18/09/2023
Une campagne contre l'AfD est lancée.
Allemagne. Une campagne contre l'AfD est lancée, sous le nom AfDnee (AfDnon). Elle vise à toucher les électeurs de ce parti qui ne partagent pas ses idées, mais en ont simplement ras-le-bol.
Le site Internet de la campagne : https://afdnee.de/faktencheck/
"Je voulais seulement sanctionner le gouvernement et aujourd'hui un type est promu à ma place. Sabine Möller, commerciale dans l'industrie. Août 2025. L'AfD s'oppose aux quotas professionnels pour les femmes et désire encourager les femmes à rester au foyer afin de s'occuper des enfants. Source : programme de l'AfD en Hesse 2023. Faites le contrôle des faits sur AfDnee.de."
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"Le duel à distance : Meloni invite l’Europe à Lampedusa, Salvini soude son alliance avec Marine Le Pen."
Italie. Revue de presse.
La visite conjointe à Lampedusa de la Présidente de la Commission Européenne U. von der Leyen et de la Présidente du Conseil G. Meloni, à la suite de débarquements record de migrants sur l’île, fait les gros titres « Migrants, voici les 10 points de l’Europe » (Corriere della Sera), « Migrants, l’Europe bouge » (Il Messaggero) « « Arrêtons les passerelles sur les migrants » », von der Leyen et Meloni critiquées [par les habitants] (La Stampa). Le meeting annuel de la Ligue à Pontida, qui a vu notamment la présence de Marine Le Pen parmi les participants, est aussi cité « Le manifeste souverainiste » (La Repubblica), « Le duel à distance : Meloni invite l’Europe à Lampedusa, Salvini soude son alliance avec Marine Le Pen » (Il Giornale).
Les JT couvrent notamment la secousse sismique qui a touché la Toscane ce matin, la question migratoire avec la visite des présidentes U. von der Leyen et G. Meloni à Lampedusa, le conseil des ministres devant se réunir aujourd’hui et les suites de l’enquête sur l’avion de la patrouille italienne « Frecce Tricolore » qui s’est écrasé à Le Torrette (Turin) samedi dernier et ayant fait une victime et plusieurs blessés.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Il faut un plan pour l’Afrique, nous avons besoin de solutions, pas de discours de campagne » : « Q : À Lampedusa, Meloni et von der Leyen ont-elles tenté de contrer Matteo Salvini et Marine Le Pen, qui progressent dans les sondages et tentent de doubler les gouvernements français et italien par la droite ? Le Pen progresse dans les sondages, Salvini je ne sais pas. Mais essayer de jouer la stratégie serait une erreur, nous devons trouver des solutions, pas lancer une bataille électorale à qui fera les plus grosses annonces. Pour ma part, cela fait dix ans, depuis que j’ai été commissaire européen, que je parle d’un plan pour l’Afrique. Nous pourrions demander à l'ONU de créer des centres d’accueil des migrants le long des routes migratoires, sur le modèle des centres du HCR au Niger, mais en plus grand. La pression est énorme. Il faut prendre le phénomène dans sa globalité, pas seulement lorsqu’il arrive jusqu’à nous. Même si vous bloquez les départs depuis la Libye ou la Tunisie, demain ils arriveront du Maroc, d'Algérie ou d'Egypte. Une nouvelle mission Sophia [comme évoquée par Giorgia Meloni] serait utile sur le plan de la dissuasion des départs, mais c’est tout. La seule solution est diplomatique : la priorité est de conclure des accords et d'investir en Afrique, dans les pays de provenance des migrants. On peut toujours mettre en place des centres de rétention les migrants irréguliers mais sans accords, on ne résout pas le problème. [Contrairement à ce que prétend la Ligue] la voie diplomatique n'a pas échoué. Autrement, au lieu de 10 000 migrants, on en aurait 50 000 qui arriveraient. Mais la situation est explosive, Khartoum est une ville sinistrée, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso connaissent des situations extrêmement instables. La Tunisie est désormais un entonnoir plein. De la Corne de l'Afrique à la Guinée, la situation est ingérable. Il faut ajouter à cela la Libye et le Maroc, la Syrie et l'Afghanistan… Tout cela explique la gravité de la situation. Même la France et l'Allemagne commencent à avoir peur. Mais je pense que l'Europe a compris qu'il ne s'agit pas du problème de Lampedusa ou de l'Italie. La France a compris que nous risquons un exode d’envergure inédite. Concernant la lettre du commissaire Borrell qui a tenté de bloquer l'accord entre l'UE et la Tunisie, malheureusement, les socialistes européens bloquent l'accord pour des raisons politiques. Q : Lors de l’appel téléphonique avec Meloni, Macron s'est-il montré ouvert à l'opération navale ? Les mesures-tampons sont inutiles face aux guerres, à la croissance démographique, au réchauffement climatique et au terrorisme. Ces personnes fuient pour ne pas mourir. En Afrique, en 2050, il y aura 2,5 milliards de personnes, un ordre de grandeur bien supérieur aux dix mille de Lampedusa. Le cas de l’Italie n'est que la partie émergée de l'iceberg, nous le dirons à l'ONU. La fermeté du gouvernement doit servir dans l’immédiat à arrêter les trafiquants à Lampedusa, mais pour résoudre le problème de manière structurelle, nous avons besoin d'une vision stratégique. La Présidente du Conseil fera une intervention précise à ce sujet à l'ONU. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Flottes et militaires européens pour la surveillance [en Méditerranée] ; le rétablissement de [la mission] ‘’Sophia’’ prendra du temps » : « Le cinquième point du plan présenté par Ursula von der Leyen hier à Lampedusa porte sur une ‘’surveillance navale et aérienne’’. C’est le véritable enjeu des négociations entre la Présidente de la Commission européenne et la Présidente du Conseil italien, à savoir le rétablissement de ‘’l’opération Sophia’’. Il s’agit de la première tentative de déployer une flotte et des militaires européens pour faire face à l’immigration clandestine, écartée par Matteo Salvini alors qu’il était vice-Président du Conseil sous le premier gouvernement de Giuseppe Conte. Une bonne partie des 10 questions soulevées hier par Ursula von der Leyen avait déjà fait l’objet d’annonces, notamment lors du dernier conseil européen de 2022 auquel avait participé Mario Draghi. Autant d’intentions et de mesures, pour certaines déjà en vigueur, qui se sont heurtées à la réalité ces dernières années. On constate surtout que sans collaboration des pays de départ, rien ne peut être fait. Derrière ces discours, il y a la volonté de faire revivre l’opération Sophia qui, du reste, ne pourra pas être relancée si simplement et rapidement. La décision ne relève pas en effet de la Commission mais de chaque gouvernement. Ce n’est pas un hasard si Giorgia Meloni a demandé à Charles Michel d’inscrire le dossier migratoire à l’ordre du jour du prochain sommet d’octobre. Mais à huit mois des élections européennes, le sujet risque d’être peu rassembleur. Par ailleurs, une bonne partie des ressources militaires de l’UE est déjà mobilisée pour l’aide à l’Ukraine. Il faudrait au moins six mois pour reconstituer la flotte qui, il y a trois ans, était chargée de ‘’neutraliser les embarcations et les structures logistiques des passeurs’’. Mais l’opération Sophia avait été suspendue car elle s’était transformée en une simple mission de secours. Pour surveiller et bloquer les départs, la flotte militaire européenne aurait dû avoir accès aux eaux territoriales libyennes et tunisiennes. Une autorisation qui ne sera pas accordée facilement et en échange de laquelle il faudrait offrir une somme conséquente, plus d’un milliard d’euros. Il n’y a qu’avec des financements qu’il sera possible de convaincre les deux interlocuteurs potentiels. C’est du reste ce qui retarde l’application de l’accord avec la Tunisie, le président tunisien Said pressant l’UE pour recevoir les fonds prévus sans avoir présenté les projets qui seront ainsi financés. Il n’y a donc pas grand-chose de concret pour l’instant dans la visite à Lampedusa de la Présidente de la Commission européenne. Pour Meloni, le risque est que – comme cela s’est vérifié jusqu’à présent - cela ne débouche sur aucune solution pratique. Cela implique un investissement massif pour des aides aux pays africains. La critique la plus fréquente faite par Bruxelles à la Présidence du Conseil italien, est le manque de proposition concrète au-delà des slogans de campagne et les nombreuses querelles avec les partenaires qui pourraient apporter leur aide, comme la France. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi et C. Zapperi « Un virage à droite (mais pas sur tous les points), la Ligue lance la compétition avec Fratelli d’Italia » : « Ceux qui s’attendaient à des feux d’artifice seront peut-être restés déçus : à Pontida, dans le passé, nous avions assisté à quelque chose de bien plus sensationnel. Toutefois, l’officialisation du croisement des campagnes électorales de la Française Marine Le Pen et de l’Italien Matteo Salvini représente une nouvelle politique de premier ordre. Il n’y a rien de défini dans la « grande manifestation » annoncée par les deux dirigeants : les 13 et 14 octobre à Rome se tiendra un rendez-vous des jeunes militants « alternatifs à la gauche » sous le label d’Identité et démocratie (ID) en Europe, ainsi que des jeunes du parti Républicain américain, du Likoud israélien et de Fidesz d’Orban. Lors du meeting d’hier, plusieurs regardaient leurs téléphones pour voir ce qui se passait en même temps à Lampedusa, où von der Leyen et Meloni s’étaient données rendez-vous. La coïncidence avec le meeting a irrité plusieurs léguistes. Luca Zaia est le seul ténor à avoir commenté : ‘’D’accord si von der Leyen va à Lampedusa, mais qu’elle se rappelle qu’elle doit rentrer chez elle et résoudre le problème’’. Peut-être qu’il ne se référait pas qu’à la Présidente de la Commission. Les doutes sont légitimes, car ici à Pontida Meloni semble ne pas exister. Une chose est certaine, Salvini ne veut pas de ruptures ‘’ Moi ici à Pontida et Meloni à Lampedusa, nous avons le même objectif et le même destin commun. On ne nous divisera pas. Nous avons la volonté que ce gouvernement dure pendant toute la mandature et qu’il soit confirmé ensuite’’. Autrement, l’image de Meloni apparait juste lors d’un passage rendant hommage à Berlusconi. Enfin, Zaia (président de la région de Vénétie) a rappelé l’importance de la réforme de l’autonomie régionale, Fedriga (président de la Région de Vénétie-Frioul-Julienne) a reconnu que ‘’nous devons assumer la responsabilité de prendre des décisions impopulaires’’ se référant sans doute à l’abandon de la réforme des retraites. Enfin, loin de là, le ministre de l’économie Giorgetti a répété comme un mantra ‘’il ne sera pas possible de tout faire’’. Bref, nous avons vu une Ligue « dure et pure », avec le soutien de Marine Le Pen afin de tenter de changer l’Europe. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Cappellini « Le défi souverainiste de la majorité, unie uniquement par le pouvoir » : « La dure compétition après le crépuscule de Berlusconi a été évidente dès le début. Il n’existe pas de priorités partagées, il n’y a pas de travail de synthèse et il ne peut y a voir de programme unique. Voici comment fonctionne le gouvernement : celui qui s’est imposé dans les urnes tente d’imposer ses priorités. Entretemps, les autres tentent de faire semblant d’accepter un second rôle et s’activent pour promouvoir leur propre agenda et freiner celui des autres. A la fin, ils improvisent sur des thématiques telles que la sécurité et l’immigration. A Pontida, la Ligue relance l’introduction de l’autonomie régionale différenciée comme priorité absolue et non négociable. Depuis Rome, la ministre Casellati (Forza Italia) annonce le coup d’envoi de la réforme sur le présidentialisme ainsi que celle sur l’autonomie des régions, faisant toutefois savoir que le débat sur le premier était ‘’verrouillé’’ mais pas le second. La rivalité interne a produit une nouvelle flambée souverainiste : Salvini à Pondida avec Marine Le Pen et bientôt même avec les nationalistes allemands d’Afd ; Meloni avec Orban et Vox. Cette compétition entre Meloni et Salvini mène l’Italie au milieu d’une compétition inutile entre deux familles d’extrême droite alors qu’en Europe on négocie sur des dossiers cruciaux pour l’Italie. Le prix serait alors celui d’une majorité fortement en péril, s’il n’y avait pas une alternative politique totalement inexistante. »
ARTICLE, Il Messaggero, L. Cifoni : « Impôts, plan du gouvernement : taux réduit de l’impôt sur le revenu jusqu’à 28.000 euros » : « La prudence est de mise, d'autant plus en cette période de ralentissement économique dont on ne connaît pas encore l'ampleur exacte. Mais le gouvernement essaye d’agir sur les impôts. La confirmation de la réduction de la charge fiscale "pour toute l'année 2024", qui est l'objectif principal de la prochaine loi de finances de Giorgia Meloni, pourrait être accompagnée d'une première réduction de l’impôt sur le revenu (Irpef) : plus précisément, par l'extension à un plus grand nombre de contribuables du taux le plus favorable de 23 %, selon ce qu’a déclaré hier le vice-ministre de l'économie Maurizio Leo, qui est chargé de rédiger la réforme fiscale, à l’occasion de la fête nationale de Italia Viva. D'où l'idée d'un allègement du prélèvement, qui devrait toutefois concerner non seulement les salariés, mais l'ensemble des contribuables. Le vice-ministre de l'économie a parlé d'une "augmentation du nombre de contribuables qui auront accès au barème le plus bas ". De fait, les deux premiers taux d’imposition seraient regroupés, en incluant dans le taux de 23% les revenus jusqu’à 28 000 euros (désormais le premier taux inclut les revenus jusqu’à 15 mille). Bien entendu, comme Leo l'a lui-même souligné, la volonté du gouvernement d'aller dans cette direction doit tenir compte de la situation macroéconomique et financière réelle, qui sera définie à la fin du mois avec la Note d'actualisation du Document économique et de finances. "Nous devons voir avec le Nadef combien de ressources nous pouvons utiliser, d'autant plus que par rapport aux prévisions de croissance précédentes de 1,1 à 1,2 pour cent, la commission a déjà réduit ses chiffres ", a fait remarquer le vice-ministre. Les conséquences de l'affaire des aides à la rénovation énergétique des bâtiments, pèsent également sur les comptes. Pour les salariés, les mesures inclus dans la loi de finances devraient prévoir aussi l'exonération des cotisations et l'allégement fiscal sur les primes de treizième mois et les primes d'entreprise. Le vice-ministre a également abordé les effets de la réforme fiscale pour les entreprises : l’objectif est de baisser le taux d’imposition de façon progressive pour arriver à 15 % de prélèvement IRES, contre le taux actuel de 24 %. Ce bénéfice sera réservé aux entreprises qui investissent dans les machines et l'innovation et à celles qui augmentent leur niveau d'emploi, mais cette mesure n’entrera pas en vigueur tout de suite. »
ARTICLE, Il Messaggero, A. Bul. « La présidente du Conseil et Tajani feront pression à l’ONU pour obtenir plus d’investissements en Afrique » : « Un plan ONU pour l’Afrique afin de faire confluer les investissements sur le continent et agir en amont des causes qui poussent les migrants à partir. Voici la requête que G. Meloin et A. Tajani adresseront aux dirigeants mondiaux réunis à New York pour la 78e Assemblée Générale. Le vice-président du Conseil insistera sur la nécessité d’impliquer l’ONU et les Etats-Unis dans la définition d’un plan pour promouvoir le développement des pays africains et la stabilisation du Maghreb. Selon la Farnesina, ce projet devrait être de longue haleine car ‘’d’ici 2050 il y aura 2 voire 2,5 milliards d’Africains et si nous ne travaillons pas à un « droit à ne pas émigrer », la situation sera de plus en plus explosive’’. D’où un double objectif. D’une part insister avec l’ONU pour que les ressources disponibles soient « rationnalisées » et « ciblées » ‘’en accord avec les objectifs de développement durable’’, d’autre part de travailler côte à côte avec Washington pour promouvoir la stabilisation politique dans les pays du Sahel, aussi pour éviter que le « vide » laissé par les gouvernements locaux ne soit rempli par la milice Wagner. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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17/09/2023
Lampedusa : Meloni et Von der Leyen appellent à la solidarité des Européens.
Italie et UE.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine Le Pen est au rassemblement annuel de la Ligue à Pontida, à côté du vice-Premier ministre et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.
Italie et France. Marine Le Pen est au rassemblement annuel de la Ligue à Pontida, à côté du vice-Premier ministre et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.
Marine Le Pen et Matteo Salvini
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"Le seul parti contre la légalisation des drogues."
Portugal.
"Le seul parti contre la légalisation des drogues."
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2023
Viktor Orbán dénonce le fait que les produits agricoles ukrainiens inondent les marchés d’Europe orientale.
Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán dénonce le fait que les produits agricoles ukrainiens, originellement destinés à des pays non-européens, inondent les marchés d’Europe de l'Est. La Hongrie, la Pologne et la Slovaquie prennent de nouvelles mesures protectionnistes dans ce domaine.
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour administrative bavaroise a rejeté une requête en référé de l'AfD de Bavière contre son observation par l'Office bavarois pour la protection de la Constitution.
Allemagne. Bavière. La Cour administrative bavaroise a rejeté une requête en référé de l'AfD de Bavière contre son observation par l'Office bavarois pour la protection de la Constitution.
20:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders désire voir son parti, le PVV, prendre part au futur gouvernement.
Pays-Bas. Le président du PVV, Geert Wilders, désire voir son parti, le PVV, prendre part au futur gouvernement qui doit voir le jours après les élections législatives.
20:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Au cours des mois à venir, l'AfD et le FPÖ accentueront, en vue des élections européennes, leur collaboration.
Allemagne et Autriche.
Tino Chrupalla (AfD), Alice Weidel (AfD), Herbert Kickl (FPÖ) : "Ensemble pour l'Europe !"
13:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reportage de Lionel Baland sur le Forum économique en Pologne et l'attitude, en vue des élections législatives, du parti nationaliste Confédération par rapport au parti conservateur PiS qui dirige la Pologne.
Pologne. Reportage de Lionel Baland sur le Forum économique en Pologne et l'attitude, en vue des élections législatives, du parti nationaliste Confédération par rapport au parti conservateur PiS qui dirige la Pologne :
https://www.breizh-info.com/2023/09/16/224511/le-patrioti...
Lionel Baland dirige un panel de discussion auquel prennent part le journaliste du Guardian Patrick Wintour, le secrétaire d'État de Droit et justice (PiS) Włodzimierz Bernacki et le député européen, ex-vice-président du Parlement européen et idéologue du parti Droit et justice (PiS) qui gouverne la Pologne Zdzisław Krasnodębski. L'intitulé est : « Le patriotisme peut-il être européen ? »
Le rédacteur en chef du Visegrád Post Ferenc Almássy et la co-présidente bosniaque Željka Cvijanović.
12:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2023
Thierry Baudet sera tête de liste du Forum voor Democratie pour les législatives.
Pays-Bas. Les vingt premiers candidats sur la liste du Forum voor Democratie pour les élections législatives seront :
- Thierry Baudet
- Frederik Jansen
- Gideon van Meijeren
- Pepijn van Houwelingen
- Ralf Dekker
- Lidewij de Vos
- Tom Russcher
- Massimo Etalle
- Andreas Bakir
- Johan Dessing
- Joyce Vastenhouw
- Iem Al Biyati
- Rebecca de Knegt
- Peter Verstegen
- Anton van Schijndel
- Brigitte Antolini
- Martin Bos
- Pelle Koopman
- Ramon van Asch
- Marco van den Boogaard
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Le Forum voor Democratie présente son programme pour les élections législatives.
Pays-Bas.
(https://fvd.nl/FVD_het_programma_van_hoop_optimisme_en_he...)
Thierry Baudet : "Forum voor Democratie. Le parti au plus grand nombre de membres des Pays-Bas. Le programme d'espoir, d'optimisme et de rétablissement qui doit être approuvé le 30 septembre 2023 lors de l'assemblée générale."
23:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni, en visite chez Orban, est rattrapée par la crise de Lampedusa." et "Marion Maréchal Le Pen à Lampedusa."
Italie. Revue de presse.
La hausse des taux directeurs par la BCE fait les gros titres : « BCE, la dixième hausse des taux » (Corriere della Sera), « Taux, voici l’étau de la BCE » (La Repubblica), « BCE, les taux relevés encore de 0,25% » (Sole 24 Ore) « La BCE ne s’arrête plus » (Il Messaggero). La visite en Hongrie de Giorgia Meloni fait aussi les unes : « Meloni : un pacte avec Orban, ensemble pour défendre Dieu et la famille » (Repubblica). La crise migratoire à Lampedusa est aussi largement couverte : « Le gouvernement se divise sur Lampedusa » (Stampa), « La preuve de la trahison : la gauche du commissaire Borrell a boycotté le paiement des fonds à la Tunisie » (Giornale). Entretien de Marion Maréchal Le Pen au Corriere della Sera : « Je suis à Lampedusa et je montrerai aux Français à quel point vous avez été laissés seuls ».
Les JT couvrent essentiellement la crise migratoire à Lampedusa, la visite en Hongrie de Giorgia Meloni, l’annonce de 170 000 embauches dans l’administration, la hausse des taux par la BCE et l’inculpation du fils du Président américain Joe Biden.
Sur X, le hashtag #Lampedusa fait toujours tendance.
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni, en visite chez Orban, est rattrapée par la crise de Lampedusa » : « Alors qu’en Italie elle est assiégée par l’urgence des débarquements record et les coups bas portés par Matteo Salvini, Giorgia Meloni se rend en Hongrie pour rencontrer Orban. Entre-temps, la nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, annonce son arrivée à Lampedusa. Ce n’est pas un cadeau pour la Présidente du Conseil qui continue à être prise pour cible par une droite pas très amicale et qui fait tout son possible pour mettre en lumière ses faiblesses. A Budapest, Meloni tente de rétablir un équilibre, même si le leader hongrois ne peut pas faire grand-chose sur les deux dossiers brûlants en Italie : l’immigration et le Pacte de Stabilité. Hier Orban a parlé de natalité : un sujet important qui ne suffit pas à contrebalancer la situation migratoire et l’échec de l’opération avec la Tunisie de Saïed. En Europe, Meloni semblait s’être rapprochée de von der Leyen mais maintenant il y a un froid. Probablement parce que la possibilité d’une alliance entre populaires et conservateurs semble s’éloigner définitivement. Quant aux attaques lancées récemment contre le Commissaire Gentiloni, accusé de ne pas jouer solidaire avec l’Italie, Tajani prend ses distances sur ces propos. Il explique qu’il est important de rester impartial lorsque l’on occupe un poste institutionnel au niveau européen, contredisant de fait la Présidente du Conseil. Tous ces changements de cap rendent la position du gouvernement vis-à-vis de l’Europe de moins en moins claire. Enfin, sur le choix de von der Leyen de confier à Draghi le dossier de la compétitivité, Meloni a commenté ‘’j’espère qu’il sera bienveillant avec l’Italie’’. Plusieurs y ont vu une erreur et des propos déplacés. Car Draghi sera impartial. En réalité, Meloni s’est exprimée ainsi pour ne pas se laisser devancer par Salvini et Marine Le Pen. Pourtant, le dossier migratoire et le Pacte de Stabilité auraient besoin d’un cap. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, « Je suis ici à Lampedusa et je vais montrer aux Français combien [l’Italie] a été laissée seule » : « Question : Madame Marion Maréchal, pourquoi êtes-vous à Lampedusa ? Réponse : Pour manifester publiquement mon soutien à l'Italie, abandonnée par le gouvernement français et l'UE face à cette urgence migratoire, et pour montrer aux Français la gravité de la situation, car les personnes qui débarquent ici aujourd'hui seront chez nous demain. Nous ne sommes qu'au début d'une crise migratoire sans précédent, ces flux ne sont rien par rapport à ce qui nous attend. La démographie fait l'histoire et si nous pensons qu'en 2025, le Nigeria sera plus peuplé que l'ensemble de l'Union européenne, nous comprenons ce vers quoi nous allons. Que reprochez-vous à l'UE ? La liste est longue, par exemple d'avoir poussé à la démission l'ancien directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, pour avoir voulu en faire un véritable instrument de protection de nos frontières alors que la gauche veut en faire une agence humanitaire qui se contente de secourir les embarcations de migrants en mer pour les aider à arriver sur nos côtes. Les missions de Frontex doivent être clarifiées et étendues". Et à la France et à l'Allemagne en particulier ? La France, en accueillant l'Ocean Viking alors que l'Italie tentait à juste titre de fermer ses ports, s'est transformée en ‘’pull-factor’’, incitant les migrants à tenter la traversée. Quant à l'Allemagne, elle refuse désormais d'accueillir des migrants en provenance d'Italie mais impose depuis des années sa folle politique migratoire à tous les États membres de l'espace Schengen, comme avec les millions de migrants accueillis en 2015 sans consultation et dispersés ensuite vers les pays voisins. Le gouvernement hongrois est proche de vos positions souverainistes, mais ferme à son tour ses frontières et n'aide pas les pays en difficulté comme l'Italie. Que pensez-vous de l'attitude de Viktor Orbán ? Orbán défend à juste titre les intérêts de son pays. La seule façon de mettre tout le monde d’accord, c'est de mettre en place une grande opération militaire européenne coordonnée sur le modèle de l'opération Sophia pour intercepter les bateaux et les trafiquants, surveiller les routes maritimes, arrêter les passeurs et détruire les bateaux. Dimanche, votre tante, Marine Le Pen, sera à Pontida pour soutenir Matteo Salvini. Vous l’avez précédée en apportant votre soutien au gouvernement de Giorgia Meloni à Lampedusa. Quelle est votre relation politique et personnelle avec Marine Le Pen ? Nous sommes de la même famille mais nous savons distinguer les relations personnelles et la politique. Aujourd'hui, avec Reconquête, je porte un projet politique différent de celui du Rassemblement national, notamment sur la défense de notre identité, avec un programme économique qui valorise le travail plutôt que l'assistanat et met fin à l'oppression fiscale, en luttant contre la propagande woke et Lgbt. Nous promouvons en France la nécessité d'une coalition de droite suivant l'exemple italien. Le vice-secrétaire de la Ligue, Andrea Crippa, a critiqué l'action de Mme Meloni, affirmant que son action diplomatique (les voyages en Tunisie avec Ursula von der Leyen, ndlr) "n'a pas fonctionné à mes yeux". Qu’en pensez-vous ? Je crois que Giorgia Meloni fait tout ce qu'elle peut face à une crise migratoire qui a des caractéristiques inédites. Mais l'Italie combat malheureusement aujourd'hui avec des armes émoussées par les politiques de Bruxelles et par la jurisprudence italienne qui a envoyé Matteo Salvini au tribunal pour avoir voulu fermer les ports. Il est évident que cela oblige Giorgia Meloni à chercher une autre approche, qui passe nécessairement par des accords au niveau européen. C'est pourquoi, l'année prochaine, nous devons tenter de changer la majorité européenne, pour permettre aux gouvernements comme celui de l'Italie d'avoir les mains libres. Après l’entretien au Corriere de Manfred Weber, très sceptique, pensez-vous encore qu’une alliance des forces souverainistes et conservatrices avec le PPE soit possible ? Tout dépendra des résultats aux élections européennes mais le fait-même qu’on réfléchisse à cette possibilité représente un tournant historique. »
(https://www.youtube.com/watch?v=WdUZFFCIIb8)
PREMIER PLAN, Il Messaggero, A. Bulleri : « Le dernier chantage de Saïed : les fonds européens ne sont jamais arrivés » : « Un accord resté jusqu'à présent sur le papier. En partie à cause de la lenteur de la bureaucratie européenne, en partie à cause de la résistance de ceux qui, à Bruxelles, "rament contre" l'application du mémorandum. Le plan qui, dans la vision du gouvernement Meloni, aurait dû et devra endiguer les départs de migrants depuis les côtes tunisienne et qui, pour l'instant, peine à se mettre en place. La raison est simple : les 105 millions d'euros promis par l'UE au président tunisien Kais Saïed pour garantir le contrôle des frontières ne sont jamais arrivés. Tout comme les 150 millions promis pour soutenir le budget de Tunis. Sur les 7.000 migrants débarqués à Lampedusa en 48 heures, on estime qu’environ 5.000 seraient partis de Tunisie. S’agit-il de représailles ? D’une manière de faire pression sur les institutions européennes, en mettant la Commission face à la hausse des arrivées ? Le refus opposé par Saïed à la visite d'une délégation de députés européens de la commission des affaires étrangères, accrédite également cette hypothèse. Les socialistes européens ont d’ailleurs demandé hier que le plan soit révoqué. Pour le gouvernement italien (ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères en tête), au contraire, l'accord doit devenir "opérationnel" le plus rapidement possible : la stratégie qui a donné lieu au mémorandum avec Tunis, n'est pas remis en cause par l’exécutif. Du reste, pour le ministère de l’Intérieur, cet accord a déjà commencé à porter ses fruits : entre janvier et août, les autorités tunisiennes ont bloqué près de 50.000 départs, soit trois fois plus que l'année dernière. Mais depuis le 16 juillet, selon les estimations de l'Ispi, environ 31.000 personnes sont arrivées en Europe en provenance de Tunisie, soit 60 % de plus que les deux mois précédents. "Tunis fait ce qu'elle peut" tente d'aplanir la polémique le ministère de l'Intérieur "le vrai sujet est d'accélérer l'approbation de la réforme du règlement de Dublin". Et il faut que les fonds promis par l'Europe pour le contrôle des frontières et le budget tunisien ne restent pas lettre morte. Pour la Présidence du Conseil, il est nécessaire d'insister sur la voie tracée, qui prévoit aussi une médiation en faveur du prêt de 1,9 milliards de dollars du FMI, nécessaire pour éviter que le pays fasse faillite. Un point sur lequel Giorgia Meloni et Antonio Tajani insisteront lors de leur déplacement à New York lundi et mardi prochains pour l'Assemblée générale de l'ONU. »
PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Candito, « La route migratoire à prix cassés. ‘’Depuis la Tunisie et depuis la Libye, l'exode va s'intensifier’’ » : « Le dernier coup dur pour le gouvernement de Giorgia Meloni vient de Frontex. Alors que "l'interlocuteur privilégié" Kais Saied ferme les portes de la Tunisie à une délégation du Parlement européen, Frontex indique une augmentation de 96 % des arrivées clandestines, qui atteindraient à ce jour les 114 000, et avertit que "la pression migratoire pourrait ne pas diminuer dans les prochains mois". Une guerre féroce "entre groupes criminels" serait en cause, les trafiquants proposeraient ‘’des prix plus bas pour les migrants au départ de Libye et de Tunisie". Mais ces passeurs sont-ils des pirates à leur propre compte ou bénéficient-ils en quelque sorte d’une autorisation au niveau institutionnel ? C’est ce que tente de déterminer depuis longtemps le procureur adjoint d'Agrigente, Salvatore Vella, qui enquête sur les naufrages et les traversées depuis la Tunisie. En Libye, en revanche, le tribunal de La Haye a déjà émis six mandats d'arrêt pour trafic et torture, encore sous secret mais qui impliqueraient des proches du gouvernement "officiel" de Tripoli et du gouvernement d’Haftar. Pendant ce temps, Frontex enregistre 2 235 morts en Méditerranée, dont plus de 1 800 sur les routes en provenance de Libye et de Tunisie vers la Sicile. À Lampedusa, un hommage est rendu aux victimes et aux disparus lors d'une procession aux flambeaux à travers la ville. Des centaines d’habitants de l’île se serrent autour du curé et du maire. "Pas d’autres morts", dit Don Carmelo Rizzo. "Il faut repenser le mécanisme des secours et envisager des opérations semblables à Mare Nostrum", déclare le maire de Lampedusa Filippo Mannino, qui réclame des moyens et une réponse des autorités. ‘’Les ONG aussi peuvent être impliquées, si nous avons pu penser que leur action encourager les départs, nous avons pu voir que ce n’était pas vrai’’. Une banderole "Rome et l'Europe absentes" flotte. Alors que le hotspot de l’île ne permet même plus d’accueillir les personnes en position assise, des lits de camps ont été installés à la hâte hors de la structure. Le cordon de police pour la protéger est bien visible. Mais des centaines de personnes continuent à affluer, affamés, demandant de l’aide et de la nourriture. Les habitants tentent de les accueillir. La redistribution sur la Péninsule a commencé mais sont là encore source de tensions. Pour quitter l'enfer du centre de premier accueil, les gens se bousculent, se pressent, les forces de sécurité chargent. "L’ancien système d’accueil, décent et efficace, a été démantelé par ceux qui sont aujourd'hui au gouvernement", dénonce Mediterranea Saving Humans. "Lampedusa est devenue l’unique point de débarquement suite au boycott d'un mécanisme de sauvetage coordonné’’ dénonce Marco Bertotto de Médecins Sans Frontières. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un gouvernement de plus en plus divisé sur l’Europe » : « Les critiques étaient somme toute prévisibles, y compris des alliés du gouvernement. Pourtant, le ton dur et le caractère officiel avec lesquels les dirigeants de la Ligue ont rejeté hier la politique d'immigration de Giorgia Meloni dépassent toutes les attentes. Ils soulignent une divergence en particulier sur les relations à entretenir avec l'UE et la concurrence entre les alliés de la coalition, surtout Fratelli d’Italia et la Ligue, en vue des élections européennes de 2024. ‘’Je crois qu'au cours des trente dernières années, on n'a jamais constaté une telle sérénité au sein d’un gouvernement", déclarait hier matin le ministre Francesco Lollobrigida (FDI). Quelques heures plus tard, le vice-secrétaire de la Ligue, Andrea Crippa, déclarait pour sa part "la voie diplomatique n'a pas fonctionné. Nous devons être plus fermes et revenir à la politique de Matteo Salvini lorsqu’il était ministre de l’Intérieur". Le conflit pourrait donc bien s'aggraver, d'où l’attaque des institutions européennes. "L'Europe fait preuve d'une ignorance et d'une surdité flagrantes", a déclaré Salvini. "Nous devrons défendre les frontières par nous-mêmes, par tous les moyens nécessaires’’. Est-ce que l'offensive de la Ligue affectera la politique de la Présidence du Conseil ? Le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, affirme que la situation migratoire va empirer, auquel cas, les répercussions sur la majorité seront inévitables. Pendant ce temps, la Présidente du Conseil rencontrait Viktor Orbán à Budapest, tentant de l'associer au groupe des conservateurs européens, alors que la cheffe de file de l'ultra-droite française, Marine Le Pen, emblème de l'euroscepticisme, participera au rassemblement de Pontida sur invitation de Salvini. Si Orbán a tenu les habituels propos acerbes contre "l'élite libérale et progressiste" de Bruxelles, il s’est également associé à l’appel de la Présidente du Conseil italienne en faveur d'une "action collective" de l'UE sur l'immigration et contre l'agression russe en Ukraine. Une position qui ne va pas de soi, compte tenu des relations entre la Hongrie et la Russie. Il semble que la bataille entre Matteo Salvini et Giorgia Meloni soit loin d’être finie. »
PREMIER PLAN, Repubblica, G. Colombo : « La majorité divisée : sur le Fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments et la loi sur les superprofits des banques, Forza Italia attaque la forteresse Meloni-Giorgetti » : « La convergence entre la Présidence du Conseil et le ministère de l'Économie sur ‘’l'impôt de la discorde’’ (sur les superprofits des banques, ndr) advient au cours d'un long appel téléphonique. Giorgia Meloni ne lâche pas prise : "Sur les banques, nous ne pouvons pas revenir en arrière". Il s'agit d'une indication politique que la Présidente du Conseil donne au ministre de l'Économie, mais qui a inévitablement une implication économique. Il s'agit d'argent nécessaire (entre 2,5 et 3 milliards) pour financer le budget de l’Etat qui doit encore être établi. La majorité est divisée. Forza Italia avait promis une bataille autour de cette mesure. Hier, FI a déposé onze amendements sur le texte présenté au Parlement, paralysant ainsi l’entrée en vigueur de l'impôt. Le vice-président du Conseil, Antonio Tajani, a ensuite tenté de mitiger les positions de son parti : "Nous n'imposons pas de diktats, nous sommes prêts au dialogue et à l’échange de vues". L’attaque de FI à la Présidence du Conseil et au ministère de l'Économie et des Finances ne se limite pas à la question des banques : parmi les amendements figure le Fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments. Forza Italia propose une extension de six mois du bonus de 110 %, jusqu'au 30 juin 2024, si au moins 30 % des travaux ont été réalisés avant le 31 décembre de cette année. Une mesure souhaitée par les constructeurs, mais qui va contre de la ligne du ministre du Trésor et de la Présidente du Conseil, unis par la conviction que les dépenses de ce fonds doivent être suspendues. Mais la majorité n'est pas unie sur ce point non plus. »
COULISSES, Il Messaggero, F. Bechis et R. Dimito « Pour le gouvernement cela ne représente pas une aide et l’idée est d’aller de l’avant sur la taxe bancaire » : « Une ombre a plané hier au-dessus de la tête des ministres chargés de la politique économique du gouvernement. Si la décision de la BCE de resserrer un peu plus l’étau n’était pas inattendue, la Présidence du Conseil et le ministère de l’Economie ont tout de même espéré jusqu’à la dernière minute un changement d’avis de la part de Francfort. Cela pousse l’exécutif à chercher d’autres ressources en vue de la loi de finances, afin de financer les aides destinées aux familles pour face à des crédits fonciers de plus en plus onéreux. Toutefois, cela pourra couper court aux remises en cause de la taxe sur les superprofits des banques, d’autant plus que la hausse des taux sera favorable aux banques. Il n’y aura donc aucune marche-arrière sur ce point. La critique la plus dure est émise par le chef de la Ligue ‘’je crois que Lagarde vit sur une autre planète : elle affirme que l’opération s’est bien déroulée alors que le patient est mort’’. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, D. Masciandaro « Une imprudence et un manque de courage dans la décision d’augmenter les taux » : « Après 12 mois de restrictions, la BCE nous communique que son objectif de faire baisser l’inflation d’ici 2024 a échoué et qu’il faudra encore attendre une année. Entre-temps, la stagnation dans la zone euro a empiré cette année et cela continuera en 2024. Face à un double échec, comment agirait le commandant d’un navire s’il s’apercevait que le cap choisi ne l’amène pas où il voulait ? S’il est courageux, il change de cap. S’il est juste prudent, il s’arrête pour comprendre les effets de son choix. »
ARTICLE, il Foglio, V. Valentini « L’UE contre la tentative italienne de saboter les négociations sur le Pacte de Stabilité. Giorgetti joue les équilibristes » - voici le plan espagnol soutenu par Paris, La Haye et Bruxelles : « Ce n’est pas un hasard si la vice-première ministre espagnole Nadia Calvino a dit qu’il fallait trouver un accord sur le Pacte de Stabilité ‘’whatever it takes’’. Ce qui veut dire que l’idée caressée par Meloni d’une suspension pendant encore un an du pacte ne figure pas parmi les scénari possibles. Or, le gouvernement italien misait justement sur cela : pouvoir obtenir une sorte d’enlisement. C’est le mandat que le ministre Giorgetti a reçu en vue de l’Ecofin. La stratégie aurait visé à insister à ne pas prendre en compte les investissements dans certains secteurs pour les nouvelles règles du pacte, du moins pour ceux prévus par le PNRR, afin de compliquer toute hypothèse d’entente et obtenir ainsi une prorogation de la suspension du pacte en 2024. Ce qui signifierait pouvoir faire encore du déficit sans trop penser aux règles contraignantes de Bruxelles. Or, ce n’est pas dans les projets de l’Espagne. Par ailleurs, cette réunion sera l’énième occasion pour rappeler le retard italien sur la ratification du nouveau MES. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Giorgia Meloni à Budapest en Hongrie au sommet démographique :
Avec la présidente de la République hongroise Katalin Novák
Avec le Premier ministre Viktor Orbán
14:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec le président du parti nationaliste bulgare Renaissance Kostadin Kostadinov.
Bulgarie. Entretien avec le président du parti nationaliste bulgare Renaissance (Възраждане) Kostadin Kostadinov (Костадин Костадинов) :
https://www.breizh-info.com/2023/09/15/224493/kostadin-ko...
Kostadin Kostadinov
Renaissance
11:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Maximilian Krah soutiendra le candidat de l'AfD au deuxième tour de l'élection directe du maire de Nordhausen.
Allemagne. La tête de liste de l'AfD pour les élections européennes Maximilian Krah soutiendra le candidat de l'AfD au deuxième tour de l'élection directe du maire de Nordhausen Jörg Prophet le 16 septembre 2023 à Nordhausen en Thuringe.
01:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2023
Le militant nationaliste espagnol Alberto Torresano est parti.
Espagne. Alberto Torresano est décédé.
22:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : une proposition de loi de la CDU est votée grâce aux voix de l'AfD.
Allemagne. Thuringe. L’AfD a voté une proposition de loi de la CDU visant à réduire les droits de mutation immobilière.
19:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán : "J'ai appris qu'il est peu probable de convaincre les élites libérales actuelles."
Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán déclare lors du sommet démographique à Budapest : « J'ai appris qu'il est peu probable de convaincre les élites libérales actuelles. Nous devons simplement les mettre à l’écart et garantir que les forces favorables à la famille et conservatrices arrivent au pouvoir dans autant de pays que possible. Les élections européennes de l’année prochaine offrent l’occasion d’opérer ce changement. »
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le candidat des (Vrais) Finlandais au poste de président de la République Halla-aho est donné cinquième à 9 %.
Finlande. Le candidat des (Vrais) Finlandais au poste de président de la République Halla-aho est donné cinquième à 9 % au sein d’un sondage Taloustutkimus pour les élections présidentielles de février 2024.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/29/jus...)
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Murcie : Vox prend part au gouvernement en obtenant deux postes au sein de l'exécutif.
Espagne. Murcie. Les conservateurs du Parti Populaire et Vox forment ensemble un gouvernement dans la région de Murcie. Vox obtient deux postes dans l’exécutif.
Au total, Vox prend part au gouvernement régional en Castille-et-Léon, Estrémadure, Aragon, région autonome de Valence et Murcie.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini évoque un "acte de guerre" et critique indirectement la ligne européenne de Meloni."
Italie. Revue de presse.
La vague de débarquements de migrants à Lampedusa, poussant l’île à déclarer l’état d’urgence, fait les gros titres « Débarquements et tensions à Lampedusa » (Corriere della Sera), « Apocalypse Lampedusa » (La Repubblica), « La honte de Lampedusa » (La Stampa), « Migrants, état d’urgence » (Il Messaggero), « 7 000 migrants en deux jours : Meloni et Salvini dénoncent un complot » (Fatto Quotidiano), « Un complot contre l’Italie : le PD serait derrière la trahison de la France et de l’Allemagne » (Il Giornale). Le discours sur l’état de l’Union d’U. von der Leyen est aussi cité « L’UE cherche à se relancer : von der Leyen mise sur le Green Deal et appelle Draghi pour relancer la compétitivité » (Avvenire), « Le retour de Draghi » (Repubblica), ainsi que la rencontre entre V.
Les JT couvrent essentiellement la situation au centre d’accueil de Lampedusa suite à des débarquements record, avec la reprise des déclarations politiques, le nouveau coup de filet contre un trafic de stupéfiants dans la banlieue de Caivano près de Naples, les secours en Libye après les inondations, et enfin la visite du Cardinal Zuppi en Chine.
Sur X, le hashtag #Lampedusa domine.
EDITORIAL, Corriere della Sera, de F. Sarzanini, “Réalités et illusions – Pourquoi montrer ses muscles est une erreur” : “Il y a un chiffre qui explique mieux que tout autre ce qui a déclenché l'urgence migratoire de ces jours-ci : 84 827 migrants ont débarqué clandestinement sur les côtes italiennes depuis le début de l'année. Des hommes et des femmes, souvent accompagnés d'enfants, mais aussi des mineurs isolés, effectuant la traversée depuis la Libye et la Tunisie, prêts à tout pour rejoindre l’Italie et, souvent, continuer vers d'autres destinations. Par ailleurs, 39 036 personnes ont été secourues en mer dont seulement 5 579 par des navires d'ONG. Soit 123 863 personnes au total, un chiffre record, qui pourrait bien dépasser celui de 2016 (181 436 arrivées). Lampedusa est à bout de souffle, les centres d'accueil disséminés dans toute l'Italie sont débordés, les expulsions sont en baisse car la plupart des États n’effectuent pas les procédures nécessaires. La situation semble hors de contrôle et risque de s'aggraver. Il est urgent de s'attaquer au problème, abandonner les slogans de campagne et les intérêts personnels. La gestion des flux ne peut et ne doit pas devenir un champ de bataille à l'approche des élections européennes. Les promesses du centre-droit en matière de gestion des flux ont déjà volé en éclats face à la réalité. C’est pourtant une priorité. L'urgence climatique, les catastrophes naturelles, les guerres et les coups d'État qui frappent de nombreux États africains vont accroître le nombre de personnes fuyant vers l'Italie. Il est utopique de croire que la Tunisie respectera les accords - qui n'ont pas encore été signés - pour stopper les départs. Matteo Salvini qualifie ‘’d’acte de guerre’’ les "42 débarquements de ces derniers jours’’, sans expliquer de qui il parle. En revanche lorsqu’il déplore que ‘’nous avons été laissés seuls", la référence à l'Europe est évidente. C’est vrai, mais ça ne tient pas aux récentes décisions de la France et de l'Allemagne. Comme l'a reconnu Giorgia Meloni, l'annonce de Paris de renforcer les contrôles aux frontières et de Berlin de ne pas accepter les demandeurs d'asile en provenance d'Italie résultent du choix de notre pays de ne pas accepter les relocalisations, annoncé il y a plusieurs mois. Comme si l’Italie avait décidé unilatéralement de modifier le traité de Dublin. C'est l'Union européenne qui a laissé l'Italie seule et le groupe de Visegrad, sur lequel le centre-droit comptait, lui a tourné le dos. Un changement de stratégie s'impose donc. Il est légitime d'attendre de la Commission européenne un rôle de médiateur avec les pays de provenance, mais l'approche du gouvernement doit être différente. À Bruxelles, il faut négocier et éviter de montrer ses muscles à ses partenaires en alimentant une bataille qui ne peut rien apporter de bon. À Rome, il faut solliciter la coopération des maires et des régions pour réactiver les centres d'accueil, répartir les migrants sur l'ensemble du territoire et régulariser ceux qui remplissent les conditions. Ce n'est qu'en gérant réellement l'urgence et en faisant appliquer le droit que l’Italie pourra prétendre à cette répartition dans toute l'Europe, invoquée depuis des années et jamais réalisée. Pour ceux qui partent d'Afrique, l'Italie restera la porte d'entrée. Il est difficile de croire que les nouveaux décrets de sécurité l'empêcheront. Si l'on ne veut pas être seul, il faut collaborer avec les autres. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères et vice-Président du Conseil, « Cette situation continuera d’empirer ; il faut un plan commun avec l’UE, le G20 et l’ONU » : « D’après le ministre Antonio Tajani, la crise migratoire est destinée à empirer dans les prochains mois. ‘’Comme l’ont justement dit la Présidente du Parlement européen Roberta Metsola et la Présidente de la Commission Ursula von der Leyen, l’Italie doit être aidée au niveau européen. Nous ne pouvons pas être laissés seuls’’. Alors que Salvini évoque un "plan" et un "acte de guerre" contre l'Italie, Antonio Tajani lance un message bien au-delà de l’UE. ‘’L'Europe seule ne suffit pas pour faire face à un problème aussi énorme, qui implique non seulement la quasi-totalité de l'Afrique, mais aussi l'afflux en provenance des Balkans. C'est pourquoi nous avons impliqué également les Nations unies et le G20, et avons travaillé à une grande conférence internationale qui doit lancer un véritable processus de stabilisation au Sahel. Pour notre part, nous faisons tout ce qui est humainement possible : les ministères de la défense, de l'intérieur, des Affaires étrangères, œuvrent pour faire face à l'urgence. Toutefois, l'instabilité de la région subsaharienne – face à laquelle une grande mobilisation internationale serait nécessaire - est dramatique. Or l'accueil des migrants irréguliers repose entièrement sur nos épaules. Ce sont des coûts énormes. Je viens de convoquer les ambassadeurs de Guinée et de Côte d'Ivoire pour demander de durcir le critère afin de freiner les départs et pour que les rapatriements soient plus facilement acceptés. Je suis aussi en contact permanent avec mes homologues algérien et tunisien, qui coopèrent mais qui, eux n’ont plus, ne peuvent y parvenir seuls. Le plan européen pour la Tunisie sera évoqué à New-York ; lundi, avec les ministres européens des affaires étrangères, nous nous réunirons. Nous discuterons de la manière dont les institutions européennes doivent travailler unies, ensemble, pour mettre en œuvre immédiatement le plan pour la Tunisie. La France et l’Allemagne ont un problème d'immigration secondaire, nous, nous devons gérer l’aide et l’accueil immédiats. Nous sommes pour une ligne ferme, nous faisons tout notre possible pour arrêter les passeurs, et quand nous le pouvons, nous rapatrions les immigrés clandestins. D’autre part, nous augmentons les quotas pour accueillir les immigrés légaux. Nous tentons d’assurer une redistribution équitable des personnes accueillies sur le territoire. Toutefois, le problème reste en amont. Si nous ne mettons pas en place un vrai plan pour l'Afrique, nous ne nous en sortirons pas. [Concernant la norme sur les superprofits des banques], nous avons toujours dit que nous étions favorables à l'idée d'aider les banques en ces temps difficiles. Nous avions proposé des ajustements techniques afin de ne pas effrayer les marchés ou nuire aux plus petites banques. J'apprécie donc que la Présidente du Conseil ait ouvert la porte à certaines modifications". »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Rullo, « L’arrestation, les cellules, le refus d’entrée sur le territoire… du côté des refoulés de Menton » : « Lorsqu’ils arrivent par petits groupes à la frontière de Vintimille, ils ont déjà entre les mains la notification de refus d’entrée sur le territoire de la Gendarmerie française. Un jeune soudanais explique que c’est déjà au moins le cinquième refus et que cela fait plusieurs jours qu’il tente de passer la frontière. Hier matin, comme lui, 192 autres personnes ont été refoulées à Menton et ramenées à la frontière. Des familles avec enfants, des adultes et beaucoup d’adolescents qui, pour la plupart, arrivent par la Méditerranée en provenance du Ghana, de Sierra Leone, du Soudan, de Côte d’Ivoire. Pour atteindre la France, ils sont prêts à tout. Ils ne se résignent pas, même après l’annonce du gouvernement français d’un nouveau durcissement et de nouveaux contrôles qui rendent toute tentative presque impossible. ‘’Les arrivées ont déjà augmenté’’ explique le directeur de la Caritas de Vintimille, Maurizio Marmo, ‘’300 migrants par jour seulement en provenance de Méditerranée, dont 15% de mineurs. Ces dernières années, il y a eu un imposant déploiement des forces de l’ordre françaises, dans la vallée de la Roya comme à Menton, mais cela a été inefficace et néfaste’’. Depuis le début de l’année, il y a déjà eu 40 victimes de ces ‘’voyages de l’espérance’’ d’après la Caritas. Ceux qui parviennent à passer la frontière sont presque sûrs d’être arrêtés et doivent ensuite attendre, sans nourriture, d’être ramené en Italie. Les mineurs ont quant à eux le droit à l’hospitalité en France mais pour eux aussi les choses viennent de changer : leurs empreintes digitales seront relevées par la Gendarmerie. Les autres retourneront sous le pont de la vallée de la Roya, entre les rats et les détritus. Pour le maire de Vintimille, le léghiste Flavio Di Muro, il faut un CPR, un centre de permanence en vue des rapatriements, afin d’éloigner les personnes en situation irrégulière, et augmenter la présence des forces de l’ordre’’. »
ARTICLE, La Stampa, F. Capurso et F. Grignetti « Salvini évoque un « acte de guerre » et critique indirectement la ligne européenne de Meloni » : « Il est clair que la Ligue est déjà entrée en mode « combat ». Quand Salvini lance ‘’l’Europe nous a abandonné’’, le vrai objectif est de torpiller l’entente Meloni-von der Leyen. L’accomplissement de Giorgia, soit l’accord avec la Tunisie, n’est qu’un énorme échec. S’ensuit un commentaire très dur que la Ligue adresse à la Présidente du Conseil. ‘’Six mille migrants et 120 embarcations en quelques heures, il est clair que le problème arrive de Tunisie, il est évident qu’il n’y a pas de contrôle du territoire. Je crois que derrière ces arrivées se cache un système criminel organisé auquel il faut répondre avec tous les moyens à disposition’’. Ce n’est pas de la colère mais un changement de stratégie : si l’accord avec la Tunisie, tant encensé par Meloni, échoue, alors c’est toute sa politique migratoire qu’il est possible de faire oublier, voire remplacer. D’où la recette de Salvini, qui passe par une fusion de tous les partis souverainistes : ‘’avec Marine Le Pen à l’Elysée, il serait plus facile de trouver une solution à la question migratoire. Le problème n’est pas de prendre ou non en charge les migrants mais de défendre les frontières au Sud’’. Bref, il faut revenir à la politique des ports fermés et aux anciens décrets sécurité. Par ailleurs, puisque la coordination de la politique migratoire a été prise en charge par le Palais Chigi et confiée au secrétaire d’Etat Alfredo Mantovano (peu aimé à la Ligue), on comprend mieux la stratégie du parti de Salvini. Ce problème sera vraisemblablement évoqué ‘’calmement’’ au prochain conseil des ministres. »
ARTICLE, Il Messaggero, M. Allegri « Le gouvernement veut maintenant accélérer sur les rapatriements immédiats » : « Accélérer les rapatriements, simplifier les procédures et augmenter le nombre de centres d’expulsions (Cdr) pour arriver à en avoir au moins un par région. Après le chaos à Lampedusa, le gouvernement veut avancer sur le nouveau décret sécurité qui sera présenté en conseil des ministres d’ici la fin du mois. L’étau se resserre sur les expulsions des migrants irréguliers, notamment pour les personnes jugées socialement dangereuses et qui sont déjà connus des forces de l’ordre. L’idée serait aussi de modifier une loi de 2017 sur les mineurs permettant à ces derniers de pouvoir indiquer leur âge avec une simple déclaration sur l’honneur. Selon le ministère de l’Intérieur, plusieurs déclarations seraient fausses, les intéressés ayant peur de se voir expulser. Par ailleurs, chaque mineur coûte à l’Etat 100€ par jour alors qu’une personne adulte en coûte 34. »
COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli : « L'équilibre de l'impuissance » : « Il serait erroné de lier le retour de Draghi sur la scène européenne, pour l'instant dans le rôle de conseiller de la Commission, à la situation italienne et ses initiatives parfois controversées décidées par la droite. Comme s'il s'agissait d'un message lancé au gouvernement de Rome pour ses polémiques récurrentes avec l'Union (dernièrement l'étrange attaque contre le commissaire Gentiloni). La nomination de l'ancien président du Conseil est clairement un hommage à une personnalité italienne de premier plan, selon les termes d'Ursula von der Leyen. Une personnalité dotée d'une expérience inégalée, entre Francfort et la direction de l'exécutif romain. Rien n'interdit d'ailleurs de penser qu'il s'agit aussi d'un premier pas vers une plus grande responsabilité après les élections de l'année prochaine : la présidence de la Commission elle-même, si Von der Leyen renoncera à se porter candidate ; ou du Conseil, à la place de Michel. Nous verrons bien. Mais on ne peut certainement pas éviter de juxtaposer l'annonce d'hier avec le moment peu serein que traversent les relations entre Rome et les instances européennes. Tout dépendra des électeurs, bien sûr, mais le projet original de positionnement en Europe de Meloni semble très terni. Meloni a aussi été mise en difficulté par son allié/rival, Salvini, qui ne manque pas une occasion de délégitimer la voie modérée/conservatrice initiée par la Présidente du Conseil. La venue de Marine Le Pen en Italie, invitée par la Ligue, est un signal fort : à Meloni, sans doute, mais surtout à la petite galaxie des mécontents et des critiques. Presque un appel au ralliement. L'exécutif Meloni risque la paralysie. Force est de constater, par ailleurs, que l’association Schlein-Conte n'est pas en mesure de prétendre gouverner prochainement. Question de nombre de parlementaires, certes. Pour l'heure, droite et gauche tendent vers l'équilibre de l'impuissance. »
COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco : « Banques, MES, alliances à la croisée des chemins pour Meloni " Il faut qu'elle décide son camp '' » : « Giorgia Meloni est à la croisée des chemins. Elle doit décider si elle se range du côté de Bruxelles ou des ennemis souverainistes de l'Europe. Et vite, car, officieusement, de Bruxelles, on lui demande de donner des preuves définitives de sa loyauté. Lors de l'Ecofin qui s'ouvre demain à Saint-Jacques-de-Compostelle, Giancarlo Giorgetti recevra en effet un ultimatum. Dans une semaine, il devra dire clairement si Rome a l'intention de ratifier le MES, en donnant même une date précise. Une réponse négative sera interprétée comme l'acte de guerre officiel contre l'Union. Ce n'est que le dernier duel en date, dans l'ordre chronologique. Le plus grave remonte à la décision de taxer les superprofits des banques, ouvertement critiquée hier par la BCE. La Présidente du Conseil a confié à ses collaborateurs qu'elle avait senti à ce moment-là la réaction hostile du "système". Un complot précis, dans lequel un rôle central est attribué à Paolo Gentiloni, avec l'accord des plus hauts dirigeants européens. Le moment où Meloni s'est retrouvée seule. Isolée en Europe, bien que toujours à l'abri des attaques publiques, elle doit désormais décider si elle compte abandonner Matteo Salvini et Marine Le Pen à leur sort. Le second défi concerne l'adhésion éventuelle à la nouvelle majorité européenne. Les dirigeants des pays de l’UE ont en effet demandé officieusement à Meloni de leur faire savoir dans les prochaines semaines - et non après le vote, comme on le supposait encore hier - si elle a l'intention de soutenir un nouveau mandat d'Ursula von der Leyen. C'est une décision sans alternative, puisque même l'aile critique de Manfred Weber a abandonné le projet d'un pacte avec les conservateurs. Et à moins qu'elle ne veuille se condamner à un insignifiant rôle de leader anti-système. Ainsi, la décision de Von der Leyen d'"embaucher" Mario Draghi a eu un effet déstabilisant. Face à la nouveauté, la présidente fait bonne figure, louant la décision, mais subissant le couronnement. Elle craint que, sans pacte préalable avec Bruxelles, les neuf prochains mois ne la rapprochent d'une crise. C'est pourquoi, tout en négociant avec les ambassadeurs européens, elle a décidé de miner le terrain sur lequel elle considère qu'une alternative peut être construite : celui qui mène précisément à Gentiloni. Et qui, pour des raisons différentes, concerne aussi Draghi. Au Palais Chigi, ils sont tous deux considérés comme les seules réserves de la République [en cas de crise] et il faut donc essayer de les déclasser. De façon et avec une intensité différente, car leurs parcours sont différents. La décision de Von der Leyen a déstabilisé la majorité car elle envoie un signal à l'Europe : s'il y a quelqu'un en qui nous croyons, c'est bien Draghi. Meloni estime que les chiffres du PIB, qui seraient de toute façon "meilleurs" que les chiffres français et allemands, ne le justifient pas. Au contraire, elle estime que Berlin et Paris manœuvrent précisément pour freiner la concurrence italienne, en jouant le jeu de l'opposition et de Gentiloni. C'est un monde à l'envers, vu les sondages en chute libre. Avec Salvini prêt à saper la loi de finances pour suivre Le Pen et le consensus. Avec une Europe qui exige un test de loyauté dans la semaine. Meloni s'envolera aujourd'hui pour Budapest afin de rencontrer Viktor Orban. Si le choix est entre un virage modéré et un retour au passé, le voyage hongrois est un indice peu rassurant. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Dans l'Est de l'Allemagne, les héritages sont de peu de valeur.
Allemagne. Alors que dans l'Est de l'Allemagne les héritages sont en moyenne de 10.000 euros, ils sont en Bavière et au Bade-Wurtemberg en moyenne de 250.000 euros.
[Précisons que dans le sud de l'Allemagne, le prix de l'immobilier est nettement plus élevé.]
"Héritages, entre 2017 et 2021"
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13/09/2023
"Votez PVV"
Pays-Bas.
Geert Wilders : "Votez PVV"
23:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Karin Kneissl s’installe à Saint-Pétersbourg.
Autriche et Russie. Karin Kneissl, ancien ministre autrichien des affaires étrangères désigné par le FPÖ, s’installe à Saint-Pétersbourg, où elle dirigera un groupe de réflexion appelé Gorki.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/10/kar...)
22:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’ancien président du Jobbik Gábor Vona revient en politique à la tête d’un nouveau parti.
Hongrie. L’ancien président du Jobbik Gábor Vona revient en politique à la tête d’un nouveau parti, en indiquant qu’il ne conclura pas d’accord avec les partis au pouvoir ou avec l’opposition. Le nom du parti est 2RK.
Le site du parti : https://www.2rk.hu/
Gábor Vona
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