28/06/2023
Allemagne : un journaliste de la radio publique appelle, à titre privé, au boycott de l'arrondissement de Sonneberg qui a élu un administrateur membre de l'AfD.
Allemagne. Michael Voss, chef de service, rédacteur et auteur à la radio publique allemande MDR aktuell appelle, à titre privé, au boycott touristique, économique et dans les autres domaines de l'arrondissement de Sonneberg en Thuringe, qui a élu un administrateur d'arrondissement membre de l'AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/26/l-a...)
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"La nomination de Fabio Panetta à la tête de la Banque d'Italie est un choix de Giorgia Meloni."
Italie. Revue de presse.
La nomination du nouveau directeur de la Banque d’Italie Fabio Panetta fait les gros titres « Changement à tête de la Banque d’Italie, Fabio Panetta est nommé » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « [MES, taux de la BCE et PNRR :] toutes les épines de Panetta » (La Repubblica), « Le gouvernement critique la [hausse des taux décidée par la] BCE et nomme Panetta à la tête de la Banque d’Italie » (La Stampa). Les suites de la rébellion avortée de la part du groupe Wagner sont aussi citées « Poutine désarme Wagner et envoie son chef en exil » (Corriere), « « Poutine voulait les tuer tous », Loukachenko explique comment il a négocié le salut de Prigozhine » (Stampa). « Flambée des prix énergétiques : les aides seront prolongées jusqu’en septembre » (Il Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement la prorogation des aides pour contrer la hausse des prix énergétiques, la réforme du code de la route, les nouveaux tirs de missiles russes sur l’Ukraine et les émeutes à Nanterre en réaction à la mort d’un automobiliste tué par un agent de police.
COMMENTAIRE, la Repubblica, W. Galbiati, « Un chemin semé d’embûches » : « La nomination de Fabio Panetta à la tête de la Banque d'Italie est un choix de Giorgia Meloni (Frères d'Italie). Malgré l’approbation du ministre de l'économie Giancarlo Giorgetti (Ligue), ce choix a été fait à l’insu de Matteo Salvini (Ligue) qui, tout en s'insurgeant contre la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde pour sa promesse de relever à nouveau les taux en juillet, réclamait hier "une rencontre avec le représentant italien (Panetta ndlr) au conseil d'administration de la BCE pour discuter du problème". Sauf que peu après ces déclarations de Salvini, le Conseil des ministres a annoncé la nomination de Panetta comme gouverneur de la Banque d'Italie, disant adieu à un siège au conseil de la BCE qui ne sera vraisemblablement pas garanti à un autre Italien. Face à cette dissonance de messages, le nouveau gouverneur de la Banque d'Italie – ancien banquier et pro-européen – s’apprête à affronter de nombreux défis. Le premier de ceux-ci est la position italienne sur la hausse des taux directeurs. Pour Panetta, l’inflation doit être combattue, mais sans plonger les économies de la zone euro dans une forte récession. Il avait affirmé que la BCE "ne devait pas conduire comme un fou avec ses phares éteints dans la nuit" et avait réitéré dans un entretien au Monde, datée du 2 juin, qu'il n'était pas nécessaire d'être "trop pressé sur la hausse des taux". Mais toujours dans le même entretien, conformément à la politique de la BCE, il a confirmé qu’il était préférable que l'Italie entre en récession ‘’technique’’ (pour limiter la flambée des prix). Une deuxième épine dans le pied de Panetta, peut-être la plus acérée, est l'approbation du MES, que le gouvernement italien ne cesse de repousser. En tant que banquier, Panetta défend la nécessité d'approuver le MES comme une étape fondamentale vers la construction de l'Union bancaire européenne via ses deux piliers : la supervision commune (sur laquelle Panetta a déjà travaillé) et un mécanisme de résolution unique (qui est chargé d’estimer la solvabilité des banques). Concernant le Fonds de résolution – qui occupe une fonction de soutien aux pays en difficulté - prévu à cet effet, Panetta l’a décrit "comme une sorte d'assurance, comme l'assurance automobile, que nous achetons mais que nous espérons ne jamais utiliser". Il a également plaidé en faveur de l’introduction de ce fonds, d’autant que le timing est idéal "car qu'aucun pays n'est en crise ou sous procédure de déficit". Le troisième des défis de Panetta s'appelle Pnrr. Dans la lignée des préoccupations du gouverneur sortant, Ignazio Visco, Panetta connaît la nécessité de ‘’fournir une vision stratégique pour le pays’’ et de l’opportunité historique que le plan représente. D’après Panetta, "une intégration européenne plus étroite est la meilleure réponse à la fragmentation mondiale". Et pour lui, l'intégration passe par l'union bancaire, le marché unique, mais aussi par un budget commun et une union des investissements, comme cela a été fait avec le Pnrr pour faire face à la pandémie. Une vision forte et européenne qui ne sera pas toujours en phase avec les positions du gouvernement, malgré le fait que celui-ci l’ait appelé à diriger la première institution financière du pays ».
Fabio Panetta
ARTICLE, La Stampa, Federico Capurso, « Le commissaire général» : « Alors que le nouveau code de la route venait d’être approuvé en Conseil des ministres, l’attention de ces derniers était surtout portée sur les dernières nominations : Vittorio Rizzi, nouveau chef adjoint de la police, Carlo Dall'Oppio à la brigade nationale des pompiers, Fabio Panetta à la Banque d'Italie et enfin le général Paolo Francesco Figliuolo, commissaire extraordinaire pour la reconstruction post-inondations en Émilie-Romagne. Dans la soirée, c'est Giorgia Meloni elle-même qui a résumé les "mesures importantes" décidées par le gouvernement, en consacrant une attention particulière "à la définition de la structure de commissariat pour la reconstruction en Émilie-Romagne, dans les Marches et en Toscane, qui sera dirigée par le général Francesco Paolo Figliuolo, à qui nous adressons nos meilleurs vœux de réussite". Le "général notoire", comme l'appelle le ministre Nello Musumeci (Frèred d'Italie), arrive presque deux mois après la tragédie et peut-être un peu tard, pour Matteo Salvini, du moins à en juger par l'ironique "habemus papam" avec lequel le vice-premier ministre a ouvert la conférence de presse aux côtés de Musumeci. Le mandat de M. Figliuolo sera de cinq ans, prolongeable pour cinq autres années - "mais j'ai confiance en une période plus courte pour la reconstruction", a déclaré M. Musumeci - et il aura comme sous-commissaires les gouverneurs des trois régions touchées par les inondations : Stefano Bonaccini pour l'Émilie-Romagne, Eugenio Giani pour la Toscane et Francesco Acquaroli pour les Marches. Le décret introduit, pour la première fois, un "modèle unique de reconstruction des territoires sinistrés", a annoncé le ministre de la protection civile. Il n'y aura plus "une mesure pour chaque catastrophe, avec des règles fragmentaires, échelonnées dans le temps et différenciées". Alors que le financement de la reconstruction pose question, les espoirs du gouvernement reposent toujours sur la possibilité d'utiliser une partie des fonds du Pnrr. ‘’Figliuolo a été choisi pour ses compétences démontrées dans la gestion de la campagne de vaccination", d’après Musumeci, et alors que le Pd espérait la nomination de Bonaccini. Meloni avait besoin de temps pour faire son choix, d’autant que Figliuolo ne semblait pas enthousiaste à l'idée de quitter la direction du Commandement inter-forces. Une solution a été trouvée puisqu’il a été décidé que le général pouvait conserver son poste à la tête des inter-forces tout en étant, en même temps, commissaire à la reconstruction »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Le crépuscule du Mouvement de Beppe Grillo qui s’étend sur les gauches » : « La défaite persistante des oppositions y compris lors d’élections ‘’mineures’’ comme les récentes municipales dans le sud de la Péninsule, reflète désormais une tendance nationale. Par le passé, le Parti démocrate avait fait montre d’une certaine solidité au niveau local. Le Mouvement 5 Etoiles aussi avait entamé son ascension en partant de plusieurs ‘’victoires-vitrines’’ comme à Rome et à Turin en 2016, et ce sans alliance ou théories sur un ‘’camp élargi’’. Mais depuis les dernières élections législatives, ils collectionnent les défaites et le leadership du PD comme du Mouvement de Beppe Grillo apparaissent précaires. La secrétaire Elly Schlein et l’ancien Président du Conseil semblent assiégés au sein de leur propre formation politique. Pour les 5 Etoiles, le recul constant dans les urnes remet en discussion la direction de Conte, malgré le virtuel 15% qui émerge des sondages nationaux. Si au PD, l’alternative à Schlein semble exclue, des noms de leaders potentiels pour le M5S commencent à circuler, comme les anciennes maires de Turin (Chiara Appendino) et de Rome (Virginia Raggi). Mais ces noms appartiennent tout de même au passé et Conte a une réelle capacité de survie. Même en s’alliant, PD et M5S sont dramatiquement minoritaires car cette ligne ne plait pas à une partie des électeurs démocrates. Le ‘’Pd de la rue’’, celui des manifestations de syndicats ou de la Gay Pride, ne conquiert pas au-delà des bassins les plus radicaux. Le parti d’opposition aux européennes de 2024 semble donc dénaturé et coupé du terrain, ayant perdu son rôle d’interlocuteur voire de porte-parole. Si la gauche peine autant c’est notamment parce qu’elle se trompe d’analyse et échoue à renouer avec un monde du travail qui a profondément muté. Ce n’est pas une question d’alliance entre partis de gauche, tous participent de cette désintégration du système politique à laquelle l’électorat répond par l’abstention et se tournant inexorablement vers la droite. »
ARTICLE, La Stampa, « Nouvelle Rai : fini les enquêtes » par N. Carratelli : « Pour la nouvelle RAI melonienne, le journalisme d'investigation n'est plus une priorité. Le contrat de service, dont le ministère de l'Entreprise et du Made in Italy a récemment achevé la rédaction, ne contient aucun engagement de la direction de la télévision publique à protéger un genre journalistique qui a toujours été le patrimoine de l'entreprise. Une omission qui a sauté aux yeux de ceux qui, même parmi les membres du conseil d'administration de la Rai, ont déjà examiné le projet de contrat signé par le ministre Adolfo Urso (Frères d'Italie). Dans la version précédente, en vigueur de 2018 à 2022 puis prolongée d'un an, parmi les engagements formels prévus, il y avait celui de "valoriser et promouvoir sa tradition journalistique d'investigation“ désormais absent. “C'est un très mauvais signe, car c'est le ministère dirigé par Urso, qui a fait l'objet de notre enquête, qui a conclu le contrat de service", souligne Sigfrido Ranucci, présentateur de Report sur Rai3. M. Urso a annoncé une action en justice contre Report pour le reportage diffusé à la fin du mois de mai, qui parlait des prétendus "facilitateurs" qu'il avait dû payer pour entrer en contact avec lui. “Nous ne voudrions pas que ce soit un message, même subliminal, du ministre", commente Dario Carotenuto, chef du groupe M5s à la Commission de vigilance. La direction se veut rassurante en mentionnant la référence au journalisme d’investigation dans l’offre de service globale et souligne que Report aura un temps d’antenne plus long, désormais le dimanche. C’est toutefois Report qui a déclenché la tempête sur la ministre du Tourisme Daniela Santanché (Frères d'Italie), qui va référer devant le Parlement sur les irrégularités présumées dans la gestion de ses sociétés. Conte est passé à l‘attaque : « "Éliminer la référence au renforcement du journalisme d'investigation serait très grave", déclare-t-il. Pour Elly Schlein, "la valorisation du journalisme d'investigation a été supprimée et remplacée par la promotion de la natalité. Un gouvernement d'hypocrites qui, entre-temps, augmente la précarité et s'apprête à réduire le Pnrr sur les crèches". Alessandro Zan, parle d'une droite qui "applique pleinement le modèle Orbán : en Rai, elle entrave le journalisme et impose le modèle souverainiste de la société". Il fait référence à un autre passage controversé du projet de nouveau contrat de service de la RAI, celui qui ne parle plus de diversité des genres, mais engage les personnes travaillant pour la télévision publique à "contribuer à la promotion de la natalité et de la parentalité, de l'égalité des sexes et de l'égalité des chances". »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et M. Sabella, « Le message de Lagarde : la BCE est prête à augmenter les taux en juillet ; la colère du gouvernement » : « C’est la douche froide pour ceux qui prévoyaient une pause dans la hausse des taux d’intérêts de la BCE dans le sillage de la Fed. Lors de l’annonce de Christine Lagarde hier au Portugal, les deux vice-présidents italiens du Conseil, déçus et furieux, ont qualifié la décision de ‘’dangereuse’’ et accusé Lagarde ‘’d’étrangler’’ la croissance économique. Antonio Tajani est parti à l’attaque, regrettant des ‘’annonces faites trop à l’avance’’ et suivi par Matteo Salvini qui accuse la BCE de ‘’taper sur les ménages et les entreprises’’ dénonçant une décision ‘’absurde, insensée, néfaste et qui n’aide personne’’. Au sein du gouvernement italien il y a toutefois une ligne qui se veut plus prudente et qui ne partage pas une réaction si dure, représentée notamment par Giancarlo Giorgetti (Ligue) et Raffaele Fitto (Frère d'Italie). Pas de panique en revanche sur les marchés et les Bourses ont clôturé en légère hausse. Pourtant, Adolfo Urso (Frères d'Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy s’est lui aussi posé en critique des choix de la BCE ‘’peu compréhensibles et qui jusqu’à présent n’ont pas été efficaces’’ puisque les causes de l’inflation seraient extérieures à l’UE, invoquant le ‘’risque de récession’’ évident pour tous. L’association du patronat, la Confindustria, désapprouve également. Giorgia Meloni devrait se prononcer aujourd’hui, alors que la Présidente du Conseil présentera au Parlement et au Sénat sa stratégie avant le Conseil européen de demain et vendredi. L’impression du Palais Chigi est que les autorités européennes vont dans le sens de Rome sur l’immigration, les fonds de cohésion et le Plan de Relance. Meloni reviendra sur l’Ukraine, les armes et la défense, et évoquera le sujet du MES. Elle parlera de politique industrielle et de marché unique, et doit aussi clarifier ses relations avec la Chine. Un point, prudent, sera également fait sur la Russie suite à la (demie) révolte de Prigogine. Giorgia Meloni devrait se montrer satisfaite de la lettre d’U. von der Leyen adressée aux chefs de gouvernement, tout comme Raffaele Fitto qui y voit une ‘’contribution très importante et positive’’ puisqu’elle souligne l’importance de la défense des frontières extérieures et le modèle de partenariat entre l’UE et la Tunisie pour lequel s’implique beaucoup la Présidente du Conseil. »
COULISSES, La Stampa, F. Olivo et A. Simoni « L’invitation de Biden à Meloni : la visite pourrait avoir lieu fin juillet » : « La visite aux Etats-Unis de Giorgia Meloni devrait se tenir après le sommet de l’Otan de Vilnius des 11 et 12 juillet. C’est la première fois, après des semaines de rumeurs et de spéculations, que l’administration Biden parle de la rencontre bilatérale avec la Présidente du Conseil. ‘’Il n’y a pas encore de date fixée’’ font savoir des sources américaines. Il faudra faire coïncider l’agenda des deux dirigeants. Les Etats-Unis apprécient le soutien italien à l’Ukraine, comme l’a souligné le Président Biden lors de son entretien téléphonique de lundi dernier avec Meloni. L’Italie, pour sa part, tentera d’insister sur un engagement américain en Afrique du Nord, notamment en Tunisie. Les négociations avec le FMI pour débloquer à Tunis un prêt à hauteur de 1,9 milliards sont enlisées et un signal de Washington représenterait une aide significative. La question des relations avec la Chine est une question encore ouverte. Washington attend que l’Italie se démarque de la « Route de la soie ». Pour sa part, l’Italie fait savoir que les modalités de sortie du mémorandum ne pourront pas se faire de manière brusque. Le ministre de l’industrie Adolfo Urso l’avait expliqué lors de sa visite aux Etats-Unis en début juin : la Chine demeure ‘’un partenaire commercial important’’. En fait, Rome craint des rétorsions. La réaction dure de Pékin quand le gouvernement de Rome a évoqué la possibilité de faire appel au Golden Power pour des entreprises stratégiques telles que Pirelli, est un signal qui a bien été saisi par le Palais Chigi. Aux Etats-Unis, Meloni devrait faire étape également au Congrès. Elle formulera à cette occasion le souhait que la nomination de l’ambassadeur Jack Markell puisse être formalisée au plus vite. C’est toutefois une prérogative du Congrès, qui bénéficie d’une pleine autonomie en la matière. »
ARTICLE, La Repubblica, D. Raineri « La base à Minsk et le cœur en Afrique, le groupe Wagner à la cour de Loukachenko » : « Le groupe Wagner passe de la Russie (où elle ne peut plus rester après la rébellion armée du 24 juin) à la Biélorussie, où elle aidera l’armée locale à mieux s’organiser. Le tout, sans l’artillerie lourde qu’elle a dû restituer à l’armée russe. Loukachenko a fait savoir qu’il ne craignait pas la présence de mercenaires sur le sol biélorusse. Ce sont plutôt les pays de l’Otan voisinant le Belarus qui sont inquiets pour ce déplacement du groupe Wagner. A savoir la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces deux derniers ont demandé à l’Otan de renforcer sa frontière orientale. Un journaliste biélorusse indépendant et expert en la matière affirme que le groupe Wagner ne se trouverait en Biélorussie que pour une étape temporaire en attendant de se déplacer en Afrique où elle a ses sources économiques. Par ailleurs, Prigozhine n’a pas intérêt à rester longtemps à Minsk, car il pourrait être rattrapé, tôt ou tard, par la punition de Poutine. Le Président russe a évoqué l’énorme somme d’argent assurée à la compagnie Wagner sans doute pour faire comprendre que si Prigozhine parle, d’autres délits pourraient lui être imputés. Toutefois, le chef de Wagner connait sa valeur de « repenti » et de grand connaisseur des coulisses des décisions prises par le Kremlin ces dernières années. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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27/06/2023
Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 29 % pour les élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt.
CDU : démocrates-chrétiens
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
FDP : libéraux
Grüne : écologistes
Autres
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les transports publics de Berlin interdits à l'AfD ?
Allemagne. Berlin. La société de transport public a placé une photo sur les réseaux sociaux montrant un autocollant sur un bus interdisant l'AfD dans le bus, au même titre que les frites, spaghettis, ...
La publication a ensuite été retirée.
18:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le secrétaire d’État social-démocrate de Thuringe estime que l’administration de l’État de Thuringe doit examiner si Robert Sesselmann de l’AfD, qui vient d’être élu à Sonneberg administrateur d’arrondissement, est démocrate.
Allemagne. Thuringe. Le secrétaire d’État social-démocrate (SPD) de Thuringe Katharina Schenk estime que l’administration de l’État de Thuringe doit examiner si Robert Sesselmann de l’AfD, qui vient d’être élu à Sonneberg administrateur d’arrondissement, est démocrate. Elle s’appuie sur la législation électorale de Thuringe qui stipule que les administrateurs de districts doivent garantir qu’ils défendront toujours l'ordre fondamental démocratique libre.
Katharina Schenk
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/26/l-a...)
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Molise : élection de l'assemblée.
Italie. Région de Molise.
Centre-droit :
Les autres :
(https://elezioni2023.regione.molise.it/ "Voti Presidente e Liste")
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Francesco Roberti, proche du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, est élu président de la région de Molise.
Italie. Région de Molise. Francesco Roberti, proche du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, soutenu par Forza Italia, Frères d’Italie, la Ligue, … est élu président de la région de Molise face au candidat du M5S soutenu par le centre-gauche Roberto Gravina, lors des élections de ce dimanche 25 et lundi 26 juin 2023.
Francesco Roberti
Roberto Gravina
L'analyse du Corriere della Sera :
ARTICLE, Il Corriere della Sera, F. Caccia, « Molise, victoire pour la droite. L’alliance Pd-M5S rate le test » : « ‘’Nous n'avons pas seulement gagné, nous avons gagné haut la main, c'est la victoire de la droite, unie et élargie", se réjouit Francesco Roberti, 56 ans et nouveau gouverneur du Molise. Ce proche de Forza Italia est aussi un grand admirateur de Berlusconi, à qui il dédie d’ailleurs ce triomphe électoral, tout en prenant soin de remercier Matteo Renzi et Carlo Calenda - Italia viva e Azione - qui l'ont soutenu avec FdI, Lega, FI ou encore l'Udc. Antonio Tajani s’est félicité de la réussite de F. Roberti : "Le premier résultat électoral de la droite et de Forza Italia après le décès du président Berlusconi honore sa mémoire’’. Pour Roberto Gravina en revanche, représentant de la coalition de gauche Pd-M5S, la défaite est difficile à encaisser : "Nous avons jeté les bases d'un projet élargi. Mais la droite a construit une alliance qui a mieux fonctionné". Pour mettre toutes les chances de con côté, F. Roberti aurait bénéficié de l’aide d’une société de conseil en stratégie politique, Spin Factor, qui a étudié la campagne de fond en comble, jusqu'au slogan "Molise en bonnes mains". En quelques années, F. Roberti a gravi les échelons en devenant d’abord maire de Termoli, président de la province de Campobasso et maintenant gouverneur du Molise. Mais s'il a gagné, c'est aussi grâce à l’un des hommes les plus influents du Molise : Aldo Patriciello, le puissant député européen de Forza Italia, autrefois allié du parti démocrate. Avec sa liste "Il Molise che vogliamo" (Le Molise que nous voulons), Patriciello semble désormais regarder avec intérêt vers le centre, et le vote Action-Iv n'est donc peut-être pas un accident. Enfin, le succès de la victoire F. Roberti est à relativiser du fait d’un fort taux d’abstention aux élections : plus de 50% des habitants du Molise ne sont en effet pas allés voter ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
(https://elezioni2023.regione.molise.it/"Voti Presidente")
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""Soutenons Kiev" dit Biden à Meloni."
Italie. Revue de presse.
Le discours télévisé de Vladimir Poutine après la rébellion de la compagnie Wagner, fait les gros titres « Le retour de Poutine : « vous ne nous diviserez pas » » (Corriere della Sera), « Le diktat de Poutine [« ou moi ou l’exil »] » (La Repubblica), « Russie, une trêve entre Poutine et le groupe Wagner » (La Stampa), « Poutine : « nous avons frôlé une guerre civile » (Il Messaggero).
Les JT couvrent principalement le discours télévisé du Président russe V. Poutine, l’appel téléphonique entre le Président Joe Biden et la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, et le coup de filet contre la mafia calabraise ndrangheta.
COMMENTAIRE, La Repubblica, de Stefano Folli, « Biden-Meloni, la politique du téléphone » : « A la fin l’appel entre Biden et Meloni a bien eu lieu. Avec 24h de retard par rapport à l’appel du président américain avec les interlocuteurs habituels : le premier ministre britannique, le chancelier allemand, le président français. Le quartet traditionnel quand Washington a besoin d’entendre les alliés. A cette table, il manque toujours une 5ème chaise, celle de l’Italie. Avec l’appel de Biden, on l’a rajoutée. Peut-être car les Etats-Unis ont reconnu leurs erreurs : la gravité des événements en Russie est telle que l’unité des alliés est primordiale. Et s’il faut un coup de fil pour remercier l’Italie, qui soutient l’Ukraine depuis le début, alors ce coup de fil est passé. Mais le quartet n’est pas devenu un quintet pour autant. Meloni a certes réussi à dépasser le vieux clivage anti-américain qui existait aussi à droite, en se plaçant du côté de l’Ukraine et des Etats-Unis malgré les poussées de ses alliés, à commencer par Salvini qui s’était rendu dans la Crimée à peine occupée par les Russes alors qu’il était vice-premier ministre de Conte. Le coup de fil marque aussi le souhait des Etats-Unis de de ne pas affaiblir l’amie Italie, y compris au regard de son rôle en Afrique du Nord où les membres de Wagner ont l’intention de renforcer leurs positions. Dans cette tentative de coup contre Moscou, ce que l’on voit, c’est la faiblesse politique de la réaction européenne, qui a certains apporté aides et sanctions, mais pas une réaction politique unie ; tandis que les Etats-Unis, pour parler à l’Europe, s’adressent aux chefs d’Etat qui comptent à ses yeux. Il faut souligner que par le passé, que ce soit avec Berlusconi ou la gauche au pouvoir, le Quartet des alliés privilégiés ne s’est jamais transformé avec Quintet. C’était l’ambition de Draghi et il a été très près du but. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso, « ’’Soutenons Kiev’’ dit Biden à Meloni » : « D’abord, réaffirmer le soutien à Kiev. Ensuite, se montrer prudent et distant quant à tout ‘’événement interne’’ à la Russie, puissance nucléaire. Les deux rives de l’Atlantique, l’UE et les Etats-Unis, avancent d’un bloc. Hier Joe Biden et Giorgia Meloni ont d’ailleurs eu un échange téléphonique ‘’en toute harmonie’’ d’après la Maison Blanche. Giorgia Meloni n’avait pas été impliquée par Washington dans les discussions de ce week-end avec Rishi Sunak, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, pays en première ligne pour la garantie des structures de sécurité de l’Ukraine. Biden a également demandé à Meloni la situation de l’Italie et son engagement en Méditerranée ainsi que sur la collaboration avec l’UE pour la stabilité en Afrique. La présence de la Russie et de Wagner sur le continent africain ont fait l’objet d’une attention particulière. Les alliés sont inquiets au sujet de la Russie et s’interrogent sur son avenir, comme l’a souligné Josep Borrell au terme du Conseil Affaires étrangères d’hier, appelant à la prudence. ‘’Il faut du temps pour élaborer une stratégie afin d’affronter une situation de ce genre’’ à laquelle l’UE n’est donc pas prête, a-t-il déclaré. Joe Biden se veut direct ‘’Nous avons été clairs sur le fait que nous ne sommes pas impliqués, nous n’avons donné aucune excuse pouvant permettre d’inculper l’OTAN ou l’Occident’’. L’UE et les Etats-Unis craignent les éventuelles conséquences négatives d’une déstabilisation de la Russie. ‘’Nous devons rester prudent sur la situation en Russie, il y a de nombreuses zones d’ombre’’ a déclaré la ministre française Catherine Colonna. Le ministre italien Antonio Tajani tient a rappelé que ‘’nous ne sommes pas en guerre avec la Russie et qu’il n’a jamais été question de soutenir le leader de Wagner’’. Le ministre lituanien appelle ses partenaires à ‘’élaborer des plans concrets pour le renforcement du flan orientale et les pays limitrophes de la Russie et la Biélorussie’’. En attendant, l’Allemagne déploie 4000 nouveaux soldats en Lituanie. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giovanbattista Fazzolari, secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, « La Russie est comme la Libye post-Kadhafi. Contre la guerre ? Nous avons besoin de l’ONU » : « Nous nous demandons tous ce qu’il se passera désormais à Moscou, mais peut-être qu’il ne faut pas réfléchir seulement en termes politiques et militaires : certaines dynamiques sont davantage semblables à celles des grandes organisations criminelles. Au-delà de Wagner, les sommets de l’Etat russe opèrent ouvertement au sein d’un système de pouvoir corrompu. Quoiqu’il en soit, il faut être attentif aux répercussions, sur Poutine comme sur l’Ukraine. Poutine a perdu le contrôle d’un Etat qui semble de plus en plus en difficulté. On dirait la Libye après Kadhafi. Cela fournit des preuves au Tribunal international sur les crimes de guerre : la Russie n’est pas seulement un Etat qui en a envahi un autre, elle s’appuie pour cela sur une bande de criminels qui ont l’autorisation de ne pas respecter les lois, torturer, violer, déporter les enfants… Maintenant, soit l’ONU parvient à faire respecter le droit international, soit elle montrera son inutilité et ouvrira la porte à un conflit global. Pour notre part, l’Ukraine doit être soutenue avec encore plus de détermination contre cette barbarie. Pourtant, au nom d’un pacifisme de façade, j’entends la propagande de membres du Parti démocrate qui colporte les propos du Kremlin : un cessez-le-feu immédiat. Elly Schlein doit clarifier la ligne du PD. Au niveau européen on discute du MES, du Pacte de stabilité et d’Union bancaire. Le MES nous intéresse peu, le reste davantage. Le MES est déjà actif mais si personne n’y a eu recours depuis des années, pas même pendant la pandémie, c’est qu’il y a une raison. On peut discuter de tout, mais la ratification ou non est une décision sérieuse. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni et le piège de l’affaire Santanchè » : « Sur l’enquête de l’émission Report autour des entreprises liées à la ministre du tourisme Daniela Santanchè (Frères d'Italie), c’est Giorgia Meloni qui a dicté la ligne en considérant comme légitime un éclaircissement devant le Parlement. Il s’agit en effet d’une affaire politique qu’il faut gérer avec attention car elle pourrait avoir un impact sur l’opinion publique en termes de popularité de la ministre mais aussi pour l’enjeu qu’elle représente. La dirigeante du PD Elly Schlein a déploré ‘’Est-il possible qu’un ministre puisse avoir une dette à hauteur de 2 milliards d’euros avec l’Etat ? En Italie comme en Europe, des ministres ont démissionné pour des choses moins graves’’. Mme Schlein a été prudente et attend que les Chambres se prononcent, évitant l’erreur de présenter une motion de défiance pouvant recompacter la droite. C’est aussi l’aspect singulier de cette affaire qui est délicat : le non-paiement des traitements de fin de rapport aux salariés ou encore des fournisseurs qui représentent ces PME que la droite entend protéger. La Présidente du Conseil semble avoir saisi le caractère sensible de l’affaire et c’est pour cela qu’elle a demandé un éclaircissement. Car, en termes de popularité, l’affaire Santanchè peut avoir des retombées bien plus importantes par rapport à la question de la ratification du MES dont peu de gens saisissent le contenu. »
ARTICLE, La Repubblica, « La prestation de Meloni contre les drogues douces "Les héros de la télévision sont les trafiquants de drogue, pas Muccioli" : « "Le temps du laxisme est révolu". La répression des drogues douces, répète avec force Giorgia Meloni dans un discours d'un quart d'heure qui va crescendo. Son intervention a atteint son apogée lors de l'affrontement avec Riccardo Magi, radical et secrétaire de +Europa, qui l'a interrompue en brandissant une pancarte disant : "Si l'État ne s'en occupe pas, la mafia s'en chargera". "Nous ne sommes pas intimidés", répond la première ministre qui prend des intonations de meeting politique. "Nous avons été à 3% pendant longtemps et nous savons ce que vous faites pour avoir de la visibilité" dit-elle. Cette conférence organisée par le gouvernement, où des personnalités intervenaient (dont l'entraîneur de l'équipe nationale de football Roberto Mancini, la médaillée d'or olympique de short-track Arianna Fontana, l'acteur Max Giusti et le présentateur Gianni Ippoliti), elle a réitéré son opposition à toute légalisation du cannabis. “Une politique qui ne donne pas de réponses aux jeunes, qui n'offre pas d'opportunités, et qui en retour dit "OK, mais fume un joint" ne sera jamais ma politique" dit-elle. "Les drogues sont toujours mauvaises et toutes les drogues sont mauvaises". La thèse exprimée lors de la conférence est que la consommation de cannabis est l'antichambre de drogues plus dures, comme l'héroïne. C'est dans ce climat que Magi intervient, de manière inattendue mais pas trop, en criant au spectacle du gouvernement et en dénonçant les fake news : "Que les drogues soient mauvaises pour nous, on peut être d'accord, mais quelle est la solution politique ? L'approche hyper-répressive résultant de la loi Fini-Giovanardi n'a fait qu'augmenter la population carcérale et n'a pas résolu le problème, favorisant au contraire le commerce illégal aux mains des mafias". Pour Meloni, « c'est un paradoxe d'avoir des séries dont le héros est un dealer, sur les mêmes plateformes qui ont réalisé des documentaires contre Vincenzo Muccioli, le fondateur de la communauté de San Patrignano, qui avait sauvé des milliers de jeunes quand l'Etat était de l'autre côté. Nous avons besoin d'un autre récit". »
ARTICLE, la Repubblica, Tonia Mastrobuoni, « Rome avec Berlin et Paris pour se détacher de la Chine sur les matières premières critiques » : « ‘’Aujourd'hui, la trilatérale Italie-Allemagne-France sur la politique industrielle est née, marquant un tournant en Europe", a déclaré Adolfo Urso lors d'une conférence de presse à Berlin. Un triangle né dans le sillage des récentes rencontres entre la Première ministre Giorgia Meloni à Paris avec le président Emmanuel Macron mais aussi avec le chancelier Olaf Scholz à Rome, a tenu à souligner le ministre du Made in Italy. Hier, la réunion trilatérale Italie-Allemagne-France entre les ministres de l'économie et des entreprises Adolfo Urso, Robert Habeck et Bruno Le Maire a permis d'envoyer un signal fort à Bruxelles mais aussi à Pékin. En attendant que le règlement sur les matières premières critiques lancé en mars dernier par la Commission européenne, qui vise à garantir au vieux continent un approvisionnement sûr en lithium, nickel, cobalt et autres composants clés pour l'industrie, se traduise "rapidement" par un acte "ambitieux", les trois plus grandes économies manufacturières européennes unissent leurs forces et accélèrent le processus pour s'affranchir de la Chine. Bruno Le Maire a cependant tenu à rappeler la fragilité des économies européennes sur le plan énergétique : "Nous ne pouvons pas avoir d'indépendance si nous restons dépendants d'autres pays pour des matières premières critiques. Certains composants proviennent d'autres pays à 90 ou 100 %". Un cordon ombilical que Bruxelles et les trois principales économies du continent, en augmentant également leurs efforts financiers et en se coordonnant plus étroitement, veulent couper au plus vite. Le communiqué commun indique que "pour sécuriser l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, de l'extraction à la transformation et au recyclage, les trois ministres ont convenu d'intensifier leur collaboration en partageant des données et en soutenant des critères (avec une forte promotion des normes environnementales, sociales et de gouvernance) pour des investissements conjoints dans des projets stratégiques". Alors que le modèle industriel italien a beaucoup évolué depuis les années 1990, A. Urso a tenu à rappeler qu’"au moins 16 gisements ont été fermés il y a 30 ans, nous devons les rouvrir parce que l'autonomie stratégique de l'Europe est basée sur cela" ».
ARTICLE, La Stampa, Andrea Siravo, « Le siège milanais de la Cour des brevets de l'UE sera compétent pour les denrées alimentaires et les produits chimiques » : « Milan s'est vu attribuer un siège à la division centrale de la Cour européenne unifiée des brevets, l'organe de l'UE qui traite du droit industriel et des litiges en matière de brevets. C'est le ministre des affaires étrangères, Antonio Tajani, qui a annoncé la nouvelle hier dans un tweet : "Le comité administratif du Tub vient d'approuver officiellement la décision. Bonne nouvelle pour l'Italie et reconnaissance pour Milan". Le 3 septembre 2020, le deuxième gouvernement Conte avait lancé la candidature de la capitale lombarde pour reprendre l'héritage laissé par Londres qui, quelques mois plus tôt avec le Brexit, avait laissé vacante la section responsable de la chimie, de la pharmacie et des sciences de la vie. En Italie ensuite, Milan a triomphé de Turin, qui est devenu le siège de l'Institut italien d'intelligence artificielle. Grâce à l'intervention de l'ancien Premier ministre Mario Draghi, les Néerlandais de la Haye se sont retirés du projet de candidature. Le dossier est alors passé dans les mains du gouvernement Meloni avec l'implication des ministres Tajani et Nordio, chargés de négocier avec la France et l'Allemagne, titulaires à Paris et à Munich des deux autres enceintes européennes compétentes comme le prévoit l'accord international de 2013. La négociation n'a pas été facile avec les deux partenaires européens qui ont tenté jusqu'au bout de garder pour eux les compétences pharmaceutiques et chimiques qui étaient dans la dot de Londres. Si, depuis hier, il est certain qu'il y aura un siège à Milan, des doutes subsistent sur les sujets exacts apportés par le gouvernement : "Milan aura-t-elle les compétences de Londres ? Si ce n'est pas le cas, on nous annonce la bonne nouvelle de l'arrivée d'une boîte vide", soupçonne la députée Pd Lia Quartapelle. Du Luxembourg, occupé au Conseil des affaires étrangères, Tajani a voulu se montrer rassurant : "Milan aura des compétences pour le secteur pharmaceutique, pour les produits phytosanitaires et pour l'agro-industrie". Le titulaire de la Farnesina a également fourni des détails sur le calendrier. "Le gouvernement s'est engagé à ce que le siège soit prêt à partir du moment où, selon le traité, la Cour devra être opérationnelle, c'est-à-dire dans douze mois". En 2022, 4 864 demandes italiennes de nouveaux brevets ont été déposées auprès de l'Office européen des brevets. Un chiffre qui place l’Italie - selon le Patent Index 2022 - à la 11e place du classement mondial et à la 5e place parmi les 27 pays de l'UE, derrière notamment l'Allemagne, la France et les Pays-Bas ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Allemagne : le ministre libéral des Finances déclare que, "en cas d’urgence", les électeurs peuvent voter pour les post-communistes de Die Linke, plutôt que pour l’AfD.
Allemagne. Le ministre libéral (FDP) des Finances Christian Lindner déclare que, « en cas d’urgence », les électeurs peuvent voter pour les post-communistes de Die Linke, plutôt que pour l’AfD.
Christian Lindner
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU déclare que l'AfD est un ennemi.
Allemagne. Le parti démocrate-chrétien CDU affirme, par la voix de son secrétaire général Mario Czaja, que l’AfD est l’ennemi de la CDU : « Nos ennemis politiques sont ceux qui veulent combattre la démocratie, et cela inclut l'AfD. »
12:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2023
Grèce : le parti nationaliste de gauche Plefsi Eleftherias entre au Parlement.
Grèce. Le parti nationaliste de gauche Plefsi Eleftherias (Cap sur la liberté) entre au Parlement en obtenant 3,17 %.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/26/leg...)
23:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Raguhn-Jeßnitz : le candidat de l'AfD arrive premier lors du premier tour de l'élection du maire.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Raguhn-Jeßnitz. Le 18 juin 2023, lors du premier tour de l’élection directe du maire, le candidat de l’AfD est arrivé premier avec 40,7 % et sera au deuxième tour le 2 juillet face au candidat indépendant Nils Naumann qui a obtenu 36,9 %.
Le candidat démocrate-chrétien de la CDU a décroché 5,82 %.
"Merci pour les 40,7 % !"
(https://www.raguhn-jessnitz.de/de/direktwahl-buergermeist...)
23:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni est confirmée à la tête du parti des Conservateurs et réformistes européens.
UE. Giorgia Meloni est confirmée à la tête du parti des Conservateurs et réformistes européens ECR.
Giorgia Meloni
20:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Llanos Masso de Vox est élue présidente du Parlement de la Communauté valencienne.
Espagne. Communauté valencienne. Llanos Masso de Vox est élue présidente du Parlement avec les voix des élus de son parti et celles des élus des conservateurs du Parti Populaire.
Llanos Masso
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/14/com...)
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : l'interdiction du Forum voor Democratie de Thierry Baudet est envisagée.
"La Chambre est en conclave à propos d'une interdiction du parti de Baudet : "Le FvD mine la démocratie."" (Source : De Telegraaf)
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : les patriotes de l'AfD donnés à 20,5 % !
Allemagne. Les patriotes de l'AfD montent encore et dépassent désormais les 20 % au sein d'un sondage INSA.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Autres
15:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les suites de la rébellion du groupe Wagner en Russie."
Italie. Revue de presse.
Les suites de la rébellion du groupe Wagner en Russie et les possibles retombées sur les équilibres au Kremlin dominent les gros titres « Mystère sur le sort du chef des rebelles russes » (Corriere della Sera), « La roulette russe » (La Repubblica), « Tajani (Forza Italia) : ''et maintenant faisons entrer l’Ukraine dans l’Otan'' » (La Stampa), « Putsch en Russie, Biden savait » (Il Messaggero), « Les risques et les inconnues pour les marchés après la révolte » (Sole 24 Ore), « Mystère sur le trésor du putsch, Prigojine a disparu des radars » (Il Giornale).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Départ des tanks et fin des barbelés. Moscou prétend retourner à la normalité mais Poutine est plus seul » par Marco Imarisio : « En ce premier dimanche d'été, les seules personnes au travail sont les ouvriers qui descendent les dizaines d'affiches accrochées aux lampadaires de la perspective Leninskiy. “Patrie, honneur, sang, courage“. La nouvelle campagne de recrutement de la Brigade Wagner n'a plus de raison d'être. Si les hommes d'Evgenij Prigozhine avaient décidé d'aller jusqu'au bout, ils seraient entrés dans la ville par cette grande avenue qui relie l'autoroute au centre de la capitale. Plus tôt, à l'aube, nous avions vu quelques soldats de l'armée russe déplacer les chars qui rétrécissaient l'espace de la chaussée, enlevant aussi les sacs de sable et les barbelés mis en place pour les protéger. C'est vraiment fini. Les doutes sur un éventuel retournement de l'insurrection militaire disparaissent. Devant le ministère de la Défense deux soldats fument une cigarette devant l'unique camion de garde. La Douma semble sans surveillance. Les camions de l'armée qui, samedi, surveillaient Kitay Gorod, le quartier commerçant, ont abandonné leur poste pendant la nuit. Seule la place Rouge reste fermée, mais c'est devenu une habitude, depuis cet hiver elle est de plus en plus rarement ouverte au public. Ce qu'il reste de la marche de Wagner sur Moscou est impossible à voir à l'œil nu, mais on peut l'entendre. Malgré sa brièveté, l'insurrection a montré la vulnérabilité du système de pouvoir poutinien, frappant son cœur de force, sa charnière. Prigozhine a montré qu'en Russie, il est possible de conquérir une ville d'un million d'habitants comme Rostov sans tirer un seul coup de feu, puis d'arriver aux portes de Moscou sans rencontrer la moindre résistance. Le match nul sur lequel s'est achevée l'épreuve de force ne change rien à l'ampleur de cette blessure. Ce n'est pas un hasard si, hier après-midi, la première chaîne publique a diffusé des "images exclusives" de Poutine au Kremlin pendant le soulèvement, en fait des séquences de son discours prises dans un autre coin du studio, comme pour dissiper l'idée que le commandant en chef ne contrôlait pas totalement la situation. Immédiatement après, une courte interview a été diffusée, enregistrée le 21 juin, dans laquelle il déclare que sa journée "commence et se termine par l'opération militaire spéciale". Konstantin Malofeev, quant à lui, bénit la Vierge Marie de ne pas avoir plongé la Russie "dans l'abîme d'une guerre civile". Mais lorsqu'il passe aux remerciements terrestres, l'oligarque mystique qui a joué en 2014 un rôle majeur dans le financement des milices pro-russes du Donbass, aujourd'hui propriétaire du réseau Tsargrad devenu l'organe de référence de l'ultranationalisme, réunit dans la même phrase Poutine " pour la sagesse et le pardon de ceux qui ont péché " et Prigozhine avec ses " glorieux " héros de Wagner : " Pour le courage de savoir s'arrêter ". Des signes d'équidistance venant de personnalités insoupçonnées, qui montrent que les idées extrêmes du financier mercenaire des milices continueront à circuler d'une manière ou d'une autre dans la société russe, où elles sont désormais enracinées. Au coucher du soleil, l'enseignant de Tver s'apprête à remonter dans le bus. "Mais à votre avis, que peut-il se passer maintenant ?" demande-t-elle en regardant l'une des étoiles rouges qui coiffent les tours du Kremlin. Qui peut le dire ? »
Konstantin Malofeev
ENTRETIEN, La Stampa, d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des affaires étrangères « La Russie sort affaiblie de cette crise mais nous ne sommes pas en guerre contre Moscou » : « La Russie est maintenant plus faible. Il y a des failles importantes qui ont fait surface dans son système militaire, qui avait le groupe Wagner comme fleuron. Je perçois une fissure au sein également de l’opinion publique russe et Poutine n’en sort pas renforcé. Je voudrais toutefois souligner une chose de manière très claire : nous ne sommes pas en guerre contre la Russie et en aucun moment nous n’avons soutenu le projet du groupe Wagner. Nous défendons l’indépendance de l’Ukraine, nous n’agissons pas pour intervenir en Russie. La situation était délicate et nous avons contacté les 5 300 citoyens italiens qui se trouvent en territoire russe. Tout le monde se porte bien. Q. Le Président américain Joe Biden a appelé les dirigeants de France, d’Allemagne et d’Angleterre mais pas l’Italie. Pourquoi ? Il y a une grande considération de la part des Etats-Unis. Nous avons participé au G7 avec Blinken, samedi, et ce dernier a fait l’éloge du travail du gouvernement et de la Présidente du Conseil Meloni lors de la conférence de presse. L’Italie est fondamentale pour l’unité du front européen et cela doit être rappelé à tous. Q. L’Italie continuera-t-elle à envoyer des armes en Ukraine ? Tant que leur indépendance est en péril, nous les aiderons. Nous verrons de quelle manière et dans quelle forme. Si nécessaire, même avec les armes, en informant comme toujours le Parlement. Q. L’aide de l’Italie pourrait ne plus prévoir l’envoi de matériel militaire… Nous sommes déjà en train de travailler pour la reconstruction, par exemple. Il n’y a pas que les aides militaires, il est possible d’envoyer des aides de type civil et stratégique. Q L’Italie pousse-t-elle pour que l’Ukraine entre dans l’Otan ? Il est encore trop tôt pour l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan ; il faut d’abord arriver à la paix, mais des premiers pas peuvent être faits vers une adhésion dès le sommet qui se tiendra à Vilnius en juillet, donnant vie au Conseil Otan-Ukraine, que l’Italie soutient avec conviction. Il est temps que la Russie comprenne qu’il faut se retirer de l’Ukraine, son l’opération éclair a échoué et maintenant on voit même des problèmes internes à la Russie. Cela devrait faire réfléchir les Russes’’[…] »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Guido Crosetto (Frères d’Italie), Ministre de la défense : "Moscou poursuit ses bombardements et l'Italie reste aux côtés de l'Ukraine. Il faut faire tout notre possible pour la diplomatie » : "En Russie, y a un affrontement entre des milices privées, qui se sont développées au fil du temps, et les forces armées. Il est difficile pour tout le monde de prédire l'issue et de comprendre la logique profonde, mais une chose est sûre : les événements ont révélé une faiblesse chronique de la Russie. Nous devons nous intéresser aux conséquences pour nous et pour l'Ukraine. Il est clair que la médiation est celle de Poutine, par l'intermédiaire de Loukachenko, mais même si son image est ternie, je me demande si une bête blessée est plus docile ou plus dangereuse. Car la guerre, même dans les dernières heures difficiles, ne s'est jamais arrêtée. C'est pourquoi, aujourd'hui plus encore qu'hier, l'Ukraine a besoin de notre aide, mais aussi de l'effort maximal de chacun pour une solution diplomatique. [S’agissant de la politique intérieure italienne] je ne ressens pas ces tensions terribles dont on parle, je ne les vis pas. Il y a des tiraillements, mais je serais inquiet si dans une majorité il n'y en avait pas. Ce sont des relations naturelles entre alliés. Sur le MES, nous sommes appelés à prendre une décision. Nous avions une position historique il y a quelques années, puis l'instrument a évolué. Nous devons discuter entre nous pour savoir dans quelle mesure l'Europe considère cet instrument comme nécessaire et comment nous, au centre-droit, le voyons en tant que coalition et en tant que gouvernement. Nous devons raisonner sur les avantages et les inconvénients, sans préjugés. C'est pourquoi il faut s'asseoir et raisonner : le ministre Giorgetti est meilleur que les meilleurs ministres européens, il connaît les choses, les risques réels, et c'est à lui d'expliquer son idée à la majorité et d'indiquer le chemin qu'il croit être le bon. Sur la ministre Santanchè, c’est monté en épingle par les médias, c’est agaçant. Il y a un système en place ici pour nuire au gouvernement. Il y a un dossier (presque toujours inventé) qui attend tous ceux qui, en Italie, ont un peu de pouvoir, c'est arrivé à Renzi et à beaucoup d'autres, de tous les partis. Jusqu'à ce que la politique comprenne que ceux qui ont le pouvoir d'entrer dans la vie des gens doivent avoir des contrôles, des blocages, des règles strictes. Sur les européennes, je pense qu'un rapprochement entre les Populaires et les Conservateurs d'une part et les Progressistes et les Socialistes d'autre part peut donner un nouveau souffle à un système coincé dans une alliance PPE-PSE qui a créé trop de groupes de pouvoir intouchables et complètement détachés du monde réel, comme le montre la décision sur les voitures électriques qui ne favorise que la Chine. Il est temps de passer à une véritable alternance. Et de recommencer à représenter ce qu'une société en mutation exige de nous". »
ARTICLE, Corriere della Sera, « MES : le défi du gouvernement dans les négociations avec Bruxelles » par Mario Sensini : « Le problème n'est plus de savoir si, mais quand et surtout comment. Le gouvernement semble désormais disposé à donner son feu vert au Mécanisme européen de stabilité (MES), approuvé par les gouvernements en 2019 et déjà ratifié par tous les autres pays, et vise désormais ouvertement un compromis avec l'Union européenne et ses alliés. Mais en liant la discussion à celle de la réforme du Pacte de stabilité pour contrôler les comptes publics, l'achèvement de l'union bancaire avec le Fonds d'assurance des dépôts et aussi le régime des aides d'État. La mesure de ratification, quant à elle, n'arrivera pas à la Chambre des députés le 30 juin, comme prévu. "Je ne comprends pas pourquoi nous devrions mettre les Italiens en cage pour sauver les banques de ceux qui se trouvent à des centaines de kilomètres d'ici", a déclaré hier le chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, en déplaçant l'attention du MES vers d'autres réformes. Le ministre de l'économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), a déjà fait savoir au Conseil Ecofin que l'Italie considère que les exigences en matière de capital qui pèseraient sur les petites banques sont trop strictes, et qu'elle craint une trop grande discrétion dans l'activation du Mécanisme de résolution unique pour les renflouements, un système de dernier recours qui serait couvert précisément par les ressources financières du MES. Surtout, l'Italie demande que le système européen d'assurance des dépôts, le troisième pilier (avec le mécanisme de surveillance et le SGR) de l'Union bancaire, le seul qui n'a jamais été mis en œuvre, soit enfin activé. Un front ouvert depuis au moins quinze ans, qui se heurte toutefois à l'insurmontable désaccord, récemment réitéré, de l'Allemagne. Sur ce dossier comme sur le pacte de stabilité, l’Italie considère qu’elle ne doit plus subir passivement une médecine plus ou moins amère, mais partager et définir avec la Commission les chiffres qui sont à la base des plans et des estimations de l'évolution économique. Avec une plus grande flexibilité car les plans nationaux quadriennaux qui devront être approuvés pour garantir le retour des comptes publics, selon la proposition actuelle de la Commission, ne pourront pas être modifiés même en cas de changement de gouvernement. Je préfère que la dette publique reste entre les mains des Italiens et non des spéculateurs étrangers qui font ensuite leurs propres affaires avec l'argent des Italiens", a encore déclaré M. Salvini hier, peut-être pas par hasard. »
ARTICLE, la Stampa, Federico Capurso, « Santanchè, l’heure de vérité » : « La ministre du tourisme, Daniela Santanchè (Frères d’Italie), tente de reprendre son souffle, tandis que les enquêtes journalistiques et judiciaires à Milan braquent les projecteurs sur la gestion aventureuse de ses entreprises. Les deux chefs de groupe de la Chambre et du Sénat du Mouvement 5 étoiles ont formellement déposé au Parlement une demande d'information urgente auprès de la ministre de Fratelli d'Italia sur les "faits graves qui ont émergé de l'enquête journalistique de l’émission Report". Elle a fait savoir qu'elle était disponible. Le rendez-vous sera vraisemblablement fixé à jeudi 30 juin. La secrétaire du Pd, Elly Schlein, souhaite obtenir des réponses sur la dette de 2,7 millions d'euros qu'elle doit à l'État et sur laquelle le Pd a aussi posé une question au gouvernement. Schlein demande : "Comment un ministre peut-il avoir une dette envers l'État ? Comment peut-elle ne pas répondre au sujet des employés non payés, ou des employés qui ont été licenciés sans indemnité de départ, alors que les membres du conseil d'administration de cette société, y compris elle-même, encaissaient leurs somptueuses indemnités ? Nous l'attendons dans l'hémicycle". Les propres membres du parti de Santanchè estiment que cette affaire embarrassante leur porte surtout préjudice car leur travail parlementaire est paralysé par l'attention médiatique que la ministre attire malgré elle. Matteo Renzi n’a pas condamné la ministre en disant ne pas vouloir s’attaquer à un sujet qui n'est pas politique. "Mais les Renzistes n'étaient-ils pas, au moins en théorie, dans l'opposition ?", se demande-t-on au Pd, où l'on rappelle que Visibilia, l'une des sociétés gérées par Santanchè, est aussi le concessionnaire publicitaire exclusif du Riformista, le quotidien dirigé par Renzi. Quant à l’opposition, elle attend l’intervention de la ministre à la Chambre et continue à demander sa démission, mais ne compte pas déposer de motion de défiance car si la tentative de renversement échoue, la majorité – et la ministre – pourraient être renforcées. Tout au plus peut-on aller jusqu'à une collecte de signatures en ligne pour demander sa démission, comme le font les Verts. »
Daniela Santanchè
ENTRETIEN, Libero, d’Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy « Avec la France et l’Allemagne les choses changent » : « Aujourd’hui nous assisterons à la réunion trilatérale Italie-Allemagne-France sur la politique industrielle, qui marque un tournant en Europe. Jusque-là, les décisions étaient prises par le duo franco-allemand. Maintenant, le nouveau format reconnait le rôle plus important du point de vue politique, économique et stratégique de l’Italie. Cette réunion trilatérale portera sur les terres rares et les minéraux précieux, des matières premières fondamentales pour l’autonomie stratégique du continent. Elle se tient quelques jours avant que la Commission présente ses objectifs et ses modalités en la matière. Le même format sera répété en Italie et en France sur la technologie numérique et sur la technologie verte. Ces derniers mois, nous avons activé avec le ministre Pichetto [environnement et sécurité énergétique, ndlr.] un format de discussion pour faire le point sur les ressources en minéraux en Italie, dont le dernier rapport date de 1973. Il y a des gisements qui sont fermés depuis des décennies et qui se trouvent principalement en Ligurie, en Toscane, en Campanie, en Sardaigne, sur la zone alpine et dans des zones protégées. Nous avons le plus important gisement de cobalt en Europe. Nous avons aussi des gisements de titane, de manganèse et de lithium. L’Europe a compris l’importance des terres rares. L’Italie en est riche et nous avons le devoir moral de travailler sur ces matières premières sur notre territoire. L’Italie, la France et l’Allemagne représentent 55% du PIB manufacturier en Europe et, ensemble, nous représentons la troisième puissance manufacturière mondiale, juste derrière les Etats-Unis et la Chine. Notre initiative peut jeter les bases pour une politique industrielle européenne et stimuler l’action des institutions de l’UE. Concernant le secteur automobile, l’Italie produit beaucoup moins de voitures par rapport à la France et à l’Allemagne. Nous sommes le pays avec le rapport le plus bas entre véhicules produits et immatriculations ; il faut donc préserver notre filière et invertir la tendance. Nous misons sur un accord de transition d’ici la fin de juillet avec Stellantis prévoyant une augmentation significative du nombre général de véhicules produits sur notre sol et surtout des modèles technologiquement durables. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Législatives en Grèce : trois partis nationaux-conservateurs obtiennent des élus.
Grèce. Lors des élections législatives de 25 juin 2023, les nationaux-conservateurs de Solution grecque obtiennent 4,45 % (=) et 12 élus (soit - 4), les nationaux-conservateurs de NIKH (Mouvement démocrate patriote – Victoire) reçoivent 3,69 % (soit + 0,77) et 10 sièges (soit + 10), le parti national-conservateur Les Spartiates décroche 4,64 % (pas présent lors du scrutin précédent) et 12 sièges (soit + 12).
Les autres partis nationalistes obtiennent des résultats insignifiants.
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L'AfD obtient son premier administrateur de circonscription.
Allemagne. Thuringe. Sonneberg. Robert Sesselmann de l'AfD est élu au deuxième tour face au candidat de la CDU, soutenu par les autres partis, administrateur de la circonscription de Sonneberg en Thuringe.
Robert Sesselmann
Le chef de file des élus de l'AfD au sein du Parlement de Thuringe Björn Höcke, Robert Sesselmann et le co-président fédéral de l'AfD Tino Chrupalla
(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)
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25/06/2023
Le parti patriotique allemand AfD est donné deuxième du pays au sein d’un sondage Kantar.
Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné deuxième du pays au sein d’un sondage Kantar.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Autres
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24/06/2023
"Fermer les frontières plutôt que les piscines [à l’air libre]."
Allemagne.
"Fermer les frontières plutôt que les piscines [à l’air libre] ! De nombreux cas uniques sur : www.einzelfallticker.de"
"Protéger les piscines [à l’air libre] par des expulsions ! De nombreux autres cas uniques sur : www.einzelfallticker.de"
10:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
91 % des électeurs du Fidesz sont favorables à un cessez-le-feu en Ukraine.
Hongrie. 91 % des électeurs du Fidesz sont favorables à un cessez-le-feu en Ukraine.
"Pensez-vous qu’il soit juste d’appeler à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine ?"
75 % des Hongrois.
91 % des électeurs du Fidesz
58 % des électeurs de gauche
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Riikka Purra postulera un nouveau mandat à la tête des (vrais) Finlandais.
Finlande. La dirigeante des (Vrais) Finlandais Riikka Purra postulera un nouveau mandat à la tête du parti.
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Rencontre à Paris entre l'AUR et Reconquête.
Roumanie et France. Le co-président de l'AUR Claudiu Târziu et son attaché parlementaire Dragoș Moldoveanu ont rencontré à Paris Marion Maréchal et Nicolas Bay.
Claudiu Târziu, Marion Maréchal, Nicolas Bay, Dragoș Moldoveanu
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mi Hazánk a 5 ans.
Hongrie. Le parti Mi Hazánk, dirigé par László Toroczkai, a 5 ans.
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)