30/01/2024
Le président allemand compare l'AfD à des "attrapeurs extrémistes de rats".
Allemagne. Le président de la République Frank-Walter Steinmeier compare, lors d’un discours officiel, l’AfD à des « attrapeurs extrémistes de rats ».
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29/01/2024
Christoph Berndt a pris la parole lors du 245ème rassemblement de PEGIDA.
Allemagne. Le dirigeant du groupe des élus de l’AfD au Parlement du Brandebourg Christoph Berndt a pris la parole ce lundi soir lors du 245ème rassemblement de PEGIDA à Dresde en Saxe.
22:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Martin Sellner est entré avec succès en Allemagne.
Allemagne et Autriche. La figure de proue des identitaires autrichiens, Martin Sellner, est entrée avec succès en Allemagne. Après avoir été arrêté et fouillé par la police des frontières allemande pendant près de 30 minutes, Sellner a finalement été autorisé à entrer dans le pays.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/28/mar...)
19:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UE désire saboter l'économie hongroise si le gouvernement hongrois bloque l'aide de l'UE à l'Ukraine.
Hongrie. Selon le Financial Times, l'Union européenne désire saboter l'économie hongroise si le gouvernement hongrois bloque l'aide de l'Union européenne à l'Ukraine.
14:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le portail Correctiv, qui a publié les informations sur la réunion de Potsdam, a reçu, en 2022-2023, 2 millions d’euros de l’État.
Allemagne. Le portail en ligne Correctiv, qui a publié les informations sur la réunion de Potsdam, a reçu, en 2022-2023, 2 millions d’euros de l’État, ainsi que de l’argent provenant de différentes ONGs.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)
14:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les Italiens déçus par les maires et les présidents de régions ; la confiance est au plus bas et ne se maintient qu’au Nord."
Italie. Revue de presse.
L’attaque par drone contre un contingent américain en Jordanie fait les gros titres : « Frappes en Jordanie, des soldats américains tués, l’Iran est soupçonné » (Corriere della Sera), « Attaque sur la base américaine, selon Biden des groupes pro-Iran seraient derrière cette opération » (Repubblica), « Les trois premières victimes américaines en Jordanie, la guerre s’embrase » (Fatto Quotidiano). La Stampa propose un entretien exclusif du Pape François sur le Proche Orient « « Il faut immédiatement une solution à deux peuples et deux Etats » ». Repubblica consacre sa Une à la politique intérieure : « Les cent cas de conflit d’intérêt du gouvernement Meloni ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « « Ensemble pour aller plus loin » : Mattarella ouvre le sommet Italie-Afrique au Quirinal » : « Le Plan Mattei comprend au moins deux volets. Le premier concerne les relations bilatérales avec les pays africains, avec une nouvelle conférence à Tunis prévue à l'automne, sous l’égide de Rome, pour concrétiser une partie de ce plan. Le deuxième volet est celui qui sera annoncé aujourd'hui par Giorgia Meloni, avec la création d'un Fonds multilatéral auprès de la Banque africaine de développement, dont les membres fondateurs seront l'Italie et les Émirats arabes unis, qui souscriront chacun 100 millions d’euros, mais qui serait prêt à recevoir des contributions de l’Arabie saoudite (prête à donner 200 millions), d’autres pays du Golfe et des Européens qui ont déjà fait part de leur intérêt, comme l’Allemagne et la France. Cette conférence Italie-Afrique, qui a démarré hier soir par un diner au Quirinal, n’est pas simple à expliquer. Aujourd'hui au Sénat, Meloni présentera les premiers détails officiels d'un "projet pour l'Afrique non prédateur, mais d'égal à égal”, sur lequel elle met largement en jeu sa crédibilité, tant sur le plan national qu'international. Pour remporter ce grand défi, Meloni a misé sur les relations avec l'Union européenne, qui, dans le cadre du plan Global Gateway, a déjà prévu de dépenser 150 milliards d'euros pour des projets de développement dans différentes régions du monde. Une porte-parole de la Commission a indiqué que l'UE “accueille favorablement le Plan Mattei, tant qu’il s'inscrira bien dans notre vision commune avec les États africains, ainsi que dans le plan Global Gateway, qui avance avec des projets ambitieux également dans les domaines de l'énergie, du numérique et de la sécurité alimentaire”. Ce plan devra petre développé sur différents secteurs, des migrations à l’électrification de nombreuses zones, de l’énergie, aux infrastructures, en passant par l’éducation. Un projet politique ambitieux pour une puissance moyenne comme l’Italie, mais qui peut réussir s’il est organisé correctement. L’opposition dénonce une « boite vide », mais Chigi répond par des chiffres. Le plan pourrait dépasser, avec les fonds du MEF, de la CDP et les fonds déjà existants, 4 milliards d'euros en 5 ans. Sergio Mattarella a déclaré lors du dîner d'ouverture du sommet que “l'espoir est de pouvoir concrétiser, après les discussions intenses des années précédentes, une relation encore plus forte entre le continent africain et l'Italie”, et a cité un proverbe africain : "Si tu veux aller vite, cours tout seul. Si tu veux aller loin, vas-y avec quelqu’un”. »
Giorgia Meloni et Ignazio La Russa au sommet Iralie-Afrique
EDITORIAL, Il Giornale, de Giovanni Castellaneta, diplomate, président de l’association Diplomatia, « L’Italie peut être au cœur de la relance du continent africain, mais avec l’aide de l’Occident. »
ARTICLE, Il Messaggero, « Le ministre de l’Intérieur annonce 34 expulsions de personnes soupçonnées de liens avec le terrorisme » : « Lors de son intervention dimanche après-midi à l’école de formation politique de la Ligue, le ministre de l’Intérieur Piantedosi (Indépendant) a souligné que l’alerte pour les risques d’attentat restait toujours élevée. ‘’Depuis le 7 octobre 2023 ; il y a eu 34 expulsions de personnes considérées comme dangereuses et soupçonnées d’appartenir à des organisations djihadistes ou en raison de leur radicalisation’’. ‘. ‘’L’Italie est dans le viseur de certains récits pro-djihadistes, elle demeure une cible de ceux qui veulent réaliser des actions hostiles contre l’Occident. Nous avons les compétences et les instruments juridiques qui nous ont jusqu’ici protégés. Nous avons les moyens d’intercepter ces personnes’’. Le ministre a également souligné l’importance des accords signés avec les pays africains. ‘’L’année passée, en considérant à la fois la Tunisie et la Libye, avec les personnes sauvées en mer et les départs déjoués, nous avons compté environ 140 000 migrants. Ce qui veut dire que nous en aurions eu le double sans cela.’’ Le ministre a ensuite exprimé ses craintes pour les nouveaux équilibres : ‘’ au Niger, l’alliance avec la France a été remplacée par l’alliance avec d’autres pays et cela est source de préoccupation en termes géopolitiques’’. ‘’La Libye et la Tunisie nous demandent de collaborer sur leur territoire pour contrer le phénomène important du transit et du séjour de migrants qui arrivent d’’Afrique Subsaharienne, dans la perspective de proposer des transferts avec des projets de rapatriement volontaire assisté’’. »
SONDAGE, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Les Italiens déçus par les maires et les présidents de régions ; la confiance est au plus bas et ne se maintient qu’au Nord » : « En 2024, outre les européennes de juin, les Italiens voteront pour les présidents de 5 régions : d’abord en Sardaigne, puis dans les Abruzzes, dans le Piémont, la Basilicate et l’Ombrie. En plus, il y aura des élections dans 3 700 communes, soit près de la moitié des communes d’Italie. Cela marquera notamment l’entrée en vigueur du nouveau règlement mettant fin à la limite de mandats pour les maires des communes de moins de 5 000 habitants, et rendant possible un troisième mandat pour les maires des communes de moins de 15 000 habitants. Le 26ème rapport sur ‘’Les Italiens et l’Etat’’ réalisé par l’Institut LaPolis de l’Université d’Urbino et Demos montre que les régions et les communes ont gagné les faveurs des Italiens ces dernières années, en particulier suite à l’irruption du Covid qui a généré un besoin de ‘’protection’’ de la part des citoyens. Ce rapprochement avec les institutions et le besoin de références communes vaut aussi pour le Président de la République, Sergio Mattarella, populaire auprès de plus de deux tiers des Italiens. Mais avec le recul de la pandémie et l’avènement de nouvelles craintes, notamment avec les guerres plus ou moins lointaines, la confiance vis-à-vis des institutions a reculé. Cela dépend aussi de la taille des communes, la confiance résistant bien dans les communes de moins de 15 000 habitants, et dans le centre et le Nord de la Péninsule, où les collectivités locales ont plus de moyens et de ressources, et une plus grande autonomie administrative. Au Sud en revanche, il y a une plus grande dépendance vis-à-vis de l’Etat et la popularité des administrations locales est plus limitée. L’électorat du Parti démocrate (52%) et de Forza Italia (58%) a tendance à se dire confiants dans leurs communes alors que l’électorat de la Ligue fait davantage confiance à la Région (43%), probablement nourrie par des figures importantes comme Luca Zaia en Vénétie, Massimiliano Fedriga dans le Frioul-Vénétie-Julienne, ou Attilio Fontana en Lombardie. Fratelli d’Italia échappe à ces dynamiques en raison de son succès relativement récent, alors que le déclin du centre-gauche dans ses bastions historiques est notoire, plus souvent du fait de l’abstention que d’un report des voix à droite. Ainsi, on a associé les élections locales aux élections européennes, caractérisées par une forte abstention. Le sondage confirme le sentiment d’une ‘’démocratie incertaine’’ qui se diffuse. »
ARTICLE, Repubblica, C. Zunino : « " L'Europe nous affame" ; les néo-fascistes et les ‘no vax’ s'emparent de la révolte des tracteurs italiens» : « Les cinq dernières manifestations du mouvement des tracteurs ont permis d’enregistrer hier, dans l'ordre : un drapeau de l'Europe brûlé sur la Piazza Castello, à Turin, par l'agitateur ‘no vax’ Marco Liccione, un rassemblement aux portes d'Alessandria, une nuée de tracteurs devant le péage de l'autoroute de Orte, des remorques dans le centre d'Avellino, un cortège sur la route nationale 106, en Basilicate. "Nous sommes à bout", peut-on lire sur une pancarte, "cette politique ne protège pas le travail et la filière agricole nationale". Cela fait neuf jours que notre pays s’est associé aux manifestations européennes des agriculteurs, avec des actions qui touchent toutes les provinces italiennes et qui comptent désormais une centaine de piquets de grève. Les raisons de ces manifestations nationales sont claires : les producteurs de Vénétie auxquels chaque pomme coûte entre 30 et 40 centimes et qui sont contraints de la revendre à moins de 10, la concurrence du blé canadien et des fruits du Nord de l’Afrique, le coût du diesel, la vente des terres et - argument facile à faire passer auprès d'un public réactionnaire - l'Union européenne qui, avec son « Green Deal », impose des mesures pour rendre moins nocifs la production d'énergie et le mode de vie des citoyens du continent. Au cours des six prochaines années, les agriculteurs italiens seront contraints de reconvertir un quart des terres cultivées à l'agriculture biologique, ainsi que de réduire drastiquement l'utilisation des pesticides. Ce sont les mêmes craintes et les mêmes raisons de protestation des agriculteurs allemands, français, espagnols, hollandais, polonais, britanniques et serbes. Ils s’en prennent aussi au syndicat agricole Coldiretti, dont la fonction est perçue comme écrasée par les politiques du gouvernement, et au gouvernement, accusé d’avoir supprimé des déductions d’impôts pour le secteur lors de la dernière loi de finances. Outre les représentants des 400 000 entreprises agricoles italiennes, c’est aussi un monde réactionnaire et anti-système qui est descendu dans la rue, en saisissant l’opportunité offerte par cette nouvelle contestation. Danilo Calvani, un producteur de l'Agro Pontino qui aujourd’hui représente le groupe des ‘Agriculteurs trahis’ est l’ancien leader des ‘Forconi’ qui pendant trois jours, juste avant Noël 2013, avait représenté une grave crise pour le gouvernement Letta. Le ministre de l'Agriculture Francesco Lollobrigida, applaudi lors de son discours devant les tracteurs à Avezzano, affirme qu'en ce qui concerne le "Green Deal", il est en train de « faire changer d'avis » la présidente Ursula von der Leyen. Son discours n’a cependant pas suffi à dissuader les tracteurs de continuer à manifester. "Si le gouvernement ne nous donne pas de signal différent, nous irons à Rome", annonce l'agitateur Calvani. Le ministère de l'Intérieur est déjà en alerte sur le fait que cette manifestation puisse dégénérer en attirant les anti-système de l'ancien mouvement ‘no vax’. Les protestations des agriculteurs apparaissent comme une opportunité incontournable pour l'extrême-droite antisystème, et Forza Nuova est prête à alimenter la rancœur paysanne. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Guido Crosetto, ministre de la Défense, par F. Olivo, « Le monde a changé, l’Italie doit se préparer, en cas de danger il faut des réservistes » : « L’Italie enverra un navire en Mer Rouge, qui s’ajoutera aux autres navires déjà présents dans la zone pour d’autres missions. […] Le Plan Mattei est à l’avant-garde, basé sur un périmètre clair, et les efforts politiques et économiques qui s’ensuivront seront très forts. Ce n’est pas du cinéma, le succès pour Meloni a été de faire comprendre aux pays occidentaux que nous sommes entrés dans le siècle de l’Afrique. Il y aura des mesures pour l’éducation, le commerce, la santé, la recherche, les infrastructures. Il y aura d’abord des expérimentations avec certains pays, puis cela sera élargi à d’autres. L’accord avec l’Albanie représente une tentative innovante, nous verrons ensuite quels résultats il donnera. L’article du Fatto Quotidiano m’accusant d’avoir anticipé une victoire de Poutine et l’élargissement du conflit au Moyen-Orient est faux et relève de la guerre hybride, heureusement mes propos avaient été enregistrés. La guerre en Ukraine durera encore longtemps et cela ne dépend pas de nous, car Poutine a encore en tête d’atteindre Kiev. Si nous nous détournons de cette cause, nous pourrions nous retrouver avec les chars de Poutine en bas de chez nous. Concernant la vente partielle des parts de l’Etat dans la Poste, il ne s’agit pas d’une véritable privatisation car l’Etat maintiendra son contrôle. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Slovénie : le SDS est donné à 35 % et le SNS à 4 %
Slovénie. Le SDS est donné à 35 % et le SNS à 4 % au sein d’un sondage Mediana.
13:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le mercredi des Cendres de l'AfD aura lieu à Osterhofen en Bavière.
Allemagne. Le mercredi des Cendres de l'AfD aura lieu à 94486 Osterhofen en Bavière.
13:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet poursuit son implantation en Flandre.
Pays-Bas et Belgique (Flandre). Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet (Pays-Bas) poursuit son implantation en Flandre (Belgique) et organise une réunion à Bruges (Brugge) le 3 février 2024.
12:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jussi Halla-aho des (Vrais) Finlandais est arrivé troisième avec 19 % lors des élections présidentielles.
Finlande. Lors du premier tour des élections présidentielles, Jussi Halla-aho des (Vrais) Finlandais est arrivé troisième avec 19 %.
Jussi Halla-aho
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2024
Circonscription de Saale-Orla : Uwe Thrum de l'AfD rate de peu la victoire.
Allemagne. Thuringe. Circonscription de Saale-Orla. 2ème tour. Lors de l'élection de l'administrateur d'arrondissement, le candidat de l'AfD Uwe Thrum rate de peu la victoire, face à l'ensemble du système politique en place.
Uwe Thrum
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/14/arr...)
19:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Martin Sellner annonce qu'il intentera une action en justice contre l'interdiction d'entrée en Allemagne qui lui aurait été imposée.
Autriche et Allemagne. La figure de proue des identitaires autrichiens Martin Sellner annonce qu'il intentera une action en justice contre l'interdiction d'entrée en Allemagne qui lui aurait été imposée. Il lance aussi une pétition contre cela :
https://martinsellner.info/petition-einreiseverbot-gegen-...
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/23/le-...)
19:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2024
Thierry Baudet a dédicacé son livre sur la Covid traduit en hongrois.
Pays-Bas et Hongrie. Le président du Forum voor Democratie Thierry Baudet a dédicacé, durant deux heures à Budapest, son ouvrage sur la Covid traduit en hongrois.
23:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thierry Baudet a pris la parole lors du congrès de Mi Hazánk à Budapest.
Pays-Bas et Hongrie. Thierry Baudet du Forum voor Democratie a pris la parole lors du congrès de Mi Hazánk à Budapest.
Thierry Baudet
20:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'ancien président du parti social-démocrate SPD Oskar Lafontaine assiste au congrès du parti de gauche anti-immigration BSW.
Allemagne. Le BSW, dirigé par Sahra Wagenknecht, s’est réuni ce samedi 27 janvier 2024 à Berlin, à l'occasion de son 1er congrès, en présence de 400 délégués qui ont approuvé le programme et désigné une partie des candidats pour les élections européennes. Parmi les personnes venues de Sarre figurait le mari de Sahra Wagenknecht, Oskar Lafontaine. Il a dénoncé le fait que son ancien parti – dont il a été le président –, le parti social-démocrate SPD, qui dirige le gouvernement actuel, livre des armes à l'Ukraine, alors qu’à l’époque de Willy Brandt, le SPD était pour la paix. D'ailleurs, Willy Brandt avait reçu le prix Nobel de la paix. Selon Oskar Lafontaine, la politique du SPD à l'époque visait de meilleurs retraites, salaires et prestations sociales et c’est ce que représente désormais le BSW.
Sahra Wagenknecht et Oskar Lafontaine lors du congrès
18:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal est réélu à la tête de Vox.
Espagne. Santiago Abascal est réélu à la tête de Vox.
Santiago Abascal
18:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : combien de demandeurs d'asile une municipalité doit-elle s'attendre à recevoir ?
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet a mis en ligne une page Internet qui permet de déterminer, pour chaque municipalité, le nombre de demandeurs d’asile que les municipalités peuvent s’attendre à être forcée d’accepter dans le cadre de la loi de répartition :
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Le PVV de Geert Wilders donné à entre 9 et 12 sièges de députés européens.
Pays-Bas. Un sondage Maurice de Hond, en vue des élections européennes, donne le PVV de Geert Wilders à entre 9 et 12 sièges de députés européens, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à entre 0 et 1 siège, JA 21 et le BVNL à 0 siège.
(Résultats des européennes en 2019 /sur base des législatives de 2023/bas/haut)
PVV : patriotes anti-islamisation
PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes
VVD : libéraux de droite
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
D66 : libéraux de gauche
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
SGP : chrétiens protestants
CDA : démocrates-chrétiens
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
Volt : pro-européen
Denk : centre-gauche multiculturaliste
50 plus : parti des plus de 50 ans
JA 21 : patriotes
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/01/2024
L'AfD est donnée à 22 % et le BSW à 9 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/weitere-umfragen.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
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"Meloni veut impliquer l’Europe dans le Plan Mattei : des hotspots en Afrique et 4 milliards en 5 ans."
Italie. Revue de presse.
Les mesures sur la fiscalité adoptées hier en Conseil des ministres font les gros titres : « Retraités, concordat fiscal, privatisation des Postes : voici les nouvelles mesures » (Corriere della Sera, Giornale), « Une évasion fiscale « concordée » pour les professions libérales » (Repubblica), « Concordat : les impôts seront bloqués pendant deux ans » (Sole 24 Ore), « Fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments : les contrôles seront effectués pendant huit ans » (Messaggero).
24 Ore, L. Palmerini « Coup d’envoi de la campagne électorale avec une main tendue aux professions libérales » : « Au Conseil des ministres d’hier, c’est un peu comme si on avait commencé à préparer le terrain de jeu pour les élections européennes. Il a été décidé de concentrer les élections européennes et municipales en deux jours, les 8 et 9 juin, notamment pour contenir le risque d’abstention, les électeurs de droite étant moins mobilisés lorsqu’il s’agit de choisir les parlementaires européens. Il y a une autre décision qui a été prise au Palais Chigi et qui représente une main tendue à l’électorat de la majorité. Il s’agit du concordat fiscal permettant aux professions libérales un délai de deux ans pour fixer le montant des taxes à payer, et cela sans risque de contrôles. Cela concernerait 4,5 millions de travailleurs indépendants, des petits entrepreneurs, de professionnels qui représentent depuis longtemps cette « épine dorsale » des partis composant la coalition. Cette fois-ci, le gouvernement a été très généreux, puisqu’initialement cet accord devait concerner uniquement les contribuables « fiables ». Désormais, il a été élargi à toute la catégorie. C’est donc là un beau cadeau qui leur est offert, et qui pourrait accroitre le nombre de personnes « reconnaissantes » envers la majorité mais qui pourrait aussi susciter le mécontentement des contribuables « fiables », qui se voient désormais placés dans la même catégorie que ceux qui ne le sont pas. Un autre élément pouvant se retourner contre l’exécutif est le choix de rapprocher les dates des élections européennes de celles concernant les régions du Basilicate, de l’Ombrie et du Piémont. Or, l’entente sur les candidatures demeure un dossier clivant qui alimente la tension entre les alliés, notamment après la « rupture » en Sardaigne [Fratelli d’Italia ayant imposé son candidat à la Ligue, ndlr.]. Il y a aussi la question de la limite du troisième mandat pour les présidents de région, sur laquelle Meloni n’a pas encore pris de décision. A ce stade, la limite peut être dépassée uniquement pour les maires des petites villes. Il faut donc s’attendre à un autre bras-de-fer avec Salvini. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre de l’Environnement et de la sécurité énergétique, « Un plan national pour produire les petits réacteurs nucléaires ».
ARTICLE, Repubblica, T.Ciriaco « Meloni veut impliquer l’Europe dans le Plan Mattei : des hotspots en Afrique et 4 milliards en 5 ans » : « Selon le raisonnement de Giorgia Meloni, partagé avec quelques ministres proches ces derniers temps, pour voter en faveur de la prochaine Commission européenne, elle pourrait mettre parmi les conditions le principe de rendre européen son projet italien de Plan Mattei. Lorsqu'on lui a demandé ce que cela signifiait, elle a expliqué que Bruxelles devrait également investir dans les infrastructures et la formation en Afrique, suivant l'exemple que l'Italie s'apprête à proposer. Et cela suppose aussi que l’Union européenne devrait garantir (par une mission ou du personnel européen) la sécurité, le respect des droits de l’homme et la reconnaissance du droit d’aile aux migrants dans ces hostpots sur le continent africain. Meloni envisage d'établir des centres d’accueil le long des côtes du Maghreb et dans des zones spécifiques en Afrique subsaharienne, sur le modèle de l’accord Rome-Tirana. C’est avec cette ambition qu’elle s’apprête à accueillir la Conférence Italie-Afrique à Rome ce lundi. Mais le Plan Mattei, qui couvre plusieurs années, nous rend bien éloignés de cet objectif, et il a consisté jusqu'à présent principalement en un slogan utilisé pour atténuer les échecs dans la gestion des débarquements. Le gouvernement italien vise à mobiliser jusqu'à quatre milliards d'euros sur 5 à 7 ans pour l'Afrique, avec des fonds italiens et d'autres sources que l'argent public. L'objectif est de demander aux grandes entreprises publiques, en particulier dans le secteur de l'énergie, de planifier avec le gouvernement les projets d'infrastructures à financer. Donc en premier lieu Eni et Enel, déjà actives en Afrique. Mais aussi de convaincre des universités italiennes d’investir dans des projets de formation, de partenariats et de bourses d’études, bien au-delà de ce qui est déjà fait, à travers des co-financements ou des abattements fiscaux. Et on envisage de mobiliser la CDP pour le soutien aux banques de développement, ou des instituts de crédit privé. La mobilisation des géants publics de l’énergie, déjà présents sur le continent, viserait à rationnaliser les efforts. Selon le Foglio, ENI et Enel seraient prêts à se concentrer surtout sur l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, la Cote d’Ivoire et l’Ethiopie. Seule une partie des fonds viendrait des ressources destinées chaque année à l’aide au développement. Cette année Cirielli serait prêt à consacrer 200 millions de plus sur le chapitre africain de cette aide. Et à déplacer donc les deux tiers des fonds sur ce dossier. Mais la nouveauté, c’est que Meloni compte mobiliser l’intégralité du système économique national vers le sud de la méditerranée, en parvenant à convaincre les pays africains que ce n’est que grâce au financement des infrastructures et aux projets de formations que la classe moyenne, capable d’assurer la croissance, pourra augmenter. C’est de tous ces sujets qu’il sera question lundi au palazzo Madama. Il y aura aussi lundi Ursula Von der Leyen, sur laquelle Meloni compte pour rallier Bruxelles à ce projet en soulignant le poids des votes des Conservateurs européens dans le processus de formation de la prochaine Commission européenne. En outre, elle compte profiter de la présidence italienne du G7 en 2024 pour promouvoir davantage le dossier africain lors du sommet dans les Pouilles, qui aura une place de choix dans le sommet, avec l’objectif de placer l’Afrique au centre des investissements de la Partnership for Global Infrastructure and Investment, l'initiative d'infrastructure élaborée par l'administration Biden pour contrer les Routes de la Soie chinoises et jusqu’à présent surtout concentrées sur l’indo-pacifique. »
ARTICLE, Messaggero, F.Savelli « Le ministère de l’Intérieur demande aux organisateurs des manifestations pour la Palestine de les reporter » : « Le ministère de l'Intérieur a décidé d’interdire les manifestations pro-Palestine organisées pendant le "Jour de la Mémoire". Pour l'instant, le ministère opte pour une approche conciliante : "nous demanderons le report des manifestations", a déclaré le ministre Matteo Piantedosi (Indépendant). […] »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Guido Crosetto (Frères d'Italie), ministre de la Défense, ''L’Italie est prête à prendre la tête de la mission en Mer Rouge''. » : « Selon moi la majorité reste unie, les polémiques sont des inventions, la motion du chef de groupe de la Ligue Massimilano Romeo [sur l’aide à Kiev] a été reformulée et approuvée par l’ensemble de la majorité. Si vous me demandez s’il y a une lassitude de la guerre, je dirais que tout le monde est las, les Ukrainiens, les Russes, les Français, les Allemands, les Italiens. Mais tant que Poutine ne se lassera pas, tout cela va continuer pour nous tous, et cela risque même d’empirer. Celui qui se lasse, c’est celui qui a déclenché cette guerre. Il est faux de dire que nous nous mobilisons moins que nos alliés financièrement. Au sein de l’UE, nous sommes juste après l’Allemagne, et après le Royaume-Uni et les Etats-Unis hors UE. Concernant la mission en Mer Rouge, si on nous le demande, nous prendrons le commandement de la mission européenne. Nous en avons les capacités, mais si la France le veut cela nous va très bien, l’important est d’avoir bientôt une mission efficace pour assurer la sécurité des navires commerciaux et le respect du droit international. A ce jour, il y a 27 politiques étrangères différentes au sein de l’UE, chaque pays a son propre agenda, c’est pourquoi nous n’avons pas un rôle de poids dans le monde. Nous devons envoyer un nouveau navire et des missiles en Mer Rouge et il ne sera pas facile de financer de nouvelles dépenses. En Italie, nous avons hérité d’une situation des Forces armées découlant de l’illusion que nous n’aurions plus à nous défendre. Il faut tout changer, y compris les règles et les pouvoirs de mon ministère, pour nous doter d’une capacité réelle et efficace de défense. J’ai pour objectif de constituer une Réserve nationale des forces armées, comme en Suisse et en Israël, à activer, bien entendu, seulement dans des cas très graves. Une loi sera proposée en ce sens au cours des prochaines semaines, c’est une des réformes nécessaires pour l’Italie. En Mer Rouge il y a plusieurs guerres, la Russie et la Chine y mènent une guerre hybride : leurs navires commerciaux sont épargnés par les Houthis et ont donc un avantage compétitif qui met à mal la concurrence. Un précédent gouvernement avait retiré les armes à l’Arabie Saoudite et aux Emirats lorsqu’ils combattaient les Houthis qui sont plus dangereux que le Hamas et le Hezbollah, nous en payons aujourd’hui les conséquences. Nous sommes prêts à augmenter le contingent italien au sein de la mission FINUL mais il faut que cela soit financé et approuvé. C’est un dossier complexe, pour l’instant il est prématuré de parler d’augmentation du contingent. Pour pouvoir répondre aux demandes des israéliens, il faudrait changer les règles d’engagement. Dans le cadre du projet Gcap, la gouvernance sera répartie équitablement entre l’Italie, le Royaume-Uni et le Japon, une première pour un programme militaire de premier plan. Seulement une fois la phase de construction à trois achevée, le projet pourra être élargi à d’autres pays comme l’Arabie Saoudite et les Emirats qui veulent financer le projet. Une éventuelle élection de Trump ne rendra pas l’Europe plus vulnérable face à la Russie, les accords de l’OTAN et les bases américaines ne sont pas remises en cause, mais nous devrons nous préparer tout de suite à un changement de stratégie de Washington sur la guerre en Ukraine. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, Carlo Marroni « Tajani (Forza Italia) en Israël : deux Etats, l’unique solution. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Deux candidats présentés par l’AfD ont été élus juges bénévoles à la Cour constitutionnelle de Bavière.
Allemagne. Bavière. Deux candidats présentés par l’AfD ont été élus juges bénévoles à la Cour constitutionnelle de Bavière. Cette dernière est constituée de 38 personnes : 23 juges professionnels et 15 juges bénévoles. La Cour constitutionnelle bavaroise décide de la manière dont la Constitution doit être interprétée. Les votes des juges bénévoles, qui ne participent pas à toutes les procédures, ont le même poids que ceux des juges professionnels. Chaque parti a droit à des juges bénévoles, selon son poids au sein du Parlement de Bavière. La CSU et les Électeurs libres, qui sont les deux partis qui gouvernent la Bavière, ont été favorables à ce que l'AfD obtiennent ce à quoi elle a droit en ce domaine.
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La réponse de l'AfD aux critiques de Marine Le Pen.
Allemagne. La réponse de l'AfD aux critiques de Marine Le Pen :
https://www.lepoint.fr/monde/allemagne-la-reponse-de-l-af...
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L'Université de Bayreuth a rejeté les soupçons de plagiat concernant la thèse de doctorat de la co-dirigeante de l'AfD Alice Weidel.
Allemagne. Après examen, l'Université de Bayreuth a rejeté les soupçons de plagiat concernant la thèse de doctorat de la co-dirigeante de l'AfD Alice Weidel.
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8.000 personnes demandent à adhérer à l'AfD, suite au complot médiatique conduit contre ce parti.
Allemagne. Depuis que le parti patriotique AfD a fait l’objet d’un complot médiatique et que des manifestations à son encontre ont eu lieu en conséquence, 8.000 personnes ont demandé pour adhérer au parti. Chaque adhérent paye 120 euros par an de cotisation.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/02/l-a...)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)
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25/01/2024
"Les subventions exclusivement pour les voitures de fabrication italienne et les contrôles sur les usines."
Italie. Revue de presse.
La séance de questions au gouvernement à la Chambre hier avec Giorgia Meloni font les gros titres : « Meloni-Schlein, frictions à la Chambre » (Corriere della Sera, Giornale), « La fiche noire. Chigi attaque Repubblica dans son bulletin adressé aux ministres et parlementaires » (Repubblica), « La santé publique serait en danger avec l’autonomie régionale » (Stampa), « Hôpitaux, voitures, comptes publics, le duel à la Chambre de Meloni » (Messaggero), « Le premier défi Meloni-Schlein » (Mattino).
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, par L. Palmerini « Meloni, l’avertissement de la Ligue et le match avec Schlein et Conte » : « A la session de questions au gouvernement, Meloni a été attaquée sur plusieurs fronts. L’impression était que les dirigeants respectifs du PD et du Mouvement 5 Etoiles s’étaient entendus sur une répartition des thématiques sur lesquelles attaquer. Conte a choisi l’Europe, tandis que Schlein s’est concentrée sur le problème des ressources financières pour le système sanitaire. Nous avons assisté à un premier match où la dirigeante du PD a choisi le terrain sur lequel affronter le gouvernement. Conte a pu, lui, lancer ses critiques contre le nouveau pacte de stabilité, qualifié d’« accord bidon» ramenée de Bruxelles sous les pressions de l’Allemagne. Il est clair que Schlein n’aurait jamais pu employer un tel langage, étant donnée la position européenne de son parti et la présence du commissaire Gentiloni. Il y a des dossiers tabous que la secrétaire démocrate ne peut pas aborder, au prix de provoquer des divisions internes. Conte peut, lui, profiter de l’immense espace qui appartenait jadis à la droite. Il a pu ainsi soulever la question des privatisations ‘’vous qui êtes patriote, vous avez vendu à un prix dérisoire ITA aux Allemands et maintenant vous allez faire de même avec Poste et Ferrovie’’. Ce sont des attaques qui font du mal surtout à Salvini, qui voit ses marges politiques se réduire, érodées d’une part par la Présidente du Conseil et d’autre part par Conte. Salvini montre alors des signes d’impatience. Celui auquel on a assisté hier pourrait être interprété comme un avertissement lancé à Fratelli d’Italia. La Ligue avait en effet présenté un ordre du jour sur l’Ukraine avec des passages évoquant une opinion publique ne supportant plus l’envoi d’armes. Des passages qui avait rencontré le soutien des 5 Etoiles, laissant croire à un retour de flamme entre la Ligue et le M5S. Ce passage a ensuite disparu du nouvel ordre du jour, la Ligue ayant minimisé la chose en dénonçant des exploitations politiques. Il est clair que Meloni a imposé à la Ligue une marche-arrière. Toutefois, la gêne de la Ligue demeure et il pourrait y avoir d’autres épisodes à l’avenir. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de L. De Cicco, « Stellantis finit dans le viseur de Giorgia Meloni, ‘’le gouvernement français est présent dans le conseil d’administration du groupe’’ » : « Lors des questions au gouvernement hier à l’hémicycle, Giorgia Meloni a attaqué à nouveau Stellantis, dont est actionnaire la famille Elkann, également éditeur de ce journal. Mais cette fois, Meloni ne s’en est pas prise directement à Repubblica. Meloni a décrit la naissance de Stellantis comme ‘’une acquisition par la France du groupe italien historique’’, c’est-à-dire FIAT. Elle conteste face au Parlement les choix du groupe jugés ‘’éloignés des intérêts italiens’’, ‘’au sein du conseil d’administration il y a un membre du gouvernement français, ce n’est pas étonnant que les décisions tiennent davantage compte des intérêts français’’ affirme-t-elle. ‘’Nous avons changé les règles, avantageant ceux qui reviennent produire en Italie et décourageant ceux qui voudraient délocaliser la production et qui devront restituer toute aide perçue au cours des dix dernières années’’ prévient-elle. La présidente du Conseil a annoncé l’objectif de produire à nouveau un million de véhicules par an en Italie. Un porte-parole de Stellantis Italia a répondu en affirmant que le groupe fait déjà beaucoup et continue à faire sa part en Italie, ayant investi des milliards et apporté ‘’une forte contribution’’ à la balance commerciale du pays. L’année dernière plus de 752 000 véhicules ont été produits en Italie, soit +9,6% par rapport à 2022, dont 63% ont ensuite été exportés à l’étranger. Meloni, avant et après son intervention à la Chambre, évite les journalistes. Elle est sur la défensive, y compris lorsqu’elle parle du ‘’Sud jamais trahi’’ après la décision du Sénat sur l’autonomie différenciée des régions, ou sur les privatisations (‘’nous ne bradons rien’’), sur l’indemnisation des familles de victimes des attentats nazi-fascistes (Meloni ne dit que ‘’nazies’’). Sur la politique étrangère, elle admet ‘’ne pas partager la position de Netanyahou’’ et que ‘’l’Italie a toujours affirmé que le peuple palestinien a le droit d’avoir un Etat indépendant, à condition de reconnaître l’Etat hébreu’’. Le duel le plus attendu est celui face à Elly Schlein. La secrétaire démocrate parle de santé, Meloni rejette la faute sur les gouvernements précédents et formule une promesse très vague en déclarant : ‘’nous nous occuperons aussi de cela’’. La réplique de Schlein est imparable - le plafonnement des dépenses sanitaires date de 2009… lorsque Giorgia Meloni était ministre – lui valant un long applaudissement de l’hémicycle, y compris de Giuseppe Conte. Ce dernier a attaqué ensuite la Présidente du Conseil au sujet du MES. »
ARTICLE, La Stampa, par P. Griseri « Stellantis rappelle qu’il a investi des milliards en Italie » : « Est-il possible pour Stellantis de doubler sa production de voitures en Italie ? Cela apparait difficile, même si le gouvernement italien était représenté au sein du Conseil d’administration. En réalité, les différents exécutifs qui se sont succédé à Rome se sont bien gardés de le faire car, le cas échéant, ils auraient provoqué une levée de boucliers de la part des plus libéraux, qui sont aujourd’hui les alliés de Meloni, et de la gauche radicale au sein du Parti Démocrate. S’étonner aujourd’hui d’une disparité entre Rome et Paris au Conseil d’administration de Stellantis risque d’être vu comme la plus évidente des propagandes. En réalité, le groupe de Tavares est engagé dans les établissements italiens mais il ne peut pas, à lui seul, doubler la production en Italie. Il est vrai aussi que le niveau actuel de production pourrait ne pas être suffisant pour rassurer tout le secteur lié indirectement à la production. Voici donc un passage clé de l’intervention de Meloni : ‘’nous voulons produire à nouveau avec ceux qui veulent réellement investir sur l’excellence italienne’’. Le gouvernement serait-il en train de chercher d’autres producteurs qui pourraient concurrencer Stellantis ? Profitera-t-il des rencontres dans les prochains mois prévus par l’agenda du G7 dont Rome assure la présidence jusqu’au 31 décembre pour aller les trouver ? C’est une possibilité. »
ARTICLE, Messaggero, par A.Bassi et F.Malfetano « Les subventions exclusivement pour les voitures de fabrication italienne et les contrôles sur les usines » : « Le plan des mesures de subvention automobile du gouvernement est prêt et il mettra l'accent sur l'italianité. Les primes seront principalement accordées aux voitures produites dans les usines italiennes. Le décret suivra trois axes : mettre au rebut les voitures les plus polluantes, favoriser les acheteurs à revenu moyen-bas, et enfin, encourager l'achat de voitures produites dans les usines du pays. Pendant ce temps, le gouvernement met Stellantis sous les projecteurs : cette semaine auront lieu 5 réunions techniques dans le but d'avoir une vision claire de "ce qu'ils ont l'intention de produire dans chaque usine active en Italie" du groupe ex-Fiat. C'est-à-dire quels modèles, avec quels volumes, quel emploi et quelle relation avec les sous-traitants. L'idée, explique une source autorisée au sein du gouvernement Meloni, est de "vérifier quels sont leurs projets pour l'Italie". Si ceux-ci ne devaient pas correspondre aux orientations du plan lancé pour l'industrie automobile (mise au rebut des voitures les plus polluantes, avec des facilitations principalement destinées aux classes à revenu bas et sur des modèles produits en grande partie en Italie), montrant que Stellantis ne tiendrait donc pas ses engagements sur l'augmentation de la production dans la Péninsule, le groupe perdrait le droit d'accéder aux ressources du fonds automobile (environ 6,3 milliards, dont un pour l'année en cours) au profit des "entreprises qui ont l'intention de réaliser de nouveaux établissements de production dans la filière automobile". »
COULISSES, La Stampa, d’I. Lombardo, « Les leaders européens préparent leur retour à Kiev, Meloni ira avec Macron et (peut-être) Scholz » : « La question qu’immédiatement tout le monde se pose est la suivante : y aura-t-il une nouvelle photo des trois leaders dans le train en direction de Kiev ? Probablement pas. Il semblerait que Meloni veuille rester cohérente avec ses attaques adressées à Draghi il y a environ un mois lorsqu’elle avait dit que ‘’pour certains la politique étrangère a consisté à se prendre en photo aux côtés de la France et de l’Allemagne sans décrocher de résultat concret’’. A l’occasion du deuxième anniversaire du début de l’agression russe en Ukraine, les leaders européens devraient se retrouver à Kiev, auprès de V. Zelensky, comme en juin 2022. Toutes les informations émanant du gouvernement italien à ce sujet sont au conditionnel car il y a peu de certitudes et beaucoup de contraintes de sécurité. Meloni se rendra dans la capitale ukrainienne également en tant que présidente du G7, sur fond de polémiques italiennes sur l’envoi des armes et la réduction des soutiens militaires et financiers à Kiev. La présence d’E. Macron serait aussi confirmée alors qu’on attend encore la confirmation d’O. Scholz et celle de la présidente de la Commission U. von der Leyen. Ils réaffirmeront leur soutien à Kiev. Le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’UE est engagé, ils espèrent avoir débloqué d’ici là les 50 milliards d’euros promis mais bloqués par le véto de V. Orban. Le 1er février prochain les 27 leaders européens se rencontreront lors d’un conseil extraordinaire exclusivement consacré à ce dossier. Zelensky pourrait y participer en visioconférence et ainsi peser sur les négociations et les décisions finales, vers un compromis acceptable pour Budapest. Zelensky a remercié Olaf Scholz hier pour la hausse de l’aide militaire annuelle à 8 milliards d’euros et l’envoi d’hélicoptères Sea king Mk41. Meloni retournera à Kiev un an après sa première visite, sans avoir les moyens d’offrir une telle aide. La marge budgétaire italienne n’est pas celle de l’Allemagne et les divisions au sein de la majorité ne facilitent pas les choses à la Présidente du Conseil, d’autant plus que son électorat ne se mobilise pas particulièrement pour la cause ukrainienne. C’est pourquoi le corps diplomatique est inquiet en vue de la future conférence sur la reconstruction de l’Ukraine. Meloni a proposé que l’Italie l’accueille en 2025 et pourrait relancer le sujet tout en sachant que les contradictions italiennes pourraient bien tout compromettre. »
ARTICLE, La Repubblica, de G. Foschini, “Groupuscules extrémistes et anti-vaccins, la droite attise les revendications en vue des élections européennes » : « Belgique, Pays-Bas, Slovénie, puis Pologne, France, Allemagne, et désormais également l’Italie, l’Espagne et la Grèce, d’après les services de renseignement européens. ‘’Le ton va inévitablement monter au cours des prochaines semaines, en vue des élections européennes’’ disent-ils. Les manifestations d’agriculteurs, qui secouent toute l’Europe, sont devenues une question de sécurité. Pas seulement à cause du désordre qu’elles génèrent partout – avec déjà deux victimes à ce jour et des dizaines de blessés – mais surtout parce que, si le phénomène se propage aussi vite, c’est que certains l’attisent : un pan de la droite extrême fait levier sur l’anti-européisme et les discours anti-environnement. Sur les routes, on trouve des paysans et des populistes de droite. Sur les canaux Telegram et Facebook, les messages de protestations et les appels à la mobilisation circulent sur les mêmes pages et canaux antisystèmes qui durant la pandémie avaient relayé les messages anti-vaccins, puis l’infox sur l’Ukraine, etc. Dans le cas des « gilets verts », il s’agit de ‘’protester aux côtés des pauvres accablés par les taxes vertes’’. La cible est donc l’écologie et les lois contre les émissions, la promotion de l’électrique, les mesures pour une agriculture plus durable notamment avec le débat sur la viande moléculaire. Les images de la préfecture d’Agen en flammes ont été vues des millions de fois. En Italie, au cours des dernières 48 heures, une quarantaine de manifestations ont été relevées, des Abruzzes à l’Emilie-Romagne, de la Sicile à l’Ombrie. Les revendications sont toujours les mêmes – la hausse des aides publiques et européennes, les prix de vente aux industriels et aux distributeurs, le refus de la viande moléculaire et des panneaux photovoltaïques sur les terres cultivables – et toutes légitimes. Mais à côté on voit croître également le reste. Des canaux Telegram n’ayant aucun rapport avec l’agriculture ont commencé à relayer des contenus en lien avec les manifestations, au milieu des milliers de refus de se vacciner ou de payer ses factures. Des influenceurs antisystèmes, comme Pamela Testa en Italie qui défilait en première ligne avec les no-vax, ont récupéré le sujet. Leurs amis de Forza Nuova se sont chargés de transporter sur le terrain ce qu’on voyait sur le web : hier les réseaux du mouvement néofasciste étaient inondés de photos de leurs membres participant aux manifestations d’agriculteurs, avec des déclarations telles que ‘’nous sommes les seuls à leurs côtés, les autres s’alignent tous sur les politiques de Bruxelles’’. Les élections européennes sont loin, mais pas tant que ça. »
ARTICLE, La Stampa, par A. Rossi « La révolte des tracteurs » : « La marche des tracteurs traverse l'Italie contre tout et tous : l'Union européenne, les farines d'insectes et la viande cultivée, la bureaucratie, le diesel cher et les terres bradées, le gouvernement et surtout les syndicats agricoles. Une révolte venue d'en bas, par le bouche à oreille, organisée et éparpillée à la fois, menée par des professionnels du secteur mais animée par des gens qui n'ont jamais manqué un jour de travail. Ils s'appellent le « Cra », pour Comité des agriculteurs trahis. Italien, bien sûr, car cette communauté a un trait commun : la souveraineté alimentaire. À la tête de cette galaxie disparate - du moins dans les intentions - on retrouve trouve Danilo Calvani. Petit paysan de Pontinia, Latina, il a été en 2009 l'un des fondateurs de la Ligue du Latium puis du « Coordinamento 9 dicembre », l'une des âmes des « forconi » (les porteurs de fourches), ce mouvement d'agriculteurs, de camionneurs, de marchands ambulants, de pêcheurs, de chauffeurs de taxi qui ont protesté contre le gouvernement Monti soutenu par des organisations d'extrême-droite (Forza Nuova) et des groupes de supporters ultras organisant des garnisons et des blocages dans les grandes villes. Dans certaines d'entre elles, comme à Turin, les journées ont été tendues : des pierres ont été lancées contre les bâtiments des institutions et les policiers ont retiré leurs casques presque en signe de solidarité. Aujourd'hui, M. Calvani tente à nouveau sa chance : "En 2013, nous avons bloqué le pays. Nous, les agriculteurs, sommes partis et tous les autres ont suivi. Nous ne répéterons pas les erreurs du passé, nous éloignerons ceux qui veulent nous vendre à la politique". On ne sait pas à qui il fait allusion, on sait en tout cas qui sont ses cibles aujourd'hui : le gouvernement, "comme tous ceux qui l'ont précédé, et se prosternent devant l'Europe et les multinationales" et plus encore les syndicats agricoles, "corrompus, vendus, de vulgaires criminels". Le mot d'ordre est donc "luttons jusqu'au bout’’ : Paola Ponzio, coordinatrice piémontaise du Cra, l'explique ainsi : "Cette mobilisation spontanée du Nord au Sud témoigne de la volonté de se battre pour défendre l'agriculture italienne contre les diktats européens qui la détruisent. Ils veulent nous arrêter pour faire place à des produits étrangers". L'Europe est la grande cible : bureaucratie asphyxiante, politiques éloignées des besoins des territoires, modes de production non durables et coûts supérieurs aux recettes. Une liste de maux dont le gouvernement Meloni et les organisations du monde agricole sont considérés comme co-responsables. Cette galaxie est presque insaisissable : elle mêle des tribuns comme Calvani à des milliers d'agriculteurs qui veulent simplement survivre. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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