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20/04/2023

Luxembourg : l'ADR donnée à 8 % et déi Konservativ à 0 %.

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Luxembourg. Un sondage TNS-Ilres donne les nationaux-conservateurs de l’ADR à 8 % et les nationalistes de déi Konservativ à 0 %.

État de Brême : l'AfD n'étant pas autorisée à prendre part au scrutin, BIW est donné à 6 %.

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Allemagne. État de Brême. L’AfD n’est pas autorisée à prendre part au scrutin du 14 mai 2023, car deux listes concurrentes de personnes se réclamant de l’AfD ont été introduites à Brême. Au sein de l’autre partie de l’État de Brême, à Bremerhaven, une seule liste a été introduite, mais les autorités électorales ont estimé que celle-ci ne l’a pas été par une instance légitime de l’AfD de l’État de Brême.

L'AfD de Brême est divisée en deux camps, qui se disputent depuis des mois pour savoir qui est autorisé à représenter le parti. Les instances fédérales de l’AfD sont aussi divisées à ce propos.

L’AfD de Brême a introduit des procédures, contre la décision des autorités électorales, devant trois instances juridiques.

Au sein d’un sondage, le parti BIW (Bürger in Wut – Citoyens en colère) de Jan Timke est donné à 6 %, soit au-dessus du seuil électoral de 5 %, qui est valide dans les deux zones de l’ État de Brême (Si un parti obtient 5 % à Brême ou Bremerhaven, il a des élus au sein du Parlement de l’État de Brême de la zone au sein de laquelle il a obtenu les 5 %, même si au total des deux zones, il n’atteint pas 5 %. Ainsi, lors du scrutin de 2019, BIW a obtenu 2,4 % (Brême : 1,6 % et Bremerhaven : 7,4 %) et a ainsi décroché un élu au sein du Parlement de l’État de Brême.)

Sondage :

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(changements par rapport au sondage du 1 mars 2023)

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

BIW : patriotes

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/bremen.htm)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/06/06/ele...)

"Migrants, le gouvernement dans le chaos, la protection spéciale a juste été limitée." et "Réduire les impôts pour ceux qui font des enfants."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption du décret modifiant le Plan national de relance (PNRR) et la limitation de la protection spéciale pour les migrants (au lieu de sa suppression)  se partagent les gros titres « PNRR, le rappel [de Fitto (Frères d'Italie)] aux ministres [pour collaborer et mettre fin aux résistances] » (Corriere della Sera), « [Migrants, PNRR et justice] les ministres en échec » (La Repubblica), « Migrants, le gouvernement dans le chaos, la protection spéciale a juste été limitée » (La Stampa). « Baisse du taux de natalité, le plan du ministre Giorgetti (Ligue) : réduire les impôts pour ceux qui font des enfants » (Il Messaggero). « Evasion de l’homme d’affaire russe Artem Uss, les magistrats critiquent le ministre Nordio pour la procédure disciplinaire décidée contre les juges de Milan » (Corriere della Sera).

Les JT couvrent la visite du Président de la République S. Mattarella à Cracovie, le débat politique sur l’adoption du décret sur les migrants, et le déraillement d’un train de marchandises bloquant le trafic ferroviaire entre le nord et le sud du pays. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, F. Basso, E. Marro : « Le Pnnr passe le vote de confiance. Le Palais Chigi dirigera le dossier et aura plus de pouvoir » : « La Chambre des députés a approuvé hier, par vote de confiance, le décret de loi sur le Pnrr, qui avait déjà obtenu le feu vert du Sénat. Aujourd’hui est attendu le vote final sur le texte qui réforme la gouvernance du Plan national de relance, en attribuant en rôle majeur dans la gestion à la Présidence du Conseil, avec l’objectif d’améliorer la réalisation des interventions prévues jusqu’en 2026 et ne pas risquer de perdre 19.5 milliards d’euros de financements européens. Le décret prévoit également des mesures de simplification des procédures du Pnrr et le renforcement du système des ‘vases communicants’, cher au ministre Fitto. Cela permet de renvoyer les projets qui ne pourront être conclus avant 2026 sur les fonds de cohésion qui prévoient des délais plus longs, jusqu’en 2029. La nouvelle gouvernance aura une Structure de mission auprès du Palais Chigi tandis que le monitorage sur l’utilisation des ressources du plan reste une compétence du Ministère de l’Economie. L’Italie négocie actuellement avec l’UE une nouvelle modulation du Pnnr ‘’ pour favoriser les secteurs de la culture et du tourisme ‘’ affirme Fitto. La secrétaire du Pd, Elly Schlein, se dit très préoccupé pour la mise en place du Plan et a accepté de travailler conjointement avec le M5S sur le sujet. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Migrants, la protection spéciale inquiète la majorité. La Ligue se démarque des déclarations du ministre Lollobrigida (Frères d'Italie) » : « Cela fait deux mois que le gouvernement discute de l’abolition de la protection spéciale pour les migrants, et le moment est venu de faire la différence entre les proclamations et la complexité de l’action gouvernementale concrète.  Le sujet agite les groupes à l’UE et les alliances internationales. Mais aussi le front interne, avec la demande du président de la Conférence des Régions, Massimiliano Fedriga de la Ligue, qui a demandé hier une rencontre au ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi (Indépendant). Des représentants de la Ligue ont également critiqué les déclarations du ministre Lollobrigida sur le remplacement ethnique. La loi sur les migrants sera approuvée ce matin au Sénat avec les restrictions sur la ‘protection spéciale’. Piantedosi déclare que ‘’ le gouvernement veut que ces instruments puissent être utilisés pour mieux protéger les migrants en fuite de situations dangereuses, mais ne doivent pas servir comme un raccourci pour ne pas respecter les règles d’entrée et de séjour dans le pays. A la Chambre des députés le gouvernement proposera avec toute probabilité le vote de confiance sur le décret Cutro. Entretemps hier, une double votation au Parlement européen a bloqué la proposition du PPE sur l’attribution de ressources aux Etats pour construire des ‘murs’ aux frontières. »

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Matteo Piantedosi

ARTICLE, La Repubblica, « Baisse du taux de natalité, Meloni mise sur la fiscalisation » : « Giorgia Meloni aurait voulu annoncer elle-même la baisse des impôts pour favoriser la natalité. C’est la raison pour laquelle elle considère comme une impolitesse (un mauvais geste attribué à la Ligue) le fait que la nouvelle ait été anticipée hier dans la presse, sur l’existence d’un dossier ouvert au Ministère de l’Economie du ministre Giancarlo Giorgetti. Il s’agirait de l’énième duel politique entre le Palais Chigi et Matteo Salvini. Il est utile d’expliquer les priorités repérées par la présidente du Conseil comme pilier d’une prochaine réforme. L’idée est d’introduire une baisse importante des impôts (allant de 50 à 66%) pour les familles qui ont au moins deux enfants et de baisser de 100% ceux qui en ont trois. C’est donc sur ce projet, qui est encore à un stade d’embryon, qu’un bras-de-fer souterrain entre Meloni et la Ligue a commencé. Pour Meloni, cette mesure vise à se substituer au chèque unique des allocations familiales versé chaque mois aux familles ayant des enfants. La Ligue a une idée différente, voulant maintenir ce chèque et introduire des déductions fiscales d’environ 10 000€ pour chaque enfant en charge, sans limitation de revenu. En général, selon Meloni, cette mesure galvaniserait les consommations, ainsi que les recettes fiscales, réduisant ainsi l’impact sur les caisses publiques. Un coût qui apparait néanmoins bien important. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Francesco Lollobrigida (Frères d'Italie), ministre de l’Agriculture et vice-président de Fratelli d’Italia « Je ne connaissais pas la théorie du complot, c’est une attaque injuste contre moi » : « ‘’Je n'ai pas fait référence, dans mes propos, à des points de vue qui sont d’ailleurs très éloignés de mes origines. Je ne pense pas qu'il soit correct de me qualifier d'ignorant parce que, jusqu'à hier, je ne savais pas qui était M. Kalergi [théoricien du « remplacement ethnique », utilisé par le ministre, ndt.]. Je ne perds pas mon temps à lire ce qu'écrivent les comploteurs fous. Je parlais de manière positive de l'immigration légale, dont le premier ennemi est l'immigration illégale. Certains pensent que si nous avons moins d'enfants, la solution serait d'avoir plus d'immigrés. Mon propos visait à indiquer une alternative à cette solution. C’est un concept clair pour dire que le gouvernement prend acte d’une baisse dramatique du taux de natalité. Si nous sommes Italiens et nous pensons qu’il est juste de sauver nos valeurs, alors nous devons les protéger par le biais de la naissance d’enfants. Je suis contre l’utilisation politique du mot « race ». Celui qui ne comprend pas la différence entre ethnie et race est un fou. Je ne participerai pas aux célébrations de la Fête de la Libération du 25 avril car je serai au G7. Ce n’est pas un alibi, j’espère faire retour à temps pour y participer car j’y tiens. »

ARTICLE, Il Foglio, S. Canettieri « Elly ou pas Elly ? » - La nouvelle dirigeante du PD à sa première conférence de presse mais les journalistes n’ont pas saisi ce qu’elle a dit au juste : « Interrogée par les journalistes sur l’incinérateur de Rome, Elly Schlein répond ‘’je viens d’être élue il y a juste un mois. Nous héritons de choix déjà faits’’. Et si cela dépendait de vous ? ‘’Je ne m’y opposerai pas’’. Interrogée sur le soutien à Kiev, elle répond avoir confirmé son soutien à l’ambassadeur ukrainien, mais se dit ‘’perplexe’’ quant à la hausse des dépenses militaires pour contribuer à la défense de l’Otan, affirmant ‘’je suis plutôt favorable à des politiques de défense européennes’’, qui, à ce stade, n’existent pas. Interrogée sur la GPA et la bataille pour la défendre, elle répond ‘’je suis favorable’’, ce qui représente une nouvelle. Puis elle ajoute ‘’mais j’écoute aussi ceux qui s’y opposent’’. Il fallait s’y attendre. Bref, quand les questions deviennent piégeuses, Schlein adopte une vieille ruse, celle de répondre rapidement tout en restant flou. Quand en revanche la question est innocente, comme ‘’qu’en pensez-vous des politiques migratoires ?’’, elle répond jusqu’à ennuyer son interlocuteur. La journée d’hier aura été marquée aussi par une sorte de compétition à deux, dans l’opposition : d’une part Schlein à sa conférence de presse, d’autre part Giuseppe Conte qui manifeste avec les siens à Rome, contre l’incinérateur voulu par le maire PD Gualtieri. Le dirigeant du M5S a dit aux micros des journalistes ‘’le PD doit être clair. Schlein devrait être cohérente et participer à cette manifestation’’ puis il lance sa provocation ‘’si elle est d’accord avec nous, elle peut toujours changer d’avis’’. Conte a bien raison d’adopter cette stratégie, puisque son alliées est piégée par une longue série de « j’aimerais bien mais je ne peux pas ». Par ailleurs, le 25 avril, les deux dirigeants participeront aux célébrations dans deux villes différentes. »  

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Battistini « Mattarella rend hommage à Wojtyla et fait pression sur l’intégration européenne, vitale pour la défense commune » : « N'ayez pas peur, c'est le sens "wojtylien" de son appel à l'un des gouvernements européens les moins pro-européens, le gouvernement polonais, et peut-être aussi à ceux qui, en Italie, voudraient faire prévaloir les seuls intérêts nationaux. Le président cite Jean-Paul II et sa foi dans le Vieux Continent : n'ayez pas peur de vouloir l'Europe et de la défendre ensemble, car "la nécessité de faire de l'Europe un protagoniste ne trouve pas de réponse adéquate dans la vision d'une Union comme somme temporaire et changeante d'humeurs et d'intérêts nationaux, donc, par définition, perpétuellement instable". On ne peut pas être anti-européen et en même temps poursuivre une défense commune, comme c'est parfois le cas des pays qui côtoient la frontière ukrainienne. Toujours dans son allocution à l’université de Cracovie, Mattarella a souligné ‘’il est erroné de penser à une Europe étant le fruit d’une course à perte d’haleine pour affronter des problèmes décidés par d’autres’’. »

ARTICLE, La Repubblica, « Les magistrats critiquent la décision du ministre Carlo Nordio (Frères d'Italie) » : « Il s’agirait d’une ‘’grave ingérence’’ voire même d’une ‘’dérive dangereuse’’. L’Association Nationale des magistrats (ANM) et les juges milanais sont sur le pied de guerre après la décision du ministre Nordio d’ouvrir une procédure disciplinaire contre les trois juges de la Cour d’Appel, accusés de ‘’négligence grave et sans excuses’’ au sujet de l’affaire Uss. Ainsi, l’évasion de l’oligarque russe est en train de creuser un clivage entre le Garde-sceaux et la magistrature. Le ministre est prêt à défendre sa décision et prendra la parole à la Chambre cet après-midi, dans le but d’exclure toute sous-estimation ou décisions non prises à temps de sa part. Le Parti démocrate déplore lui un rejet de responsabilité. Hier après-midi, une rencontre entre Nordio et Meloni a eu lieu, le gouvernement ne pouvant pas se montré divisé face à l’irritation des Américains. En même temps, la Présidente du Conseil veut comprendre s’il y a eu ou pas au ministère de la Justice des ‘’temps de réaction’’ trop lents. »

 

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Carlo Nordio

COMMENTAIRE, Repubblica, M. Minniti, ancien ministre de l’Intérieur : «Au-delà de l'Ukraine, l'Europe et les nouveaux équilibres » : « La guerre en Ukraine semble clouée dans une dramatique "impasse sanglante". L'offensive russe est en effet en train de s'essouffler et le principal effort porte aujourd'hui sur le renforcement des lignes de défense. Cette impasse n’est pas une trêve. Au contraire, elle est dramatiquement alimentée par la mort de combattants et de civils. L'après-guerre, la fin de la guerre, aujourd'hui, reste encore difficilement imaginable. A ‘ partir d’un possible renforcement significatif de la présence de l'OTAN avec des forces ‘prêtes au combat’ en Pologne et dans les États baltes. Comme l’anticipe le New York Times, tout cela pourrait être décidé lors du prochain sommet de l'OTAN à Vilnius. Le maximum de force défensive et le maximum de force de dissuasion seront déployés. L’initiative la plus importante depuis la guerre froide. La guerre civile qui a éclaté au Soudan est une preuve supplémentaire du lien entre la guerre en Ukraine et l'Afrique. Dans ce grand pays africain très peuplé, la Russie a d'énormes intérêts. A’ partir des mines d'or gérées par Wagner en étroite relation avec les paramilitaires du Rsf de Hemedti. Jusqu’à la construction, approuvée lors de ces dernières semaines, d'une base militaire navale qui ouvrirait les portes de la mer Rouge à la Russie. Une mer stratégiquement de plus en plus cruciale dans les équilibres mondiaux. Nous ne savons pas s'il y a eu une ingérence directe de la Russie dans le déclenchement du conflit. Mais nous savons que l'évolution possible du conflit vers une "guerre civile" aurait des effets catastrophiques. D'où l'initiative d'acteurs régionaux importants pour l’éviter : de l'Égypte aux Émirats Arabes Unis, de l'Union africaine à l'Arabie Saoudite, en faveur d'un cessez-le-feu immédiat. L'Arabie saoudite, de plus en plus "indépendante" des États-Unis, a signé un accord historique avec l'Iran.  Les deux pays, rivaux depuis toujours, ont ouvert une voie de coopération sur un thème parmi les plus importants pour les Saoudiens : le Yémen. L'échange de prisonniers avec les Houthi consolide le cessez-le-feu et ouvre la perspective de la paix. Mais tout le monde sait que sans la Chine, sans sa médiation et ses garanties, cet accord n'aurait jamais vu le jour. Mais le Sud du monde ne peut être laissé aux mains de la Chine et de la Russie. Un grand défi, décisif pour la construction de la paix et d'un nouvel ordre mondial, qui met directement en cause les États-Unis, l'Europe, "la grande alliance des démocraties". C'est l'Europe qui peut, plus que toute autre, retrouver une mission historico-politique. C'est à elle de dialoguer avec le Sud. Une Europe forte d'un partenariat stratégique indissoluble avec les États-Unis : ensemble, en tant que protagonistes, pour construire une paix juste et durable et créer un nouvel ordre mondial. Aujourd'hui, plus que jamais, ce sont les deux faces d'une même médaille. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/04/2023

L'AfD est opposée au plan du gouvernement à propos du chauffage.

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Allemagne. L'AfD est opposée au plan du gouvernement à propos du chauffage :

https://www.boursier.com/actualites/reuters/berlin-envisa...

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La co-dirigeante de l'AfD Alice Weidel, à propos de la politique d'interdiction du chauffage au mazout et au gaz de la coalition gouvernementale réunissant les sociaux-démocrates, les écologistes et les libéraux : "Le plan de chauffage de la coalition est une attaque contre la prospérité de la classe moyenne !"

"La polémique autour des propos du ministre de l'Agriculture évoquant un "remplacement ethnique"." et "Meloni : "L’urgence sur le manque de main d’œuvre ne se résout pas par les migrants, mais par plus d’emploi pour les femmes.""

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Italie. Revue de presse. 

La polémique autour des propos du ministre de l'Agriculture évoquant un « remplacement ethnique » avec l'arrivée des migrants, fait les gros titres « L'affaire Lollobrigida (Frères d'Italie) et le remplacement ethnique : les oppositions s'indignent et le critiquent » (Corriere della Sera), « En défense de la race : le ministre utilise un langage suprémaciste » (La Repubblica), « Le ministre Lollobrigida dans la tourmente » (La Stampa). « La démonstration de force de Poutine, la mission du Tsar à Kherson, puis les frappes sur le marché » (Corriere della Sera). « Plan de relance national : l’Italie demande plus de fonds » (Il Messaggero). « Visite du Chef de l'Etat S. Mattarella à Auschwitz : les régimes fascistes ont été complices de l'holocauste » (La Repubblica, Stampa). 

Les JT couvrent essentiellement la visite du Chef de l'Etat S. Mattarella à Auschwitz, l’ouverture du Salon du Meuble de Milan avec la reprise des propos de la Présidente du Conseil en faveur de la relance de l’emploi féminin, et la polémique autour des propos du ministre de l’Agriculture.

Sur Twitter, parmi différents sujets, le hashtag  #sostituzioneetnica (remplacement ethnique) commence à faire tendance.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Giannattasio : « Meloni : ‘’ L’urgence sur le manque de main d’œuvre ne se résout pas par les migrants, mais par plus d’emploi pour les femmes ‘’ » : « Travail, emploi des femmes, et défense de l’excellence italienne. Giorgia Melon inaugure, pour la première fois dans le rôle de Présidente du Conseil, le Salon du Meuble de Milan. ‘’ Ce Salon incarne une grande partie des visions stratégiques de notre gouvernement ‘’. Elle n’ira finalement pas rendre visite à Silvio Berlusconi à l’hôpital San Raffaele. Meloni choisit soigneusement les sujets à aborder en territoire lombard. ‘’ Nous nous disputons sur le revenu de citoyenneté et, entretemps, nous découvrons que nos entreprises, dans 4 cas sur 10, ont du mal à recruter de la main d’œuvre qualifiée pour des emplois bien rémunérés. Je ne me résigne pas à un modèle de société qui prend comme référence le revenu de citoyenneté, je suis pour un modèle de société qui mette le travail au centre. Ce problème peut se résoudre de différentes façons, mais le gouvernement n’a pas l’intention de le faire en recourant à l’emploi des migrants. Nous voulons le résoudre en utilisant cette grande ressource inutilisée que constitue le travail des femmes, car en augmentant le taux d’emploi des femmes et en l’alignant sur la moyenne européenne, nos données changeraient déjà beaucoup. Ensuite, il faut travailler sur la démographie, donc sur comment faire en sorte que les familles deviennent plus nombreuses. ‘’ Les autres thèmes prioritaires sont la défense du Made in Italy et des marques d’excellences italiennes qui sont bien représentées au Salon de Milan : Meloni annonce une loi–cadre pour défendre les marques italiennes, afin de pouvoir battre la concurrence sur la qualité. La présidente du Conseil annonce que le projet sur les lycées du ‘ made in Italy ‘ avance à grand pas. ‘’ Une révolution culturelle est nécessaire pour valoriser la créativité italienne ‘’ affirme Meloni. »

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Giorgia Meloni

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, A. Logroscino : « Lollobrigida : ‘’ Il faut mettre fin au remplacement ethnique ‘’. Schlein : ‘’ C’est un discours suprémaciste ‘’ » : « ‘’ Non au remplacement ethnique, nous devons penser à l’Italie du futur et soutenir la natalité. ‘’ La déclaration du ministre de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, suscite l’indignation unanime des partis de l’opposition.  ‘’ Ces déclarations sont indignes d’un ministre, elles ont le ton du suprémacisme blanc ‘’ s’indigne la secrétaire du Pd, Elly Schlein. Lollobrigida s’exprime sur le thème de la dénatalité en la mettant en relation avec celui des flux de migrants : ‘’ Nous ne pouvons pas nous résoudre à l’idée d’un remplacement ethnique, au fait que les Italiens font moins d’enfants et donc nous les remplaçons. Il faut soutenir les jeunes couples afin qu’ils puissent trouver un emploi. Il faut construire un système social qui permette de travailler tout en ayant une famille. Il faut avoir recours aux migrants seulement quand la demande interne d’emplois sera complétée. ‘’ Comme pour Schlein, ces mots indignent aussi les vice-présidents du groupe M5S au Parlement : ‘’ c’est de la vulgaire propagande raciste ‘’. L’ancien président du Conseil, Romano Prodi, trouvent ces mots ‘’ brutaux’’. Suite à ces protestations, le ministre Lollobrigida essaie de se corriger par une vidéo sur les réseaux sociaux, mais le résultat est celui de relancer ses arguments : ‘’ Toutes les ethnies sont dignes de respect, y compris la nôtre que nous voulons protéger ‘. Aujourd’hui se discute au Sénat le décret de loi ‘Cutro’ sur les migrants, la Ligue voudrait y introduire des mesures encore plus dures. La Commission européenne envoie un signal à Rome : ‘’ L’Europe discute avec l’Italie pour fournir plus de fonds pour l’aider à gérer l’urgence migratoire ‘’ a annoncé le commissaire au budget, Johannes Hahn. »

COMMENTAIRE, F. Bei, Repubblica « L’importance des mots » : « Les pauvres, il faut les comprendre. Ils ont passé des années à crier sur les réseaux sociaux et à la télévision qu'ils avaient la solution en poche pour stopper l'immigration clandestine, qu'il suffisait de mettre en place un blocus naval et que les bateaux resteraient sur le rivage africain, que c'était la faute de la gauche. Au lieu de cela, depuis janvier E.M., la première année de l'ère Meloni, 34 124 personnes ont débarqué en Italie, soit quatre fois plus que les 8 642 de la même période de 2022. Malheureusement, ce sont les faits, et même les journaux de droite commencent à montrer quelques signes d'impatience. Les résultats en Europe ne viennent pas et ne viendront pas, car en 2024 il y a des élections et personne ne veut faire de cadeaux. Alors, faute de pouvoir convaincre ses amis hongrois, polonais ou suédois d'accepter les migrants qui ont débarqué chez nous, la droite italienne recourt à l'argument le plus classique des populistes de tous bords. La priorité du gouvernement, dit Meloni, est de faire travailler les femmes et d'augmenter le taux de natalité des Italiens, certainement pas de trouver un emploi aux immigrés. Les Italiennes d'abord, dirait-elle. Et le ministre Lollobrigida, on ne sait trop comment, va même jusqu'à parler de "substitution ethnique". Une déclaration, Prodi a raison, "brutale" pour sa référence implicite à la race. Mais Lollobrigida est obligé d'y recourir parce que ces deux mots sont codés. Le ministre, dos au mur comme le premier ministre, accablé par l'inconstance et l'absence de résultats du gouvernement, envoie un message précis à l'électorat le plus agité de son parti. Derrière cette phrase, il y a en fait un monde, celui des théories les plus farfelues de l'extrême droite raciste et suprémaciste. Comme l'écrit Mauro Favale, "du massacre d'Utoya en Norvège à celui de Buffalo aux États-Unis, le complot du "grand remplacement" était à la base des motivations des terroristes qui ont ouvert le feu sur les synagogues de Pittsburgh et de San Diego, d'El Paso et de Christchurch en Nouvelle-Zélande". Trump aux États-Unis et Orbán en Hongrie ont repris ce fil, en France c'est dans ce sillon que l'extrémiste de droite Éric Zemmour, battu à la présidentielle, s'est engouffré. Nous allons donc présenter quelques chiffres importants tirés des dernières données qui viennent d'être publiées. Le premier concerne la démographie, puisque Meloni parle du problème de la natalité. Selon Eurostat, à la fin de ce siècle, l'Italie comptera près de 9 millions d'habitants en moins, en faisant la part entre les naissances et les décès, y compris l'apport des migrants. Nous serons les plus vieux d'Europe. Dans quelques décennies, il n'y aura pas assez de travailleurs actifs pour payer les pensions de cette multitude de personnes âgées. En bref, il n'y a pas de plan de natalité qui tienne, la trajectoire démographique italienne est la suivante et elle n'est pas soutenable. De plus, comme l'expliquait Paul Krugman il y a deux jours dans ce journal, les immigrés sauvent l'économie. Et si Meloni et Lollobrigida ne croient pas au prix Nobel d'économie, ils peuvent toujours aller relire le document économique et financier qu'ils ont eux-mêmes rédigé et approuvé la semaine dernière. Les experts du Mef de Giorgetti, publiant un tableau sur l'évolution de la dette publique, arrivent à la conclusion que sans les immigrés (mais beaucoup d'entre eux), l'Italie finira par faire faillite et les entreprises ne trouveront plus de main d'œuvre. "Un impact particulièrement important est observé, puisque, compte tenu de la structure démographique des immigrés entrant en Italie, l'effet est significatif sur la population résidente en âge de travailler et donc sur l'offre de travail. Le ratio dette/PIB dans les deux scénarios alternatifs à la fin de la période varie de plus de 30 points de pourcentage par rapport au scénario de référence". En d'autres termes, sans les immigrés, nous aurions 30 points de dette publique en plus en 2070. Meloni l'a signé, mais Lollobrigida l'a-t-il lu ? » 

ARTICLE, Avvenire « Migrants, de Sant’Egidio aux Acli, plusieurs critiques arrivent du monte catholique » : « Face aux derniers décrets en matière de migration, la Communauté de Sant’Egidio et la Fédération des Eglises Evangéliques en Italie (ACLI) ont exprimé toute leur inquiétude et lancent un appel au Gouvernement et au Parlement. ‘’il faut revoir les effets qu’aurait une restriction de la protection spéciale qui n’est pas une mesure exclusivement italienne’’ écrivent-elles, en expliquant ‘’les graves conséquences pour les personnes qui y font appel. Elles ne pourraient plus être protégées alors qu’elles risquent de subir des traitements inhumains dans leur pays d’origine’’. Les deux associations ajoutent que ‘’il s’agit d’un appel qui se base sur l’expérience concrète d’intégration, réalisée depuis 2016 par le biais de corridors humanitaires : une expérience fondée sur la légalité, et qui a eu d’importantes reconnaissances institutionnelles, qui est vue comme un exemple aux différents partis, de majorité et d’opposition’’. Les ACLI font savoir par un communiqué que le décret « Cutro » est ‘’injuste et anachronique car il tente de mettre un frein à un phénomène de manière totalement irrationnelle, contraignant des êtres humains fuyant des situations désespérées à entrer dans l’immigration clandestine sans aucune chance d’intégration ou de rachat’’. Le communiqué ajoute ‘’l’immigration n’est pas une urgence, il s’agit d’un phénomène qui doit être géré, notamment par un pays comme l’Italie où l’on ne fait plus d’enfants et où les retraites sont possibles aussi par le travail des migrants’’. »  

ARTICLE, La Stampa,  U. Magri « La leçon de Mattarella depuis Auschwitz » : « Pendant sa visite a Auschwitz-Birkenau, le Chef de l’Etat Sergio Mattarella a adressé un message contre les tentatives de certains révisionnistes de l’Histoire, en rappelant que ‘’la Mémoire est plus forte que l’oubli’’. Ces mots très clairs nous arrivent depuis la Pologne, sans toutefois faire de référence à la Libération [que l’Italie s’apprête à célébrer le 25 avril, ndlr.]. Avec un ton sévère, le Chef de l’Etat a prononcé des mots contre le nazisme, ‘’avec la complicité de régimes fascistes européens’’ qui ‘’ont livré leurs concitoyens aux bourreaux’’. Cette allocution a été faite après une visite très touchante dans les lieux symbole de l’Holocauste. Avant de franchir le portail d’Auschwitz, Mattarella avait rendu visite au président polonais M. Morawiecki. Ensemble, ils sont convenus que l’Ukraine ne pouvait pas être abandonnée à son destin, et qu’elle devait être soutenue jusqu’au bout dans sa résistance aux Russes. Sur les migrants, il est possible de voir de nouveaux espoirs de collaboration entre les deux pays, la Pologne et l’Italie, alors que leurs positions ont été jusque-là assez distantes. » 

ARTICLE, Corriere della Sera : «  Evasion d'Artem Uss : une procédure disciplinaire lancée par le ministre Nordio (Frères d’Italie) contre les magistrats de Milan «  par Luigi Ferrarella : «  Des juges soumis pour la première fois à une procédure disciplinaire par le ministre de la Justice Nordio, non pas pour une interview ou pour un prétendu affront institutionnel (comme dans les cas déjà rares à l'époque des affrontements les plus vifs entre le gouvernement Berlusconi et les magistrats de ses procès), mais pour le contenu d'une de leurs décisions. Le ministre de la Justice du gouvernement Meloni, l'ancien procureur Carlo Nordio, a engagé une action disciplinaire contre les juges de la cour d'appel de Milan Monica Fagnoni, Micaela Curami et Stefano Caramellino, les accusant de "négligence grave et inexcusable" pour avoir assigné à résidence l'homme d'affaires russe Artem Uss, 40 ans, avec un bracelet électronique, le 25 novembre 2022. Uss est le fils du gouverneur d'une région sibérienne chère à Poutine, qui depuis son arrestation provisoire à Malpensa le 17 octobre 2022 était en prison dans l'attente d'une décision sur son extradition demandée par les Etats-Unis pour exportation illégale de technologie militaire et contrebande de pétrole vers le Venezuela ; puis le 22 mars 2023, à la suite du premier feu vert non opérationnel de trois autres juges de la Cour d'appel pour l'extrader uniquement pour la contrebande de pétrole et non pour le trafic de composants d'armes, il s'est évadé de sa résidence surveillée, simplement en enlevant son bracelet à la cheville. Le ministre de la Justice accuse les trois juges d'avoir décidé l'assignation à résidence "sans prendre en considération" sept circonstances qui, selon l'avis rendu le 21 novembre par le procureur général de Milan Francesca Nanni et son procureur Giulio Benedetti contre l'assignation à résidence, "si elles avaient été correctement prises en considération, auraient pu conduire à une décision différente".  Le ministre reproche aux trois juges d'avoir "omis d'évaluer ces éléments à partir desquels le danger élevé et concret de fuite est apparu". En lisant l'ordonnance accordant l'assignation à résidence, on constate que les trois juges n'ont pas ignoré les éléments qui, d'après les documents, auraient pu les amener à favoriser la détention en prison, mais qu'ils les ont soupesés et mis en balance avec d'autres circonstances produites par la défense, concluant que le danger de fuite était toujours réel, mais aussi qu'il pouvait être contenu en ajoutant la sécurité (présumée) du bracelet électronique à l'assignation à résidence. A posteriori, on peut bien sûr critiquer et considérer cette mise en balance et la décision correspondante comme inadéquate, voire carrément erronée, mais le système judiciaire produit des décisions qui peuvent être contestées en appel, et ici le raisonnement (agréable ou non) est là. »

ARTICLE, La Repubblica, « L'UE met la pression sur le PNRR, mais Fitto prend ses distances : "Regardons plutôt vers 2026" par Rosaria Amato : «  Au Forum Confcommercio organisé par Ambrosetti lors d'une réunion hier après-midi, la distance entre Bruxelles et Palazzo Chigi sur le Pnrr a émergé une fois de plus. Etant donné que le 30 avril était la date limite pour la présentation d'un nouveau chapitre sur l'énergie", a déclaré Marco Buti, chef de cabinet du commissaire européen à l'économie, "nous avons suggéré de modifier les projets existants, le cas échéant, et d'inclure de nouveaux projets, le tout en une seule fois". Et voici la réponse de Fitto : "L'horizon et la méthode de travail de ce gouvernement ne peuvent pas être ceux de la date d'échéance du prochain jalon ou objectif, qui est là et doit être maintenu, et nous le manquerions. Nous nous fixons un objectif encore plus large, qui est ce qui se passera le 30 juin 2026". Dans un long discours, le ministre, revendiquant "le dessein du Premier ministre", qui est de concentrer dans un seul ministère les délégations aux fonds de cohésion, au PNRR et aux affaires européennes, a esquissé une trajectoire de modification et de développement des projets à un horizon encore plus large, celui de 2029, date limite des travaux financés par les fonds de cohésion 2021-2027. En effet, il a fait référence à d'autres fonds encore mis à disposition par Bruxelles, "qui n'ont pas de date limite". Il a donc esquissé un plan qui part des ressources restantes des fonds de cohésion 2014-2020 ("au moins 20 milliards"), celles de la période actuelle ("au moins 40"), et esquisse une "stratégie des vases communicants" qui prévoit des ajustements tout au long de la législature et ne tient pas compte "des échéances de juin ou de septembre". Lesquelles, assure-t-il, seront respectées. Tout comme, surtout, la dernière sera respectée : il est désormais clair pour le gouvernement, a dit M. Fitto, qu'il n'y aura pas de report des projets des PNR au-delà du 30 juin 2026.Il va falloir identifier tous les projets qui ne pourront pas être mis en œuvre d'ici 2026. "Nous devons avoir le courage de sortir de la planification ce que nous ne sommes pas en mesure de réaliser", a-t-il déclaré, déplaçant ce qui n'est pas fait d'ici juin 2026 vers les politiques de cohésion. » 

ARTICLE, Il Messaggero, G. Rosana « Plus de fonds à Rome et un pacte européen sur les flux migratoires » : « ’’Les côtes de Lampedusa sont les côtes de l'Union européenne : la responsabilité de ces personnes incombe à l'ensemble de l'UE". A Strasbourg, on revient à l'invocation de la solidarité avec l'Italie, tandis que la Commission - représentée par le titulaire du budget, l'Autrichien Johannes Hahn - tend la main à Rome. Ce dernier a lancé un appel aux autres capitales au nom d'une relocalisation plus rapide et immédiate, d'une part, et a fait des concessions sur de nouveaux financements d'urgence pour faire face aux besoins de notre pays. Sans oublier la nécessité de relancer le dialogue avec la Tunisie, secouée par l'instabilité politique et d'où partent le plus grand nombre de bateaux à destination de l'Italie, et la volonté d'approuver la réforme du droit d'asile avant les élections européennes du printemps 2024. Lors du débat d'hier en séance plénière du Parlement européen sur les flux migratoires et les sauvetages en mer en Méditerranée, l'attention est restée focalisée sur l'Italie et les arrivées record de ces dernières semaines. Cela devait être une confrontation sans résolution à soumettre au vote, mais finalement la Commission en a profité pour illustrer ses projets à très court et moyen terme. Avec Hahn, l'exécutif européen a recommencé à invoquer la solidarité de l'UE : non seulement envers les migrants, "qui doivent tous être traités avec dignité et humanité, tant ceux qui reçoivent l'asile que ceux qui doivent être rapatriés", mais en particulier entre les pays de destination et de débarquement. Avec l'Italie en première ligne. ‘’Nous avons relocalisé 950 personnes, dont deux tiers venant d’Italie, beaucoup de Lampedusa" sur la base de l'accord de redistribution volontaire de juin de l'année dernière. Mais pour la Commission, cela n'est pas suffisant : "Nous voulons que les Etats membres relocalisent plus et plus vite", a insisté M. Hahn au nom de l'exécutif européen. "L'Italie, a poursuivi le responsable des finances publiques de l'UE, est le principal bénéficiaire des fonds pour la gestion des migrations, avec 2 milliards d'euros déboursés depuis 2015, mais un dialogue est en cours entre Rome et Bruxelles sur "d'éventuelles autres mesures de financement pour faire face à la situation d'urgence".

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/04/2023

Estonie : un sondage Norstat donne l’EKRE premier parti du pays à 25 %.

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Estonie. Un sondage Norstat donne l’EKRE premier parti du pays à 25 %.

Udine : le maire sortant de la Ligue, Pietro Fontanini, est battu.

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Italie. Frioul-Vénétie Julienne. Udine. Lors du deuxième tour pour l’élection du maire d’Udine, le maire sortant de la Ligue Pietro Fontanini, pour le centre-droit, est battu avec 47,15 % face au candidat du centre-gauche – constitué du Parti Démocrate, du M5S, du Troisième pôle et de listes civiques – Caldò De Toni qui obtient 52,85 %.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/11/mat...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/07/res...)

"Le test au Sénat sur les migrants, à ce stade Salvini ne cède pas et va de l’avant."

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Italie. Revue de presse.

L’appel du Chef de l’Etat S. Mattarella en marge de sa visite en Pologne, invitant l’UE à revoir sa politique migratoire fait les gros titres « Mattarella : Migrants, il faut que l’UE modifie sa politique » (Corriere della SeraLa Repubblica), « Mattarella : une UE ”préhistorique“ » (La Stampa), « « L’UE a des règles préhistoriques sur la gestion des migrants »» (Il Messaggero). « Levée de l’interdiction d’exportation d’armes aux Emirats, le gouvernement Meloni redonne ses missiles au régime » (Fatto Quotidiano). « Elections municipales à Udine : l’alliance PD-M5S remporte le défi » (La Repubblica, La Stampa), « Arrestation de l’opposant russe Kara-Mourza, Moscou ferme l’Institut Sakharov, dernier bastion des dissidents » (La Repubblica).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le test au Sénat sur les migrants, à ce stade Salvini ne cède pas et va de l’avant » : « La révolte des maires et des présidents des régions dirigées par la gauche et les appels lancés par des dizaines d’ONG et d’associations, qui manifesteront aujourd’hui dans la rue, n’ont pas réussi à convaincre le gouvernement à faire marche arrière. G. Meloni et sa majorité vont de l’avant sur l’abolition de la protection spéciale et vers le retour, en partie, des décrets « sécurité » voulus en 2018 par Salvini. Le bras-de-fer avec les oppositions se poursuit depuis des jours et est destiné à exploser au Sénat, quand arrivera le texte du décret adopté après le drame de Cutro du 26 février. Les travaux en commission se sont prolongés jusqu’à tard, hier, et reprendront aujourd’hui, freinés par l’obstructionnisme des partis de l’opposition. Il est assez improbable que la Commission puisse terminer ses travaux aujourd’hui, ce qui veut dire qu’il faudra tout refaire au Sénat, amendement par amendement. Les 21 représentants de la Ligue tiennent la majorité en suspens, leur direction n’ayant pas envoyé l’ordre de retirer les propositions de modification voulant réintroduire les décrets de Salvini, très restrictifs en matière d’accueil. ‘’Les Léguistes veulent brandir leur bannière jusqu’au bout’’, se plaignent les alliés de Fratelli d’Italia. D’après le président des sénateurs de la Ligue M. Romeo, l’amendement de Gasparri (Forza Italia) réunit six propositions sur la protection spéciale mais en exclut 15 autres (notamment sur les Centre de permanence et pour les rapatriements). Salvini veut aller de l’avant et continuer sa bataille. Selon les amendements que le gouvernement voudra présenter, ‘’la Ligue évaluera ceux qu’elle présentera de son côté au Senat’’, assure Romeo. Ce qui pourrait provoquer de nouvelles tensions avec le Palais Chigi, puisque ce dernier à donner son feu vert à la médiation de Gasparri. »

EDITORIAL, Il Foglio, C. Cerasa « L’approche myope du gouvernement » : « La bataille parlementaire concernant la révision au rabais de la protection spéciale pour les immigrés défendue par la majorité gouvernementale nous dit quelque chose d’intéressant quant à l’approche myope décidée par l’exécutif pour gérer les politiques sur l’immigration. Le problème d’une loi visant à effacer un permis de séjour particulier (qui existe dans d’autres pays européens comme l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas) est un sujet qui devrait être abordé avec le prisme de l’utilité et de l’humanité. La coalition de droite a tendance à proposer des solutions destinées à aggraver le problème migratoire. Il n’est pas difficile de comprendre qu’une politique migratoire vouée exclusivement à transformer en clandestins une partie des migrants réguliers déjà présents en Italie soit destinée non pas à faire baisser les flux mais à augmenter le nombre d’irréguliers. Considérer les demandeurs d’asile comme la principale urgence n’est qu’une autre manière de fuir la réalité et de se lancer dans la propagande. En 2022, l’Italie a reçu 77 195 demandes d’asile (alors que l’Allemagne en a reçu 217 735, la France 135 505 et l’Espagne 116 140). Il faudrait plutôt modifier les accords de Dublin, chose impossible sans l’aide des pays alliés de Meloni en Europe. Le phénomène migratoire doit donc être abordé en Europe, comme nous l’a rappelé hier Mattarella. »

EDITORIAL, Repubblica, S. Folli « Une double difficulté : les migrants et l’affaire Artem Uss » : « L'attention reste focalisée sur le gouvernement et les difficultés quotidiennes que rencontre Giorgia Meloni. Les répercussions internationales de certaines mesures, parfois imprévues, doivent être évaluées. L'affaire de l'espion russe en fuite semble destinée à laisser des traces. Le rôle joué par les services secrets reste à décrypter. ‘’Aucune information émanant d'un service de renseignement étranger’’ n'est-elle vraiment arrivée, comme l'a dit Meloni ? Il ne s'agit pas d'un incident mineur, mais d'une affaire qui touche à la sécurité nationale et donc, même si on préfère ne pas le souligner, aux relations entre Rome et Washington. Meloni a réussi à se forger le profil d'une alliée loyale et de confiance. Avec la guerre aux frontières de l'Europe, son ‘’atlantisme’’ a été de fer. L'Italie de Meloni est à la Méditerranée ce que la Pologne est à l'Est. Pourtant, tout n'est pas clair. On le sait depuis des mois, au sein de la coalition, les velléités pro-russes de la Ligue et de Berlusconi lui-même posent question aux yeux des Américains et restreignent le crédit que la Première ministre s'est forgée outre-Atlantique. Peut-être s'agit-il d'une coïncidence ou d'un problème de timing, mais la visite à Washington tant annoncée ne s'est pas encore concrétisée. Et l'affaire Artem Uss, avec tous les doutes qu'elle soulève, était la dernière chose dont l'exécutif avait besoin et la présidente du Conseil devra clarifier les zones d'ombre. L'autre aspect concerne l'Europe. La question des migrants s'intensifie, tant en raison de l'augmentation des débarquements que de l'intention du gouvernement de supprimer ou de limiter la ’’protection sociale’’, avec les désaccords évidents que cela génère. L'Union a-t-elle l'intention d'aider l'Italie par une coordination plus efficace ou va-t-elle plutôt procéder au coup par coup, comme elle l'a fait jusqu'à présent ? La question demeure. Pour l'Italie, le risque de semi-isolement est sérieux, et les élections européennes qui se tiendront dans un an prennent de plus en plus d'importance. La majorité qui détient le Parlement de Strasbourg et, par conséquent, la Commission, pourrait changer. Le jeu politique en cours est complexe mais c'est la meilleure carte que Giorgia Meloni puisse mettre sur la table. Hier encore, l'Allemand Weber, un homme de la Csu, a plaidé en faveur de la présidente du Conseil : en Allemagne, certains ont donc le même intérêt stratégique que Meloni. Mais le chemin est semé d'embûches. » 

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Giorgia Meloni

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le double message de Mattarella lancé au gouvernement et à Bruxelles » : « Depuis la Pologne, le Président de la République a lancé deux messages, adressés à la fois à l’Europe et à l’Italie. Quand il dit, en accord avec le président Duda, que l’on continuera à ‘’donner un soutien à l’Ukraine tant que cela sera nécessaire’’, il rassure les interlocuteurs internationaux et tend la main à la présidente du Conseil Meloni, alors que certains au sein de sa majorité ont manifesté des doutes sur le sujet de l’envoi d’armes à Kiev. La fermeté de ses paroles s’explique probablement par l’exigence d’empêcher que le front occidental ne se fissure face ‘’à l’agression brutale de la Russie’’ ou à la sensation souterraine de certains que ce conflit soit quelque chose d’étranger à l’Italie comme à l’Europe. C’est la raison pour laquelle il a ajouté ‘’si l’Ukraine était abandonnée, d’autres agressions suivraient’’. L’autre appel a été lancé cette fois-ci à l’UE sur un sujet clivant et sensible comme celui de la gestion migratoire venant des pays extra-européens. L’opinion générale est que, jusque-là, l’Europe n’a pas fait grand-chose pour aider l’Italie. La pression pour qu’elle change de registre augmente. Le leader de la Ligue critique l’attitude de l’UE et l’égoïsme des autres pays pouvant éloigner progressivement l’opinion publique et l’Europe. Le Chef de l’Etat veut éviter un tel scénario et a donc souligné l’exigence de surmonter une législation désormais dépassée. Il partage notamment l’opinion transversale d’un changement profond, notamment en matière de demande d’asile, dont les lois datent désormais d’une dizaine d’années. Le message de Mattarella est un appel à regarder de l’avant et à changer, au lieu de se diviser sur le présent et sur le passé. »   

COULISSES, La Repubblica, C. Tito « A Bruxelles tout est bloqué, le Nord et les pays de Visegrad s’opposent à la révision des règles migratoires » : « ‘’Jusqu’à l’été 2024, rien ne sera abordé’’ : le message est clair et ce sont surtout les pays du Nord d’Europe qui le répètent sans cesse. Les règles sur les migrants, à ce stade, ne peuvent pas être modifiées. C’est la « realpolitik » qui pousse à reporter le tout. Notamment maintenant que la présidence tournante est assurée par la Suède avec son nouveau gouvernement ancré à droite qui vient de s’installer. L’ensemble des égoïsmes nationaux empêchera donc l’adoption d’une mesure concrète avant les élections de mai 2024. L’analyse ou la révision des accords de Dublin, comme demandé hier par le Président Mattarella, apparait plutôt improbable en ce moment. Car elle nécessite une adoption à l’unanimité. La paralysie est confirmée aussi par le gel du nouveau pacte sur l’asile et les migrants, approuvé par la Commission en 2020 et laissé aux oubliettes. La droite italienne a toujours rejeté ce pacte, le considérant comme insuffisant. Pourtant, si adopté, il aurait pu permettre des pas en avant, comme une plus grande coordination ou des solutions plus opérationnelles sur les relocalisations et sur les rapatriements. Il y a aussi un argument que l’Italie avance systématiquement et qui est critiqué par ses alliés : le caractère d’urgence du phénomène migratoire. Depuis dix ans, le nombre d’étrangers – réguliers ou irréguliers – présents en Italie n’a pas changé : ils sont environs 5 millions. Ce qui ne représente pas vraiment une invasion. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, Le dernier leader dans le désert par Carmelo Lopapa : « C'est la voix de l'Europe qui résonne depuis Varsovie. Sergio Mattarella, l'un des rares, voire le seul véritable leader qui reste sur l'échiquier de l'Union, s'adresse aux institutions de Bruxelles avec la même conviction. L'ère Merkel est terminée. Le Royaume-Uni a quitté l’UE. Et Il est difficile de dissocier les interventions de Macron des intérêts d'une France qui espère redevenir grande et qui joue son propre jeu, de l'Afrique à Pékin.  Ainsi, du cœur du Vieux Continent, les mots du président de la République résonnent comme un avertissement sévère mais nécessaire. Il s’en prend aux "exaspérations nationalistes", s'exprimant aux côtés du président polonais Duda, qui n'a certainement jamais excellé dans l'européisme. C'est Sergio Mattarella qui monte en chaire pour interpeller l'Europe sur les politiques migratoires et secouer les consciences. Bien sûr, une action coordonnée est nécessaire pour surmonter le traité de Dublin, “les vieilles règles qui sont aujourd'hui de la préhistoire". Un message qui, cela va sans dire, a été pratiquement approuvé par le Premier ministre Meloni et applaudi par les actionnaires de sa majorité, Salvini en tête. Mais le Quirinal n'a pas rompu sa tradition pour se ranger finalement du côté du Palazzo Chigi contre les égoïstes de Bruxelles, coupables d'abandonner l'Italie à son sort frontalier. Il parle depuis Varsovie, chez un gouvernement considéré comme ami de la droite italienne, et qui s’est prononcé contre les modifications du traité en question. Le Président de la République intervient après des mois d'inaction, d'inaboutissement et de mauvais résultats obtenus par ce gouvernement après ses six premiers mois de diplomatie européenne boiteuse. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, « Concessions balnéaires et commerce ambulant, le gouvernement coincé entre les avertissements de Bruxelles et les nouvelles réglementations » de Carmine Fotina et Beda Romano : « La question ancienne des concessions balnéaires revient et l'Italie n'arrive pas à la résoudre avec Bruxelles, même si des gouvernements de sensibilités différentes se sont succédé. La Commission européenne a ouvert une procédure d'infraction en 2020, réprimandant le pays pour avoir fermé le secteur des activités balnéaires à la libre concurrence. Elle étudie actuellement la possibilité d'envoyer à Rome un avis motivé, avec lequel elle pourrait formuler une demande formelle de mise en conformité avec le droit européen. Au départ, la rumeur voulait qu'une telle décision soit prise dès cette semaine, mais d'après les informations recueillies hier à Bruxelles, cela semble peu probable à l'heure actuelle. Le commissaire chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a rencontré la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, à Rome la semaine dernière. La teneur exacte des discussions n'est pas connue, mais la Commission européenne aurait décidé de temporiser en attendant que Rome mette sur le papier de nouvelles propositions, promises très rapidement. Parallèlement, la Cour de justice de l’UE devrait prendre position sur la question jeudi. L'affaire concerne l'appel du tribunal administratif régional des Pouilles, qui a posé à la justice européenne plusieurs questions préliminaires sur l'application du droit communautaire après que l'autorité antitrust italienne a reproché à la municipalité de Ginosa (Tarente) d'avoir prolongé des concessions de plage sans appel d'offres public. La dernière intervention du gouvernement a été le décret "milleproroghe", qui a prolongé la validité des concessions actuelles jusqu'au 31 décembre 2024, une date limite qui peut être reportée d'une année supplémentaire en cas de litiges ou d'obstacles pour les municipalités qui doivent clôturer les procédures d'appel d'offres. En ce qui concerne une éventuelle intervention corrective, à la lumière de la pression de l'UE, un décret-loi spécifique semble gagner du terrain. Avec l'incertitude, cependant, des critères de récompense à assurer aux concessionnaires actuels, un aspect qui serait pris en compte par le ministre de l'UE, du PNRR et du Sud, Raffaele Fitto, appelé à négocier directement avec Bruxelles. Sur ce point précis, il convient toutefois de rappeler qu'en janvier, la Commission a envoyé un avis motivé au Portugal, précisément pour contester ce type de prévisions. Hier, le ministre des Infrastructures et des Transports, Matteo Salvini, a déclaré que "personnellement, il travaille" sur la cartographie des plages tant attendue, qui devrait être préparée pour les appels d'offres. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland à propos de l'ouvrage de Guillaume Travers sur Ernst Kantorowicz, l'auteur des Deux Corps du roi.

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Allemagne et États-Unis. Mon article sur l'ouvrage de Guillaume Travers à propos d'Ernst Kantorowicz, l'auteur des Deux Corps du roi :

https://www.breizh-info.com/2023/04/18/218709/chronique-d...

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Ernst Kantorowicz

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Les Deux Corps du roi

Vox se présentera aux élections pour les parlements des communautés autonomes.

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Espagne. Les élections pour les parlements des communautés autonomes espagnoles se tiendront le dimanche 28 mai 2023, afin d'élire les députés aux parlements de douze des dix-sept communautés autonomes, ainsi que les assemblées des deux villes autonomes situées en Afrique du Nord. Le scrutin se tiendra le même jour que les élections municipales.

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17/04/2023

Un imam du Pakistan appelle les musulmans néerlandais à assassiner Geert Wilders.

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Pays-Bas et Pakistan. Le président du PVV Geert Wilders demande au gouvernement néerlandais d’agir, à la suite de la nouvelle série de menaces de mort en provenance du Pakistan. En effet, un religieux islamiste, l'imam Ashraf Asif Jalali, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il lance un appel ciblé aux musulmans néerlandais pour qu'ils tuent Geert Wilders. Il a répété une fatwa émise précédemment, qui, selon lui, est maintenant devenue « définitive ».

Au Tyrol du Sud, les magasins d'alimentation disposeront d'un rayon consacré aux produits locaux.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Dans le cadre de la loi votée sur la labellisation de l’origine des aliments, le Parlement du Tyrol du Sud/Haut-Adige a adopté la motion introduite par Die Freiheitlichen afin que les produits locaux disposent d’un « rayon Tyrol du Sud » au sein des magasins d’alimentation.

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"Succès. Des rayons "Tyrol du Sud" pour les aliments régionaux arrivent."

"Durcissement des règles concernant le dispositif d’accueil des migrants."

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Italie. Revue de presse.

Le durcissement des règles concernant le dispositif d’accueil des migrants, et notamment des conditions pour obtenir la protection spéciale, qui suscite l’opposition des régions et des grandes villes dirigées par le centre-gauche, fait les gros titres : « Sur les migrants, l’opposition frontale » (Corriere della Sera), « Les maires demandent à Meloni de revenir sur sa décision » (La Repubblica), « Migrants, les régions et les communes se révoltent » (La Stampa), « Mesures sur les migrants, l’opposition des régions » (Il Messaggero), « Les régions de gauche choisissent l’invasion » (Il Giornale). « Les frappes russes sur les églises ukrainiennes en pleine Pâque orthodoxe » (Repubblica, Stampa). « Augmentation des aides sociales pour les familles et les personnes âgées » (Il Messaggero), « Vieillissement de la population, le gouvernement revoit les aides sociales en faveur des personnes âgées » (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent la visite d’Etat en Pologne du Président de la République Sergio Mattarellales frappes russes sur les églises de Zaporijjia et Sviatohirsk, la visite du ministre chinois de la défense au Kremlin, la situation au Soudan et la saisie de deux tonnes de cocaïne récupérées au large de la Sicile.

ARTICLE, La Repubblica, V. Giannoli « C’est le bras-de-fer sur les migrants : les deux refus de la part des communes et des régions » : « Il y a d’abord le ‘’non’’ à l’abolition de la protection spéciale et le ‘’non’’ à la nomination de Valerio Valenti comme commissaire pour l’urgence migratoire. De Rome à Milan, de Bologne à Turin, en passant par Florence et Naples, les maires du Parti démocrate – avec le soutien d’Elly Schlein – ont adressé une lettre conjointe [au Palais Chigi] pour exprimer leur ‘’vive préoccupation’’ pour les propositions de modification du ‘’seul dispositif d’accueil des migrants réellement public, structuré et non soumis à l’urgence existant en Italie’’.  Les maires de gauche (Gualtieri, Sala, Manfredi, Lo Russo, Lepore, Nardella) demandent à l’exécutif de mettre un frein sur le décret sécurité « Cutro » dont les travaux reprennent aujourd’hui en Commission et qui arrivera demain au Sénat, où la majorité a annoncé vouloir serrer les rangs. Leur demande est d’arrêter la restriction drastique de la protection spéciale qui ‘’existe aussi dans presque la totalité des pays de l’Europe occidentale’’, désavouant ainsi Matteo Salvini qui déclarait qu’elle restait minoritaire en Europe. Pour eux, cette disparition provoquerait ‘’une violation constante des droits individuels’’ et ‘’de nombreuses difficultés’’, condamnant de fait des milliers de personnes à l’illégalité. L’autre front ouvert par le PD est celui des présidents des régions, car la nomination de Valerio Valenti est devenue une affaire politique. Les régions d’Emilie-Romagne, de Toscane, de Campanie, des Pouilles et du Val d’Aoste refusent l’ordonnance du chef de la protection civile Fabrizio Curcio qui, en déclarant l’état d’urgence pour ‘’l’augmentation exceptionnelle des flux migratoires depuis la Méditerranée’’ a nommé l’ancien préfet de Trapani comme ‘’responsable du contrôle de l’immigration’’. Le Commissaire pourra gérer à la fois le premier et le second accueil, en coordonnant l’élargissement du réseau des hotspots et du centre SAI (Service accueil des immigrés), l’envoi de migrants vers des structures provisoires et le transfert successif dans les 15 régions (exception faite pour les 5 gouvernées par la gauche, qui ont de gros problèmes de gestion). L’Emilie-Romagne est la région avec le plus grand nombre de migrants présents dans les centres, suivie de la Lombardie. La Ligue déplore ‘’un refus idéologique de la part des régions de gauche’’, tandis que le conseiller pour les affaires sociales de la Région Emilie-Romagne Igor Taruffi revendique leur position, déplorant ‘’l’absence de dialogue de la part de l’Exécutif depuis des mois’’. Le président de la région Toscane, Eugenio Giani, explique pour sa part ‘’nous continuerons comme nous l’avons fait jusque-là’’, sans procédures d’urgence, ‘’ayant déjà montré que nous y arrivons’’, car ‘’une entente signifie avant tout le dialogue, or le plan nous a été communiqué que la veille pour le lendemain. Il manque par ailleurs un programme unifiant l’accueil et l’intégration’’. »

 

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ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Manfred Weber, président du PPE, « "Il faut remercier l’Italie, et d'autres pays doivent l’aider. Nous sommes prêts à construire des murs » par Francesca Basso, correspondante : «  Le président du PPE, M. Weber, estime que les frontières de l'UE doivent être protégées.  “Nous avons besoin d'un plan européen pour la Méditerranée, en commençant par la Tunisie ». "En matière de migration, nous avons besoin de mesures concrètes de solidarité envers l'Italie de la part des autres pays de l'UE. C'est pourquoi le groupe PPE a demandé un débat dédié au Parlement européen cette semaine pour qu’il y ait plus de solidarité avec l'Italie". Manfred Weber, président et chef de groupe du Parti populaire européen au Parlement européen, se dépense beaucoup depuis des mois en faveur de l'alliance [PPE-ECR] voulue par Giorgia Meloni. Rome a déclaré l'état d'urgence [sur les migrations]. Comment l'UE peut-elle aider l'Italie ? Nous sommes confrontés à une nouvelle grande crise migratoire en Europe. C'est pourquoi le PPE soutient pleinement le gouvernement italien dans la priorité qu'il accorde à cette question au niveau européen. Nous avons besoin d'actions communes et nous regrettons beaucoup que la Commission et les Etats membres de l'UE ne soient pas vraiment sensibles à cette question, n'écoutent pas et n'agissent pas face à ce problème grave". Pensez-vous que le plan présenté par Mme von der Leyen en février n'est pas suffisant ? "Le plan est bon, mais nous sommes en retard dans sa mise en œuvre. La gestion conjointe du phénomène avec les pays d'Afrique du Nord ne doit pas être seulement perçue comme un effort italien pour empêcher le départ des bateaux. Il faut mettre en place tout de suite des accords de réadmission clairs avec les pays d'origine. Cela fait des années que la Commission les promet, elle doit accélérer. Si un migrant n'a pas droit à une protection, il doit rentrer chez lui". Rome a-t-elle été laissée seule ? "Au niveau de l'UE, la solidarité ne fonctionne pas. Je remercie le gouvernement italien pour la manière dont il accueille les migrants et tente de les secourir et de les aider. Lorsque le nombre d'arrivées est si élevé et que le gouvernement italien essaie de gérer les choses sérieusement, d'autres pays comme l'Allemagne et la France doivent apporter leur aide. Les gouvernements allemand et français, mais aussi les autres, ne peuvent pas rester les bras croisés, ils doivent prendre volontairement sur leur territoire les migrants qui ont droit à l'asile". Mercredi, le PPE présentera un amendement au budget de l'UE pour 2024 afin de financer la construction de murs aux frontières extérieures de l'UE. Pourquoi ? "Les murs devraient être une exception, la dernière réponse, mais si l'immigration illégale ne peut être stoppée d'aucune autre manière, alors nous devons également être prêts à construire des clôtures. Tous les pays ayant une frontière extérieure en érigent : la Grèce avec la Turquie, la Pologne et la Lituanie avec la Biélorussie, la Finlande avec la Russie lorsque le gouvernement était encore socialiste, l'Espagne à Ceuta et Melilla. Le PPE estime que l'UE devrait financer ces clôtures car il ne s'agit pas de protéger les frontières nationales mais les frontières européennes. Comment aider l'Italie ? "La frontière maritime est extrêmement compliquée car la priorité en mer est de sauver des vies et c'est ce que font les autorités italiennes et les garde-côtes. Je les en remercie. Ensemble, nous devons stabiliser la route de la Méditerranée. Nous avons besoin d'un plan européen, la Commission européenne et les États membres doivent présenter une proposition concrète pour la Tunisie lors du prochain Conseil européen. Nous l'avons déjà fait il y a plusieurs années avec le plan de l'UE pour la Turquie, pour lequel nous avons dépensé environ 6 milliards d'euros. Nous devons faire un effort similaire avec nos partenaires nord-africains". La Commission européenne a-t-elle tort de ne pas vouloir financer la construction de murs ? "Il n'y a pas de problème juridique, je partage l'avis du président Michel, c'est une question politique et c'est pourquoi nous en discuterons et voterons au Parlement européen. Je pense que les autres partis, comme les libéraux, les socialistes et les Verts, doivent expliquer pourquoi ils construisent des murs au niveau national, mais au Parlement européen, ils votent contre, ce qui, pour moi, n'est pas sérieux. Demain, la présidente von der Leyen s'exprimera en séance plénière sur les relations entre l'UE et la Chine. Y a-t-il un problème d'unité au sein de l'UE ? L'interview de Macron a été un désastre, elle a mis en évidence le grand fossé qui existe au sein de l'UE dans la définition d'un plan stratégique commun vis-à-vis de Pékin. Lors du prochain Conseil européen en juin, les dirigeants devront en discuter et trouver un accord". Êtes-vous d'accord avec la position de M. Macron sur l'autonomie stratégique de l'UE ? D'un côté, il est vrai qu'une plus grande indépendance est nécessaire, mais d'un autre côté, les exportations sont essentielles pour l'UE. Au-delà de l'autonomie stratégique, nous devons avoir la volonté de conclure des accords de libre-échange avec le monde libre". L'UE doit-elle marquer ses distances à l’égard des tensions sino-américaines sur Taïwan, comme le dit Macron ? "L'UE doit avoir une voix forte définie par l'intérêt européen. Mais à l'heure où des navires de guerre chinois se trouvent sur les côtes de Taïwan, les propos d'équidistance de Macron ont été un désastre et ont affaibli l'UE. Désormais, les pays de l'Est seront plus alignés sur Washington que sur Paris ou Berlin". » 

ARTICLE, Il Messaggero, Francesco Bisozzi : « Factures, crèches et subventions pour le secteur automobile. Les aides pour faire face à la hausse du coût de la vie » : « Dans l’attente de comprendre les prochaines actions de l’Ue, le gouvernement réfléchit à un nouveau plan d’aide pour les familles. Le ‘bonus social’ pour les familles avec un revenu inférieur à 15 000 euros, pourrait être prolongé jusqu’à Noel tandis que la réduction de la TVA de 5% sur le gaz ainsi que les crédits d’impôts sur l’énergie et le gaz sont déjà confirmés jusqu’au mois de juin. A partir du mois d’octobre, un nouveau système automatique autorisera les réductions sur le prix du gaz uniquement si celui-ci dépasse les 45 euros au MWh. Le gouvernement serait aussi en train de réfléchir à une nouvelle aide pour soutenir l’achat de voitures avec des moteurs à émissions réduites et a mis en place des bonus pour les Italiens qui décident de remplacer le moteur thermique de leur véhicule par un moteur électrique. Les aides à l’achat de véhicules électriques sont toujours en place. » 

ARTICLE, La Stampa, « La faute de Nordio » (Frères d'Italie), Federico Capurso : « Le cas d'Artem Uss, l'homme d'affaires russe qui a réussi à fuir l’Italie après que la cour d'appel de Milan a donné son feu vert à son extradition vers les États-Unis, n'est pas traité comme n'importe quelle affaire politique par la majorité. Trop délicat, trop d'éléments encore à éclaircir, et donc entre la Ligue et Forza Italia, ainsi qu'au sein du parti de Giorgia Meloni, le dénominateur commun est la prudence. Pour les mêmes raisons, ce sont les oppositions qui font monter la pression sur le gouvernement, l'invitant à porter la question devant le Parlement. Aux yeux du PD et des cinq étoiles, l'audition du premier ministre au Copasir la semaine dernière n'est pas suffisante. Selon des personnes présentes, la question n'a été traitée qu'à titre préliminaire, en attendant l'obtention de documents supplémentaires. L'engagement pris par Meloni, après sa conversation avec le garde des sceaux Carlo Nordio, de faire la lumière sur les "anomalies" apparues au fil des jours dans les communications entre la cour d'appel de Milan, le ministère américain de la Justice et le ministère italien de la Justice n'est pas non plus considéré comme suffisant. Le Mouvement cinq étoiles demande que Nordio s’explique devant le parlement, "et s’il a commis des erreurs, le Premier ministre doit prendre ses responsabilités et agir sans jouer au jeu des reproches, une pratique qui est devenue une habitude depuis des mois". Ce qui enflamme les oppositions, c'est surtout le courrier que le ministère américain de la Justice a envoyée au ministère dirigé par Nordio, l'avertissant de la nécessité de renvoyer Uss en prison jusqu'à son extradition. Un courrier que le tribunal ne recevra jamais de la part du garde des sceaux. Et face à ce court-circuit, "la responsabilité évidente d'un ministre qui avait le devoir de donner des indications claires est en cause", déclarent les chefs du PD de la Chambre et du Sénat, rejoints par +Europa et Verts  Gauche italienne. “Nous avons déjà présenté une demande de question parlementaire sur le sujet", rappelle Benedetto Della Vedova, député de +Europa, "que Meloni envoie Nordio, Piantedosi ou qu'il vienne directement expliquer cette affaire qui nous a exposés au ridicule public". Parallèlement, les travaux du Copasir, le comité parlementaire pour la sécurité, se poursuivent et il pourrait décider de convoquer Nordio pour une audition dès cette semaine. D'autre part, comme le souligne le député Pd Enrico Borghi, membre du Copasir, "il y a un transfert de compétences entre le ministère de la Justice et le tribunal de Milan qui fait émerger des éléments problématiques". Ce qui est également préoccupant, c'est le risque de "laisser libre cours à l'idée que les détenus de ce niveau peuvent être traités de manière superficielle, puis de rejeter comme d’habitude la faute sur les autres". Ce qui est en jeu, souligne M. Borghi, c'est "la crédibilité de notre pays. Nous risquons maintenant une très forte rechute. C'est pourquoi, poursuit-il, nous devons reconstituer la chaîne de commandement et comprendre qui n'a pas fait preuve de la vigilance nécessaire après la décision d'assigner l'Uss à résidence. Et ce n'est pas tout. "Je crois que Nordio doit expliquer pourquoi son ministère est allé jusqu’à écrire que le ministère américain de la justice ne s’est jamais inquiété de cette affaire".

ARTICLE, Corriere della Sera, Dates, « Affaire Uss : le timing, les maladresses et (trop) de questions embarrassantes. Voici comment cela s'est passé » par Luigi Ferrarella : « L’évasion le 22 mars 2023 de l'homme d'affaires russe Artem Uss de sa résidence surveillée sous bracelet électronique constitue un véritable embarras politique à gérer pour Meloni et Nordio. Uss a été arrêté le 17 octobre à Malpensa pour associations de malfaiteurs, fraude et blanchiment d'argent, et le lendemain (en attendant que la demande d'extradition arrive des Etats-Unis), les juges ont validé sa détention en prison, épousant la thèse américaine d'Uss cherchant à s’enfuir de New York, et ne faisant que passer par Malpensa.  Le 11 novembre, la demande d'extradition arrive des Etats-Unis, à laquelle Uss ne donne pas son consentement, de sorte que le processus judiciaire normal commence. Il prévoit que la Cour d'appel se prononce (ce qu’elle fera le 21 mars 2023) sur les bases légales accordant l'extradition, puis la Cour de Cassation (qui dans les prochaines semaines devra statuer sur l'appel formé par la défense d'Uss). La décision d’extradition passe aussi par le gouvernement, qui peut la refuser même si les juges l'ont jugée recevable. Jusqu'à présent, on savait déjà qu'après l'arrestation d'Uss, la Russie elle-même avait paradoxalement demandé son extradition pour sa propre enquête sur des malversations, ce qui semblait pour beaucoup un prétexte pour tenter de sauver le fils d'un gouverneur d'une région sibérienne chère à Poutine. Mais ce qui n'a pas été pris en compte jusqu'à présent, c'est que les Russes ont grillé la politesse aux Américains à temps et ont demandé l'extradition 48 heures plus tôt, le 9 novembre. Uss a bien sûr immédiatement donné son accord : et lorsqu'il y a accord, les juges n'ont aucun rôle dans l'extradition, mais c'est seulement le gouvernement à ce moment-là qui doit décider. Cela signifie qu'à partir du 9 novembre, et ensuite pendant plus de quatre mois, le gouvernement Meloni-Nordio a préféré ne pas prendre cette décision. »

SONDAGES, La Repubblica, I. Diamanti « Les Italiens et la guerre : oui aux sanctions mais ils sont divisés sur l’envoi d’armes » : « Depuis le début, les Italiens ont suivi l’invasion russe en Ukraine avec attention et inquiétude, s’agissant d’un fait dramatique et géographiquement proche, mais aussi pour des raisons politiques et économiques. La Russie représente un point de référence important pour notre économie, tout comme pour nos partis. Au fil des mois, il n’y a pas eu de changement significatif dans l’opinion publique italienne. Toutefois, la position sur l’Ukraine divise en deux le pays, qui est davantage favorables au maintien des limitations au commerce avec la Russie et donc des sanctions (61% pour, 36% contre et 3% ne se prononcent pas) qu’à l’envoi d’armes à l’Ukraine (48% pour, 50% contre, 2% ne se prononcent pas). Il est utile aussi de classifier les sondés selon leur appartenance politique, car les pourcentages varient sensiblement. Sur le maintien des sanctions contre la Russie, voici par ordre décroissant l’avis favorable des électeurs : Azione-Italia Viva (90%), Parti Démocrate (80%), Fratelli d’Italia (66%), Ligue (60%), Mouvement 5 Etoiles (58%) et Forza Italia (50%). Concernant l’envoi aides militaires, voici par ordre décroissant l’avis favorable des électeurs de : Azione-Italia Viva (73%), Parti Démocrate (67%), Ligue (65%), Forza Italia (56%), Fratelli d’Italia (53%) et Mouvement 5 Etoiles (36%). Le sondage a été réalisé par Demos &PI pour Repubblica du 20 au 22 février 2023 avec une marge d’erreur de 3,1%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/04/2023

Appenzell Rhodes-Extérieures : l'UDC obtient 7 élus sur 65 lors des élections pour le législatif du Canton.

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Suisse. Canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures. L'UDC (SVP en allemand) perd un siège par rapport à 2022 et tombe à 7 élus sur 65 lors des élections pour le législatif du Canton. (Un des 65 sièges sera attribué lors d'un deuxième tour. Mise à jour : l'UDC ne reçoit pas ce siège) [En 2019, l'UDC avait obtenu 7 sièges.]

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FDP : libéraux

sans parti

SP : socialistes

SVP = UDC : patriotes

Mitte : démocrates-chrétiens

EVP : Parti évangélique suisse : démocrates-chrétiens

GLP : verts libéraux

Judit Varga sera à la CPAC à Budapest.

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Hongrie. Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC. 

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/16/mar...)

Martin Helme sera à la CPAC à Budapest.

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Estonie et Hongrie. Le président de l'EKRE Martin Helme (Estonie) prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC. 

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/06/vik...)

15/04/2023

"Le droit à l’argent liquide et au payement en liquide doit être ancré dans la Constitution."

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Autriche.

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "Le droit à l’argent liquide et au payement en liquide doit être ancré dans la Constitution. "

"Tout pour Pétange" et "Tout pour Differdange".

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Luxembourg. Pétange et Differdange. Le slogan choisi par Déi Konservativ pour les municipales est « Tout pour Pétange » et « Tout pour Differdange ».

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/13/dei...

14/04/2023

Harald Vilimsky estime que l’UE doit rejeter clairement des demandes venant de l’Ukraine de sanctions de l’UE contre la Hongrie.

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Autriche, UE et Ukraine. Le chef de file des députés européens du FPÖ Harald Vilimsky estime que l’Union Européenne doit rejeter clairement des demandes venant de l’Ukraine de sanctions de l’UE contre la Hongrie, alors que la Hongrie a signé un accord de fourniture de gaz avec la Russie et qu’un conseiller du président ukrainien a demandé, en conséquence, la suspension de fonds UE devant être accordés à la Hongrie.

"Mission en Éthiopie pour Meloni."

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Italie. Revue de presse.

Les perspectives du budget italien pour 2023 dans le document économique et financier (DEF) font les gros titres : « Retraites, le revers pour la Ligue : aucune trace de la réforme dans le DEF adopté » (La Repubblica), « Le gouvernement découvre que les migrants sont utiles pour réduire la dette publique » (La Stampa), « PNRR, seuls 4 milliards ont été dépensés pour les investissements publics en 2022 » (Sole 24 Ore), « 15 milliards pour le Pont de Messine et rien pour les salaires et les retraites » (Fatto Quotidiano). « Fuite de dossiers classifiés du Pentagone : le suspect a été arrêté » (CorriereLa Repubblica), « Décès de l’espoir italienne de volley à Istanbul après le match » (Corriere, Repubblica, Messaggero) « Hausse des factures énergétiques : +25% pour le 4e trimestre » (Messaggero, Sole).

Les JT couvrent la mission en Ethiopie de Giorgia Meloni, l’arrestation du responsable des dossiers classifiés du Pentagone, et les secours suite à l’avalanche à la frontière franco-italienne, près de la Pointe de la Golette.

Sur Twitter, le hashtag #TerzoPolo (Troisième Pole) domine, suite à la décision des leaders Matteo Renzi et Carlo Calenda de ne plus unir leurs deux partis.

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Le taux de popularité de Meloni descend sous la barre des 40% » : « C’est une phase difficile pour le gouvernement Meloni dont la complexité impacte la confiance des Italiens à l’égard de la Présidente du Conseil. Le taux de popularité de Giorgia Meloni baisse par rapport à décembre 2022 et passe pour la première fois sous le seuil des 40% (39,7%).  Le jugement sur les autres ministres est plus complexe : parmi ceux qui peuvent se réjouir, on retrouve le titulaire de la Farnesina Antonio Tajani (Forza Italia) (37,5% + 0,8 pts), le ministre de l’Agriculture Lollobrigida (Frères d’Italie) (30,9% +1,4 pts), les ministres de l’Intérieur M. Piantedosi (Indépendant) (28,7% mais +4,9 pts) et de la Culture Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) (26,6% + 1,9 pts). D’autres subissent une baisse importante de leur côte de popularité, à commencer par Crosetto (Frères d’Italie) (Défense) qui, tout en demeurant le plus populaire des ministres, perd 6 points et passe à 37,6%. Cela s’explique sans doute pour ses positions sur l’Ukraine, alors que les Italiens sont majoritairement contre l’envoi d’armes à Kiev. Le ministre de la Justice Carlo Nordio (Frères d’Italie) perd lui aussi 6 points (36,4%). Le ministre de l’Economie G. Giorgetti (Ligue) perd lui 3 points (37,1 %) ; le ministre des Infrastructures M. Salvini (Ligue) perd 2,6 points (29,2%), et sa collègue Calderone (Indépendante) (travail et affaires sociales) perd 3,6 points (17,8%). En moyenne, le jugement des Italiens sur le gouvernement Meloni est de 5,03 sur 10. Sur la côte de popularité des partis : Fratelli d’Italia de G. Meloni demeure le premier parti avec 29,6% (+0,9 pts), suivi du Parti Démocrate 20,1% (-0,4 pts), du M5S 15,2% (+0,2 pts), de la Ligue 9,3% (+0,3%), d’Italia Viva-Azione 7,7% (-1 pt) et de Forza Italia 7%. Les indécis ou les personnes qui ne se prononcent pas s’élèvent à 34% (-1pt). Sur la perception de l’Europe sur la scène internationale face aux Etats-Unis et à la Chine, une bonne moitié des Italiens est d’accord avec Emmanuel Macron : 54% estime qu’elle est le « vassal » des Etats-Unis (le taux varie selon les électeurs : 64% de FI, 61% de M5S, 58% de FdI, 49% de la Ligue et 48,9% du PD); 23,6% estime que l’UE est indépendante de Washington et de Pékin ; 21% des sondés ne s’expriment pas. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil « Des personnalités talentueuses comme DG des sociétés publiques, c’est l’esprit du partage qui l’a emporté » : « ‘’Il n’y a pas eu de ‘’longue nuit de négociation’’, comme l’a raconté la presse. La vérité est que Meloni a établi une méthode : le partage. Le principe était que chaque directeur général devait être apprécié par tous. C’est ce qui montre le grand sérieux de ce gouvernement. Quant aux rumeurs sur un « compromis » de Meloni face à Forza Italia et la Ligue sur ENEL, nous avons évalué les meilleurs profils pour le groupe, qui est fortement exposé financièrement. Il y a peu de managers comme Scaroni en mesure de dialoguer avec les fonds d’investissement. Quant aux polémiques sur les contrats que Scaroni avait signé avec Gazprom, c’est une erreur qui est commune à toute l’Union Européenne. Sur la nomination de R. Cingolani à Leonardo, l’Ukraine nous a appris que la Défense doit être à l’avant-garde sur la technologie et l’intéressé est consultant Otan en la matière. Quand il était ministre de Draghi, Cingolani occupait une toute autre fonction. Le document économique et financier adopté est sérieux, avec un PIB à hauteur d’1% : ce qui ne nous satisfait pas mais qui est néanmoins supérieur aux prévisions. Du moment où nous devons réduire de manière graduelle la dette publique, nous avons moins de ressources à disposition. Le superbonus (le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments) nous a couté cher : 70 milliards et il a impacté la dette publique de 2023. Il serait ingénu de penser que le PNRR ne coûte rien : les 122 milliards pris en prêt sont calculés dans la détermination du rapport entre le déficit et le PIB, les œuvres financées réduisent ainsi les marges de manœuvre’’. »

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Giovanbattista Fazzolari

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, B. Flammeri, « Mission en Éthiopie pour Meloni : nouvelle étape du plan Mattei » : « Aujourd'hui et demain, Giorgia Meloni sera à Addis-Abeba pour développer des opportunités de partenariat dans le domaine économique lié à la reconstruction, au développement des travaux publics et des infrastructures, ainsi qu’aux investissements interrégionaux, y compris dans le secteur de l’énergie. Il s'agit de la première visite d’un ou d’une dirigeante occidentale en Éthiopie depuis la fin de la guerre dans la région septentrionale du Tigré. La mission s'inscrit dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, que Meloni poursuit depuis son entrée en fonction au Palazzo Chigi et qui vise à entretenir les relations entre les deux continents grâce à des investissements massifs, non seulement de la part de pays seuls mais aussi de l'Europe elle-même. Meloni verra également le président de l'Union africaine Moussa Faki et aura une réunion bilatérale avec le président somalien Hassan Shiekh Mohamud, qu'elle avait déjà rencontré à Rome le 8 février. Une réunion trilatérale avec le président somalien et le Premier ministre éthiopien aura lieu avant la fin de la mission. L'objectif du gouvernement italien est de contribuer au développement, à la pacification et à la sécurité d'une zone de la Corne de l'Afrique avec laquelle l'Italie a consolidé ses relations et qui joue également un rôle stratégique en termes d'endiguement du trafic de migrants. Meloni est de plus en plus convaincue que la question des migrations doit être abordée en même temps que celle de l'économie. Il y a un mois, une déclaration commune a été signée avec Abiy Ahmed pour un programme triennal de coopération au développement en faveur de l'Éthiopie de 140 millions d'euros. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté d'environ 18 %. La visite de Meloni sera suivie par celle d'une mission entrepreneuriale conduite par un représentant du gouvernement afin d'accroître encore les relations entre les deux pays où la présence des Italiens est significative. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, C. Marroni, « Tajani (Forza Italia) dit oui à l’arrivée de 4 000 travailleurs de Tunisie » : « Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a rencontré son homologue tunisien, Nabil Ammar, à la Farnesina. Il a annoncé le lancement d’un projet de décret flux en dehors des quota prévus pour les « click-days » [ ndlr : dispositif pour la saisie électronique d'une demande de visa de travail]. Les deux ministres ont également diné, la veille, avec le commissaire européen à l'élargissement Oliver Varhelyi, qui a expliqué « nous travaillons avec Tunis pour la migration légale et que les rapatriements se déroulent, même s'il y a parfois des retards bureaucratiques ». Le gouvernement tunisien, en outre, « est prêt à travailler ensemble pour renforcer les frontières ». Par ailleurs, Rome et Tunis « considèrent que la lutte contre les trafiquants d'êtres humains est fondamentale ». Sur ce point, Tajani a assuré que « la coopération entre les deux pays est sérieuse, il y a déjà des accords, ils continueront à être en vigueur et seront mis en œuvre ». La Tunisie « est prête à renforcer la coopération avec tous les partenaires pour lutter contre la traite des êtres humains et protéger les migrants. Nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir, mais la solution à moyen et long terme est économique », a déclaré Nabil Ammar. « Nous devons stabiliser les gens sur le terrain. Nous étudions déjà avec l'Italie des projets concrets de formation professionnelle et de recrutement de travailleurs qualifiés », a-t-il ajouté. En arrière-plan, il y a la question des réformes. Tajani a déclaré : « Nous avons dès le départ soulevé la question des réformes en Tunisie et des financements liés à la mise en œuvre progressive des réformes », mais en même temps « nous sommes respectueux de la démocratie ». Il a ajouté, « ce n'est pas à nous de décider qui doit gouverner la Tunisie, il y a un gouvernement légitime. Nous devons respecter nos interlocuteurs, pas les remplacer, nous ne sommes pas des colonisateurs. Le gouvernement continuera à travailler pour la stabilité politique et économique de la Tunisie ». Depuis ces derniers mois, le pays a connu des manifestations massives en raison de la profonde crise économique. En ce qui concerne le financement international, Tajani a assuré : « Nous sommes en faveur d'un soutien économique pour favoriser la croissance de ce pays important. L'Italie jouera également son rôle vis-à-vis du FMI et a une vision stratégique de la Tunisie ». Et il a réitéré : « Nous devons aider ce pays d'un point de vue politique, afin que le FMI puisse commencer à débourser les fonds le plus rapidement possible, notre proposition était très claire. Commencer à financer la Tunisie et verser, après une première tranche, une deuxième tranche au fur et à mesure que les réformes se poursuivent ». 

ARTICLE, P. Mastrolilli, La Repubblica, « Giorgetti (Ligue) : "L'Italie doit quitter la route de la soie" » : « Depuis qu'il est à Washington pour les réunions des IFI (institutions financières internationales), une question quotidienne est posée au ministre de l'économie Giorgetti - par ses amis américains, mais aussi par d'autres : ‘’que faites-vous avec la Chine ?’’. Ils ne vont pas jusqu'à demander si l'Italie est avec Macron ou Biden, mais la boutade allusive sur la mégalomanie de Paris est récurrente. Ils ne se contentent pas de s'enquérir de la volonté de Rome de renouveler l'accord sur la Route de la soie avec Pékin, mais cherchent à savoir quels sont les investissements de la République populaire chez nous, et dans quelle mesure ils sont stratégiques. Et quels sont nos intérêts dans le pays asiatique, en se préparant peut-être à demander non seulement la fin des participations, mais aussi un decoupling profond. Giorgetti se garde bien de prendre des engagements définitifs impliquant l'ensemble de l'exécutif, mais il rappelle que lorsque le gouvernement Conte a signé le mémorandum sur l'initiative Belt & Road, il était ministre et a pris soin de le vider de sa substance, en commençant par l'objectif de prendre possession du port de Trieste. En d'autres termes, M. Giorgetti suggère que s'il ne tenait qu'à lui, il laisserait l'accord expirer à la fin de l'année. Peut-être qu'en fin de compte, le gouvernement choisira de renouveler l'accord sans lui donner de suite concrète. L'important, cependant, est de comprendre que c’est une question-clé pour les futures relations bilatérales avec les États-Unis. C’est clair aussi en voyant les données sur la croissance mondiale. Hier, la directrice du FMI Georgieva, a averti : "le tableau est complexe. Nous prévoyons une croissance faible à moyen terme. Pour éviter un atterrissage brutal, le parcours est rude". Toutefois, si le monde continue à avoir une croissance de 2,8 %, il le doit principalement aux 5 % de la Chine. La Fed prévoit une récession aux États-Unis, tandis que l'Istat signale une baisse de 0,2 % de la production industrielle italienne en février. Le gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco, a assuré que "le secteur bancaire italien se porte bien " mais la crise de la Svb et du Crédit Suisse a ébranlé l'Occident et il n'est pas certain qu'elle soit définitivement terminée. Le défi s'étend également à la dette souveraine des pays en difficulté, car si d'un côté Pékin tente de gagner en popularité dans ces régions en poussant les Occidentaux à la réduire, un pas en arrière est fait dès lors qu'il s'agit de désamorcer les "pièges de la dette" créés précisément par ses investissements sur la Route de la Soie. La secrétaire d'État au commerce, Gina Raimondo, a évoqué la question chinoise lors de sa rencontre avec M. Giorgetti, qui lui a demandé ce que les États-Unis comptaient faire pour limiter les dégâts de la loi sur Inflation Reduction Act, car celle-ci risque de déclencher un conflit de subventions entre les Européens qui peuvent investir, comme l'Allemagne, et ceux qui ne le peuvent pas, c'est-à-dire nous. Le sous-secrétaire d'État à la croissance économique, à l'énergie et à l'environnement, Jose Fernandez, a déclaré que "l'Italie est candidate à un rôle stratégique en vue de l'indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie". Il a été écouté lorsqu'il a demandé que les dépenses pour l'Ukraine ne soient pas comptabilisées par l'Europe comme une dette, et il a tenté de convaincre les agences de notation que Rome ne manquerait en aucun cas l'opportunité du Pnrr. Mais la réponse que J.  Biden attend concerne la Chine. »

ARTICLE, Messaggero, M. Ventura, « T. Breton rencontre Crosetto (Frères d’Italie) et Meloni (Frères d’Italie) : des munitions à Kiev » : « Giorgia Meloni a rencontré Thierry Breton pendant environ une demi-heure au Palazzo Chigi, après que ce dernier ait vu le ministre de la Défense, Guido Crosetto. D’après un communiqué sur le site de la Commission européenne, Breton « est en Italie pour rencontrer des représentants du gouvernement et des fabricants de l'industrie de la défense dans le cadre de sa tournée des industries de la défense de l’UE ». Hier, après avoir vu Crosetto et avant la réunion avec Meloni, il a visité deux sites de production de munitions. La question-clé porte sur la « souveraineté européenne » dans le domaine de l'armement et en particulier dans la production et la fourniture de munitions. Le gouvernement devrait promouvoir la filiale Mbda, un consortium européen impliquant Paris et Londres, dans lequel Leonardo détient une part de 25 %. »

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Giorgia Meloni et Thierry Breton

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(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/04/2023

Le ministre-président CSU de Bavière Markus Söder désire que l’Allemagne continue à s’appuyer sur le nucléaire.

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Allemagne. Alors que les trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne seront bientôt à l'arrêt, le ministre-président CSU de Bavière Markus Söder désire que l’Allemagne continue à s’appuyer sur le nucléaire pour produire de l’énergie.

"Marine Le Pen s'engage à aider la Grande-Bretagne à rapatrier les migrants illégaux vers leur pays d'origine lorsqu'elle sera présidente."

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France et Royaume Uni. 

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The Telegraph : "Marine Le Pen s'engage à aider la Grande-Bretagne à rapatrier les migrants illégaux vers leur pays d'origine lorsqu'elle sera présidente."

Déi Konservativ a déposé des listes pour les élections communales à Pétange et Differdange.

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Luxembourg. Déi Konservativ prendra part aux élections communales du 11 juin 2023 au sein de deux municipalités, Pétange et Differdange, avec dans chacune une liste complète de 19 candidats.

Les (Vrais) Finlandais obtiennent la présidence de commissions.

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Finlande. Les (Vrais) Finlandais obtiennent la présidence des commissions suivantes au sein de la Chambre des députés :

- administrative (qui porte aussi sur l’immigration)

- juridique

- financière

- agricole et forestière

Marine Le Pen : "Je préfère Salvini à Meloni. Elle est avec l’OTAN, moi non."

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Italie. Revue de presse.

Les nominations des DG des entreprises publiques, et les dynamiques que celles-ci traduisent au sein de la majorité, font les gros titres : « Les nominations après les tensions » (Corriere della Sera), « Nominations, le compromis de Meloni » (La Stampa), « Meloni satisfait tout le monde et renonce à faire toute seule » (Il Giornale). « La fuite de dossiers classifiés du Pentagone gêne l’Europe [en révélant le détail des envois d’armes à Kiev] » (La Repubblica), « Loi de finances : il manque 32 milliards pour les contrats de l’administration » (Sole 24 Ore), « Fonctionnaires, les augmentations après les coupes » (Il Messaggero). « Vidéo choc de décapitation d’un prisonnier ukrainien, les bourreaux de Poutine » (La Stampa).

Les JT couvrent notamment les nominations des DG des entreprises publiques, la diffusion d’une vidéo de décapitation d’un prisonnier ukrainien et la sortie de prison de l’ancienne vice-présidente du PE Eva Kaili.

COULISSES, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Une journée de résistance au sein du gouvernement, puis le jeu d’équipe entre la Ligue et Forza Italia pour freiner Meloni » : « Il aura fallu une autre journée de pourparlers, de rencontres, d’opposition et de corrections pour boucler la liste très attendue des DG des grandes entreprises publiques. L’opposition à certains noms exprimée par la Ligue, épaulée par Forza Italia, a fini par rendre la victoire de Meloni moins nette et de renforcer une coalition qui risquait de sortir affaiblie par le jeu des nominations. Antonio Tajani, Matteo Salvini, Givambattista Fazzolari et Gianni Letta ont travaillé sur cette liste, à la recherche d’un équilibre pouvant éviter des turbulences au sein du gouvernement. Les nouveautés les plus saillantes ont été le torpillage de Stefano Donnarumma [que Meloni voulait à la tête d’ENEL], remplacé par le ticket Flavio Cattaneo e Paolo Scaroni. C’est un choix partagé entre Tajani et Salvini, qui ont ainsi réussi à entraver Meloni. La question soulevée dans les milieux politiques et économiques est de savoir si Cattaneo aura ou non le courage d’aller jusqu’à proposer une fusion de ENI avec ENEL (cette dernière étant fortement endettée). Tajani et Letta ont réussi à placer Scaroni, alors que ces derniers jours des sources du gouvernement assuraient que Meloni s’y opposait en raison des anciens rapports de l’ex-DG d’ENI avec la Russie de Poutine. Or, l’entourage de Berlusconi raconte une toute autre version, selon laquelle Meloni aurait promis au « Cavaliere » une place prestigieuse pour Scaroni. »

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini « Le jeu délicat de Giorgetti (Ligue) entre la Ligue et la Présidente du Conseil » : « Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a agi silencieusement pendant les pourparlers des nominations, faisant attention de garder un équilibre entre les desideratas de la Ligue et de la Présidente du Conseil. Restant silencieux, il a pu constater l’attention croissante des investisseurs étrangers. Depuis des semaines, certains fonds étaient en train de contacter son ministère pour comprendre les intentions du gouvernement, notamment pour ENEL dont la moitié du capital est détenu par des actionnaires étrangers. Il était clair qu’un DG sans expérience ne pouvait pas faire l’affaire. Conscient de ces facteurs, Giorgetti a joué les courroies de sécurité : silencieux, immobile mais prêt à éviter des sorties de route. C’est sans doute lui qui a fait insérer au conseil d’administration du groupe Leonardo Marcello Sala, un manager avec une longue expérience dans le secteur privé. C’est avec la même méthode qu’il a conçu la loi de finances, présentée mardi dernier. Les promesses électorales de la Ligue sur la flat tax ou sur les retraites n’ont pas leur place dans les lignes budgétaires. A ce stade, Salvini ne bronche pas, sans doute car il s’y attendait. Mais la trêve entre lui et Giorgetti ne durera pas longtemps, leurs différences étant trop évidentes. Rendez-vous donc aux prochains dossiers clivants. »

PREMIER PLAN, Il Sole 24 Ore, M. Perrone : « Le ministre Fitto (Frères d’Italie) : ‘’ Sur le PNRR, nous négocions avec l’UE pour pouvoir utiliser tous les fonds ‘’ » : « Au Sénat, où aujourd’hui sera voté en première lecture le décret-loi sur le Pnrr-3, le ministre Fitto souhaite que les mots d’ordre soient ‘’ la rigueur et la responsabilité ‘’. C’est un message qui vise à faire baisser la température du débat au Parlement, qui risque de monter encore. Le ministre aux Affaires européennes, au Sud, aux Politiques de cohésion et au Pnrr défend le décret-loi qui révolutionne la gouvernance du Plan et prévoit des simplifications dans sa réalisation : ‘’ l’objectif – affirme Fitto – est d’accélérer sur la mise en œuvre ‘’ et plaider en faveur de la logique des ‘vases communicants’, c’est-à-dire la stratégie que le gouvernement défend à Bruxelles pour obtenir une révision du Pnrr. Le ministre voudrait plus de flexibilité afin de pouvoir identifier les projets qui ne sont pas réalisables en respectant le délai de juin 2026 et les déplacer sur la programmation 2021-2027 qui autorise de remettre les bilans des résultats jusqu’en 2029. Selon Fitto ‘’ il y a des données objectives, comme l’augmentation des matières premières, qui justifient de pouvoir apporter des modifications au Pnrr ‘’. Ces arguments n’ont pas convaincu les oppositions et le Pd et le M5S attaquent au Parlement. » 

 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Perrone, « Décret Cutro, resserrement de la politique migratoire » : « Tandis que les arrivées clandestines continuent (hier ont débarqué à Catane 539 migrants sauvés au large de Syracuse et à Vibo Valentia), et que l'Union européenne se réserve le droit de braquer les projecteurs sur la déclaration de l'état d'urgence nationale par l'Italie, le gouvernement est déterminé à sévir contre l’immigration. Dans l'important paquet d'amendements qui sera déposé ce matin sur le décret-loi examiné par la Commission des affaires constitutionnelles du Sénat, il devrait y avoir une nouvelle réduction de la protection spéciales et des procédures accélérées d'examen des demandes de protection internationale à la frontière. Il devrait également y avoir des mesures qui renforcent la possibilité d’héberger des étrangers dans des centres de rétention pour rapatriement (CPR) : tant pour ceux qui ne se laissent pas identifier lors de la procédure frontalière que pour les demandeurs d'asile soumis à la procédure de Dublin et en attente de transfert. Enfin, il y aura des amendements relatifs au règlement sur les décisions des commissions territoriales pour la reconnaissance de la protection internationale, et sur la Commission pour le droit d’asile. Les amendements du gouvernement visent également à étendre les larges pouvoirs de dérogation déjà reconnus par le décret pour la construction de nouveaux CPR, jusqu’aux structures d'accueil et aux "points de crise", ainsi qu'à l'attribution du service de transport maritime des migrants. Les projets prévoient également que les demandeurs de protection internationale ne puissent pas être accueillis dans le système d'accueil et d'intégration du réseau des autorités locales (Sai), mais uniquement dans les centres gouvernementaux. Des exceptions seraient faites pour les migrants appartenant à des « catégories vulnérables », notamment les personnes handicapées ou les femmes enceintes. Les propositions qui auront reçu le sceau d'approbation seront connues ce matin. Entretemps, les techniciens du gouvernement et de la Protection civile se sont déjà réunis pour rédiger la première ordonnance permise par l'état d'urgence : ce sera celle qui nommera le commissaire extraordinaire, très probablement le préfet Valerio Valenti, chef du département des libertés civiles et de l'immigration du ministère de l'Intérieur. C'est justement le ministre Matteo Piantedosi, s'exprimant hier lors de la cérémonie du 171e anniversaire de la police d'Etat, qui est revenu sur la remise en cause de l'Europe. « Il serait difficile pour un seul pays de prendre en charge la gestion de l'immigration en dehors d'une action commune, lucide et bien organisée au niveau européen », a-t-il noté. A Bruxelles, la Commission a assuré qu'elle était « en contact étroit avec Rome », soulignant que l'Italie avait demandé un soutien financier pour faire face à la récente augmentation des arrivées par mer et en particulier à la situation critique à Lampedusa. Les chiffres de la police confirment également l'explosion des départs : en 2022, 105 131 migrants sont arrivés en Italie par les différentes routes méditerranéennes (+55,8 % par rapport à 2021). Rien à voir avec les 4,67 millions d'immigrés légaux présents, mais c'est l'augmentation qui est inquiétante. Par ailleurs, sur les 44 436 permis de séjour pour protection spéciale délivrés depuis le début de l'année 2021, seuls 5,45 % ont été convertis en permis de travail. »

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ENTRETIEN, La Repubblica, de Marine Le Pen, dirigeante du Rassemblement National : « Je préfère Salvini à Meloni. Elle est avec l’OTAN, moi non » : « Marine Le Pen continue de rêver d'un grand groupe politique européen de souverainistes, et sur l'immigration, elle promet d'organiser un référendum. Selon un sondage, si les élections présidentielles avaient lieu aujourd'hui, son parti battrait Macron avec 55% des voix. Si vous étiez à l'Elysée, que feriez-vous sur le conflit en Ukraine ? "Si j'étais Présidente, quand je le serai, la première chose à laquelle je penserai, c'est l'intérêt de la France. Depuis le début, nous l’avons dit : la Russie fait une grosse erreur en attaquant militairement l'Ukraine et en violant sa souveraineté territoriale et politique. Il n'en reste pas moins que le monde est tel qu'il est, et non pas tel que nous voudrions qu'il soit. C’est pourquoi je ferai tout mon possible pour que la France favorise une résolution pacifique du conflit. Ou bien nous continuerons à fournir des armes à l'Ukraine à tour de bras et nous serons alors confrontés à une nouvelle guerre de cent ans, ce qui, compte tenu des pertes humaines, serait une tragédie » Êtes-vous d'accord avec les déclarations de Macron sur Taïwan ? « Je suis d'accord avec lui, bien sûr. Le seul problème, c'est que Macron a une position incohérente, parce qu'il dit cela et en même temps il se soumet à un agenda diplomatique européen influencé par les États-Unis ». La France peut-elle parler d’une seule voix, même face à Xi Jinping ? « Alors oui, je pense que la France a une voix particulière, à condition qu'elle essaie de parler. De Gaulle avait quelque chose à dire. Macron n'a rien à dire ». Meloni est arrivée au pouvoir en étant pro-européenne, pro-OTAN et pro-USA. Ferez-vous de même ?  « Je reste euro-sceptique, et je le suis de plus en plus chaque jour. Je ne suis pas sceptique sur l'Europe, mais sur l'organisation politique de l’UE. De plus, la France a un héritage politique et une indépendance sur le plan international. Meloni est favorable à l'OTAN parce qu'elle est italienne. Il y a des éléments de son projet que je ne partage pas. Politiquement, je me sens plus proche de Matteo Salvini et je n'adapte pas mon discours aux résultats des élections : je suis une « personne loyale ». Que pensez-vous du nouveau gouvernement italien ? « Meloni gouverne sans s'attirer les critiques attisées par la diabolisation qui a eu lieu avant son élection. La même chose s'est produite avant notre victoire aux élections municipales. Ce procès d'intention caricatural et éloigné de la réalité est un avantage pour nous. Lorsque nous arriverons au pouvoir, les gens verront que ce n'est pas l'apocalypse qui se prépare, mais une politique de bon sens ». « Nous avons des divergences avec Meloni. Malgré cela, je la préfère à son prédécesseur. Et puis, vous savez, la politique va vite en Italie ». En matière d'immigration, le nouveau gouvernement italien n'a pas proposé de véritables solutions. « Je ne suis pas la sœur jumelle de Meloni. Je veux me donner les moyens d'une politique dissuasive en matière d'immigration en faisant passer par référendum une réforme constitutionnelle qui soumettrait les aides sociales non contributives à un certain nombre de critères, en réservant les allocations familiales aux Français, en abolissant le droit du sol ».

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(Traduction : ambassade de France à Rome)