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02/10/2023

"Meloni et les avertissements lancés à Salvini : si le gouvernement devait sauter, il y aurait des élections anticipées."

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Italie. Revue de presse.

Le projet de loi de finances fait les gros titres : « A la recherche de 10 milliards » (La Repubblica), « Tajani (Forza Italia) : « il est inévitable d’adopter un budget en déficit » » (La Stampa), « Inflation, le ministère de l’Economie pointe du doigt la course aux profits » (Il Messaggero). Le sort des futures aides militaires à l’Ukraine, après l’accord a minima au Congrès américain pour éviter la paralysie de l’administration fédérale et la victoire en Slovaquie du candidat Robert Fico, est également cité : « Crainte pour les aides à Kiev » (Corriere della Sera), « La Slovaquie revient au pro-russe Fico, l’embarras du PSE » (Repubblica), « Amérique, Slovaquie et Pologne : le front pro-Kiev perd des soutiens » (Fatto Quotidiano). 

Les JT couvrent essentiellement les tensions entre Rome et Berlin sur la crise migratoire, la visite du Ministre Tajani à Kievl'attentat kamikaze en Turquie, et enfin l’émission de bons du trésor italien. 

Sur X, le hashtag #BonusTrasporti (Prime pour les transports) domine suite à l’ouverture des demandes pour des abonnements à 60 euros aux transports publics. 

ENTRETIEN, La Stampa, d’Antonio Tajani, vice-Président du Conseil, ministre des Affaires étrangères et secrétaire de Forza Italia, « Ce serait une erreur de ne pas envoyer d’armes à l’Ukraine ; l’augmentation de la dette est inévitable, nous interviendrons sur les salaires. » 

PREMIER PLAN, Repubblica, V. Conte : « Réductions des dépenses, retraites, fonds de soutien : les 10 milliards qui manquent pour boucler la loi de finances » : « Il manque au moins 10 milliards pour boucler la deuxième loi de finances du gouvernement Meloni. Le déficit plus important qui vient d'être annoncé dans la Note de programmation financière (Nadef) - qui est quatre fois supérieur aux prévisions du gouvernement au mois d’avril, avec 16 milliards au lieu de 4, ne sera pas suffisant. Dans les vingt prochains jours, le Palais Chigi va chercher d'autres ressources. Ce ne sera pas facile, car il reste désormais seulement deux voies : réduire les dépenses ou augmenter les impôts ; une opération compliquée à réaliser sans mécontenter les alliés et les contribuables. La Nadef approuvée jeudi par le Conseil des ministres simule, en outre, quatre scénarios défavorables : les effets d'un ralentissement du commerce mondial, la hausse des taux, la hausse du prix du pétrole et de l'euro fort. En cas de pics de ces facteurs, la croissance italienne, prévue à 1,2 % l'année prochaine, pourrait baisser de 0,1 à 0,4 %. Le ministre de l'Économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), a déclaré qu'il attendait deux milliards de réductions de la part des ministères, mais seuls deux ou trois ministères ont déjà répondu ; le ministère de l’Economie a annoncé qu’il interviendra directement pour réduire les dépenses publiques. Salvini, de son côté, ne veut pour aucune raison renoncer aux 2 milliards dont il a besoin pour le Pont entre la Calabre et la Sicile. Au total, il s'agit d'une loi de finances de 25-26 milliards d’euros, dont 15,7 milliards sont garantis par l'augmentation du déficit : il faut donc trouver au moins 10 milliards supplémentaires. L’impôt global de 15 % sur les géants de la technologie entrera en vigueur en janvier : le vice-ministre de l'Économie Maurizio Leo compte récupérer ainsi au moins 1 à 2 milliards. Dans le viseur de Leo, il y a aussi l’accord sur la TVA des professions libérales, les dépenses fiscales, la réduction d'un milliard des fonds de soutien et des déductions fiscales. Giorgetti réfléchit aussi au blocage de l'indexation des retraites, qui l'année dernière lui a permis d'obtenir un montant net de 10 milliards d'euros sur trois ans. D'autres ressources pourraient venir du secteur des jeux, tandis que l’imposition des superprofits des banques ne semble pas être si efficace. » 

COULISSES, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Meloni et les avertissements lancés à Salvini : si le gouvernement devait sauter, il y aurait des élections anticipées » : « Giorgia Meloni et son entourage n’ont pas peur des techniciens. C’est du moins ce qu’ils disent. Quand ils en parlent entre eux, ils se réjouissent du ‘’désespoir d’une partie de la gauche’’. Si la Présidente du Conseil et ses fidèles rejettent fièrement l’hypothèse d’une attaque de la part des marchés pouvant faire sauter la majorité, c’est parce qu’ils ont évalué tous les scénarii possibles. La conclusion est que ‘’l’opposition n’existe pas’’ et que l’on ne voit pas d’autres coalitions pouvant former un exécutif qui ne serait pas dirigé par Meloni. Un ministre explique ‘’nous sommes la seule garantie pour un bloc atlantique, allant de l’Europe à la Maison Blanche. Quelle autre majorité pourrait-elle donner autant de garanties ? Le PD de Schlein et le M5S de Conte ?’’ Ainsi, les méloniens ne semblent pas croire à l’hypothèse de complots internationaux mais se réjouissent que cette suggestion continue à secouer les palais du pouvoir et les médias. Car les avertissements lancés par Meloni sont aussi adressés à Salvini. Depuis des jours, comme l’expliquent des représentants de Fratelli d’Italia, Meloni serait profondément agacée par le dirigeant de la Ligue avec ses critiques quotidiennes. Ces fantasmes sur un gouvernement technique représentent l’occasion pour elle de faire comprendre que ‘’si le gouvernement saute, on ira aux élections anticipées’’. Car son parti peut compter sur une popularité encore élevée, ‘’au-delà de 30%’’. Le ministre de l’Agriculture Lollobrigida (Frères d'Italie) a lui aussi lancé un avertissement à Salvini, expliquant qu’il n’était pas possible pour un ministre des transports de ‘’faire retomber les responsabilités sur le gouvernement dont il fait partie’’. Quant à l’évocation d’un remaniement, la réplique des proches de Meloni est celle d’une opposition nette à l’idée de céder des postes à la Ligue. Meloni l’a dit à plusieurs reprises et pourrait même le répéter lors du prochain conseil des ministres ‘’je veux diriger le premier exécutif qui aura duré 5 ans’’. » 

COULISSES, La Stampa, A. Barbera et I. Lombardo « L’austérité sera reportée en 2026 : voici la stratégie de Meloni pour mettre en sécurité les élections européennes » : « En raison de la lourde charge sur les finances publiques laissée par le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments, le gouvernement Meloni s’apprête à augmenter non seulement le déficit en 2024 mais également pour les années suivantes. C’est ce qu’il est possible de lire à la page 79 du document prévision économique : 16 milliards pour cette année, 12 pour 2024-2025 et 8 en 2026. C’est seulement à partir de cette année-là que le gouvernement prévoit de faire descendre le déficit sous la barre des 3%, selon les contraintes voulues par l’Europe. C’est-à-dire quand le gouvernement entrera dans sa dernière année de mandature. Les chiffres indiqués soulignent deux aspects contradictoires : 1/ l’austérité est reportée au moment le plus difficile pour n’importe quelle majorité. 2/ l’augmentation de dépense que Meloni demandera au Parlement pour ces trois années sert à assurer une stabilité budgétaire déjà en équilibre précaire. Ce choix s’explique dans le contexte des élections européennes de juin 2024. Meloni doit négocier avec Bruxelles une augmentation de dépenses pouvant lui permettre une loi de finances utile pour sa campagne électorale. Voici pourquoi les garanties que l’exécutif offre à l’UE ont été reportées trois ans plus tard, quand statistiquement le gouvernement Meloni pourrait ne plus exister. Il y aurait alors un autre exécutif, peut-être même technique, devant s’engager dans des coupes douloureuses. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Bozza « Crosetto (Frères d’Italie) critique Scholz et son idée « géniale » de bloquer les migrants en Allemagne tout en favorisant leur arrivée en Italie » : « C’est une attaque « en tenailles » qui est lancée contre l’Allemagne sur la question migratoire, avec l’intervention de deux ministres italiens. D’abord le ministre de la Défense Crosetto, qui évoque l’idée ‘’cohérente et géniale’’ du Chancelier Scholz ‘’qui d’un côté tente de bloquer l’immigration dans une partie de l’Europe et d’autre part favorise le transport de migrants depuis une autre direction’’. L’intervention d’A. Tajani est, elle, plus articulée et diplomatique : ‘’il y a un problème important qu’il faut résoudre et nous voulons comprendre quelle est la position de l’Allemagne, ce qu’ils nous disent n’est pas clair. Celle dont parle le Chancelier allemand est une immigration de mouvements secondaires. Nous, nous avons un problème de mouvements primaires’’. La réaction de Rome arrive alors que le Chancelier allemand pense pouvoir fermer ses frontières tout en finançant les ONG qui, avec leurs navires, secourent les migrants en Méditerranée. Ce qui a provoqué la réponse de la Présidente du Conseil sous la forme d’une lettre à Scholz. Entretemps, la Tunisie lance un avertissement par le biais de son ministre de l’Intérieur ‘’nous ne ferons pas office de garde-frontière pour d’autres pays’’, faisant ainsi pression sur l’Italie et sur l’UE. La Tunisie donne encore des signes de mécontentement sur la façon dont avance le mémorandum signé à Carthage en juillet dernier. Entre-temps en France, les refoulements de la part de la gendarmerie vers le Piémont se poursuivent, comme le dénonce l’association Rainbow4Africa. »  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien d'Álvaro Peñas avec la tête de liste du Fidesz aux élections européennes Judit Varga.

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Hongrie. Entretien d'Álvaro Peñas avec la tête de liste du Fidesz aux élections européennes Judit Varga :

https://www.breizh-info.com/2023/10/02/225142/judit-varga...

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Judit Varga

Les chemins de fer allemands répondent à un tweet de Beatrix von Storch.

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Allemagne. Alors que Beatrix von Storch de l’AfD publie sur Twitter une photo d’elle devant un train à grande vitesse ICE, en se plaignant du fait que le train qu’elle prend est en retard tout en mettant en avant le fait que les chemins de fer allemands font de la propagande LGBTQA+ au lieu d'assurer le fonctionnement de leurs trains, les chemins de fer allemands répondent en envoyant un tweet avec la même photo, mais retouchée. Beatrix von Storch y apparaît dans le désert avec l’inscription : « Nous nous réjouissons que vous ayez, malgré tout, atteint votre destination. Le retour est malheureusement annulé. »

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01/10/2023

Markus Söder rejette toute coopération avec l’AfD.

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Allemagne. Bavière. Le ministre-président de Bavière et président de la CSU [sociaux-chrétiens] Markus Söder rejette toute coopération avec l’AfD.

Tomio Okamura félicite le président du parti social-démocrate slovaque Robert Fico.

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Tchéquie et Slovaquie. Le président du parti patriotique tchèque SPD Tomio Okamura félicite le président du parti social-démocrate slovaque Robert Fico : « Il est toujours préférable de travailler avec des patriotes plutôt qu’avec des gens qui vendent leur pays, leurs citoyens et l’avenir de nos enfants à des intérêts étrangers. »

Viktor Orbán félicite Robert Fico.

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Hongrie et Slovaquie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán félicite le dirigeant du parti social-démocrate slovaque SMER Robert Fico pour sa victoire lors des élections législatives : « Il est toujours agréable de travailler avec un patriote. »

Slovaquie : le SNS passe le seuil des 5 % et Republika échoue.

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Slovaquie. Le parti social-démocrate SMER, peu favorable à l'immigration en provenance du tiers-monde, gagne les élections législatives. Les nationalistes du SNS sont au-dessus du seuil des 5 % nécessaires, alors que ceux de Republika sont en dessous.

[Le parti patriote SME Rodina (Nous sommes une famille) et le parti ultranationaliste ĽSNS (Notre Slovaquie) s’effondrent avec, respectivement, 2,21% et 0,84 %.]

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SMER : sociaux-démocrates

PS : libéraux

HLAS : sociaux-démocrates

conservateurs

KDH : démocrates-chrétiens

SAS : libéraux (membres du parti européen ECR)

SNS : nationalistes

Republika : nationalistes

parti de la minorité hongroise

Demokrati : libéraux (membres du parti européen PPE)

(https://volbysr.sk/en/vysledky_hlasovania_strany.html)

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Andrej Danko est le président du SNS

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Milan Uhrik est le président de Republika

Pour Franceinfo, le dirigeant du parti social-démocrate slovaque SMER et ex-Premier ministre Robert Fico est "d'extrême-droite".

France et Slovaquie. Pour Franceinfo, le dirigeant du parti social-démocrate slovaque SMER et ex-Premier ministre Robert Fico est « d'extrême-droite ».

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(https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avanc...)

30/09/2023

Le vice-Premier ministre serbe et ministre des Affaires étrangères Ivica Dačić a rencontré le coprésident de l'AfD Tino Chrupalla.

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Serbie et Allemagne. Le vice-Premier ministre serbe et ministre des Affaires étrangères Ivica Dačić a rencontré, le 28 septembre, le coprésident du parti patriotique allemand AfD Tino Chrupalla.

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Tino Chrupalla et Ivica Dačić

Bavière : élections chez les moins de 18 ans : la CSU obtient 26,12 % et l’AfD 14,99 %.

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Allemagne. Bavière. Lors des élections pour les moins de 18 ans, la CSU [conservateurs] obtient 26,12 % et l’AfD [patriotes] 14,99 %. Près de 60.000 personnes ont pris part au vote. Par rapport à 2018, la CSU augmente de 1,93 et l’AfD de 6,72.

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CSU : sociaux-chrétiens

AFD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes 

Freie wâhler : Électeurs libres

FDP :  libéraux

Die Linke : post-communistes

Parti pour la protection des animaux

Andere : autres

(https://www.bjr.de/handlungsfelder/politische-jugendbildung/u18-ergebnisse)

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Dveri distribue des ballons gonflables.

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Serbie. Niš. Un stand de Dveri.

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Le gouvernement hongrois estime que le pacte bruxellois sur le grain ukrainien ne reflète pas les intérêts des agriculteurs européens.

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Hongrie, UE et Ukraine. Le gouvernement hongrois estime que le pacte bruxellois sur le grain ukrainien ne reflète pas les intérêts des agriculteurs européens.

Entretien de Lionel Baland avec le président du parti suisse Mass-voll! Nicolas Rimoldi.

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Suisse. Entretien avec le président du parti Mass-voll! Nicolas Rimoldi :

https://www.breizh-info.com/2023/09/30/224903/nicolas-rim...

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"Mass-voll! à la Chambre des députés."

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Les gangs de rue existent aussi en Finlande.

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Finlande. La dirigeante du Parti des (Vrais) Finlandais et ministre des Finances Riikka Purra affirme que la culture et les activités des gangs de rue existant en Suède ont été désormais importées en Finlande.

29/09/2023

Le président de l'AUR George Simion donné à 29 % pour des élections présidentielles.

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Roumanie. Un sondage Sociopol donne le président du parti nationaliste AUR George Simion à 29 % pour des élections présidentielles, ce qui lui permettrait d’arriver au deuxième tour face au candidat social-démocrate donné aussi à 29 %.

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George SImion

Affiche de la Confédération.

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Pologne. Affiche d'une candidate au Sénat et d'un candidat à la Chambre des députés, de la Confédération, pour les élections législatives du 15 octobre 2023. 

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Viktor Orbán : "Nous ne désirons pas un empire bruxellois, mais une alliance de nations européennes."

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Hongrie et UE.

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Viktor Orbán : "Nous ne désirons pas un empire bruxellois, mais une alliance de nations européennes."

La Bavière paye 108 milliards pour les autres États allemands et reçoit 3,4 milliards de ces derniers.

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Allemagne. La Bavière paye 108 milliards pour les autres États allemands et reçoit 3,4 milliards de ces derniers.

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"Cela ne peut pas continuer !"

"Meloni annonce un "caddie à prix fixes" pour les courses."

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Italie. Revue de presse. 

La réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union Européenne d'hier, marquée selon la presse par des divergences entre Rome et Berlin notamment sur le rôle des ONG en mer, fait les gros titres : « Migrants, un coup de frein sur le pacte européen » (Corriere della Sera), « Migrants, L’Italie bloque l’entente en Europe » (La Stampa), « Migrants, L’Italie exprime son désaccord sur les ONG » (Il Messaggero), « Le bluff allemand enfin dévoilé » (Il Giornale). Les thématiques économiques sont aussi citées « L’alerte du Spread sur les marchés » (La Repubblica), « Le Spread s’envole pour atteindre 200 points » (La Stampa), « Un budget en pente raide et des mesures pour contrer l’inflation » (Avvenire) 

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Après le Covid, la crainte de l’étranger revient, deux tiers des Italiens sont pour la fermeture des frontières » : « Le phénomène migratoire est à nouveau au centre des préoccupations des Italiens après un long moment sans que l’immigration ne soit considérée comme un problème sérieux. Le Covid puis l’invasion russe en Ukraine étaient plus importants. Mais le contexte politique italien a lui aussi changé, de même que le contexte international. Ainsi, un récent sondage Demos indique que l’opinion selon laquelle les migrants représentent un ‘’danger pour l’ordre public et la sécurité des personnes’’ atteint 45%, le chiffre le plus élevé depuis 2007 (et qui avait atteint son niveau le plus bas en 2012-2013, à 26%). La remontée avait été amorcée autour de 2018, au moment de la campagne pour les élections législatives en Italie. La Ligue de Salvini a construit son succès sur la peur de l’étranger. En réalité, les flux migratoires ces dernières années ont eu un impact relatif et répondaient en partie au besoin de main-d’oeuvre. Du reste, beaucoup d’entre eux arrivaient d’Europe de l’Est, ce qui semblait moins inquiéter l’opinion, alors qu’aujourd’hui les arrivées augmentent et, d’après le Ministère de l’Intérieur, surtout en provenance d’Afrique. En 2023, 123 863 ont été enregistrées, contre 65 517 à la même période en 2022 (environ 40 000 en 2021). Ainsi, 64% des interrogés sont pour une fermeture des frontières soit 10 points de plus que l’année dernière. Les disparités émergent surtout entre les différentes tendances politiques et l’âge des personnes interrogées : il n’y a que chez les 18-29 ans que l’idée que l’Italie doit davantage s’ouvrir vers le monde domine, à 58%, tandis qu’elle n’est approuvée que par 27% des 45-64 ans). Le clivage entre gauche et droite est net lui aussi, toutefois il est surprenant de voir que les électeurs de la Ligue sont moins ‘’extrêmes’’ : 77% sont pour davantage de contrôles aux frontières contre 88% pour Fratelli d’Italia et 80% de Forza Italia. Aux yeux des électeurs et de l’opinion c’est donc bien à Fratelli d’Italia que revient la défense du pays face aux ‘’autres’’. A l’opposé, seuls 32% des électeurs du PD veulent plus de contrôles et 68% plaident pour l’ouverture. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, d’Antonio Tajani, vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Sept bateaux d’ONG qui se dirigent vers Lampedusa ce n’est pas un hasard, Berlin doit donner des explications » :  La fracture persiste, voire se creuse. « L’annonce de sept bateaux d'ONG, dont certains battant pavillon allemand, se dirigeant vers Lampedusa confirme notre inquiétude et notre analyse, et ce que je venais de dire à la ministre Baerbock", attaque Antonio Tajani, de retour de Berlin, non sans amertume, après sa rencontre avec son homologue allemande, Annalena Baerbock. Le vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères italiens ne cache pas son étonnement ni une pointe d'irritation. ‘’Cela me semble vraiment étrange, inquiétant. Le jour où une proposition est faite (en Conseil JAI, ndlr), tous ces navires arrivent. Est-ce une coïncidence ? Qu’y a-t-il derrière tout ça ?", s'interroge le chef de la Farnesina. Déjà dans l'après-midi, maintenant sa position aux côtés de la ministre allemande qui plaidait quant à elle pour les financements de ces navires, il avait qualifié les ONG d’"aimants à migrants irréguliers, tous ramenés sur nos côtes ». 

COULISSES, Corriere, R. Frignani, « Les amendements, les sept navires en mer : comment l'accord a été rompu. ‘’C’est une provocation’’, et Piantedosi (Indépendant) quitte la table » : « Sept navires d'ONG engagés en Méditerranée pour secourir les migrants : c’est ce qui a convaincu le gouvernement italien, alors que la réunion était en cours à Bruxelles, de la nécessité d'interrompre les négociations sur le règlement relatif à la gestion des crises. Car - c'est ce qu'expliquent le Palais Chigi, la Farnesina, le Viminal - si le texte était passé tel qu'il avait été modifié ces dernières heures, personne n'aurait pu arrêter les débarquements et surtout "les tentatives de pression sur les Etats, en particulier sur l’Italie". Pour comprendre ce qui s'est réellement passé, il faut revenir au mois de juillet, lorsque la volonté de faire passer le dernier acte du "pacte sur l'immigration et l'asile", qui contient justement la modification de certaines règles européennes, était discutée. Pour l'Italie, il s'agit d'un accord fondamental, car il reconnaît et concrétise pour la première fois l'obligation de solidarité des Etats membres envers les pays de première arrivée des migrants. Au cours de l'été, c'est l'Allemagne, soutenue par d'autres pays de l'UE, qui a décidé d’en bloquer l'adoption. Le Parlement européen a donc décidé de bloquer temporairement le débat sur deux autres règlements du pacte migratoire et demandé à l'Allemagne et aux autres pays de parvenir à un accord. Le ministre de l'intérieur Matteo Piantedosi arrive à Bruxelles mercredi pour la réunion du Conseil et des amendements commencent à circuler, mais il est surtout indiqué que le nouveau texte devra être approuvé lors de la réunion. Or, il découvre que ces amendements concernent principalement les associations et les ONG, et demandent qu'"un paragraphe soit inséré à l'article 1 du règlement pour légitimer les activités des acteurs non étatiques, y compris les ONG", mais qu'il n'y ait pas d'obligation quant à la manière dont ils doivent agir. Ce passage est considéré comme inacceptable. D'autre part, la décision de l'Allemagne d'allouer des fonds du budget fédéral "afin de pouvoir mener des activités de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale, à proximité des eaux territoriales libyennes ou tunisiennes, et de transporter ensuite les migrants recueillis vers l'Italie" pèse encore lourdement sur les relations entre les deux pays, malgré la mission effectuée hier par le ministre des affaires étrangères, Antonio Tajani.  M. Piantedosi étant attendu à Palerme pour une réunion de longue date avec ses collègues libyen Emad Trabelsi et tunisien Kamel Fekih, a donc demandé plus de temps pour une médiation pour arriver à la signature de l'accord. C'est alors qu'arrive la nouvelle des sept navires engagés en Méditerranée, que le gouvernement interprète comme une "provocation". Piantedosi quitte le Conseil et, entre-temps, la protestation du gouvernement devient formelle à l'égard de ses partenaires pour une attitude jugée "inacceptable".  La riposte italienne est la présentation d'un amendement visant à imposer que "les migrants transportés sur les navires des ONG soient automatiquement accueillis par le pays du pavillon du navire". L'objectif du gouvernement est clair et affiché : si l'Allemagne veut soutenir les ONG, c'est très bien, à condition qu'elle accepte aussi les migrants transportés. La proposition n'est pas adoptée et la réunion reportée. » 

COULISSES, La Repubblica, E. Lauria et A. Ziniti « Le report pour jouer aux enchères mais c’est aussi une compétition au sein de la droite italienne » « Au Palais Chigi la porte du dialogue est encore ouverte et il y a encore l’espoir que les raisons de l’Italie soient écoutées voire, en partie, accueillies. La sensation est donc qu’à la fin, l’Italie donnera son feu vert. Certes, le Pacte sur les migrants pourrait être adopté même sans les voix de l’Italie. Ce que le Palais Chigi laisse filtrer est l’espoir que Bruxelles comprenne la nécessité d’arriver à une entente sur l’accord avec la plus large majorité possible. Les tractations vont de l’avant. Quant à la coalition de droite, la majorité apparait unie. Même le modéré Tajani a adhéré à la théorie selon laquelle l’Allemagne serait derrière ce complot de débarquements de migrants sur l’Italie. En réalité, derrière le « non » italien au Pacte sur les migrants il y a une compétition au sein de la droite italienne. Salvini fait pression quotidiennement sur les politiques d’immigration, poussant Meloni à adopter une posture de plus en plus dure. Or la Présidente du Conseil ne peut pas se permettre que le gouvernement donne son feu vert à un pacte « anti-Crippa » (selon le nom du député de la Ligue qui a attaqué le plus durement sur les ONG). Meloni risquerait alors de laisser de l’espace politique à son allié Salvini, en quête de popularité auprès des électeurs les plus extrémistes. » 

COULISSES, La Repubblica, T. Ciriaco « Macron fait pression sur Meloni pour obtenir le soutien à la candidature d’Ursula von der Leyen » : « D’après ce qu’affirment des sources informées du contenu de la rencontre de mardi entre Emmanuel Macron et la Présidente du Conseil Meloni, le Président français aurait demandé à cette dernière de faire un choix. Elle peut décider si soutenir la réélection d’Ursula von der Leyen ou bien de choisir le front du « non » de Matteo Salvini et de Marine Le Pen. Meloni, qui ne s’attendait pas à une approche aussi directe, décide de temporiser. Elle hésite et veut évaluer les pour et les contre d’une décision cruciale. Macron lui aurait expliqué que l’hypothèse d’une alliance entre populaires et conservateurs est inexistante. En revanche, la possibilité d’une réélection d’Ursula est une chose concrète. Pour que cela se fasse sans coups de théâtre, il faudrait qu’elle puisse compter sur le soutien de pays qui, à ce stade, n’ont pas prévu de voter pour elle. Meloni pourrait alors lui permettre de reconduire son mandat en évitant des surprises. Macron lui aurait montré les retours politiques immédiats : la possibilité de participer au jeu qui compte, d’avoir un rôle incisif sur les équilibres de la nouvelle Commission et orienter le débat à Bruxelles sur la réforme du Pacte de Stabilité et sur les tractations autour des migrants. Elle obtiendrait alors des concessions qu’elle pourrait revendiquer en campagne électorale. Paris pourrait aussi faire de garant pour Berlin, en raison des liens étroits entre les deux capitales. Pour ce faire, Meloni doit abandonner Salvini, ou plutôt les slogans antieuropéens et renoncer à toute prétention impossible, comme celle de reporter encore la ratification du MES. Le Président Macron tente de montrer, par cette mutation du melonisme, que le souverainisme n’est pas payant. Cela vaut aussi bien pour la dirigeante de Fdi que pour Marine Le Pen. Pour Meloni, soutenir von der Leyen signifie prendre des risques : cela pourrait pousser Salvini à sortir de l’exécutif et amener la dirigeante de Fdi à chercher une autre [improbable] majorité. Cette opération séduction de l’Elysée pourrait aussi représenter un piège pour elle. Une chose est sûre, le Président Macron a raison quand il dit que le moment des grands choix approche pour Mme Meloni. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini, «Le spread atteint les 200 points puis redescend. Le coût des bonds du Trésor pèse sur le projet de loi de finance» « Hier, le Ministère de l’économie procédait aux ultimes retouches sur la Note d’ajustempnt au document sur l’Économie et les Finances (NADEF) pour prévoir le financement du pont sur le détroit de Messine, les aides pour les retraites les plus modestes ou encore celles aux familles. Cependant, sur les marchés, les grands investisseurs internationaux transformaient les nouvelles prévisions italiennes en un piège. S’ils n’ont pas encore une idée complète de la NADEF, ils ont en revanche saisi que le déficit italien passera de 4 à 14 milliards et que la voie choisie par la NADEF ne respectera pas les règles européennes en ne redescendant au dessous des 3% de déficit qu’en 2026. Ce dernier point met en doute la possiblité (ou la volonté) de la BCE de mettre en place son “bouclier” pour venir au secours des obligations italiennes – un doute qui pourrait inciter les investisseurs à mettre à l’épreuve la BCE en vendant leur Bonds du Trésor italiens.  La NADEF a ainsi déclenché un mouvement plus large, en faisaint réapparaitre les “justiciers obligataires” du déficit, qui imposent une discipline budgétaire aux gouvernements, et réclament un rendement toujours plus important avant d’acheter des parts massives du déficit. Hier, les rendements des obligations allemandes se sont envolés à 3%, les britanniques à 4,5%, et les françaises ont dépassé les 3,5% – alors qu’à Paris naissait la conviction que le signal parti de Rome était à l’origine de ce mouvement. Si cela est en partie vrai, d’autres facteurs doivent être pris en compte, notamment le projet de loi de finances français qui prévoit également un important déficit pour 2024, mais surtout l’explosion de la dette publique américaine. En outre, l’augmentation du prix du baril de Brent – poussé par un accord entre Riyad et Moscou – laisse présager une nouvelle augmentation des taux des banques centrales. Cependant, au Ministère de l’économie, les négociations pour obtenir des financements continuent comme si de rien n’était, et comme si il n’y avait pas eu un brusque changement d’atmosphère sur le cout du déficit – ou bien comme si personne ne voulait le croire. » 

PREMIER PLAN, Repubblica, D. Longhin : « Meloni annonce un ‘caddie à prix fixes’ pour les courses, mais les factures s'envolent » : « L'augmentation du coût de la facture d'électricité pour la dernière partie de l'année a gâché l'ambiance festive qui régnait hier au Palais Chigi. La présidente du Conseil Giorgia Meloni, accompagnée du ministre des Entreprises Adolfo Urso (Frères d’Italie) et du ministre de l'Agriculture Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), a invité les 32 associations qui ont adhéré ou qui ont soutenu le protocole anti-inflation trimestriel à fêter le lancement du ‘caddie italien’ à partir du 1er octobre. Dommage que les effets de cette initiative en termes d'économies pour le portefeuille des Italiens ne soient pas encore vérifiés, alors que l'augmentation de la facture est déjà quantifiable. Selon la dernière mise à jour de l’Arera, l'Autorité de l'énergie, la facture d'électricité sera 18,6 % plus élevée au quatrième trimestre de l'année pour les familles qui ont un contrat sur le marché protégé. Concrètement, cela représente une augmentation de 120 euros de plus par an, selon les estimations de l’Union nationale des consommateurs. Le Conseil des ministres de lundi a décidé d’introduire une contribution de 300 millions, qui sera proportionnée à la taille de la famille et qui sera automatique pour ceux qui bénéficient déjà des aides pour l’électricité. ‘’ Peut-être que de nouvelles aides seront nécessaires", déclare le ministre de l'Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), "je ne suis pas pour les aides à vie, mais tant qu'elles sont nécessaires, il faut les maintenir ". L’initiative de soutien aux courses des Italiens avec ce caddie débute dimanche avec des milliers de produits de première nécessité, alimentaires et non-alimentaires, à prix fixes ou réduits, dans les rayons des supermarchés et des petits commerces. Elle se poursuivra jusqu'à la fin du mois de décembre, y compris pendant la période de Noël. Il y aura non seulement des pâtes, du lait, du sucre, des œufs, du riz, mais aussi des savons, du gel douche et des couches. À ce stade ont adhéré plus de 22 000 points de vente dans toute l'Italie, mais au ministère dirigé par Urso, ils sont certains que d'autres se joindront. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/09/2023

Boris Tomašič de la chaîne de télévision patriote Nova24TV a obtenu un record Guinness pour le plus long talk show télévisuel.

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Slovénie. Boris Tomašič de la chaîne de télévision patriote Nova24TV a obtenu un record Guinness pour le plus long talk show télévisuel. Il a été soutenu par une équipe combinée issue des médias patriotiques Nova24TV et Demokracia, ainsi que de téléspectateurs et lecteurs de ces deux médias. Le nouveau record est de 73h23.

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Jimmie Åkesson estime que des mesures urgentes sont nécessaires pour mettre fin à la violence extrême des gangs.

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Suède. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson estime que des mesures urgentes sont nécessaires pour mettre fin à la violence extrême des gangs, que davantage de délinquants doivent être enfermés et que les individus qui n’ont pas le droit de résider en Suède doivent être expulsés.

"Giorgia Meloni sermonne Matteo Salvini : "Il faut du sérieux, arrêtons la course à la popularité."" et "Fidanza [chef délégation FdI au Parlement européen] explique la "souveraineté pragmatique" entre Meloni et Macron."

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Italie. Revue de presse. 

L’adoption de la note de prévision économique (Nadef) en vue de la Loi de finances, caractérisée par une hausse du déficit supérieure aux prévisions, fait les gros titres : « Budget, une dotation à hauteur de 14 milliards » (Corriere della Sera), « Déficit, l’Italie défie l’Union Européenne » (La Stampa), « Budget 2024 : la dette ne baissera que de 0,1%. Pour Giorgetti, c’est le superbonus pour la rénovation des bâtiments qui pèse [trop lourd] » (Sole 24 Ore) « La baisse des charges salariales figurera dans la loi de finances » (Il Messaggero). La question migratoire, notamment les nouvelles mesures pour lutter l’immigration clandestine, est aussi citée : « Migrants, l’étau se resserre » (Avvenire), « Migrants, les ministres européens ne débloquent pas le pacte avec Tunis » (La Repubblica). Enfin la décision de la Cour Constitutionnelle validant l’ouverture du procès du meurtre de Giulio Regeni dans lequel 4 agents égyptiens seraient poursuivis, fait la Une de Repubblica. 

Les JT couvrent essentiellement l’adoption en Conseil des ministres de la note de prévision économique (Nadef), les nouvelles mesures pour lutter contre l’immigration clandestine, et l’arrivée en Italie de nouveaux vaccins anti-Covid. 

Sur X, le hashtag #Esselunga domine, suite à la diffusion d’une publicité agitant un débat sur la famille. 

ARTICLE, Corriere della sera, M. Sensini, « Le budget où il manque 14 milliards d’euros » : « Malgré l’augmentation de dépenses liées au fond pour la rénovation énergétique des bâtiments, et la hausse des taux d’intérêt sur les obligations d’état, le projet de loi de finance pour 2024 comportera en son sein les financements pour la réduction des charges salariales, le lancement de la réforme fiscale avec une baisse des impôts pour les revenus les plus modestes, des mesures d’aides pour les familles et les budgets pour le renouvellement des postes dans la fonction publique, en commençant par les services de santé. Cependant ces dépenses se feront au dépend de l’endettement de l’année prochaine, qui passera à 4,3 %, ce qui amène le projet de loi de finance à avoir un déficit de 14 Mds EUR. La croissance du PIB est fixée à 1,2 % pour l’année 2024, avec un déficit de 140,1 %, alors que le budget total prévu dans la proposition devrait avoisiner les 30 Mds EUR. Meloni a donné son feu vert à la NADEF, en déclarant que toutes les ressources disponibles seront utilisées pour soutenir les revenus les plus bas, pour faire baisser les impôts et dans la distribution d’aides pour les familles, ainsi que pour prolonger la garantie d’état sur les prêts à l’achat d’une première maison pour les jeunes (jusqu’à 80%). Le Ministre de l’économie a assuré quant à lui que ces mesures avaient été décidées dans le cadre de la rediscussion du Pacte de stabilité de l’Union Européenne. De plus, l’état des comptes publics rend tout projet difficile, étant donné le poids du fond pour la rénovation énergétique des bâtiments qui augmente le déficit d’un point pour l’année 2023, et qui ensuite pèsera pour un point du PIB par an - soit 20 Mds EUR- pour les 4 prochaines années. L’augmentation des dépenses liées à la hausse des taux d’intérêt sur les obligations d’état, en grande partie causé par la BCE, confisqueront également 15 Mds EUR à la loi de finance de l’année prochaine.  Le Ministre de l’économie a également expliqué que si l’Italie ne respectait pas la règle de la Commission en ne descendant pas en dessous de la barre des 3 % de déficit public avant 2026, le plan du gouvernement tenait compte du ralentissement de l’économie et voulait éviter des politiques procyclique pour ne pas aggraver la récession. Le ministre a également prévenu que le déficit de baisserait pas comme annoncé - il baissera à 140,1% cette année, soit un dixième de point de moins que l’an dernier - notamment à cause du plan de rénovation énergétique des bâtiments. « À la Commission européenne, les gens ont fait et font de la politique, à la différence de ceux qui siègent à la BCE, (…) qui, j’en suis certain, comprennent la situation italienne, comme beaucoup de mes homologues ministre des finances européens qui eux aussi doivent faire faire à un ralentissement de l’économie, si ce n’est à une récession » a ajouté Giorgetti en vantant une approche responsable et prudente dans la loi de finance. Il a également ajouté que ce serait aux marchés financiers d’évaluer les propositions du gouvernement, parmi lesquelles l’option des privatisations, qui feraient augmenter le PIB d’un point dans les trois prochaines années. Le Ministre a évoqué sa volonté d’avoir une politique industrielle bancaire, avec la banque Monte Paschi di Siena comme levier d’un pôle bancaire. Il a enfin évoqué une nouvelle coupe budgétaire sur les dépenses des ministères, et confirmé le « Bonus Maroni », qui récompenserait ceux qui renoncent à partir à la retraite pour continuer leur activité professionnelle. » 

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Giorgia Meloni

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, D. Pesole « Le recours au déficit reste dans le collimateur de l’Union Européenne » : « Il s’agit d’un budget qui se base sur une hausse du déficit, en attente que Bruxelles s’exprime sur ses nouvelles données sur les finances publiques, et qui limite le potentiel de croissance du PIB à quelques ‘’zéro virgule’’. Le coup d’arrêt de l’économie européenne, notamment en Allemagne, a provoqué inévitablement des contrecoups. En interne, le PNRR a engendré un effet moins galvanisant que prévu sur l’économie. Cette loi de finances ne peut qu’être limitée dans son enveloppe générale et dans ses mesures. Le recours au déficit est un élément que Bruxelles mettra inévitablement dans son viseur. Quoi qu’il arrive sur les négociations autour du nouveau Pacte de Stabilité, les comptes publiques apparaissent divergents par rapport à la trajectoire concordée avec la Commission et à ses recommandations. Par ailleurs, la hausse du Spread, qui a atteint hier les 195 points de base, commence à inquiéter.  Du moment où le recours au déficit sert à assurer une partie des couvertures, pour le reste il faudra miser sur des recettes supplémentaires et sur des coupes à la dépense. » 

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Ce chemin étroit qui a commencé avec Padoan et qui concerne maintenant Meloni » : « Si l’on ne considère pas l’année passée, où le gouvernement à peine installé a adopté rapidement une loi de finances prévoyant une rallonge des mesures d’aides aux familles déjà prévue par Draghi, il s’agit du premier banc d’essai financier pour Mme Meloni. Cette année aussi, les marges de manœuvre sont étroites et à cela il faut ajouter le Spread, à un niveau qui ne suscite pas encore d’inquiétudes mais qui conditionne néanmoins les comptes publics. Comment la Présidente du Conseil parviendra-t-elle à transformer en termes de popularité ce choix de prudence ? C’est cette même prudence budgétaire qui a été l’autel sur lequel la gauche a sacrifié sa popularité. Cette épreuve du feu concerne maintenant la droite. Il sera difficile de décliner l’identité de droite avec les mécanismes européens et la réalité des marchés. Il s’agit d’une opération compliquée. Il est alors facile d’imaginer le déclenchement d’une chasse aux coupables : le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments voulu par Giuseppe Conte ou les règles européennes. » 

COULISSES, La Repubblica, d’E. Lauria, « Giorgia Meloni sermonne Matteo Salvini, ‘’il faut du sérieux, arrêtons la course à la popularité.’’ » : « Cette fois, Giorgia Meloni ne se limite pas à parer le coup invoquant le manque de ressources mais fait immédiatement barrage aux requêtes de ceux qui sont déjà en campagne électorale. ‘’Notre but ne doit pas être de courir après la popularité dans les sondages, mais d’obtenir des résultats concrets’’ rappelle Giorgia Meloni en Conseil des ministres. Son auditoire sait bien que ce rappel s’adresse, en premier lieu, à Matteo Salvini. Ce dernier ne répond pas et garde le silence. C’est dans ce climat de tension palpable que Meloni prononce son discours qui sonne comme un avertissement : ‘’je remercie le ministre Giorgetti qui a dressé pour nous la situation des comptes publics. Une situation difficile, pas seulement à cause de la conjoncture économique actuelle mais aussi à cause de la gestion des ressources publiques dont nous avons hérité, notamment du dernier gouvernement de Giuseppe Conte’’. C’est une nouvelle attaque à la gestion budgétaire du Mouvement 5 Etoiles, notamment avec le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments qui aura augmenté d’un point le rapport déficit/PIB pour 2023. ‘’Nos marges sont très serrées mais nous devons démontrer à nouveau que nous sommes une nation crédible et solide’’ dit la Présidente du Conseil aux ministres. L’objectif est de ‘’concentrer les ressources sur les mesures qui assurent d’importantes retombées en termes de croissance et qui incarnent le mieux notre vision du monde : investissements et infrastructures (grâce aussi au PNRR), hausse des salaires et des retraites les plus faibles, soutien à la natalité et à la famille, renforcement du système sanitaire et renouvellement des contrats dans le secteur public. […] Gouverner c’est faire des choix et fixer des priorités’’. Un message adressé à ceux qui tentent d’arracher des fonds dans le cadre de la Loi de Finances, comme Salvini qui veut faire passer un premier financement pour le Pont sur le détroit de Messine pour un lancement des chantiers l’été prochain. Cela fait partie de sa campagne électorale ‘’enflammée’’ pour les européennes et dès lundi prochain jusqu’à juin 2024 il se lancera dans un tour de toutes les régions d’Italie pour inaugurer ou lancer de nouveaux grands chantiers publics. Une initiative qui commencera à Bolzano et intitulée ‘’l’Italie des oui’’. La Présidente du Conseil s’agace de cette attitude, convaincue que son numéro 2 spécule sur l’activité du gouvernement, en particulier sur les migrants, pour soustraire des voix à Fratelli d’Italia. D’ailleurs, le chef de groupe du parti et proche de Meloni Tommaso Foti a écarté la possibilité de lancer en 2024 la construction du pont sur le détroit de Messine. Les mesures lancées par Salvini telles que l’amnistie pour les fraudeurs fiscaux et la régularisation des constructions illégales agacent aussi la Présidente du Conseil, d’où son appel au ‘’bon sens et à des choix sérieux’’. Mais le message vaut également pour Antonio Tajani qui a annoncé, avant même le Conseil des ministres, le passage de plusieurs mesures de Forza Italia comme la hausse des retraites minimum de 600 à 700€. Des propositions qui ont déjà été pour la plupart écartées. Giorgia Meloni devra donc mener à bien la Loi de Finances sans que sa baisse dans les sondages, déjà amorcée, ne s’accentue davantage. Mais ce ne sont pas les données annoncées par la note de mise à jour du budget qui feront retomber les tensions. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, R. Frignani : « Plus d'expulsions, une meilleure protection pour les femmes. Meloni : un renvoi dans leurs pays pour ceux qui mentent sur leur âge » : « Une protection totale pour toutes les femmes migrantes, et non plus seulement pour les femmes enceintes et/ou les enfants mineurs, qui auront accès aux structures d'accueil les plus performantes. C'est la principale nouveauté introduite par le nouveau décret d'urgence sur l'immigration et la sécurité adopté hier soir par le Conseil des ministres. En attendant les données officielles du Viminal sur les demandes de protection internationale présentées en 2023, il faut souligner l'augmentation de 73 % en 2022 par rapport à l'année précédente des demandes présentées par les femmes qui ont débarqué sur les côtes italiennes : 16.328 contre 9.446. La tendance de ces derniers mois devrait être encore plus importante. Parmi les autres mesures contenues dans les onze articles du décret figurent également les nouveaux critères d'expulsion rapide de ceux qui, déjà munis d'un ordre de l'autorité les obligeant à quitter le territoire national, présentent une autre demande de protection internationale afin de bloquer leur rapatriement, et de ceux qui se font passer pour mineurs lorsqu'ils arrivent en Italie, en mentant sur leur âge réel. ‘’ Dans l’attente des conclusions des examens médicaux sur l'âge, en cas d'afflux important et d'indisponibilité des structures d'accueil, le préfet pourra ordonner le séjour temporaire du supposé mineur, pour une période ne dépassant pas 90 jours" dans des centres ordinaires, avec un "traitement différent" de celui des adultes, a expliqué le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi. Toujours sur le front de la lutte contre l'immigration irrégulière, les effectifs des forces de l'ordre dans les ambassades et les consulats seront augmentés (une vingtaine de policiers) afin de rendre plus incisifs les contrôles sur la délivrance des visas d'entrée dans notre pays. Une mesure qui intervient quelques semaines après l'annonce par la Farnesina d'enquêtes dans certains sièges diplomatiques en Italie (Sri Lanka, Bangladesh et Pakistan). Le décret prévoit notamment des mesures de soutien aux municipalités "touchées par des arrivées massives et rapprochées de migrants" et l'augmentation de 400 unités de contrôle territorial dans le cadre de l'opération "Strade Sicure" : des soldats de l'armée seront déployés pour patrouiller surtout dans les gares. La Présidente du Conseil Meloni relance les nouvelles mesures sur Facebook : "Nous accélérons les expulsions des immigrés clandestins dangereux, nous introduisons une protection complète pour toutes les femmes et maintenons celle des mineurs, mais avec de nouvelles règles, il ne sera plus possible de mentir sur l'âge réel". » 

ARTICLE, Foglio, « Fidanza [chef délégation FdI au Parlement européen] explique la ‘souveraineté pragmatique’ entre Meloni  et Macron » : « "J'espère que la rencontre entre Meloni et Macron, que je considère comme positive, marque l'entrée dans une nouvelle phase : il faut maintenant passer des paroles aux actes. Il est temps de s'éloigner des positions instrumentales et de faire prévaloir des solutions concrètes. En France, jusqu'à hier, les slogans de propagande ont prévalu". Nous avons demandé au chef de la délégation de Fratelli d'Italia au Parlement européen, Carlo Fidanza, si la rencontre, mardi dernier, au Palais Chigi était signe d'une nouvelle entente entre G. Meloni et E. Macron. Se pourrait-il qu’ils y arrivent tout en poursuivant leurs intérêts nationaux légitimes ? "Nous avons reçu des assurances de Paris. Nous devons maintenant nous concentrer sur l'urgence d'arrêter les départs ; arrêter les mouvements primaires est le seul moyen d'éviter les mouvements secondaires, qui inquiètent tant la France. Tout comme nous devons conclure et respecter les accords avec les pays d'Afrique du Nord. Sans parler de l'investissement commun sur le plan Mattei. Je crois que la France a des intérêts convergents avec les nôtres, bien qu'avec les spécificités d'un enracinement historique, et à bien des égards, controversé, en Afrique. Ce que nous vivons à Vintimille, ils le vivent à la frontière avec le Royaume-Uni". L'impression, même au sein du gouvernement, est qu'un peu de souveraineté pragmatique pour vendre ce nouveau partenariat avec l'Elysée ne nuit pas. Bref, quoi qu'en dise Matteo Salvini, Macron est-il souverainiste ? "Mais en Europe, presque tout le monde est souverainiste, ils font les intérêts de leur pays. Il n'y a que chez nous que ce terme est perçu comme offensant", répond Fidanza. Les convergences ne s'arrêtent toutefois pas à l'immigration. Car ‘’même sur la question de l'autonomie stratégique européenne, ainsi que sur la réforme du pacte de stabilité, nous avons des positions similaires à celles de Macron. Et puis, bon sang, sur d'autres sujets, nous sommes très éloignés", ajoute le député européen. Fidanza, au sujet des relations internationales, n'ignore pas les déclarations du secrétaire adjoint de la Ligue, Andrea Crippa, selon lesquelles "l'Allemagne voudrait faire tomber le gouvernement Meloni. Il y a 80 ans, elle utilisait des chars d'assaut, aujourd'hui des immigrés clandestins". ‘’Il est préférable d'éviter les parallèles avec les périodes tragiques du passé. La lettre que le Premier ministre Meloni a adressée au chancelier Scholz est certainement plus utile. Croyez-vous à la conspiration des "pouvoirs forts" contre le gouvernement ? "Dans le cas de l'accord avec la Tunisie, il n'y a pas de complot, mais la simple constatation que ce sont surtout les socialistes, avec Borrell, qui l'ont saboté. Il est clair que ce sont des positions qui vont à l'encontre du gouvernement italien, mais aussi contre la présidente von der Leyen’’. En route pour les élections européennes. Réussirez-vous vraiment à conclure l'accord entre les conservateurs et les populaires ? "Notre objectif est de changer de majorité. Cette Commission a eu une approche trop idéologique, notamment sur la transition énergétique", explique M. Fidanza. "Qui en fera partie ? C'est une discussion trop prématurée. La seule chose certaine est que nous excluons tout accord avec les socialistes’’. Et avec Macron, aurez-vous une relation privilégiée ? "Comme je l'ai déjà dit, sur certains sujets, nous pouvons dialoguer. Déjà au cours de cette législature, nous avons souvent voté avec des alignements transversaux, y compris avec Renew Europe. Le résultat est que les partis qui, dans leur pays, se font la guerre, essaient à Strasbourg de collaborer sur des choses concrètes. Mais penser à une alliance politique stable me semble inapproprié et prématuré". » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco et A. Ginori, « Sur les migrants, la Présidente du Conseil demande l’aide du Sud de l’Europe avec un plan en 4 points » : « ‘’Il n’est pas envisageable d’avoir des solutions du jour au lendemain, mais nous devons travailler sans relâche afin d’obtenir des avancées le plus vite possible’’ : c’est le message amer que Giorgia Meloni a adressé dans une lettre aux pays méditerranéens à l’occasion du forum Med9. L’énième cri d’alerte par lequel le gouvernement italien tente de réagir à la crise migratoire. L’exécutif tente de rassembler autour des principes du plan pour l’Afrique annoncé à Lampedusa par Ursula von der Leyen. L’objectif politique de la Présidence italienne du Conseil est de faire signer aux neufs leaders des pays du Sud un nouveau document – une version réduite du plan Ursula ne comprend que certains des points présentés par la Présidente de la Commission européenne – avant de le soumettre aux 27 lors du Sommet de Grenade le 6 octobre puis à Bruxelles les 26 et 27. La mission navale conjointe, sorte de ‘’Sophia bis’’ évoquée il y a quelques semaines par la Présidente italienne du Conseil, ne devrait pas apparaitre dans le document que prépare Rome pour le Med9 à Malte, de même que le fameux plan Mattei dont personne ne connait encore vraiment le détail. Dans sa lettre, Giorgia Meloni appelle à prendre acte de l’urgence les ‘’Med9’’, dirigés pour la plupart par des socialistes ou des libéraux, qui sont bien plus disposés à l’écouter elle que ses alliés souverainistes d’Europe de l’Est. ‘’Les flux migratoires massifs rendent essentiels l’accélération de la stratégie multidimensionnelle établie lors du Conseil européen en février dernier’’ en identifiant des ‘’solutions structurelles’’ telles que des ‘’partenariats vertueux avec les pays d’origine et de transit’’ et la ‘’lutte contre les odieux trafiquants d’êtres humains […] dans le cadre d’une collaboration renforcée avec l’ONU et l’OIM’’. Des opérations complexes et sur le long terme qui demande, comme l’a rappelé Emmanuel Macron à Meloni, beaucoup de patience. De même que pour le Pacte sur l’immigration et l’asile qui a obtenu hier le feu vert du chancelier allemand Olaf Scholz malgré les résistances internes. La Présidente du Conseil sait bien que le pacte UE-Tunisie n’a encore rien de certain et entend évoquer ce sujet également à Malte. Les quatre points clefs du plan devant faire l’objet d’un accord des Med9 sont donc : les partenariats européens avec les pays d’origine, le renforcement des contrôles en mer (sans toutefois parler de mission navale conjointe), les hotspot dans les zones d’arrivées afin de procéder aux premiers contrôles et redistribuer sur base volontaire vers d’autres pays membres les réfugiés éligibles à l’asile, et enfin la collaboration des pays membres pour fournir des unités d’entrainements et des moyens et la Tunisie et, peut-être, à la Libye. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Romano « La mission navale s’invite à la réunion à Bruxelles. Berlin fait des concessions sur le Pacte européen » : « Malgré les tensions entre les Etats membres avec le renforcement de contrôles aux frontières, c’est une communauté d’intérêts qui semble prévaloir au sujet de l’urgence migratoire. Depuis Berlin, les médias expliquaient hier que l’Allemagne serait maintenant prête à adopter le projet de règlement des migrants proposé par la Commission. Avec le vote favorable de l’Allemagne, c’est la minorité faisant barrage (Pologne, Hongrie, Autriche et République Tchèque) qui pourrait être surmontée. Il pourrait ainsi y avoir dès aujourd’hui un premier accord de principe de la part des ministres de l’Intérieur européens. Le texte devra ensuite être négocié avec le Parlement. Toujours les ministres de l’intérieur devraient discuter des 10 points présentés par la Commission afin de faire face aux arrivées des migrants depuis la Méditerranée centrale. Parmi les solutions, devrait figurer aussi une mission navale en Sicile. Les chefs d’Etat et de gouvernement qui se rencontreront à Grenade devraient également évoquer le dossier. La guerre en Ukraine et ses retombées ont créé une nouvelle cohésion entre les Etats. » 

ARTICLE, Messagero, R. Razzante, « Fake news : une triste première place pour l’Italie. 33 % des fausses informations sont concentrées sur les réseaux italiens. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Postbank ferme le compte du co-président de l'AfD Tino Chrupalla.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Tino Chrupalla voit son compte à la Postbank (banque de la Poste) être fermé à cause de son appartenance politique.

27/09/2023

Bade-Wurtemberg : les patriotes de l'AfD sont donnés à 20 %.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 20 % en vue des élections du printemps 2026 pour le Parlement du Bade-Wurtemberg.

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Grüne : écologistes

CDU : démocratez-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Sonstige : autres

Marine Le Pen a rencontré, à Budapest, Viktor Orbán.

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France et Hongrie. Marine Le Pen (Rassemblement national) a rencontré, à Budapest, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán (Fidesz).

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Marine Le Pen et Viktor Orbán