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13/04/2023

Le FPÖ fête le 1 mai à Linz.

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Autriche. Le FPÖ organise son rassemblement du 1 mai 2023 à Linz en Haute-Autriche, en présence du vice-gouverneur FPÖ de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner et du président fédéral du FPÖ Herbert Kickl.

[Les mandats au sein de l'exécutif de Haute-Autriche sont attribués proportionnellement aux résultats des différents partis lors de l'élection pour le Parlement de Haute-Autriche. Au sein du Parlement de Haute-Autriche, un accord de travail a été conclu entre les sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP et le FPÖ.]

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12/04/2023

La Hongrie et la Russie ont passé un accord énergétique.

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Hongrie et Russie. Le ministre des Affaires étrangères hongrois Péter Szijjártó annonce que la Hongrie et la Russie ont passé un accord énergétique incluant la fourniture de gaz par Gazprom à la Hongrie et la modification de contrats d'extension d'une centrale nucléaire réalisée par la Russie.

(https://energynews.pro/amendement-du-pacte-nucleaire-lian...)

"Migrants, l’état d’urgence a été décidé."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption du Document économique et financier qui modifie la loi de finances (DEF), et acte une baisse de 3 milliards des charges salariales, fait les gros titres : « Trois milliards pour baisser les charges salariales » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Une loi de finances à trois sous » (La Repubblica), « Emploi, (voici la) baisse des charges salariales » (Il Messaggero). « Nominations des DG des entreprises publiques : Meloni impose le nom de Cingolani pour Leonardo » (La Stampa), « Question migratoire, le tournant de Giorgia Meloni, six mois d’état d’urgence » (Il Giornale), « Un commissaire spécial pour [gérer] l’urgence migratoire » (Il Messaggero).

Les JT couvrent l’adoption du document économique et financier, l’état d’urgence décidé pour contrer les flux migratoiresl’adoption des sanctions pour les manifestations impliquant des détériorations d’œuvres d’art et enfin la visite du Président J. Biden en Irlande du Nord.

COULISSES, Corriere della Sera, de F. Fubini, « Un parcours difficile sur le déficit pour éviter une procédure d’infraction de l’Union européenne » : « Hier, alors que le gouvernement italien publiait le document économique et financier qui modifie la loi de finances, le FMI diffusait ses prévisions pour 2023. Les deux documents font le même constat : la croissance ralentit car l’effet de rebond naturel après la crise du Covid s’atténue et, pour l’Italie, l’effet moteur des subventions publiques massives dans le secteur immobilier arrive à son terme, alors que l’impulsion due aux réformes et aux investissements dans le cadre du Plan de Relance ne se fait pas encore sentir. De fait, le maintien de chiffres contenus dans les dépenses publiques italiennes et le rôle que jouera le pays à Bruxelles au cours des deux prochaines années dépendra en grande partie du succès de son Plan de Relance. Dans son Document économique et financier, le gouvernement italien s’efforce de tracer la voie pour éviter une procédure de déficit excessif de la Commission européenne sans pour autant perdre un certain élan économique. De façon générale, le FMI évoque un risque de ‘’d’atterrissage brutal’’ pour les économies avancées et le cas spécifique de l’Italie n’est pas très positif. Avec le système de bonus immobiliers mis en place dans le pays, on peut parler d’une croissance inefficace : 4,2% du PIB ont été investis dans ces aides pour une croissance du PIB de 3,7% l’année dernière : chaque euro de dette jeté dans ce vaste brasier a rapporté moins d’un euro de croissance. Mais l’Italie devra désormais aller de l’avant sans ce moteur. Les prévisions du gouvernement et celles du FMI sont radicalement différentes : le DEF prévoit 1,5% de croissance pour 2024 contre seulement 0,8% selon le rapport du FMI, un des rythmes de croissance les plus bas estimés pour les économies avancées. Toutefois, il n’est pas certain que ce soit le FMI qui voit juste et le gouvernement italien qui se trompe, au contraire, on a vu ces dernières années que les prévisions plus optimistes de l’Italie s’étaient vérifiées, et non celles plus négatives du FMI. Mais attention, désormais tout reposera sur la capacité de l’Italie à déployer 40 milliards d’euros par an d’investissements dans le cadre du Plan national de Relance. Là encore, le gouvernement se veut optimiste, alors que le FMI se veut plus prudent. En 2024, les règles budgétaires européennes seront rétablies et il est fort probable que les pays de la zone euro doivent à nouveau maintenir leur déficit public en-dessous des 3% de PIB. L’Italie ne parviendra pas à passer sous ce seuil d’ici l’année prochaine et risque donc, de même que la France, la Belgique, l’Espagne et d’autres, de finir dans le viseur de la Commission en matière de contrôle des finances publiques. Ce scénario réduirait considérablement la marge de manœuvre du gouvernement en matière de politique économique, par exemple pour la réforme fiscale. Le DEF présenté hier a donc pour objectif stratégique un retour sous les 3% de déficit pour 2025. La Commission peut en effet choisir de ne pas lancer de procédure lorsque la trajectoire présentée semble crédible. Mais cela implique un rythme de croissance qui ne laisse aucun écart possible dans la mise en œuvre du PNRR. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de F. Tonacci, « Migrants, le gouvernement s’attribue davantage de pouvoirs : l’état d’urgence est déclaré et la protection spéciale sera réduite » : « L’Italie a décrété en Conseil des ministres l’état d’urgence nationale pour l’accueil des réfugiés, pour une durée d’au moins six mois et avec la nomination par le chef de la Protection civile d’un commissaire délégué. Exactement comme lorsqu’un grave tremblement de terre se produit. Par ailleurs, la majorité a trouvé un accord sur une série d’amendements au décret Cutro limitant davantage l’octroi et le renouvellement de la protection spéciale et permettant d’expulser encore plus rapidement les personnes en situation irrégulière. Si ce n’est pas tout à fait un retour aux anciens décrets de Salvini, on y est presque. Un fonds de 5 millions d’euros a été alloué pour gérer l’urgence nationale. La décision s’appuie principalement sur deux données : depuis le début de l’année, plus de 31 000 personnes sont arrivées clandestinement en Italie, soit 300% de plus que l’année dernière à la même période. Et 115 000 migrants sont actuellement présents sur le territoire italien (les réfugiés ukrainiens ne sont pas comptabilisés). D’après le ministère, le système d’accueil de ces personnes est saturé. On peut se demander pourquoi puisqu’en 2016, année record pour les arrivées clandestines (181 000) l’Italie avait accueilli 176 000 personnes sans déclarer l’état d’urgence pour autant. L’ancien chef du département pour les Libertés publiques et l’immigration du ministère de l’Intérieur, Valerio Valenti, sera très probablement nommé dans les prochaines heures commissaire délégué. Il devra trouver de nouvelles places d’accueil des migrants, pourra les transférer d’une ville à l’autre sur l’ensemble du territoire afin qu’ils ne restent pas à Lampedusa, acheter ou louer des bâtiments pour créer de nouvelles structures d’accueil, augmenter la capacité des Centres de permanence avant le rapatriement. Au nombre de dix pour le moment, Salvini voudrait en ouvrir un par région pour intensifier les rapatriements. Dans ce nouveau cadre juridique, la protection spéciale sera par ailleurs réduite au minimum, aussi bien pour les cas d’éligibilité que la durée de validité ou la déchéance. Les mesures visent à identifier le plus rapidement possible la situation de chaque migrant et, le cas échéant, à un rapide raccompagnement à la frontière y compris à travers des mesures incitatives pour les pays de provenance. La majorité devrait présenter la mesure entre le 18 et le 20 avril au Sénat, et tentera de limiter autant que possible un obstructionnisme de l’opposition. Dès la première ébauche du décret Cutro, la Présidence du Conseil et la Présidence de la République s’étaient entretenues, ce qui avait permis d’arrondir les angles du projet. Les forces de la majorité ont déclaré qu’elles retireraient leurs amendements si le gouvernement le demandait. Mais Meloni ne semble pas avoir l’intention de le faire. »

ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo « Migrants, l’état d’urgence a été décidé » : « L’état d’urgence a été décrété hier en Conseil des ministres. Comme l’explique Giorgia Meloni ‘’nous l’avons décidé afin de pouvoir donner des réponses plus efficaces et plus rapides à la gestion des flux’’. La Ligue se réjouit, évoquant le ‘’retour au premier décret sécurité’’ [présenté par Salvini lors du gouvernement Conte I]. Les oppositions, en revanche, condamnent la mesure. Giuseppe Conte (M5S) critique ouvertement Meloni : ‘’elle a donné son feu vert car elle n’est pas en mesure de gérer les arrivées qui ont été multipliées par quatre’’. Le Parti démocrate demande à ce que des amendements au décret Cutro ne soient pas trop importants car ‘’cela représenterait un tour de vis supplémentaire’. L’état d’urgence durera pendant six mois et sera accompagné d’un fonds de 5 millions d’euros qui servira à créer de nouvelles places dans les centres de rétention et de rapatriement (CPR), voire de créer de nouveaux centres. Salvini affiche sa satisfaction ‘’dans l’attente que l’UE se réveille’’, souligne-t-il, tout en menaçant l’installation de points de contrôle à la frontière avec la Slovénie si cette dernière ‘’ne devait pas reprendre tous ceux qui transitent illégalement par le territoire italien’’. Depuis le début de l’année, l’Italie a vu arriver 31 292 migrants, soit quatre fois plus qu’en 2022. Les mineurs non accompagnés seraient, à ce stade, au nombre de 3 038. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le principe de réalité pour le gouvernement » : « Il est difficile d’envisager ce gouvernement autrement que comme un exécutif qui est dépassé par les urgences. Il doit faire face à tellement de sujets qu’il doit constamment faire une pause sur chacun pour pouvoir en freiner le cours. Mais il ne parvient pas pour autant à trouver une stratégie en mesure de les anticiper et de les surmonter. C’est vrai pour l’immigration, un problème structurel, abordé hier par le biais d’un « état d’urgence » de six mois. Même du point de vue lexical, la réponse dévoile un phénomène difficilement gérable, dans l’indifférence d’une grande partie des pays européens. Certes il n’est pas impossible que les mesures adoptées aboutissent à donner des résultats plus efficaces et rapides. Mais vu le peu de fonds qui ont été débloqués et la crainte que le nombre des arrivées n’empire, la prudence s’impose. Cette méthode d’action dans l’urgence impacte également le plan de relance national, pourtant stratégique pour l’Italie, et révèle que les objectifs seront moins ambitieux et les marges de manœuvre plus étroites que prévu. La question des nominations des directeurs généraux des entreprises publiques est aussi intéressante : pour certains, c’est une méthode imposée par Meloni, voulant affirmer sa primauté dans ce type de choix. D’autres soulignent la simple continuation d’un bras-de-fer entre Meloni et Salvini pour l’hégémonie sur la droite, un match dont le terrain serait les migrants, le PNRR, les nominations et même les concessions balnéaires. Cela risque d’enfermer le gouvernement dans une position d’otage sans fin de l’urgence »

COMMENTAIRE, Il Giornale, P. Guzzanti « La voie française » : « Vous vous rappelez de l’affaire de l’ « Ocean Viking » ? Le navire a été accueilli à Toulon, les migrants ont été identifiés, interrogés et divisés en trois groupes : ceux qui avaient droit à l’asile en France, ceux qui avaient le droit de demander l’asile ailleurs en Europe et ceux qui n’avaient pas de titre pour rester et qui ont été expulsés dans leur pays. Quelqu’un a protesté ? Non. Car la France est très rigide, parfois cruelle, mais elle fait respecter les règles et les lois. L’état d’urgence est un signal juste et traduit le caractère dramatique du contexte actuel, mais ne représente malheureusement pas la solution. La solution, c’est d’avoir un plan adapté à la réalité et qui fasse fonctionner les procédures de rapatriement comme cela se passe en France. Il est ensuite juste d’œuvrer et de dépenser beaucoup d’argent pour aider des pays tels que l’Egypte ou la Tunisie. L’Europe en parle, certes, mais uniquement à l’heure du thé, juste pour bavarder. La vérité est que l’Italie est abandonnée et doit s’en sortir toute seule, en agissant de manière humaine mais dans le respect des lois, et en investissant de l’argent sans toutefois le gaspiller. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Bulgarie : Renaissance a réuni 590.000 signatures afin d'organiser un référendum sur l'euro.

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Bulgarie. Le parti nationaliste Renaissance a réuni 590.000 signatures afin d'organiser un référendum sur l'euro. Il vise à interdire de remplacer le lev jusqu'en 2043. Le référendum devrait se tenir à l'automne, sauf en cas de probables recours.

(https://dnes.dir.bg/politika/vazrazhdane-vnese-590-hil-po...)

11/04/2023

Les nationalistes de la Confédération sont donnés à 12,6 % et les nationaux-conservateurs du PiS à 35,8 %.

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Pologne. Les nationalistes de la Confédération sont donnés à 12,6 % et les nationaux-conservateurs du PiS (Droit et justice) à 35,8 %.

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Pis : Droit et justice : nationaux-conservateurs

PO : Plate-forme civique : libéraux, démocrates-chrétiens

Confédération : nationalistes

Lewica : socialisme / social-démocratie

2050 : démocrates-chrétiens

PSL : agrariens démocrates-chrétiens

Frères d'Italie est donné à 29,3 %, la Ligue à 8,8 % et Italexit à 1,9 %.

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Italie. Frères d'Italie est donné à 29,3 %, la Ligue à 8,8 % et Italexit à 1,9 %. Le M5S est donné à 15,1 %.

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Frères d’Italie : patriotes

PD : centre-gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Azione – Italia Viva : Troisième pôle (centristes)

Forza Italia : conservateurs

 

Italexit : patriotes : 1,9 %

Matteo Salvini à Udine pour soutenir le candidat de la Ligue à la mairie.

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Italie. Frioul-Vénétie Julienne. Udine. Ce lundi 10 avril 2023, lundi de Pâques, le ministre Matteo Salvini (Ligue) est arrivé à Udine vers 19h. et s’est promené dans la ville. Il a pris des selfies avec ceux qui le lui demandaient, a rencontré le sénateur de la Ligue Marco Dreosto et le candidat de centre-droit à sa réélection en tant que maire d’Udine Pietro Fontanini. Matteo Salvini a déclaré qu'Udine est une belle ville. Une partie des habitants étaient absents, car partis en villégiature durant ce long week-end.

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Matteo Salvini à Udine

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/07/res...)

"Le pacte entre Meloni et Tajani, six mois pour décider de l’avenir de Forza Italia et déjouer la tentative de Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Les manœuvres militaires chinoises près de Taïwan et la fuite de documents américains classifiés et liés à l’Ukraine, font les gros titres « Chine, test de guerre à Taïwan » (Corriere della Sera), « [Fuites de documents classifiés liés à l’Ukraine,] le Pentagone sous échec » (La Repubblica). Interview du président Emmanuel Macron dans Politico : « Macron : l’Europe ne doit être le vassal de personne » (Corriere) « Macron prévient Biden sur Taïwan : Il ne faut pas que l’Amérique entraine  l’UE dans le conflit » (Il Messaggero). « Nominations des DG des entreprises publiques, Meloni s’assure la part du lion » (La Stampa), « Question migratoire, le gouvernement s’apprête à déclarer l’état d’urgence » (Libero), « Chaos sur les migrants, la bombe de Pâques : deux mille arrivées en quelques heures » (Giornale).

Les JT couvrent le Conseil des ministres, qui se tient aujourd’hui, le refus du Kremlin d’un cessez-le-feu en Ukraine, ainsi que la fuite de documents américains classifiés et le retour en Italie du corps de la victime italienne de l’attentat terroriste de Tel Aviv de samedi dernier.

Sur Twitter, le hashtag #DalaiLama (273 000 tweets), en référence à une vidéo devenue virale, domine.

ARTICLE, Corriere della Sera, « Nominations, Meloni a le dernier mot. Et elle mécontente aussi ses ministres » par Monica Guerzoni : « Le grand jeu des nominations à la tête d'Eni, Enel, Poste, Leonardo et Terna est sur le point de s'achever, non sans tensions. Giorgia Meloni est à son premier test sur ce dossier délicat. Giorgetti (Ligue) et Salvini (Ligue), qui craignent de se retrouver avec des miettes dans leur assiette, se sont parlé en direct et visent à avoir leur mot à dire au moins sur la présidence d'Eni. Au sommet de la liste se trouve Claudio Descalzi, inamovible PDG d'Eni. Parmi les noms surlignés en jaune figure celui de la première femme destinée à être à la tête d'une entreprise publique cotée en bourse. Un objectif que Meloni s'est fixé comme le "grand défi de l'égalité". L'honneur et la charge de devenir la première "femme CEO", en l’occurrence pour la direction de Terna - pourraient revenir à Giuseppina Di Foggia, CEO de Nokia Italia. Les alliés souffrent, comme en témoignent les discussions entre Salvini et Gianni Letta (Forza Italia). Meloni réclame de la "compétence", exige le dernier mot sur tous les profils de managers et vise à choisir tous les noms, cinq sur cinq, malgré les souhaits de la Ligue. “Descalzi à l'Eni ne doit pas être touché et Matteo Del Fante reste à la Poste", a-t-elle prévenu. Des sources gouvernementales confirment que "Giorgia est inflexible, elle n'écoute même pas les ministres de Fratelli d'Italia". Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), qui n'a pas réussi à imposer Maurizio Ferrante à la Poste, en sait quelque chose. Et Guido Crosetto (Frères d’Italie) en sait plus qu'un peu. Le cofondateur de FdI pensait l’avoir convaincue de nommer à Leonardo Lorenzo Mariani, PDG de Mbda Italia. Au lieu de cela, il semble que le ministre de la Défense ait dû renoncer et qu'il ne soit pas du tout content. Meloni a choisi Roberto Cingolani (Indépendant), un ancien ministre du gouvernement Draghi, pour remplacer le PDG Alessandro Profumo. En temps de guerre, Leonardo est crucial et le président doit également être apprécié par Meloni, le Quirinal et les services. Enel est un cas à part, pour des raisons politiques et autres. A la place de Francesco Starace, Meloni est déterminé à promouvoir Stefano Donnarumma, aujourd'hui à Terna, au poste de CEO, malgré l'opposition initiale de Salvini et Giorgetti, qui auraient préféré une personnalité plus expérimentée. La deuxième raison pour laquelle les projecteurs sont braqués sur Enel est l'opportunité de confier le rôle de président à Paolo Scaroni. Le manager qui a dirigé Eni pendant neuf ans est l'homme pour lequel Silvio Berlusconi, avant son hospitalisation, a fortement plaidé par l'intermédiaire de Gianni Letta (Forza Italia) et d'Antonio Tajani (Forza Italia). Mais Meloni est consciente des fortes résistances et envisage également la candidature de Luciano Carta, aujourd'hui à Leonardo, à la présidence. Elle fait partie de ceux qui reprochent à Scaroni l'accord avec Gazprom et les relations passées avec Poutine et pourrait proposer un poste moins visible au président milanais. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Le pacte entre Meloni et Tajani, six mois pour décider de l’avenir de Forza Italia et déjouer la tentative de Salvini » : « Antonio Tajani et Giorgia Meloni se sont fixés une échéance de six mois pour décider ce que deviendra Forza Italia, avec la bénédiction de Marina Berlusconi [fille aînée de Silvio Berlusconi]. Les termes de l’accord sont simples : il faut éviter toute annonce et tout changement majeur jusqu’à l’automne prochain et ils verront ensuite quoi faire en vue des élections européennes. La Présidente du Conseil est convaincue qu’en évitant toute turbulence pouvant compromettre la stabilité du gouvernement (comme le serait par exemple un échec de la mise en œuvre du Plan de Relance), il n’y a aucune nécessité pour le moment d’absorber formellement le parti de Berlusconi avant les élections européennes de 2024. En effet, avec le système proportionnel, l’option des listes uniques n’est pas très indiquée. L’important est donc de s’assurer la loyauté du parti pour en faire une force satellite. Il faut pour cela déjouer l’offensive de Matteo Salvini lancée sur Forza Italia. Giorgia Meloni et Antonio Tajani travaillent donc à la construction d’une entente de plus en plus structurelle entre Fratelli d’Italia et Forza Italia, avec l’appui de l’héritière de Silvio Berlusconi, Marina Berlusconi, avec qui ils sont en contact quotidiennement. Entre Meloni et Tajani aussi, les contacts sont étroits, elle le consulte presque plus que ses propres dirigeants. Elle lui reconnait notamment le succès récent de la substitution du chef de groupe Forza Italia à la Chambre en faveur de Paolo Barelli, ami de Tajani et de la Présidente du Conseil. Elle veut aussi tendre la main aux membres moins conciliants de Forza italia dans le sud de l’Italie. La Présidence du Conseil entend consolider les projets et les investissements en Calabre et en Sicile, des régions gouvernées par Forza Italia fonctionnant un peu comme des microcosmes autonomes et qui pourraient aussi être attirées par l’aile centriste de Matteo Renzi. Autant de raisons qui expliquent l’inquiétude et l’agacement de Matteo Salivini : les deux alliés entendent déjouer ses ambitions vis-à-vis de Forza Italia. Depuis des années, le chef de la Ligue tente de capter l’héritage politique et le vivier électoral de Berlusconi. Il comptait notamment sur cette carte de visite pour se repositionner en Europe et sortir de l’isolement qu’il s’était infligé en s’alliant avec des forces extrêmes telles que l’AfD allemande. Mais Giorgia Meloni semble au contraire lui avoir grillé la priorité en cherchant à le marginaliser davantage. Le léghiste ne renonce pas pour autant et passe la consigne à ses dirigeants de ne pas se résigner, comptant sur ‘’l’usure’’ naturelle de la cheffe de l’exécutif qui pourrait finir par renverser les rapports de force. »

 

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Antonio Tajani et Giorgia Meloni

ENTRETIEN, La Repubblica, d’Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy, « Sur les matières premières et les puces électroniques nous devons être indépendants afin de répondre à la Chine » : « Le nouveau règlement européen sur les matières premières stratégiques prévoit une augmentation de la production interne de 34 matières pour faire face au boom attendu de la demande ; le traitement de ces matières premières directement au sein de l’UE ; un meilleur recyclage de ces ressources afin de couvrir jusqu’à 15% de la consommation ; et la réduction de la dépendance vis-à-vis d’un pays tiers jusqu’à 65% des besoins pour chaque matière première. Avec le ministre de la transition écologique, Gilberto Pichetto Fratin, nous étudions la contribution potentielle de l’Italie en termes de production. D’après les premières estimations, nous disposons de 15 des 34 matières premières identifiées comme stratégiques, mais le potentiel est encore plus grand. Nous entendons relancer les mines en Italie, après 30 ans d’arrêt du secteur. Nous dialoguerons avec tout le monde, régions, collectivités locales, syndicats, entreprises… et nous ne renoncerons pas à nos standards environnementaux et sociaux. Nous anticipons déjà les protestations, la transition écologique n’est pas une partie de plaisir mais une véritable révolution industrielle qui suppose des objectifs ambitieux si l’on veut respecter l’échéance de 2030. Et il faut aussi faire preuve d’honnêteté intellectuelle, les matières que nous importions d’autres pays n’étaient pas produites dans le respect des normes environnementales et des droits des travailleurs que nous nous proposons. Pour maintenir nos modes de vie, nous avons délégué le problème. C’est donc un choix écologique, industriel mais également de souveraineté. C’est notre liberté et notre souveraineté qui est en jeu. Nous avons compris combien il était dangereux de compter sur les ressources de pays tiers comme la Russie. Les Etats-Unis ont déjà réagi à travers plus de 100 milliards de dollars d’investissement, l’Europe doit donc le faire. Nous, nous avons les fonds du Plan de Relance, le Repower EU et plusieurs fonds structurels, mais nous devons accélérer sur le Fonds souverain européen. Il pourrait notamment servir à l’acquisition de gisements hors UE et à financer des projets de reconversion numérique et écologique pour les entreprises européennes. »

 

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Adolfo Urso

ENTRETIEN, Il Messaggero, Daniela Santanchè (Frères d'Italie), ministre du tourisme « Il faut limiter le tourisme de masse dans les villes » « Le tourisme décolle, mais il y a un manque de personnel. Le travail dans l'hôtellerie et la restauration doit devenir plus attractif, les rémunérations doivent être plus élevées pour ceux qui travaillent de nuit ou les jours fériés. Cependant, nous ne pouvons pas mettre les entreprises en difficulté, la solution passe par des allègements fiscaux », déclare la ministre du tourisme, Daniela Santanchè. « Le problème du manque de personnel a deux origines. Durant la période du Covid, beaucoup de gens ont trouvé du travail dans d'autres secteurs, dénués du fardeau de devoir travailler la nuit, le samedi, le dimanche et les jours fériés. Et maintenant, ils n'y retournent plus. En outre, le revenu de citoyenneté a eu une grande influence. Certains postulent peut-être pour un emploi de serveur, mais ils ne veulent pas perdre leur revenu de citoyenneté et demandent à travailler au noir. Avec la ministre du travail, Marina Calderone (Indépendante), nous cherchons un moyen d'intervenir avec une mesure d'allègement fiscal qui couvre les nuits et les jours fériés. Cela pourrait convaincre de nombreux jeunes. De plus, nous devons donner un statut aux travailleurs de la restauration et à ceux qui occupent d'autres postes dans l'industrie du tourisme. Le nombre d'arrivées dépassant celui de 2019 laisse également présager un effet secondaire : le surtourisme, c'est-à-dire l'impact d'un grand nombre de touristes. C'est un problème mondial : le nombre de personnes qui se déplacent augmente de façon exponentielle. Aujourd'hui il faut penser à la dépense moyenne de chaque visiteur : sur ce point, nos chiffres sont inférieurs à ceux des autres pays européens. C'est pourquoi je pense qu'il faut élever le niveau et la qualité des services. Une solution pourrait être de faire payer des tickets d’entrée dans certaines zones qui étaient gratuites auparavant. Le ministre Sangiuliano (Indépendant, ex-MSI) augmente les prix de certains biens culturels et musées, et c’est à juste titre car il n'est pas possible que la Tour de Pise coûte moins cher que la Tour Eiffel ou que les Offices coûtent moins cher que le Louvre. Autre effet secondaire de l'augmentation du tourisme : la généralisation des locations de courte durée. Elles sont importantes et utiles, mais pas lorsqu'elles échappent à tout contrôle. À l'étranger, il existe des règles plus strictes mais en Italie les quelques règles existantes ne sont pas appliquées et nous avons besoin d'une vraie réglementation. Nous attendons aussi celle que l'Europe va élaborer. En attendant, nous devons dénombrer les locations de courte durée et savoir où elles se trouvent. Nous devons établir une cartographie, et lorsque nous aurons une vue d'ensemble, nous interviendrons. Concernant la candidature à l'Expo 2030, nous devons travailler patiemment. Le ministre Tajani le fait, je le fais. Je suis optimiste. L'Italie a une très bonne réputation, même si certains stéréotypes négatifs nous pénalisent parfois. Par exemple, dans l'imagerie des séries télévisées. Paris a connu « Emily in Paris » mais l'Italie n'a pas toujours une image aussi brillante. Nous travaillons beaucoup avec des productions cinématographiques internationales. » 

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Daniela Santanché

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro « Le réajustement budgétaire prévisionnel revoit à la hausse le PIB (+1%) et repère un fonds à hauteur de trois milliards » : « Le réajustement budgétaire prévoit une croissance un peu plus importante que prévue (+1% du PIB par rapport aux +0,6% estimés en novembre). Cependant, le gouvernement demeure prudent face au contexte international incertain et revoit à la baisse les prévisions de croissance pour 2024 : +1,4% par rapport aux +1,9% prévus. Ainsi, la politique économique sera marquée par une approche prudente. Le ministère de l’Economie fait savoir que les ressources disponibles pour cette année s’élèvent à 3 milliards et seront utilisées en une seule fois, que ce soit pour contrer la hausse des prix énergétiques ou pour donner un signal sur la baisse de la dette publique, front pour lequel l’Italie demeure exposée sur les marchés au moment où l’UE s’apprête à réformer le pacte de Stabilité. L’Allemagne et d’autres pays font pression pour rétablir les règles d’avant la pandémie. C’est donc un chemin étroit qui se confirme pour les politiques budgétaires de l’année 2024. La dette publique programmée sera supérieure à +3% mais inférieure aux +3,7% prévu en novembre dernier. Quant à la réforme de la fiscalité (qui devrait voir le jour l’année prochaine), si les couvertures ne sont pas disponibles, il faudra les trouver dans la réforme elle-même (par exemple avec la coupe des ‘’tax expenditures’’), au risque d’amoindrir les objectifs d’un fort allègement fiscal. En revanche, la dette publique, dont la baisse est confirmée par la Banque d’Italie, atteindra 140,9% du PIB en 2025. »

ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo, « Boom des arrivées clandestines : vers la mise en place de l’état d’urgence et des centres de rapatriement tout de suite » : « Un bateau de pêche avec 800 migrants secourus au sud-est de Lampedusa. 400 autres migrants naufragés ont été interceptés et secourus par les garde-côtes au sud-est de Capo Passero. Mais les tragédies se poursuivent : 38 victimes ont été recensées et 18 sont portées disparues. Rien qu'entre vendredi et le lundi de Pâques, plus de 2 000 personnes sont arrivés clandestinement en Italie, soit 300% de plus qu'en 2022. Face à cette situation, le gouvernement accélère et pourrait dès aujourd'hui envisager de déclarer l'état d'urgence. Une mesure à laquelle le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) est favorable, car elle permettrait d'alléger une série de procédures, notamment en ce qui concerne l'accueil des personnes éligibles au titre de séjour et l'identification de celles qui devront être rapatriées. Des contre-mesures à la situation critique dans laquelle se trouvent les structures d'accueil sont en train d'être élaborées en ce moment même. Le gouvernement étudie la possibilité de déclarer l'état d'urgence uniquement pour les territoires de débarquement, c'est-à-dire la Calabre et la Sicile. Le plus urgent est de renforcer le réseau des centres d’accueil permettant aussi les rapatriements. 90% des naufragés n'ont pas le droit de rester, c’est pourquoi le ministre Piantedosi voudrait qu'il y ait un centre dans chaque région. C'est l'une des mesures prévues par le décret. La majorité est d’accord, mais le temps presse. L'état d'urgence permettrait des procédures « rapides ». La répartition des migrants se fera de manière capillaire, des directives en ce sens ont été émises par le gouvernement aux préfets. Il n'y aura pas de camps de tentes, de logements temporaires dans des casernes ou dans des bâtiments privés réquisitionnés. Les migrants seront répartis sur le territoire dans chaque région, avec un maximum de 10 à 15 par commune. La mission européenne conjointe en Tunisie est en cours de préparation. La délégation devrait comprendre, outre Mme Piantedosi, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, ainsi que le ministre français de l'intérieur, Gérald Darmanin. Des tentatives sont également faites pour impliquer l’Allemagne. La commission des affaires constitutionnelles se réunira au Sénat mardi pour évaluer le décret Cutro. La majorité est unie pour réduire la possibilité d’un recours à la protection spéciale. L'accent est mis sur les amendements annoncés par le sous-secrétaire à l’intérieur, Nicola Molteni (Ligue) : « Nous les présenterons pour aborder d'autres questions qui ont surgi après le décret, en tenant compte de la pertinence particulière des flux migratoires actuels". L'opposition est prête à se battre avec une centaine d’amendements. »

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Nicola Molteni et Matteo Salvini

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/04/2023

Allemagne : les chaînes ARD et ZDF de la télévision publique n'invitent pas l'AfD dans les talk-shows.

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Allemagne. Lors du premier trimestre de l’année 2023, les chaînes de télévision publique ARD et ZDF n’ont pas invité une seule fois l’AfD lors des talk-shows, alors que les autres partis ont été, au total, invités 137 fois.

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

"Sauvez nos agriculteurs."

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang invite ses sympathisants à placer des panneaux « Sauvez nos agriculteurs. »

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"Sauvez nos agriculteurs."

09/04/2023

Chega a 4 ans !

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Portugal. Chega, dirigé par André Ventura, a 4 ans !

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08/04/2023

"ÖVP, SPÖ, NEOS et Grüne ont jeté par dessus bord la politique de paix."

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Autriche.

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "ÖVP [sociaux-chrétiens], SPÖ [sociaux-démocrates], NEOS [libéraux] et Grüne [écologistes] ont jeté par dessus bord la politique de paix !"

07/04/2023

Riikka Purra souhaite de Joyeuses Pâques ensoleillées.

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Finlande. La dirigeante des (Vrais) Finlandais Riikka Purra souhaite de Joyeuses Pâques ensoleillées.

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Résultats des élections municipales au Frioul-Vénétie Julienne.

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Italie. Ce 2 et 3 avril 2023, des élections municipales ont eu lieu au sein de certaines municipalités du Frioul-Vénétie Julienne.

Résultats dans ces municipalités (maires élus et composition des conseils municipaux) :

https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_COM/202...

Udine

À Udine, le second tour verra, le dimanche 16 avril et lundi 17 avril 2023, s’affronter le maire sortant Pietro Fontanini de la Ligue (centre-droit) et l'ancien recteur de l'Université d'Udine Alberto Felice De Toni (centre-gauche) :

https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_COM/202...

[Un second tour pour l'élection du maire est organisé à Udine, qui compte plus d'habitants, et les sièges au sein du Conseil municipal d'Udine seront répartis après ce second tour de l'élection du maire.]

"Spéculations sur la bataille de succession à la tête de Forza Italia."

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Italie. Revue de presse.

L’hospitalisation de Silvio Berlusconi, et les spéculations sur la bataille de succession à la tête de son parti, sont à la une de toute la presse. La visite en Chine du président de la République française et de la présidente de la Commission est aussi citée : « Un dialogue avec Xi mais de la défiance » (Repubblica) ; « L’Europe débarque à Moscou, pour l’appel à Zelensky, c’est non pour la Russie » (Il Giornale) « Ursula et Macron chez Xi, aucune trace de Meloni », Il Fatto Quotidiano). L’accord en Conseil des ministres pour 3000 nouveaux postes dans la fonction publique, et les retards dans les modifications du PNRR sont aussi en Une (Messaggero, Sole 24 Ore).

Sur Twitter, le hashtag #SilvioBerlusconi domine suite à l’hospitalisation de l’ancien président du Conseil et leader de Forza Italia, Silvio Berlusconi.

COULISSES, La Stampa, de F. Olivo, « Le spectre du congrès dans un parti sans règles » : « Au sein de Forza Italia, on se pose beaucoup de questions sur la direction du parti, si son actuel leader doit être absent pendant longtemps. Le risque serait que la question se résolve au tribunal, ou pire, lors d’un congrès. Forza Italia est divisée comme jamais et ne parvient pas à envisager son avenir. Pour trancher sur la direction du parti, il faudra peut-être organiser un congrès, ce qui serait une première dans son histoire et probablement aussi une dernière. Le désarroi règne au sein d’un mouvement politique où le chef désignait le moindre conseiller provincial. En revanche, Berlusconi n’a jamais voulu indiquer un quelconque successeur et n’a pas non plus doté sa ‘’créature’’, Forza Italia, des structures permettant de gérer de façon ordonnée cette nouvelle phase. Le statut, les cartes du parti, la direction… tout cela a été négligé depuis le début. Or il y a désormais un risque très concret que personne ne reconnaisse à celui qui la réclamera la légitimité nécessaire pour prendre la tête du parti. Forza Italia repose sur trois piliers : la famille (les enfants de Silvio Berlusconi) ; le parti, de plus en plus contrôlé par Antonio Tajani également ministre des Affaires étrangères et vice-président du Conseil ; et la cour qui gravite autour du ‘’Cavaliere’’ sur laquelle domine sans partage la compagne de Berlusconi, Marta Fascina. Des éléments très éloignés les uns des autres qui s’étaient pourtant retrouvés afin de laisser tomber la ligne critique vis-à-vis de Meloni qui avait marqué les premiers mois de la législature. Antonio Tajani se voulait d’ailleurs le garant de cette posture plus consensuelle. Mais l’équilibre reste très précaire, et il ne tenait que parce que ‘’Berlusconi avait décidé ainsi’’. En théorie, le successeur de Berlusconi est Antonio Tajani, vice-président et coordinateur national du parti. Toutefois, comme beaucoup le font remarquer, cette fonction n’existe pas dans les statuts et pourrait dont être contestée. Mais en réalité, il s’agirait dans tous les cas d’une régence limitée dans le temps car on sait que le véritable objectif de Tajani se trouve en Europe, où il entend parvenir à un accord entre le PPE et les Conservateurs dirigés par Meloni afin de déplacer un peu plus vers la droite le barycentre du gouvernement de l’Union. Les élections européennes se tiendront dans un an et le temps pourrait manquer pour sauver Forza Italia. La seule personne qui pourrait éviter la guerre civile et l’implosion du parti est la fille aînée de Berlusconi, Marina, mais il est peu probable qu’elle souhaite prendre la relève de son père. Enfin, Forza Italia a une dette d’environ 100 millions d’euros qui pèse encore sur ses comptes, et il semble que rien ne se fera sans le trésorier du parti, un proche et très fidèle de la famille Berlusconi. On en revient là encore aux enfants du président. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’E. Lauria, “Sans l’aile modérée [de la majorité], Meloni se retrouve encore plus seule ; le défi avec Salvini » : « Silvio Berlusconi a rassuré le gouvernement en téléphonant à ses alliés Giorgia Meloni et Matteo Salvini en plein Conseil des ministres. Le fondateur du ‘’centre-droit’’ italien reste un totem pour les principaux ténors de l’exécutif et l’état de santé du ‘’Cavaliere’’ suscite l’inquiétude tout particulièrement du côté de la Présidence du Conseil. Il est vrai que Berlusconi aura donné du fil à retordre à Giorgia Meloni, avant et après la campagne électorale (avec ses déclarations pro-Poutine ou les notes photographiées en séance où il la qualifiait de noms peu amènes) mais l’implosion de Forza Italia provoquerait une situation d’instabilité qui pourrait se répercuter sur l’ensemble de la majorité. L’entourage de Meloni songe aux conséquences d’une crise de l’aile modérée et sur le fait qu’une coalition menée presque exclusivement par deux forces de droite, Fratelli d’Italia et la Ligue, rencontrerait des difficultés. Les relations avec Bruxelles notamment, qui ne sont déjà pas évidentes, empireraient. L’espoir est que Forza Italia survive à Berlusconi et pour cela Meloni mise tout sur Antonio Tajani et sur sa capacité à endosser l’héritage du Roi Silvio. Du reste, Tajani, avec Marina Berlusconi et Marta Fascina, sont la clef de voute qui sous-tend le pacte ayant récemment ramené Forza italia vers une ligne plus proche du gouvernement. Plus qu’une fuite de ses membres vers son parti, Meloni souhaite la survie d’un allié modéré mais fortement lié à Fratelli d’Italia, afin d’éviter de déséquilibrer l’exécutif. Elle pourrait craindre une fuite des centristes vers l’opposition. Mais, vu les récents résultats électoraux, on ne croit pas beaucoup à l’attractivité du Troisième Pôle pour des anciens de Forza Italia. Les députés de Fratelli d’Italia ont évoqué leurs soupçons sur un rapprochement entre la chef de groupe Forza Italia au Sénat et Matteo Salvini. Voire même à un transfert de députés vers le groupe léghiste ou vers la branche « dissidente » Ronzulli. Si cela se produisait, cela contribuerait à un rééquilibrage des forces, en tous cas au Sénat, qui alimenterait les tensions notamment en vue des élections européennes. Cela compliquerait le projet d’alliance entre le PPE et les Conservateurs. Or, si la Ligue confirme que les rapports sont excellents entre Salvini et Licia Ronzulli, elle dément toute négociation de ce type. Du côté de Forza Italia aussi, on répète sans cesse le même refrain : pour l’instant personne ne bouge. Pourtant on a bien l’impression que les choses se tendent entre Fratelli d’Italia et la Ligue qui se sont affrontés hier en Conseil des ministres sur plusieurs des mesures examinées, et que l’incertitude dans laquelle se trouvent les leaders n’y est pas pour rien. » 

ARTICLE, Il Messaggero, de F. Bechis, “Migrants, le tour de vis sur la protection spéciale, les mesures incitatives à destination des pays tiers » : « Il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre, entre le regard attentif de la Présidence de la République et les pressions de Matteo Salvini. Giorgia Meloni semble toutefois bien déterminée à opérer son tour de vis sur la protection spéciale de certains migrants et à rendre plus sévère la réglementation assouplie sous le deuxième gouvernement Conte puis sous Draghi en matière d’accord de permis de séjour. Un amendement de l’exécutif sur le récent décret Cutro permet de faire la synthèse entre les différentes requêtes de la majorité. Alors que le décret est en cours d’examen au Sénat, la Présidence du Conseil et le ministère de l’Intérieur envisagent même de nouvelles retouches. Notamment une réduction drastique des cas permettant d’obtenir la protection spéciale, régime que peuvent demander les migrants qui ne sont pas éligibles au statut de réfugié. Seuls quelques rares cas devraient être maintenus (catastrophe naturelle empêchant le retour dans le pays d’origine, maladie grave,…) et la procédure sera rendue plus stricte, comme par exemple dans les cas de regroupement familial, ou de persécution. Voici, à un mois de la tragédie de Cutro, la réponse du gouvernement face à la Ligue qui proposait tout bonnement d’abolir la protection spéciale au lendemain du drame et de durcir les règles sur l’expulsion, avant d’être arrêtée par Fratelli d’Italia. Le parti de la Présidence du Conseil a d’ailleurs décidé de reprendre les rênes sur ce dossier comme sur les relations diplomatiques avec la Tunisie. La majorité est observée de près par la Présidence de la République, mais aussi par le Vatican, l’UE et la CEDH. C’est Alfredo Mantovano qui assure la médiation, de plus en plus attentif aux politiques migratoires du gouvernement. Pas de frondes, de pressions ou de coups d’éclat, la ligne doit être définie ensemble, insiste le Palais Chigi. Giorgia Meloni elle-même est sceptique quant à la protection spéciale qui avait élargie par l’ancienne ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, jusqu’à offrir un escamotage à une grande partie des migrants arrivant sur les côtes italiennes et ne pouvaient alors plus être expulsés. ‘’L’Italie ne fera que s’aligner sur la réglementation des autres pays européens ‘’ souligne Fratelli d’Italia. Au-delà de ces restrictions, les ouvertures ne manquent pas. Lors d’une chaotique séance hier au Sénat, un amendement demandé notamment par le PD demande l’introduction d’un quota spécifique pour les apatrides et les réfugiés reconnus par l’ONU dans le prochain ‘’décret flux’’. Mais entre la majorité et l’opposition l’écart demeure : le secrétaire d’Etat léghiste Nicola Molteni souhaite ajouter un mécanisme récompensant seulement les pays d’origine collaborant sur les rapatriements. »

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro, « L'Italie va croître davantage, vers 1%. Trois mille embauches en vue. » : « Le gouvernement revoit à la hausse ses estimations de croissance pour 2023. Selon des sources du ministère de l’Économie, le PIB de cette année devrait augmenter de 0,9 %. Hier encore, l'Office parlementaire du budget soulignait le fait que, même si l'économie montre des signes de reprise modérée au premier trimestre 2023, « les risques de baisse continuent de prévaloir à moyen terme ». Le centre d'études Confindustria a également récemment estimé la croissance du PIB de 2023 à 0,4 %. Le décret approuvé hier par le Conseil des ministres, qui autorise plus de trois mille recrutements, est indispensable pour soutenir la croissance et le PNR. Dans les ministères, y compris les services du Premier ministre, 1 057 employés, fonctionnaires et gestionnaires seront recrutés. Les autorités locales auront également la possibilité de garantir, d'ici à 2026, des contrats stables pour les agents ayant accompli au moins 36 mois de service au cours des huit dernières années. Une règle, selon le ministre de l'administration, Paolo Zangrillo, "très importante, qui rend l'administration plus attrayante ». Parmi les nouveautés, il y a également la possibilité pour les administrations de recourir à des travailleurs temporaires. Le ministre de l'Éducation, Giuseppe Valditara, annonce pour l'année scolaire 2023-2024 un plan de recrutement d'enseignants, en attendant l'organisation des concours prévus par le PNRR. Salvini a déclaré : « Certains postes de dépenses dont nous avons hérité sur le Pnrr peuvent certainement être recalibrés », mais selon la vice-présidente des députés du PD, Simona Bonafè, « le clivage au sein de la majorité sur la possibilité de ne pas dépenser toutes les ressources du Pnrr est en train de créer le chaos ». Hier, le Conseil des ministres a une nouvelle fois examiné mais n'a pas approuvé le projet de loi sur la concurrence, qui figure également parmi les objectifs du PNRR. Enfin, le Conseil des ministres a approuvé le décret-loi visant à contrer les effets de la sécheresse. Un comité de pilotage interministériel sera mis en place, présidé par le Premier ministre ou le ministre des Infrastructures, et un « commissaire extraordinaire » sera nommé pour la pénurie d'eau. Le décret prévoit des procédures accélérées pour les interventions visant à améliorer les infrastructures hydrauliques et le dragage des réservoirs, auxquelles des ressources supplémentaires sont allouées. Le commissaire extraordinaire réglementera également les débits d'eau des réservoirs et pourra fixer des délais aux exploitants d'aqueducs pour réduire les pertes et améliorer la capacité des réservoirs. En cas de non-respect, il pourra révoquer les concessions. Les procédures relatives aux usines de dessalement sont également simplifiées. »

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Conti « Identité, langue maternelle (et Gramsci). La droite dans la bataille de la culture » : « Parmi le réseau gouvernemental de droite (personnalités du milieu cinématographique, du théâtre, de l'édition, de la télévision, et du patrimoine culturel)  appelé à se mettre en réseau lors de la conférence « Penser l'imaginaire italien/États généraux de la culture nationale », l'étoile d'Antonio Gramsci se détache. Face à ce dernier, des ouvrages marquent un contrepoint spectaculaire : « Fronte della Gioventù / La destra che sognava la rivoluzione. La storia mai raccontata » d'Alessandro Amorese (Eclettica) et "Almirante, l'italiano d'Italia" de Gigi Montonato. Puis Benedetto Croce, Vincenzo Gioberti, Giuseppe Prezzolini, Umberto Boccioni et même Alessandro Sallusti. La salle est comble pour le discours le plus attendu, celui de Sangiuliano : « L'imaginaire italien est la revendication de notre identité, de notre passé mais aussi la construction de l'avenir, une sorte d'ADN de la nation. Nous construisons les briques de l'imaginaire italien en faisant revenir dans le giron de l’Etat, la Casa Balla à Rome, grâce à Alessandro Giuli désormais président du Maxxi, en doublant la surface du Musée archéologique de Naples avec l'Albergo dei PoveriEn juin il y aura une exposition sur l'avant-garde du début du XXe siècle ». Et il recite Gramsci : « La beauté ne suffit pas : il faut un contenu humain et moral qui soit l'expression élaborée et accomplie des aspirations du public ». Il rappelle ensuite que ce sont « de solides conservateurs comme Soffici, Prezzolini et Papini qui ont anticipé et organisé la première exposition des impressionnistes français à Florence en 1910, faisant connaître Manet, Degas et Cézanne en Italie ». Federico Mollicone (FdI), président de la commission culture de la Chambre, cite également Gramsci : « Il est juste de viser l'hégémonie culturelle, mais à condition de ne pas perdre l'hégémonie politique, erreur de la gauche. Notre révolution sera douce, une synthèse et non une hégémonie, nous faisons tous partie de la communauté italienne ». Il lance un message clair au monde du spectacle lié à la gauche : « Le Fonds unique pour le spectacle n'existe plus, il y a maintenant le Fonds national pour le spectacle : nouvelles règles et nouvelles commissions d’évaluation ». Fabio Rampelli revendique sa proposition de loi sur la langue italienne : « La langue n'est ni de droite ni de gauche, c'est la langue maternelle, en Europe elle est défendue par 18 pays sur 27, personne ne veut infliger d'amende à ceux qui utilisent l’anglais". Peu de temps auparavant, Lorenzo Maggi, de "Lodi Liberale", avait été clair : « L'anglais ne devrait pas être puni ou interdit, mais étudié davantage par les jeunes ». La myriade de discours révèle également de la rancœur. Le directeur Luciano Cannito s'en prend à « la gouvernance des grands opéras italiens, tous occupés par des directeurs étrangers, un cas unique de colonialisme en Europe ». Le secrétaire d’Etat à la culture, chargé des arts du spectacle, Gianmarco Mazzi, déplore : « Une réalité qui ne répond pas à notre intérêt national, comme s'il n'y avait pas de professionnels italiens capables de remplir ces rôles ». »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/04/2023

La répartition des sièges au sein du Parlement du Frioul-Vénétie Julienne.

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Italie. Frioul-Vénétie Julienne. Lors des élections du 2 et 3 avril 2023 pour le Parlement du Frioul-Vénétie Julienne, la coalition de centre-droit obtient 28 sièges, dont 9 pour la Ligue, 8 pour Frères d’Italie et 3 pour Forza Italia.

La centre-gauche obtient 18 sièges, dont 1 pour le M5S.

(https://elezioni.regione.fvg.it/consultazioni/ELZ_REG/202...)

La répartition de 28 sièges au sein du centre-droit :

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Forza Italia : conservateurs

Frères d'Italie : patriotes

Fedriga : liste du président de la région, membre de la Ligue, Massimiliano Fedriga

Autonomie responsable : autonomistes

Ligue : patriotes

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/04/mas...)

Photo : les députés des (Vrais) Finlandais qui viennent d'être élus.

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Finlande. Les députés des (Vrais) Finlandais qui viennent d'être élus :

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Viktor Orbán, Janez Janša et Herbert Kickl seront à la CPAC 2023.

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Hongrie, USA, Slovénie, Autriche, ... Le 4 et le 5 mai 2023, la capitale hongroise, Budapest, accueillera une nouvelle fois la conférence conservatrice CPAC. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán prononcera le discours d'ouverture. Parmi les orateurs figureront le président du parti slovène SDS Janez Janša et le président du parti autrichien FPÖ Herbert Kickl :

https://www.cpachungary.com/en/speakers

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Bavière : la CSU donnée à 44 % et l'AfD à 9,5 %.

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Allemagne. Bavière

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CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

Électeurs libres

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

Andere : autres

(https://www.wahlkreisprognose.de/2023/04/06/bayern-csu-sp...)

Lulu Ranne devient la présidente du groupe des députés des (Vrais) Finlandais.

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Finlande. Les députés des (Vrais) Finlandais ont élu présidente du groupe parlementaire Lulu Ranne. Vilhelm Junnila est le vice-président et Mari Rantanen deuxième vice-présidente.

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Lulu Ranne

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Vilhelm Junnila

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Mari Rantanen

"Berlusconi à nouveau hospitalisé, le monde politique retient son souffle." et "État d’urgence pour les côtes du Sud."

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Italie. Revue de presse.

L’hospitalisation de Silvio Berlusconi, leader de Forza Italia et ancien Président du Conseil, hier, fait la une la presse italienne : « Craintes pour Silvio Berlusconi » (Corriere della Sera), « Silvio Berlusconi placé en soins intensifs, ‘’il va s’en sortir encore cette fois’’ déclare son frère » (La Repubblica), « Peur pour Berlusconi, ‘’c’est un roc, il s’en sortira’’ » (La Stampa), « Courage Silvio » (Libero), « Tous avec Silvio » (Il Giornale), « Berlusconi à nouveau hospitalisé, le monde politique retient son souffle » (Il Messaggero). Le rapport Svimez mettant notamment en évidence que « 60% de jeunes abandonnent l’école dans la province de Naples » fait la Une du quotidien Repubblica : « Sud, les jeunes fuient l’école ». Les quotidiens continuent de commenter le Plan de relance : « Premier accord autour de la gouvernance » (Sole).

Les JT couvrent essentiellement l’hospitalisation de Silvio Berlusconi, les déclarations de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni à l’occasion des célébrations de l’anniversaire du tremblement de terre de l’Aquila, en 2009, la guerre en Ukraine ainsi que la vague de froid en Italie.

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Giorgia Meloni à L'Aquila

ARTICLE, La Stampa, “La succession qui agite Forza Italia : « Il ne fallait pas le fatiguer autant, à présent il faudra un nouveau parti », les coulisses, par Federico Capurso et Niccolo Zancan ; « Le monde qui tourne autour de Silvio Berlusconi est en ébullition. Le roi est fragile. Le roi est de retour à l'hôpital. Soins intensifs pour problèmes cardiaques. Comment va Berlusconi ? ""Je suis désolé, je n'ai pas le droit d'en dire plus", dit l'ami fraternel Adriano Galliani. Ce sont précisément ces silences, maintenant, qui racontent la peur et l'attente. Même son médecin de confiance, le cardiologue Alberto Zangrillo, qui l'a suivi dans tous les passages difficiles de l'existence, ne veut pas de dire quoi que ce soit. J'ai parlé avec la famille, il y a de l'inquiétude", dit Paolo Barelli, chef du groupe Forza Italia à l'Assemblée. Juste au moment où la ligne politique a changé. De Licia Ronzulli (qui, selon certaines rumeurs, n'a pas non plus été admise à l'hôpital San Raffaele) à Alessandro Sorte, très proche de Marta Fascina, la compagne B. "Mais sa présence est normale, c'est celle de tous les autres qui inquiète", dit Sgarbi. Le soir venu, toute la grande famille de Silvio Berlusconi est à San Raffaele. Cinq enfants autour de ce lit d'hôpital. Le parti s'agite autour du roi. Et dans les rangs parlementaires, certains commencent à chercher des responsabilités dans l'aggravation de son état de santé : "Ces dernières semaines, se plaint un colonel des Azzurri, ils ont tiré Berlusconi par la manche, le soumettant à un stress permanent. Ils lui ont demandé de changer de coordinateur régional, de remplacer des éléments importants de Forza Italia, de passer des dizaines de coups de téléphone. Un stress qui aurait pu être évité". Personne ne veut vraiment croire à une passation de pouvoir. "Berlusconi et Forza Italia sont une seule et même chose, inséparable. Le parti est sa créature, sa vie", affirme Giuliano Urbani, ancien ministre des deux premiers gouvernements de Berlusconi et l'un des fondateurs de Forza Italia. Ne s'agit-il pas d'un changement d'époque ? Ses enfants, en particulier Marina et Piersilvio, ont tenté à plusieurs reprises de le convaincre de l'opportunité d'une prise de recul", ajoute Giuliano Urbani. Ainsi, pour tenter de comprendre ce que pourrait devenir le règne politique de Silvio Berlusconi, il faut revenir à la question de Sgarbi : "Avec lucidité, il savait et sait qu'il ne pourra pas se représenter à quatre-vingt-dix ans. L'idée est claire. Une fondation à son nom, lui comme inspirateur et grand sage. Et puis un parti complètement nouveau. Le grand parti républicain". 

COMMENTAIRE, La Stampa, « Le risque de diaspora chez les membres de Forza Italia » par Marcello Sorgi : « Sans rien enlever aux vœux formulés par les adversaires les plus acharnés de Berlusconi, on peut dire que l'hospitalisation du Cavaliere à San Raffaele, la deuxième en quelques jours, a ravivé dans les couloirs de la chambre des députés la question de savoir ce qu'il adviendrait de Forza Italia, non pas en cas de décès du leader, mais si l'absence forcée à laquelle il est contraint depuis plus d'un an s'aggravait. Ces derniers temps, certains ont mis en doute la conviction réelle avec laquelle le fondateur aurait piloté l'approche pro-gouvernementale de son parti, voulue en réalité - a-t-on dit - par ses enfants Marina et Piersilvio, surtout le premier, qui aurait noué un rapport personnel étroit avec Meloni. Il n'est même pas nécessaire de se demander quelle est la part de la politique et celle de l'entreprise dans ce revirement : on sait que la politique de Forza Italia a toujours été un mélange de ces deux éléments, qui peuvent coïncider ou diverger, dans de rares cas, mais qui ont toujours tendance à se meler. Le nom de Marina Berlusconi a déjà été évoqué à d'autres occasions, à propos de la succession. Et il ne fait aucun doute qu'à une époque où le Premier ministre est une femme et où le leader du principal parti d'opposition est une femme, l'entrée en scène d'une troisième première dame, dotée d'un patronyme et d'une personnalité forts et d'un CV respectable, ne pouvait qu'être encouragée par les circonstances : mais si elle le veut, et il n'est pas du tout certain qu'elle le veuille, Marina pourrait accompagner la dernière phase du règne de son père, comme elle le fait déjà en partie, avec la compagne du Cavaliere Marta Fascina, dans l'attente de prendre la place de ce dernier. Mais un parti qui a déjà été une sorte de propriété privée de ceux qui l'ont inventé accepterait-il un héritage dynastique ? La réponse dépend ici des alternatives politiques qui pourraient affecter les 44 députés et 18 sénateurs de Forza Italia. Le risque de diaspora est fort. L'éviter dépendra surtout de l’état de santé du Centre actuellement dirigé par Calenda. Avec un Renzi qui cherche des diversions partout (depuis hier il est aussi rédacteur en chef du 'Riformista'), mais qui, au fond, attend le bon moment pour revenir en première ligne, peut-être à la tête d'un nouveau parti post-berlusconien. »

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Silvio Berlusconi

ARTICLE, La Stampa, « Renzi, Il Riformista et la théorie de l'alibi : cent mille vies, aucune responsabilité » par Gabriele Romagnoli : Matteo Renzi, rédacteur en chef du journal Il Riformista. La surprise l'excite autant que la chose elle-même. Quand on a fait tout ce dont on rêvait dans la vie, il ne reste plus qu'à aller voir ce qui reste. Si vous le pouvez. Et il le peut. Un tour sur lui-même et voilà la nouvelle incarnation. Pour lui, le journalisme est la continuation de la politique par d'autres moyens. Il n'y voit ni contradiction ni contre-indication. "Je ne pars pas, je me dédouble. Depuis son départ de la présidence du Conseil, Renzi a créé une nouvelle doctrine politique, forcément personnelle. Réformisme ? Libéral-socialisme ? Centrisme ? Non, c'est la théorie de l'alibi. Ou plutôt d'une omniprésence intermittente qui permet de couvrir plusieurs rôles sans en assumer aucun. Si le parti s'effondre lors d'une élection régionale, il était occupé comme marathonien. Si l'alliance ne fonctionne pas, il n'en est pas le chef, mais un conférencier dans le monde entier. Conférencier international, consultant en Arabie Saoudite, membre d’un conseil d'administration en Russie, animateur d'un docu-série télévisé consacré à Florence, faiseur de roi, tueur de roi, il a enfanté le gouvernement Conte 2, tué le Conte 3, contre Salvini, avec Salvini. Il a dissipé l'héritage de Gramsci et n'a pas su recueillir celui de Berlusconi. Quel rédacteur en chef sera-t-il ? Le contrat n'est pas encore signé. La rémunération n'est pas connue, mais la durée est d'un an. “Ensuite, je verrai ce que je ferai quand je serai grand".  

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, « Pnrr, premier oui à la gouvernance. Et le décret sur les concours de recrutement refait surface » par Manuela Perrone et Gianni Trovati : « Le décret Pnrr-3 a finalement franchi le cap de la commission budgétaire du Sénat et ira à la Chambre des députés, où il sera approuvé le 12 avril. Le texte, en tout cas, ne devrait plus subir de modifications à la Chambre, où il ne restera plus que le temps de la ratification, désormais rituelle. Entre-temps, le décret sur la fonction publique réapparaîtra à l'ordre du jour du Conseil des ministres d'aujourd'hui, mais sous une forme fortement allégée par rapport aux projets de ces derniers jours. Il devrait prévoir pour la fonction publique la possibilité de recourir au personnel détaché des agences pour l'emploi et, dans les administrations du Sud, de titulariser après 24 mois les quelques 800 techniciens engagés pour la gestion des fonds structurels. Une mesure de dissuasion des retards est aussi apparue pour les fonctionnaires chargés de superviser les projets : s'ils n'émettent pas leurs avis dans les délais prévus par les règlements Pnrr, ils verront leurs primes réduites. La doctrine des vases communicants, au cœur de la stratégie de révision du Pnrr sur laquelle travaille le ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie), ressort dans un amendement qui permettra aux projets prévus dans le Pnrr d'être entièrement imputés au plan national complémentaire, avec un mécanisme qui pourrait également s'avérer utile en cas de litiges avec la Commission, comme cela s'est produit avec le stade de Florence et celui de Venise. La gouvernance du Plan est repensée, en attribuant de nouvelles compétences au Palais Chigi avec une structure ad hoc ou en renforçant l'équipe technique du MEF pour la gestion financière. Malgré cela, comme l'a confirmé M. Fitto hier matin lors d'une réunion avec les étudiants de la Luiss, les nominations de la nouvelle structure de gouvernance du PNRR interviendront à la fin du mois d'avril, après la conversion finale du décret. Ce n'est qu'à ce moment-là, du moins dans les intentions du gouvernement, que la proposition de révision du Plan sur laquelle travaille Fitto arrivera.  Le remaniement, et en particulier le chapitre supplémentaire sur RepowerEU, a expliqué le ministre, s'articulera autour de deux axes principaux. Le premier est l'implication de grandes filiales énergétiques telles que "Eni, Enel, Snam et Terna" pour "réaliser des projets pour l'autonomie stratégique de notre pays" et construire réellement ce centre énergétique en Méditerranée envisagé par le "plan Mattei". L'autre volet concerne plutôt la relance des "incitations pour les entreprises et les familles", à commencer par les crédits d'impôt automatiques.  » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de R. Amato, « Meloni et Sanchez réduisent la distance entre eux mais sur le PNRR l’Espagne avance plus vite » : « Les deux leaders manifestent leur souhait d’être en harmonie sur la réforme de la gouvernance économique, sur les nouvelles règles du marché de l’électricité, sur la guerre en Ukraine. Et, en tous cas d’après leurs déclarations, même sur la crise migratoire. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, en visite hier à Rome dans le cadre d’une série de rencontres précédant le semestre espagnol de présidence européenne, a voulu qu’un dialogue soit ouvert avec une cheffe de gouvernement de droite alors que lui-même dirige un gouvernement socio-démocrate. Le seul sujet qui aurait été le moins abordé, d’après les déclarations finales, serait le Plan de relance. Peut-être parce que de ce point de vue, la distance entre l’Espagne et l’Italie est vraiment grande. Alors que l’Italie ‘’se bat’’ entre mille difficultés, pour la troisième tranche que Bruxelles devrait lui verser, l’Espagne l’a déjà encaissée vendredi dernier. Tous deux s’accordent pour revendiquer ‘’une plus grande flexibilité dans l’usage des fonds existants’’ dit Giorgia Meloni qui espère aussi des avancées sur le ‘’fonds souverain demandé par l’Italie pour soutenir les industries européennes’’. Sanchez a souligné son désir de ‘’meilleures relations avec le gouvernement italien’’ manifestant une bonne entente qui a pu surprendre la presse espagnole. Le PNRR ne pouvait cependant qu’être un point de divergence : Madrid et Rome ont déjà dépensé 23 milliards, soit un tiers des ressources accordées à l’Espagne, mais seulement 12% pour l’Italie à cause d’importants retards. Madrid demande de nouveaux fonds alors qu’au sein du gouvernement italien certains mettent en doute une partie des dépenses. L’Espagne a déjà atteint près d’un tiers des objectifs et reçu 53% des fonds prévus d’ici 2026. Ces dernières semaines, elle travaille à un des objectifs de poids de ce semestre : la réforme des retraites. Mais surtout, en un an le nombre de chômeurs est passé sous la barre des 3 millions et les contrats à durée indéterminée ont quadruplé. En pleine période d’inflation, Madrid n’a pas eu peur d’augmenter le salaire minimum de 80€ et l’économie n’en a pas souffert, au contraire, la Banque d’Espagne vient de revoir à la hausse les prévisions concernant le PIB. »

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Pedro Sanchez et Giorgia Meloni

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, « Le slalom de Meloni dans l'UE entre Pnrr, loi de finances rectificative et budget » par Lina Palmerini ; « Dans les prochaines semaines, le PNRR occupera toujours le devant de la scène, ou une partie de celle-ci, puisqu'il est désormais considéré comme le principal pari de Meloni. Comme si toutes les promesses électorales et les priorités du programme étaient liées au Pnrr. Si le PNRR va mal, tout irait mal.  Des raisonnements qui s'appliquent également à la prochaine loi de finances qui sera mise en place à la fin de l'année mais qui sera bientôt présentée en avant-première avec la présentation du Def (Document économique et financier) ce mois-ci. En effet, il est clair que si d'un côté on ne peut pas utiliser les ressources du plan européen, de l'autre on ne peut pas demander à Bruxelles un assouplissement des contraintes pour faire des déficits. Entre autres, le prochain budget regarde droit vers les élections européennes de 2024 et il est probable que Meloni veuille faire campagne avec un certain impact. Avec un début de réduction des taux d'imposition, par exemple ? Ici, les preuves que le gouvernement donnera sur le PNRR pèseront aussi sur l'autre tableau, d'autant plus que le Pacte de stabilité devra être réformé. Ce n'est pas un hasard si les règles fiscales de l'UE ont été l'un des sujets que Meloni a abordé hier au Palais Chigi avec son homologue espagnol, M. Sanchez, à la recherche d'une entente pour faire pression en faveur d'une plus grande flexibilité. Le fait est que l'Espagne, dans le cadre du Pnrr, prouve son efficacité en percevant déjà la troisième tranche - contrairement à l'Italie - et qu'elle s'apprête à demander également le quota du prêt. Hier, le ministre Fitto s'est voulu rassurant, "nous avançons très bien, j'entends des choses qui n'existent pas", a-t-il déclaré lors d'une réunion à l'université Luiss, aplanissant les positions de la Ligue, qui suggérait de renoncer à une partie des fonds. "Le chef de groupe de la Ligue, M. Romeo, a notamment déclaré : "Cela a-t-il un sens de s'endetter pour des travaux qui ne génèrent pas de PIB ? Et il est étrange que la Ligue (et son leader) qui, lors de la campagne électorale - en août dernier - réclamait 50 milliards de dettes, prêche aujourd'hui la prudence. Mais cela fait partie d'une compétition politique qui a redémarré ».

ARTICLE, Il Messaggero, F. Malfetano : « Etat d’urgence pour les côtes du Sud ‘’. Le gouvernement réfléchit à l’envoi de la Protection Civile » : « L’urgence reste la même : au cours des prochains mois, jusqu’à 500 000 migrants arriveront sur les côtes italiennes.  Ce chiffre est, encore une fois, confirmé par les dirigeants des services secrets, à l’occasion d’une rencontre au Palais Chigi avec la présidente du Conseil Meloni et les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur. Les solutions à mettre en œuvre sont pourtant encore indéfinies. Le plan pour l’accueil sur lequel travaille le ministère de l’Intérieur et la Farnesina ne cesse pas de changer : certains points, comme un engagement plus important des maires et sur les rapatriements semblent certains, tandis que le gouvernement réfléchit à l’envoi massif de la Protection civile afin d’assurer la gestion des centres de premier accueil. Le gouvernement semble aussi prêt à accorder l’état d’urgence aux régions italiennes les plus impliquées dans les débarquements. Pendant que les opérations de sauvetage du navire Geo Barents sont encore en cours et que l’Italie met la pression sur l’Europe et le FMI pour débloquer les fonds nécessaires pour soutenir la stabilité du gouvernement tunisien, le décret Cutro revient aussi sur la table. 126 amendements au texte ont été présentés, dont 21 par la Ligue. Le secrétaire d’Etat Alfredo Mantovano essaie de trouver une synthèse entre les positions de la Ligue, qui veut l’abolition de la protection spéciale pour les migrants, et ceux qui, au sein du gouvernement, sont plus attentifs aux doutes exprimés par le Quirinal. La date limite pour convertir le décret en loi est le 9 mai. » 

ARTICLE, La Stampa « Macron convaincu, Scholz dubitatif : comment le voyage à Kiev s'est-il déroulé ? » : « Antonio Funiciello, directeur de cabinet de Mario Draghi, raconte dans un livre intitulé “Leader per forza. Storie di leadership che attraversano i deserti“ (Rizzoli, 300 pages, 18 euros) les coulisses du voyage à Kiev avec Draghi, Macron et Scholz. Le voyage mémorable du train-couchette des années 1980 qui a conduit les trois chefs de gouvernement européens les plus importants à la gare de Kiev avait été conçu et "instruit" par Mario Draghi dans les semaines qui ont précédé, non sans difficultés et résistances. Lumières éteintes, le Premier ministre avait d'abord convaincu le président français Emmanuel Macron, puis, avec difficulté, le chancelier Olaf Scholz, réticent. C’est aussi sous l’impulsion de l’Italie que la reconnaissance du statut de pays candidat à l'UE de l'Ukraine avait été poussée. L'auteur de l'essai, Antonio Funiciello, est le seul, en 77 ans de République, à avoir été appelé comme directeur de cabinet par deux Premiers ministres différents, Paolo Gentiloni et Mario Draghi. Pour transformer un voyage à valeur symbolique en mission politique, il a fallu surmonter de sérieuses divergences. Sur l'objectif visé par les Ukrainiens, le statut de candidat à l'UE, l'Italie était favorable, les Allemands défavorables, tandis que les Français proposaient une sorte d'Union de second niveau, au sein de laquelle ils accueilleraient les Ukrainiens. La position de Macron, précisément parce qu'elle se situait au milieu, semblait la plus susceptible de prévaloir et Draghi lui-même l'a soutenue sans tarder, sondant en même temps la possibilité d'avancer la proposition la plus ferme pour une adhésion. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/04/2023

Les nationalistes de l’AfD sont donnés à 25 % en vue des élections pour le Parlement du Brandebourg.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l’AfD sont donnés à 25 % en vue des élections pour le Parlement du Brandebourg de l’été 2024.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Filip Dewinter demande aux gestionnaires de débits de boissons de dénoncer les clients qui se droguent.

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Belgique. Province d'Anvers. Anvers (Antwerpen). La figure de proue du Vlaams Belang d’Anvers Filip Dewinter exhorte les gestionnaires de débits de boissons, de restaurants et d'hôtels à signaler la consommation de drogue en leur sein à la police et à placer des affiches, qu’il fournit, avec la phrase « La vente ou la consommation de drogue au sein de cet établissement sera immédiatement signalée à la police. »

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Filip Dewinter et Anke Van dermeersch

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"Dites non à la drogue. La vente ou la consommation de drogue au sein de cet établissement sera immédiatement signalée à la police."

Les (Vrais) Finlandais désirent prendre part au gouvernement.

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Finlande. La dirigeante du parti des (Vrais) Finlandais Riikka Purra désire que son parti entre dans le gouvernement. La seule possibilité dans ce cadre est une alliance avec les conservateurs, arrivés premiers, car la gauche est réticente à un rapprochement avec les (Vrais) Finlandais. Le poste de Premier ministre reviendrait aux conservateurs et Riikka Purra occuperait celui de ministre des Finances.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/03/fin...)

Manifestation de l'AfD à Nuremberg en Bavière pour la paix.

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Allemagne. Manifestation de l'AfD à Nuremberg en Bavière pour la paix, le samedi 15 avril 2023 à 14 h, avec le co-président fédéral du parti Tino Chrupalla et trois autres députés fédéraux, dont Stephan Protschka qui est le président de l'AfD de Bavière.

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"Avec sécurité pour la Bavière."