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03/06/2023

Résultats des élections municipales de 2023 en Sardaigne.

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Italie. Sardaigne. Lors du premier tour des élections municipales de ce 28 et de ce 29 mai 2023 au sein de certaines municipalités, ce sont surtout des candidats non liés à des étiquettes politiques qui s’imposent.

Carte des résultats :

https://elezioni.repubblica.it/2023/comunali/28-maggio/sa...

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Geert Wilders à Ter Apel.

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Pays-Bas. Province de Groningue. Westerwolde. Le président du PVV Geert Wilders s'est rendu ce jour à Ter Apel, où se trouve un centre pour demandeurs d'asile qui engendre de nombreuses nuisances. Il a déclaré : « C'est indescriptible : les menaces, les intimidations, les bus détruits, la masturbation et les cambriolages. »

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Frères d'Italie est donné à 30 % et la Ligue à 8,9 %.

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Italie. Frères d'Italie est donné à 30 % et la Ligue à 8,9 %. Le M5S est donné à 15,4 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Azione : centre / libéraux

écologistes

Azione : centre / centre-gauche

Europa : centre / libéraux

Autres

Le nouveau président du parti social-démocrate autrichien SPÖ exclut de gouverner après les législatives avec les patriotes du FPÖ.

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Autriche. Hans Peter Doskozil est élu président du parti social-démocrate SPÖ et déclare qu’il exclut, à l’issue des élections législatives de 2024, une coalition avec les patriotes du FPÖ et/ou les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP. Le SPÖ attendra d’être assez fort pour pouvoir diriger une coalition avec les libéraux de NEOS et les écologistes.

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Hans Peter Doskozil

Viktor Orbán a estimé qu'il était important d'accepter l'invitation personnelle de Recep Tayyip Erdoğan.

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Hongrie et Turquie. Le Premier ministre Viktor Orbán a estimé qu'il était important d'accepter l'invitation personnelle de Recep Tayyip Erdoğan, soulignant que sa victoire électorale était cruciale pour la sécurité de la Hongrie et de l'Europe. Il avait précédemment exprimé son soutien à Erdogan, déclarant que cela aurait été une tragédie si l'adversaire d'Erdogan aux élections présidentielles avait remporté les élections turques, car ils étaient pro-guerre et associés à George Soros.

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Viktor Orbán

Séminaire du groupe conservateur EC/DA de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

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Hongrie et Conseil de l’Europe. Un séminaire réunissant des membres du groupe conservateur EC/DA (European Conservatives Group and Democratic Alliance) de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a eu lieu cette semaine à Budapest en présence du Premier ministre hongrois Fidesz Viktor Orban, de Tom Van Grieken et de Bob De Brabandere du Vlaams Belang (Flandre-Belgique), du député des Démocrates suédois Charlie Weimers, de Santiago Abascal et Jorge Buxadé de Vox (Espagne), du ministre Hongrois Fidesz de la Justice Judit Varga, du député du Rassemblement National Thibaut François.

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Santiago Abascal à la tribune

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Viktor Orbán et Tom Van Grieken

Si l'AfD est le premier parti dans l'Est, il est aussi le deuxième dans le sud du pays.

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Allemagne. Si l'AfD est le premier parti dans l'Est, il est aussi le deuxième dans le sud du pays.
 
(bleu=AfD) (à gauche : 1er parti / à droite : 2ème parti) 

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rouge : SPD : sociaux-démocrates
noir : CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois
vert : Grüne : écologistes
bleu : AfD : patriotes
 

Alice Weidel : "L'Allemagne a besoin de nouvelles élections."

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Allemagne. La co-présidente de l'AfD Alice Weidel estime que le pays a besoin de nouvelles élections.

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L'AfD est donnée à 30,5 % dans l'Est de l'Allemagne.

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Allemagne. Est de l'Allemagne. L'AfD est donnée à 30,5 % dans l'Est de l'Allemagne (contre 16 % dans l'Ouest).

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(Ouest / Est)

SPD : sociaux-démocrates

CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéral

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Weitere : autres

(https://www.wahlkreisprognose.de/2023/06/02/bundestrend-u...)

Les patriotes de l'AfD donnés à un plus haut historique de 19 % !

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD donnés à un plus haut historique de 19 % !

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéral

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

02/06/2023

Premier tour des élections municipales en Sicile : Enrico Trantino de Frères d'Italie est élu maire de Catane.

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Italie. Sicile. Le premier tour des élections municipales s’est déroulé ce 28 et 29 mai 2023.

Voir les résultats : http://www.elezioni.regione.sicilia.it/ReportRisultati.html

Principales villes :

Syracuse : le candidat de centre-droit arrive premier : un deuxième tour aura lieu

Catane : le candidat Frères d'Italie pour le centre-droit Enrico Trantino est élu maire

Raguse : le candidat de centre-droit perd

Trapani : le candidat de centre-droit perd

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Giorgia Meloni et Enrico Trantino

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rejette les tentatives du Parlement européen de faire pression sur la Hongrie.

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Pologne, Hongrie et UE. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rejette les tentatives du Parlement européen de faire pression sur la Hongrie via le vote d’une résolution non contraignante proposant la suspension de la présidence hongroise du Conseil de l'UE pour le second semestre de l'année 2024 :

https://www.rtbf.be/article/le-parlement-europeen-adopte-...

Les principales raisons du vote AfD.

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Allemagne. Les sondeurs d’Infratest dimap, qui donnent l’AfD à 18 %, ont étudié les raisons qui poussent les électeurs à choisir ce parti :

65 % des personnes désirant voter pour l’AfD ont déclaré « la politique migratoire », 47 % ont cité « la politique énergétique, environnementale et climatique », 43 % « l' économie » et 29 % « les questions sociales ».

En outre, 67% des partisans de l'AfD ont également déclaré qu'être « déçus par les autres partis » est crucial pour leur décision de vote. 32 % se sont déclarés « convaincus » par l'AfD elle-même.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/01/l-a...)

Pays-Bas : les noms des nouveaux sénateurs patriotes.

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Pays-Bas. Annabel Nanninga de JA21 figure parmi les nouveaux sénateurs de ce parti. En 2019, elle avait été élue sénatrice du Forum voor Democratie.

Les sénateurs du PVV :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

Les sénateurs de JA21 :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

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Les sénateurs du Forum voor Democratie :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

Les sénateurs du parti des agriculteurs BBB :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

01/06/2023

L'AfD donnée à 18 %, deuxième parti d'Allemagne, a égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.

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Allemagne. Un sondage donne le parti patriotique AfD deuxième du pays, avec 18 %, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)

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(Changements par rapport au sondage du 11 mai 2023. Les élections législatives sont prévues à l'automne 2025. En 2021, l'AfD a obtenu 10,3 %)

SPD : sociaux-démocrates

CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéral

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

"L’UE propose des sanctions pour ceux qui refusent d’accueillir les migrants relocalisés mais l’Italie ne tombe pas dans le piège."

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Italie. Revue de presse.

Le débat autour du Plan de Relance, et notamment les recommandations du gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco fait les gros titres « Réformes, l'appel de Visco » (Corriere della Sera), « PNRR, Visco lance l'alarme » (La Repubblica), « PNRR, le gouvernement défie les juges comptables et censure la Cour des Comptes » (La Stampa), « PNRR, Visco : il faut un effort commun pour le futur des jeunes et du pays » (Sole 24 Ore). Les prévisions de croissance de l'ISTAT sont aussi citées en Une : « Le PIB augmente de 1,9% au premier trimestre, l'inflation baisse et passe de 8,2 à 7,6%» (Sole, Corriere, Messaggero). Enfin la défaite de l'équipe AS Roma à la finale de la Coupe de la Ligue Europa est elle aussi mentionnée.

Les JT couvrent essentiellement les recommandations économiques du gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco, les déclarations de G. Meloni sur la réalisation du PNRR et les frappes russes sur plusieurs villes ukrainiennes dont Kiev.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un gouvernement qui s’efforce d’apparaître rassurant » : « La tentative d’avoir des propos rassurants est bien visible. Il n’y aura donc aucune confrontation avec la Cour des comptes et les magistrats qui avaient émis des critiques sur la gestion du Plan national de Relance. Et surtout aucun désaccord avec la Commission européenne qui serait plutôt de l’avis de la Présidence du Conseil sur la nécessité de rendre les projets à financer plus flexibles. Toute divergence sur les réformes constitutionnelles est niée, que ce soit sur l’élection directe du chef du gouvernement ou l’autonomie différenciée des régions. Même sur le MES, que Giorgia Meloni se refuse de ratifier jusqu’à présent, ‘’une discussion ouverte’’ est annoncée au Parlement. Avec l’énième garantie que ‘’la majorité votera ensemble’’ même si l’on ne sait pas encore dans quel sens. Les ministres récitent en chœur les mêmes éléments de langage apaisants. Le ministre des Affaires européennes Raffaele Fitto s’empresse de déclarer que ‘’le gouvernement a le plus grand respect pour la Cour des Comptes’’ avec une précision toutefois, ‘’le gouvernement demande le même respect à ses interlocuteurs’’. Idem pour le gouverneur de Bankitalia qui conseille de ‘’ne pas perdre de temps’’ sur le Plan de Relance. Ou lorsque le Président de la République Sergio Mattarella fait remarquer à l’exécutif l’usage impropre des décrets : ‘’le rappel du Quirinal est tout à fait juste, nous ferons des efforts dans ce sens dès les prochains jours’’ promet le ministre des Relations avec le Parlement et proche de Meloni Luca Ciriani. Autant de conséquences des récentes élections municipales. L’ ‘’effet victoire’’ poussera-t-il vers une gestion moins conflictuelle du programme de la coalition de droite ? Pour Giorgia Meloni, le PNRR est ‘’stratégique’’ et elle entend l’utiliser ‘’intégralement’’. Tout laisse à penser que la discussion reste ouverte sur le MES comme sur de nombreux autres sujets, y compris au sein de la majorité. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Gu, «Fonds européens, le gouvernement veut mettre fin aux contrôles : tensions en vue avec la Cour des Comptes» : « La majorité a présenté un amendement au décret-loi sur la fonction publique qui soustrait aux juges la compétence de contrôler les fonds européens du Pnrr. L’opposition s’est indignée de cette manœuvre gouvernementale ‘’honteuse et inacceptable’’ – et a obtenu que la proposition d’amendement soit suspendue avant une audition à 12h avec le président de la Cour des Comptes, Guido Carlino. Le gouvernement va rencontrer les représentants de la Cour aujourd’hui. La modification du texte porte sur l’article 22 de la loi 11 septembre 2020, laquelle prévoit le ‘’contrôle concomitant’’ de la Cour des comptes ‘’sur les principaux plans, programmes et objectifs relatifs aux interventions de soutien et de relance de l’économie nationale’’. L’amendement complète ainsi l’article 22 avec cette formule : ‘’à l’exception de ceux prévus et financés par le Pnrr’’. L’opposition a tenu à souligner le fait que cette mesure, si elle est approuvée, pourrait aggraver encore le déséquilibre institutionnel au profit du gouvernement, en empêchant notamment le Parlement de demander aux juges de contrôler la légalité des ‘’plans, programmes et objectifs’’ du gouvernement. Le ministre pour les Affaires européennes R. Fitto a défendu l’initiative de l’exécutif en rappelant d’abord que ce ‘’contrôle concomitant’’ prévu dans une loi de 2009 n’avait ‘’jamais été mis en œuvre durant près d’une décennie’’ et n’a été réglementé que sous Draghi en mai 2021. Aussi, il a tenu à rappeler que les objectifs qui ne seront pas atteints en juin sont liés aux ‘’ choix des gouvernements précédents’’. La date d’envoi du projet de modification du Pnrr à l’UE est fixée 31 août ».

ARTICLE, Il Messaggero, L. Cifoni : « Istat, un PIB meilleur que prévu et une nouvelle baisse de l'inflation » : Le PIB dépasse les estimations dans le premier trimestre de l'année, et l'inflation ralentit en mai. Les données publiées par l'Istat hier sont positives : bien qu'il y ait des signes d'incertitude pour les mois à venir, l'économie italienne a commencé 2023 à un bon rythme, meilleur que celui des autres pays européens. Dans le détail, de janvier à mars, le PIB a enregistré une variation positive de 0,6 % par rapport à la période précédente. En comparaison avec le premier trimestre 2022, la variation est de +1,9 % et, là encore, il s'agit d'un chiffre supérieur aux prévisions. La variation attendue pour 2023 est également revue à la hausse : elle s'établit à 0,9 %. Le ministre Giorgetti, commentant les données, parle d'un "résultat encourageant" et affirme l'intention de "vouloir continuer à maintenir les comptes en ordre". Hier, l'agence de notation Moody's a également revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l'Italie. Le résultat économique italien est meilleur que celui de l'ensemble de la zone euro (plombé par les -0,3 % de l'Allemagne) mais aussi meilleur que celui de l'Espagne (+0,5 %) et de la France (+0,2 %).  Parmi les macro-secteurs économiques, c’est surtout celui des services qui a brillé, avec +0,8 %, tandis que l'industrie a progressé de deux dixièmes de point. L'agriculture est restée stationnaire. "Malgré la baisse enregistrée en avril sur les marchés hors UE, les exportations marquent + 8,9 points de pourcentage au cours des premiers mois de 2023 par rapport à la même période de l'année précédente", a déclaré Matteo Zoppas, président de l'Ice (Istituto Commercio Estero). En ce qui concerne les prix des biens, un nouveau ralentissement s'est produit en mai après la hausse d'avril : la variation annuelle de l’inflation est revenue à 7,6 % (contre 8,2), c'est-à-dire au niveau de mars dernier. L'inflation sur l'ensemble de l'année est de +5,6 %.”

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino, « La réaction de Schlein : est-ce terminé ? Ne vous en faites pas, elle est là pour durer» : « Après l’échec de son parti aux élections municipales, la leader du Pd E. Schlein s’est exprimée dans un direct réalisé hier sur Instagram sur les défis qui l’attendaient et sur ses intentions de s’inscrire dans la durée au Pd. D’abord, elle a tenu a réaffirmer la position de son parti consistant à refuser de financer la livraison d’armes à l’Ukraine avec les fonds du Pnrr, tout en se disant ‘’favorable à une défense commune européenne’’. En effet, elle a dit qu’il était ’inacceptable d’utiliser les ressources destinées aux crèches pour livrer des munitions et des armes’’. Une position qui sera formalisée aujourd’hui au Sénat via le dépôt d’une motion de censure. Si, dans les faits, la possibilité de recourir à ces ressources a été maintenue dans le règlement, le Pd veut tout faire pour empêcher le gouvernement de pouvoir décider seul de l’allocation de ces fonds. Dans un second temps, Schlein a évoqué la gestion de l’aide d’urgence en Émilie-Romagne. Elle s’est dite impatiente d’être informée de la nomination du commissaire à la reconstruction en Conseil des Ministres, en espérant que ce commissaire connaisse la région et que le gouvernement n’instrumentalise cette gestion de crise. Enfin, elle a évoqué le futur du Pd en appelant ses électeurs à ‘’tenir bon’’, car le ‘’travail à accomplir est encore long’’ pour ‘’reconstruire une perspective qui donne de l’espoir à l’Italie’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, de G. Buccini, « Jusqu’à six mois dans les limbes, l’odyssée de l’asile politique entre retards, problèmes techniques et bureaucratie » : « Le parcours administratif des demandeurs d’asile une fois arrivés en Italie est incohérent. Au bout de quelques semaines de tentatives, ils finissent bloqués dans une zone grise sans avoir pu déposer leur demande d’asile ni avoir un domicile, l’un étant demandé comme condition pour l’autre et vice-versa. D’après les associations, 20 000 réfugiés n’ont ainsi pas d’autre choix que la rue. Une juge saisie du cas d’un réfugié pakistanais a récemment décrit le ‘’court-circuit logique’’ et le paradoxe administratif dans lequel il s’était retrouvé piégé, lui aussi n’obtenant pas de logement car n’ayant pas de statut de demandeur d’asile et ne pouvant pas déposer sa demande car ne pouvant malgré lui indiquer aucun domicile, pas même en centre d’accueil. La directive européenne prévoit trois mois pour l’étape préliminaire de la procédure. En Italie la protection spéciale a été beaucoup débattue et amoindrie avec le ‘’décret Cutro’’. Mais en réalité les réfugiés peuvent parfois mettre jusqu’à six mois pour formaliser leur demande de protection internationale. Depuis 2018 les ressources ont été réduites et il n’y a pas assez de moyens humains pour faire face à toutes les demandes, explique une association d’assistance aux étrangers. Six mois pendant lesquels ces personnes se retrouvent à la rue. D’après le Conseil italien pour les réfugiés, en 2022, 52 625 demandes ont été examinées sur 77 195. 53% ont été rejetées, 12% ont obtenu le statut de réfugié, 13% une protection subsidiaire et 21% la protection spéciale utilisée un peu comme une solution palliative. Les recours au tribunal et les sanctions se multiplient souvent pour ‘’pratiques illogiques’’. Partout les juges tentent de combler un vide peut-être politique mais avant tout organisationnel. Dans certaines communes de la Péninsule, le seul fait d’être présent sur le territoire permet d’engager les procédures, mais ce n’est pas le cas partout. Des sources du ministère de l’Intérieur ne nient pas le problème même si une attente moyenne de ‘’70 à 80 jours’’ est évoquée mais le manque de places d’accueil est accentué par l’urgence ukrainienne. Des intérimaires devraient être recrutés en juin. La procédure est plus simple pour les naufragés recueillis par la Garde côtière mais ceux qui arrivent de manière autonome font face à un mur, explique un avocat. A Milan, la situation est particulièrement critique, avec près de 7 000 demandes déposées en 2022, accompagnées de tensions de plus en plus vives pour ceux qui doivent patienter. Certains réfugiés qui obtiennent finalement une place dans les centres d’accueil finissent par y renoncer tant les conditions y sont déplorables. Ils finissent donc par alimenter le demi-million d’invisibles depuis des années à la dérive dans notre système au bord de l’écroulement. »

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ENTRETIEN, La Stampa, d’Alexandar Vucic, Président de la République Serbe « il faut que Kutri retire sa police et il y aura la paix » : « ‘’ Le Kosovo fait partie de la Serbie, c’est la Constitution serbe qui le dit, tout comme la résolution de l’ONU de 1999. Notre peuple est en colère. Les Serbes qui vivent dans le Nord et dans d’autres enclaves se sentent menacés par les forces spéciales de la police du Kossovo. Cela arrive presque toutes les semaines. Ce sont des rapports fiables qui en témoignent. Pristina n’a pas le droit d’avoir une police spéciale dans le Nord. Celle-ci arrête, détient et harcèle nos nationaux. Il est clair que Kutri ne peut pas disposer d’une police. Mais il est allé au-delà. Les gens ont commencé par protester pour les élections illégitimes et illégales des maires. Il y a des villes où les maires ont été désignés par 11 électeurs. Cela n’est pas démocratique, mais Kutri ne veut rien entendre. Nous demandons à Kutri d’envoyer au Sud ses maires et de faire disparaitre les forces de l’ordre dans le Nord. Les conditions seront alors réunies pour une réconciliation entre Serbes et Albanais. Nous voulons la réconciliation et sommes disposés à des compromis. De l’autre côté, il y a quelqu’un qui veut juste chasser les Serbes ou montrer les muscles. Nous gardons le calme parmi nos populations, mais si cette situation se prolonge, elles ne resteront pas tranquilles. Nous sommes infiniment reconnaissants envers nos partenaires américains d’avoir souligné les responsabilités de ces incidents. Il faut cependant une pression de la part de la communauté internationale pour que Pristina agisse de manière rationnelle. Nous sommes disposés au dialogue. Il n’a pas été simple d’avaliser la médiation proposée par Bruxelles [que la Serbie reconnaisse le Kossovo et que les deux parties acceptent réciproquement les documents, les passeports, les plaques d’immatriculation et que Pristina crée une association de municipalités serbes]. Nous avons besoin de voir d’abord la formation de l’association des municipalités, nous serons ensuite prêts à d’autres négociations’’.»

ARTICLE, La Stampa, « Mattarella se rendra mercredi à l’Elysée, à l’exposition du Louvre puis la rencontre avec Macron » : « Le Président de la République Sergio Mattarella sera reçu par le président français Emmanuel Macron le mercredi 7 juin 2023 à l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Naples À Paris » au Louvre. C’est la Présidence de la République française qui l’annonce par un communiqué, précisant que cette visite sera suivie d’une rencontre à l’Elysée. Cette visite et cette rencontre ‘’témoignent de la relation de confiance et d’amitié entre les deux présidents, ainsi que des liens exceptionnels qui unissent nos deux pays’’. ‘’Ces liens s’expriment notamment au travers d’une riche coopération culturelle bilatérale, qui occupe une place centrale dans le Traité du Quirinal’’, observe l’Elysée. L’exposition « Naples à Paris » est ‘’un hommage aux liens historiques entre la France et l’Italie’’, souligne la Présidence.  Le musée de Capodimonte de Naples a prêté une soixantaine de ses plus grands chefs-d’œuvre au musée du Louvre, qui dialogueront avec ses collections en les intégrants avec des œuvres peu connues en France. A cette visite participeront également les Ministres de la Culture Rima Abdul-Malak et Gennaro Sangiuliano. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Slovénie : le SDS est donné à 29 %.

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Slovénie. Le SDS est donné à 29 % et le SNS à 0,3 % au sein d’un sondage Mediana.

31/05/2023

Estonie : les nationalistes de l'EKRE donnés premiers à 26 %.

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Estonie. Un sondage Norstat donne les nationalistes de l'EKRE premiers à 26 %.

Belgique : refondation du Parti Populaire.

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Belgique. Wallonie. Le Parti Populaire, dissout, a été refondé ce 30 mai 2023 à Liège. Il dispose de deux élus municipaux : Pascal Loosvelt, élu sur les listes du Parti Populaire à Mouscron, et Salvatore Nicotra, élu d’Agir à Fleurus (autrefois Front National).

Réunion internationale contre la mondialisation au Parlement slovaque à Bratislava.

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Slovaquie. Une réunion contre la mondialisation organisée au sein du Parlement slovaque par le parti Republika de Milan Uhrík a réuni Enric Ravello (Som Catalans-Catalogne-Espagne), Jiří Kobza (SPD-Tchéquie), Grzegorz Braun (Konfederacja-Pologne), Milan Uhrik (Republika-Slovaquie), Steffen Kotré (AfD-Allemagne), Adrian-George Axinia (AUR-Roumanie), Filip Dewinter (Vlaams Belang-Flandre-Belgique).

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Royaume-Uni. Un sondage YouGov donne Reform UK à 7 %.

"L’effet Meloni reste fort au niveau national mais le PD est le plus stable parmi les partis."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets se partagent la Une, ce matin : « Drones sur Moscou, la colère de Poutine » (Corriere della Sera), « Les tourments du PD [après la défaite aux élections municipales] » (La Repubblica), « Le coup de frein sur les prix à la production » (Sole 24 Ore), « Fiscalité, voici le plan pour les revenus les plus bas » (Il Messaggero), « La visite de Mattarella en Emilie-Romagne :  nous ne vous abandonnons pas » (Avvenire), « Romano Prodi : en Italie je constate une régression autoritaire » (La Stampa), « Stellantis, un investissement record pour la première méga-usine de batteries électriques en France » (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent la visite de Mattarella en Emilie-Romagne, la rencontre d’hier entre la Présidente du Conseil G. Meloni et les partenaires sociaux, et enfin les tensions au Kosovo.

ENTRETIEN, La Stampa, d’A. Ghisleri, journaliste sociologue, « L’effet Meloni reste fort au niveau national mais le PD est le plus stable parmi les partis » : « Nous nous sommes penchés sur le cas des 91 communes chefs-lieux concernées par ces élections municipales. Si l’on met de côté les listes et candidats ‘’sans étiquettes’’, on observe les résultats suivants : le PD obtient 16,2% des voix soit 202 000 électeurs, Fratelli d’Italia 13,6% soit 184 000 électeurs, la Ligue 7,6% soit 79 000 électeurs et Forza Italia 6,7% soit 76 000 électeurs. Forza italia fait plus ou moins le même résultat qu’au niveau national, la Ligue est quelques points en-dessous mais surtout, Fratelli d’Italia obtient moins de la moitié de son score national. Le PD est le parti qui enregistre le moins d’écart entre résultat national (20-21%) et résultat aux municipales (16,2%). L’effet Meloni est encore fort au niveau national mais on voit qu’une part conséquente de son électorat est ‘’volubile’’, ces voix sont les plus faciles à perdre. L’électorat du PD apparait beaucoup plus solide et stable. On voit toutefois qu’Elly Schlein n’a pas encore trouvé son identité alors que Giorgia Meloni maintient une identité forte et la ‘’lune de miel’’ n’est pas encore terminée. Les prochaines élections européennes seront marquées par une forte compétition interne à la coalition de droite. Le scénario de la fin d’un partage du pouvoir entre le PPE et les socialistes est possible. Un changement radical qui représenterait un important succès pour Meloni mais qui impliquerait aussi d’importantes responsabilités avec une réduction du rôle de Silvio Berlusconi au sein du PPE. Il y a un gros point d’interrogation autour de Salvini qui reste lié aux forces européennes les plus souverainistes. Elly Schlein tente quant à elle de faire de la politique différemment, une nouvelle façon de faire à laquelle l’électorat ne semble pas prêt. Son électorat, qui reste toutefois solide, attend d’elle une vraie identité et une politique nette. De façon générale, les décisions précisent priment auprès des électeurs, mêmes lorsqu’elles s’avèrent mauvaises. Quant au Mouvement 5 Etoiles, historiquement il n’a jamais émergé au niveau local. Giuseppe Conte l’a transformé pour en faire son parti et les électeurs ne le comprennent pas toujours. Il perd des voix en faveur du Parti démocrate. En Sicile et dans les Pouilles, ils ont même réussi à perdre du terrain en terre ‘’amie’’. Forza Italia et Silvio Berlusconi sont indissociables, représentant entre 6 et 8% du pays, voire 10% si l’on compte l’importante part d’abstention. C’est un électorat qui peut être sensible au camp modéré représenté par Renzi et Calenda mais ces derniers se sont montrés sous leur plus mauvais jour, très compétitifs et querelleurs entre eux. Forza Italia devra trouver sa voie indépendamment de son président mais ce sera difficile car là aussi les tensions internes sont fortes. »

COULISSES, La Stampa, d’A. Barbera, « PNRR : coup de frein sur la Cour des Comptes » : « Tout le monde s’attendait à ce que deux amendements soient présentés hier en Commission Affaires constitutionnelles. L’un devait prolonger jusqu’en 2025 l’imputabilité des fonctionnaires ou agents publics ayant commis des fautes au détriment de l’Etat seulement lorsqu’elles sont intentionnelles. L’autre devait réduire les pouvoirs de la Cour des comptes dans le cadre des ‘’contrôles concomitants’’ qu’elle effectue sur les appels d’offres du Plan national de Relance. Les deux amendements sont finalement reportés sans qu’on ne sache quand. Officiellement, il s’agit de prendre en compte la remarque du Président de la République pour que les décrets ne soient pas des fourre-tout juridiques comprenant des normes n’ayant pas de rapport avec l’objet du décret. Il semble toutefois qu’une bataille institutionnelle entre le gouvernement et les magistrats en charge des comptes publics ait cours. L’affaire est représentative des difficultés liées à la mise en œuvre du Plan de Relance. Le collège en charge des contrôles sur le PNRR pour la Cour des Comptes s’était saisi de deux objectifs que l’Italie n’atteindra pas d’ici le 30 juin, sur la construction de stations à hydrogène et de bornes pour la recharge électriques des véhicules. Pour les juges du comité de contrôle, si l’objectif n’est pas rempli, cela pourrait engager la responsabilité des dirigeants publics pour dommage causé à l’Etat. Raffaele Fitto, ministre des Affaires européennes et chargé du Plan de Relance, est particulièrement mécontent : si l’objectif n’est pas rempli, ce sera parce qu’il n’y a pas eu assez de réponses à l’appel d’offre et qu’il n’y en a aucune au sud, or le Mezzogiorno, c’est la règle, ne peut être pénalisé. ‘’Quelle serait la faute des dirigeants du secteur public si personne ne répond à l’appel d’offres ?’’ s’énerve le ministre déplorant un système où la ‘’peur de la signature’’ paralyse déjà le secteur public. L’épisode a ouvert un débat au sein du gouvernement sur la suppression de ce collège, la Cour des Comptes effectuant déjà des contrôles sans qu’il n’y ait besoin de ‘’contrôles concomitants’’. Mais l’amendement n’a finalement pas été présenté hier, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi. La Présidence de la République aurait approuvé l’amendement sur la responsabilité des fonctionnaires seulement en cas de faute volontaire mais émis des réserves quant à une confrontation directe avec la Cour des Comptes. Pour la Présidence du Conseil, l’important est d’avoir souligné que les difficultés dans l’utilisation des fonds du PNRR n’incombent pas seulement à la politique. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Trovati « Le MES sera examiné à la Chambre le 30 juin, son adoption sera un test pour la majorité» : « Le 30 juin, la Chambre s’exprimera sur la ratification du nouveau MES. La décision, prenant de court aussi un grand nombre de représentants de la majorité, a été proposée à la conférence des chefs de groupe par le Président de l’hémicycle, le léguiste Fontana. Il s’agit de fixer une date pour mettre fin à l’enlisement quasi-éternel du fonds de sauvetage européen. L’effet levier a d’abord été généré par le projet de loi présenté par le Troisième pôle, suivi par une proposition très semblable de la part du PD. L'impulsion décisive est venue surtout de la pression internationale, qui s'est intensifiée après que le feu vert de l'Allemagne et de la Croatie, plaçant l'Italie dans la position inconfortable de seule absente à l'appel de la ratification, avec une avalanche de déclarations des dirigeants européens au cours des dernières semaines.  Le feu vert italien est indispensable pour que la réforme entre en vigueur. Le choix de la Chambre des députés ne déconcerte pas le ministre de l'Économie Giancarlo Giorgetti, qui pourra se présenter à l'Eurogroupe et à l'Ecofin prévus à Luxembourg les 15 et 16 juin avec une date pour la déclaration parlementaire, conformément aux engagements pris lors des derniers sommets des ministres de l'Économie de l'UE. Mais le dossier est décidément plus problématique pour les dirigeants politiques de la majorité, à commencer par Fratelli d’Italia et la Ligue, qui, depuis des années, dépeignent le MES comme un symbole de l'ingérence internationale dans la vie financière des différents pays. Les difficultés politiques qui ont émergé hier après-midi autour de la date du 30 juin sont néanmoins bien résumées par le silence avec lequel les dirigeants de la majorité ont accueilli la nouvelle. »

ARTICLE, La Repubblica, V. Conte « Les promesses de Meloni sur les impôts et l’inflation divisent le front des syndicats » : « La Présidente du Conseil tente de prendre de court les syndicats. Elle ne se montre pas uniquement ouverte à la négociation sur les thématiques de la fiscalité, des retraites, des salaires et de l’inflation. Elle commence par les critiquer : ‘’vos propositions coûtent des dizaines de milliards, il faut choisir, avec responsabilité et sans préjugés’’. Les syndicats CIGL et UIL restent prudents ; Luigi Sbarra de CISL y croit et estime que ‘’c’est un bon début. Il n’est pas possible d’une part de se présenter aux réunions et d’autre part de se rendre aux manifestations’’. C’est une pique lancée contre la stratégie de Maurizio Landini, chef de CIGL. Ce dernier explique sa position ‘’il n’y a pas de réponses, il n’y a pas de ressources. Nous participerons aux réunions, mais les mobilisations se poursuivront. Le 24 juin nous serons sur la Place du Peuple à Rome pour manifester pour la santé publique. Nous ne voulons pas négocier sur l’autonomie régionale différenciée, elle doit être éliminée des dossiers à aborder lors de ces discussions’’. Nous sommes donc face à des choix différents de la part des syndicats. Pierpaolo Bombardieri de UIL dit être ‘’disposé à échanger mais, sur le fond, il n’y a rien. Rien sur ces 20 000 femmes bloquées par la loi « option femme » que le gouvernement s’était engagé à modifier’’. Les promesses de Giorgia Meloni sont les suivantes ‘’nous allons élargir le périmètre des bénéficiaires du premier taux d’imposition’’. Puis ‘’nous imaginons aussi une série de déductions également pour les salariés, notamment sur les dépenses pour les transports. Nous rendrons structurels ces bénéfices et la détaxation en cas de naissance d’un enfant’’. Des promesses qui s’ajoutent à l’autre réforme très couteuse ‘’nous sommes prêts à rendre la baisse des charges salariales structurelle et plus large’’. Ce n’est pas un hasard si la Présidente du Conseil reste prudente au sujet des retraites ‘’nous devons faire le calcul des dépenses, assurer l’équilibre du système et éviter une sorte de bombe sociale dans les prochaines décennies’’. Enfin, sur la hausse de l’inflation, Meloni promet un observatoire au Palais Chigi sur les prix et pour contrôler la spéculation. »

ENTRETIEN, La Stampa, de Claudio Durigon (Ligue), secrétaire d’Etat à l’emploi « Nous sommes prêts à adopter la réforme des retraites » : « La réforme des retraites dite « quota 41 » est réalisable. Toutefois, cela se fera progressivement au cours du mandat : la réforme globale sera réalisée par étape. Avec la loi de finances, nous ferons un premier pas en prévoyant la flexibilité pour les départs, comme nous l’avons fait avec « quota 103. ». Nous travaillerons pour élargir le quota 41-62 ans. Nous décideront comment procéder une fois que nous connaitrons de manière précise les ressources qui sont à disposition.’’ »

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « L’Italie enverra d’autres armes à l’Ukraine. Le septième décret sera adopté » : « Une nouvelle livraison d’armes à l’Ukraine est en cours de validation. Il s’agit du 7e envoi de matériel militaire à Kiev depuis que l’Italie a décidé en mars 2022 de soutenir la résistance du pays agressé par Vladimir Poutine. Le décret sera adopté dans les prochaines heures, explique le ministre de la Défense Guido Crosetto lors de la réunion du Copasir (comité pour la sécurité de la République). Le vecteur choisi reste le même : un décret interministériel. La couverture légale est assurée par le décret-loi du gouvernement adopté pour toute l’année 2023 et qui comprend le soutien à Kiev. En revanche, l’exécutif est tenu d’informer le Copasir et de fournir aux membres de la commission l’inventaire du matériel envoyé. Déjà lors du 6e paquet d’aides, Rome avait assuré à l’Ukraine le système de défense anti-aérien Samp-T, grâce à un accord avec la France. Si l’on croise les exigences ukrainiennes avec les disponibilités de l’industrie militaire italienne, on peut deviner le contenu des nouvelles aides. Il leur faut des radars pour les batteries Aspide, des batteries de canons Skynex, des M113 Sidam dotés d’une mitraillette de 25 millimètres. Ce sont des armes datant des années 80 et que les Ukrainiens demandent depuis des mois. »

 ARTICLE, Il Corriere della Sera, M. Imarisio, « Tajani (Forza Italia) au téléphone avec Vucic et Kurti: ‘’Éviter toute initiative unilatérale’’ » : « ‘’Nous sommes très préoccupés par ce qu’il se passe en ce moment dans cette région des Balkans : malheureusement, la tension monte. J’ai eu tour à tour au téléphone le Président serbe et le Premier ministre kosovar et je les ai invités à faire prévaloir le bon sens en évitant les initiatives unilatérales’’. Invité lors de la transmission de Stasera Italia hier soir, le ministre des Affaires Étrangères A. Tajani adopte une position diplomatique et plaide pour la désescalade entre la Serbie et le Kosovo, après la contestation par des manifestants serbes de l’élection de maires d’origine albanaise dans plusieurs villes du Nord du Kosovo. Il a ainsi demandé à Kurti de reporter l’installation de ces maires à une date ultérieure, le temps de trouver un compromis. Il s’est dit aussi favorable à ‘’l’entrée de ces deux pays dans l’UE’’ tout en annonçant la candidature de l’amiral Giuseppe Cavo Dragone (l’actuel Chef d’État-major des armées italiennes) pour diriger les opérations militaires de l'OTAN ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/05/2023

Pays-Bas : élection du Sénat.

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Pays-Bas. Lors de l’élection des 75 membres du Sénat, par les membres des conseils provinciaux, ce 30 avril 2023, le parti des agriculteurs BBB obtient 16 sièges.

Le gouvernement regroupant le parti libéral de droite VVD, les libéraux de gauche de D66, les démocrates-chrétiens du CDA et les sociaux-chrétiens de ChristenUnie a remporté 24 sièges.

Le groupe formé par les travaillistes du PvdA et les écologistes de GroenLinks obtient 14 sièges.

Les partis patriotiques :

PVV : 4 sièges

JA 21 : 3 sièges

Forum voor Democratie : 2 sièges

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BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

Groenlinks : écologistes + PvdA : travaillillistes

VVD : libéraux de droite

CDA : démocrates-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

PVV : patriotes anti-islamisation

SP : gauche de la gauche

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

PvdD : parti pour les animaux

JA21 : patriotes 

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

SGP : chrétiens protestants

Volt : pro-européen

50plus : parti des plus de 50 ans

OSF : partis régionaux

(https://www.breizh-info.com/2023/03/27/217447/pays-bas-le...)

Le rassemblement annuel de la Ligue à Pontida aura lieu le 16 et le 17 septembre 2023.

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Italie.

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Les patriotes de l'AfD sont donnés à 17 %, au plus haut, juste derrière les sociaux-démocrates du SPD.

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 17 %, au plus haut, juste derrière les sociaux-démocrates du SPD, au sein d'un sondage Forsa.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéral

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres