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04/09/2023

L’AfD dénonce le fait que les Blancs sont interdits de visite le samedi de 10 h à 14 h au sein du musée Zeche Zollern à Dortmund.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Westphalie-Lippe. L’AfD dénonce le fait que les Blancs sont interdits de visite le samedi de 10 h à 14 h au sein du musée Zeche Zollern à Dortmund.

(https://www.pi-news.net/2023/09/afd-reagiert-auf-rassimus...)

(https://zeche-zollern.lwl.org/de/)

03/09/2023

Frères d'Italie donné à 28,5 % et la Ligue à 8,9 %.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Ligue : patriotes

Azione : libéraux

écologistes et gauche

Italia viva : libéraux 

+ Europa : libéraux

Altri : autres

(https://sondaggibidimedia.com/sondaggio-tecne-02-settembre/)

Joost Eerdmans et Annabel Nanninga sont les numéros un et deux sur la liste des candidats de JA21 aux élections législatives.

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Pays-Bas. Joost Eerdmans et Annabel Nanninga sont les numéros un et deux sur la liste des candidats de JA21 aux élections législatives du 22 novembre 2023.

Joost Eerdmans est le chef du parti et l'actuel dirigeant du parti à la Chambre des représentants. Annabel Nanninga dirige JA21 au Sénat, où le parti dispose de trois sièges, ainsi qu'au conseil municipal d'Amsterdam. Annabel Nanninga promet de renoncer à ses autres postes si elle entre à la Chambre. 

Deux députés nationaux, qui ont rejoint le parti des agriculteurs BBB, et deux députés européens ont quitté le parti. JA21 ne dispose, en conséquence, plus que d’un député national.

02/09/2023

Slovaquie : Republika donné à 10 % et le SNS à 5,5 %.

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Slovaquie. Un sondage Median pour RTVS donne les nationalistes de Republika à 10 %, derrière les libéraux de Slovaquie progressiste donnés à 18 % et les sociaux-démocrates du Smer donnés à 18 %.

Les nationalistes du SNS sont donnés à 5,5 %.

La tête de liste de l'AfD pour les élections européennes, Maximilian Krah, sera à Aix-La-Chapelle le 9 septembre.

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Allemagne. Les députés européens Guido Reil, Markus Buchheit et Maximilian Krah, le député du Parlement de Thuringe René Aust, le député au Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie Martin Vincentz et le député fédéral Martin Sichert seront présents à Aix-La-Chapelle (Aachen) en Rhénanie du Nord-Westphalie le 9 septembre.

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(https://afd.ac/)

Roumanie : l'AUR donnée à 27 %.

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Roumanie. Un sondage Insomar donne les nationalistes de l'AUR à 27 % en vue des élections européennes de juin 2024.

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AUR : nationalistes

PSD : sociaux-démocrates

PNL : libéraux

(https://www.realitatea.net/stiri/politica/sondajul-insoma...)

Suède : le gouvernement soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois envisage de rendre obligatoire le fait de signaler les personnes en séjour illégal.

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Suède. Le gouvernement de centre-droit soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois envisage de rendre obligatoire le fait de signaler les personnes en séjour illégal. Des mesures afin de renforcer les contrôles de l’immigration à l’intérieur de la Suède – avec des contrôles aléatoires et des tests ADN – sont prévues.

Le fait de savoir si les écoles doivent être exemptées a provoqué une vive controverse entre le parti libéral et les Démocrates suédois.

01/09/2023

"L’arrivée d’une droite "sociale" au gouvernement, favorable à l’interventionnisme de l’Etat en économie, a modifié les équilibres."

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Italie. Revue de presse.

La visite de la Présidente du Conseil G. Meloni à Caivano près de Naples suite au viol en réunion de deux très jeunes filles, est aussi citée « Meloni à Caivano : « l’Etat a échoué » » (Corriere, Stampa). L’entente entre les ministres des transports français et italien sur le report des travaux au Mont-Blanc est citée en Une du Giornale « L’Italie et la France trouvent l’entente : les travaux du tunnel du Mont-Blanc seront reportés » (Il Giornale).

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Polito « La guerre culturelle (au sein de la droite) » : « Ce n’est pas un hasard si cet été on a surtout parlé de la couleur de la peau des « vrais Italiens » et de « l’état d’ivresse des femmes » plutôt que de sécurité au travail ou de baisse des impôts. Il ne faut donc pas s’étonner si le général Vannacci [auteur d’un ouvrage autopublié critiqué pour des propos homophobes et racistes, ndt.] et le journaliste Andrea Giambruno [compagnon de G. Meloni, ndt.] peuvent compter au sein de l’électorat de droite sur une popularité supérieure à n’importe quel ministre du gouvernement Meloni. La compétition politique se caractérise de plus en plus par une « guerre culturelle », un affrontement d’idées et de valeurs, et de moins en moins comme un conflit social et la lutte des classes. C’est une nouvelle polarisation qui divise les élites libérales et progressistes d’une part et les non-élites conservatrices et traditionalistes d’autre part. L’arrivée d’une droite « sociale » au gouvernement, favorable à l’interventionnisme de l’Etat en économie, a modifié les équilibres : la gauche sociale, habituée à se dresser contre le libéralisme ploutocrate de l’entrepreneur Berlusconi, doit maintenant saluer la taxe bancaire de Meloni. Ce conflit concerne surtout la droite (Fratelli d’Italia et la Ligue). Nous pourrions assister ainsi à une opposition de la droite contre la droite au gouvernement, tentant de rivaliser cette nouvelle ère des droits et du « politiquement correct », digérant les compromis faits pour diriger un pays et que ses leaders « purs et durs » se soient adoucis. Cette compétition interne pourrait ralentir voire bloquer le processus de transformation de la droite italienne anti-système en un parti conservateur moderne et de gouvernement lancé par Meloni au lendemain de sa victoire électorale. Le ton de Meloni s’est en effet adouci. Du coup, au lieu de remercier le ministre Crosetto (Frères d'Italie) qui a su protéger les forces armées de la pensée extrémiste du général Vannacci, Fratelli d’Italia et la Ligue finissent par courtiser ce dernier en se disputant ses faveurs (comme l’ont fait Donzelli et Salvini). C’est une erreur dont nous souhaitons vivement que la Présidente du Conseil soit consciente. Car c’est la récession et l’inflation qui décideront de l’avenir de ce gouvernement de droite, inédit en Europe occidentale. » 

 ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Per. : « A Caivano, la promesse de Meloni : pas de zones franches » : « De symbole de la décadence à modèle, "de problème à exemple", car "il ne peut plus y avoir de zones franches ". La promesse de Giorgia Meloni fait de Caivano un test pour l'ensemble du gouvernement. Un défi difficile à relever dans une zone accablée par trois plaies : la criminalité, la dégradation urbaine et un environnement sur pollué où les viols de deux jeunes filles de 11 et 12 ans ont bouleversé l'Italie. "Le nombre de personnes impliquées alimente en moi la crainte qu'il y ait eu plus d'épisodes de ce genre que ceux que l’on connait déjà", a affirmé la Présidente du Conseil [lors de sa visite hier dans cette commune à la périphérie de Naples, ndr]. La ville est blindée, la sécurité est à son maximum après les menaces proférées sur les réseaux sociaux à l'encontre de la Présidente du Conseil. C'est la veille de l'inauguration de la plateforme pour la nouvelle aide qui remplacera le revenu de citoyenneté, et on assiste à des rassemblements de protestation, sous contrôle de la police. Giorgia Meloni rencontre d’abord Don Maurizio Patriciello, le 'prêtre extraordinaire' qui l'avait invitée à Caivano. "L'État est là et n'a pas l'intention d'abandonner les citoyens dans l'illégalité" et " Si nous sommes ici pour condamner un tel épisode barbare, c’est qu'il y a eu un échec de l'État et des institutions" affirme-t-elle sur les réseaux sociaux. Il s'agit maintenant d'éviter l'effet passerelle, les engagements annoncés et non tenus. La Présidente Meloni définit quatre pistes principales pour agir. La première "est la fermeté de l'État contre la criminalité, l'illégalité et la drogue. Ce territoire sera radicalement assaini. Il s'agit de renforcer immédiatement la présence de la police, des carabiniers et de la Garde des Finances, ainsi que "la possibilité pour la justice d'intervenir". Le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, qui se rend au commissariat d'Afragola et à Caivano accompagné du chef de la police Vittorio Pisani, n'est pas mentionné par Meloni, un détail qui montre bien la tension actuelle entre la Présidence du Conseil et le ministère de l’Intérieur. En revanche, Giorgia Meloni interpelle les trois autres ministres concernés selon elle : Andrea Abodi pour les sports, Giuseppe Valditara pour l’instruction et Gennaro Sangiuliano pour la culture. Sur l’instruction, la stratégie est notamment de durcir les sanctions contre les familles qui ne veillent pas à faire respecter l'obligation scolaire de leurs enfants ; ainsi que l'implication des quatre écoles de Caivano dans le paquet de mesures à destination du Sud de l’Italie pour une valeur de 265 millions d’euros : davantage de moyens, des écoles ouvertes plus longtemps, et jusqu'à vingt enseignants supplémentaires. » 

SONDAGES, La Repubblica, d’Ilvo Diamanti, “Mattarella, le leader qui rassemble l’Italie ; 3 personnes sur 4 ont confiance en lui” : “En Italie, un pays divisé sous de nombreux aspects, il y a une référence commune qui dépasse les distinctions politiques, sociales et territoriales : le Président de la République Sergio Mattarella. D’après un récent sondage Demos en effet, sa côte de popularité atteint 73%, soit 3 Italiens sur 4. Un très large soutien qui se maintient depuis sa première élection en 2015 et qui est même en hausse ces dernières années. Il est parmi les plus populaires de tous ses prédécesseurs mais aussi des leaders politiques en général. Une figure commune qui rassemble, dans laquelle on peut se reconnaitre, semble importante dans une période de profondes divisions. Cela fait longtemps que l’Italie cherche un ‘’leader fort’’, donnant une identité et un visage à la politique, dans un paysage confus, avec trop de leaders et trop de partis. Ces dernières années, des figures de premier plan ont disparu. Du reste, lus de la moitié des Italiens se prononcent contre l’élection directe du Président de la République. Le consensus autour de Mattarella est entre autres une réponse aux divisions entre les partis et au sein des partis. A l’opposition, il y a des distances profondes, par exemple entre le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles. De la même façon, au sein de la majorité, il y a des positions divergentes entre Fratelli d’Italia et la Ligue. On peut aussi citer l’effet de la pandémie, qui a poussé les citoyens à rechercher un repère commun et suscité un regain de confiance vis-à-vis de l’Etat et des institutions. Mattarella s’est toujours montré disponible et est intervenu à plusieurs reprises sur des sujets d’actualité, comme récemment sur l’immigration pour appeler au ‘’respect des diversités’’ et souligner que ‘’l’immigration ne se supprime pas avec des murs’’. Ce consensus est au plus haut parmi les électeurs du Pd (94%) et de Forza Italia (82%), mais reste caractérisé par une forte transversalité politique (68% des électeurs de Fratelli d’Italia, 67% de la Ligue et 65 du M5S), de même que chez les plus jeunes (71% des 18-29 contre 57% des 30-44 ans) et les plus âgé (88% des plus de 65 ans). 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, « Meloni-Mitsotakis, alliance méditerranéenne sur les migrants et réforme du pacte de stabilité de l'UE » : « Un voyage rapide, mais avec un agenda "chargé". La visite de Giorgia Meloni au Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, hier soir à Athènes, a porté sur des questions absolument stratégiques pour les deux gouvernements, à commencer par la question des migrants. Les deux premiers ministres sont tombés parfaitement d'accord sur la nécessité de renforcer la coopération avec les pays africains afin de gérer les flux et de s'attaquer aux causes du phénomène, notamment en nouant de nouvelles relations bilatérales. Meloni et Mitsotakis, qui pour la Présidente du Conseil, représente une sorte de pont avec le PPE, considèrent qu'il est fondamental que les demandes des pays méditerranéens comme l'Italie et la Grèce soient davantage écoutées en Europe. Ils ont également évoqué le soutien à l'Ukraine, la crise au Niger et la situation en Méditerranée orientale et dans les Balkans occidentaux, ainsi que l'épineuse question de la réforme du pacte de stabilité de l'UE. La révision rapide du Pacte reste une priorité pour l’exécutif italien qui, comme Athènes, souhaite une approche plus souple et ne pas laisser le champ libre aux pays rigoristes de l’UE. D'où l'urgence d'élargir au maximum le front des pays favorables à une réforme du Pacte. Mais le temps presse et les véritables marges de négociation se préciseront lors de l'Ecofin, la réunion des ministres de l'Économie et des Finances de l'UE, prévue les 15 et 16 septembre. Entre Rome et Athènes, il y a aussi plusieurs autres dossiers ouverts, dont le plus important concerne Fincantieri. En effet, le groupe italien est en lice pour le maxi-appel d’offres de la marine grecque, d'une valeur de 1,4 milliard d'euros, qui prévoit la construction de trois corvettes et d'un éventuel quatrième navire. Le groupe français Naval Group, qui a déjà construit quatre frégates de défense et d'intervention pour le gouvernement d'Athènes, est également dans la course et pensait s’être déjà garanti l’attribution du nouveau programme. Il n'en a rien été, car l'offre de Fincantieri, combinée à la pression discrète mais constante du ministre de la Défense, Guido Crosetto, a effectivement relancé la concurrence. La décision, qui a été retardée depuis des mois notamment à cause des récentes élections, pourrait maintenant être débloquée. Et si l'équipe italienne dirigée par l'entreprise de Trieste remporte l’offre, d'importantes opportunités s'ouvriront également pour Leonardo. Bref, les groupes industriels italiens sont en première ligne en Grèce et cela vaut aussi pour le secteur de l’énergie, avec Italgas, Snam et le groupe Eni qui sont présents au sein des sociétés grecques. » 

ARTICLE, La Stampa, E. Camilli « L’échec des rapatriements » : « Le nombre de personnes rapatriées est en baisse. Chaque expulsion coûte à l’Etat en moyenne 5 000 euros et nécessite de procédures complexes. Le défi du gouvernement sur l’immigration passe ainsi par le nouveau centre d’accueil de Modica-Pozzallo en Sicile. Ce sera le premier centre destiné à accueillir les personnes en provenance de pays considérés comme sûrs. Puisque la stratégie de freiner les départs à échoué, le gouvernement mise maintenant sur une ancienne recette, qui pourrait se résumer par ‘’rapatrions-les tous’’. La Présidente du Conseil n’a de cesse de la répéter. Or, tous les exécutifs qui ont tenté ce défi par le passé ont dû admettre un échec. Le ministère de l’Intérieur pense toutefois pouvoir compter sur deux atouts : les nouvelles normes adoptées par le décret « Cutro » censées accélérer les procédures à la frontière pour les migrants venant de pays ‘’sûrs’’ : l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Géorgie, le Ghana, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Maroc, le Monténégro, le Nigeria, le Sénégal, la Serbie et la Tunisie. Puis, il y a la solution de rapatriement également pour les migrants en attente de jugement. Cette solution, évoquée plusieurs fois, devrait figurer dans un prochain décret. Il est difficile, toutefois, que ces deux mesures puissent suffire. C’est le président de la région de Vénétie, le léghiste Luca Zaia, qui exprime en premier ses perplexités ‘’seulq 8% des migrants auront le statut de réfugié, ce qui veut dire qu’il faudra en rapatrier environ 150 000. Cela me semble difficile…’’. Enfin, il y a aussi l’aspect humanitaire : les procédures accélérées et les réadmissions massives ne permettent pas une étude approfondie des demandes d’asile, notamment pour les personnes vulnérables. » 

ARTICLE, La Repubblica, « La cour européenne condamne l’Italie, ‘’les droits de Sonia, la petite fille fantôme, ont été lésés’’ » : « Sonia aura finalement le droit à une identité après que la Cour européenne des droits de l’homme a - lourdement et de manière novatrice - sanctionné l’Etat italien qui avait ‘’violé les droits familiaux et privés’’ de la petite fille née en 2019 en Ukraine par GPA. L’état civil avait refusé d’enregistrer son acte de naissance et la paternité n’avait pas été reconnue, faisant d’elle une apatride. Une décision importante sur le plan symbolique car le tort causé à l’enfant a été reconnu. La petite fille de 4 ans n’avait jusqu’à présent pas de nom de famille, de carte vitale, de certificat de naissance, de papiers d’identité… Elle ne pouvait donc ni aller à l’école ni être soignée dans un hôpital public, ni bénéficier d’un suivi pédiatrique. Elle n’a pas non plus de nationalité, elle est clandestine, apatride, bien que née en Ukraine et de parents (père biologique et ‘’mère intentionnelle’’) italiens. L’état civil et les tribunaux auxquels se sont adressés à plusieurs reprises les parents de l’enfant ont refusé de la reconnaître, jusqu’au recours présenté à Strasbourg. Théoriquement, même si la pratique est interdite en Italie, l’Etat a l’obligation d’enregistrer les actes de naissance des enfants nés par GPA dans les pays où cela est autorisé. L’acharnement juridique dont les parents ont été victimes est un avant-goût de ce qui pourrait se produire si la GPA devenait un ‘’crime universel’’ comme le voudrait le gouvernement. D’où l’importance de cette sentence de la CEDH. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Le tunnel du Mont-Blanc restera ouvert, un accord a été trouvé entre Rome et Paris. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'évolution du nombre d'habitants dans les États allemands depuis 1990.

Allemagne. L'évolution du nombre d'habitants dans les États allemands depuis 1990 montre que les États de l'Est ont massivement perdu des habitants, alors que ceux de l'Ouest, ainsi que Berlin, en ont, pour la plupart, gagné.

Cela montre l'ampleur du désastre économique de l'après-réunification et constitue une des explications du succès de l'AfD.

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"Bon départ pour l'année scolaire !"

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang souhaite une bonne rentrée des classes aux élèves.

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"1 septembre. Beaucoup de succès !"

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"Bon départ pour l'année scolaire !"

Pays-Bas : acheter une maison est cinq fois plus cher qu'en 1993.

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Pays-Bas.

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"Acheter une maison est cinq fois plus cher qu'en 1993."

31/08/2023

Les patriotes de l'AfD sont donnés à 22 %.

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 22 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 30 % !

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Autriche. Les patriotes du FPÖ sont donnés premiers à 30 %.

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ÖVP : sociaux-chrétiens

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

écologistes

NEOS : libéraux

KPÖ : communistes

Andere : autres

L'AfD donnée première en Saxe, à 35 % !!!

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Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 35 % en vue des élections pour le Parlement de Saxe prévues exactement dans un an.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/sachsen.htm)

"Meloni fuit le forum de Cernobbio"

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Italie. Revue de presse. 

Des menaces de mort adressées à Giorgia Meloni sur les réseaux sociaux font la une de plusieurs journaux : « Suspension du revenu [de citoyenneté], menaces contre Meloni » (La StampaIl Messaggero), « ‘Meloni tu dois mourir’ » (LiberoIl Giornale).  

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de L. Berberi, “Le [tunnel de] Fréjus bloqué, les travaux au Mont-Blanc ; ‘’l’Italie n’a plus d’accès à l’Europe’’. » 

COULISSES, La Stampa, d’A. Di Matteo, “Le coup de fil entre Rome et Paris, ‘’ensemble nous débloquerons les tunnels’’ » : « La décision sera probablement prise dès aujourd’hui après un état des lieux supplémentaire au tunnel du Fréjus, mais il semble de moins en moins envisageable que le tunnel du Mont-Blanc ferme effectivement le 4 septembre comme prévu. Le récent éboulement au Fréjus met à rude épreuve la circulation entre la France et l’Italie et la fermeture du Mont-Blanc finirait par paralyser toutes les voies de communication, à commencer par celle de Vintimille. Les présidents du Piémont et du Val d’Aoste lancent des appels pour le renvoi de ces travaux. Matteo Salvini, ministre des Transports, s’est déjà entretenu hier avec son homologue transalpin Clément Beau afin d’examiner toutes les options possibles. Une réouverture dans les prochains jours du Fréjus semble peu probable compte tenu des 3000 mètres cubes de matière qui pourrait mettre en danger les ouvriers. Une fermeture d’une semaine à dix jours est donc plus probable voire -ce serait le pire scénario – une fermeture prolongée du Fréjus qui bloquerait les travaux au Mont-Blanc. Salvini et Beaune se sont assurés réciproquement de leur plus grande disponibilité et aujourd’hui le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani et son homologue française Catherine Colonna discuteront eux aussi de la question. En tous cas, les régions concernées ainsi que les acteurs économiques font pression. Parmi eux, Coldiretti [association italienne du secteur agricole] souligne que près de deux tiers des exportations agro-alimentaires italiennes empruntent les voies transalpines pour transiter vers les pays de l’UE. Pour le Président du Val d’Aoste, il est ‘’évident que la liaison transalpine est vitale pour la région, pour toute l’Italie et pour l’Europe’’ il appelle donc à ce qu’une fois ‘’l’urgence résolue, une sérieuse réflexion soit menée aux niveaux politique et institutionnelle sur l’avenir de cette infrastructure’’. Le ministre français Clément Beaune a toutefois déclaré à ce sujet ne pas être favorable à un second tunnel sous le Mont-Blanc. Hier, le porte-parole du PCF twittait ‘’les files de camion n’existeront plus avec la ligne Lyon-Turin’’ ce à quoi le ministre Beaune a répondu ‘’exactement’’. D’ailleurs, Salvini et Beaune effectueront également un état des lieux de cet autre chantier qui reste le ‘’principal projet de la liaison entre l’Italie et la France’’. » 

ARTICLE, Repubblica : « Le Trésor désigne Franco pour la BEI » : « L'ancien ministre de l'Économie du gouvernement Draghi, Daniele Franco, est à nouveau le candidat italien à la présidence de la BEI, la Banque européenne d'investissement. Hier, une réunion a eu lieu Via XX Settembre entre le ministre de l'Économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), et Franco, à l'issue de laquelle le ministère a communiqué que le gouvernement italien confirme la candidature de Franco à la présidence de la BEI. Le gouvernement italien est convaincu de la validité de cette candidature et constate que le consensus dans les milieux européens sur le nom de Franco s'est renforcé au cours des dernières semaines. Ainsi se dénoue le sujet qui avait vu un certain embarras au niveau européen autour d'une double candidature italienne au siège réservé à l'Italie au sein du directoire de la BCE que Panetta quittera à partir du 1er octobre. Pour éviter que Franco ne soit dépassé par la candidate espagnole, le ministre Giorgetti avait, dans un premier temps, pensé de le proposer comme candidat pour la même position. L'Italie peut aspirer à la fois à la présidence de la BEI qu’à celle du comité exécutif de la BCE, aussi à cause du fait qu'elle perdra à la fin de l'année le poste à la tête du comité de surveillance actuellement occupé par Andrea Enria. » 

COULISSES, La Stampa, I. Lombardo : « Meloni fuit Cernobbio » : « Pendant quelques jours, elle a laissé les organisateurs du Forum économique dans le doute. Mais finalement elle a décidé d’éviter le rendez-vous. La présidente du Conseil évite donc de se soumettre au jugement du public d’économistes, banquiers, managers et entrepreneurs, qui depuis un mois ont changé d’avis et se sont endurcis. Au cours des dernières semaines, quelque chose s’est en effet brisé dans la confiance que le monde de la finance et de l’entreprenariat avait accordée à Meloni. La taxe sur les superprofits des banques a été fatale ; une surprise, en plein été, dont personne n’était au courant. Meloni est consciente de ce qu’elle a déclenché dans l’univers de la finance, et même si le gouvernement est en quelque sorte revenu sur ses pas, elle continue de revendiquer ‘’ la responsabilité politique de ce choix ‘’. Pour la Présidente du Conseil la taxe est un retour à ses vieilles batailles, très populaires au yeux de l’opinion publique. Et donc parfaite pour démarrer la campagne électorale pour les élections européennes. Mais le coût politique est fort en la coupant de la communauté globale qui pendant trois jours à Cernobbio sera au centre des intérêts pour les investisseurs internationaux. Les banques n’ont pas apprécié la méthode Meloni ; ni les banques les plus importantes ni la Banca d’Italia avait été prévenues de la nouvelle taxe et les représentants du secteur financier n’ont ensuite pas été invités au Palais Chigi. Des sujets dont ce monde pouvait facilement demander des comptes à Meloni, si elle s’était rendue au Forum de Cernobbio. Des réactions très critiques à la politique de Meloni arrivent aussi des principaux organes d’information économique et financière dans le monde. Des agences de presse (Bloomberg), hebdomadaires (The Economist), des télévisions (Cnbc) et surtout le Financial Times affirment que les choix du gouvernement italien sur les banques et les compagnies aériennes pourraient entrainer un cercle vicieux négatif au niveau des investissements. Hier encore le FT a soulevé des doutes sur la capacité de l’Italie de pouvoir dépenser les 200 milliards d’euros du PNRR. »

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ARTICLE, Corriere della Sera, « Migrants : une réunion sur les débarquements. Tensions autour de la gestion politique de la question migratoire » par M. Cremonesi : « Une réunion de crise sur les débarquements. Le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi a convoqué hier les chefs de toutes les forces de l'ordre au Viminale. Le rythme effréné des arrivées ne connaît pas de répit, risquant de faire exploser les mesures mises en place pour l'accueil et le tri des immigrés. Mais la question risque aussi de créer des tensions au sein du gouvernement. Giorgia Meloni a eu au téléphone avant-hier le président de la République tunisienne, Kais Saied. Selon un communiqué de Chigi, la conversation a porté sur "les relations bilatérales et la gestion des flux migratoires face à la situation d'urgence qui continue à affecter les deux pays". Depuis le début de l'année, les Tunisiens auraient empêché le départ de 45 610 personnes qui voulaient prendre la mer. Un chiffre impressionnant qui témoigne de l'ampleur de la migration en cours. De plus, les autorités tunisiennes auraient saisi 2 018 embarcations utilisées pour le transbordement illégal de migrants au cours de la dernière période. Mais ce n'est pas encore suffisant. C'est pourquoi, selon le communiqué, les deux présidents "se sont mis d'accord sur la nécessité de continuer à accroître les efforts dans tous les domaines pour renforcer la lutte contre la migration illégale". Avec l'aide concrète de l'Italie : "La présidente Meloni a assuré aux autorités tunisiennes un soutien constant de la part de l'Italie et dans le contexte européen". Le point critique reste Lampedusa. Hier soir, vers 20 heures, un navire militaire qui arrivera à Catane vers 15 heures aujourd'hui a quitté l'île avec à son bord 600 migrants arrivés ces derniers jours. Peu avant, un avion de l'OIM, l'Organisation internationale pour les migrations, avait décollé et transporté 150 personnes vers Rome. Quant aux tensions au sein de la majorité, la nouvelle s'était répandue dans l'après-midi que le vice-premier ministre Matteo Salvini avait été exclu du Comité interministériel pour la sécurité de la République (CISR) présidé par le secrétaire à la présidence du Conseil Alfredo Mantovano, l’organe désormais convoqué en session permanente pour suivre pas à pas la crise des arrivées. Dans les milieux proches de Mantovano, la nouvelle est démentie. Tandis que du côté de la Ligue, on apprend que Matteo Salvini 'est invité en permanence à toutes les réunions et qu'il sera présent, comme cela a toujours été le cas'. Même si "les bureaux du ministère des Transports ne s'occupent pas de l'immigration, comme c'est normal et comme cela a toujours été le cas". En bref, le ministre "ne parle pas d'immigration mais s'occupe des routes et des ponts". Mais, bien que discrète, la tension demeure. Tout cela alors que le nouveau décret sur l'immigration que le ministre Piantedosi présentera au Conseil des ministres est attendu dans les prochaines semaines. Une mesure qui doit être efficace, mais aussi formulée de manière à recueillir l'approbation du chef de l'État. »

PREMIER PLAN, Il Messaggero, A. Bulleri e V. Errante : «  Migrants, axe Italie-Grèce : débloquer les fonds pour Tunis » : « Le voyage sera rapide. Quelques heures à peine : le temps d'un dîner au palais Maximos avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. Mais si la rencontre est brève, le menu de la bilatérale éclair entre Giorgia Meloni et son homologue grec promet d'être riche. Avec un plat de résistance : le dossier des migrants. C'est la question la plus urgente que la première ministre entend aborder ce soir, lorsqu'elle atterrira à Athènes après son voyage à Caivano. Meloni, qui a eu il y a deux jours un entretien téléphonique avec le président tunisien Kais Saied, reste convaincu que la voie choisie par le gouvernement pour arrêter les départs de migrants en Méditerranée est la bonne : offrir un soutien aux pays africains et investir dans la coopération économique. C'est pourquoi le Palais Chigi veut faire pression sur la Commission européenne, afin que le plan d'aide de 105 milliards d'euros convenu avec Tunis pour la gestion des frontières (plus 150 millions d'euros d'aide budgétaire) démarre le plus tôt possible. En effet, rien n'est encore arrivé à destination, ce qui suscite une certaine irritation. C'est pourquoi une alliance avec Mitsotakis peut s'avérer stratégique pour le gouvernement italien, en vue d'accroître la pression sur les institutions de l'UE pour débloquer les aides. En tant que pays de première destination, l'Italie et la Grèce sont en fait déjà d’accord dans la discussion sur la manière dont Bruxelles doit agir pour arrêter les trafiquants. Pour faire face à l'urgence, en tout cas, le gouvernement veut agir également sur le front interne.  Avec les nouvelles mesures de sécurité sur lesquelles travaille le Viminale pour la mi-septembre. L'objectif est de faciliter et d'accélérer l'expulsion des migrants qui se sont rendus coupables de comportements violents et dangereux. Hier, une réunion s'est tenue au ministère de l'Intérieur pour faire le point sur les débarquements en provenance de Tunisie. Selon les derniers chiffres, ceux du 29 août, les débarquements pour l'ensemble de l'année 2023 s'élèvent à 113.791, soit plus du double de l'année précédente. Dont plus de 74 000 partis précisément des côtes de Tunis. La pression des flux avait baissé, bien en dessous des prévisions, après les garanties, en juin dernier, sur la médiation pour l'argent attendu en Tunisie de la part du Fonds monétaire international, mais les 1,9 milliards de dollars ne sont jamais arrivés dans les caisses de Saied. Et, selon les experts, c'est l'une des raisons de la nouvelle augmentation des départs vers l'Italie. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

(https://www.ambrosetti.eu/summit-eventi/)

Reportage en Hongrie de Lionel Baland à propos du rassemblement international organisé par le parti nationaliste hongrois Mi Hazánk.

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Hongrie, Bulgarie, Pays-Bas, Tchéquie, Suède, Suisse. Reportage en Hongrie à propos du rassemblement international organisé par le parti nationaliste hongrois Mi Hazánk :

https://www.breizh-info.com/2023/08/31/223950/reportage-a...

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/17/mi-...)

30/08/2023

Quelques dirigeants nationalistes rencontrés à Budapest.

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Hongrie, Bulgarie, Suisse.

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Dóra Dúró, vice-présidente du Parlement hongrois et vice-présidente du parti nationaliste hongrois Mi Hazánk

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Konstantin Kostadinov, président du parti nationaliste bulgare Renaissance

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Le président du parti nationaliste hongrois Mi Hazánk László Toroczkai

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Le président du parti Suisse Mass-voll! Nicolas Rimoldi

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/24/au-...)

"Migrants, Meloni cherche une entente avec le Quirinal."

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Italie. Revue de presse. 

La loi de Finances et les différentes annonces sur lesquelles le gouvernement devra arbitrer font la Une de la presse : « Comptes publics, le défi de la santé » (Corriere della Sera), « Le diktat de la Ligue [sur l’autonomie régionale] » (La Repubblica), « Aides de l’État à la rénovation des bâtiments, 30 milliards bloqués » (La Stampa), « Accord trouvé sur le minimum retraites » (Messaggero), « Intelligence artificielle, un fonds va être créé » (Sole 24 Ore). La polémique suite aux propos du journaliste Andrea Giambruno – qui est le compagnon de Giorgia Meloni – faisant le lien entre consommation d’alcool et risque d’agression sexuelle est également largement reprise en une. 

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Giorgia Meloni et Andrea Giambruno

Les JT couvrent essentiellement une affaire de viol en réunion à Palerme, la marche en hommage à deux très jeunes filles victimes de viols en réunion près de Naples et le déplacement demain sur les lieux de la Présidente du Conseil, le débat sur la loi de Finances, la polémique suite aux propos du journaliste Andrea Giambruno sur les agressions sexuelles, l’attaque sur Kiev dans la nuit et le glissement de terrain ayant provoqué la fermeture du tunnel de Fréjus. 

ENTRETIEN, Sole 24 Ore, de Giorgia Meloni, présidente du Conseil : "Avec la Chine, les relations resteront solides. Concernant les surprofits des banques, je n'ai pas l'intention de défendre des rentes de situation" par Maria Latella : [extraits] « La politique étrangère n'est pas faite pour renforcer son propre parti, elle est faite pour renforcer sa propre nation. C'est pourquoi il faut dialoguer avec tout le monde, en particulier avec les alliés, bien sûr. Les États-Unis sont l'un de nos principaux alliés, ils l'ont toujours été, historiquement et indépendamment des changements de gouvernement. Ensuite, bien sûr, les relations sont plus faciles si l'on parle d'une Italie fiable, également capable de dire "non" si nécessaire, mais loyale, une attitude dans laquelle il n'y a pas de ruse ni de tromperie. Bien sûr, cela facilite les relations. Plus on est sérieux, plus on est fiable, plus on peut exiger de la fiabilité. Avec Biden, c'était encore plus facile, le président aime l'Italie, il connait le pays, sa femme est d'origine italienne. Et n'oublions pas l'importance de la communauté italo-américaine. “ “A ce stade, je ne prévois pas que nos relations avec la Chine se compliquent. Entre Rome et Pékin, les relations sont anciennes et il y a de grands avantages réciproques, pas seulement dans le domaine commercial. Je pense, par exemple, que la Chine peut être un excellent partenaire pour le luxe italien. Au-delà de l'accord sur les routes de la soie, sur lequel les choix devront faire l’objet d’une réflexion et d’un débat au Parlement, il n'y a pas de relation directe entre cette signature et les relations commerciales. Le paradoxe est que nous sommes le seul pays du G7 à avoir rejoint les Routes de la Soie mais nous ne sommes en aucun cas le pays du G7 ou le pays européen qui commerce le plus avec la Chine. Ce qui montre qu'il n'y a pas de lien entre les deux. Nous en parlerons avec sérénité et amitié avec le gouvernement chinois et je suis convaincue que nos relations resteront solides".“ Les bénéfices supplémentaires des banques sont le résultat de la décision de la BCE d'augmenter les taux d'intérêt. Les banques ont ajusté très rapidement les revenus d'intérêts, c'est-à-dire les intérêts d'une hypothèque par exemple. Les intérêts débiteurs, en revanche, sont restés inchangés. Taxer cette marge est une question de bon sens. Cela n'a rien à voir avec certains commentaires que j'ai lus, "vous voulez taxer la richesse gagnée". Non. Je ne taxerai jamais les bénéfices légitimes des entreprises et j'agirai toujours pour contribuer à la création de richesses. Mais je ne défendrai pas les "rentes de situation". "En conseil des ministres, je n'ai pas parlé d'économies [pour la prochaine loi de finances] mais d'une meilleure utilisation des ressources et de toute façon, il est trop tôt pour annoncer des mesures. Nous en discuterons encore avec le ministre de l'économie et les ministres. Mais parmi les objectifs, oui, il y a bien celui de réduire les charges salariales. “ [Sur la réforme du pacte de stabilité] “Entre nous trois, l'Italie, la France et l'Espagne, il y a beaucoup de convergences. Mais comme je le disais tout à l'heure à propos de la politique internationale, je crois qu'il faut parler à tout le monde. Si l'Europe n'était pas myope, elle devrait comprendre qu'on ne peut pas demander aux différents pays de se concentrer sur les investissements et ne pas reconnaître leur valeur. Où est la cohérence ? Comment ne pas prendre en compte dans le pacte de stabilité les investissements dans le secteur de la transition écologique, dans la défense, dans les projets que nous nous sommes fixés ? C'est une question que je pose de manière générale. Et c'est un sujet sur lequel nous allons essayer de construire la convergence la plus large possible. Au-delà même de la France, de l'Italie, de l'Espagne. Il faut parler à tout le monde. Avec les pays d'Europe de l'Est et aussi avec l'Allemagne, bien sûr. L'idée qu'il ne faut parler qu'à ses amis n'est pas la mienne. Je parle à tout le monde. [Sur les effets des accords avec les pays d’Afrique du Nord pour prévenir les départs de migrants], “Je pense..., non je suis convaincue, que la seule façon d'agir structurellement sur le problème est d'en discuter avec les pays d'Afrique du Nord. Et d'impliquer l'Europe dans son ensemble. Il y a un changement de cap, car aujourd'hui l'UE discute d'abord de la manière de lutter contre l'immigration illégale sur les routes méditerranéennes et ensuite de la manière de répartir les migrants. Les années précédentes, seule la dernière partie était discutée. C'est un travail énorme et de longue haleine. Il finira par porter ses fruits. Mais entre-temps, nous sommes soumis à une pression énorme et je comprends que les Italiens exigent des réponses immédiates. C'est pourquoi j'ai décidé de mettre pleinement en œuvre le décret Cutro sur la question des rapatriements. Nous apporterons de nouvelles réglementations, mais je crois que nous avons besoin de plus de coordination au sein du gouvernement, tant au niveau national qu'international. C'est pourquoi j'ai demandé à ce que la commission de la sécurité publique devienne un organe permanent. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « La chimère présidentialiste” : “La grande réforme constitutionnelle sur le ‘’présidentialisme’’ refait ponctuellement surface pour disparaître à nouveau avant de réapparaitre un peu plus tard. L’opinion publique comprend surtout qu’il ne s’agit pas d’une question prioritaire comme l’emploi, les bas salaires, les retraites ou le prix de l’essence. Pourtant, la réforme constitutionnelle serait la clef de voûte du renouvellement des institutions, le cadre au sein duquel tout le reste trouverait sa place : la simplification de l’administration et du système législatif, la réorganisation du Parlement, et peut-être une loi électorale. A ce stade, bien peu parieraient sur une telle réforme sous Meloni. En 2016, une bonne partie du Parti démocrate barrait la route à Renzi qui avait commis l’erreur d’en faire un plébiscite personnel. Pourquoi Giorgia Meloni convaincrait-elle aujourd’hui l’opposition ? Ce serait un succès historique voire excessif. Du reste, les idées ne sont pas très claires, en particulier à droite. Nous sommes passés du modèle de présidentialisme français à l’hypothèse d’une élection directe du président du Conseil. Sans compter que la réforme sur l’autonomie régionale est également sur la table et difficile à mettre en place sans l’intégrer à un plus vaste projet de modernisation du système. Tout laisse à croire qu’il n’y aura pas de réforme radicale en matière de présidentialisme. En attendant, pour ne pas courir de risques, l’opposition a soulevé la question des pouvoirs du Chef de l’Etat : si l’une des hypothèses évoquées devait être approuvée par le Parlement, le Quirinal (Présidence de la République) perdrait beaucoup de ses prérogatives. Mais croit-on vraiment que, face à une majorité accusée à tort ou à raison de connivence avec toute l’extrême-droite européenne, une réforme supprimant le rôle de garant de Mattarella soit plausible ? Il est donc probable que le débat dans les prochains mois soit plus rhétorique qu’autre chose, avec une droite se montrant novatrice et une gauche conservatrice, voire trop. Une autre solution, mais qui semble prématurée, serait celle d’une ‘’chancellerie’’ à l’allemande. Rien de nouveau sous le soleil : on en parle depuis des années et on continuera à en parler. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Loi de finances : la chasse aux économies. Et l'UE fait pression sur le pacte de stabilité » par Marco Cremonesi : « La priorité est "un accord rapide sur la révision des règles budgétaires et d'autres éléments du cadre de gouvernance économique". C'est ce qu'a déclaré le porte-parole de la Commission européenne, Daniel Ferrie : "Par conséquent, la Commission invite le Parlement européen et le Conseil à parvenir le plus rapidement possible à un accord sur les propositions présentées en avril de cette année, afin de répondre de manière adéquate aux défis qui nous attendent. “ Le problème, c'est qu'il n'y a pas grand monde au sein du gouvernement qui croit en cette réussite. Le ministre de l'économie, Giancarlo Giorgetti, l'a dit clairement l'autre soir : en ce qui concerne le nouveau budget européen et les règles de gouvernance, "nous trouverons peut-être un accord, peut-être pas". Un peu plus tard, il a déclaré : "L'hypothèse la plus probable est que nous ne trouverons pas d'accord". Et donc, les montants affichés dans la prochaine loi de finances italienne dépendront "de facteurs, y compris internationaux", et c'est très bien ainsi. Surtout, le plan B est déjà en cours d'élaboration. Notamment parce que "la Commission, a rappelé M. Giorgetti, a déjà publié une sorte d'orientation prévoyant qu'un nouveau pacte ne serait pas approuvé. Tout cela pour en venir à l'essentiel : "Nous essaierons de respecter les objectifs avec un principe de responsabilité". Mais "en tenant compte de ce que l'on appelle les "facteurs pertinents" survenus en 2023, dont nous rendrons compte de manière précise dans la présentation du Nadef". Bref, même en matière de "responsabilité", il n'est pas certain que l'Italie s'en tienne aux règles pré-covid, précisément en raison des "facteurs pertinents". Lesquels ? On peut supposer qu’il s’agira des coûts induits par les inondations en Emilie-Romagne et la pression migratoire, sensiblement doublée par rapport à l'année précédente. Peut-être aussi, de la part du ministre, une façon d'exercer une certaine pression en vue du grand objectif : le découplage de certains investissements des comptes de la dette. Le gouvernement commence à travailler aussi sur les coupes : d'ici le 10 septembre, les ministres doivent présenter leurs propositions d'économies (l'objectif du MEF est de 1,5 milliard sur trois ans). » 

ANALYSE, Corriere della Sera, « Les comptes verrouillés par le Trésor. Ce qu’il reste comme marges pour financer la santé, après avoir réduit les charges salariales » par Federico Fubini : « Depuis des mois, les fonctionnaires du Trésor répètent aux investisseurs étrangers dans la dette italienne - actuelle et potentielle - les deux mêmes arguments. Le premier est que la réduction du déficit décrite dans le dernier document économique et financier (Def) du gouvernement garantit le respect des règles budgétaires européennes, quelles qu'elles soient. Deuxièmement, le système politique traverse une période rare : pour une fois en Italie, la majorité qui a approuvé ces objectifs, sauf surprise, sera encore au parlement pour soutenir le gouvernement dans cinq ans ; les engagements devraient donc devenir plus crédibles. S'il s'agit des messages pour ancrer le financement de la dette italienne, l'ordre des facteurs pour la loi budgétaire est inversé par rapport au débat entre les partis avec leurs milliers de propositions : d'abord viennent les chiffres du déficit et de la dette à respecter en 2024 ; ensuite viennent les mesures compatibles avec ces chiffres. Y compris une intervention pour les soins de santé - si les ressources sont là - car cela semble être une priorité de Giorgia Meloni, à côté de la confirmation de la réduction de l'impôt sur les salaires pour les revenus faibles et moyens. Tout, pour l'instant, reste subordonné à la situation compliquée des finances publiques. Ce n'est pas un hasard si le moment qui ouvre la session budgétaire est la note d'actualisation du Def, fin septembre. Cela devrait devenir la grille de lecture de la loi de finances. Le Trésor ne dispose pas encore de toutes les données sur les recettes, les dépenses et les tendances économiques, mais le ministre de l'économie Giancarlo Giorgetti semble déterminé à confirmer les objectifs du Def : déficit public ramené à 4,5 % du produit brut cette année, 3,7 % l'année prochaine et 3 % en 2025 ; dette ramenée (très lentement) à 140 % en 2026. Tels sont, en apparence, les chiffres légués par le gouvernement de Mario Draghi. En substance, ce n'est pas tout à fait le cas : avec les nouvelles règles européennes sur la classification des crédits d'impôt pour les rénovations de logements, le gouvernement a été en mesure de reporter sur les dernières années 90 milliards de déficit qui avaient été prévus par le gouvernement Draghi pour les années à venir. Mais comme les prévisions de déficit pour le présent et l'avenir sont restées les mêmes, le gouvernement actuel s'est en fait ménagé un espace pour 90 milliards de dépenses en plus ou de recettes en moins pour les années à venir ; en fait, il s'est agi d'une augmentation nette du déficit. Bien sûr, tout cela doit encore survivre aux tests des prochains mois : les négociations sur les règles budgétaires européennes, la ratification attendue du Mécanisme européen de stabilité, le risque évident de récession en Italie, l'approche de la campagne pour les élections européennes. Les tentations de s'écarter des chiffres symboliques de Draghi, pour Meloni, ne manqueront pas. Pour l'instant, les objectifs de déficit semblent ne laisser de place qu'à un engagement d'environ huit milliards d'euros pour confirmer la réduction de l'impôt sur les salaires et, si possible, à un ou deux milliards de dépenses supplémentaires pour les soins de santé. Sur ce point, Meloni doit encore décider s'il convient d'orienter l'engagement vers le fonds national de santé - pour le fonctionnement du système - ou vers le renouvellement des contrats. Les contraintes ne viennent certainement pas que de l'Europe. Avec le retrait progressif de la Banque centrale européenne des marchés, l'augmentation nette des titres de dette sur lesquels le Trésor doit trouver des acheteurs sur les marchés sera de l'ordre de 120 milliards cette année et de 130 milliards l'année prochaine. Le maximum depuis que l'euro existe. Les sherpas italiens, pour dormir tranquilles, ont besoin de cohérence entre leurs messages et la réalité du terrain politique. » 

PREMIER PLAN, La Stampa, F. Olivo : « Migrants, Meloni cherche une entente avec le Quirinal. Piantedosi : ‘’ Les services secrets doivent faire plus ‘’ » : « L’immigration est, avec la loi de finances, l’un des sujets qui empêche la Présidente du Conseil de dormir ; et comme pour les thèmes les plus délicats, elle a confié au secrétaire d’Etat, Alfredo Mantovano, le rôle de gérer la crise des migrants. Revoir la gestion du dossier sur les migrants, en le confiant à celui qui Salvini considère comme un adversaire est une façon d’essayer d’enlever un instrument de propagande politique au leader de la Ligue, en vue des élections européennes. Le parti de Salvini refuse de son côté l’idée que le ministre Piantedosi ait été, en quelque sorte, destitué de ses pouvoirs. Au cours de ces derniers jours, le Viminale avait demandé un engagement plus fort de la part des services secrets afin de tenter de gérer une situation qui est hors contrôle, non tant dans la gestion de l’accueil mais pour la hausse des départs. Le ministre de l'Intérieur voudrait un soutien plus important des services afin de comprendre qui se cache derrière le nombre impressionnant de bateaux qui, surtout depuis la Tunisie, prennent le large vers les côtes italiennes. À ce stade, dans le gouvernement, personne ne critique les accords signés par Meloni et l’Ue avec le président Saied, mais les résultats pour l’instant ne sont pas là, et la négociation entre la Tunisie et le FMI ne semble pas se résoudre positivement, malgré l’insistance de l’Italie. Meloni a abordé le thème des migrants lors d’un échange téléphonique avec le président Saied et en l’assurant du soutien de l’Italie et de l’Europe. Meloni souhaite que le prochain décret sur les migrants, qui devrait se concentrer sur les expulsions, soit moins difficile à adopter que celui qui avait été présenté après le drame de Cutro, et avait fait l’objet de deux mois de discussions entre les partis de gouvernement et avec le Quirinal.  C’est pourquoi Meloni a maintenant confié le dossier à Mantovano, qui a un rapport privilégié avec le Quirinale et aussi avec le monde catholique, qui n’apprécie pas des positions trop dures sur l’immigration. » 

ARTICLE, La Repubblica, « Glissement de terrain au Fréjus.  L'Italie demande le report des travaux sur le Mont Blanc » par Diego Longhin : « L’Italie envisage un report de la première fermeture du tunnel du Mont-Blanc. Le vice-Premier ministre Matteo Salvini, qui a réuni hier les techniciens du ministère des Transports pour analyser les problèmes liés à la traversée des Alpes, en fait la demande. “Sur le Fréjus et le Mont Blanc, il existe un canal de dialogue actif avec la France et la société de gestion pour revoir le moment de la fermeture du tunnel", a-t-il déclaré.  Le début de l'arrêt de la circulation, nécessaire pour effectuer les travaux de reconstruction de la voûte, est prévu pour lundi 4 septembre (et jusqu'au 18 décembre). Mais après le blocage du Fréjus pour les poids lourds, dû à un glissement de terrain à Modane, le système est entré en crise. Tout le trafic s'est déversé vers la Vallée d'Aoste. Trois heures de queue pour traverser le tunnel du Mont-Blanc, tant du côté italien que du côté français, et des camions qui, en plus de saturer les places de parking du tunnel, occupent les aires de repos des autoroutes, comme celles de Turin-Milan, Turin-Aoste et Turin-Piacenza, avant de réussir à monter jusqu'à Courmayeur et à passer la frontière. La question n'est pas seulement celle de la gestion de l'urgence. Le ton employé par M. Salvini avec la France est plus doux que celui dont il fait usage avec l'Autriche. "Sur le col du Brenner, nous travaillons sur le recours devant la Cour de justice contre les interdictions unilatérales autrichiennes, face à l'impasse des négociations promues par la Commission en raison de l'intransigeance de Vienne", peut-on lire dans le communiqué du ministère. La discussion avec Paris est différente. Fin septembre se tiendra la conférence intergouvernementale sur le Col de Tende, où la situation semble s'être améliorée. Et puis l'objectif de Salvini est de "définir à moyen terme les modalités les plus appropriées pour les travaux de sécurité du tunnel du Mont-Blanc". C'est une façon de rouvrir la discussion sur la construction du deuxième tube, un projet qui a été mis de côté, malgré le fait qu'il y ait un milliard disponible, à cause du "non" des Français. Le leader de la ligue n'est pas le seul à prendre l'initiative. Le vice-premier ministre italien Antonio Tajani, et ministre des affaires étrangères, abordera également la question avec sa collègue française Catherine Colonna demain, lors d'une réunion prévue à Tolède. D'autre part, la France aussi, hier, via les déclarations du représentant de la préfecture de Savoie, où la décision sera prise entre demain et vendredi sur ce qu'il faut faire, a admis que si l'arrêt au Fréjus se poursuit, il faudra reporter la fermeture du Mont Blanc : "C'est une option sur la table". Des mots qui soulignent à quel point le système de connexion est inadapté entre les pays. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le parti Mass-Voll! lance une bière.

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Suisse. Le parti Mass-Voll! [La coupe est pleine] lance une bière.

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"Libert-thé. Mass-voll! à la Chambre des députés. Pour la souveraineté du peuple et de l'État."

Le FPÖ dénonce la volonté des sociaux-démocrates d'introduire des droits de succession.

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Autriche.

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"De nouveaux impôts sont la dernière chose dont l'Autriche a besoin."

Le Forum voor Democratie dénonce le fait que l'Union Européenne désire que les Pays-Bas lui allouent 3 milliards d'euros supplémentaires.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie dénonce le fait que l'Union Européenne désire que les Pays-Bas lui allouent 3 milliards d'euros supplémentaires. Le Forum voor Democratie souhaite que les Pays-Bas quittent l'Union Européenne.

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11:00 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0)

29/08/2023

Pologne : les patriotes du PiS donnés à 36,2 % et les nationalistes de la Confédération à 13,4 %.

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Pologne. Un sondage, réalisé pour Rzeczpospolita, pour les élections législatives d'octobre donne les patriotes du PiS à 36,2 % et les nationalistes de la Confédération à 13,4 %.

"L’entente entre Meloni et Giorgetti pour limiter les dépenses des "collègues"."

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Italie. Revue de presse.

L’intervention de Giorgia Meloni sur la loi de finances lors du Conseil des ministres d’hier fait les gros titres : « L’automne de la rigueur budgétaire » (La Repubblica), « Loi de finances : l’avertissement aux alliés » (Corriere della Sera), « Une loi de finances sans gaspillages » (Il Messaggero), « Entente Meloni (Frères d’Italie)-Giorgetti (Ligue) : priorité à la baisse des charges sociales et coupe des dépenses superflues » (Il Sole 24 Ore). L’interview de Volodymyr Zelensky à la télévision ukrainienne évoquant une « solution politique sur la Crimée » et les fortes intempéries dans le nord de l’Italie sont également citées en une.

Les JT couvrent essentiellement l’arrivée du cyclone subtropical méditerranéen dans le sud de la péninsule, le Conseil des ministres qui s’est réuni hier portant notamment sur la loi de finances, avec l’annonce de la priorité donnée aux familles et aux entreprises et le déplacement annoncé de Giorgia Meloni à Caivano, près de Naples. 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo, “Meloni en Conseil des ministres : faire plus et mieux. Moins de gaspillage. Le Superbonus est une escroquerie” - “Migrants, nous allons dans la bonne direction. La réforme constitutionnelle est prête” : “Meloni fixe aux ministres deux objectifs pour l'année à venir : les élections européennes et le G7 organisé par l'Italie. Le consensus et la stabilité au sein de la majorité d'une part, l'image de l'Italie dans le monde et à l’égard de ses principaux partenaires. Mais le plus important, souligne-t-elle, c'est la loi de finances qui sera rédigée dans les semaines à venir et pour laquelle il faut suivre les indications du ministre de l'économie, "économiser, faire des sacrifices", car de nouvelles ressources sont nécessaires. Le premier choix l'année dernière, a été fait presque à la hâte, sous l'épée de Damoclès des coûts de l'énergie. Aujourd'hui, le contexte est différent, la situation "reste difficile", avec l'héritage des "règles mal écrites sur le Superbonus”. 2024 "doit être l'année des grandes réformes", de la justice à la réforme constitutionnelle, jusqu'à l'autonomie différenciée. En ce qui concerne la réforme constitutionnelle, pour laquelle "la ministre Casellati est prête", elle affirme qu'elle donnera "de la stabilité aux gouvernements et des pouvoirs de décision aux citoyens sur qui doit gouverner". Toutefois, le discours revient sur le budget, avec l’objectif de "soutenir la croissance, aider les plus faibles, le taux de natalité, donner de l'élan à ceux qui produisent et à mettre de l'argent dans les poches des familles et des entreprises". Giorgetti ouvre également à l'hypothèse de nouvelles privatisations, et précise que le montant des ressources disponibles dépendra également des négociations en cours sur le nouveau Pacte de Stabilité, avec "l'hypothèse probable qu'un nouveau Pacte soit adopté d'ici la fin de l'année". Un discours partagé par Meloni : “jusqu'à présent nous avons obtenu des résultats meilleurs que ceux de l'Allemagne et de la France, les marchés ont récompensé nos choix” mais tout cela ne suffit pas. Et se montrer plus sévères à l'égard des migrants irréguliers : "La direction prise est la bonne : des accords avec les pays nord-africains de départ et de transit des migrants irréguliers ont été conclus. Mais il est nécessaire d'ajouter à des accords avec les pays d'Afrique du Nord. Il faut donner des signaux clairs aux trafiquants et nous avons besoin de plus de coordination”.

COULISSES, Corriere della Sera, M. Cremonesi, “L’entente entre Meloni et Giorgetti pour limiter les dépenses des “collègues”” : “Les nuages dans la relation entre Giorgia Meloni et le ministre de l'économie Giancarlo Giorgetti semblent s’être dissipés si l'on en croit le Conseil des ministres d'hier soir. En effet, elle lui a confirmé de manière explicite sa confiance. "Je suis d'accord", a-t-elle dit, sur la demande du ministre Giorgetti d'inviter chaque ministère à vérifier en détail les ressources actuellement disponibles, les chapitres de dépenses, les mesures actuellement financées. "Je dis cela parce que le gaspillage et les inefficacités doivent être réduits et le peu de ressources dont nous disposons doit être dépensé le mieux possible”. En bref, la première ministre a réitéré sa confiance en Giorgetti pour ce qui est de la politique. Giorgetti n’a pas donné de chiffres hier soir, il aurait sinon rappelé la première échéance importante, la présentation de la Note d'actualisation du document économique et financier (Nadef) pour le 27 septembre. Or, peu avant, les 15 et 16 septembre, se tiendra à Saint-Jacques-de-Compostelle une réunion informelle de l’Ecofin. A partir de là, on pourrait avoir des indications sur la possibilité d'ajouter une ou deux décimales au déficit prévu pour l'année prochaine, fixé à 3,7 %, mais les décimales comptent pour des milliards. "Le ministère de l’économie est au travail, nous déciderons ensemble des interventions à privilégier, avec rigueur et en faisant attention à l'équilibre du budget de l'Etat. En résumé : celui qui protestera devra alors traiter directement avec Giorgia Meloni.” 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Guido Crosetto (Frères d’Italie), Ministre de la défense, « Il faut changer le pacte de stabilité, c’est une épée de Damoclès sur le budget italien" par Giuseppe Colombo : « "Dans les journaux, je lis des calculs effectués sur le Document économique et financier (Def), qui font état d'un manque de 20 milliards, mais le budget se construit à partir de la note de mise à jour du Def. J'attendrais plutôt cette dernière pour comprendre les besoins réels en matière de politique économique. La question n’est pas de demander à faire plus de déficit à Bruxelles. L'épée de Damoclès, pour 2024, c'est le retour aux règles originelles du pacte de stabilité. En période de crise économique et industrielle, je crois qu'il est impossible de soumettre à nouveau le budget des États aux règles classiques. Il faut changer la nature du débat : le monde a changé. D'énormes changements sont en cours : la transition écologique, la pénurie de matières premières et l'avancée des Brics obligent à redéfinir les paramètres du pacte de stabilité à partir d'un raisonnement purement technique. Nous avons besoin d'une vision de politique macroéconomique qui se projette au moins sur les 10-15 prochaines années. Nous avons besoin d'un mélange de solutions. Si nous voulons attirer des investissements dans certains secteurs cruciaux pour l'avenir de l'Europe, comme la transition industrielle et numérique ou d'autres dépenses, nous devons exclure ces investissements du pacte de stabilité. Il n'est plus temps de dire "on a toujours fait comme ça". Nous avons besoin d'une approche responsable, pas d'une approche à courte vue". S’agissant de la France [comme potentiel allié sur la réforme du pacte et les différences d’approche sur le Niger], « je n'ai jamais dit qu'il fallait trouver une voie diplomatique avec les putschistes. Au contraire. J'ai demandé et reçu des informations sur les dangers possibles pour le contingent militaire italien, ma première préoccupation, et j'ai demandé si leur attitude [à notre égard] était belliqueuse ou tolérante : elle était tolérante. De toute façon, la décision sur ce qu'il faut faire au Niger doit être prise en commun et au niveau européen, elle ne peut pas être décidée par un seul pays. Il n'y a pas de difficulté avec la France, il y a une approche différente de la politique étrangère entre deux pays". Concernant les règles du pacte, “la question intéresse également la France. Si nous parvenons à rassembler davantage de pays, nous pourrons définir une ligne plus forte et espérer qu'elle devienne celle de l'ensemble de l'Europe. Mais pour arriver à 27 pays, il faut commencer par un, puis deux, trois, et ainsi de suite". Concernant les propositions sur le budget, la direction est donnée par le président du Conseil en accord avec le ministre de l'économie. Les propositions sont faites par tous les ministres, puis il faut une synthèse, que l'on retrouve dans en Conseil des ministres où le premier ministre est le primus inter pares. Il ne s'agit pas seulement de se concentrer sur les ressources à trouver : l'action du gouvernement doit porter sur la construction d'un cadre économique pour pousser les investissements et faire croître le PIB". “La taxe sur les banques a une logique contingente. Nous vivons dans un pays où le secteur a enregistré des profits sans précédent, plus élevés que prévu, et où les familles paient des taux d’intérêt sur les emprunts sans précédent : un transfert s'impose. Il ne s'agit pas d'une diabolisation des profits, mais d'une intervention, limitée dans le temps". "Dans une phase de crise économique et sociale, comme celle que traverse ce gouvernement, le premier devoir est de mettre en sécurité la partie du pays qui est en danger de mort. Si je n'ai pas d'argent pour tout le monde et que j'ai une famille de cinq enfants, je choisis d'aider les plus faibles". [Concernant l’affaire Vannacci], avec la présidente du Conseil, “Nous nous sommes parlé à plusieurs reprises pour diverses raisons. Une intervention publique de sa part n'était pas nécessaire". » 

ARTICLE, La Stampa, F. Amabile : « Sur les migrants, la présidente du Conseil court-circuite les ministres. Mantovano désigné pour gérer la crise » : « L’été record des débarquements entraîne un premier changement de direction de la part du gouvernement dans la gestion des arrivés de migrants. La présidente Meloni admet les difficultés : ‘’ L’Italie subit une pression migratoire inédite depuis des années, suite aussi aux événements récents, et moins récents, au Sahel. En ouvrant le premier Conseil des ministres après la pause estivale, elle a annoncé un changement avec la centralisation des pouvoirs sur la gestion des migrants autour d’un nouvel organisme, qui redimensionne dans les faits le rôle des ministres Piantedosi (Indépendant), Salvini (Ligue) et Tajani (Forza Italia). ‘’ Nous faisons beaucoup mais il est essentiel que les ministres puissent mieux se coordonner entre eux. Le Comité interministériel pour la sécurité de la République est l’organisme qui peut assurer cette coordination, il est désormais convoqué de façon permanente, avec la présence de tous les ministres concernés par le sujet de l’immigration. Notre objectif est de faire face au problème de façon pragmatique, avec des décisions rapides et coordonnées.  Le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance Nationale), est chargé de la gestion du Comité. Le ministre Piantedosi tente de se justifier : ‘’ Il y a des signaux encourageants, la courbe a baissé, la collaboration avec la Tunisie n’est pas encore suffisante, mais 171% de départs supplémentaires ont été évités grâce à Tunis par rapport à l’année dernière : on parle de 43.126 personnes à la date du 22 août contre 15.925 l’année dernière. ‘’ Les arrivés de migrants non accompagnés sont en hausse ; hier, une petite fille de sept ans venant du Nigeria a débarqué seule. »

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Alfredo Mantovano

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin, « Le refus de solidarité européenne sur l’immigration par les pays du groupe de Visegrad » : « Le mécanisme de solidarité pour aider les pays les plus exposés aux flux migratoires ne fonctionne pas en période normale, pas plus dans les “situations de crise”, c’est-à-dire quand un Etat est exposé à une forte hausse des arrivées de migrants, comme c’est le cas en ce moment à Lampedusa. Les gouvernements polonais et hongrois restent intransigeants sur la réforme des règles européennes sur l’asile, tout comme sur le dernier règlement visant à compléter le puzzle du Pacte européen sur l’immigration, et celui définissant les règles à appliquer et les dérogations à introduire en situation de crise. L’Autriche et la République tchèque y sont également fortement opposées, le premier ministre tchèque Pietr Fiala étant pourtant un des plus solides alliés de Giorgia Meloni au sein des Conservateurs. Lors de la dernière réunion du Conseil, il n’avait pas été possible d’arriver à un accord à cause de l’abstention de l’Allemagne et des Pays-Bas, sceptiques sur la possibilité d’étendre les dérogations à des cas d’“instrumentalisation” des migrants par des pays tiers. Désormais l’Espagne, qui assure la présidence du Conseil de l’UE, devra mettre sur la table un nouveau compromis, mais l’opposition du bloc de l’Est est nette. Trouver un accord entre les gouvernements sur ce règlement est fondamental car cela risque autrement de bloquer l’ensemble du processus de négociation avec le Parlement européen sur les autres propositions législatives du Pacte, celles approuvées par le Conseil en juin, qui d’une part introduisent la “solidarité obligatoire” et de l’autre imposent plus de contraintes en termes d’enregistrement pour les pays de débarquement. L’Italie voudrait par exemple assouplir ces contraintes en cas de flux importants. La motivation est simple : face à une forte hausse des arrivées, les structures ne sont pas en mesure de garantir un enregistrement rapide. Pour cela, le gouvernement italien espère obtenir une dérogation sur la “procédure de frontière”, le nouveau système d’examen accéléré des demandes (12 semaines maximum) qui devra s’appliquer obligatoirement pour tous les demandeurs d’asile provenant d’un pays dont le taux de reconnaissance des demandes d’asile est inférieur à 20 %. Pas question pour les gouvernements autrichien, polonais, et hongrois, qui s’opposent à l’extension de la période maximale au cours de laquelle s’effectuent les enregistrements car craignant la création de “mouvements migratoires secondaires”. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Jussi Halla-aho est le candidat des (Vrais) Finlandais au poste de président de la République.

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Finlande. Jussi Halla-aho est le candidat des (Vrais) Finlandais au poste de président de la République. L’élection directe du président de la République aura lieu au début de l’année 2024. Jussi Halla-aho est actuellement le président du Parlement.

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Friedrich Merz estime que 300.000 réfugiés par an, c'est trop.

Allemagne. Le président de la CDU [démocrates-chrétiens] Friedrich Merz estime que 300.000 réfugiés par an, c'est trop.

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