Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/02/2024

Le maire CDU de l’arrondissement de Chorweiler reçoit une décoration de Carnaval de la part de l’AfD.

AfD.jpg

Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Cologne-Chorweiler. Le maire CDU de l’arrondissement de Chorweiler à Cologne Reinhard Zöllner s’est rendu à une fête de Carnaval à laquelle les représentants des différents partis siégeant au Conseil d’arrondissement ont pris part et a reçu une décoration de Carnaval de la part de l’AfD.
 
En conséquence, le parti écologiste gèle sa coopération avec la CDU au sein du Conseil d’arrondissement et exige un communiqué de presse officiel et des excuses publiques lors de la prochaine réunion du Conseil d’arrondissement.

AfD 1.jpeg

Giorgia Meloni au Japon.

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les Unes ce matin : « La protestation des agriculteurs ne fléchit pas [et pointe sur Rome] » (Corriere della Sera), « Mer Rouge, les Houthis menacent l’Italie » (Repubblica), « Proche-Orient, le Hamas rejette l’accord sur la libération des otages » (Stampa), « Le vrai visage du Hamas qui dit non à la paix » (Giornale), « PNRR, un bouclier juridique pour les maires » (Messaggero). Dans les pages intérieures, le Corriere et Messaggero évoquent les rumeurs d’une fusion entre le groupe automobile Stellantis et Renault « Un grand pôle avec le siège à Paris, les usines italiennes seront davantage aux marges du groupe ».  

PREMIER PLAN, Il Messaggero, M. Evangelisti : « Les tracteurs en route pour encercler Rome, " jusqu'à ce qu'ils nous écoutent ". » 

ARTICLE, Il Messaggero, V. Di Corrado : « Affaire Salis, la rencontre entre les avocats et le gouvernement. Tajani (Forza Italia) : ‘’ Nous sommes totalement engagés, mais elle n’est pas la seule détenue ’’ » : « ‘’ Je veux rappeler qu’il y a 2 404 italiens actuellement détenus à l’étranger. Nous ne pouvons pas créer des différences. ’’ Aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani reçoit les avocats et le père de Ilaria Salis, qui est détenue depuis un an en Hongrie. ‘’ Il ne faut pas exploiter cette affaire politiquement ; il y des Italiens qui sont détenus à l’étranger dans des conditions pires que Salis, la Farnesina essaye d’intervenir sur chaque cas.’’ Les avocats considèrent que si le ministère des Affaires étrangères pouvait fournir des garanties aux juges hongrois, Ilaria Salis pourrait obtenir une détention à domicile en Italie. ‘’ L’argument de la dangerosité de l’accusé relève de la compétence du ministère de la Justice ‘’ affirme Tajani. Au cours de la journée, les avocats et le père d’Ilaria rencontreront également le ministre Nordio (Frères d’Italie) qui doit décider s’il doit signer un ‘avis technique’ qui créera inévitablement un précédent pour tous les autres détenus à l’étranger. Le père de Salis est cependant optimiste. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le plan de la Présidente du Conseil pour un accord avec les industries japonaises » : « Giorgia Meloni rencontrera aujourd’hui pour la quatrième fois le Premier ministre japonais Fumio Kishida. Ce dernier, à cette occasion, lui transmettra le témoin du G7. Au Palais Chigi, on espère que la Présidente du Conseil pourra rentrer en Italie avec « une valise pleine d’accords » avec les PDG des huit grands groupes japonais qu’elle rencontrera à la résidence de l’ambassadeur italien Gianluigi Benedetti. La rencontre la plus attendue est celle avec les responsables de la Mitsubishi Heavy Industries, la grande multinationale de l’espace et de la défense, acteur majeur dans le programme Royaume-Unie/Italie/Japon pour la réalisation du « Gcap » : les avions de sixième génération, dotés de drones sur lesquels le ministre Crosetto mise pour renforcer les forces armées italiennes. L’objectif est d’augmenter les collaborations industrielles avec le Japon et d’attraire des investissements. Au cœur de la rencontre bilatérale avec le Premier ministre Kishida, il y aura la politique étrangère. L’aspect qui intéresse le plus Tokyo est d’obtenir que Rome, qui assurera la présidence du G7, puisse agir « dans la continuité ». L’axe entre la Chine et la Russie et les craintes sur le sort de Taïwan inquiètent le Japon et pour Kishida « la sécurité de l’Indopacifique est prioritaire. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, par F. Bertolino « Un grand groupe avec le siège à Paris, les usines italiennes seront davantage aux marges du groupe.  »

ARTICLE, Il Messaggero, F. Pacifico et U. Mancini « Le paradoxe des subventions : 70% ira dans l’achat de voitures étrangères » : « Avec les subventions pour l’achat de voitures moins polluantes, ce sont surtout les groupes étrangers qui y gagneront. Au ministère des Entreprises et du Made in Italy, on estime que 70% des subventions (793 millions d’euros) versées par le gouvernement serviront à acheter des voitures assemblées à l’étranger. Par conséquent seulement 30% concernera les modèles construits dans les usines italiennes, notamment les futurs propriétaires des « Panda » (produites à Pomigliano d’Arco), des « 500 » électriques (Mirafiori) et des Jeep « Renegate » (Melfi), tous appartenant au groupe Stellantis. Le gouvernement italien veut pourtant doubler la production italienne, ce qui devrait conduire aussi à une hausse du taux d’embauches dans le secteur. La thématique de l’« italianité » devient encore plus délicate après les rumeurs d’une fusion entre Stellantis et Renault.. Cela relèguerait au deuxième plan les actionnaires et les intérêts italiens, à commencer par les usines italiennes de Fiat. Bref, dans le mariage des deux groupes où l’Etat français est actionnaire, les équilibres se déplaceraient encore plus en faveur de la France. L’option italienne d’ouvrir à d’autres constructeurs demeure toujours valable. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Di Feo, « Le rôle-clef de la Marine italienne en mer Rouge, elle définira les objectifs et décidera quand ouvrir le feu. » : « […] Concernant la mission européenne, les conditions pour ouvrir le feu sont un des aspects qui restent à définir. Les frappes visant la terre ferme sont exclues malgré les déclarations du ministre de la défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) à La Stampa, disant que ‘’nous pourrons répondre aux attaques, peut-être en les anticipant’’. Le ministre faisait référence à la possibilité d’abattre des missiles même à grande distance lorsqu’il n’y a pas de doute sur le navire qu’ils ciblent. On ne sait pas encore non plus si la mission européenne interviendra pour défendre tous les navires marchands ou seulement ceux des compagnies européennes. De leur côté, les Houthis sont entre autres dotés de drones marins chargés d’explosifs (une des contributions iraniennes aux rebelles) et de missiles balistiques à grande vitesse que les rebelles manient avec une grande précision. Le ‘Duilio’ a toutefois été entrainé à ce second type de menace dans le cadre de l’OTAN. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Berlinale a invité à son ouverture deux élus de l’AfD du Parlement de l’État de Berlin.

AfD.jpg

Allemagne. État de Berlin. La Berlinale a invité à son ouverture deux élus de l’AfD du Parlement de l’État de Berlin. En réaction, une lettre ouverte signée par 200 artistes et cinéastes a vu le jour. La directrice de la Berlinale a répondu que « les positions de l’AfD sont anti-démocratiques et contraires aux valeurs de la Berlinale et de son équipe », mais que la Chambre fédérale des députés et celle de l'État de Berlin reçoivent des places pour leurs élus.

Berlinale.jpg

Potsdam engage une procédure d'interdiction d'entrée contre Martin Sellner.

Allemagne. La ville de Potsdam a engagé une procédure d'interdiction d'entrée contre la figure de proue du mouvement identitaire autrichien Martin Sellner. Ce dernier a annoncé qu'il intentera une action en justice contre cela.

Sellner 1.jpeg

Martin Sellner

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/31/le-...)

Élections pour le Parlement des Açores : Chega obtient 5 élus (soit +3) avec 9,2 % (soit +4,1).

Chega.png

Portugal. Lors des élections pour le Parlement des Açores de ce 4 février 2024, le parti patriotique Chega obtient 5 élus (soit +3) sur 57 avec 9,2 % (soit +4,1).

04/02/2024

Élections scolaires au Danemark.

DF.jpg

DD.png

Danemark. Lors des élections scolaires de 2024, le Parti du Peuple danois obtient plus de 5 % et les Démocrates danois 3 %.

(https://skolevalg.dk/)

03/02/2024

Tino Chrupalla et Alice Weidel sont opposés à une sortie de l’Allemagne de l’Union européenne.

AfD.jpg

Allemagne. Les co-présidents de l’AfD Tino Chrupalla et Alice Weidel sont opposés à une sortie de l’Allemagne de l’Union européenne.

Allemagne : des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce samedi contre le nationalisme.

AfD.jpg

Allemagne. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce samedi contre le nationalisme.

La Conférence de Munich sur la sécurité refuse les représentants - y compris les députés - des partis anti-immigration AfD, BSW et WerteUnion.

AfD.jpg

BSW.jpg

Werte Union.png

Allemagne. La Conférence de Munich sur la sécurité refuse les représentants y compris les députés des partis anti-immigration AfD, BSW et WerteUnion, ainsi que ceux de la Russie et de l'Iran.

Allemagne 1.jpg

Le PVV de Geert Wilders est donné à 50 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges.

PVV.jpg

FvD.png

JA21.png

BVNL.png

Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 50 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges au sein du sondage Maurice de Hond. JA21 et le BVNL sont donnés à 0 siège.

PVV 1.jpeg

(Sondage 3 février/sondage 20 janvier/différence/législatives/différences avec les législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

CDA : démocrates-chrétiens

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

L'AfD donnée à 20 % et le BSW à 7 %.

AfD.jpg

BSW.jpg

Allemagne. L'AfD est donnée à 20 % et le BSW à 7 %. Seulement cinq partis seraient au-dessus du seuil électoral de 5 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

Insa.png

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP :  libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

02/02/2024

Licenciée par la ville de Cologne pour avoir pris part à la "Conférence sur la remigration".

Werte Union.png

Allemagne. La ville de Cologne a licencié une de ses employés, Simopne Baum, qui a pris part à la conférence controversée sur la remigration à Postdam. Cette employée est membre du parti démocrate-chrétien CDU et de l’UnionWerte – l’aile conservatrice de la CDU qui vient de faire sécession. Elle engage une action en justice contre son licenciement.

Simone Baum.jpeg

Simone Baum

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)

La CDU fait pression sur le propriétaire de l’endroit qui a abrité la conférence controversée sur la remigration afin qu’il quitte la CDU.

Allemagne. Le parti démocrate-chrétien CDU fait pression sur le propriétaire de l’endroit, à Postdam, qui a abrité la conférence controversée sur la remigration afin qu’il quitte la CDU, dont il est membre.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)

Les patriotes du FPÖ sont donnés à 31 %.

FPÖ.jpg

Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés à 31 % en vue des élections législatives de l'automne 2024. Le poste de chancelier devrait leur revenir.

Autriche.jpeg

KPÖ : communistes

SPÖ : sociaux-démocrates

Grünen : écologistes

Neos : libéraux

ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs

FPÖ : patriotes

Rostock ne cherche plus un employé spécialisé dans la "remigration".

Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Rostock. La ville de Rostock ne cherche plus un employé spécialisé dans la « remigration ». Le maire post-communiste souhaite désormais « se concentrer sur la réalité des personnes concernées ». Pour le maire, « le point de vue des personnes concernées est important, c’est-à-dire des personnes qui viennent chez nous, veulent rester ici, veulent repartir ou sont expulsées sous la contrainte ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/01/la-...)

""Tu [Viktor Orban] seras suspendu." : la médiation de Meloni entre conseils et menaces."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Fidesz.png

Italie. Revue de presse. 

L’approbation par le Conseil européen des 50 milliards d'aides pour l’Ukraine fait les gros titres : « Aides pour l’Ukraine, Orban dit « oui » » (Corriere della Sera), « L’Italie et la France parviennent à convaincre Orban » (Stampa), « Un accord a été trouvé en Europe pour les fonds à Kiev » (Messaggero) « L’Europe retrouve son unité » (Avvenire). La protestation des agriculteurs à Bruxelles est aussi citée avec large couverture photographique : « La marche des tracteurs » (Repubblica) « La colère des tracteurs : scènes de guérilla à Bruxelles » (Stampa, Messaggero). Le sort des usines italiennes du groupe Stellantis « Les sites italiens en danger, le ministre Urso (Frères d’Italie) évoque l'entrée de l’Etat au capital » (Corriere) et l’annonce que le champion de F1 Lewis Hamilton sera le nouveau pilote de Ferrari sont aussi en Une. 

Les JT couvrent essentiellement le feu vert du Conseil Européen au fonds d’aides à l’Ukraine , la rencontre entre G. Meloni et V. Orban pendant laquelle aurait été évoquée l’affaire Ilaria Salis, et les manifestations des agriculteurs à Bruxelles. 

Sur X le hashtag #Salis reste en tendance, en référence à la citoyenne italienne Ilaria Salis, détenue en Hongrie. 

COULISSES, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « ’Tu seras suspendu’ : la médiation de Meloni entre conseils et menaces » : « Les négociations ont parfois pris une tournure comique. Von der Leyen et le Président français Macron, le chancelier Scholz et Giorgia Meloni ensemble, tous réunis dans la même pièce, et lui, Viktor Orban, qui continuait à leur tenir tête. Ses homologues et les chefs des institutions européennes le réprimandent d’une même voix : ‘si nous sommes là aujourd’hui c’est entièrement de ta faute, tu t’en rends compte’. Et Orban de répliquer : ‘pas du tout, c’est à cause de vous et de la façon dont vous traitez mon pays, vous n’avez pas confiance en mon gouvernement’. Giorgia Meloni a eu un rôle de premier plan, en 24h elle a eu trois échanges ou rencontres avec lui sans personne d’autre, par téléphone, à l’hôtel et à son arrivée au Conseil. Ces trois moments en tête-à-tête ont été l’aboutissement d’un processus diplomatique et de médiation que la Présidente du Conseil italienne avait engagé après l’échec du Conseil de décembre. Toutefois la capitulation du dirigeant hongrois sur l’accord pour les fonds destinés à l’Ukraine a surtout été le fruit d’un travail collectif et de la menace d’une peine qui, dans le cadre des mécanismes européens, équivaudrait à une condamnation fatale : l’article 7 du Traité sur l’UE. En effet, alors qu’Orban continuait à tenir tête à ses alliés, lors des rencontres avec Meloni et Macron dans la nuit de mercredi à jeudi, dès son arrivée au Conseil européen, il lui a été expliqué de manière très directe ceci : ‘tu seras suspendu de la vie de l’Union, nous te retirerons le droit de vote, nous congèlerons ton pays, ce ne sont pas des plaisanteries’. Ce recours à la ‘peine maximale’ que les diplomates appellent l’‘option nucléaire’ et qui aurait divisé l’UE, a donc réellement été envisagé et invoqué. Et d’après une consultation menée par la présidence du Conseil européen, les 26 autres pays membres étaient probablement prêts à suivre cette voie. Une menace concrète brandie dès les négociations de ces dernières semaines avec la délégation italienne qui a joué un rôle particulier (par exemple le ministre R.Fitto qui s’est entretenu avec son homologue hongrois) en coordination permanente avec la Présidence de la Commission européenne. Des sources proches du gouvernement italien affirment donc que l’Italie a eu un rôle de poids en vertu de l’amitié entre les deux leaders, une amitié qui serait renforcée si réellement, comme il l’a annoncé hier, Orban rejoignait le groupe des Conservateurs européens dirigé par Meloni. Lorsqu’Orban a compris que ses alliés étaient très sérieux, et que Meloni en particulier lui a fait passer le message de manière très directe, le leader hongrois a fait marche arrière. La Présidente du Conseil italienne a peut-être été la seule à lui dire les choses en face. ‘Cela n’a pas été facile de trouver une solution, nous avons toujours pensé qu’une solution è 26 aurait créé un dangereux précédent, nous sommes très satisfaits d’avoir pu trouver une solution à 27 pour laquelle nous avons beaucoup œuvré’ a déclaré Giorgia Meloni à l’issue du Conseil européen, ‘nous avons travaillé avec Orban afin de ne pas diviser l’Europe dans un moment comme celui-ci, car nous avons d’autres problèmes. Au sein de l’UE il faut savoir dialoguer avec tout le monde, je suis fière d’avoir travaillé pour cette médiation, on ne peut pas résoudre les problèmes en ne parlant qu’avec deux ou trois personnes mais avoir une capacité de dialogue qui tienne compte des points de vue et des intérêts de tous les pays membres’. »  

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Une trêve armée avec Bruxelles mais l’accord est un succès » : « On pourra dire qu’Orban n’avait pas le choix : s’aligner avec le reste de l’UE ou perdre son droit de vote au sein des institutions européennes. Mais il semble que la médiation de la Présidente du Conseil italienne ait été bien utile, pour convaincre le leader hongrois et pour rassurer les dirigeants des pays alliés. Il est compréhensible que la Présidence du Conseil exprime sa satisfaction et revendique le rôle joué par Giorgia Meloni qui a rencontré Orban à plusieurs reprises. Il n’est pas impossible que la prochaine étape soit d’obtenir le retour d’Ilaria Salis en Italie. L’affaire embarrasse la droite italienne. Forza Italia a eu des morts très durs en réaction aux images de la jeune femme menottée de la tête aux pieds, la Présidente du Conseil a admis avoir été troublée par les images tout en affirmant que ‘d’autres pays y compris en Occident font la même chose’, alors que Matteo Salvini a quant à lui justifié les agissements des juges. Dans cette affaire aussi, le rôle de la présidence du Conseil et du ministère italien des Affaires étrangères pourrait être précieux. Les relations entre Meloni et Orban sont un atout, même si elles relèvent pour l’instant d’une proximité qui rend les pays européens méfiants. L’accord sur les 50 milliards d’euros d’aides à l’Ukraine d’hier a été arraché après une négociation accompagnée de menaces sur les conséquences d’un refus. La Commission et l’UE ont fait comprendre à Orban qu’il devait sortir de son ambiguïté. Pourtant, l’ambiguïté persiste, le risque de nouvelles prises de distance sur l’immigration et la politique étrangère, faisant preuve d’indulgence pour l’agression russe en Ukraine, persiste. Mais avoir maintenue l’Europe unie reste un succès, ‘inattendu jusqu’au dernier moment’ a souligné Meloni satisfaite. Il s’agit donc d’une ´trêve armée’ avec la Hongrie, soulignant le rôle de ´pont’ que peut avoir la Présidente du Conseil italienne afin d’éviter une division de l’UE. Mais n’oublions pas les propos du ministre italien Tajani, selon qui Orban ‘joue une double-jeu, en utilisant son pouvoir pour obtenir tous les fonds du Plan de relance mais en bloquant les fonds pour l’Ukraine… je n’aime pas ça. S’il se montrait plus ouvert il obtiendrait peut-être encore plus’. La question est donc de savoir ce qu’a obtenu hier Orban en échange de son accord sur l’Ukraine et l’immigration. »  

Orban 1.jpg

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de C. Voltattorni, « Viande cultivée en laboratoire, l’Europe remet en cause la loi italienne, le gouvernement italien soutient que celle-ci est conforme. »  

PREMIER PLAN, La Stampa, A. Di Matteo « Projet de réforme pour l’élection directe du premier Ministre : une médiation est nécessaire mais le dernier mot revient à Meloni » : « Meloni, Salvini et Tajani vont devoir se rencontrer, ou du moins se parler au téléphone, pour trouver une médiation entre la Ligue et FDI sur le projet de réforme pour l’élection directe du Premier ministre. La Ligue n’accepte pas que le Premier ministre puisse avoir le pouvoir de décider du destin de l'ensemble de la législature – en nommant, comme le voudrait FDI, un successeur de son parti en cas de démission. ‘’ Il faut respecter le rôle central du Parlement ainsi que celui de ‘garant’ du président de la République’’ affirme le vice-président (Ligue) du Sénat, Marco Centinaio. La ministre des réformes Casellati souligne que ‘’ le projet d’accord sera présenté aux leaders politiques de la majorité ’’. Sur certains points de la réforme une médiation a été trouvée : le chef du gouvernement élu aura une limite de deux mandats, avec la possibilité de candidater pour un troisième mandat, si la législature dure moins de deux ans et demi ; la prime de majorité ne correspondra pas systématiquement à 55 % des sièges, mais il s’agira d’un bonus pour assurer la gouvernabilité ; le Premier ministre pourra présenter les ministres au président de la République et aura aussi le pouvoir de les révoquer. Les divergences portent sur la possibilité de remplacer le Premier ministre. FdI voudrait que le Premier ministre ait le pouvoir de demander la dissolution des Chambres, en cas de défiance. Changer de Premier ministre en cours de route semble compliqué, mais il reste la possibilité que le chef du gouvernement soit poussé à démissionner par sa propre coalition. La Ligue conteste le fait que le successeur désigné du Premier ministre aurait plus de pouvoir que le Premier ministre lui-même et n’est pas non plus d’accord sur la limite des deux mandats. Un accord doit être trouvé par les leaders de la majorité avant le 5 février. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, F. Greco : « Tavares : "Mirafiori et Pomigliano sont en danger" » : « La réponse, agacée, du numéro un de Stellantis à la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, lors d'un entretien avec Bloomberg, ne se fait pas attendre. Carlos Tavares refuse de devenir " un bouc émissaire" et répond aux accusations du gouvernement italien, en déclarant que  " l’exécutif n’assume pas la responsabilité du fait que, s’il n’accorde pas des subventions pour l'achat de véhicules électriques, les usines italiennes sont mises en péril ". Mirafiori (où sont produites la Fiat 500 bev et les Maserati GT et GC) et Pomigliano (usine de la Fiat Panda, de l'Alfa Romeo Tonale SUV et de la Dodge Hornet) seraient les deux usines les plus menacées, selon Tavares, par l'absence d'une politique efficace de soutien à la demande de voitures électriques. Selon le point de vue du PDG, l'Italie devrait donc faire davantage pour protéger les emplois dans le secteur automobile au lieu de s'en prendre à Stellantis. Tavares souligne que le marché italien des voitures électriques reste encore très limité, comme le confirment les données sur les immatriculations en janvier, en hausse de 10,6 %, mais avec des modèles entièrement électriques représentant seulement 2,1%. Tavares répond également à la critique de Meloni selon laquelle la fusion entre Fca et Psa aurait ressemblé davantage à une cession de Fca aux Français : "Je ne suis pas toujours d'accord avec le gouvernement français. Stellantis n’appartient pas au gouvernement français". Tavares met aussi l'accent sur un élément clé auquel les constructeurs européens doivent faire face, à savoir la concurrence de plus en plus agressive de la Chine. La stratégie de réduction des coûts menée par le numéro un de Stellantis est une conséquence du fait que la Chine est en mesure de vendre des modèles électriques au même prix que les modèles motorisés, c'est-à-dire entre 30 et 40 % moins cher que les fabricants européens. Ceux qui n'ont pas fait en sorte de réduire les coûts sont ceux qui auront des problèmes", déclare le PDG de Stellantis. » 

ARTICLE, Il Messaggero, M. Ventura « Mer Rouge, l’Italie déploie les jets-radar pour « intercepter les missiles des Houthis » » : « La frégate militaire « Federico Martinengo », déployée en Mer Rouge dans l’opération européenne « Atalanta » prendra le large dimanche 11 février depuis les côtes de Djibouti. Le but de sa nouvelle mission sera désormais la surveillance maritime pour assurer la liberté de circulations sur les routes commerciales et la protection des navires contre les attaques des rebelles yéménites pro-iraniens, dans le cadre de l’autre opération européenne « Aspides ». C’est le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie), au lendemain de la réunion avec ses homologues à Bruxelles, qui a informé les Commissions Défense des deux Chambres sur la mission de la « Federico Martinengo » et sur l’emploi, possible, de nos avions-radar qui sont déjà opérationnels sur le front Est de l’Otan : les G550 Caew de l’Aéronautique militaire. Ces avions sont dotés d’un système multisensoriel avec des fonctions de surveillance aérienne, de commandement et de communications. Voici, à ce stade, la contribution de l’Italie pour la mission « Aspides » dirigée par la Grèce et dont le commandement pourrait passer, un jour, à l’Italie. Le ministre Crosetto souhaite ‘’la participation des pays arabes modérés voulant s’unir à cet effort collectif de sécurité, et de l’Inde’’. Selon le ministre, l’Italie participera à la mission « Aspides » ‘’avec au moins un navire en Mer Rouge pendant 12 mois et nous évaluons la possibilité de fournir un soutien aérien avec capacité de surveillance et de collecte de données’’. Car les actions des Houthis ‘’menacent aussi notre stabilité économique, avec le risque de marginaliser nos ports dans la Méditerranée’’. Et puisque les Houthis n’attaquent pas les navires russes et chinois ‘’cela crée un déséquilibre compétitif qui aura un impact asymétrique violent sur nous et sur nos économies’’. Crosetto rappelle que la puissance des Houthis est ‘’dix fois plus forte’’ que celle du Hamas. Quant à la direction de la mission européenne, le ministre Tajani souligne pour sa part que ‘’l’Italie a joué un rôle majeur, l’initiative politique vient de l’Italie, qui a invité la France et l’Allemagne à s’unir à elle’’. Concernant la rotation du commandement de la mission, ‘’l’essentiel est qu’elle soit opérationnelle et que la sécurité des navires commerciaux soit assurée’’. Cette mission ne frappera pas directement le territoire du Yémen mais il n’est pas exclu que le commandement passe ensuite aussi à l’Italie. »   

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/02/2024

Viktor Orban dit avoir reçu des garanties que l'argent hongrois ne finirait pas en Ukraine.

Fidesz.png

Hongrie. Viktor Orban dit avoir reçu des garanties que l'argent hongrois ne finirait pas en Ukraine :

https://www.lalibre.be/international/europe/2024/02/01/vi...

Frères d’Italie donné à 28 % pour les élections européennes.

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italexit.png

Italie. Un sondage Winpoll donne Frères d’Italie à 28 %, le Parti Démocrate de centre-gauche à 22 %, le M5S anti-système à 15 %, la Ligue à 9 % et Forza Italia à 8 % pour les élections européennes. Italexit est donné à 1 %.

Vazrazhdane donné troisième à 16 % pour les élections européennes.

Renaissance.jpg

Bulgarie. Un sondage Trend donne le parti Vazrazhdane (Renaissance) troisième à 16 % pour les élections européennes.

Un historien estime que le dossier constitué contre Hans-Georg Maaßen est pire que ceux de la Stasi.

Werte Union.png

Allemagne. L'historien et ancien directeur du Mémorial de la prison de Hohenschönhausen de la Stasi Hubertus Knabe déclare, à propos du dossier constitué sur l’ancien président de l’Office fédéral de la Constitution Hans-Georg Maaßen, par cette institution, alors qu’il était toujours membre de la CDU : « Je n’ai jamais vu dans les dossiers de la Stasi un aperçu aussi complet des activités et déclarations politiques d’éminents dissidents de la RDA [République Démocratique Allemande]. »

Allemagne 2.jpeg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/01/han...)

Les patriotes de l'AfD donnés à 19 % et la gauche anti-immigration du BSW à 5 %.

AfD.jpg

BSW.jpg

Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)

AfD 2.png

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP :  libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Des stars, ainsi que les dirigeants de la Bundesbank, de Weleda, de SAP et de Volkswagen-Porsche, prennent position dans l'hebdomadaire Stern contre l'AfD.

AfD.jpg

Allemagne. Des stars, ainsi que les dirigeants de la Bundesbank, de Weleda, de SAP et de Volkswagen-Porsche, prennent position dans l'hebdomadaire Stern contre l'AfD.

Stern 1.jpg

(https://www.stern.de/gesellschaft/helene-fischer-und-weitere-promis--exklusiver-aufruf-gegen-rechts-34413196.html)

(https://www.stern.de/wirtschaft/-vielfalt-schafft-wohlstand---vier-wirtschaftslenker-gegen-rechts-34416230.html)

(https://www.stern.de/wirtschaft/afd--warum-wirtschaftsexperten-vor-der-oekonomie-der-rechten-warnen--34413440.html)

La municipalité de Rostock refuse de retirer l'utilisation du mot "remigration".

Allemagne. La municipalité de Rostock, bien que mise sous pression, refuse de retirer l'utilisation du mot « remigration » car elle ne désire pas, selon elle, en laisser le monopole à des « extrémistes de droite ».

(https://rathaus.rostock.de/meldungen/351700)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/01/la-...)

Hans-Georg Maaßen pourrait perdre le versement de ses prestations de retraite.

Werte Union.png

Allemagne. Suite au classement en tant qu’ « extrémiste de droite » et comme « cas d'observation » par l’Office fédéral de protection de la Constitution  et à l'introduction d'une nouvelle loi entrant en vigueur en avril 2024, Hans-Georg Maaßen pourrait perdre le versement de ses prestations de retraite si, à l’issue d’une procédure, il est établi qu’il agit de manière hostile aux principes constitutionnels.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/31/l-o...)

La ville de Rostock cherche un employé spécialisé en remigration.

Allemagne. Alors que la polémique à propos de la « remigration » fait rage, la ville de Rostock, dirigée par un maire post-communiste, cherche un employé spécialisé en remigration. L’administration de la municipalité utilise ce terme depuis 2017 :

https://karriere.rostock.de/jobposting/d42a5dc85c689b27c0...