13/08/2023
Un candidat de l'AfD, après avoir été reconnu, a été battu la nuit par des migrants.
Allemagne. Bavière. Le président du groupe des élus de l’AfD au sein du Conseil municipal d’Augsbourg et candidat de l’AfD pour les élections pour le Parlement de Bavière Andreas Jurca, après avoir été reconnu, a été battu la nuit par des migrants.
22:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Riikka Purra décrit le futur durcissement de la politique d'immigration comme un changement de paradigme.
Finlande. La présidente du parti des (vrais) Finlandais et ministre des Finances Riikka Purra a décrit, dans un discours, le futur durcissement de la politique d'immigration comme un changement de paradigme : le système de demande d'asile sera rendu plus efficace, ceux qui ont reçu une décision négative retourneront ou seront renvoyés dans leur pays d'origine le plus rapidement possible et, entre autres, les conditions d'obtention de la citoyenneté seront durcies et le quota de réfugiés sera réduit à 500 personnes.
16:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jarosław Kaczyński : "Nous ne voulons la guerre sous aucun prétexte, mais pour être en sécurité, nous devons beaucoup nous armer."
Pologne. Le président de Droit et Justice (PiS) Jarosław Kaczyński déclare : « Nous ne voulons la guerre sous aucun prétexte, mais pour être en sécurité, nous devons beaucoup nous armer. Notre grande armée puissante dissuadera l'agresseur afin que la Pologne ne soit attaquée sous aucun prétexte. Nous nous soucions de la sécurité de notre nation. Que tout le monde se rende aux élections et vote le 15 octobre, car ces élections détermineront l'avenir de la Pologne. Nous allons gagner ! »
16:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Anniversaire du début de la construction du Mur de Berlin.
Allemagne.
"Nous commémorons les victimes du Mur et de la dictature du [parti socialiste unifié] SED. Le 13 août 1961 a débuté le construction du Mur de Berlin. Durant 28 ans, Berlin, l'Allemagne et l'Europe ont été scindés."
"En souvenir des victimes de la dictature du SED. Les élus de l'AfD au Parlement de l’État de Berlin."
12:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
12/08/2023
Le gouvernement polonais a annoncé, jusqu’à présent, trois référendums.
Pologne. Le gouvernement a annoncé, jusqu’à présent, trois référendums : sur le recul de l'âge de départ à la retraite (L'actuelle opposition, lorsqu’elle était au pouvoir, l'avait remonté à 67 ans, puis le PiS l'avait rétabli à 60 ans pour les femmes et 65 pour les hommes), la privatisation des entreprises d'État, le plan UE de répartition des migrants.
[Le PiS est opposé à ces trois possibilités.]
Un quatrième référendum sera annoncé bientôt.
18:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : un membre de l'AfD à nouveau autorisé à disposer d'une arme à feu.
Allemagne. Thuringe. Le tribunal administratif de Gera, estimant qu’il n’est pas prouvé que l’ensemble de l’AfD de Thuringe est hostile à la Constitution, a ordonné la restitution d'une carte de propriété d'armes à feu à un homme qui s’en était vu priver à cause de son appartenance à l’AfD.
14:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Riikka Purra a été réélue présidente du parti des (Vrais) Finlandais.
Finlande. Riikka Purra a été réélue présidente du parti des (Vrais) Finlandais.
10:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salut toi là, bon matin."
Allemagne.
02:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2023
Déi Konservativ se présentera aux élections législatives du 8 octobre 2023 dans deux des quatre circonscriptions électorales.
Luxembourg. Déi Konservativ se présentera aux élections législatives du 8 octobre 2023 dans deux des quatre circonscriptions électorales : celle du nord et celle du sud. Le président du parti, Joe Thein, est la tête de liste dans la circonscription sud.
22:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un stand de l'AfD en Thuringe.
Allemagne. Thuringe.
18:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Angela Merkel a facturé au trésor public 3.000 euros par mois de frais de coiffure et de maquillage depuis qu’elle a quitté ses fonctions.
Allemagne. L’ancienne chancelière immigrationniste Angela Merkel a facturé au trésor public, en moyenne, 3.000 euros par mois de frais de coiffure et de maquillage depuis qu’elle a quitté ses fonctions.
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La bataille sur le salaire minimum."
Italie. Revue de presse.
La rencontre prévue aujourd’hui entre le gouvernement et les partis d’opposition sur le salaire minimum fait les gros titres : « Le coup de froid sur le salaire minimum » (Corriere della Sera), « Schlein : il faut que Meloni ne transforme pas cette rencontre en une farce » (La Stampa). Les données sur l’inflation sont également citées « Le taux d’inflation baisse encore mais les prix demeurent élevés » (Il Messaggero), « Coup de frein de l’inflation aux Etats-Unis, la Fed pourrait interrompre la hausse des taux » (Sole 24 Ore). La disparition de l’écrivaine Michela Murgia est largement citée en Une. Enfin, Repubblica titre en Une sur l’ouverture d’un couloir temporaire pour le transport de blé en mer Noire par l’Ukraine « Kiev, le défi sur le blé ».
Les JT couvrent la rencontre de Giorgia Meloni avec les oppositions sur le salaire minimum qui se tiendra cet après-midi, l’arrivée record de migrants sur l’île de Lampedusa en 24 heures, la disparition de l’écrivaine Michela Murgia et les incendies dévastateurs à Hawaï.
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini « Il manque 20 milliards dans les caisses publiques, d’où l’idée de viser les surprofits des banques » : « D’après l’article 7 du décret adopté lundi en Conseil des ministres, les recettes venant de la taxation des surprofits des banques seront ‘’destinées à des interventions afin de réduire la pression fiscale des familles et des entreprises’’ ce qui veut dire que la mesure devrait également financer le fondement même de la politique économique du gouvernement : la réforme fiscale. Il y a donc un lien entre la mesure adoptée et la réforme mentionnée. Laissons pour le moment de côté le fait que cette taxation est prévue uniquement pour les deux prochaines années et que la réforme fiscale est censée, elle, durer. Il en sort que le gouvernement est à la recherche d’argent, une somme importante même. La Cour des Compte a en effet alerté sur le fait que pendant les 6 premiers mois de l’année, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 52 milliards. Il y a d’une part une dizaine de milliards de moins venant des crédits d’impôt des fonds pour la rénovation des logements. Puis il y a les retards de la troisième tranche des fonds du PNRR, qui devrait néanmoins arriver bientôt. Enfin, il reste un trou de 20 milliards dans les caisses de l’Etat. C’est donc la course contre la montre pour réaliser les promesses électorales sur la baisse des impôts qu’il faudra insérer immédiatement dans la loi de finances. Il faudra alors attendre de lire le contenu de la note de mise à jour économique et financière « NADEF » pour comprendre les intentions du gouvernement. Ceci étant, il faudra rester prudents et humbles car, à ce stade, on ne sait pas si cette baisse de recettes venant des impôts est temporaire ou s’il s’agit plutôt d’un phénomène pouvant durer. »
ARTICLE, La Stampa, S. Riformato, « La bataille sur le salaire minimum » : « Le rendez-vous est fixé cet après-midi à 17 heures. La Présidente du Conseil Giorgia Meloni recevra les chefs des partis d'opposition pour discuter du salaire minimum. Elle sera accompagnée des vice-présidents du Conseil Matteo Salvini et Antonio Tajani, de la ministre du Travail Marina Elvira Calderone (Indépendante) et des secrétaires d’Etat Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie) et Alfredo Mantovano (Indépendant, ex-Alliance nationale). De l'autre côté de la table siègeront pour le Parti démocrate la secrétaire Elly Schlein et la responsable du Travail Maria Cecilia Guerra, pour le M5S le président Giuseppe Conte et l'ancienne ministre du Travail Nunzia Catalfo, pour Azione le dirigeant Carlo Calenda et le chef du groupe à la Chambre des députés Matteo Richetti, puis le secrétaire de Sinistra italiana Nicola Fratoianni et le chef de groupe à la commission du Travail de la chambre Franco Mari, Angelo Bonelli et Eleonora Evi, porte-parole nationaux de Green Europe, et pour Più Europa le secrétaire Riccardo Magi et Benedetto Della Vedova. Le seul absent sera Matteo Renzi, qui n'a jamais souscrit à la proposition commune des oppositions pour un salaire horaire minimum de 9 euros bruts par heure. Jeudi dernier, la majorité a voté à la Chambre pour une suspension de la mesure, renvoyant les discussions au mois de septembre. Et il y a deux jours, la Présidente du Conseil a balayé le salaire minimum d'une formule lapidaire : "Un titre accrocheur qui risque d'avoir un résultat contre-productif". Les oppositions, après avoir surmonté la tentation de déclarer forfait, se présentent donc avec plus ou moins de scepticisme à la porte du Palais Chigi. »
ENTRETIEN, La Stampa, d’Elly Schlein, dirigeante du Parti Démocrate « Il faut que cette rencontre ne tourne pas à la farce » : « ‘’Ce que Giorgia Meloni a déclaré dans sa vidéo prouve bien qu’elle n’a pas lu notre proposition. Notre document se fonde sur deux principes : renforcer les contrats collectifs et repérer le seuil minimum légal de 9 euros en-dessous duquel il n’est pas possible d’aller. Le salaire minimum représente aussi une solution contre les contrats « pirates » hors la loi. Je rappelle que 70% des Italiens sont favorables à cette mesure, ce qui veut dire que même les électeurs de droite le sont. J’espère que cette rencontre ne se transformera pas en une farce pour les 3,5 millions de travailleurs pauvres. Nous avons travaillé pendant 4 mois en commission, la majorité a présenté un amendement visant à affaiblir la mesure mais n’a pas eu le courage de le voter et a donc suspendu de manière inhabituelle une proposition figurant dans l’agenda parlementaire. Sur le désastre des inondations en Emilie-Romagne, le gouvernement a d’abord fait de l’exploitation politique de ce sujet et maintenant il est en train de perdre du temps précieux. Les citoyens et les entrepreneurs avancent de l’argent face à la lenteur de l’allocation les fonds. Il faut que les chantiers pour la reconstruction commencent dès maintenant et pas après l’été. La droite ne fait que de la propagande électorale sur ce drame.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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10/08/2023
Björn Höcke visera le poste de ministre-président de Thuringe.
Allemagne. Thuringe. Björn Höcke déclare, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision MDR Thüringe, que si son parti le confirme, à l’issue d’un congrès à la fin de l’année 2023, comme candidat de tête de son parti pour les élections du Parlement de Thuringe de 2024, il visera le poste de ministre-président de Thuringe.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/06/20/les...)
20:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Karin Kneissl vit désormais en Russie.
Autriche et Russie. L’ancien ministre autrichien, de 2017 à 2019, des Affaires étrangères, désigné par le FPÖ, Karin Kneissl vit désormais à Petrushovo, un village à 350 kilomètres au sud-est de Moscou. Elle avait été contrainte de démissionner de son poste de directrice de la compagnie pétrolière russe Rosneft à la suite de l'invasion de l'Ukraine par Moscou, alors qu’elle vivait à cette époque en France.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/08/18/vla...)
18:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le spectre de Le Pen : Salvini demande à ses alliés de lever leur véto à une alliance avec la leader du RN."
Italie. Revue de presse.
Les suites de l’adoption d’une taxe sur les superprofits des banques fait encore les gros titres : « Banques, le gouvernement va de l’avant » (Corriere della Sera), « Meloni évoque les « profits injustes » des banques » (La Stampa), « Gouvernement-banques, l’heure est au dialogue » (Il Messaggero). Le naufrage d’un bateau de migrants ayant conduit à une quarantaine de disparus au large de Lampedusa est également cité en Une : « L’hécatombe de migrants » (Corriere), « Quarante-et-un morts au large de Sfax » (La Repubblica) « Une mort annoncée » (Avvenire). Enfin, Repubblica titre en Une sur les alliances en vue des élections européennes « Le spectre de Le Pen : Salvini demande à ses alliés de lever leur véto à une alliance avec la leader du RN ».
Les JT couvrent les réactions politiques sur la taxe sur les superprofits des banques, le naufrage d’une embarcation de migrants ayant fait 41 morts, l’interception de 13 drones ukrainiens par la Russie et l’incendie sur l’île d’Hawaï qui a provoqué la mort de six personnes.
Sur « X », le hashtag #extraprofitti (superprofits) commence à faire tendance.
ENTRETIEN, Il Giornale, d’Antonio Tajani, président de Forza Italia et vice-président du Conseil « Il faudra une bonne rédaction de la norme sur la taxe sur les superprofits des banques, ce serait une erreur de se mettre les banques à dos » : « ‘’La BCE a mené une politique de hausse des taux qui était une erreur, nous le disons depuis des mois. Malheureusement, ce sont surtout les entreprises et les personnes remboursant un crédit foncier qui en payent le prix fort. A présent, le risque qui apparait est que ces prêts non payés se transforment en crédits détériorés pouvant engendrer d’autres problèmes. Nous ne sommes pas contre les banques et nous pensons notamment aux instituts de crédit coopératif et populaire, nous travaillons dans l’intérêt des épargnants. En ce moment le secteur des banques doit jouer sa part mais il serait erroné et nuisible pour notre système économique de les viser de manière indiscriminée. Il faut donc écrire cette loi de manière appropriée afin de protéger les épargnants. C’est un terrain délicat, et personne n’est guidé par un esprit revanchard. Il aurait été prudent d’annoncer cette taxe au moment où les marchés étaient fermés. En tout cas, Forza Italia sera vigilant au Parlement pour que tout soit fait au mieux. Concernant les élections en Europe, je rappelle que Forza Italia appartient à la famille des populaires, ce qui nous distingue de nos alliés, et nous ne cèderons pas à des compromis avec des partis anti-européens. J’estime que les populaires peuvent s’allier avec les libéraux et les conservateurs et nous travaillerons en ce sens. Tout dépendra du résultat des élections de juin. Concernant le Niger, nous avons été les premiers à dire qu’il fallait miser sur une solution diplomatique, même si cela suppose des délais plus longs, et que cela se fasse sans une intervention militaire européenne. C’est la ligne italienne qui est en train de prévaloir, à ce stade. Nous n’avons pas besoin d’autres guerres, il y en a déjà suffisamment sur le continent. »
ENTRETIEN, La Stampa, d’Edi Rama, Premier ministre albanais « L’Albanie est la nouvelle Amérique pour l’Italie » : « ‘’Nous sommes un peu l’Italie des années 50. Cette année, nous avons vu une augmentation du tourisme à hauteur de 35% et la présence des Italiens est assez surprenante : environ 500 000. Depuis quelques années, notre pays a surmonté le cliché de « pays de migrants ». Le vent a tourné. J’espère que l’UE accélèrera le processus d’intégration : il ne s’agit pas exclusivement d’un aspect financier mais surtout de géopolitique. Il serait bienvenu que les Balkans Occidentaux entrent rapidement, sans laisser de zones noires et sans laisser de l’espace à des puissances tierces qui ont déjà provoqué des problèmes dans la région. Aujourd’hui, la Serbie doit prendre une décision mais je crois qu’elle finira par choisir l’Occident, le monde démocratique’’. »
ARTICLE, Il Corriere della Sera, L. Sirignano, « Une embarcation de migrants sombre au large de la Libye, faisant 41 disparus dont trois enfants » : « Ils ont quitté les côtes tunisiennes jeudi matin. Sur une embarcation en métal de 7 mètres, ils ont pris la mer battue par le mistral et, à la merci de la tempête, ont navigué pendant quelques heures. Puis une vague a renversé la coque sur laquelle 45 d'entre eux étaient entassés. Quatre, qui ont réussi à nager jusqu'à un bateau abandonné à la dérive, s'en sont sortis ; 41, dont trois enfants, sont toujours portés disparus, mais les espoirs de les retrouver vivants sont nuls. Le dernier naufrage, qui augmente encore le nombre de migrants morts lors de leur tentative pour rejoindre l'Europe, aurait eu lieu jeudi, mais ce n'est qu'hier que les survivants - trois mineurs et un adulte, originaires de Côte d'Ivoire et de Guinée Conakry - ont été secourus en mer, au large de la Libye, par le Rimona, un navire battant pavillon maltais. Le naufrage a eu lieu il y a plusieurs jours et dans une zone très éloignée de celle où les naufragés ont été récupérés", expliquent les sauveteurs, "ce qui explique pourquoi les corps des autres migrants n'ont pas été retrouvés". Le parquet d'Agrigente a ouvert une enquête sur cette énième tragédie. Les oppositions, parti démocrate en tête, accusent le gouvernement de "cynisme et d'inhumanité". La controverse fait rage alors que les débarquements se poursuivent : rien qu'hier, environ 150 réfugiés sont arrivés à Lampedusa. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des affaires étrangères : "Il était essentiel que la Chine soit présente à Djeddah. Nous n’accordons plus aucune confiance aux Russes".
COMMENTAIRE, Il Corriere della Sera, G. Sarcina, « Au-delà de l’OTAN et du G7, il faut répliquer le format saoudien pour trouver une issue à la guerre en Ukraine » : « Les négociations de paix en Ukraine ressembleront beaucoup au sommet organisé par l’Arabie Saoudite à Djeddah les 5 et 6 août derniers. Il n'y aura donc pas de négociation directe entre l'envahisseur Vladimir Poutine et le défenseur de son pays, Volodymyr Zelensky. La diplomatie internationale, après 18 mois de conflit, semble avoir enfin trouvé sa voie. Jusqu'à présent, les pays occidentaux avaient essentiellement discuté entre eux, sans sortir du périmètre de l'OTAN ou du G7. Tous étaient d'accord sur le fond : condamnation de l'agression russe, soutien armé à la résistance ukrainienne jusqu'à la libération des territoires occupés. Cette stratégie a déjoué les plans de Poutine et permis à l'Ukraine de rester un pays libre. Cependant, l'unité de l'Occident n'a pas suffi à trouver une issue à la guerre. Il y a eu plusieurs tentatives, dont certaines sont encore en cours, comme celle du Vatican. Mais la formule de Djeddah apparaît aujourd'hui comme la plus prometteuse. Pour la première fois, les alliés les plus convaincus de Zelensky, à savoir les États-Unis et les Européens (y compris l'Italie), les partisans de Poutine, comme la Chine, ainsi qu'un groupe important de pays non hostiles au Kremlin, comme le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud (membres des "Brics" avec la Chine et la Russie), se sont rencontrés de manière confidentielle. L’initiative saoudienne prolonge et consolide une méthode, "un processus" comme disent les diplomates, qui avait commencé en juin dernier à Copenhague, avec un sommet similaire mais plus restreint (il n'y avait pas la Chine, par exemple). Il y a maintenant un groupe qui se réunira à nouveau et préparera le terrain pour une véritable conférence de paix. Les Américains, représentés par le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, figure clé de la politique étrangère américaine, accordent de l'espace à Mohammed ben Salmane, rejetant de fait les soupçons, avancés par la CIA, selon lesquels l'héritier du trône saoudien aurait commandité l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Pékin est à bord et a fait savoir qu’elle entendait y rester, même si la Russie n'a pas été invitée aux discussions, du moins jusqu'à présent. Le "groupe de Djeddah" pourrait probablement déjà se réunir en marge de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre. Le principal obstacle reste le même : convaincre les Russes de se retirer. Des sources américaines estiment qu'un retour à la situation de 2014 serait suffisant pour entamer des négociations. Donc avec une Crimée aux mains de Moscou, mais avec un statut à décider à la table politique et non par les armes. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/08/2023
Hesse : les autodénommés "antifas" publient, sur Internet, les adresses privées des candidats de l’AfD.
Allemagne. Hesse. Les autodénommés « antifas » publient, sur Internet, les adresses privées des candidats de l’AfD pour les élections pour le Parlement de l’État de Hesse, prévues en octobre 2023. Un site Internet gauchiste met en ligne une carte interactive de l’État avec les adresses des candidats. De plus, les adresses de restaurants et autres endroits où se déroulent des réunions de l’AfD sont mis en ligne. Des fiches sont dressées avec les habitudes de vie des candidats, le modèle et la marque de leur voiture, ainsi que le numéro de plaque.
19:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders désire que les demandeurs d’asile qui prennent leurs vacances dans leur pays d’origine soient privés de leur statut.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders désire que les demandeurs d’asile qui prennent leurs vacances dans leur pays d’origine soient privés de leur statut. Il estime que de telles personnes ne sont pas des demandeurs d’asile mais des escrocs.
16:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Bourses, la taxe fait s’effondrer les banques."
Italie. Revue de presse.
Les retombées économiques et politiques suite à l’adoption en Conseil des ministres d’une taxe sur les superprofits des banques, font les gros titres « Bourses et banques, le jour noir » (Corriere della Sera), « Le gouvernement se divise sur les banques » (La Repubblica) « Forza Italia se démarque sur la taxe sur les banques » (La Stampa), « Bourses, la taxe fait s’effondrer les banques » (Sole 24 Ore) « La taxe permettra de financer les aides économiques et les crédits fonciers » (Il Messaggero). Le sommet sur l’Amazonie contre la déforestation et l’hospitalisation du chef mafieux Matteo Messina Denaro sont également cités en Une.
Les JT couvrent l’interruption du trafic ferroviaire sur la ligne à grande vitesse entre Florence et Bologne en raison d’une alerte à la bombe dans un tunnel, la baisse des cours boursiers des banques italiennes après l’annonce d’une taxe sur les superprofits en Conseil des Ministres, l’hospitalisation du chef mafieux Matteo Messina Denaro, la disparition de 1107 enfants depuis le début de la guerre en Ukraine et la célébration des 850 ans de la tour de Pise.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #extraprofitti (surprofits bancaires) fait tendance.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « La chute des banques à la bourse de Milan : plus de 9 milliards de valeurs partis en fumée » par Mario Sensini : « C’est un massacre. Au lendemain du décret qui taxe les bénéfices accumulés grâce à la hausse des taux, les actions des banques se sont effondrées en bourse. Les sociétés cotées ont perdu 9 milliards de capitalisation, dans une journée noire pour Piazza Affari qui, entraînée par les ventes sur les valeurs bancaires, a enregistré une baisse de 2,12%. Alors que le chef de groupe de Forza Italia, Paolo Barelli, appelle à des changements du texte au Parlement, personne n'a encore pu comprendre l'impact réel de la mesure sur les comptes de pertes et profits des banques. Les estimations des analystes vont de 2 à 3 milliards à 5 milliards, mais certains osent aller beaucoup plus loin. Dans la soirée, le ministère de l'Economie a précisé un peu plus les contours de la nouvelle réglementation : la taxe est plafonnée à 0,1 % des actifs (selon Bankitalia, cela correspond à un total de 3 300 milliards, avec donc un maximum théorique de 3,3 milliards), et à 25 % des actifs. Selon le ministère, en tout état de cause, les banques qui ont répondu à l'invitation d'ajuster les taux de dépôt cette année "ne connaitront pas d'impact significatif". Les nombreuses incertitudes qui entourent la règle expliquent également la prudence de Forza Italia au sein de la majorité, alors que la Ligue et Fratelli d'Italia applaudissent la mesure avec conviction, et que l'opposition elle-même semble divisée. La mesure du Conseil lundi soir est en tout cas beaucoup plus sévère. La taxe s'appliquait aux marges d'intérêt de 2022 supérieures de 3 % à celles de 2021, et aux marges d'intérêt de 2023 supérieures de 6 % à celles de l'année précédente. Des pourcentages qui ont été ajustés au cours de la réunion à 5% et 10%, rendant la pilule moins amère pour les établissements de crédit. "C'est le seul gouvernement qui a la force de taxer les banques, parce que c'est le seul qui n'a pas de relation privilégiée avec le système bancaire", affirme Giovanbattista Fazzolari, secrétaire d’Etat auprès de la présidence du Conseil. En oubliant toutefois que les banques ont payé pendant des années, et paient encore, une surtaxe de 3,5 % à l'IRES, comme s'en plaint toujours le président de l'Association des banques, Antonio Patuelli, aujourd'hui muré dans le silence. Même à gauche, le choix du gouvernement divise. Le secrétaire du M5S, Giuseppe Conte, se réjouit, le PD, avec Andrea Orlando, approuve la décision, mais attend de voir le texte de la mesure. Carlo Calenda, d’Azione, est au contraire très prudent. L'imposition des bénéfices supplémentaires n'est légitime que dans le cas d'événements extraordinaires. “Il s'agit d'un précédent très dangereux", déclare M. Calenda, qui doute de la compatibilité de la mesure avec les règles européennes. »
EN COULISSES, Corriere della Sera, « Révolte des instituts de crédit : “nous avons été pris de court“. Ce sont les petites banques qui paieront la facture la plus lourde » par Andrea Rinaldi : « Un cauchemar au cœur de l'été. L’impact de la nouvelle taxe sur les bénéfices inquiète les banquiers italiens. Ils se retranchent derrière un "no comment", mais sont en réalité perplexes et irrités. Perplexes parce que la loi n'est toujours pas claire à comprendre. Irrités parce qu'aucune communication préalable n'a abouti à une décision à laquelle personne ne s'attendait. Même l'Abi, l'association des banques, choisit de ne pas s'exprimer, mais prévoit une réunion du comité dans les prochains jours. Quelques-uns, les plus petits, brisent le silence, comme Mario Alberto Pedranzini, numéro un de la Banca Popolare di Sondrio, qui résume ainsi les préoccupations du secteur : "Nous avons été pris par surprise et nous attendons la publication du décret pour en évaluer les effets sur le bilan de la banque". Angelo Campani, directeur général du Credem, est également prudent : "Nous attendons le texte de la mesure, que nous étudierons dans les prochaines semaines pour en analyser l'impact". On peut comprendre leur inquiétude : contrairement aux cinq grands du secteur, qui ont des revenus diversifiés (et ont enregistré au premier semestre des bénéfices de plus de 10,5 milliards d'euros, soit plus du double qu'en 2022), les résultats des petites banques proviennent exclusivement des marges d'intérêt, et ce sont donc elles qui seraient le plus durement touchées. À l'étranger, en revanche, la charge supplémentaire est déjà une réalité. L'Espagne a été la première à demander aux banques et aux entreprises de services publics de faire leur part en introduisant une taxe sur les superprofits. Une taxe sur les bénéfices supplémentaires est également envisagée au Royaume-Uni après que les banques ont été accusées de "profiter" et, le mois dernier, l'autorité de régulation financière a demandé aux banques d'accélérer leurs efforts pour améliorer l'accès à leurs meilleurs taux d'épargne. En Lituanie, le prélèvement de 60 % sur la part des revenus nets d'intérêts qui dépasse de 50 % la moyenne des quatre années précédentes devrait rapporter 410 millions d'euros à l'État. Mais quelqu'un fait remarquer qu'en attendant de connaître le montant exact du prélèvement italien, la bourse de Milan a pulvérisé hier plus de 9 milliards. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Le choix populiste du gouvernement » : « La mesure adoptée par le gouvernement de droite a ce goût typique d’une certaine culture de gauche marquée par une vocation populiste. Cette même droite antipopulaire qui abolissait le revenu de citoyenneté se transforme maintenant en droite sociale en adoptant à la surprise générale une mesure visant le secteur bancaire qui n’est certainement pas le favori de la grande masse des électeurs. En faisant cela, la droite s’empare d’une mesure-étendard de l’extrême gauche, des 5 Etoiles et une partie du PD. Il est assez évident que Meloni, mais surtout Salvini, ont voulu les concurrencer sur le terrain du populisme de gauche. C’est Giuseppe Conte qui le dit : ‘’vous êtes enfin arrivés à nos conclusions’’. Mais il faut voir aussi les dynamiques au sein de la coalition de droite : la rivalité latente entre Fdi et la Ligue. L’abolition du revenu de citoyenneté avait soulevé les polémiques sur la cruauté d’un exécutif qui ‘’livrait bataille contre les pauvres’’. Maintenant, elle tente de rééquilibrer les choses par une mesure qui risque de déstabiliser les parties du secteur bancaire les moins structurées et de transmettre un signal ambigu à l’étranger. Cela malgré les efforts de Meloni de gagner en crédibilité auprès de l’UE, car cette décision semble aller dans une direction opposée. Ce qui fait croire que ce décret a été voulu surtout par Salvini (Ligue), en quête de popularité, malgré les réticences de son collègue ministre de l’Economie G. Giorgetti (Ligue). L’effondrement des titres bancaires a fait comprendre immédiatement le prix à payer pour une mesure démagogique. La liquidité obtenue pour favoriser l’accès aux crédits fonciers est bien modeste par rapport à celle partie en fumée hier sur les marchés. Ceux qui critiquaient l’Italie pour ne pas avoir ratifié le MES auront maintenant d’autres arguments valides. La mise en place d’une droite sociale se révèle encore une fois une chimère. »
ENTRETIEN, Fatto Quotidiano, de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil « Nous ne sommes pas aux ordres des banquiers et nous ferons payer ceux qui ont fait les malins » : « ‘’Par rapport aux autres gouvernements, le nôtre n’agit pas pour le compte des banques. Si l’Association des banquiers ABI affirme qu’ils n’étaient pas au courant, c’est faux. Ils ont été informés à plusieurs reprises. Avec cette mesure nous allons viser ces banques malignes qui, ces derniers mois, ont réalisé des recettes record. Il y a une grande unité entre le Palais Chigi et le Ministère de l’Economie et des Finances. C’est Giorgetti lui-même qui a écrit cette mesure. Nous sommes intervenus sur un problème qui générait un déséquilibre de marché. Certaines banques se comportaient correctement, d’autres pas. Nous taxerons l’écart entre les taux appliqués aux familles et entreprises et les taux appliqués pour ceux qui déposent de l’argent. Il n’y a aucune guerre entre le gouvernement et le secteur banquier. Je ne sais pas qui, au sein de Forza Italia, s’est plaint. En conseil des ministres le décret a été voté par tous. Il n’y a pas de divisions internes, autrement il y aurait eu des fuites dans la presse avant son adoption. Or cela n’a pas été le cas. Quant à la chute des titres bancaires en Bourse, c’est une dynamique normale. La mesure avait été annoncée, tout rentrera dans l’ordre.’’ »
Giovanbattista Fazzolari
ARTICLE, Sole 24 Ore, E. Patta-G. Pogliotti, « Salaire minimum : les oppositions s'unissent sur le seuil de 9 euros/heure » - « Réunion en visio hier des leaders de l'opposition sur le salaire (à l'exception de Renzi) avant la réunion de vendredi avec Meloni. Schlein : ‘’nous voulons des réponses, j'espère que ce n'est pas juste de la poudre aux yeux’’ » : « L'initiative de Giorgia Meloni de demander un débat avec l'opposition sur le salaire minimum a sans aucun doute étonné l'opposition, et surtout les leaders du Parti démocrate et du M5S, Elly Schlein et Giuseppe Conte, qui prévoyaient déjà d’en faire leur cheval de bataille contre le gouvernement dans les mois à venir. En effet, l'invitation au Palais Chigi intervient quelques jours seulement après le vote parlementaire suspendant pour deux mois la proposition unitaire du PD, du M5S, de Gauche-Verts, d’Azione et de +Europa de 9 euros de l'heure minimum. Ce n'est pas un hasard si l'initiative de G. Meloni a été rendue publique au moment où l'on apprenait que le Conseil des ministres venait d’adopter un décret sur l'imposition des bénéfices supplémentaires des banques pour réduire les charges sur le travail et aider les familles en difficulté à cause du coût élevé des emprunts bancaires : une proposition qui est aussi celle du PD et du M5S. Ainsi, les premières réactions sont presque timides : '’Les M5S seront là'’, assure Conte tout en précisant : ‘’Mais nous ne pouvons pas ne pas voir que cette convocation au mois d'août est une fuite en avant médiatique de Meloni après avoir réalisé que le gouvernement devrait finir par s'opposer au salaire minimum légal". E. Schlein a ajouté : ‘’Le gouvernement choisit d'abord de reporter le débat parlementaire et nous convoque ensuite pour une rencontre à huis clos. Nous serons présents, mais nous attendons des actes et des réponses conséquents et non de la poudre aux yeux’’. Une réunion en visio des dirigeants des partis auteurs de la proposition - Schlein, Conte, Calenda, Magi, Fratoianni et Bonelli, mais pas Renzi, qui s'est retiré de l'initiative commune et ne se rendra donc pas au Palais Chigi - s'est tenue hier après-midi pour se mettre d'accord sur la ligne : ‘’Avancez avec notre proposition’’. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Carlo Nordio (Frères d’Italie), ministre de la Justice « Voici comment je réformerai la justice. Je m’entends très bien avec Meloni » : « ‘’La question n’est pas de choisir entre la présomption d’innocence à tout prix ou la ligne de l’incarcération à tout-va : la réalité est plus complexe. Dans le décret adopté en Conseil des ministres, c’est la certitude du droit et de la sanction qui sont mises en valeur. Mon décret est un premier pas vers la réalisation du code libéral de type anglo-saxon mis au point par le ministre Vassalli, héros de la Résistance et socialiste, dont la nature a été modifiée au cours des années. La commission que j’ai instituée veut retrouver cet esprit et éviter, par exemple, que s’ouvre un procès alors que même le juge d’instruction y renonce. Quant à la séparation des carrières entre juges enquêteurs et magistrats, c’est une réforme qui nécessite un long délai, il faut une modification constitutionnelle. La priorité, maintenant, est l’efficacité des services judiciaires et les engagements pris avec l’Europe. Concernant l’abolition du délit d’abus de pouvoir, l’UE ne s’y oppose pas mais souhaite que l’on garantisse la lutte contre la corruption. J’ai déjà eu l’occasion d’en faire part au Commissaire Reynders : sur 5 000 procès, le nombre de condamnations pour abus de pouvoir est vraiment insignifiant’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Maximilian Krah, après avoir été élu tête de liste de l'AfD pour les élections européennes, s'est rendu chez Götz Kubitschek.
Allemagne. Directement après le congrès de l’AfD à Magdebourg, en Saxe-Anhalt, au cours duquel il a été élu tête de liste de l’AfD pour les élections européennes, Maximilian Krah s’est rendu à Schnellroda, en Saxe-Anhalt, afin de réaliser une vidéo à ce propos avec l’éditeur de la Nouvelle Droite Götz Kubitschek et sa femme Ellen Kositza. Les éditions Antaios, dirigées par Götz Kubitschek, ont publié en 2023 l‘ouvrage de Maximilian Krah intitulé Politik von rechts. Ein Manifest (Politique de droite. Un manifeste). L’ouvrage est préfacé par le président d’honneur de l’AfD Alexander Gauland.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/01/max...)
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08/08/2023
"Vers les élections européennes : Alemanno sur la liste. Voici l'OPA de la Ligue sur les mécontents de FdI."
Italie. Revue de presse.
Les nouvelles mesures adoptées hier en Conseil des ministres, notamment une taxe sur les super-profits des banques, font les gros titres « Banques, les super-profits seront taxés » (Corriere della Sera, Messaggero), « Hausse des taux, un prélèvement à hauteur de 3 milliards d’euros grâce aux super-profits » (La Stampa), « Banques, une taxe à hauteur de 40% sur les super-profits » (Sole 24 Ore). La polémique autour des déclarations du porte-parole du président de la région Latium sur l’attentat terroriste à Bologne du 2 août 1980 est encore citée « Meloni sert d’écran [aux critiques visant De Angelis] » (La Repubblica), « Affaire De Angelis, Meloni prise en otage par les ex-fascistes (Domani). Enfin, le Niger est lui aussi mentionné en Une : « Crosetto dédiabolise les putschistes : « ils ne sont pas hostiles, mieux vaut négocier »» (La Repubblica).
Les JT couvrent les mesures sur les superprofits et contre le renchérissement du prix des vols décrétées hier en Conseil des Ministres, l’élargissement du champ de mise sur écoute pour les délits mafieux, les incendies qui ont touché la Sardaigne et la recherche des présumés auteurs, la commémoration de la catastrophe minière de Marcinelle en Belgique où sont morts 136 immigrés italiens.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, avec Antonio Tajani, vice-président du conseil et ministre des affaires étrangères, « [Décret sur les extra-profits] :"Il s'agit d'une réponse aux erreurs de la BCE sur les taux" » par Virginia Piccolillo : « La mesure sur les profits des institutions bancaires ? "Nous disons depuis des mois que la BCE a tort d'augmenter les taux d'intérêt et que c'est la conséquence inévitable", déclare le ministre Tajani. Et il précise : il ne s'agit pas d'une mesure contre les banques et cela "protège plutôt les familles". »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi et M. Sensini « La taxe sur les banques, la surprise, les tensions et l’absence du ministre Giorgetti (Ligue) lors de la conférence de presse » : « La présence du ministre de l’Economie à la conférence de presse, à l’issue du dernier Conseil des ministres avant la pause estivale, avait été annoncée. Or, il ne s’est pas présenté alors que Matteo Salvini s’apprêtait à annoncer une nouvelle sensationnelle selon laquelle le ministre de l’Economie aurait adopté ‘’une mesure d’équité sociale par le biais d’une taxe sur les superprofits des banques pour l’année 2023 destinée à faciliter l’accès aux crédits fonciers pour l’achat d’un premier logement et pour réduire les impôts’’. L’absence de Giorgetti en conférence de presse est donc devenue un mystère. Il est assez singulier que le responsable des finances n’explique pas lui-même un décret à hauteur de plusieurs milliards d’euros. D’autant plus qu’il avait dit en juin dernier qu’‘’aucune taxation sur les super-profits n’est envisagée’’. Tard dans la soirée, une recommandation de ne pas mentionner le terme « superprofits » mais d’employer « prélèvement extraordinaire à charge des intermédiaires financiers » arrive au ministère de l’Economie. C’est une mesure lourde et rétroactive qui s’abat sur les banques, accusées par le gouvernement d’avoir fait des recettes de plusieurs milliards grâce à la hausse des taux de la BCE. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, G. Negri, « Approbation d’un décret facilitant les mises sur écoute. Il faut mettre fin à la méthode mafieuse » : « La possibilité de procéder à des écoutes téléphoniques selon des critères plus larges et plus souples prévus dans les enquêtes sur la mafia s’étend à de nouveaux délits. Tel est l'effet de la disposition, annoncée par la Présidente du Conseil Giorgia Meloni elle-même, incluse dans le décret-loi approuvé hier par le dernier Conseil des ministres avant la pause estivale. Une mesure rendue nécessaire par la difficulté de faire entrer dans le cadre réglementaire qui régit les enquêtes sur les formes de criminalité organisée les délits "communs", même s'ils ont été commis avec des méthodes mafieuses. L’élargissement du champ délictuel permet d'utiliser plus largement les opérations d’écoutes téléphoniques actuellement prévues pour les délits mafieux, ce qui diffère de la règle actuelle sur les conditions et la durée des écoutes. Cette mesure, dont la nécessité est peut-être douteuse d'un point de vue technique, trouve, en revanche, une opportunité politique évidente pour sortir le gouvernement et le ministère de la Justice de la controverse qui a éclaté sur une supposée complicité extérieure aux associations mafieuses. »
COMMENTAIRE, La Stampa, U. Magri « Un décret fourre-tout qui ne plait ni au Quirinal ni à la Cour Constitutionnelle » : « Il s’agit de deux décrets dit « omnibus » car il y a un peu de tout dedans, allant des licences pour les taxis à la lutte contre les crabes bleus [espèce qui menacerait l’écosystème méditerranéen, ndlr], de la cybersécurité à la lutte contre la hausse des prix des vols, en passant par le « Golden power » sur le Pont de Messine ou encore les écoutes téléphoniques. Toujours est-il que ce genre de décrets n’est pas apprécié par le Chef de l’Etat Mattarella, qui a sensibilisé à maintes reprises les présidents des deux Chambres sur cette mauvaise pratique qui représenterait un passage en force à l’égard du Parlement. Les Présidents La Russa et Fontana auront-ils des remarques à faire cette fois-ci ? Les juristes du Quirinal se limitent à dire que ces décrets « omnibus » ont plusieurs précédents, bien avant le gouvernement Meloni, et que si le caractère d’urgence est réel, le Président de la République a peu d’armes pour s’y opposer. Toutefois, ceux qui s’y connaissent font remarquer que la Cour Constitutionnelle est intervenue plusieurs fois pour faire respecter la condition de l’homogénéité de la matière, comme en 2014 et 2019. Si le gouvernement Meloni devait continuer avec ses maxi-décrets, malgré les appels de Mattarella, il devra tôt ou tard avoir affaire à la Cour Constitutionnelle, qui ne fait que faire son travail. »
ARTICLE, La Repubblica, G. Di Feo, « ‘’Les putschistes nigériens ne nous sont pas hostiles’’ ou comment l’Italie dédouane les militaires rebelles » : « L'Italie se démarque de la position interventionniste française, soulignant les différences de posture dans la crise nigérienne. Hier, un tweet du ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) a été interprété par de nombreuses chancelleries comme une reconnaissance de facto des militaires putschistes qui ont renversé le président Mohamed Bazoum. M. Crosetto ne les a pas qualifiés de "putschistes", mais a utilisé l'acronyme CNSP, qui désigne le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, formé par les commandants rebelles. Il a également souligné leur "non-hostilité à l'égard des militaires italiens". Dans son message, Crosetto fait référence à une réunion qui s'est tenue ces derniers jours à Niamey entre les représentants des quatre contingents occidentaux présents au Niger - États-Unis, France, Italie et Allemagne - et le porte-parole des généraux qui ont pris le pouvoir. Au cours de la rencontre, le responsable nigérien aurait accusé les Français de menacer la sécurité nationale, de transférer au Niger une importante unité de forces spéciales à bord de pick-up immatriculés comme des véhicules civils au Tchad et de faire de la "corruption" pour pousser certains pays d'Afrique de l'Ouest à l'action. Lors de cette réunion, le représentant du CNSP a réaffirmé que les Français devaient quitter le Niger, sans poser pour autant d’obstacles aux missions américaine, italienne et allemande. L'inquiétude du gouvernement à Rome est claire : toute opération menée par des armées étrangères en ce moment risquerait d'entraîner une escalade de la situation. Une intervention pourrait non seulement accroître le soutien populaire aux putschistes, mais aussi renforcer les relations de la junte avec les colonels pro-russes qui dirigent le Mali et le Burkina Faso, ouvrant ainsi les portes du Niger à la milice Wagner. "L'Europe ne peut pas se permettre une intervention armée, nous ne devons pas être perçus comme des colonisateurs de l'Afrique. Au contraire, nous devons créer une nouvelle alliance avec les pays africains, une alliance qui ne soit pas fondée sur l'exploitation" a déclaré le ministre Tajani à la Stampa. L'Allemagne a également déclaré hier qu'elle soutenait en priorité la ligne diplomatique, sans toutefois exclure d'autres initiatives. A ce stade, l'orientation de Washington, qui déploie au Niger la plus grande force opérationnelle du continent africain avec deux bases et un millier de soldats, sera déterminante. Dans les heures qui ont suivi le putsch, les Etats-Unis semblaient déterminés à restaurer l'autorité de Bazoum, s'alignant sur la position française en faveur d'une action de la CEDEAO. L'évolution de la situation semble inciter à la prudence. D'une part, on craint l'entrée de mercenaires russes dans le pays, d'autre part, le veto de l'Algérie sur les opérations étrangères complique tout soutien occidental aux armées de la CEDEAO. Pour le moment, cependant, les Américains ne reconnaissent pas les décisions des putschistes, comme la révocation des ambassadeurs nommés par Bazoum.»
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, E. Patta, « Le président du groupe PPE Manfred Weber soutient Giorgia Meloni : ‘’La Présidente du Conseil n’est pas comme l’AfD’’ » : « Pas d'alliance avec ceux qui veulent "la destruction de l'UE". L'avertissement vient du chef de groupe et président du Parti populaire européen, Manfred Weber, qui souligne ce qu'il a défini à plusieurs reprises comme la "ligne rouge" pour pouvoir siéger aux côtés du PPE dans la future majorité européenne après les élections de juin 2024 : le soutien à l'UE, le respect de l'État de droit et le soutien à l'Ukraine contre la Russie de Vladimir Poutine. Une fois de plus, le parti raciste et néo-nazi allemand AfD est dans le collimateur, et siège à Strasbourg dans le même groupe de droite Identité et Démocratie (ID) que la Ligue de Matteo Salvini et le Rassemblement national de Marine Le Pen. Toutefois, il trace immédiatement une ligne de démarcation entre la droite europhobe et Fratelli d'Italia : "Je pense que nous commettrions une grave erreur si nous mettions l'Afd et Giorgia Meloni sur le même plan". Parlant d'une éventuelle collaboration future avec Fratelli d'Italia, M. Weber part du principe qu'il existe encore des divergences et que Mme Meloni doit montrer qu'elle est du côté de "cette Europe’’. Les propos de Weber, qui si d'un côté confirment le rapprochement de Meloni avec le Parti populaire européen, d'un autre côté confirment que le vrai problème de la Présidente du Conseil est chez elle : lors du dernier face-à-face avec Salvini la semaine dernière, le vice-président du Conseil et dirigeant de la Ligue a réitéré son intention de rester dans le groupe ID avec l'AfD et Le Pen. C'est-à-dire avec les "infréquentables" européens. Parmi les "examens" que Meloni devra passer pour se rapprocher du PPE, il y a aussi la distanciation par rapport au passé post-fasciste de Fratelli d'Italia, à tel point qu'au cours des derniers mois, il a été question d'éliminer la flamme tricolore du logo du parti. Pourtant, les propos tenus sur le massacre de Bologne du 2 août 1980 par Marcello De Angelis, ancien militant de la formation de droite subversive Terza posizione, passé ensuite à AN [Alliance nationale, ndlr] et aujourd'hui responsable de la communication de la région Latium, semblent montrer que ce passé est difficile à effacer. L'irritation de Giorgia Meloni a été immédiate et elle a discuté de l'affaire ces dernières heures avec le président du Latium Francesco Rocca : d'où les excuses de De Angelis qui sont finalement arrivées ("malheureusement, je suis intervenu de manière irréfléchie dans une affaire qui me touchait personnellement", a-t-il déclaré, affirmant son "respect" pour le pouvoir judiciaire). Pour l'instant, le Palais Chigi considère clos cet épisode désagréable, malgré les protestations de l'opposition. »
ARTICLE, Repubblica, G.Vitale, « Vers les élections européennes : Alemanno sur la liste. Voici l'OPA de la Ligue sur les mécontents de FdI » : « La contre-offensive de Matteo Salvini contre Giorgia Meloni pour reprendre ce que le FdI a pris à la Ligue en termes de voix passe (aussi) par Gianni Alemanno. Une stratégie qui vise à exploiter les faux-pas de Meloni et de ses fidèles, comme le montre récemment l'affaire De Angelis. Elle cible aussi le Forum de l'indépendance italienne, le mouvement que vient de fonder l'ancien maire de Rome : fin juillet, il a fait ses débuts à Orvieto, avec un millier de personnes réunies pour représenter 38 sigles, dans le but de marquer la distance par rapport au parcours actuel de FDL, de plus en plus éloigné de l'esprit originel de la droite sociale. Prêt en octobre à devenir un parti "si les conditions sont réunies", pour capter les déçus de cette zone - et pas seulement eux, même ceux qui ont voté pour le M5S et les autres forces de la coalition gouvernementale - qui ont fini par se réfugier dans l'abstention. Une opération ambitieuse, avec un risque élevé d'échec qui a cependant attiré l'attention de Salvini. A tel point qu'il envisagerait de présenter Alemanno aux prochaines élections européennes, en tant qu'outsider au sein de ses propres listes ou dans le cadre d'une alliance si le nouveau parti voit le jour, afin d'intercepter la vague croissante de scepticisme soulevée par le virage conservateur de Giorgia. Et ainsi attirer cette partie de la droite centrée sur les couches les plus faibles de la société, qui ont du mal à se reconnaître dans une première ministre désormais euro-atlantiste et projetée sur les grandes entreprises. »
Gianni Alemanno à Orvieto
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Manfred Weber estime que Giorgia Meloni ne doit pas être considérée de la même manière que l’AfD, le Fidesz et le PiS.
Allemagne, Italie, Hongrie, Pologne. Le président du PPE Manfred Weber (CSU, Allemagne) estime que Giorgia Meloni (Italie) ne doit pas être considérée de la même manière que l’AfD (Allemagne), le Fidesz (Hongrie) et le PiS (Pologne), car sur certaines questions européennes, elle se trouve sur la même ligne que le PPE, alors que l’AfD, le Fidesz et le PiS ne le sont pas.
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"Le bras-de-fer sur le révisionnisme "noir"."
Italie. Revue de presse.
La polémique autour des déclarations de Marcello De Angelis (Frères d’Italie), porte-parole du président de la région Latium sur l’attentat terroriste à Bologne du 2 août 1980, remettant en cause la responsabilité du terrorisme d’extrême droite confirmée lors du procès, fait les gros titres « Attentat de Bologne, l’affaire De Angelis secoue le gouvernement » (Corriere della Sera), « Le bras-de-fer sur le révisionnisme « noir » » (La Repubblica), « La droite défend le négationniste » (La Stampa). Les incendies en Sardaigne et la situation au Niger sont également cités. L’entretien du ministre A. Tajani « Il faut que l’UE aide le Niger ou la Russie et Wagner coloniseront l’Afrique » est mentionné en Une de La Stampa.
ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale « L’embarras de Giorgia Meloni sur l’affaire De Angelis » : « C’est le passé qui rattrape Meloni en la condamnant à un énième dimanche de passion. Ces liens jamais coupés avec la galaxie néofasciste, désormais au sommet des institutions, locales ou nationales, nourrie de nostalgie et que personne ne veut ou ne peut répudier, la rattrapent. Depuis qu’elle est au Palais Chigi, elle doit sans cesse éloigner ces ombres noires sans toutefois couper les liens avec ces racines qui sont le fondement de Fratelli d’Italia. Voilà pourquoi quand Meloni lit le post de Marcello De Angelis sur les réseaux sociaux, elle est dans tous ses états. Elle comprend immédiatement que la phrase ‘’je sais que Fioravanti, Mambro et Ciarvardini [les néofascistes condamnés pour l’attentat de Bologne] n’ont rien à voir avec les faits : les magistrats ainsi que les institutions le savent très bien’’ ne peut pas passer inaperçue. Il faut s’en démarquer. Meloni appelle ainsi « son » Président de la Région Latium, Francesco Rocca, en lui disant brutalement qu’elle s’attend à ce que son porte-parole De Angelis démissionne spontanément. Elle a fait comprendre à Rocca qu’il doit gérer l’affaire sans impliquer le parti Fratelli d’Italia, ni les représentants du gouvernement. Ensuite, si les journalistes appellent, il faut rappeler que ni Rocca ni De Angelis ne sont inscrits à Fdi : ce sont des techniciens. La stratégie est donc de minimiser l’affaire en limitant son périmètre dans un contexte local. Toutefois, De Angelis a milité dans les jeunes de « Fronte della Gioventù », une formation d’extrême droite à laquelle a participé aussi Meloni. De Angelis et Rossi (l’actuel DG de la RAI) étaient les idéologues de cette frange. Tout le monde savait quelle était la position de De Angelis, ce dernier ayant été condamné pour appartenance à un groupe armé pendant les années de plomb. Toutefois, on ne pouvait pas prévoir sa réaction, au lendemain de l’allocution du Président Mattarella qui avait pourtant rappelé les responsabilités néofascistes sur l’attentat du 2 août 1980. D’où l’embarras de la Présidente du Conseil, décidée à rester à l’écart de ces polémiques. Il aura fallu une journée entière pour que Rocca décide de prendre officiellement et timidement ses distances avec De Angelis et « d’évaluer » le cas échéant sa démission. Comme le disait Tolkien, auteur de référence de l’extrême droite depuis les années 70, « les racines profondes ne gèlent pas ». »
ENTRETIEN de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur italien, F. Sarzanini, Corriere, « Des contrôles plus sévères seront mis en place pour éviter le montage de dossiers [ndr : suite à l’enquête du Parquet de Pérouse sur un membre de la police financière accusé de constituer des dossiers contre des personnalités, dont le Ministre Crosetto]» - « A Bologne l’attentat était bien de matrice fasciste » (extraits) : « La revendication de l'innocence des condamnés du massacre de Bologne par Marcello De Angelis, responsable de la communication institutionnelle de la région du Latium, a relancé la polémique sur l'attentat néo-fasciste du 2 août 1980. Mais le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi ne veut pas entrer dans ce nouveau conflit. Q. Vous aussi, vous avez été critiqué parce que le président Mattarella a parlé d'un massacre néo-fasciste à l'occasion de cet anniversaire et que vous ne l'avez pas fait. R. « J'ai répété publiquement que la matrice vérifiée est celle qui se réfère exclusivement à la vérité judiciaire, qui a pointé la responsabilité incontestable des figures militantes dans le terrorisme néo-fasciste de ces années-là. J'ai clairement fait référence à la vérité judiciaire. Toute polémique instrumentale sur ce sujet est le fait de ceux qui prétendent avoir l'exclusivité de l'indignation sur l'une des pages les plus douloureuses et les plus honteuses de notre histoire. Chacun d'entre nous a une histoire longue de plusieurs décennies qui parle d'elle-même ». Q. Hier, il y a eu un nouveau naufrage et les débarquements que vous aviez promis d'arrêter ont doublé depuis 2022. Que comptez-vous faire ? R. Le système d'accueil continue d'être renforcé grâce aux procédures dérogatoires que nous permettent le décret-loi approuvé à Cutro et la déclaration de l'état d'urgence. La capacité des tout premiers centres d'accueil a été augmentée de près de 1 500 places, auxquelles s'ajouteront 2 000 autres dans les semaines à venir. Nous nous efforçons d'augmenter la capacité globale des centres de rapatriement, en intervenant également dans les centres dévastés par les invités eux-mêmes. Nous gérons une pression historique. Mais il est clair que l'objectif que nous poursuivons est d'arrêter les départs. Et c'est un objectif qui ne peut être atteint qu'avec des initiatives à moyen et long terme qui conduisent à des solutions stables et durables. Cela prendra du temps, mais nous y parviendrons. Grâce aussi aux accords de renforcement de la coopération avec les pays de départ ». Q. Faites-vous confiance à la Tunisie ? R. » La Tunisie a empêché le départ de plus de 30 000 migrants irréguliers depuis le début de l'année et mène une lutte acharnée contre les trafiquants. Cela a conduit à une coopération fructueuse non seulement avec l'Italie, mais aussi avec l'Union européenne. C'est un partenaire fondamental avec lequel nous voulons et devons travailler encore mieux ». Q. Pensez-vous que l'Europe va vraiment aider l'Italie ? R. « C'est dans l'intérêt de tous. Grâce à l'action internationale du gouvernement Meloni, la question migratoire est devenue une priorité. Pendant longtemps, on a pensé se décharger du problème sur les pays de première entrée comme l'Italie. Ce n'est plus le cas. Nous avons réussi à susciter un engagement fort de la part des institutions européennes. Il y a une prise de conscience sur l’importance de travailler à une approche globale avec les Etats de départ et de transit pour arriver à un système d'entrée qui ne prévoit que des voies régulières, sûres et planifiées. Le "pacte" signé au Conseil des ministres de l'Intérieur en juin dernier va dans ce sens, en proposant de réformer des règlements européens historiques aujourd'hui dépassés, comme celui de Dublin. Q. : Flambée des prix, malaise social croissant. Craignez-vous un automne de manifestations ? R. « Je voudrais souligner que les données économiques donnent de l'Italie l'image d'un pays en meilleure santé que beaucoup d'autres. L'inflation continue d'afficher une tendance à la baisse, réduisant le différentiel entre l'Italie et les pays de la zone euro. Les conditions du marché du travail sont très favorables. La tendance à la hausse du nombre de personnes employées se confirme, en particulier dans la tranche d'âge des 25-34 ans. Le secteur du tourisme enregistre des chiffres record au cours des sept premiers mois de 2023 et le nombre de présences, y compris d'étrangers, dépasse les niveaux de 2019, l'année avant la pandémie ».
ENTRETIEN, Libero, d’Alessandra Ghisleri, présidente de l’agence de sondages Euromedia Research « L’immigration fait à nouveau peur aux Italiens » : « ‘’Parmi les principales préoccupations des sondés figure la hausse des prix (56%) : les Italiens s’attendent à une réponse forte de la part du gouvernement pour une solution pouvant limiter l’augmentation des prix et des mesures pouvant arrêter la spéculation. C’est une préoccupation qui touche également les classes moins pauvres. Quant au salaire minimum, 70% des Italiens y est favorable et la hausse des prix le rendent encore plus urgent. J’imagine que le gouvernement est en train de chercher une solution sans que cela passe pour une victoire de l’opposition. La santé publique est une autre priorité, les Italiens demandent un accès plus facile aux services sanitaires ainsi que des délais plus courts. Quant à l’immigration, en un an elle est passée de la quinzième à la deuxième position du classement.’’ assure Mme Ghisleri, qui reconnait au gouvernement le mérite d’avoir gardé une position combattive et d’orgueil national face à la France ‘’cette rivalité revendiquée, le fait de déplorer un manque de collaboration de la part de Paris, a généré un sain revanchisme parmi les Italiens, qui apprécient l’attitude ferme de Meloni à l’égard de Macron, qui est un leader avec qui Meloni a raison de rivaliser’’. Quant à la popularité de Fratelli d’Italie, elle nous explique ‘’ depuis des mois, FDI est crédité de 27 à 29% des intentions de vote, ce qui veut dire que l’électorat est en train de suivre avec attention la transformation du parti sur des positions plus modérées et inclusives. A ce stade, la croissance de Fdi s’explique surtout par une hémorragie de voix de la Ligue et de Forza Italia. Meloni doit craindre surtout l’action de ses ministres, car elle ne sera pas jugée exclusivement selon son travail. Le vrai test de popularité du gouvernement se jouera en septembre, où il faudra donner la sensation de passer à une vitesse supérieure. Et notamment en février, qui est un mois crucial du point de vue économique pour les familles, une fois Noël passé.’’ »
ENTRETIEN, La Stampa, de Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des affaires étrangères, « La Russie et Wagner sont les nouveaux colonisateurs. Sur l’Afrique, il faut que l'UE change de cap. »
ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti, « 50 000 migrants à répartir en Italie dont 6 000 en Lombardie » : « 50 000 demandeurs d'asile doivent être répartis dans tout le pays en deux mois et demi. Ce nombre, 50 000, est celui indiqué dans le plan de répartition du 1er juillet au 15 septembre envoyé par le ministère de l’Intérieur aux préfectures italiennes pour trouver des places à temps dans un système d'accueil déjà saturé, revenant à des chiffres (13 000) qui n'avaient pas été comptés en Italie depuis 2018 : 6 000 en Lombardie, 4 000 en Émilie-Romagne, au Piémont et au Latium, 3 000 en Vénétie, en Toscane et en Campanie jusqu'aux 877 de la minuscule Basilicate. Sans parler de l'énorme problème de l'accueil, dans des centres dédiés, des 9 500 mineurs débarqués en 2023, dont beaucoup ne sont pas accompagnés. Ces quotas, établis selon des critères de superficie et de population et contestés par de nombreux présidents de Région, ont été soumis aux Conseils territoriaux pour l'immigration présidés par les préfets et élargis aux maires, dans une tentative désespérée de trouver des structures pour héberger les migrants et des associations prêtes à se rendre disponibles. Avec un effet pervers prévisible du décret Cutro par lequel le gouvernement a réformé le système d'accueil : dans le système Sai [système accueil intégration, ndlr] (celui des petites structures d'accueil généralisées) les places seraient bien là mais elles sont réservées à ceux qui ont déjà obtenu un permis de séjour et non aux demandeurs d'asile, comme le sont les dizaines de milliers de personnes qui ont débarqué ces derniers mois. Des migrants pour lesquels le gouvernement ne veut pas investir dans des cours ou des formations en Italie (comme le prévoit le système Sai) et qui doivent donc être placés dans des Centres d'accueil extraordinaires (Cas) jusqu'à ce que les commissions décident de leur sort, et ce malgré les protestations des associations et les recours annoncés par les avocats. Face à ces chiffres, même les maires et les gouverneurs de droite disent non aux grands centres et poussent vers le modèle d'accueil diffus toujours soutenu par la gauche, à tel point qu'en Vénétie, avec l’accord du président de Région Luca Zaia (Ligue), des maires des deux bords de l'échiquier politique ont signé un pacte convergeant vers ce modèle. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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07/08/2023
"Tentation extrême. Pourquoi maintenant autant tombent dans l'AfD."
Allemagne. L'hebdomadaire Der Spiegel :
"Tentation extrême. Pourquoi maintenant autant tombent dans l'AfD."
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06/08/2023
L'ancien secrétaire général de la CDU Ruprecht Polenz estime que l'AfD doit être exclue de partout.
Allemagne. L'ancien secrétaire général de la CDU [démocrates-chrétiens] Ruprecht Polenz estime que l'AfD doit être exclue de partout.
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"Je sais certainement que je vote PVV. Toi aussi ? PVV."
Pays-Bas.
"Je sais certainement que je vote PVV. Toi aussi ? PVV."
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