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11/12/2023

"Tensions autour du Mécanisme européen de stabilité (MES), la majorité se divise sur le report de la ratification."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les Unes ce matin : « Tensions autour du Mécanisme européen de stabilité (MES), la majorité se divise sur le report de la ratification et les oppositions dénoncent une « farce » » (Corriere della Sera). 

ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil, ministre des Affaires étrangères et coordinateur de Forza Italia, « Aux élections régionales nous présenterons les Présidents de régions sortants, et il n’y aura pas de troisième mandat possible » : « Sur la ratification du Mécanisme européen de stabilité, un mois de plus ou de moins ne change rien. C’est une question de politique macro-économique, le calendrier importe peu. L’Europe doit soutenir l’économie réelle et même si Forza Italia est favorable à une ratification du MES, cela ne suffit pas, il faut parfaire le système global également formé par le Pacte de Stabilité, l’union bancaire et l’harmonisation fiscale. Sur ces deux derniers points, je m’attends à des ouvertures de la part des autres pays membres. J’ai notamment abordé le sujet lors de la dernière visite à Berlin et j’appelle tous les partis italiens à réfléchir à leur projet en matière d’union bancaire et de fiscalité. Quant à la négociation sur le Pacte de Stabilité, nous n’accepterons pas les propositions néfastes pour l’Italie. Les pays frugaux ne sont pas des pays industriels mais doivent tenir compte de nos positions et de nos critiques en tant que deuxième pays industriel d’Europe, partagées également par d’autres pays, comme la France. J’espère qu’un accord pourra être trouvé d’ici Noël mais pas si les règles nous pénalisent, autrement on risque de provoquer les mêmes dégâts énormes qu’en 2008. Au Parlement européen, la majorité idéale serait composée selon moi des Populaires, des Conservateurs et des libéraux. L’UE fonctionne différemment de l’Italie et l’on peut appartenir à des familles politiques différentes, ceci dit je n’ai rien contre la Ligue qui serait la bienvenue sans problème dans la famille politique du PPE. En revanche nous ne voulons pas de l’AfD ni de Le Pen car nous avons des valeurs différentes et personne ne s’allierait avec eux. Les intentions de vote pour Forza Italia sont en croissance constante d’après tous les sondages, notre objectif est de dépasser les 10%. Berlusconi a laissé un fort héritage politique en mesure de lui survivre, le Congrès du parti se réunira les 23 et 24 février prochains à Rome. Lors des prochaines élections régionales [en Sardaigne, Basilicate, Abruzzes, Ombrie et Piémont], nous respecterons l’usage qui est de présenter à nouveau les présidents sortants, nous ne prétendons pas à ce que davantage de candidats Forza Italia soient présentés pour le centre-droit. De nombreux ministres et de bons présidents de régions sont issus de Fratelli d’Italia, ce n’est pas le moment de polémiquer. Je suis contre la possibilité d’effectuer un troisième mandat, comme le voudraient notamment les présidents léghistes Zaia et Fedriga mais aussi De Luca (Parti démocrate) et Toti (Italie au centre). Concernant la Loi de Finances, nous parviendrons la faire voter dans les temps. Forza Italia a soulevé la question des retraites, du logement et de la sécurité. L’inflation recule et il est temps d’abaisser également les taux d’intérêts. Nous travaillerons sur ce point de façon à demander à la BCE une intervention rapide. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, « Nous sommes favorables au nucléaire mais pas à de nouvelles centrales. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo, « Accord sur le Mes : Meloni exige d’abord des réponses sur le budget de l’UE et le Pacte de stabilité ». « La discussion à la Chambre des députés sur la ratification du Mes est prévue pour le 14 décembre. Le jour même, Meloni sera à Bruxelles, occupée au Conseil européen par le dernier sommet de l’UE de l’année. Il y a tout juste deux mois, Christine Lagarde avait demandé à Meloni des nouvelles sur le Mes et sur le retard italien. La première ministre avait rassuré la BCE ; l'Italie approuvera le Mécanisme de stabilité dès lors que Rome aura vu les résultats atteints concernant le budget européen et le Pacte de stabilité. L’opposition pointe du doigt le Palais Chigi, Gelmini juge le renvoi éternel d’un vote au Parlement comme une “farce”, une perte de crédibilité spectaculaire et constante de l’Italie. Meloni ne partage pas cet avis, au contraire, elle est convaincue qu’à la fin, dans le chapitre numéro un du “paquet” de la révision du budget, l’Italie puisse s’attendre à un résultat élogieux, comme couronnement d’un an de demandes concernant l’immigration. L’objectif est celui d’avoir un chiffre rond compris entre 2 et 8 milliards d’euros, pour la dimension externe des politiques migratoires de l’Union européenne.  Un résultat dont l’Italie profiterait et qu’elle pourrait présenter comme une victoire, permettant de mieux faire passer la pilule de la ratification du MES. »

ENTRETIEN, La Verità, de Marco Zanni, chef de groupe de la Ligue au Parlement Européen « Ceux qui insistent avec les règles contraignantes cherchent à nous arrêter » : « ‘’Après la pandémie, tous les pays se sont endettés de manière importante. L’austérité du Pacte de Stabilité actuel, qui sera rétabli le 1er janvier 2024, sera encore plus insoutenable surtout maintenant que la politique monétaire est restrictive. Le rôle d’amortisseur joué par les banques centrales dans l’achat de dette publique est en train de diminuer. Enfin, tout le monde parle de transition numérique, énergétique et environnementale comme de la plus grande transformation industrielle. Or, pour ce faire, il faudra des centaines de milliards d’investissements. Comment feront les pays membres pour trouver les couvertures ? ils devront faire des réductions de dépenses, y compris dans les investissements. Cela fait des dizaines d’années que la Ligue rappelle que l’austérité est contre-productive. Maintenant, on commence à reconnaitre que nous avons raison. La proposition de révision du Pacte de Stabilité, au-delà des chiffres et des « zéro virgule », doit changer de stratégie, il faut miser sur le moteur de la croissance. Dans la nouvelle proposition, il y a des mécanismes d’application qui sont même plus contraignants, laissant moins d’espace pour une négociation de bon sens entre un Etat membre et la Commission. Mais cela est possible, en revanche, avec le pacte actuel. Notre famille d’appartenance européenne, Identité et Démocratie, fait peur car notre projet pourrait chambouler les équilibres de pouvoir qui ont dirigé l’Union pendant toutes ces années. Les rumeurs sur Draghi à la tête de la Commission Européenne ? La Ligue a payé un prix important en termes de popularité en entrant dans son exécutif et le soutenir maintenant n’aurait pas de sens. Draghi a de bonnes qualités mais certainement pas politiques. Il faut faire des compromis et des accords, chose qu’il n’est pas en mesure de faire ou qu’en tout cas il ne veut pas faire. Enfin, quant aux carburants synthétiques [que la Commission voudrait imposer] la technologie nécessaire n’est actuellement pas disponible et ils devront se rendre à l’évidence que c’est du biocarburant dont on a besoin.’’ » 

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti « Le tour de passe-passe sur les migrants mineurs » : « C’est une mesure voulue, ayant une forte valeur symbolique et fortement politique. Le gouvernement a décidé de récupérer de l’argent sur le fonds destiné aux migrants, notamment sur les mineurs non accompagnés, afin d’obtenir plus de fonds pour financer les retraites des agents de police et du personnel des forces armées. C’est ainsi que le fonds pour les mineurs, à hauteur de 68 millions d’euros, connaitra une baisse d’environ 15 milliards dans la version définitive de la loi de finances. Les demandeurs d’asile âgés de 16 à 18 ans seront automatiquement fléchés sur l’échelon des adultes : le coût par jour de la prise en charge d’un mineur varie de 70 à 100€ par jour (et autour de 30€ pour les adultes). L’argent épargné ne sera plus versé aux municipalités gérant l’accueil des migrants. Il s’agit d’un escamotage légal car, normalement, les mineurs ont droit à un parcours spécial, prévoyant un grand nombre de garanties et un traitement particulier. Il s’agit donc d’une grosse économie, au vu du phénomène migratoire de mineurs non accompagnés (16 000 sont arrivés en Italie cette année, auxquels s’ajoutent les 10 000 arrivées de l’année passée). Pour M. Biffoni, maire PD de Prato et responsable des affaires migratoires de l’ANCI (association nationale des mairies d’Italie) ‘’c’est un choix inacceptable du point de vue éthique et politique’’. » 

ARTICLE, La Stampa, A. Ghisleri « L’année 2024 inquiète un Italien sur deux, seuls les jeunes demeurent optimistes » : « Selon un sondage d’Euromedia Research, dans un contexte de conflit au Proche Orient et d’autres sources d’instabilités géopolitiques, un Italien sur quatre (25,3%) déclare « attendre de voir » ce qui se passera en 2024. Parallèlement, l’optimisme et la confiance pour 2024 augmentent (17,8%), tout comme le sentiment de peur (17%) et de colère (10,3%). L’optimisme se retrouve surtout parmi les personnes ayant un revenu élevé (36,6%), tandis que les catégories moins favorisées se déclarent plus résignées que la moyenne (23,6% contre 17.7% pour les réponses globales) ou déclarent davantage que les autres avoir peur (22,8% contre 17%) ou éprouver de la colère (13,4% contre 10.3%). Toutefois, face à un choix cornélien entre optimisme et pessimisme, seules 36,5 % des personnes interrogées déclarent aujourd'hui envisager 2024 avec confiance, contre 37,3 % en janvier dernier. Parmi les personnes les plus optimistes, figurent les électeurs des partis composant la majorité (28,7% pour Fdi, 27,4% pour la Ligue et 26,2% pour Forza Italia), contrairement aux électeurs des partis d’opposition (16,9% du PD ; 15,3% du M5S et 4,9% pour +Europa et Alleanza Verdi Sinistra). Par rapport à janvier 2023, la côte popularité de Meloni se situe aujourd’hui à 39,7% (+1,9 points en un an) ; alors que celle du gouvernement fléchit légèrement, et s’établit à 35,5% (-0,1). » 

ARTICLE, E. Mauro, La Repubblica« Le nouveau désordre mondial » : « Le changement de scénario autour de la guerre russe en Ukraine n'a pas seulement une signification stratégique et militaire, mais immédiatement politique : et même morale. Et l'Occident risque de sortir bien titubant de cette guerre européenne qui porte en réalité sur l'avenir du monde. Formellement, le cœur de l'engagement à soutenir Kiev tient, mais en réalité en coulisses on sent une tendance différente : en Amérique, les Républicains ralentissent l'aide et paralysent le fonds de 60 milliards proposé par Biden, en attendant Trump ; en Europe, Orbán bloque par son veto le paquet de 50 milliards de soutien à l'Ukraine, comptant sur l'appui de la nouvelle droite en Slovaquie et aux Pays-Bas. Partout, le souverainisme excite les égoïsmes nationaux, voyant dans les accords de solidarité le fantôme des nouveaux internationalismes à fuir. Mais même à gauche, la noblesse du mot "paix" met en sourdine les solutions qui pourraient nous rapprocher de la fin du conflit, à n'importe quel prix, puisque les Ukrainiens paieraient directement la facture. En Italie aussi, à droite comme à gauche et dans l'opinion publique, déjà affectée par la pression constante de la crise et maintenant touchée par la guerre, se divise. Comment, et avec quelles conséquences, arriver à sa fin, cela n'a pas d'importance, et en tout cas n'est pas dit. Le mot le plus noble de l'histoire de l'humanité - la paix - recouvre tout. Sans comprendre qu'une paix injuste basée sur l'abus n'est pas une pacification mais une usurpation.  La guerre radicalise en fait toutes nos contradictions, nous obligeant à les regarder en face. Nous ne réalisons pas qu’elle nous concerne aussi : et nos réactions assurent déjà à Poutine que les démocraties ne sont pas à la hauteur des valeurs auxquelles elles prétendent croire. Le Kremlin se félicite que "les 500 ans de domination occidentale sur le monde touchent à leur fin”, comme l’a annoncé hier le ministre des affaires étrangères Lavrov. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Thuringe : le FDP, la CDU et l'AfD votent une nouvelle fois ensemble.

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Allemagne. Thuringe. Les libéraux du FDP et les démocrates-chrétiens de la CDU ont, une nouvelle fois, modifié, au sein du Parlement de Thuringe, une législation avec le soutien des élus de l’AfD. Cette fois, la modification législative a pour objectif de rendre plus difficile la construction d’éoliennes dans les bois, au détriment des arbres.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/09/14/thu...)

Tom Van Grieken est réélu président du Vlaams Belang.

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Belgique. Flandre. Tom Van Grieken est réélu président du Vlaams Belang.

10/12/2023

District d’Oder-Spree : deux élus rejoignent le groupe de l'AfD.

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Allemagne. Brandebourg. District d’Oder-Spree. Deux élus du Conseil de circonscription, qui siégeaient sans groupe, rejoignent le groupe AfD. Un siégeait autrefois au sein  du groupe post-communiste Die Linke et l’autre déjà au sein du groupe AfD, qu'il avait quitté. L’AfD a désormais 11 élus et est première, devant les sociaux-démocrates du SPD qui comptent 10 élus.

Santiago Abascal est présent en Argentine pour l’investiture du nouveau président.

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Argentine et Espagne. Le dirigeant de Vox (Espagne) Santiago Abascal est en Argentine pour l’investiture du nouveau président Javier Milei.

Viktor Orbán est présent en Argentine pour l’investiture du nouveau président.

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Argentine et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán est présent en Argentine pour l’investiture du nouveau président argentin Javier Milei.

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Viktor Orbán et Javier Milei

09/12/2023

Nigel Farage prend part à une émission de téléréalité.

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Royaume-Uni. Une émission de téléréalité, préambule au possible retour du Brexiter Nigel Farage :

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/royaume-uni-une-emissi...

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Nigel Farage

Le parti post-communiste Die Linke a perdu son statut de groupe à la Chambre des députés.

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Allemagne. Le parti post-communiste Die Linke a perdu son statut de groupe à la Chambre des députés, à la suite du départ de dix députés vers le futur parti de gauche anti-immigration Die Linke de Sahra Wagenknecht. Plus de 100 collaborateurs de Die Linke seront au chômage à partir du mois de mars 2024.

Meeting électoral final du Rassemblement national (serbe).

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Serbie. Le Rassemblement national, constitué du Parti serbe des gardiens du serment (CC3 ou SSZ) et de Dveri, a organisé un rassemblement électoral final en vue du scrutin législatif du dimanche 17 décembre 2023.

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Milica Đurđević Stamenkovski (Parti serbe des gardiens du serment - CC3 ou SSZ) et Boško Obradović (Dveri)

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(https://nacionalnookupljanje.rs/)

Rassemblement international à Belgrade à l'invitation du Rassemblement national (Serbe).

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Serbie et UE. Milica Đurđević Stamenkovski (Parti serbe des gardiens du serment - CC3 ou SSZ) et Boško Obradović (Dveri), qui sont les dirigeants du Rassemblement national (Serbie), estiment nécessaire la formation d’une alliance plus large de forces souverainistes issues de pays d’Europe afin d’arrêter la crise des migrants. Ils ont organisé, ce 9 décembre 2023, à Belgrade un conférence à laquelle ont pris part le dirigeant de Mi Hazánk (Notre patrie) László Toroczkai (Hongrie), le dirigeant de Renaissance Kostadin Kostadinov (Bulgarie) et le député fédéral de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) Rainer Rothfuss.

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Milica Đurđević Stamenkovski (SSZ), Boško Obradović (Dveri) et AndrejMitic (Dveri)

Auparavant, les représentants de ces partis ont déposé une couronne de fleurs devant le monument à la mémoire de Milica Rakić, une jeune fille décédée lors des bombardements de l'OTAN en 1999.

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Kostadin Kostadinov, László Toroczkai et Milica Đurđević Stamenkovski et, agenouillé, Rainer Rothfuss

(https://nacionalnookupljanje.rs/)

Pays-Bas : l'éclaireur estime que quatre partis doivent se parler et d'abord de questions de principes.

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Pays-Bas. L’éclaireur PvdA (travailliste) Ronald Plasterk estime que les partis anti-islamisation PVV, des agriculteurs BBB, NSC (Nouveau contrat social) de Pieter Omtzigt et libéral de droite VVD doivent se parler. Avant de discuter de contenu, ceux-ci doivent parler de questions de principes.

Les questions de principes portent sur les positions du PVV mises de côté, comme l’interdiction du Coran et des mosquées, sur le fait de déterminer si les positions de ces quatre partis ne sont pas trop éloignées et quel type de gouvernement/coalition faut-il former – le VVD et le NSC préférant soutenir de l’extérieur un exécutif auquel ils ne prendraient pas part.

08/12/2023

"Un gouvernement FPÖ se serait occupé depuis longtemps de faire chuter le prix du carburant !"

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Autriche. 

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "Un gouvernement FPÖ se serait occupé depuis longtemps de faire chuter le prix du carburant !"

Vladimir Poutine se présentera à l’élection présidentielle de mars 2024.

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Russie. Les médias russes annoncent que Vladimir Poutine se présentera à l’élection présidentielle de mars 2024.

L'AfD de Saxe classée "extrémiste de droit certain".

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Allemagne. Saxe. L’Office de Saxe de protection de la Constitution classe désormais l’AfD de Saxe en tant qu’« extrémiste de droit certain ». La principale raison de cette décision est la conception du peuple qu’aurait l’AfD de Saxe qui, selon cet organisme saxon, n'est pas compatible avec la Constitution. Elle estime que, « pour de nombreux élus de l’AfD, l'acquisition de la nationalité allemande est liée exclusivement à des ‘’critères ethno-biologiques’’ ou ‘’culturels’’ », ce qui viole la garantie de la dignité humaine inscrite dans la Constitution.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/10/sax...)

Les patriotes de l'AfD sont donnés à 23 %.

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 23 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/yougov.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes 

FDP : libéraux

AfD : nationalistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Sonstige : autres

07/12/2023

Le Danemark interdit de brûler le Coran dans les lieux publics.

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Danemark. La dirigeante des Démocrates danois, Inger Stojberg, dénonce le fait que le Parlement a adopté une loi interdisant de brûler le Coran dans les lieux publics : « L'histoire nous jugera sévèrement pour cela et pour cause. En fin de compte, la question est de savoir si une restriction à la liberté d'expression est déterminée par nous ou si elle est imposée de l'extérieur. »

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Inger Stojberg

L’agresseur de Thierry Baudet a été libéré sous conditions.

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Pays-Bas. Le mineur d'âge qui avait agressé Thierry Baudet dans un bistrot a été libéré sous conditions.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/20/thi...)

"Le message de Meloni adressé à Salvini dans la perspective des élections européennes."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les Unes ce matin : « Migrants, l’UE prévient l’Italie [concernant le protocole d’entente avec l’Albanie] » (Corriere della Sera), « Ukraine, Biden alerte le Congrès américain sur le ‘’danger Poutine’’ » (Repubblica), « Salaire minimum, G. Conte promet que ‘’le gouvernement regrettera sa décision’’ » (Stampa), « Revenu de citoyenneté, il y aura davantage de contrôles » (Messaggero), « Aciérie Ilva : enlisement des négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement » (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent essentiellement le débat dans les écoles sur le féminicide, au lendemain des obsèques de la jeune Giulia Cecchettin, la rencontre entre la Présidente du Parlement Européen Roberta Metsola et la présidente du Conseil Giorgia Meloni, le débat politique sur le salaire minimum, la situation dans la Bande de Gaza et la Première de La Scala, ce soir à Milan, avec ‘’Don Carlo’’. 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi et P. Di Caro « Le message de Meloni adressé à Salvini dans la perspective des élections européennes » : « Une clarification était nécessaire. Il faudra voir ensuite si cela permettra une atmosphère plus sereine au sein de la majorité dans la perspective des prochains dossiers délicats que le gouvernement devra affronter d’ici les élections européennes. Le rendez-vous électoral de juin aura des retombées importantes plus sur les équilibres entre les alliés que sur la stabilité du gouvernement. Car il faudra voir qui participera à la gouvernance de l’Union, dont dépendra en bonne partie l’avenir politique et la centralité de chaque parti. Il a fallu une heure à Meloni et Salvini pour trouver un point de chute. Plusieurs points ont été passés en revue, à commencer par les candidatures aux prochaines élections régionales, les dossiers du gouvernement et les élections européennes. La Présidence du Conseil indique que la rencontre s’est déroulée dans ‘’une ambiance tranquille’’ et que ce qui compte est ‘’l’unité de la majorité afin d’apporter des réponses aux citoyens’’. Meloni a été très claire sur une chose : il ne faut pas donner l’impression en Europe que l’Italie soit divisée, malgré les différentes positions, ou qu’elle serait affaiblie dans les négociations sur le nouveau Pacte de Stabilité. ‘’Ce n’est qu’en restant unis que l’Italie peut compter sur l’échiquier’’ a-t-elle répété, et il n’est pas possible d’attaquer le leadership européen actuellement en place. La ligne de Meloni, qu’elle a exposée à son allié, est que Fratelli d’Italia s’engage à ‘’travailler pour construire une majorité de centre droit en Europe’’. Que fera maintenant Salvini ? Il est peu probable qu’ils rejoignent les Conservateurs ou qu’il s’ouvre aux libéraux, son slogan préféré étant ‘’jamais avec Macron’’. Enfin, Meloni a fait comprendre à son allié qu’il ne fallait pas offrir d’occasion aux détracteurs et provoquer des polémiques à cause d’un langage trop marqué, comme ces derniers jours. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Casadio, « Bataille sur le salaire minimum, la gauche prépare une loi populaire » : « ‘’Ce n’est que le début, la bataille sur le salaire minimum continue’’ crie Elly Schlein, la secrétaire du Parti démocrate, s’adressant à la droite qui vient de rejeter au Parlement le projet de loi pour un salaire minimum fixé à 9€/heure. C’est ensuite le texte du proche de Meloni W. Rizzetto qui est approuvé, chargeant le gouvernement de faire passer sous six mois un mécanisme alternatif pour garantir des ‘’rétributions justes’’. La notion de ‘’salaire minimum’’ a tout bonnement disparue de la nouvelle loi. La secrétaire démocrate promet toutefois la mobilisation, y compris dans la rue, et relance la pétition qui avait déjà atteint les 500 000 signatures et pourrait constituer la base d’une nouvelle loi d’initiative populaire pour les 9€/heure. Le Parti démocrate est en train de mettre au point un calendrier d’initiatives à travers la Péninsule et Schlein insiste sur la méthode : les oppositions doivent s’unir. PD, M5S, Avs, +Europa et Azione se sont mis d’accord sur chaque étape afin de défendre le projet de salaire minimum, y compris les protestations hier à la Chambre, avec des pancartes bien visibles et des slogans définis ensemble. Le Parlement est devenu incontrôlable, un député 5 Etoiles et un de Frères d’Italie en sont presque venus aux mains, et le président tournant Fabio Rampelli a dû suspendre la séance suite aux provocations de Rizzetto : ‘’nous ferons en six mois ce que vous n’avez pas su faire en 12’’. Des propos qui font écho à ceux de Giorgia Meloni un peu plus tôt : ‘’le M5S et le PD affirment que le salaire minimum est l’unique chose à faire mais en 10 ans au gouvernement ils ne l’ont pas fait’’. La Présidente du Conseil s’en prend également aux syndicats qui ‘’descendent dans les rues pour protester mais qui, lorsqu’ils négocient les contrats collectifs, acceptent des salaires à 5€/ heure dans certains secteurs’’. ‘’Le véritable chef de l’opposition est [le syndicaliste] Landini’’ se moque Rizzetto. Le texte de la droite sur les ‘’rétributions justes’’ prévoit d’étendre la rétribution minimum fixée par les contrats collectifs aux travailleurs du même secteur qui ne sont pas couverts par la négociation collective. Pour le député léghiste Claudio Durigon, une approbation définitive ‘’serait possible pour le 1er Mai’’. »

ARTICLE, La Repubblica, F. Santelli « L’Italie sort des Nouvelles Routes de la Soie : en quatre ans il y a eu plus de bémols que de bénéfices » : « l’Italie aura été le premier pays du G7 et le premier membre fondateur de l’UE à entrer et à sortir du mémorandum commercial avec la Chine. Il y a trois jours, l’exécutif italien a notifié au gouvernement chinois l’interruption de l’accord signé par le gouvernement Conte en 2019. La décision d’éviter les annonces publiques a été concertée afin de minimiser l’écho et éviter à Pékin de faire une piètre figure. C’est aussi le motif des messages de Rome sur la volonté de renforcer le partenariat préexistant entre les deux pays. Certes, la signature du mémorandum en 2019 avait irrité les alliés et la réaction de Washington avait été très dure. Voici le bilan : l’export italien vers Pékin a augmenté mais pas de manière spectaculaire (de 13 à 16,4 milliards) alors que l’importation depuis la Chine est passé de 32 à 58 milliards. Le travail diplomatique et les circonstances devraient aider l’Italie à éviter les rétorsions et une rupture avec la deuxième économie mondiale. Le fait que la Chine ai inscrit l’Italie parmi les pays bénéficiant d’un régime spécial permettant l’entrée sans visa pour des séjours inférieurs à 15 jours peut-être lu comme un signal de non hostilité. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Perrone, G. Trovati : « PNRR, avec la révision en 2024 les subventions baissent de 4,6 milliards » : « La révision du PNRR qui attend de recevoir demain le feu vert de l'Ecofin, après avoir reçu celui de la Commission européenne la semaine dernière, réduit de 4,6 milliards les subventions que l'Italie devait recevoir l'année prochaine. La somme n'est pas négligeable compte tenu des effets potentiels sur les finances publiques de 2024. La réécriture du calendrier pour la mise en œuvre du PNRR, convenue avec Bruxelles au terme de longues négociations, non seulement annule ou remanie un certain nombre d'objectifs, mais reporte aussi dans le temps plusieurs étapes et échéances. Cela a aussi pour conséquence de décaler le calendrier des paiements échelonnés. Pour l'année prochaine, la conséquence principale est une réduction significative des cinquième et sixième tranches à environ 11 milliards d’euros en tout. Ces fonds ne disparaissent pas, car ils seront 'récupérés' sur les tranches suivantes et en particulier sur la dernière, qui augmentera proportionnellement aux 173 objectifs cumulés auxquelles elle correspondra (53 de plus que selon plan d’origine) pour une valeur de 32,76 milliards. L'année prochaine, cependant, la réduction des fonds du PNRR aura un impact sur les besoins du pays et sur la façon dont ils seront couverts par les titres d'État, et pourrait augmenter le déficit et la dette de plus de 0,2 points. Une situation qui semble impossible pour le cadre des finances publiques, qui prévoit déjà de réduire le rapport dette/PIB d'un 0,1 point en 2024 (de 140,2 % cette année à 140,1 %), tandis qu'à Bruxelles, les négociations finales sur la réforme des règles budgétaires risquent de s'enliser face aux exigences de contraintes plus strictes en matière de déficit et de dette formulées par l'Allemagne et ses alliés. Le tout alors que les dépenses effectives du PNRR doivent être accélérées radicalement pour rattraper le temps perdu. Le prochain rapport semestriel du gouvernement au Parlement et au Sénat devrait faire le point sur les dépenses faites jusqu’à présent bien que difficiles à quantifier. » 

ARTICLE, Repubblica, C. Tito, « Migrants, l’UE prend l’Italie de court » : « Les partenaires européens mettent en garde Rome : “avec cet accord les droits sont compromis”. L’accord sur l’immigration entre Rome et Tirana a été jugé “juridiquement risqué” par l’Union européenne. Lundi dernier, lors de la réunion du “Groupe de Berlin”, le ministre de l’Intérieur italien avait déjà été averti sur ce point. De nombreux interlocuteurs ont rappelé à Piantedosi (Indépendant) les risques potentiels sur le plan politique et juridique. A commencer par le fait que le flux des arrivées ne constitue pas une situation d’urgence justifiant une telle mesure. Par ailleurs, le dernier rapport sur l’Albanie met en évidence certains déficits structurels importants en matière de corruption et des lacunes concernant justement la gestion des migrants.  Pour les alliés, ces difficultés ne permettent pas une gestion efficace de l’accord, ‘’quelles sont les garanties que dans les centres construits en Albanie le droit européen soit respecté, si le niveau de corruption ne garantit pas de respect des procédures de demande d’asile ?’’ Les associations humanitaires se préparent déjà réagir. En outre, le directeur de Frontex rappelle qu’il n’est pas permis “ d’effectuer des rapatriements depuis des pays tiers” et donc qu’ “ il n’est pas possible pour nous d’aider l’Albanie à rapatrier des migrants. Si l’Italie a besoin d’aide nous pouvons le faire sur le sol Italien conformément à la juridiction italienne”. Hier, à la chambre des députés, le ministre de l’intérieur a botté en touche sur ces difficultés, “ le protocole entre l’Italie et l’Albanie est un outil inédit et particulièrement innovant en accord avec les objectifs du gouvernement en matière d’immigration, notamment celui d’endiguer les départs“. » 

EDITORIAL, Corriere della Sera, G. Sarcina « Le destin de l’Ukraine et le débat politique aux Etats-Unis » : « Le destin de l’Ukraine dépend en large partie du résultat du bras-de-fer politique au Congrès américain. Il ne s’agit pas d’un défi sur les grandes valeurs, c’est plutôt une querelle chaotique d’un pays qui se retrouve déjà en campagne électorale. Trump a déjà préparé ses vidéos où il affirme que ‘’la grande urgence est l’invasion des migrants’’. Si la plupart des Républicains ne s’oppose pas au principe d’aider l’Ukraine, elle ne peut ou ne veut pas se démarquer de la stratégie trumpienne et demande ainsi de faire adopter en même temps que l’envoi d’armes à Kiev des mesures plus sévères de contrôle à la frontière avec le Mexique. De l’autre côté de l’océan, l’Europe se prépare à reconfirmer son engagement à hauteur de 50 milliards d’euros sur trois ans à Kiev, mais elle est bloquée par la Hongrie qui exige le versement des 13 milliards de fonds européens gelés pour sanctionner la dérive autoritaire de Budapest. A Washington, comme à Bruxelles et à Kiev, la tension est grandissante. La décision de Zelensky d’annuler sa participation à la visioconférence avec les sénateurs américains est significative, sur fonds de sondages soulignant une fatigue croissante dans l’opinion publique. A cela s’ajoutent les premières divisions parmi les dirigeants ukrainiens. C’est un moment difficile et la situation est vraiment incertaine. Biden est face à un choix difficile : jusqu’où céder aux demandes des Républicains afin de faire approuver le financement qui doit permettre à l’armée ukrainienne de passer l’hiver. Les dirigeants européens, à commencer par Scholz et Macron, devront trouver comment déjouer les chantages politiques d’Orban. C’est un test important aussi pour Meloni, au vu des affinités qui la lient au dirigeant hongrois. Les ruptures, en ce moment, seraient contreproductives. Sans un accord, à Washington comme à Bruxelles, il n’y aura pas de fonds pour Kiev, et cela ouvrira la voie à Poutine. Ce dernier commence à dire publiquement qu’il est temps de mettre fin à cette guerre. En Europe on commence à penser que le Kremlin pourrait se contenter de garder la Crimée et une partie du Donbass. Est-ce qu’il est possible d’engager les pourparlers sur cette base ? Quoi qu’il en soit, la cause ukrainienne a encore besoin de l’élan politique de l’Occident. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le PVV de Geert Wilders cherche des candidats pour les élections euorpéennes.

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Pays-Bas.

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"Les Pays-Bas en premier."

06/12/2023

"Ancrer l'argent liquide dans la Constitution et protéger la liberté des citoyens !"

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Autriche. 

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Le président du FPÖ Herbert Kickl : "Ancrer l'argent liquide dans la Constitution et protéger la liberté des citoyens !"

Le Süddeutsche Zeitung estime que le temps d'une procédure d'interdiction du parti patriotique AfD est venu.

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Allemagne. Le Süddeutsche Zeitung, un des plus grands quotidiens du pays, estime que le temps d'une procédure d'interdiction du parti patriotique AfD est venu.

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Série d’enquêtes et cordon sanitaire anti-PiS à la Diète polonaise.

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Pologne. Série  d’enquêtes et cordon sanitaire anti-PiS à la Diète  :

https://visegradpost.com/fr/2023/12/06/serie-enquetes-cor...

Giorgia Meloni est la quatrième femme la plus influente au monde.

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Italie. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni est la quatrième femme la plus influente au monde, selon le classement Forbes qui, pour la 20e année consécutive, a dressé la liste des 100 femmes les plus puissantes du monde :

https://www.forbes.com/profile/giorgia-meloni/?sh=75f9065...

En première place se trouve la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, suivie de la présidente de la BCE Christine Lagarde et de la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris.

Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32 % dans l'Est de l'Allemagne.

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Allemagne. Est de l'Allemagne (Berlin inclus). L'AfD est donnée à 32 %, soit + 13,1 points par rapport aux législatives de 2021.

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes 

Die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Débat autour du Pacte de Stabilité."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets se partagent les Unes : les obsèques de la jeune Giulia Cecchettin, victime de féminicide : « Giulia, maintenant tu es une étoile » (Corriere della Sera), « Faisons du bruit pour ne pas oublier Giulia » (Repubblica), « La force de Giulia » (Messaggero). Le débat autour du Pacte de Stabilité est aussi en une avant la réunion de l’Eurogroupe et de l’Ecofin « Giorgetti (Ligue) : il faut dire non à des engagements impossibles » (Sole), « Pacte, la révolte contre Berlin. L'Italie est tentée de rejeter la proposition et Paris pourrait faire de même » (Giornale). Enfin, les tensions au Parlement autour du salaire minimum sont aussi en Une, alors que l’opposition dénonce une dénaturation du texte par la majorité : « Le coup de Grâce » (Repubblica), « Bagarre sur le salaire minimum » (Corriere, Fatto).

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro , « Le coup de froid entre Tajani (Forza Italia) et la Ligue : Metsola est forte et  nous soutiendrons sa candidature » : « Salvini veut que ses alliés renoncent à une nouvelle majorité Ursula et scellent un pacte avec les souverainistes, tout en critiquant Metsola de faire une politique ‘’de combines’’. De son côté, Tajani répète qu’il n’y aura pas d’alliances entre le PPE et les partis comme de Marine Le Pen ou l’AfD. Il soutient même ouvertement la candidature de ‘’son amie Metsola’’ aussi pour la prochaine mandature. On assiste ainsi à un bras-de-fer prolongé, typique d’une campagne électorale. Si la survie du gouvernement n’est pas en jeu, il est vrai que pendant le Conseil des ministres d’hier la tension était palpable entre Tajani et Salvini. Bien qu’assis côte-à-côte en tant que vice-présidents du Conseil, ils ne se sont pas adressé la parole et aucun sujet clivant n’a été évoqué par Meloni ou le reste des ministres. Des témoins affirment que Salvini a passé son temps à jouer avec son portable sans prendre une seule fois la parole et que ‘’les deux se sont ignorés’’. Tajani a pris la parole pour évoquer l’accord avec l’Albanie, qui alimente les inquiétudes car il est désormais présenté sous forme de projet de loi devant être adopté par les Chambres, avec tous les risques que cela engendre. D’autant plus que cet accord, vu initialement comme une bouée de sauvetage pour le gouvernement, se révèle être beaucoup plus onéreux que prévu : 200 millions par an, soit un milliard en 5 ans. L’ambiance n’est pas au beau fixe, dans la perspective de la campagne électorale. Toutefois, une chose est sure : aucun des deux rivaux, Salvini et Tajani, ne renoncera à sa bataille. En rencontrant Metsola pendant sa tournée italienne, Tajani a assuré qu’il n’y avait aucune anomalie sur le fait que les trois partis de majorité appartiennent à trois familles européennes différentes. Il a également souligné que ‘’la combine ne fait pas partie de mon histoire’’. »

LETTRE de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre des Transports et des Infrastructures, Corriere della Sera: « Renouveler l'UE, sans idéologie ni veto des partis » : « Cher Directeur, à Florence, des forces se sont rassemblées pour proposer une Europe différente de celle (mal) façonnée par les socialistes. Nous voulons proposer un modèle différent, en promouvant la coopération entre des États égaux en dignité, capables de se mettre d'accord sur certaines questions fondamentales sans compliquer la vie des gouvernements nationaux, surtout s'ils n'apprécient pas l'orientation de la Commission, comme cela s'est produit trop souvent par le passé. C'est un enseignement de Silvio Berlusconi, qui utilisa le Mouvement social italien afin de bloquer le Pci-Pds, aujourd'hui devenu le Pd. Inclure. Et non pas opposer des vetos. Je suis convaincu que la construction européenne n'est pas faite pour multiplier la bureaucratie et s'ouvrir à la viande synthétique, pour faire disparaître à la hâte les moteurs traditionnels et avec eux des millions d'entreprises et d'emplois comme cela arrive chez Volkswagen, ni pour imaginer de nouvelles taxes sur les logements, ou pour se résigner à une immigration incontrôlée. L'Europe est un continent qui est aujourd'hui confronté à de nombreux problèmes, tant internes qu'externes, qui doivent être abordés concrètement et sans idéologie. La droite unie a déjà permis de démanteler certaines mauvaises mesures comme celles sur les emballages. La crise climatique appelle à une transition progressive vers un modèle de développement durable et sobre en carbone, mais sans pénaliser l'économie européenne dans la compétition mondiale. Selon les chiffres de la Commission européenne, la Chine contribue à 29 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Europe à 6,7 % et l'Italie à 0,63 %. Est-il vraiment raisonnable de supprimer les moteurs traditionnels à partir de 2035 - comme le souhaite le commissaire de gauche Timmermans - pour s'ouvrir aux voitures électriques (très chères) produites principalement par Pékin ? Je m'inquiète des inégalités sociales et économiques. L'Europe doit promouvoir plus vigoureusement la justice sociale, la participation et la protection de son identité. La déception des jeunes générations, qui se sentent exclues des opportunités et de l'avenir, est l'un des principaux défis des années à venir. Tout cela sans oublier l'immigration et l'extrémisme islamique. Les problèmes sont devant nous, nous ne voulons pas nous en détourner, mais plutôt parler haut et fort à travers l'Europe. Je rappelle que la Ligue a toujours voté en faveur de toutes les mesures de soutien à l'Ukraine et qu'elle a toujours soutenu Israël. Si le nœud du problème est l'opinion sur Poutine, je souligne qu'en Europe, le soi-disant lobbyiste du tsar est l'ancien chancelier socialiste allemand Gerhard Schröder. Je vous le demande, Monsieur le Directeur : pouvons-nous ignorer un parti qui atteint 30 % en France, pouvons-nous snober le premier parti en Hollande, devons-nous radier l'un des partis les plus importants en Autriche, devons-nous supprimer la force qui connaît la croissance la plus rapide en Allemagne ? Faut-il vraiment supprimer des décennies d'histoire politique italienne, la Ligue ayant une tradition solide et appréciée de gouvernement local et national ? Vraiment une partie de la droite européenne préfère s'allier aux socialistes qui défendent les impôts et l'ouverture des frontières en échange de prébendes et de concessions sur la ligne politique ? Pour ces raisons également, la droite doit cultiver l'unité en Europe comme nous l'avons fait (et continuerons de le faire) en Italie. Berlusconi nous l'a appris. Je ne l'oublie pas.»

ARTICLE, Corriere della Sera, de B. Carretto, « Stellantis, l’ultimatum des syndicats ‘’il faut défendre les sites italiens’’ » : « Le ministre des Entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, et les représentants de Stellantis (au moins les responsables des ressources humains et des relations syndicales pour l’Italie) se rencontreront aujourd’hui à Rome, avec la participation des délégués syndicaux, des régions et de l’association italienne de la filière automobile. La réunion a pour but d’augmenter les niveaux de productivité des sites italiens, consolider les centres de recherches et d’ingénierie, pour investir sur de nouveaux modèles en maintenant les compétences et la force d’emploi. L’échange se veut donc décisif. ‘’Nous sommes déterminés, face au lent et inexorable déclin des usines, à exiger de solides garanties afin de préserver les postes des employés, et ce en nous unissant entre syndicats’’ affirment les deux responsables de la CGIL qui participeront à la rencontre. Les syndicats FIM et CISL ont exprimé les mêmes intentions : ‘’nous attendons des choix et des engagements concrets dans ce secteur stratégique pour notre pays. Le gouvernement doit faire sa part en demandant des garanties spécifiques, en mettant des aides sur la table ainsi que les fonds déjà alloués au secteur’’. Les syndicats divergent sur le choix des sites auxquels venir en aide : pour la FIOM il ne faut pas renforcer le soutien au site de Melfi, où la production ne dépasse pas les 200 000 modèles électriques haute gamme, soit moitié moins que par le passé. L’avenir de Stellantis semble incertain, on ne sait pas quels véhicules électriques sera produits et assemblés en Italie et sur quels sites, ni le nom des modèles prendront la relève. On espère avoir une réponse claire et certaine à l’issue de la réunion d’aujourd’hui. » 

ARTICLE, Messaggero, R.Palmi, « Rome fait du bruit contre l’antisémitisme : “La religion ne doit pas être une guerre” » : «  Hier soir à Piazza del Popolo, les différentes communautés se sont rassemblées lors d’une manifestation pour dire “non à l’antisémitisme et non au terrorisme”. Victori Fadlun, président de la communauté juive italienne de Rome, Abd al-Ghafur et l’immam Mustafa de Rome ainsi que le monde catholique, étaient tous présents. Les trois grandes religions ont appelé à surmonter les divisions. Victor Fadlun, rappelle “les pierres d’achoppement profanées, ici à Rome, les étoiles de David assimilée aux croix gammées nazies”. L’appel des communautés a été reçu par le gouvernement et les différents partis. Sur le podium, le président du Senat, La Russa (Frères d'Italie) déclare “ Tant qu’il y aura quelqu’un qui refusera l’existence d’Israël, la paix sera impossible”. Pour Salvini, “ c’est la place de la victoire de la démocratie sur la peur”, et pour Tajani “le Hamas est responsable de ce qui est en train de se passer”. Le Ministre de la Justice, Nordio (Frères d'Italie) a déclaré “Nous pensions que tout cela ne se serait jamais reproduit” et  Valditara (Ligue) ajoute : “nous sommes tous sémites parce que sans Israël il n’y a pas d’Occident”. La présidente Elly Schlein (Parti Démocrate) a déclaré “ important d’être présent pour contrer toute forme d’antisémitisme”.

(Traduction : ambassade de France à Rome)