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05/06/2023

Autriche : erreur de comptage lors de l'élection du président du parti social-démocrate SPÖ.

Autriche. Une erreur de comptage des voix des délégués a eu lieu lors de l’élection du président du parti social-démocrate SPÖ. En conséquence, ce n’est pas Hans Peter Doskozil qui est élu président du SPÖ, mais  Andreas Babler.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/03/le-...)

"Salvini tourne le dos à Berlusconi : "La Ligue n’adhèrera pas au PPE.""

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Italie. Revue de presse. 

Les retards du PNRR, dont les projets présentant trop de difficultés pour être accomplis dans les temps doivent être présentés aujourd’hui, ainsi que la norme visant à retirer à la Cour des Comptes le contrôle sur l’exécution de celui-ci, font la une de la presse : « Qui fait obstacle au PNRR » (Repubblica) ; « PNRR, la négociation sur une clause permettant de sauver les fonds » (Corriere), « PNRR : le gouvernement va engager sa confiance » (Messaggero). Le débat sur les féminicides et les mesures pour les éviter est en une de la Stampa, tandis que la journée internationale de l’environnement est en une de la plupart des journaux. 

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « La peur de l’étranger remonte et l’Italie se referme sur ses frontières » : « Les migrants continuent à occuper une place centrale dans le débat politique et social italien. Pour 4 Italiens sur 10, les migrants sont un ‘’danger pour la sécurité des personnes’’. C’est une donnée en forte hausse par rapport à ces deux dernières années, durant lesquelles le covid et la guerre en Ukraine suscitaient davantage de peur. La peur des immigrés retrouve ainsi le niveau enregistré en 2017-2018 mais reste toutefois inférieure à 2007-2008. Cela coïncide en fait avec des périodes de campagne électorale. Pourtant aujourd’hui nous nous trouvons plutôt dans une phase post-électorale, avec la victoire de la coalition de droite actuellement au gouvernement et qui alimente explicitement ce sentiment. 8 électeurs sur 10 de Fratelli d’Italia sont favorables au ‘’contrôle des frontières’’, une proportion encore plus importante parmi les électeurs de la Ligue et surtout de Forza Italia. La fracture avec la gauche est évidente : cette proportion chute à 47% parmi l’électorat du M5S et à 28% pour le PD. A l’inverse, plus de la moitié des électeurs 5 Etoiles et plus des 2/3 de ceux du PD souhaitent ‘’davantage d’ouverture sur le monde’’. Une opinion largement diffusée également parmi les étudiants, plus que dans le reste de la population. A l’échelle de toute l’Italie, près de 60% voudraient davantage de contrôle des frontières, voire leur fermeture, le chiffre le plus haut de ces cinq dernières années. Une donnée probablement liée aux relations difficiles avec les pays voisins, notamment avec la France. Pourtant, l’Italie est le pays européen avec l’âge moyen le plus élevé et le taux de natalité le plus bas. Le gouverneur de la Banque d’Italie, Ignazio Visco, a souligné que les effets de la baisse démographique ne pourront être compensés que ‘’par une augmentation du solde migratoire’’. Une opinion également exprimées par les principales associations d’entrepreneurs et d’artisans. »

ENTRETIEN, La Stampa, Matteo Piantedosi (Indépendant), « La prévention doit être renforcée au Parlement. Nous écouterons tout le monde » : « ‘’Chaque jour en Italie, trois femmes sont assassinées’’. Pour endiguer le phénomène des féminicides, le gouvernement envisage d’élaborer un projet de loi visant à renforcer les mesures de protection à l’égard des femmes victimes de violence. La permanence de ces violences de genre et de ces féminicides est ‘’intolérable’’ dans une société ‘’aussi avancée que la nôtre, rappelle le ministre Piantedosi, qui dit vouloir travailler en collaboration avec les autres ministres Nordio (Justice) et Roccella (Famille) sur une hypothèse ‘’d’intervention normative’’ à soumettre en Conseil des ministres. Pour ce qui relève du domaine de compétences du Viminal, le projet de loi mettra l’accent sur le renforcement des mesures de prévention personnelle et la communication avec les femmes victimes de violence, en leur rappelant la présence des centres anti-violence en action sur le territoire. Du côté des agresseurs, il s’agira d’intensifier l’usage du bracelet électronique. ‘’Il y a un grand travail à accomplir. Les normes sur la prévention et les sanctions sont fondamentales, mais elles ne suffisent sûrement pas. Il y a une dimension plus large qui relève de l’éducation et de la formation dès les premières années d’école’’. ‘’Le féminicide n’est pas un fait individuel mais social’’. Dès lors, il s’agit pour les décideurs publics de comprendre que l’instrument pour lutter contre les violences faites aux femmes ne peut pas se résumer à la répression du délit, mais il doit s’inscrire dans un ‘’projet culturel’’ qui doit impliquer une ‘’responsabilité collective’’ pour endiguer le phénomène. Contre l’impunité dont peuvent bénéficier les agresseurs, il s’agit pour le gouvernement d’affirmer le respect de la vie humaine et de la liberté d’autrui afin que jamais plus la femme ne soit traitée comme ‘’un objet, une propriété ou un instrument’’ ». 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Galluzzo : « Une clause pour ‘ sauver ‘ le PNRR et rediriger les fonds vers le plan énergétique » : « Rome négocie avec l'UE. Aujourd'hui, le vote de confiance sur le règlement sur la Cour des comptes, les oppositions sont divisées. Le rapport semestriel sur le PNNR, rédigé par le gouvernement et qui a déjà été discuté la semaine dernière par le groupe de pilotage, sera transmis au Parlement aujourd'hui. C'est également aujourd'hui que la confiance sera accordée à la mesure par laquelle l'exécutif annule le contrôle concomitant de la Cour des comptes sur les dépenses du Plan de relance et de résilience. Les oppositions sont divisées : le Pd et le M5S sont prêts à livrer bataille tandis qu’Italia dei Valori et Azione soutiennent la majorité. Au cours de ces dernières heures, des échanges de déclarations houleuses ont eu lieu entre la Commission européenne et le Palais Chigi. Le gouvernement tente de faire insérer dans le Plan une sorte de clause de sauvegarde, une clause qui permettrait à l'Italie de détourner vers le plan Repower-Eu les financements européens qu'elle ne sera pas en mesure de dépenser d'ici à 2026. Les propositions de modification du PNRR doivent être présentées d'ici la fin du mois d'août et la stratégie de l'exécutif semble celle de ne pas vouloir renoncer à aucun des financements prévus jusqu'à présent. Aujourd'hui, le plan Repower-Eu, axé sur les projets d'efficacité énergétique, est d’un point de vue économique, beaucoup moins considérable et plus spécifique que le PNRR. L'Italie devrait recevoir 2,7 milliards d'euros, et les propositions soumises il y a 15 jours aux bureaux de la Commission à Bruxelles semblent avoir été accueillies positivement. Plus précisément, le plan que le gouvernement a soumis à certaines grandes entreprises à participation publique et qui pourrait contenir des projets à grande échelle d'acteurs majeurs tels que Snam, Terna, Eni et Enel, pourrait en fin de compte "accueillir" les fonds qui ne seraient pas dépensés à la date d'expiration naturelle du PNRR. Ainsi, le Repower-Eu, qui, en plus des 2,7 peut déjà compter sur d’autres fonds provenant des plans de cohésion et qui sont calculés entre 3 et 6 milliards d'euros, pourrait facilement dépasser les 10 milliards d'euros. Il n'est pas certain que la Commission donne son feu vert, mais les discussions sont en cours. Et si elles devaient se terminer positivement, cela laisserait à l'Italie une grande marge de manœuvre. »

ENTRETIEN, La Repubblica, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre du Made in Italy, « Nous voulons transférer les ressources du Pnrr vers l'énergie, voilà l’état des discussions avec l’UE» : « L’échange entre l’Italie et la Commission européenne au sujet du Pnrr suit l’esprit suivant : ‘’nous voudrions utiliser au mieux les ressources du plan afin d’obtenir des effets immédiats sur le développement économique et social du pays’’. En visite à Washington où il a rencontré des chefs d'entreprise et des responsables politiques américains, le ministre du Made in Italy Adolfo Urso a tenu à rassurer les investisseurs sur la capacité de l’Italie à ‘’utiliser au mieux les ressources’’ du Pnrr et à ‘’produire de la croissance’’ tout en réduisant le déficit public. L’Italie s’engage en effet à mettre l’accent sur des projets d’investissement liés à ‘’la souveraineté environnementale, à la transition industrielle 5.0 et aux technologies vertes et digitales’’. Pour cela, les fonds du Pnrr doivent être alloués à des projets dits ‘’réalisables’’ : en d’autres termes, que ces derniers ne contreviennent pas aux objectifs de croissance précédemment cités et qu’ils puissent être réalisés à court ou moyen terme. Ces projets doivent défendre et utiliser des ‘’énergies durables’’ tout en assurant la promotion des technologies vertes et digitales, nécessaires à la compétitivité des entreprises italiennes pour les investisseurs étrangers (notamment américains). Au regard de sa prochaine présidence du G7, l’Italie est aujourd’hui peut être perçue comme un pays ‘’fort et fiable’’ dans un contexte géoéconomique où son rôle de leader méditerranéen est naturellement plus exposé, fort du potentiel de son fonds souverain. Enfin, l’Italie témoigne de sa confiance dans la relation qui la lie à l’allié américain, en rappelant notamment que l’accord sur les Nouvelles Routes de la Soie a ‘’toujours été commercial’’ et qu’il ne doit pas être interprété comme un ‘’changement de camp’’. Quant à la décision du gouvernement sur son éventuel renouvellement, « elle sera prise le moment venu ». La pérennité des relations commerciales au sein de ‘’l’aire euro-atlantique’’, engagée pour faire face au défi systémique chinois, est une priorité que l’Italie doit communiquer au mieux à la communauté des investisseurs américains. » 

ENTRETIEN de Antonio Tajani (Forza Italia), Ministre des Affaires étrangères, Corriere della Sera, P. Di Caro : « Avec Bruxelles, il s’est agi d’un malentendu. Mais la Commission ne doit pas prendre parti en vue des élections 2024 » : « " De nombreux pays modifient leurs plans de dépenses, pas seulement l’Italie. Le plan a été lancé lors de la crise du Coronavirus, puis il y en a eu une autre avec la guerre et la crise énergétique, tout le monde a besoin de flexibilité. Ce n’est pas seulement le gouvernement qui a besoin de stabilité, mais aussi tous ceux qui travailleront sur le PNRR, même les administrations territoriales de gauche qui géreront les fonds. C'est un travail qui nous engage tous". "Je m'attends à ce que les institutions européennes soient indépendantes des gouvernements, au-dessus des partis ; ce n’a pas toujours été le cas dans le passé."  "C'est un fait que le centre-droit progresse globalement en Europe : les résultats en Finlande, en Grèce, en Espagne le prouvent. Ensuite, il faudra attendre le vote, bien sûr. Mais je me souviens qu'en 2017, j'ai moi-même été élu président du Parlement européen avec une majorité de centre-droit et l’élan pro-européen n'est, en aucun cas, diminué ". " Les nouvelles réglementations sur les voitures électriques, sur les emballages et la politique des "feux rouges" sont des coups très durs pour l'Italie, qui est le deuxième pays manufacturier d'Europe. Il est juste de défendre l'environnement, mais il faut défendre aussi l'emploi et le bien-être des citoyens". " Nous discuterons de cela ainsi que de beaucoup d’autres sujets lors du Sommet du PPE cette semaine à Rome, avec une attention particulière pour les valeurs chrétiennes - il y aura aussi des réunions au Vatican -, car l'ancrage d'une force politique doit toujours être clair. " " Au sein de Forza Italia, c’est Berlusconi qui décide ; il ne changera pas la ligne politique au sein du gouvernement, ce sont les résultats qui comptent et non pas les nominations d’un tel ou d’un autre. " » 

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de F. Malfetano, « L’axe sur les migrants et le MES, Meloni négocie avec Scholz » : « La Présidence du Conseil ne se fait pas d’illusion sur le tiède dégel avec Emmanuel Macron. Afin que le Conseil européen des 29 et 30 juin ne se termine sur des conclusions au goût amer, Giorgia Meloni a besoin de l’appui de Berlin. Du reste, l’entourage de Giorgia Meloni est convaincu que l’accord sur le Pacte de Stabilité et le soutien réciproque face à la crise migratoire est dans l’intérêt des deux dirigeants. Deux dossiers inévitables ce jeudi, lors de la visite à Rome du chancelier allemand. Sur le sujet des migrants, cette semaine sera décisive pour Meloni qui sera probablement en visite à Tunis mercredi, dans le rôle de médiateur entre Saïed et le FMI. Un déplacement complexe pour lequel la Présidente du Conseil s’implique corps et âme, convaincue que la stabilisation de la zone bénéficierait non seulement au contrôle des flux migratoires (les arrivées clandestines sont quoi qu’il en soit en baisse), mais surtout pour les infrastructures stratégiques italiennes. Le gazoduc reliant l’Algérie à la Sicile longe les côtes tunisiennes sur 400 kilomètres. Un point particulièrement intéressant également pour Scholz, premier leader européen à se montrer enthousiaste quant au ‘’Plan Mattei’’ italien qui pourrait permettre à Berlin de s’affranchir définitivement du gazoduc Nord Stream 2. Le leader allemand est en difficulté sur le plan interne, notamment à cause de la remontée de l’extrême-droite alimentée d’après les sondages par l’afflux de migrants clandestins. Il pourrait donc y avoir une affinité avec Meloni également sur ce dossier et les deux gouvernements suivent avec intérêt les négociations européennes pour la réforme des politiques de redistribution. Mais les discussions prévues jeudi à l’occasion du Conseil Affaires intérieures s’annoncent compliquées. Le chancelier et la Présidente du Conseil sont sur la même ligne sur plusieurs dossiers : le soutien à Kiev, l’intérêt commun dans les Balkans, les bonnes relations économiques (accord ITA-Lufthansa)... De l’autre côté, il y a la nécessité de négocier avec Berlin afin d’obtenir davantage de flexibilité d’ici la fin de l’année dans le cadre du nouveau Pacte de stabilité. L’Italie estime qu’elle bénéficie d’une certaine crédibilité auprès de Berlin pour avoir plaider en faveur des aides d’Etat demandées par l’Allemagne lors du dernier Conseil européen. Pour les proches de la Présidente du Conseil, cela suffira à mettre de côté les demandes de ratification du MES, qui ‘’n’est pas une priorité’’ de l’Allemagne selon eux. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’E. Lauria, « Salvini tourne le dos à Berlusconi : ‘’la Ligue n’adhèrera pas au PPE’’ » : « Berlusconi met au placard l’alliance entre le PPE et les socialistes qui gouverne actuellement en Europe, et jusqu’à présent soutenue par Forza Italia. Il lance à la place le modèle Meloni pour remplacer le modèle ‘’Ursula’’. ‘’L’axe entre les populaires, les libéraux et les socialistes a fait son temps’’ avait-il déclaré. Une étape qui témoigne bien, encore une fois, de la conviction du centre-droit que l’axe entre Populaires et Conservateurs, après les récentes élections à Rome, à Madrid et à Athènes, peut conquérir le Parlement européen. C’est aussi une validation du travail mené par Antonio Tajani (Forza Italia) avec le chef de groupe du PPE au Parlement, Manfred Weber (CSU-Allemagne), qui sera à Rome cette semaine. Mais le chemin est encore long. Silvio Berlusconi a invité Matteo Salvini à faire partie de l’alliance en excluant ‘’les extrémistes peu fiables et irresponsables’’. Mais Matteo Salvini a sèchement refusé que la Ligue rejoigne le PPE. Il risque l’isolement car les populaires ne semblent plus accepter les habituels compagnons européens de la Ligue, de Marine Le Pen aux Allemands de l’AfD. Le chef de la Ligue mène depuis plusieurs semaines une ‘’réflexion à 360°’’ sur le futur positionnement en Europe. ‘’Je continue à travailler à un accord entre tous les partis de droite à Bruxelles avec l’objectif de mieux mener certaines batailles’’ précise Salvini, ‘’Que pense le PPE, allié aux socialistes, de la GPA ou des restrictions sur le secteur automobile qui mettent à genoux les entreprises et les travailleurs ?’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/06/2023

Le candidat AfD au poste de maire de Schwerin est qualifié pour le second tour.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Schwerin. Lors du premier tour de l’élection du maire, Leif-Erik Holm de l’AfD arrive deuxième et sera au deuxième tour face au maire social-démocrate SPD sortant.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens, FDP : libéraux, indépendants

Die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

indépendant

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Leif-Erik Holm

Geert Wilders : "Je méprise le dictateur Erdogan et ses électeurs islamistes."

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Pays-Bas et Turquie. Le président du PVV Geert Wilders écrit sur Twitter : « Je méprise le dictateur Erdogan et ses électeurs islamistes en Turquie, aux Pays-Bas et partout ailleurs dans le monde. Ils ont brutalement tué la Turquie laïque du kémalisme. Je soutiens cependant tous les Turcs qui détestent l'islamisme et qui veulent juste une vie normale et libre dans une Turquie laïque ! »

Le section de Berne de l'UDC présente deux anciennes ministres prenant une douche froide.

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Suisse.  Le section Jeunesse de l'UDC (SVP en allemand) du canton de Berne présente deux anciennes ministres prenant une douche froide, afin de mobiliser contre la loi sur la protection du climat :

https://www.20min.ch/fr/video/quand-les-jeunes-udc-devoil...

Pays-Bas : pratiques douteuses lors de l'élection indirecte du Sénat.

Pays-Bas. Lors de l’élection des membres du Sénat par les membres des conseils provinciaux, ce 30 mai 2023, les quatre partis du gouvernement ont obtenu 2 sièges en plus que ce qu’ils auraient dû recevoir suite aux résultats des élections provinciales. Si le vote des conseillers provinciaux est secret, des analyses montrent que ce sont des tractations à l’intérieur des partis du gouvernement et du SGP qui ont conduit à cette situation.

 

Les partis du gouvernement :

VVD : libéraux de droite

CDA : démocrates-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Le SGP :

SGP : chrétiens protestants

 

Majorité :

La majorité est à 38 sièges sur 75. Les quatre partis du gouvernement ont ensemble 24 sièges et GroenLinks+PvdA, qui forment un groupe commun, 14. Le parti des agriculteurs en a 16.

[GroenLinks : écologistes. PvdA : travaillistes]

Le fait que les partis du gouvernement ont obtenu par cette pratique –  qui n’est pas illégale, mais est anormale – 2 sièges en plus, leur permet, lors de votes, d’avoir la majorité avec le GroenLinks+PvdA et donc de se passer de chercher un consensus avec le parti des agriculteurs BBB qui dispose de 16 sièges.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/05/30/pay...)

Vox obtient des voix dans les quartiers très populaires en mettant l'accent sur la question sécuritaire.

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Espagne. Lors des élections municipales du 28 mai, Vox est arrivé en deuxième position, derrière les socialistes, au sein de quartiers très populaires, par exemple à Séville, Palma de Majorque et Barcelone, en mettant en avant la question sécuritaire.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/05/28/esp...)

03/06/2023

Résultats des élections municipales de 2023 en Sardaigne.

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Italie. Sardaigne. Lors du premier tour des élections municipales de ce 28 et de ce 29 mai 2023 au sein de certaines municipalités, ce sont surtout des candidats non liés à des étiquettes politiques qui s’imposent.

Carte des résultats :

https://elezioni.repubblica.it/2023/comunali/28-maggio/sa...

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Geert Wilders à Ter Apel.

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Pays-Bas. Province de Groningue. Westerwolde. Le président du PVV Geert Wilders s'est rendu ce jour à Ter Apel, où se trouve un centre pour demandeurs d'asile qui engendre de nombreuses nuisances. Il a déclaré : « C'est indescriptible : les menaces, les intimidations, les bus détruits, la masturbation et les cambriolages. »

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Frères d'Italie est donné à 30 % et la Ligue à 8,9 %.

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Italie. Frères d'Italie est donné à 30 % et la Ligue à 8,9 %. Le M5S est donné à 15,4 %.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Forza Italia : conservateurs

Azione : centre / libéraux

écologistes

Azione : centre / centre-gauche

Europa : centre / libéraux

Autres

Le nouveau président du parti social-démocrate autrichien SPÖ exclut de gouverner après les législatives avec les patriotes du FPÖ.

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Autriche. Hans Peter Doskozil est élu président du parti social-démocrate SPÖ et déclare qu’il exclut, à l’issue des élections législatives de 2024, une coalition avec les patriotes du FPÖ et/ou les conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP. Le SPÖ attendra d’être assez fort pour pouvoir diriger une coalition avec les libéraux de NEOS et les écologistes.

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Hans Peter Doskozil

Viktor Orbán a estimé qu'il était important d'accepter l'invitation personnelle de Recep Tayyip Erdoğan.

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Hongrie et Turquie. Le Premier ministre Viktor Orbán a estimé qu'il était important d'accepter l'invitation personnelle de Recep Tayyip Erdoğan, soulignant que sa victoire électorale était cruciale pour la sécurité de la Hongrie et de l'Europe. Il avait précédemment exprimé son soutien à Erdogan, déclarant que cela aurait été une tragédie si l'adversaire d'Erdogan aux élections présidentielles avait remporté les élections turques, car ils étaient pro-guerre et associés à George Soros.

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Viktor Orbán

Séminaire du groupe conservateur EC/DA de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

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Hongrie et Conseil de l’Europe. Un séminaire réunissant des membres du groupe conservateur EC/DA (European Conservatives Group and Democratic Alliance) de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a eu lieu cette semaine à Budapest en présence du Premier ministre hongrois Fidesz Viktor Orban, de Tom Van Grieken et de Bob De Brabandere du Vlaams Belang (Flandre-Belgique), du député des Démocrates suédois Charlie Weimers, de Santiago Abascal et Jorge Buxadé de Vox (Espagne), du ministre Hongrois Fidesz de la Justice Judit Varga, du député du Rassemblement National Thibaut François.

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Santiago Abascal à la tribune

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Viktor Orbán et Tom Van Grieken

Si l'AfD est le premier parti dans l'Est, il est aussi le deuxième dans le sud du pays.

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Allemagne. Si l'AfD est le premier parti dans l'Est, il est aussi le deuxième dans le sud du pays.
 
(bleu=AfD) (à gauche : 1er parti / à droite : 2ème parti) 

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rouge : SPD : sociaux-démocrates
noir : CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois
vert : Grüne : écologistes
bleu : AfD : patriotes
 

Alice Weidel : "L'Allemagne a besoin de nouvelles élections."

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Allemagne. La co-présidente de l'AfD Alice Weidel estime que le pays a besoin de nouvelles élections.

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L'AfD est donnée à 30,5 % dans l'Est de l'Allemagne.

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Allemagne. Est de l'Allemagne. L'AfD est donnée à 30,5 % dans l'Est de l'Allemagne (contre 16 % dans l'Ouest).

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(Ouest / Est)

SPD : sociaux-démocrates

CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéral

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Weitere : autres

(https://www.wahlkreisprognose.de/2023/06/02/bundestrend-u...)

Les patriotes de l'AfD donnés à un plus haut historique de 19 % !

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD donnés à un plus haut historique de 19 % !

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéral

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

02/06/2023

Premier tour des élections municipales en Sicile : Enrico Trantino de Frères d'Italie est élu maire de Catane.

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Italie. Sicile. Le premier tour des élections municipales s’est déroulé ce 28 et 29 mai 2023.

Voir les résultats : http://www.elezioni.regione.sicilia.it/ReportRisultati.html

Principales villes :

Syracuse : le candidat de centre-droit arrive premier : un deuxième tour aura lieu

Catane : le candidat Frères d'Italie pour le centre-droit Enrico Trantino est élu maire

Raguse : le candidat de centre-droit perd

Trapani : le candidat de centre-droit perd

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Giorgia Meloni et Enrico Trantino

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rejette les tentatives du Parlement européen de faire pression sur la Hongrie.

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Pologne, Hongrie et UE. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki rejette les tentatives du Parlement européen de faire pression sur la Hongrie via le vote d’une résolution non contraignante proposant la suspension de la présidence hongroise du Conseil de l'UE pour le second semestre de l'année 2024 :

https://www.rtbf.be/article/le-parlement-europeen-adopte-...

Les principales raisons du vote AfD.

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Allemagne. Les sondeurs d’Infratest dimap, qui donnent l’AfD à 18 %, ont étudié les raisons qui poussent les électeurs à choisir ce parti :

65 % des personnes désirant voter pour l’AfD ont déclaré « la politique migratoire », 47 % ont cité « la politique énergétique, environnementale et climatique », 43 % « l' économie » et 29 % « les questions sociales ».

En outre, 67% des partisans de l'AfD ont également déclaré qu'être « déçus par les autres partis » est crucial pour leur décision de vote. 32 % se sont déclarés « convaincus » par l'AfD elle-même.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/01/l-a...)

Pays-Bas : les noms des nouveaux sénateurs patriotes.

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Pays-Bas. Annabel Nanninga de JA21 figure parmi les nouveaux sénateurs de ce parti. En 2019, elle avait été élue sénatrice du Forum voor Democratie.

Les sénateurs du PVV :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

Les sénateurs de JA21 :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

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Les sénateurs du Forum voor Democratie :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

Les sénateurs du parti des agriculteurs BBB :

https://www.parlement.com/id/vm0vjaulz2t2/prognose_nieuwe...

01/06/2023

L'AfD donnée à 18 %, deuxième parti d'Allemagne, a égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.

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Allemagne. Un sondage donne le parti patriotique AfD deuxième du pays, avec 18 %, à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)

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(Changements par rapport au sondage du 11 mai 2023. Les élections législatives sont prévues à l'automne 2025. En 2021, l'AfD a obtenu 10,3 %)

SPD : sociaux-démocrates

CDU/CDU : démocrates-chrétiens/sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéral

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

"L’UE propose des sanctions pour ceux qui refusent d’accueillir les migrants relocalisés mais l’Italie ne tombe pas dans le piège."

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Italie. Revue de presse.

Le débat autour du Plan de Relance, et notamment les recommandations du gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco fait les gros titres « Réformes, l'appel de Visco » (Corriere della Sera), « PNRR, Visco lance l'alarme » (La Repubblica), « PNRR, le gouvernement défie les juges comptables et censure la Cour des Comptes » (La Stampa), « PNRR, Visco : il faut un effort commun pour le futur des jeunes et du pays » (Sole 24 Ore). Les prévisions de croissance de l'ISTAT sont aussi citées en Une : « Le PIB augmente de 1,9% au premier trimestre, l'inflation baisse et passe de 8,2 à 7,6%» (Sole, Corriere, Messaggero). Enfin la défaite de l'équipe AS Roma à la finale de la Coupe de la Ligue Europa est elle aussi mentionnée.

Les JT couvrent essentiellement les recommandations économiques du gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco, les déclarations de G. Meloni sur la réalisation du PNRR et les frappes russes sur plusieurs villes ukrainiennes dont Kiev.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un gouvernement qui s’efforce d’apparaître rassurant » : « La tentative d’avoir des propos rassurants est bien visible. Il n’y aura donc aucune confrontation avec la Cour des comptes et les magistrats qui avaient émis des critiques sur la gestion du Plan national de Relance. Et surtout aucun désaccord avec la Commission européenne qui serait plutôt de l’avis de la Présidence du Conseil sur la nécessité de rendre les projets à financer plus flexibles. Toute divergence sur les réformes constitutionnelles est niée, que ce soit sur l’élection directe du chef du gouvernement ou l’autonomie différenciée des régions. Même sur le MES, que Giorgia Meloni se refuse de ratifier jusqu’à présent, ‘’une discussion ouverte’’ est annoncée au Parlement. Avec l’énième garantie que ‘’la majorité votera ensemble’’ même si l’on ne sait pas encore dans quel sens. Les ministres récitent en chœur les mêmes éléments de langage apaisants. Le ministre des Affaires européennes Raffaele Fitto s’empresse de déclarer que ‘’le gouvernement a le plus grand respect pour la Cour des Comptes’’ avec une précision toutefois, ‘’le gouvernement demande le même respect à ses interlocuteurs’’. Idem pour le gouverneur de Bankitalia qui conseille de ‘’ne pas perdre de temps’’ sur le Plan de Relance. Ou lorsque le Président de la République Sergio Mattarella fait remarquer à l’exécutif l’usage impropre des décrets : ‘’le rappel du Quirinal est tout à fait juste, nous ferons des efforts dans ce sens dès les prochains jours’’ promet le ministre des Relations avec le Parlement et proche de Meloni Luca Ciriani. Autant de conséquences des récentes élections municipales. L’ ‘’effet victoire’’ poussera-t-il vers une gestion moins conflictuelle du programme de la coalition de droite ? Pour Giorgia Meloni, le PNRR est ‘’stratégique’’ et elle entend l’utiliser ‘’intégralement’’. Tout laisse à penser que la discussion reste ouverte sur le MES comme sur de nombreux autres sujets, y compris au sein de la majorité. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Gu, «Fonds européens, le gouvernement veut mettre fin aux contrôles : tensions en vue avec la Cour des Comptes» : « La majorité a présenté un amendement au décret-loi sur la fonction publique qui soustrait aux juges la compétence de contrôler les fonds européens du Pnrr. L’opposition s’est indignée de cette manœuvre gouvernementale ‘’honteuse et inacceptable’’ – et a obtenu que la proposition d’amendement soit suspendue avant une audition à 12h avec le président de la Cour des Comptes, Guido Carlino. Le gouvernement va rencontrer les représentants de la Cour aujourd’hui. La modification du texte porte sur l’article 22 de la loi 11 septembre 2020, laquelle prévoit le ‘’contrôle concomitant’’ de la Cour des comptes ‘’sur les principaux plans, programmes et objectifs relatifs aux interventions de soutien et de relance de l’économie nationale’’. L’amendement complète ainsi l’article 22 avec cette formule : ‘’à l’exception de ceux prévus et financés par le Pnrr’’. L’opposition a tenu à souligner le fait que cette mesure, si elle est approuvée, pourrait aggraver encore le déséquilibre institutionnel au profit du gouvernement, en empêchant notamment le Parlement de demander aux juges de contrôler la légalité des ‘’plans, programmes et objectifs’’ du gouvernement. Le ministre pour les Affaires européennes R. Fitto a défendu l’initiative de l’exécutif en rappelant d’abord que ce ‘’contrôle concomitant’’ prévu dans une loi de 2009 n’avait ‘’jamais été mis en œuvre durant près d’une décennie’’ et n’a été réglementé que sous Draghi en mai 2021. Aussi, il a tenu à rappeler que les objectifs qui ne seront pas atteints en juin sont liés aux ‘’ choix des gouvernements précédents’’. La date d’envoi du projet de modification du Pnrr à l’UE est fixée 31 août ».

ARTICLE, Il Messaggero, L. Cifoni : « Istat, un PIB meilleur que prévu et une nouvelle baisse de l'inflation » : Le PIB dépasse les estimations dans le premier trimestre de l'année, et l'inflation ralentit en mai. Les données publiées par l'Istat hier sont positives : bien qu'il y ait des signes d'incertitude pour les mois à venir, l'économie italienne a commencé 2023 à un bon rythme, meilleur que celui des autres pays européens. Dans le détail, de janvier à mars, le PIB a enregistré une variation positive de 0,6 % par rapport à la période précédente. En comparaison avec le premier trimestre 2022, la variation est de +1,9 % et, là encore, il s'agit d'un chiffre supérieur aux prévisions. La variation attendue pour 2023 est également revue à la hausse : elle s'établit à 0,9 %. Le ministre Giorgetti, commentant les données, parle d'un "résultat encourageant" et affirme l'intention de "vouloir continuer à maintenir les comptes en ordre". Hier, l'agence de notation Moody's a également revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l'Italie. Le résultat économique italien est meilleur que celui de l'ensemble de la zone euro (plombé par les -0,3 % de l'Allemagne) mais aussi meilleur que celui de l'Espagne (+0,5 %) et de la France (+0,2 %).  Parmi les macro-secteurs économiques, c’est surtout celui des services qui a brillé, avec +0,8 %, tandis que l'industrie a progressé de deux dixièmes de point. L'agriculture est restée stationnaire. "Malgré la baisse enregistrée en avril sur les marchés hors UE, les exportations marquent + 8,9 points de pourcentage au cours des premiers mois de 2023 par rapport à la même période de l'année précédente", a déclaré Matteo Zoppas, président de l'Ice (Istituto Commercio Estero). En ce qui concerne les prix des biens, un nouveau ralentissement s'est produit en mai après la hausse d'avril : la variation annuelle de l’inflation est revenue à 7,6 % (contre 8,2), c'est-à-dire au niveau de mars dernier. L'inflation sur l'ensemble de l'année est de +5,6 %.”

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino, « La réaction de Schlein : est-ce terminé ? Ne vous en faites pas, elle est là pour durer» : « Après l’échec de son parti aux élections municipales, la leader du Pd E. Schlein s’est exprimée dans un direct réalisé hier sur Instagram sur les défis qui l’attendaient et sur ses intentions de s’inscrire dans la durée au Pd. D’abord, elle a tenu a réaffirmer la position de son parti consistant à refuser de financer la livraison d’armes à l’Ukraine avec les fonds du Pnrr, tout en se disant ‘’favorable à une défense commune européenne’’. En effet, elle a dit qu’il était ’inacceptable d’utiliser les ressources destinées aux crèches pour livrer des munitions et des armes’’. Une position qui sera formalisée aujourd’hui au Sénat via le dépôt d’une motion de censure. Si, dans les faits, la possibilité de recourir à ces ressources a été maintenue dans le règlement, le Pd veut tout faire pour empêcher le gouvernement de pouvoir décider seul de l’allocation de ces fonds. Dans un second temps, Schlein a évoqué la gestion de l’aide d’urgence en Émilie-Romagne. Elle s’est dite impatiente d’être informée de la nomination du commissaire à la reconstruction en Conseil des Ministres, en espérant que ce commissaire connaisse la région et que le gouvernement n’instrumentalise cette gestion de crise. Enfin, elle a évoqué le futur du Pd en appelant ses électeurs à ‘’tenir bon’’, car le ‘’travail à accomplir est encore long’’ pour ‘’reconstruire une perspective qui donne de l’espoir à l’Italie’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, de G. Buccini, « Jusqu’à six mois dans les limbes, l’odyssée de l’asile politique entre retards, problèmes techniques et bureaucratie » : « Le parcours administratif des demandeurs d’asile une fois arrivés en Italie est incohérent. Au bout de quelques semaines de tentatives, ils finissent bloqués dans une zone grise sans avoir pu déposer leur demande d’asile ni avoir un domicile, l’un étant demandé comme condition pour l’autre et vice-versa. D’après les associations, 20 000 réfugiés n’ont ainsi pas d’autre choix que la rue. Une juge saisie du cas d’un réfugié pakistanais a récemment décrit le ‘’court-circuit logique’’ et le paradoxe administratif dans lequel il s’était retrouvé piégé, lui aussi n’obtenant pas de logement car n’ayant pas de statut de demandeur d’asile et ne pouvant pas déposer sa demande car ne pouvant malgré lui indiquer aucun domicile, pas même en centre d’accueil. La directive européenne prévoit trois mois pour l’étape préliminaire de la procédure. En Italie la protection spéciale a été beaucoup débattue et amoindrie avec le ‘’décret Cutro’’. Mais en réalité les réfugiés peuvent parfois mettre jusqu’à six mois pour formaliser leur demande de protection internationale. Depuis 2018 les ressources ont été réduites et il n’y a pas assez de moyens humains pour faire face à toutes les demandes, explique une association d’assistance aux étrangers. Six mois pendant lesquels ces personnes se retrouvent à la rue. D’après le Conseil italien pour les réfugiés, en 2022, 52 625 demandes ont été examinées sur 77 195. 53% ont été rejetées, 12% ont obtenu le statut de réfugié, 13% une protection subsidiaire et 21% la protection spéciale utilisée un peu comme une solution palliative. Les recours au tribunal et les sanctions se multiplient souvent pour ‘’pratiques illogiques’’. Partout les juges tentent de combler un vide peut-être politique mais avant tout organisationnel. Dans certaines communes de la Péninsule, le seul fait d’être présent sur le territoire permet d’engager les procédures, mais ce n’est pas le cas partout. Des sources du ministère de l’Intérieur ne nient pas le problème même si une attente moyenne de ‘’70 à 80 jours’’ est évoquée mais le manque de places d’accueil est accentué par l’urgence ukrainienne. Des intérimaires devraient être recrutés en juin. La procédure est plus simple pour les naufragés recueillis par la Garde côtière mais ceux qui arrivent de manière autonome font face à un mur, explique un avocat. A Milan, la situation est particulièrement critique, avec près de 7 000 demandes déposées en 2022, accompagnées de tensions de plus en plus vives pour ceux qui doivent patienter. Certains réfugiés qui obtiennent finalement une place dans les centres d’accueil finissent par y renoncer tant les conditions y sont déplorables. Ils finissent donc par alimenter le demi-million d’invisibles depuis des années à la dérive dans notre système au bord de l’écroulement. »

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ENTRETIEN, La Stampa, d’Alexandar Vucic, Président de la République Serbe « il faut que Kutri retire sa police et il y aura la paix » : « ‘’ Le Kosovo fait partie de la Serbie, c’est la Constitution serbe qui le dit, tout comme la résolution de l’ONU de 1999. Notre peuple est en colère. Les Serbes qui vivent dans le Nord et dans d’autres enclaves se sentent menacés par les forces spéciales de la police du Kossovo. Cela arrive presque toutes les semaines. Ce sont des rapports fiables qui en témoignent. Pristina n’a pas le droit d’avoir une police spéciale dans le Nord. Celle-ci arrête, détient et harcèle nos nationaux. Il est clair que Kutri ne peut pas disposer d’une police. Mais il est allé au-delà. Les gens ont commencé par protester pour les élections illégitimes et illégales des maires. Il y a des villes où les maires ont été désignés par 11 électeurs. Cela n’est pas démocratique, mais Kutri ne veut rien entendre. Nous demandons à Kutri d’envoyer au Sud ses maires et de faire disparaitre les forces de l’ordre dans le Nord. Les conditions seront alors réunies pour une réconciliation entre Serbes et Albanais. Nous voulons la réconciliation et sommes disposés à des compromis. De l’autre côté, il y a quelqu’un qui veut juste chasser les Serbes ou montrer les muscles. Nous gardons le calme parmi nos populations, mais si cette situation se prolonge, elles ne resteront pas tranquilles. Nous sommes infiniment reconnaissants envers nos partenaires américains d’avoir souligné les responsabilités de ces incidents. Il faut cependant une pression de la part de la communauté internationale pour que Pristina agisse de manière rationnelle. Nous sommes disposés au dialogue. Il n’a pas été simple d’avaliser la médiation proposée par Bruxelles [que la Serbie reconnaisse le Kossovo et que les deux parties acceptent réciproquement les documents, les passeports, les plaques d’immatriculation et que Pristina crée une association de municipalités serbes]. Nous avons besoin de voir d’abord la formation de l’association des municipalités, nous serons ensuite prêts à d’autres négociations’’.»

ARTICLE, La Stampa, « Mattarella se rendra mercredi à l’Elysée, à l’exposition du Louvre puis la rencontre avec Macron » : « Le Président de la République Sergio Mattarella sera reçu par le président français Emmanuel Macron le mercredi 7 juin 2023 à l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Naples À Paris » au Louvre. C’est la Présidence de la République française qui l’annonce par un communiqué, précisant que cette visite sera suivie d’une rencontre à l’Elysée. Cette visite et cette rencontre ‘’témoignent de la relation de confiance et d’amitié entre les deux présidents, ainsi que des liens exceptionnels qui unissent nos deux pays’’. ‘’Ces liens s’expriment notamment au travers d’une riche coopération culturelle bilatérale, qui occupe une place centrale dans le Traité du Quirinal’’, observe l’Elysée. L’exposition « Naples à Paris » est ‘’un hommage aux liens historiques entre la France et l’Italie’’, souligne la Présidence.  Le musée de Capodimonte de Naples a prêté une soixantaine de ses plus grands chefs-d’œuvre au musée du Louvre, qui dialogueront avec ses collections en les intégrants avec des œuvres peu connues en France. A cette visite participeront également les Ministres de la Culture Rima Abdul-Malak et Gennaro Sangiuliano. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Slovénie : le SDS est donné à 29 %.

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Slovénie. Le SDS est donné à 29 % et le SNS à 0,3 % au sein d’un sondage Mediana.

31/05/2023

Estonie : les nationalistes de l'EKRE donnés premiers à 26 %.

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Estonie. Un sondage Norstat donne les nationalistes de l'EKRE premiers à 26 %.