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23/01/2024

"Entretien télévisé de Giorgia Meloni sur la chaîne Retequattro."

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Italie. Revue de presse. 

Plusieurs sujets se partagent les gros titres, à commencer par le Proche Orient : « Israël, irruption au parlement pour les otages  » (Corriere della Sera, Fatto Quotidiano), « Netanyahou isolé aussi sur la question des otages » (Domani), l’entretien télévisé de Giorgia Meloni sur la chaîne Retequattro « Meloni : « c’est moi qui distribue les cartes pour les nominations » » (Messaggero), « Les choix de Meloni : Conte, l’UE et puis les critiques à la famille Agnelli » (Corriere), "Meloni attaque Repubblica : "je ne prends pas de leçons de votre part" (Repubblica) ; les sujets économiques : « Ralentissement du PIB, l’OCDE prévient Meloni » (Stampa), « L’export se porte bien uniquement grâce au secteur de la mécanique » (Sole 24 Ore). 

Les JT couvrent essentiellement disparition du footballeur italien Gigi Riva, les déclarations de Giorgia Meloni lors de son entretien d’hier à la chaîne Retequattro, les nouvelles frappes anglo-américaines contre les rebelles yéménites Houthis et les premières sanctions décidées après des propos racistes dans les tribunes du stade d’Udine ayant visé le joueur Mike Maignan. 

COULISSES, Corriere della Sera, M. Guerzoni : « La présidente Meloni veut mesurer sa popularité (et l’écart de voix par rapport à Salvini). Bignami devient un nouveau sujet » : « Pour la cheffe de file de la droite, sa candidature aux élections européennes est une question "très secondaire" et son intention est de décider à la dernière minute, lorsqu'elle se sera fait une idée plus précise des avantages et des risques évidents, tant sur le plan international que national. Dans son interview à Rete 4, elle assure que, jusqu'au jour où elle prendra la décision, elle se désintéressera du sujet et se concentrera uniquement sur les dossiers gouvernementaux. Mais c'est une stratégie. Car Meloni est déjà en campagne électorale. En témoigne la détermination avec laquelle elle a fait plier Salvini en Sardaigne, en lâchant le président sortant soutenu par la Ligue et en imposant son candidat à la présidence de la Région. Tajani (Forza Italia) est lui aussi prévenu : Forza Italia pourrait bientôt perdre  la Basilicate au nom du 'rééquilibrage' en faveur de Fratelli d'Italia. Quant à l'opposition, Giorgia Meloni a très envie de battre l'ennemi dans les urnes, en dépassant le seuil des 30 %, et de "vérifier si j'ai encore l’approbation des Italiens". Elle déclare que sa candidature "pourrait transformer l'élection en test entre leaders", en défiant Elly Schlein en duel. Mais  Giorgia Meloni a pour l'instant d'autres problèmes. La dernière affaire politique concerne le secrétaire d'Etat Galeazzo Bignami. Ce représentant  de Frères d’Italie en Émilie-Romagne a suscité la colère des syndicats de police : mercredi à Forlì, lors de la visite de la Présidente du Conseil avec Ursula von der Leyen, il aurait fait pression pour empêcher les victimes des inondations de manifester.  Le PD prépare à ce sujet une question parlementaire à Meloni et Piantedosi (Indépendant). Au cours de la soirée, à la demande de Frères d’Italie, c'est le secrétaire de l'Anfp (Association nationale des forces de police) Marco Letizia qui tente de clore l'affaire : 'Bignami m'a appelé, nous nous sommes expliqués. » 

ANALYSE, La Stampa, par I. Lombardo et A. Barbera « L’accélération de la vente de participations publiques cache le besoin de trouver de l’argent pour l’usine de Tarente et pour le réseau Tim » : « Hier, Giorgia Meloni a reconnu la possibilité que le gouvernement décide de céder des participations publiques de sociétés ‘’sans compromettre le contrôle de l’Etat’’. Il fut un temps où les héritiers du Mouvement Social, champions du souverainisme, critiquaient Mario Draghi dans les années 90 pour la vente d’avoirs de l’Etat. Aujourd’hui, ils sont au Palais Chigi et les critiques ne servent plus à rien. Il s’agit de l’énième volte-face de Giorgia Meloni sur l’autel de la « realpolitik ». Tout cela, comme pour les autres cas, s’explique par l’inquiétude sur l’état des caisses de l’Etat. La situation présentée à Meloni l’a poussée à revoir ses positions et la seule voie possible pour obtenir un maximum de liquidités en peu de temps est bien celle-ci. L’accélération sur la vente de participations publiques de l’Etat dans ENI et  Poste Italiane s’explique par les besoins de rachats de parts du réseau TIM (le rachat de 10% du réseau représente  à environ 2,5 milliards) et le sauvetage de l’aciérie de Tarente qui devrait coûter un milliard. D’ici la première moitié d’avril, le Trésor cèdera les 4% qu’il détient dans ENI, mais en maintenant sa présence à travers la cassa depositi e prestiti (CDP). Avec les Postes, il se passera la même chose : le Trésor cédera ses parts (autour de 30%) tout en restant actionnaire. Cette opération de « rationalisation » comme on aime l’appeler au Ministère de l’Economie, représente un choix stratégique et souligne une volonté de maintenir de bonnes relations avec le monde bancaire. Des fondations bancaires ont des parts dans la CDP  , et ces fondations  sont à leur tour actionnaires du fonds F21 qui soutiendra le Trésor comme partenaire stable dans le réseau de TIM.  Une fois séparé de la société dont le premier actionnaire est Vivendi, il finira sous le contrôle des Américains de KKR. Il est faut de dire -comme le fait l’opposition- que le gouvernement se débarrasse du réseau après du secteur privé, puisque TIM est déjà une société privée contrôlée par une entreprise française. , En revanche, il est plutôt vrai de dire que dans la stratégie de privatisation (d’ENI, des Postes, de FS, peut-être une autre partie des parts de Montepaschi di Sienna), c’est l’impératif de trouver des fonds qui compte. Cette année, le Trésor émettra sur les marchés 350 milliards d’euros de titres de dette publique et cela sans pouvoir compter sur l’aide de la BCE. Fin 2024, les agences de notation prévoient que la dette publique pourrait baisser un peu. Si cela ne devait pas arriver, elles seraient contraintes de revoir leur jugement sur la solvabilité italienne. » 

COMMENTAIRE, La Stampa, S. Lepri : « Un gouvernement qui reste sourd aux bons conseils de l’OCDE » : « C'est un pays étrange qui n’écoute pas les conseils d'une importante organisation internationale, laquelle met en évidence des problèmes que la politique nationale ignore, quand elle ne les aggrave pas. L'OCDE nous dit qu'il est difficile de faire des affaires en Italie parce que les lois y sont mal respectées et que la justice civile met des années à se prononcer ; où l'économie est au ralenti parce que trop de jeunes n'étudient pas et ne travaillent pas. Au contraire, le rapport sur l'Italie publié hier a été immédiatement utilisé pour enflammer des polémiques, de cette façon habituelle qui consiste à trouver des ennemis à l'extérieur des frontières ou à s'en prendre à la perfidie des "techniciens". Parmi les principales recommandations du rapport, l'OCDE appelle à moins taxer les salaires et à augmenter les impôts sur le logement et sur les successions. Les 38 pays les plus riches de la planète financent l'OCDE pour qu'elle étudie la meilleure façon de développer leur économie ; et l'Italie, qui est parmi les pays qui ont une croissance faible, aurait plus besoin que les autres de ces conseils. Or, ces dernières années, dans certains cas, elle a même fait le contraire de ce qui était recommandé, tandis que dans d'autres, elle a surtout continué à ignorer les conseils. Les facteurs qui entravent la croissance sont essentiellement politiques, c'est-à-dire qu'ils découlent des rapports de force établis dans notre société, qui ont toujours été difficiles à toucher, et d'autant plus probablement avec la majorité actuelle. Pour la justice civile, dont la réforme progresse lentement, on sent qu'elle devrait se heurter aux lobbies des avocats. Les services aux entreprises coûteraient moins cher s'il y avait plus de concurrence entre les professionnels, sans les honoraires minimums chers aux partis au pouvoir. Les municipalités s'obstinent à gérer elles-mêmes de nombreux services publics, au lieu de lancer des appels d'offres qui seraient utiles pour les entreprises. Les politiques des dernières décennies ont souvent lésiné sur les fonds alloués aux universités, où les dépenses par étudiant sont aujourd'hui inférieures de 30 % à la moyenne des pays de l'OCDE. Si nos diplômés émigrent, c'est aussi parce que les salaires des enseignants sont bas : ceux qui entrent à l'université en tant que chercheurs reçoivent un peu moins de la moitié de ce qu'ils touchent en Allemagne. L'évasion fiscale contre laquelle l'OCDE demande d'agir a également bénéficié de la hausse des limites à l'utilisation des espèces, qui fait l'objet d'un large consensus politique. L'OCDE tente de nous dire que, dans divers domaines, l'Italie continue de se faire du tort à elle-même. En continuant de taxer surtout ceux qui produisent, alors que les droits de succession sont parmi les plus bas au monde. Il suffit de penser qu'aux Etats-Unis, 10 % des recettes fiscales proviennent de l'immobilier tandis qu'en Italie, ce chiffre n'est que de 3 %. Certaines des mesures préconisées par l'OCDE peuvent paraître simplistes, d'autres dépassées. Mais elles méritent d'être discutées, pour ramener sur terre un débat politique où la voix des défenseurs des rentes et des privilèges l'emporte. » 

ARTICLE, Il Foglio, par L. Capone, « Les entreprises désavouent le ministre de l’agriculture Lollobrigida (Frères d'Italie) » : « Le décret du beau-frère de Giorgia Meloni, Francesco Lollobrigida, sur l’interdiction de produire de la viande de synthèse est devenu une norme-symbole de la « culture de guerre » de la droite. Or, l’union italienne Unionfood, association membre du patronat Confindusitria et qui représente l’industrie agroalimentaire italienne (56 milliards de recettes, 100 000 employés, 530 entreprises, 900 marques, et 18 milliards d’export) a présenté à Bruxelles un avis s’opposant à la norme contenue dans le décret de Lollobrigida, appelée ‘’amendement Centinaio’’ et prévoyant l’interdiction d’utiliser le label « viande » sur les produits végétaux. Selon l’association dirigée par Paolo Barilla, les produits végétaux respectent pleinement le règlement européen sur l’étiquetage des aliments. Unionfood met en avant le fait que les entreprises italiennes opèrent ‘’depuis des décennies dans le plein respect de la transparence sur l’information des caractéristiques de leurs produits’’ et que ‘’il n’y a aucun risque de confusion avec les produits d’origine animale’’ et donc qu’‘’il ne faut pas introduire une interdiction spécifique’’. L’amendement Centinaio (Ligue), approuvé suite aux pressions de Coldiretti (l’association des exploitants agricoles) avec l’objectif de ‘’sauvegarder le patrimoine bio-animalier national’’ a fini par pénaliser l’industrie de la transformation, c’est-à-dire le Made in Italy. Cela représenterait la fin des « hamburgers au soja » ou des « boulettes de pois chiches ». A ce stade, l’amendement Centinaio n’est pas entré en vigueur, car il faut pour cela un décret d’application avant le 1er février. Le ministère pourrait cependant décider de repousser au 4 mars la date limite pour que celui-ci soit pris, car d’ici là on devrait connaitre la décision à l’issue de la procédure « TRIS », au terme duquel la Commission pourra déclarer (ou non) sa conformité au droit communautaire. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Roncone, « Elly contre tous les autres  : la solitude de la secrétaire [du Parti démocrate] et ceux qui pensent à l’après » : « La solitude d’Elly Schlein au sein du PD est désormais un fait établi, on le sait depuis longtemps, et si l’on en parle encore ici c’est seulement à cause des élections européennes en juin prochain. Comme nous confie discrètement un très haut dirigeant du PD, l’air résigné, ‘nous ne pouvons pas changer de leader dans un moment comme celui-ci, à l’approche d’une campagne électorale si délicate. En cas de défaite, c’est sûr, la plupart d’entre nous voudra la pousser dehors, et ce dès les premiers sondages de sortie des urnes’’. La liste des reproches est longue : elle ne s’exprime pas efficacement à la télévision, elle est trop vague sur les sujets les plus délicats y compris l’alliance avec le M5S, elle n’écoute les conseils de personne, pas même de Romano Prodi qui serait ‘’très déçu’’, elle veut présenter sa candidature dans toutes les circonscriptions mais reste trop hésitante. Dans l’intervalle, le parti a littéralement explosé. Les femmes du PD protestent tout particulièrement : si elle se porte candidate dans toutes les circonscriptions, pour ne pas siéger ensuite, ce sont des hommes -numéro deux sur toutes les listes- qui prendraient toute la place, au détriment des candidates féminines. Repubblica a même publié sur son site un appel à ce sujet ayant recueilli 26 signatures. Son prédécesseur Enrico Letta déclare être ‘’ d’accord avec Prodi’’ (‘’se présenter là où l’on est sûr de perdre affaiblit la démocratie’’ avait-il dit). Matteo Renzi, interviewé à la télévision, l’a lui aussi attaquée sur ses hésitations : ‘’soit elle accepte le duel proposé par Meloni, ellese présente dans les 5 circonscription et fait le débat télévisé face à Meloni, soit elle revendique une démarche sérieuse et refuse clairement de se présenter tout en sachant qu’elle devra ensuite renoncer, mais elle ne peut pas rester bloquée dans un entre-deux sans jamais prendre de décision’’. Il semble désormais que, quel que soit le choix qu’elle fera, il sera désavantageux pour son parti. Les ténors du parti, comme Zingaretti, Goffredo Bettini, Andrea Orlando ou Giuseppe Provenzano restent sur la réserve ou se murent dans le silence. Alors qu’elle arrive avec un jour de retard à la réunion du Parti démocrate à Gubbio, sa justification est lunaire (‘’excusez-moi, hier j’étais au cinéma’’), pour parler ensuite de fin de vie, déclenchant au passage la révolte de la branche catholique du parti, et pour s’exprimer sur Israël de façon tout aussi maladroite. Le magazine Dagospia évoque un dîner entre Dario Franceschini et Matteo Renzi qui prépareraient l’après Schlein. Paolo Gentiloni, qui ne se représenterait pas à Bruxelles, serait donc parfait pour devenir le nouveau secrétaire du parti : fédérateur au centre-gauche, estimé en Europe, deux fois ministre et une fois président du Conseil, très différent d’E. Schlein, influent, crédible, accueillant, engageant, jamais prétentieux, jamais snob. Des qualités que possèderait aussi Vincenzo Amendola, autre rumeur qui circule. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, par S. Folli « Les partis face à la question de la Mer Rouge » : « La politique étrangère n’est pas le terrain idéal pour gagner en popularité, bien au contraire. Toutefois, il s’agit d’un banc d’essai idéal pour renforcer l’image internationale d’un pays et pour mesurer le degré de maturité d’une classe dirigeante. L’Italie a décidé de participer à une mission navale avec la France et l’Allemagne dans le cadre d’une initiative de l’UE pour contrer la menace quotidienne à la liberté de navigation, y compris avec l’utilisation de la force. Il s’agissait du seul choix possible au vu du contexte international. S’agit-il d’un pas en avant sur la création d’une « défense commune » européenne comme l’affirme le ministre Tajani afin de faire mieux passer la nouvelle ? Peut-être mais, à ce stade, il s’agit d’un accord entre Etats – les plus importants de l’UE – qui ont décidé de prendre en main leur destin sans se cacher. Du point de vue politique, la portée de ce choix demeure importante. Reste l’inconnue de la façon dont le Parlement se comportera au moment du vote pour autoriser la mission. C’est un choix qui retombe surtout sur le PD et le M5S. Cette mission représente un cas d’école où la politique étrangère et la défense ont besoin du soutien le plus large possible au Parlement. La présence en Mer Rouge n’est pas une question d’appartenance politique, de droite ou de gauche, ou d’idéologie. Le Quirinal soutient en silence la mission. Il n’y a donc pas de raisons apparentes pour qu’un des principaux partis puisse se démarquer. Cela vaut aussi pour le M5S, au-delà de quelques nuances dans ses rangs. Les 5 Etoiles pourraient à la limite être freinés par la volonté de ne pas se mêler aux les voix de la majorité. Ou de voter contre pour tenter de séduire des électeurs pacifistes du PD. Quoi qu’il en soit, ne pas voter pour cette mission serait une opération de petit cabotage de la part d’un parti qui a déjà eu un président du Conseil et qui devrait faire preuve de sérieux. La Présidence italienne du G7 est en cours et d’autres rendez-vous représenteront un test pour choisir entre l’intérêt du parti et l’intérêt du pays. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Sahra Wagenknecht ne s'attend pas à ce que les protestations contre l’AfD affaiblissent cette dernière.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht du BSW ne s'attend pas à ce que les protestations contre l’AfD affaiblissent cette dernière. Elle rejette la responsabilité de la montée en puissance de l’AfD sur le gouvernement fédéral et sa politique « catastrophique ».

Marion Strache est décédée.

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Autriche. Marion Strache, la mère de l‘ancien président du FPÖ et ex-vice-chancelier FPÖ d’Autriche Heinz-Christian Strache, est décédée ce 22 janvier 2024 à 23h45.

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Marion et HC Strache

22/01/2024

Le gouvernement allemand tente de supprimer le financement public du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Le gouvernement réunissant les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux envisage de tenter d'obtenir l'exclusion du parti patriotique AfD du financement public des partis politiques.

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"Meloni cherche des alliés pour le plan Mattei."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets se partagent les gros titres : « Mer Rouge, l’Italie rejoint la coalition » (Corriere della Sera), « Economie, le coût de la crise : 300 000 familles impliquées dans des redressements judiciaires industriels » (Repubblica) « Migrants, Salvini se démarque du « Plan Mattei » [de Meloni] » (Stampa), « Santé, des fonds supplémentaires sont prévus pour les régions [les plus vertueuses]» (Messaggero), « Cyber-piratage, le risque de rançons pour les entreprises » (Sole 24 Ore), « La nomination du nouveau directeur du théâtre de Rome suscite un tollé » (Domani), « Racisme : le « J’accuse » de Mike Maignan : « vous êtes tous complices » » (Messaggero, Corriere).

PREMIER PLAN, La Repubblica, de M. de Ghantuz Cubbe, « Les artistes prennent la défense du Théâtre de Rome, pour [la secrétaire démocrate Elly] Schlein, ‘’[nous avons] dépassé le niveau d’alerte’’ » : « La droite s’est d’abord accaparée avec autorité la direction générale du Théâtre de Rome, et maintenant elle offre au metteur en scène Luca De Fusco le poste de directeur pour 150 000 euros par an pendant 5 ans. C’est un véritable assaut lancé sur la culture et le spectacle au cœur de la capitale. ‘’La droite au pouvoir a une seule obsession : s’accaparer tous les postes, y placer ses proches, contrôlant à travers ses hommes toutes les instances du pays’’ attaque la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, ‘’quand cela se fait au détriment de la culture, cela signifie que le niveau d’alerte a été dépassé’’. Il y a deux jours, Luca De Fusco a donc été nommé en conseil d’administration, composé de deux représentants de la région Latium (dirigée par le centre-droit) et d’un représentant du ministère de la Culture, sous la direction du député Frères d'Italie Federico Mollicone, et en dépit de l’avis de la mairie de Rome. Celle-ci a notamment dénoncé la durée du contrat et la rémunération, toutes deux hors-normes pour la fonction, et a l’intention de saisir la justice. Mollicone, en qualité de président de la Commission Culture à la Chambre, affirme quant à lui que tout est en règle. Le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) devra toutefois répondre aux députés sur cette affaire, et notamment sur le rôle joué par Mollicone, qui outrepasserait ses fonctions. En attendant, hier, des acteurs, des producteurs, des employés du secteur ont protesté devant le théâtre Argentina dans le centre de Rome lors d’un sit-in qui s’est transformé en assemblée publique. C’est l’écrivain Christian Raimo qui avait lancé l’appel dénonçant les ‘’méthodes post-fascistes’’ du gouvernement. Une tribune a été signée par d’importants membres et représentants du monde de la culture et du spectacle dénonçant ‘’une grave atteinte à la loyauté et au respect des institutions qui lient le théâtre de Rome à la ville, aux artistes, au public et aux employés du théâtre’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Roncone « La dure leçon qui nous arrive du gardien de foot Mike Maignan » : « Il est affligeant pour le football italien de se faire expliquer directement par Maignan les raisons de son geste. Lui, il les explique avec clarté et ajoute : c’est le système entier qui doit maintenant prendre ses responsabilités. Maignan a immédiatement saisi cette mauvaise habitude de tolérer et d’oublier rapidement les épisodes de racisme dans nos stades. Cette fois encore, nous avons assisté aux protestations à mi-voix de la part du personnel du secteur : ‘’oui mais à la fin combien de personnes imitaient les cris de singe à Udine ?’’. La vérité est qu’indépendamment du nombre de personnes qui l’ont fait, il s’agissait de récidivistes sans peur qui savaient pouvoir compter sur le silence complice des autres spectateurs et des autorités. C’est malheureusement ce qui se passe chaque dimanche dans toutes les tribunes : ce racisme sous-jacent qui explose en un mélange d’ignorance et de violence, avec les saluts fascistes, les montages d’images d’Anne Frank sur les maillots de l’équipe adversaire, ou encore l’imitation des cris d’animaux sauvages. Maignan s’est aperçu qu’après plusieurs heures rien n’avait été fait à Udine pour condamner officiellement ces gestes. Les institutionnels du monde du sport se sont limitées à prononcer des phrases de circonstance. C’est ce qui a poussé le gardien de football du Milan à nous infliger une autre leçon à la fois dure et triste. »

ARTICLE, A&F de Repubblica « L’Europe se divise sur l’atome. La France et l’Italie soutiennent le nucléaire de nouvelle génération » : « L’Union Européenne se divise sur la relance des sites de dernière génération. A l’occasion de la présentation du projet de loi sur la « souveraineté énergétique », en décembre dernier, le Président Macron avait annoncé la nécessité pour la France de se doter de six nouveaux réacteurs nucléaires, pour ensuite annoncer vouloir en multiplier par deux le chiffre, quelques semaines plus tard. C’est une annonce qui n’a pas surpris les experts du secteur et qui confirme le rôle de Paris – et avec lui celui du colosse EDF – en première ligne pour les investissements dans le nucléaire. Cela divise pourtant l’Europe. De l’autre côté du Rhin, l’Allemagne a abandonné le nucléaire en misant sur les énergies renouvelables, suivi par l’Espagne de Sanchez qui a annoncé vouloir fermer progressivement 5 sites d’ici 2037. Depuis l’arrivée de Meloni au pouvoir, l’Italie aussi figure parmi les pays soutenant le nucléaire. Conscient des difficultés et des délais pour leur construction, l’exécutif italien mise plutôt sur la technologie des petits réacteurs modulaires (Smr) pouvant diviser par deux les temps de réalisation. Le quotidien Sole 24 Ore a publié le rapport conjoint d’Edison, Ansaldo nucleare, Enea, Politecnico di Milano et Nomisma, présenté par le ministre de l’Environnement et de la sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin. D’après cette étude, il serait possible de réaliser 15 voire 20 petites centrales en commençant les travaux en 2030 pour les achever en 2035. L’opération impliquerait un chiffre d’affaires d’environ 100 milliards d’euros, pour remplacer les combustibles fossiles. Enfin, une étude de la société EY explique que la recherche pourrait à elle-même alimenter un chiffre d’affaires à hauteur de 16 milliards d’euros. Il s’agit d’une source d’énergie compétitive ayant de retombées positives pour l’Europe et pour l’Italie. L’énergie atomique pourrait donner sa forte contribution au mélange énergétique et à la décarbonisation. »

ARTICLE, Corriere della Sera – L’Economia, A. Baccaro : « Meloni cherche des alliés pour le plan Mattei, mais attention au ‘mal de l'Afrique’ » : « Il y a beaucoup d’attentes pour le quatrième sommet Italie-Afrique, qui se tiendra à Rome les 28 et 29 janvier. C’est dans ce cadre que le Plan Mattei, qui jusqu'à présent n'a fait l'objet que d'un décret récemment transformé en loi, devrait prendre forme. À ce jour, les rumeurs qui circulent font état d'une certaine impasse sur la liste des participants : la liste des dirigeants de nombreux pays africains, attendus pour le sommet, n’est pas encore finalisée et certains spéculent déjà sur le fait que l'événement pourrait se transformer, de façon plus pragmatique, en une rencontre entre ministres des affaires étrangères. Le flou autour de cet événement est semblable à celui qui entoure le plan Mattei, qui, selon Giorgia Meloni, a comme objectif de nouer des liens avec l'Afrique en évitant les attitudes "caritatives, paternalistes ou d’assistanat", et en recherchant de nouveaux partenariats tout en renforçant les anciens. Mais surtout, il s'agit de rattraper les autres pays européens qui s’y sont intéressés, en tenant compte de l'urgence migratoire et en prenant au sérieux le leadership que des géants comme la Chine et la Russie ont déjà acquis dans certaines zones du continent africain, là où se trouvent les matières premières. Pour ne citer qu'un exemple, l'Allemagne a depuis longtemps développé des actions de soutien à des pays fiables, dont elle a encouragé les réformes, afin de garantir un terrain plus sûr pour ses investissements. En ce qui concerne l'Italie, Giorgia Meloni, au cours de sa première année de gouvernement, a déjà effectué de nombreuses missions en Afrique, en commençant par les pays bordant la Méditerranée, dont la valeur en termes d'énergie est devenue stratégique après le début du conflit en Ukraine, et où Eni a déjà obtenu une augmentation des importations. Parmi les premiers contacts que Meloni a mis à l'ordre du jour figurent des pays comme le Mozambique et le Congo, puis l'Angola, le Burundi, la Mauritanie, et bien sûr l'Éthiopie et la Somalie. Parmi les objectifs stratégiques du plan, le premier est celui de contribuer à la stabilisation de certains pays qui présentent des situations critiques au niveau gouvernemental. Il ne s'agit pas seulement de la Libye, mais de l'ensemble du front nord-africain. Une stabilisation politique de ces pays est également utile pour atteindre un autre objectif primordial, pour un gouvernement de droite, comme celui de Meloni : le contrôle des flux migratoires. Un objectif encore plus ambitieux serait de permettre aux pays africains d'exploiter eux-mêmes leurs ressources, au moins en partie. Aider les pays à gérer la chaîne de production en les soutenant par l’utilisation de la technologie pourrait être une voie plus acceptable. Il en va de même pour l'agriculture traditionnelle, qui pourrait être modernisée. Un autre domaine, dans lequel le gouvernement souhaite agir immédiatement, est celui de la formation afin ‘’ de créer des profils professionnels techniques qui puissent être utilisés localement, mais qui pourraient se réaliser également en Italie ’’, explique G. Calovini, député de Frères d'Italie, qui a rédigé le projet de loi. L'ambassadeur à Tunis, Fabrizio Saggio, nouveau conseiller diplomatique de la Présidente du Conseil, dirigera la mise en œuvre du plan. Il a été nommé coordinateur de la structure de mission du Plan Mattei et dirigera au Palais Chigi l'équipe composée par le ministre plénipotentiaire Alessandro Cattaneo (Forza Italia), conseiller diplomatique adjoint, et les conseillers Lorenzo Ortona, Lucia Pasqualini, Luca Laudiero, Raffaella Di Carlo, Stefano La Tella et Alice Marziali. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Marco Minniti, ancien ministre de l’Intérieur et président de la Fondation Leonardo Med-Or : « L’aide d’Erdogan sur les flux migratoires serait une erreur pour l’Italie et pour la Libye » : « Nous ignorons le contenu de la rencontre entre la Présidente du Conseil Meloni et Erdogan, car il n’y a pas eu de conférence de presse. Toutefois, nous pouvons exclure la possibilité que l’Italie puisse avoir signé un accord avec la Turquie pour gérer les flux migratoires depuis la Libye. Cela irait contre le principe de souveraineté de la Libye, mettant en discussion tous les efforts diplomatiques que les Nations Unies sont en train de faire pour promouvoir des élections et éviter la division en deux du pays. C’est de l’intérêt de l’Italie et de l’Europe de soutenir le plan de l’ONU qui, même si très difficile, pourrait rencontrer un soutien fort et crédible : le pays doit se réunifier par le biais de nouvelles élections. Si au contraire l’Italie devait avoir réellement signé un accord avec Erdogan, il pourrait y avoir un effet-miroir : si tu dialogues avec la Turquie à l’Est de la Libye, après tu dois dialoguer avec la Russie à l’Ouest. Je rappelle qu’à Benghazi il y a le général Haftar, qui a été reçu de manière officielle par le Kremlin il y a quelques temps. Si tu légitimes une partie, après tu dois légitimer l’autre. Est-ce que l’Italie peut se permettre cela, au vu de l’engagement italien et européen en soutien de l’Ukraine ? »

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Aides militaires à l’Ukraine, le soutien des Italiens n’a jamais été aussi bas depuis le début de la guerre » : « Depuis février 2022, une série de sondages Demos-LaPolis pour l’Université d’Urbino a été menée sur l’opinion des Italiens quant à l’envoi d’aide militaire à l’Ukraine par le gouvernement. Fin 2023, le gouvernement italien a approuvé le huitième décret pour l’envoi d’armes à Kiev et prolongeant jusqu’au 31 décembre 2024 l’autorisation d’aides militaires à l’Ukraine en puisant dans les réserves des forces armées italiennes. Les sondages montrent qu’au fil des mois, bien qu’avec des variations significatives de l’opinion, une large part de la population approuvait ces aides : au printemps 2022, le taux d’approbation était légèrement supérieur à 50% et depuis il n’est jamais passé sous le seuil des 40%. On observe un pic de soutien à l’Ukraine pendant l’été 2023 avant une baisse significative à l’automne, après l’attaque du Hamas, qui a déplacé l’attention des médias et de l’opinion ainsi que ses préoccupations. Des écarts profonds et manifestes se sont creusés au sein de la société, au fil des mois, sur ces sujets. A ce jour, le soutien le plus fort aux aides militaires à l’Ukraine est exprimé par les électeurs du Parti démocrate, atteignant 56%, alors même que lors du vote au Parlement il y a quelques jours pour le huitième paquet d’aides, le PD s’est abstenu. L’électorat de Fratelli d’Italia et de Forza Italia est plus réservé (45%), de même que celui de la Ligue (48%). Seulement 34% des électeurs du Mouvement 5 Etoiles approuvent ces aides. Des tendances divergentes émergent également en fonction de l’âge, le soutien est plus fort parmi les moins de 30 ans (46%) et les plus de 65 ans (50%), contre 31% des 45-54 ans. »

ARTICLE, Corriere della Sera, F.Basso « Rome, Paris et Berlin : Une mission navale pour sauver le commerce. L’utilisation de la force est prévue. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le président allemand se réjouit que des manifestations ont eu lieu les derniers jours à travers le pays contre le nationalisme et l’AfD.

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Allemagne. Le président de la République Frank-Walter Steinmeier se réjouit, dans un discours vidéo, que des manifestations ont eu lieu les derniers jours à travers le pays contre le nationalisme et l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/21/de-...)

21/01/2024

Union des valeurs devient un parti politique.

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Allemagne. Les membres de « l’Union des valeurs », l’aile conservatrice du parti démocrate-chrétien CDU et du parti social-chrétien bavarois CSU, ont décidé samedi 20 janvier 2024 de fonder leur propre parti.

Un journaliste met en avant la suppression de fonds publics à la Thuringe si l'AfD y arrive au pouvoir.

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Allemagne. Le journaliste Jan Fleischhauer met en avant l’idée de supprimer les fonds que reçoit la Thuringe dans le cadre de la répartition entre l’État fédéral et les États fédérés si l’AfD arrive au pouvoir dans cet État.

De nombreuses manifestations contre le nationalisme et l'AfD se sont déroulées à travers l'Allemagne.

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Allemagne. De nombreuses manifestations contre le nationalisme et l'AfD se sont déroulées vendredi, samedi ou dimanche à travers l'Allemagne.

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rouge : vendredi / vert : samedi / bleu : dimanche

Le parti patriotique AfD est donné à 23 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 7 % pour les élections européennes.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 23 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 7 % pour les élections européennes.

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AfD : patriotes 

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

BSW : gauche anti-immigration

CSU : sociaux-chétiens bavarois

Électeurs libres

Andere : autres

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

Parti pour la protection des animaux

Die Partei : satirique

Le ministre-président du Schleswig-Holstein favorable à une interdiction du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Le ministre-président démocrate-chrétien CDU du Schleswig-Holstein Daniel Günther appelle à un comportement plus dur vis-à-vis de l'AfD et éprouve une grande attirance pour une interdiction de ce parti.

L'entreprise de ramassage des ordures de l'État de Berlin s'oppose au parti patriotique AfD, sans le citer.

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Allemagne. État de Berlin. L'entreprise de ramassage des ordures de l'État de Berlin s'oppose au parti patriotique AfD, sans le citer : «  # Plus jamais est maintenant », « Nous nous engageons pour une société pluraliste. », « Nous employons des personnes issues de 40 nations. », ...

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Les chemins de fer allemands prennent position contre le parti patriotique AfD.

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Allemagne. Les chemins de fer allemands prennent position contre le parti patriotique AfD, sans le citer ouvertement : « Se lever pour la démocratie ! », « Notre entreprise compte plus de 100 nationalités », « L'histoire ne doit pas se répéter ».

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La section du Brandebourg du parti écologiste vote une motion en faveur d’une procédure d’interdiction du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Brandebourg. La section du Brandebourg du parti écologiste a voté une motion en faveur d’une procédure d’interdiction du parti patriotique AfD.

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Reportage : Thierry Baudet lance son parti, le Forum voor Democratie, en Flandre.

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Flandre (Belgique) et Pays-Bas. Thierry Baudet du Forum voor Democratie (Pays-Bas) a lancé son parti en Flandre. 

Il a expliqué que ce qui le différencie du Vlaams Belang (Flandre-Belgique) et du PVV (Pays-Bas) est qu'il est plus favorable à une position neutre par rapport au conflit au Proche-Orient et en Ukraine, alors que le Vlaams Belang et le PVV sont pro-israéliens et pro-ukrainiens. Il reproche également à ces partis de ne pas avoir contesté la vaccination obligatoire.

Le Forum voor Democratie présentera une liste en juin 2024, lors des élections européennes, dans le collège néerlandophone de Belgique (Flandre et Bruxelles) et, si cela se passe bien, le parti pourra se présenter à d'autres niveaux de pouvoir lors de futurs scrutins. En juin 2024, ce parti ne sera pas présent lors du scrutin pour le Parlement flamand et pour celui pour le Parlement belge.

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(https://fvd.nl/events/oprichtingsbijeenkomst-fvd-vlaanderen)

20/01/2024

Le PVV de Geert Wilders est donné à 49 sièges de députés sur 150 et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders est donné à 49 sièges de députés sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges. JA21 et BVNL sont donnés à 0 siège.

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(TK = législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Volt : pro-européen

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

Slovaquie : les partis du gouvernement donnés en léger recul.

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Slovaquie. Un sondage AKO donne les deux partis sociaux-démocrates qui prennent part au gouvernement, aux côtés des nationalistes du SNS, à respectivement 22,1 % (SMER) et 14,3 % (Hlas), tous les deux en léger recul par rapport au mois précédent, et le SNS, en très léger recul, à 5,4 %.

Les nationalistes de Republika, qui sont dans l’opposition, sont donnés à 5,3 %, en progression.

Lors de la cérémonie funèbre de Franz Beckenbauer, l'ancien président du Bayern de Munich lance un appel contre l'AfD.

Allemagne. Lors de la cérémonie funèbre en l’honneur de la légende décédée du football Franz Beckenbauer, l'ancien président du Bayern de Munich Uli Hoeneß a lancé un appel contre le parti patriotique AfD.

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Christoph Blocher poursuivra le combat politique tant qu’il le pourra.

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Suisse. Christoph Blocher a tenu un discours ce vendredi 19 janvier 2024 au soir à la traditionnelle fête de l’UDC zurichoise et a affirmé qu’il s’agit du dernier qu’il tient dans ce cadre. Il poursuivra cependant le combat politique tant qu’il le pourra. [Christoph Blocher est né en 1940.]

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Christoph Blocher

Jussi Halla-aho donné troisième, à 14 %, pour les présidentielles finlandaises.

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Finlande. Un sondage Tietoykkönen donne Jussi Halla-aho des (Vrais) Finlandais troisième à 14 % pour les élections présidentielles du 28 janvier 2024.

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Jussi Halla-aho

L'AUR donnée à 18 % pour les élections européennes.

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Roumanie. Une sondage du Center for International Research and Analyses donne les nationalistes de l’AUR troisièmes à 18 % en vue des élections européennes.

19/01/2024

Mecklembourg-Poméranie-Occidentale : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 31 % et la gauche anti-immigration du BSW à 5 %.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 31 % et la gauche anti-immigration du BSW à 5 % pour les élections pour le Parlement du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale prévues à l'automne 2026.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/mecklenburg-vo...)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

FDP :  libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autres

Horebeke : liste d'ouverture entre écologistes et nationalistes flamands.

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Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Horebeke. L’écologiste Petra De Sutter - qui est vice-Premier ministre belge – a décidé de former une « liste ouverte » avec des candidats écologistes et nationaliste flamands de la N-VA dans sa commune de Horebeke pour les élections communales d’octobre 2024.

(https://www.breizh-info.com/2024/01/08/228676/europe-quan...)

Trois partis patriotiques prendront part au gouvernement du Tyrol du Sud/Haut-Adige.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Un accord est conclu entre cinq partis afin de former le gouvernement du Tyrol du Sud/Haut-Adige. Deux germanophones, les démocrates-chrétiens du SVP et les patriotes de Die Freiheitlichen, et trois italophones, Frères d’Italie, la Ligue et Civica.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/23/res...)

L'AfD n'obtient pas le poste de vice-président du Parlement de Hesse auquel elle a droit.

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Allemagne. Hesse. L’AfD, qui est le deuxième parti du Parlement de Hesse, n’a pas de représentant au sein de la présidence de cette assemblée. En effet, les démocrates-chrétiens de la CDU, les écologistes, les sociaux-démocrates du SPD et les libéraux du FDP ont refusé d’accorder à l’AfD le poste de vice-président auquel elle a droit. Ils ont voté contre la candidature de l’AfD Anna Nguyen, qui est issue d’une famille de réfugiés vietnamiens.

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Anna Nguyen

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/09/hes...)