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18/04/2023

"Le test au Sénat sur les migrants, à ce stade Salvini ne cède pas et va de l’avant."

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Italie. Revue de presse.

L’appel du Chef de l’Etat S. Mattarella en marge de sa visite en Pologne, invitant l’UE à revoir sa politique migratoire fait les gros titres « Mattarella : Migrants, il faut que l’UE modifie sa politique » (Corriere della SeraLa Repubblica), « Mattarella : une UE ”préhistorique“ » (La Stampa), « « L’UE a des règles préhistoriques sur la gestion des migrants »» (Il Messaggero). « Levée de l’interdiction d’exportation d’armes aux Emirats, le gouvernement Meloni redonne ses missiles au régime » (Fatto Quotidiano). « Elections municipales à Udine : l’alliance PD-M5S remporte le défi » (La Repubblica, La Stampa), « Arrestation de l’opposant russe Kara-Mourza, Moscou ferme l’Institut Sakharov, dernier bastion des dissidents » (La Repubblica).

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Le test au Sénat sur les migrants, à ce stade Salvini ne cède pas et va de l’avant » : « La révolte des maires et des présidents des régions dirigées par la gauche et les appels lancés par des dizaines d’ONG et d’associations, qui manifesteront aujourd’hui dans la rue, n’ont pas réussi à convaincre le gouvernement à faire marche arrière. G. Meloni et sa majorité vont de l’avant sur l’abolition de la protection spéciale et vers le retour, en partie, des décrets « sécurité » voulus en 2018 par Salvini. Le bras-de-fer avec les oppositions se poursuit depuis des jours et est destiné à exploser au Sénat, quand arrivera le texte du décret adopté après le drame de Cutro du 26 février. Les travaux en commission se sont prolongés jusqu’à tard, hier, et reprendront aujourd’hui, freinés par l’obstructionnisme des partis de l’opposition. Il est assez improbable que la Commission puisse terminer ses travaux aujourd’hui, ce qui veut dire qu’il faudra tout refaire au Sénat, amendement par amendement. Les 21 représentants de la Ligue tiennent la majorité en suspens, leur direction n’ayant pas envoyé l’ordre de retirer les propositions de modification voulant réintroduire les décrets de Salvini, très restrictifs en matière d’accueil. ‘’Les Léguistes veulent brandir leur bannière jusqu’au bout’’, se plaignent les alliés de Fratelli d’Italia. D’après le président des sénateurs de la Ligue M. Romeo, l’amendement de Gasparri (Forza Italia) réunit six propositions sur la protection spéciale mais en exclut 15 autres (notamment sur les Centre de permanence et pour les rapatriements). Salvini veut aller de l’avant et continuer sa bataille. Selon les amendements que le gouvernement voudra présenter, ‘’la Ligue évaluera ceux qu’elle présentera de son côté au Senat’’, assure Romeo. Ce qui pourrait provoquer de nouvelles tensions avec le Palais Chigi, puisque ce dernier à donner son feu vert à la médiation de Gasparri. »

EDITORIAL, Il Foglio, C. Cerasa « L’approche myope du gouvernement » : « La bataille parlementaire concernant la révision au rabais de la protection spéciale pour les immigrés défendue par la majorité gouvernementale nous dit quelque chose d’intéressant quant à l’approche myope décidée par l’exécutif pour gérer les politiques sur l’immigration. Le problème d’une loi visant à effacer un permis de séjour particulier (qui existe dans d’autres pays européens comme l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas) est un sujet qui devrait être abordé avec le prisme de l’utilité et de l’humanité. La coalition de droite a tendance à proposer des solutions destinées à aggraver le problème migratoire. Il n’est pas difficile de comprendre qu’une politique migratoire vouée exclusivement à transformer en clandestins une partie des migrants réguliers déjà présents en Italie soit destinée non pas à faire baisser les flux mais à augmenter le nombre d’irréguliers. Considérer les demandeurs d’asile comme la principale urgence n’est qu’une autre manière de fuir la réalité et de se lancer dans la propagande. En 2022, l’Italie a reçu 77 195 demandes d’asile (alors que l’Allemagne en a reçu 217 735, la France 135 505 et l’Espagne 116 140). Il faudrait plutôt modifier les accords de Dublin, chose impossible sans l’aide des pays alliés de Meloni en Europe. Le phénomène migratoire doit donc être abordé en Europe, comme nous l’a rappelé hier Mattarella. »

EDITORIAL, Repubblica, S. Folli « Une double difficulté : les migrants et l’affaire Artem Uss » : « L'attention reste focalisée sur le gouvernement et les difficultés quotidiennes que rencontre Giorgia Meloni. Les répercussions internationales de certaines mesures, parfois imprévues, doivent être évaluées. L'affaire de l'espion russe en fuite semble destinée à laisser des traces. Le rôle joué par les services secrets reste à décrypter. ‘’Aucune information émanant d'un service de renseignement étranger’’ n'est-elle vraiment arrivée, comme l'a dit Meloni ? Il ne s'agit pas d'un incident mineur, mais d'une affaire qui touche à la sécurité nationale et donc, même si on préfère ne pas le souligner, aux relations entre Rome et Washington. Meloni a réussi à se forger le profil d'une alliée loyale et de confiance. Avec la guerre aux frontières de l'Europe, son ‘’atlantisme’’ a été de fer. L'Italie de Meloni est à la Méditerranée ce que la Pologne est à l'Est. Pourtant, tout n'est pas clair. On le sait depuis des mois, au sein de la coalition, les velléités pro-russes de la Ligue et de Berlusconi lui-même posent question aux yeux des Américains et restreignent le crédit que la Première ministre s'est forgée outre-Atlantique. Peut-être s'agit-il d'une coïncidence ou d'un problème de timing, mais la visite à Washington tant annoncée ne s'est pas encore concrétisée. Et l'affaire Artem Uss, avec tous les doutes qu'elle soulève, était la dernière chose dont l'exécutif avait besoin et la présidente du Conseil devra clarifier les zones d'ombre. L'autre aspect concerne l'Europe. La question des migrants s'intensifie, tant en raison de l'augmentation des débarquements que de l'intention du gouvernement de supprimer ou de limiter la ’’protection sociale’’, avec les désaccords évidents que cela génère. L'Union a-t-elle l'intention d'aider l'Italie par une coordination plus efficace ou va-t-elle plutôt procéder au coup par coup, comme elle l'a fait jusqu'à présent ? La question demeure. Pour l'Italie, le risque de semi-isolement est sérieux, et les élections européennes qui se tiendront dans un an prennent de plus en plus d'importance. La majorité qui détient le Parlement de Strasbourg et, par conséquent, la Commission, pourrait changer. Le jeu politique en cours est complexe mais c'est la meilleure carte que Giorgia Meloni puisse mettre sur la table. Hier encore, l'Allemand Weber, un homme de la Csu, a plaidé en faveur de la présidente du Conseil : en Allemagne, certains ont donc le même intérêt stratégique que Meloni. Mais le chemin est semé d'embûches. » 

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Giorgia Meloni

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le double message de Mattarella lancé au gouvernement et à Bruxelles » : « Depuis la Pologne, le Président de la République a lancé deux messages, adressés à la fois à l’Europe et à l’Italie. Quand il dit, en accord avec le président Duda, que l’on continuera à ‘’donner un soutien à l’Ukraine tant que cela sera nécessaire’’, il rassure les interlocuteurs internationaux et tend la main à la présidente du Conseil Meloni, alors que certains au sein de sa majorité ont manifesté des doutes sur le sujet de l’envoi d’armes à Kiev. La fermeté de ses paroles s’explique probablement par l’exigence d’empêcher que le front occidental ne se fissure face ‘’à l’agression brutale de la Russie’’ ou à la sensation souterraine de certains que ce conflit soit quelque chose d’étranger à l’Italie comme à l’Europe. C’est la raison pour laquelle il a ajouté ‘’si l’Ukraine était abandonnée, d’autres agressions suivraient’’. L’autre appel a été lancé cette fois-ci à l’UE sur un sujet clivant et sensible comme celui de la gestion migratoire venant des pays extra-européens. L’opinion générale est que, jusque-là, l’Europe n’a pas fait grand-chose pour aider l’Italie. La pression pour qu’elle change de registre augmente. Le leader de la Ligue critique l’attitude de l’UE et l’égoïsme des autres pays pouvant éloigner progressivement l’opinion publique et l’Europe. Le Chef de l’Etat veut éviter un tel scénario et a donc souligné l’exigence de surmonter une législation désormais dépassée. Il partage notamment l’opinion transversale d’un changement profond, notamment en matière de demande d’asile, dont les lois datent désormais d’une dizaine d’années. Le message de Mattarella est un appel à regarder de l’avant et à changer, au lieu de se diviser sur le présent et sur le passé. »   

COULISSES, La Repubblica, C. Tito « A Bruxelles tout est bloqué, le Nord et les pays de Visegrad s’opposent à la révision des règles migratoires » : « ‘’Jusqu’à l’été 2024, rien ne sera abordé’’ : le message est clair et ce sont surtout les pays du Nord d’Europe qui le répètent sans cesse. Les règles sur les migrants, à ce stade, ne peuvent pas être modifiées. C’est la « realpolitik » qui pousse à reporter le tout. Notamment maintenant que la présidence tournante est assurée par la Suède avec son nouveau gouvernement ancré à droite qui vient de s’installer. L’ensemble des égoïsmes nationaux empêchera donc l’adoption d’une mesure concrète avant les élections de mai 2024. L’analyse ou la révision des accords de Dublin, comme demandé hier par le Président Mattarella, apparait plutôt improbable en ce moment. Car elle nécessite une adoption à l’unanimité. La paralysie est confirmée aussi par le gel du nouveau pacte sur l’asile et les migrants, approuvé par la Commission en 2020 et laissé aux oubliettes. La droite italienne a toujours rejeté ce pacte, le considérant comme insuffisant. Pourtant, si adopté, il aurait pu permettre des pas en avant, comme une plus grande coordination ou des solutions plus opérationnelles sur les relocalisations et sur les rapatriements. Il y a aussi un argument que l’Italie avance systématiquement et qui est critiqué par ses alliés : le caractère d’urgence du phénomène migratoire. Depuis dix ans, le nombre d’étrangers – réguliers ou irréguliers – présents en Italie n’a pas changé : ils sont environs 5 millions. Ce qui ne représente pas vraiment une invasion. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, Le dernier leader dans le désert par Carmelo Lopapa : « C'est la voix de l'Europe qui résonne depuis Varsovie. Sergio Mattarella, l'un des rares, voire le seul véritable leader qui reste sur l'échiquier de l'Union, s'adresse aux institutions de Bruxelles avec la même conviction. L'ère Merkel est terminée. Le Royaume-Uni a quitté l’UE. Et Il est difficile de dissocier les interventions de Macron des intérêts d'une France qui espère redevenir grande et qui joue son propre jeu, de l'Afrique à Pékin.  Ainsi, du cœur du Vieux Continent, les mots du président de la République résonnent comme un avertissement sévère mais nécessaire. Il s’en prend aux "exaspérations nationalistes", s'exprimant aux côtés du président polonais Duda, qui n'a certainement jamais excellé dans l'européisme. C'est Sergio Mattarella qui monte en chaire pour interpeller l'Europe sur les politiques migratoires et secouer les consciences. Bien sûr, une action coordonnée est nécessaire pour surmonter le traité de Dublin, “les vieilles règles qui sont aujourd'hui de la préhistoire". Un message qui, cela va sans dire, a été pratiquement approuvé par le Premier ministre Meloni et applaudi par les actionnaires de sa majorité, Salvini en tête. Mais le Quirinal n'a pas rompu sa tradition pour se ranger finalement du côté du Palazzo Chigi contre les égoïstes de Bruxelles, coupables d'abandonner l'Italie à son sort frontalier. Il parle depuis Varsovie, chez un gouvernement considéré comme ami de la droite italienne, et qui s’est prononcé contre les modifications du traité en question. Le Président de la République intervient après des mois d'inaction, d'inaboutissement et de mauvais résultats obtenus par ce gouvernement après ses six premiers mois de diplomatie européenne boiteuse. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, « Concessions balnéaires et commerce ambulant, le gouvernement coincé entre les avertissements de Bruxelles et les nouvelles réglementations » de Carmine Fotina et Beda Romano : « La question ancienne des concessions balnéaires revient et l'Italie n'arrive pas à la résoudre avec Bruxelles, même si des gouvernements de sensibilités différentes se sont succédé. La Commission européenne a ouvert une procédure d'infraction en 2020, réprimandant le pays pour avoir fermé le secteur des activités balnéaires à la libre concurrence. Elle étudie actuellement la possibilité d'envoyer à Rome un avis motivé, avec lequel elle pourrait formuler une demande formelle de mise en conformité avec le droit européen. Au départ, la rumeur voulait qu'une telle décision soit prise dès cette semaine, mais d'après les informations recueillies hier à Bruxelles, cela semble peu probable à l'heure actuelle. Le commissaire chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a rencontré la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, à Rome la semaine dernière. La teneur exacte des discussions n'est pas connue, mais la Commission européenne aurait décidé de temporiser en attendant que Rome mette sur le papier de nouvelles propositions, promises très rapidement. Parallèlement, la Cour de justice de l’UE devrait prendre position sur la question jeudi. L'affaire concerne l'appel du tribunal administratif régional des Pouilles, qui a posé à la justice européenne plusieurs questions préliminaires sur l'application du droit communautaire après que l'autorité antitrust italienne a reproché à la municipalité de Ginosa (Tarente) d'avoir prolongé des concessions de plage sans appel d'offres public. La dernière intervention du gouvernement a été le décret "milleproroghe", qui a prolongé la validité des concessions actuelles jusqu'au 31 décembre 2024, une date limite qui peut être reportée d'une année supplémentaire en cas de litiges ou d'obstacles pour les municipalités qui doivent clôturer les procédures d'appel d'offres. En ce qui concerne une éventuelle intervention corrective, à la lumière de la pression de l'UE, un décret-loi spécifique semble gagner du terrain. Avec l'incertitude, cependant, des critères de récompense à assurer aux concessionnaires actuels, un aspect qui serait pris en compte par le ministre de l'UE, du PNRR et du Sud, Raffaele Fitto, appelé à négocier directement avec Bruxelles. Sur ce point précis, il convient toutefois de rappeler qu'en janvier, la Commission a envoyé un avis motivé au Portugal, précisément pour contester ce type de prévisions. Hier, le ministre des Infrastructures et des Transports, Matteo Salvini, a déclaré que "personnellement, il travaille" sur la cartographie des plages tant attendue, qui devrait être préparée pour les appels d'offres. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland à propos de l'ouvrage de Guillaume Travers sur Ernst Kantorowicz, l'auteur des Deux Corps du roi.

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Allemagne et États-Unis. Mon article sur l'ouvrage de Guillaume Travers à propos d'Ernst Kantorowicz, l'auteur des Deux Corps du roi :

https://www.breizh-info.com/2023/04/18/218709/chronique-d...

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Ernst Kantorowicz

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Les Deux Corps du roi

Vox se présentera aux élections pour les parlements des communautés autonomes.

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Espagne. Les élections pour les parlements des communautés autonomes espagnoles se tiendront le dimanche 28 mai 2023, afin d'élire les députés aux parlements de douze des dix-sept communautés autonomes, ainsi que les assemblées des deux villes autonomes situées en Afrique du Nord. Le scrutin se tiendra le même jour que les élections municipales.

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17/04/2023

Un imam du Pakistan appelle les musulmans néerlandais à assassiner Geert Wilders.

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Pays-Bas et Pakistan. Le président du PVV Geert Wilders demande au gouvernement néerlandais d’agir, à la suite de la nouvelle série de menaces de mort en provenance du Pakistan. En effet, un religieux islamiste, l'imam Ashraf Asif Jalali, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il lance un appel ciblé aux musulmans néerlandais pour qu'ils tuent Geert Wilders. Il a répété une fatwa émise précédemment, qui, selon lui, est maintenant devenue « définitive ».

Au Tyrol du Sud, les magasins d'alimentation disposeront d'un rayon consacré aux produits locaux.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Dans le cadre de la loi votée sur la labellisation de l’origine des aliments, le Parlement du Tyrol du Sud/Haut-Adige a adopté la motion introduite par Die Freiheitlichen afin que les produits locaux disposent d’un « rayon Tyrol du Sud » au sein des magasins d’alimentation.

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"Succès. Des rayons "Tyrol du Sud" pour les aliments régionaux arrivent."

"Durcissement des règles concernant le dispositif d’accueil des migrants."

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Italie. Revue de presse.

Le durcissement des règles concernant le dispositif d’accueil des migrants, et notamment des conditions pour obtenir la protection spéciale, qui suscite l’opposition des régions et des grandes villes dirigées par le centre-gauche, fait les gros titres : « Sur les migrants, l’opposition frontale » (Corriere della Sera), « Les maires demandent à Meloni de revenir sur sa décision » (La Repubblica), « Migrants, les régions et les communes se révoltent » (La Stampa), « Mesures sur les migrants, l’opposition des régions » (Il Messaggero), « Les régions de gauche choisissent l’invasion » (Il Giornale). « Les frappes russes sur les églises ukrainiennes en pleine Pâque orthodoxe » (Repubblica, Stampa). « Augmentation des aides sociales pour les familles et les personnes âgées » (Il Messaggero), « Vieillissement de la population, le gouvernement revoit les aides sociales en faveur des personnes âgées » (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent la visite d’Etat en Pologne du Président de la République Sergio Mattarellales frappes russes sur les églises de Zaporijjia et Sviatohirsk, la visite du ministre chinois de la défense au Kremlin, la situation au Soudan et la saisie de deux tonnes de cocaïne récupérées au large de la Sicile.

ARTICLE, La Repubblica, V. Giannoli « C’est le bras-de-fer sur les migrants : les deux refus de la part des communes et des régions » : « Il y a d’abord le ‘’non’’ à l’abolition de la protection spéciale et le ‘’non’’ à la nomination de Valerio Valenti comme commissaire pour l’urgence migratoire. De Rome à Milan, de Bologne à Turin, en passant par Florence et Naples, les maires du Parti démocrate – avec le soutien d’Elly Schlein – ont adressé une lettre conjointe [au Palais Chigi] pour exprimer leur ‘’vive préoccupation’’ pour les propositions de modification du ‘’seul dispositif d’accueil des migrants réellement public, structuré et non soumis à l’urgence existant en Italie’’.  Les maires de gauche (Gualtieri, Sala, Manfredi, Lo Russo, Lepore, Nardella) demandent à l’exécutif de mettre un frein sur le décret sécurité « Cutro » dont les travaux reprennent aujourd’hui en Commission et qui arrivera demain au Sénat, où la majorité a annoncé vouloir serrer les rangs. Leur demande est d’arrêter la restriction drastique de la protection spéciale qui ‘’existe aussi dans presque la totalité des pays de l’Europe occidentale’’, désavouant ainsi Matteo Salvini qui déclarait qu’elle restait minoritaire en Europe. Pour eux, cette disparition provoquerait ‘’une violation constante des droits individuels’’ et ‘’de nombreuses difficultés’’, condamnant de fait des milliers de personnes à l’illégalité. L’autre front ouvert par le PD est celui des présidents des régions, car la nomination de Valerio Valenti est devenue une affaire politique. Les régions d’Emilie-Romagne, de Toscane, de Campanie, des Pouilles et du Val d’Aoste refusent l’ordonnance du chef de la protection civile Fabrizio Curcio qui, en déclarant l’état d’urgence pour ‘’l’augmentation exceptionnelle des flux migratoires depuis la Méditerranée’’ a nommé l’ancien préfet de Trapani comme ‘’responsable du contrôle de l’immigration’’. Le Commissaire pourra gérer à la fois le premier et le second accueil, en coordonnant l’élargissement du réseau des hotspots et du centre SAI (Service accueil des immigrés), l’envoi de migrants vers des structures provisoires et le transfert successif dans les 15 régions (exception faite pour les 5 gouvernées par la gauche, qui ont de gros problèmes de gestion). L’Emilie-Romagne est la région avec le plus grand nombre de migrants présents dans les centres, suivie de la Lombardie. La Ligue déplore ‘’un refus idéologique de la part des régions de gauche’’, tandis que le conseiller pour les affaires sociales de la Région Emilie-Romagne Igor Taruffi revendique leur position, déplorant ‘’l’absence de dialogue de la part de l’Exécutif depuis des mois’’. Le président de la région Toscane, Eugenio Giani, explique pour sa part ‘’nous continuerons comme nous l’avons fait jusque-là’’, sans procédures d’urgence, ‘’ayant déjà montré que nous y arrivons’’, car ‘’une entente signifie avant tout le dialogue, or le plan nous a été communiqué que la veille pour le lendemain. Il manque par ailleurs un programme unifiant l’accueil et l’intégration’’. »

 

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ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Manfred Weber, président du PPE, « "Il faut remercier l’Italie, et d'autres pays doivent l’aider. Nous sommes prêts à construire des murs » par Francesca Basso, correspondante : «  Le président du PPE, M. Weber, estime que les frontières de l'UE doivent être protégées.  “Nous avons besoin d'un plan européen pour la Méditerranée, en commençant par la Tunisie ». "En matière de migration, nous avons besoin de mesures concrètes de solidarité envers l'Italie de la part des autres pays de l'UE. C'est pourquoi le groupe PPE a demandé un débat dédié au Parlement européen cette semaine pour qu’il y ait plus de solidarité avec l'Italie". Manfred Weber, président et chef de groupe du Parti populaire européen au Parlement européen, se dépense beaucoup depuis des mois en faveur de l'alliance [PPE-ECR] voulue par Giorgia Meloni. Rome a déclaré l'état d'urgence [sur les migrations]. Comment l'UE peut-elle aider l'Italie ? Nous sommes confrontés à une nouvelle grande crise migratoire en Europe. C'est pourquoi le PPE soutient pleinement le gouvernement italien dans la priorité qu'il accorde à cette question au niveau européen. Nous avons besoin d'actions communes et nous regrettons beaucoup que la Commission et les Etats membres de l'UE ne soient pas vraiment sensibles à cette question, n'écoutent pas et n'agissent pas face à ce problème grave". Pensez-vous que le plan présenté par Mme von der Leyen en février n'est pas suffisant ? "Le plan est bon, mais nous sommes en retard dans sa mise en œuvre. La gestion conjointe du phénomène avec les pays d'Afrique du Nord ne doit pas être seulement perçue comme un effort italien pour empêcher le départ des bateaux. Il faut mettre en place tout de suite des accords de réadmission clairs avec les pays d'origine. Cela fait des années que la Commission les promet, elle doit accélérer. Si un migrant n'a pas droit à une protection, il doit rentrer chez lui". Rome a-t-elle été laissée seule ? "Au niveau de l'UE, la solidarité ne fonctionne pas. Je remercie le gouvernement italien pour la manière dont il accueille les migrants et tente de les secourir et de les aider. Lorsque le nombre d'arrivées est si élevé et que le gouvernement italien essaie de gérer les choses sérieusement, d'autres pays comme l'Allemagne et la France doivent apporter leur aide. Les gouvernements allemand et français, mais aussi les autres, ne peuvent pas rester les bras croisés, ils doivent prendre volontairement sur leur territoire les migrants qui ont droit à l'asile". Mercredi, le PPE présentera un amendement au budget de l'UE pour 2024 afin de financer la construction de murs aux frontières extérieures de l'UE. Pourquoi ? "Les murs devraient être une exception, la dernière réponse, mais si l'immigration illégale ne peut être stoppée d'aucune autre manière, alors nous devons également être prêts à construire des clôtures. Tous les pays ayant une frontière extérieure en érigent : la Grèce avec la Turquie, la Pologne et la Lituanie avec la Biélorussie, la Finlande avec la Russie lorsque le gouvernement était encore socialiste, l'Espagne à Ceuta et Melilla. Le PPE estime que l'UE devrait financer ces clôtures car il ne s'agit pas de protéger les frontières nationales mais les frontières européennes. Comment aider l'Italie ? "La frontière maritime est extrêmement compliquée car la priorité en mer est de sauver des vies et c'est ce que font les autorités italiennes et les garde-côtes. Je les en remercie. Ensemble, nous devons stabiliser la route de la Méditerranée. Nous avons besoin d'un plan européen, la Commission européenne et les États membres doivent présenter une proposition concrète pour la Tunisie lors du prochain Conseil européen. Nous l'avons déjà fait il y a plusieurs années avec le plan de l'UE pour la Turquie, pour lequel nous avons dépensé environ 6 milliards d'euros. Nous devons faire un effort similaire avec nos partenaires nord-africains". La Commission européenne a-t-elle tort de ne pas vouloir financer la construction de murs ? "Il n'y a pas de problème juridique, je partage l'avis du président Michel, c'est une question politique et c'est pourquoi nous en discuterons et voterons au Parlement européen. Je pense que les autres partis, comme les libéraux, les socialistes et les Verts, doivent expliquer pourquoi ils construisent des murs au niveau national, mais au Parlement européen, ils votent contre, ce qui, pour moi, n'est pas sérieux. Demain, la présidente von der Leyen s'exprimera en séance plénière sur les relations entre l'UE et la Chine. Y a-t-il un problème d'unité au sein de l'UE ? L'interview de Macron a été un désastre, elle a mis en évidence le grand fossé qui existe au sein de l'UE dans la définition d'un plan stratégique commun vis-à-vis de Pékin. Lors du prochain Conseil européen en juin, les dirigeants devront en discuter et trouver un accord". Êtes-vous d'accord avec la position de M. Macron sur l'autonomie stratégique de l'UE ? D'un côté, il est vrai qu'une plus grande indépendance est nécessaire, mais d'un autre côté, les exportations sont essentielles pour l'UE. Au-delà de l'autonomie stratégique, nous devons avoir la volonté de conclure des accords de libre-échange avec le monde libre". L'UE doit-elle marquer ses distances à l’égard des tensions sino-américaines sur Taïwan, comme le dit Macron ? "L'UE doit avoir une voix forte définie par l'intérêt européen. Mais à l'heure où des navires de guerre chinois se trouvent sur les côtes de Taïwan, les propos d'équidistance de Macron ont été un désastre et ont affaibli l'UE. Désormais, les pays de l'Est seront plus alignés sur Washington que sur Paris ou Berlin". » 

ARTICLE, Il Messaggero, Francesco Bisozzi : « Factures, crèches et subventions pour le secteur automobile. Les aides pour faire face à la hausse du coût de la vie » : « Dans l’attente de comprendre les prochaines actions de l’Ue, le gouvernement réfléchit à un nouveau plan d’aide pour les familles. Le ‘bonus social’ pour les familles avec un revenu inférieur à 15 000 euros, pourrait être prolongé jusqu’à Noel tandis que la réduction de la TVA de 5% sur le gaz ainsi que les crédits d’impôts sur l’énergie et le gaz sont déjà confirmés jusqu’au mois de juin. A partir du mois d’octobre, un nouveau système automatique autorisera les réductions sur le prix du gaz uniquement si celui-ci dépasse les 45 euros au MWh. Le gouvernement serait aussi en train de réfléchir à une nouvelle aide pour soutenir l’achat de voitures avec des moteurs à émissions réduites et a mis en place des bonus pour les Italiens qui décident de remplacer le moteur thermique de leur véhicule par un moteur électrique. Les aides à l’achat de véhicules électriques sont toujours en place. » 

ARTICLE, La Stampa, « La faute de Nordio » (Frères d'Italie), Federico Capurso : « Le cas d'Artem Uss, l'homme d'affaires russe qui a réussi à fuir l’Italie après que la cour d'appel de Milan a donné son feu vert à son extradition vers les États-Unis, n'est pas traité comme n'importe quelle affaire politique par la majorité. Trop délicat, trop d'éléments encore à éclaircir, et donc entre la Ligue et Forza Italia, ainsi qu'au sein du parti de Giorgia Meloni, le dénominateur commun est la prudence. Pour les mêmes raisons, ce sont les oppositions qui font monter la pression sur le gouvernement, l'invitant à porter la question devant le Parlement. Aux yeux du PD et des cinq étoiles, l'audition du premier ministre au Copasir la semaine dernière n'est pas suffisante. Selon des personnes présentes, la question n'a été traitée qu'à titre préliminaire, en attendant l'obtention de documents supplémentaires. L'engagement pris par Meloni, après sa conversation avec le garde des sceaux Carlo Nordio, de faire la lumière sur les "anomalies" apparues au fil des jours dans les communications entre la cour d'appel de Milan, le ministère américain de la Justice et le ministère italien de la Justice n'est pas non plus considéré comme suffisant. Le Mouvement cinq étoiles demande que Nordio s’explique devant le parlement, "et s’il a commis des erreurs, le Premier ministre doit prendre ses responsabilités et agir sans jouer au jeu des reproches, une pratique qui est devenue une habitude depuis des mois". Ce qui enflamme les oppositions, c'est surtout le courrier que le ministère américain de la Justice a envoyée au ministère dirigé par Nordio, l'avertissant de la nécessité de renvoyer Uss en prison jusqu'à son extradition. Un courrier que le tribunal ne recevra jamais de la part du garde des sceaux. Et face à ce court-circuit, "la responsabilité évidente d'un ministre qui avait le devoir de donner des indications claires est en cause", déclarent les chefs du PD de la Chambre et du Sénat, rejoints par +Europa et Verts  Gauche italienne. “Nous avons déjà présenté une demande de question parlementaire sur le sujet", rappelle Benedetto Della Vedova, député de +Europa, "que Meloni envoie Nordio, Piantedosi ou qu'il vienne directement expliquer cette affaire qui nous a exposés au ridicule public". Parallèlement, les travaux du Copasir, le comité parlementaire pour la sécurité, se poursuivent et il pourrait décider de convoquer Nordio pour une audition dès cette semaine. D'autre part, comme le souligne le député Pd Enrico Borghi, membre du Copasir, "il y a un transfert de compétences entre le ministère de la Justice et le tribunal de Milan qui fait émerger des éléments problématiques". Ce qui est également préoccupant, c'est le risque de "laisser libre cours à l'idée que les détenus de ce niveau peuvent être traités de manière superficielle, puis de rejeter comme d’habitude la faute sur les autres". Ce qui est en jeu, souligne M. Borghi, c'est "la crédibilité de notre pays. Nous risquons maintenant une très forte rechute. C'est pourquoi, poursuit-il, nous devons reconstituer la chaîne de commandement et comprendre qui n'a pas fait preuve de la vigilance nécessaire après la décision d'assigner l'Uss à résidence. Et ce n'est pas tout. "Je crois que Nordio doit expliquer pourquoi son ministère est allé jusqu’à écrire que le ministère américain de la justice ne s’est jamais inquiété de cette affaire".

ARTICLE, Corriere della Sera, Dates, « Affaire Uss : le timing, les maladresses et (trop) de questions embarrassantes. Voici comment cela s'est passé » par Luigi Ferrarella : « L’évasion le 22 mars 2023 de l'homme d'affaires russe Artem Uss de sa résidence surveillée sous bracelet électronique constitue un véritable embarras politique à gérer pour Meloni et Nordio. Uss a été arrêté le 17 octobre à Malpensa pour associations de malfaiteurs, fraude et blanchiment d'argent, et le lendemain (en attendant que la demande d'extradition arrive des Etats-Unis), les juges ont validé sa détention en prison, épousant la thèse américaine d'Uss cherchant à s’enfuir de New York, et ne faisant que passer par Malpensa.  Le 11 novembre, la demande d'extradition arrive des Etats-Unis, à laquelle Uss ne donne pas son consentement, de sorte que le processus judiciaire normal commence. Il prévoit que la Cour d'appel se prononce (ce qu’elle fera le 21 mars 2023) sur les bases légales accordant l'extradition, puis la Cour de Cassation (qui dans les prochaines semaines devra statuer sur l'appel formé par la défense d'Uss). La décision d’extradition passe aussi par le gouvernement, qui peut la refuser même si les juges l'ont jugée recevable. Jusqu'à présent, on savait déjà qu'après l'arrestation d'Uss, la Russie elle-même avait paradoxalement demandé son extradition pour sa propre enquête sur des malversations, ce qui semblait pour beaucoup un prétexte pour tenter de sauver le fils d'un gouverneur d'une région sibérienne chère à Poutine. Mais ce qui n'a pas été pris en compte jusqu'à présent, c'est que les Russes ont grillé la politesse aux Américains à temps et ont demandé l'extradition 48 heures plus tôt, le 9 novembre. Uss a bien sûr immédiatement donné son accord : et lorsqu'il y a accord, les juges n'ont aucun rôle dans l'extradition, mais c'est seulement le gouvernement à ce moment-là qui doit décider. Cela signifie qu'à partir du 9 novembre, et ensuite pendant plus de quatre mois, le gouvernement Meloni-Nordio a préféré ne pas prendre cette décision. »

SONDAGES, La Repubblica, I. Diamanti « Les Italiens et la guerre : oui aux sanctions mais ils sont divisés sur l’envoi d’armes » : « Depuis le début, les Italiens ont suivi l’invasion russe en Ukraine avec attention et inquiétude, s’agissant d’un fait dramatique et géographiquement proche, mais aussi pour des raisons politiques et économiques. La Russie représente un point de référence important pour notre économie, tout comme pour nos partis. Au fil des mois, il n’y a pas eu de changement significatif dans l’opinion publique italienne. Toutefois, la position sur l’Ukraine divise en deux le pays, qui est davantage favorables au maintien des limitations au commerce avec la Russie et donc des sanctions (61% pour, 36% contre et 3% ne se prononcent pas) qu’à l’envoi d’armes à l’Ukraine (48% pour, 50% contre, 2% ne se prononcent pas). Il est utile aussi de classifier les sondés selon leur appartenance politique, car les pourcentages varient sensiblement. Sur le maintien des sanctions contre la Russie, voici par ordre décroissant l’avis favorable des électeurs : Azione-Italia Viva (90%), Parti Démocrate (80%), Fratelli d’Italia (66%), Ligue (60%), Mouvement 5 Etoiles (58%) et Forza Italia (50%). Concernant l’envoi aides militaires, voici par ordre décroissant l’avis favorable des électeurs de : Azione-Italia Viva (73%), Parti Démocrate (67%), Ligue (65%), Forza Italia (56%), Fratelli d’Italia (53%) et Mouvement 5 Etoiles (36%). Le sondage a été réalisé par Demos &PI pour Repubblica du 20 au 22 février 2023 avec une marge d’erreur de 3,1%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/04/2023

Appenzell Rhodes-Extérieures : l'UDC obtient 7 élus sur 65 lors des élections pour le législatif du Canton.

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Suisse. Canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures. L'UDC (SVP en allemand) perd un siège par rapport à 2022 et tombe à 7 élus sur 65 lors des élections pour le législatif du Canton. (Un des 65 sièges sera attribué lors d'un deuxième tour. Mise à jour : l'UDC ne reçoit pas ce siège) [En 2019, l'UDC avait obtenu 7 sièges.]

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FDP : libéraux

sans parti

SP : socialistes

SVP = UDC : patriotes

Mitte : démocrates-chrétiens

EVP : Parti évangélique suisse : démocrates-chrétiens

GLP : verts libéraux

Judit Varga sera à la CPAC à Budapest.

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Hongrie. Le ministre hongrois de la Justice Judit Varga prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC. 

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/16/mar...)

Martin Helme sera à la CPAC à Budapest.

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Estonie et Hongrie. Le président de l'EKRE Martin Helme (Estonie) prendra part à Budapest en Hongrie à la conférence conservatrice CPAC. 

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/06/vik...)

15/04/2023

"Le droit à l’argent liquide et au payement en liquide doit être ancré dans la Constitution."

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Autriche.

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Herbert Kickl, président du FPÖ : "Le droit à l’argent liquide et au payement en liquide doit être ancré dans la Constitution. "

"Tout pour Pétange" et "Tout pour Differdange".

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Luxembourg. Pétange et Differdange. Le slogan choisi par Déi Konservativ pour les municipales est « Tout pour Pétange » et « Tout pour Differdange ».

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/13/dei...

14/04/2023

Harald Vilimsky estime que l’UE doit rejeter clairement des demandes venant de l’Ukraine de sanctions de l’UE contre la Hongrie.

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Autriche, UE et Ukraine. Le chef de file des députés européens du FPÖ Harald Vilimsky estime que l’Union Européenne doit rejeter clairement des demandes venant de l’Ukraine de sanctions de l’UE contre la Hongrie, alors que la Hongrie a signé un accord de fourniture de gaz avec la Russie et qu’un conseiller du président ukrainien a demandé, en conséquence, la suspension de fonds UE devant être accordés à la Hongrie.

"Mission en Éthiopie pour Meloni."

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Italie. Revue de presse.

Les perspectives du budget italien pour 2023 dans le document économique et financier (DEF) font les gros titres : « Retraites, le revers pour la Ligue : aucune trace de la réforme dans le DEF adopté » (La Repubblica), « Le gouvernement découvre que les migrants sont utiles pour réduire la dette publique » (La Stampa), « PNRR, seuls 4 milliards ont été dépensés pour les investissements publics en 2022 » (Sole 24 Ore), « 15 milliards pour le Pont de Messine et rien pour les salaires et les retraites » (Fatto Quotidiano). « Fuite de dossiers classifiés du Pentagone : le suspect a été arrêté » (CorriereLa Repubblica), « Décès de l’espoir italienne de volley à Istanbul après le match » (Corriere, Repubblica, Messaggero) « Hausse des factures énergétiques : +25% pour le 4e trimestre » (Messaggero, Sole).

Les JT couvrent la mission en Ethiopie de Giorgia Meloni, l’arrestation du responsable des dossiers classifiés du Pentagone, et les secours suite à l’avalanche à la frontière franco-italienne, près de la Pointe de la Golette.

Sur Twitter, le hashtag #TerzoPolo (Troisième Pole) domine, suite à la décision des leaders Matteo Renzi et Carlo Calenda de ne plus unir leurs deux partis.

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « Le taux de popularité de Meloni descend sous la barre des 40% » : « C’est une phase difficile pour le gouvernement Meloni dont la complexité impacte la confiance des Italiens à l’égard de la Présidente du Conseil. Le taux de popularité de Giorgia Meloni baisse par rapport à décembre 2022 et passe pour la première fois sous le seuil des 40% (39,7%).  Le jugement sur les autres ministres est plus complexe : parmi ceux qui peuvent se réjouir, on retrouve le titulaire de la Farnesina Antonio Tajani (Forza Italia) (37,5% + 0,8 pts), le ministre de l’Agriculture Lollobrigida (Frères d’Italie) (30,9% +1,4 pts), les ministres de l’Intérieur M. Piantedosi (Indépendant) (28,7% mais +4,9 pts) et de la Culture Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) (26,6% + 1,9 pts). D’autres subissent une baisse importante de leur côte de popularité, à commencer par Crosetto (Frères d’Italie) (Défense) qui, tout en demeurant le plus populaire des ministres, perd 6 points et passe à 37,6%. Cela s’explique sans doute pour ses positions sur l’Ukraine, alors que les Italiens sont majoritairement contre l’envoi d’armes à Kiev. Le ministre de la Justice Carlo Nordio (Frères d’Italie) perd lui aussi 6 points (36,4%). Le ministre de l’Economie G. Giorgetti (Ligue) perd lui 3 points (37,1 %) ; le ministre des Infrastructures M. Salvini (Ligue) perd 2,6 points (29,2%), et sa collègue Calderone (Indépendante) (travail et affaires sociales) perd 3,6 points (17,8%). En moyenne, le jugement des Italiens sur le gouvernement Meloni est de 5,03 sur 10. Sur la côte de popularité des partis : Fratelli d’Italia de G. Meloni demeure le premier parti avec 29,6% (+0,9 pts), suivi du Parti Démocrate 20,1% (-0,4 pts), du M5S 15,2% (+0,2 pts), de la Ligue 9,3% (+0,3%), d’Italia Viva-Azione 7,7% (-1 pt) et de Forza Italia 7%. Les indécis ou les personnes qui ne se prononcent pas s’élèvent à 34% (-1pt). Sur la perception de l’Europe sur la scène internationale face aux Etats-Unis et à la Chine, une bonne moitié des Italiens est d’accord avec Emmanuel Macron : 54% estime qu’elle est le « vassal » des Etats-Unis (le taux varie selon les électeurs : 64% de FI, 61% de M5S, 58% de FdI, 49% de la Ligue et 48,9% du PD); 23,6% estime que l’UE est indépendante de Washington et de Pékin ; 21% des sondés ne s’expriment pas. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil « Des personnalités talentueuses comme DG des sociétés publiques, c’est l’esprit du partage qui l’a emporté » : « ‘’Il n’y a pas eu de ‘’longue nuit de négociation’’, comme l’a raconté la presse. La vérité est que Meloni a établi une méthode : le partage. Le principe était que chaque directeur général devait être apprécié par tous. C’est ce qui montre le grand sérieux de ce gouvernement. Quant aux rumeurs sur un « compromis » de Meloni face à Forza Italia et la Ligue sur ENEL, nous avons évalué les meilleurs profils pour le groupe, qui est fortement exposé financièrement. Il y a peu de managers comme Scaroni en mesure de dialoguer avec les fonds d’investissement. Quant aux polémiques sur les contrats que Scaroni avait signé avec Gazprom, c’est une erreur qui est commune à toute l’Union Européenne. Sur la nomination de R. Cingolani à Leonardo, l’Ukraine nous a appris que la Défense doit être à l’avant-garde sur la technologie et l’intéressé est consultant Otan en la matière. Quand il était ministre de Draghi, Cingolani occupait une toute autre fonction. Le document économique et financier adopté est sérieux, avec un PIB à hauteur d’1% : ce qui ne nous satisfait pas mais qui est néanmoins supérieur aux prévisions. Du moment où nous devons réduire de manière graduelle la dette publique, nous avons moins de ressources à disposition. Le superbonus (le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments) nous a couté cher : 70 milliards et il a impacté la dette publique de 2023. Il serait ingénu de penser que le PNRR ne coûte rien : les 122 milliards pris en prêt sont calculés dans la détermination du rapport entre le déficit et le PIB, les œuvres financées réduisent ainsi les marges de manœuvre’’. »

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Giovanbattista Fazzolari

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, B. Flammeri, « Mission en Éthiopie pour Meloni : nouvelle étape du plan Mattei » : « Aujourd'hui et demain, Giorgia Meloni sera à Addis-Abeba pour développer des opportunités de partenariat dans le domaine économique lié à la reconstruction, au développement des travaux publics et des infrastructures, ainsi qu’aux investissements interrégionaux, y compris dans le secteur de l’énergie. Il s'agit de la première visite d’un ou d’une dirigeante occidentale en Éthiopie depuis la fin de la guerre dans la région septentrionale du Tigré. La mission s'inscrit dans le cadre du Plan Mattei pour l’Afrique, que Meloni poursuit depuis son entrée en fonction au Palazzo Chigi et qui vise à entretenir les relations entre les deux continents grâce à des investissements massifs, non seulement de la part de pays seuls mais aussi de l'Europe elle-même. Meloni verra également le président de l'Union africaine Moussa Faki et aura une réunion bilatérale avec le président somalien Hassan Shiekh Mohamud, qu'elle avait déjà rencontré à Rome le 8 février. Une réunion trilatérale avec le président somalien et le Premier ministre éthiopien aura lieu avant la fin de la mission. L'objectif du gouvernement italien est de contribuer au développement, à la pacification et à la sécurité d'une zone de la Corne de l'Afrique avec laquelle l'Italie a consolidé ses relations et qui joue également un rôle stratégique en termes d'endiguement du trafic de migrants. Meloni est de plus en plus convaincue que la question des migrations doit être abordée en même temps que celle de l'économie. Il y a un mois, une déclaration commune a été signée avec Abiy Ahmed pour un programme triennal de coopération au développement en faveur de l'Éthiopie de 140 millions d'euros. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont augmenté d'environ 18 %. La visite de Meloni sera suivie par celle d'une mission entrepreneuriale conduite par un représentant du gouvernement afin d'accroître encore les relations entre les deux pays où la présence des Italiens est significative. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, C. Marroni, « Tajani (Forza Italia) dit oui à l’arrivée de 4 000 travailleurs de Tunisie » : « Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a rencontré son homologue tunisien, Nabil Ammar, à la Farnesina. Il a annoncé le lancement d’un projet de décret flux en dehors des quota prévus pour les « click-days » [ ndlr : dispositif pour la saisie électronique d'une demande de visa de travail]. Les deux ministres ont également diné, la veille, avec le commissaire européen à l'élargissement Oliver Varhelyi, qui a expliqué « nous travaillons avec Tunis pour la migration légale et que les rapatriements se déroulent, même s'il y a parfois des retards bureaucratiques ». Le gouvernement tunisien, en outre, « est prêt à travailler ensemble pour renforcer les frontières ». Par ailleurs, Rome et Tunis « considèrent que la lutte contre les trafiquants d'êtres humains est fondamentale ». Sur ce point, Tajani a assuré que « la coopération entre les deux pays est sérieuse, il y a déjà des accords, ils continueront à être en vigueur et seront mis en œuvre ». La Tunisie « est prête à renforcer la coopération avec tous les partenaires pour lutter contre la traite des êtres humains et protéger les migrants. Nous sommes prêts à faire tout ce qui est en notre pouvoir, mais la solution à moyen et long terme est économique », a déclaré Nabil Ammar. « Nous devons stabiliser les gens sur le terrain. Nous étudions déjà avec l'Italie des projets concrets de formation professionnelle et de recrutement de travailleurs qualifiés », a-t-il ajouté. En arrière-plan, il y a la question des réformes. Tajani a déclaré : « Nous avons dès le départ soulevé la question des réformes en Tunisie et des financements liés à la mise en œuvre progressive des réformes », mais en même temps « nous sommes respectueux de la démocratie ». Il a ajouté, « ce n'est pas à nous de décider qui doit gouverner la Tunisie, il y a un gouvernement légitime. Nous devons respecter nos interlocuteurs, pas les remplacer, nous ne sommes pas des colonisateurs. Le gouvernement continuera à travailler pour la stabilité politique et économique de la Tunisie ». Depuis ces derniers mois, le pays a connu des manifestations massives en raison de la profonde crise économique. En ce qui concerne le financement international, Tajani a assuré : « Nous sommes en faveur d'un soutien économique pour favoriser la croissance de ce pays important. L'Italie jouera également son rôle vis-à-vis du FMI et a une vision stratégique de la Tunisie ». Et il a réitéré : « Nous devons aider ce pays d'un point de vue politique, afin que le FMI puisse commencer à débourser les fonds le plus rapidement possible, notre proposition était très claire. Commencer à financer la Tunisie et verser, après une première tranche, une deuxième tranche au fur et à mesure que les réformes se poursuivent ». 

ARTICLE, P. Mastrolilli, La Repubblica, « Giorgetti (Ligue) : "L'Italie doit quitter la route de la soie" » : « Depuis qu'il est à Washington pour les réunions des IFI (institutions financières internationales), une question quotidienne est posée au ministre de l'économie Giorgetti - par ses amis américains, mais aussi par d'autres : ‘’que faites-vous avec la Chine ?’’. Ils ne vont pas jusqu'à demander si l'Italie est avec Macron ou Biden, mais la boutade allusive sur la mégalomanie de Paris est récurrente. Ils ne se contentent pas de s'enquérir de la volonté de Rome de renouveler l'accord sur la Route de la soie avec Pékin, mais cherchent à savoir quels sont les investissements de la République populaire chez nous, et dans quelle mesure ils sont stratégiques. Et quels sont nos intérêts dans le pays asiatique, en se préparant peut-être à demander non seulement la fin des participations, mais aussi un decoupling profond. Giorgetti se garde bien de prendre des engagements définitifs impliquant l'ensemble de l'exécutif, mais il rappelle que lorsque le gouvernement Conte a signé le mémorandum sur l'initiative Belt & Road, il était ministre et a pris soin de le vider de sa substance, en commençant par l'objectif de prendre possession du port de Trieste. En d'autres termes, M. Giorgetti suggère que s'il ne tenait qu'à lui, il laisserait l'accord expirer à la fin de l'année. Peut-être qu'en fin de compte, le gouvernement choisira de renouveler l'accord sans lui donner de suite concrète. L'important, cependant, est de comprendre que c’est une question-clé pour les futures relations bilatérales avec les États-Unis. C’est clair aussi en voyant les données sur la croissance mondiale. Hier, la directrice du FMI Georgieva, a averti : "le tableau est complexe. Nous prévoyons une croissance faible à moyen terme. Pour éviter un atterrissage brutal, le parcours est rude". Toutefois, si le monde continue à avoir une croissance de 2,8 %, il le doit principalement aux 5 % de la Chine. La Fed prévoit une récession aux États-Unis, tandis que l'Istat signale une baisse de 0,2 % de la production industrielle italienne en février. Le gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco, a assuré que "le secteur bancaire italien se porte bien " mais la crise de la Svb et du Crédit Suisse a ébranlé l'Occident et il n'est pas certain qu'elle soit définitivement terminée. Le défi s'étend également à la dette souveraine des pays en difficulté, car si d'un côté Pékin tente de gagner en popularité dans ces régions en poussant les Occidentaux à la réduire, un pas en arrière est fait dès lors qu'il s'agit de désamorcer les "pièges de la dette" créés précisément par ses investissements sur la Route de la Soie. La secrétaire d'État au commerce, Gina Raimondo, a évoqué la question chinoise lors de sa rencontre avec M. Giorgetti, qui lui a demandé ce que les États-Unis comptaient faire pour limiter les dégâts de la loi sur Inflation Reduction Act, car celle-ci risque de déclencher un conflit de subventions entre les Européens qui peuvent investir, comme l'Allemagne, et ceux qui ne le peuvent pas, c'est-à-dire nous. Le sous-secrétaire d'État à la croissance économique, à l'énergie et à l'environnement, Jose Fernandez, a déclaré que "l'Italie est candidate à un rôle stratégique en vue de l'indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie". Il a été écouté lorsqu'il a demandé que les dépenses pour l'Ukraine ne soient pas comptabilisées par l'Europe comme une dette, et il a tenté de convaincre les agences de notation que Rome ne manquerait en aucun cas l'opportunité du Pnrr. Mais la réponse que J.  Biden attend concerne la Chine. »

ARTICLE, Messaggero, M. Ventura, « T. Breton rencontre Crosetto (Frères d’Italie) et Meloni (Frères d’Italie) : des munitions à Kiev » : « Giorgia Meloni a rencontré Thierry Breton pendant environ une demi-heure au Palazzo Chigi, après que ce dernier ait vu le ministre de la Défense, Guido Crosetto. D’après un communiqué sur le site de la Commission européenne, Breton « est en Italie pour rencontrer des représentants du gouvernement et des fabricants de l'industrie de la défense dans le cadre de sa tournée des industries de la défense de l’UE ». Hier, après avoir vu Crosetto et avant la réunion avec Meloni, il a visité deux sites de production de munitions. La question-clé porte sur la « souveraineté européenne » dans le domaine de l'armement et en particulier dans la production et la fourniture de munitions. Le gouvernement devrait promouvoir la filiale Mbda, un consortium européen impliquant Paris et Londres, dans lequel Leonardo détient une part de 25 %. »

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Giorgia Meloni et Thierry Breton

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(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/04/2023

Le ministre-président CSU de Bavière Markus Söder désire que l’Allemagne continue à s’appuyer sur le nucléaire.

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Allemagne. Alors que les trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne seront bientôt à l'arrêt, le ministre-président CSU de Bavière Markus Söder désire que l’Allemagne continue à s’appuyer sur le nucléaire pour produire de l’énergie.

"Marine Le Pen s'engage à aider la Grande-Bretagne à rapatrier les migrants illégaux vers leur pays d'origine lorsqu'elle sera présidente."

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France et Royaume Uni. 

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The Telegraph : "Marine Le Pen s'engage à aider la Grande-Bretagne à rapatrier les migrants illégaux vers leur pays d'origine lorsqu'elle sera présidente."

Déi Konservativ a déposé des listes pour les élections communales à Pétange et Differdange.

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Luxembourg. Déi Konservativ prendra part aux élections communales du 11 juin 2023 au sein de deux municipalités, Pétange et Differdange, avec dans chacune une liste complète de 19 candidats.

Les (Vrais) Finlandais obtiennent la présidence de commissions.

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Finlande. Les (Vrais) Finlandais obtiennent la présidence des commissions suivantes au sein de la Chambre des députés :

- administrative (qui porte aussi sur l’immigration)

- juridique

- financière

- agricole et forestière

Marine Le Pen : "Je préfère Salvini à Meloni. Elle est avec l’OTAN, moi non."

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Italie. Revue de presse.

Les nominations des DG des entreprises publiques, et les dynamiques que celles-ci traduisent au sein de la majorité, font les gros titres : « Les nominations après les tensions » (Corriere della Sera), « Nominations, le compromis de Meloni » (La Stampa), « Meloni satisfait tout le monde et renonce à faire toute seule » (Il Giornale). « La fuite de dossiers classifiés du Pentagone gêne l’Europe [en révélant le détail des envois d’armes à Kiev] » (La Repubblica), « Loi de finances : il manque 32 milliards pour les contrats de l’administration » (Sole 24 Ore), « Fonctionnaires, les augmentations après les coupes » (Il Messaggero). « Vidéo choc de décapitation d’un prisonnier ukrainien, les bourreaux de Poutine » (La Stampa).

Les JT couvrent notamment les nominations des DG des entreprises publiques, la diffusion d’une vidéo de décapitation d’un prisonnier ukrainien et la sortie de prison de l’ancienne vice-présidente du PE Eva Kaili.

COULISSES, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Une journée de résistance au sein du gouvernement, puis le jeu d’équipe entre la Ligue et Forza Italia pour freiner Meloni » : « Il aura fallu une autre journée de pourparlers, de rencontres, d’opposition et de corrections pour boucler la liste très attendue des DG des grandes entreprises publiques. L’opposition à certains noms exprimée par la Ligue, épaulée par Forza Italia, a fini par rendre la victoire de Meloni moins nette et de renforcer une coalition qui risquait de sortir affaiblie par le jeu des nominations. Antonio Tajani, Matteo Salvini, Givambattista Fazzolari et Gianni Letta ont travaillé sur cette liste, à la recherche d’un équilibre pouvant éviter des turbulences au sein du gouvernement. Les nouveautés les plus saillantes ont été le torpillage de Stefano Donnarumma [que Meloni voulait à la tête d’ENEL], remplacé par le ticket Flavio Cattaneo e Paolo Scaroni. C’est un choix partagé entre Tajani et Salvini, qui ont ainsi réussi à entraver Meloni. La question soulevée dans les milieux politiques et économiques est de savoir si Cattaneo aura ou non le courage d’aller jusqu’à proposer une fusion de ENI avec ENEL (cette dernière étant fortement endettée). Tajani et Letta ont réussi à placer Scaroni, alors que ces derniers jours des sources du gouvernement assuraient que Meloni s’y opposait en raison des anciens rapports de l’ex-DG d’ENI avec la Russie de Poutine. Or, l’entourage de Berlusconi raconte une toute autre version, selon laquelle Meloni aurait promis au « Cavaliere » une place prestigieuse pour Scaroni. »

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini « Le jeu délicat de Giorgetti (Ligue) entre la Ligue et la Présidente du Conseil » : « Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a agi silencieusement pendant les pourparlers des nominations, faisant attention de garder un équilibre entre les desideratas de la Ligue et de la Présidente du Conseil. Restant silencieux, il a pu constater l’attention croissante des investisseurs étrangers. Depuis des semaines, certains fonds étaient en train de contacter son ministère pour comprendre les intentions du gouvernement, notamment pour ENEL dont la moitié du capital est détenu par des actionnaires étrangers. Il était clair qu’un DG sans expérience ne pouvait pas faire l’affaire. Conscient de ces facteurs, Giorgetti a joué les courroies de sécurité : silencieux, immobile mais prêt à éviter des sorties de route. C’est sans doute lui qui a fait insérer au conseil d’administration du groupe Leonardo Marcello Sala, un manager avec une longue expérience dans le secteur privé. C’est avec la même méthode qu’il a conçu la loi de finances, présentée mardi dernier. Les promesses électorales de la Ligue sur la flat tax ou sur les retraites n’ont pas leur place dans les lignes budgétaires. A ce stade, Salvini ne bronche pas, sans doute car il s’y attendait. Mais la trêve entre lui et Giorgetti ne durera pas longtemps, leurs différences étant trop évidentes. Rendez-vous donc aux prochains dossiers clivants. »

PREMIER PLAN, Il Sole 24 Ore, M. Perrone : « Le ministre Fitto (Frères d’Italie) : ‘’ Sur le PNRR, nous négocions avec l’UE pour pouvoir utiliser tous les fonds ‘’ » : « Au Sénat, où aujourd’hui sera voté en première lecture le décret-loi sur le Pnrr-3, le ministre Fitto souhaite que les mots d’ordre soient ‘’ la rigueur et la responsabilité ‘’. C’est un message qui vise à faire baisser la température du débat au Parlement, qui risque de monter encore. Le ministre aux Affaires européennes, au Sud, aux Politiques de cohésion et au Pnrr défend le décret-loi qui révolutionne la gouvernance du Plan et prévoit des simplifications dans sa réalisation : ‘’ l’objectif – affirme Fitto – est d’accélérer sur la mise en œuvre ‘’ et plaider en faveur de la logique des ‘vases communicants’, c’est-à-dire la stratégie que le gouvernement défend à Bruxelles pour obtenir une révision du Pnrr. Le ministre voudrait plus de flexibilité afin de pouvoir identifier les projets qui ne sont pas réalisables en respectant le délai de juin 2026 et les déplacer sur la programmation 2021-2027 qui autorise de remettre les bilans des résultats jusqu’en 2029. Selon Fitto ‘’ il y a des données objectives, comme l’augmentation des matières premières, qui justifient de pouvoir apporter des modifications au Pnrr ‘’. Ces arguments n’ont pas convaincu les oppositions et le Pd et le M5S attaquent au Parlement. » 

 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Perrone, « Décret Cutro, resserrement de la politique migratoire » : « Tandis que les arrivées clandestines continuent (hier ont débarqué à Catane 539 migrants sauvés au large de Syracuse et à Vibo Valentia), et que l'Union européenne se réserve le droit de braquer les projecteurs sur la déclaration de l'état d'urgence nationale par l'Italie, le gouvernement est déterminé à sévir contre l’immigration. Dans l'important paquet d'amendements qui sera déposé ce matin sur le décret-loi examiné par la Commission des affaires constitutionnelles du Sénat, il devrait y avoir une nouvelle réduction de la protection spéciales et des procédures accélérées d'examen des demandes de protection internationale à la frontière. Il devrait également y avoir des mesures qui renforcent la possibilité d’héberger des étrangers dans des centres de rétention pour rapatriement (CPR) : tant pour ceux qui ne se laissent pas identifier lors de la procédure frontalière que pour les demandeurs d'asile soumis à la procédure de Dublin et en attente de transfert. Enfin, il y aura des amendements relatifs au règlement sur les décisions des commissions territoriales pour la reconnaissance de la protection internationale, et sur la Commission pour le droit d’asile. Les amendements du gouvernement visent également à étendre les larges pouvoirs de dérogation déjà reconnus par le décret pour la construction de nouveaux CPR, jusqu’aux structures d'accueil et aux "points de crise", ainsi qu'à l'attribution du service de transport maritime des migrants. Les projets prévoient également que les demandeurs de protection internationale ne puissent pas être accueillis dans le système d'accueil et d'intégration du réseau des autorités locales (Sai), mais uniquement dans les centres gouvernementaux. Des exceptions seraient faites pour les migrants appartenant à des « catégories vulnérables », notamment les personnes handicapées ou les femmes enceintes. Les propositions qui auront reçu le sceau d'approbation seront connues ce matin. Entretemps, les techniciens du gouvernement et de la Protection civile se sont déjà réunis pour rédiger la première ordonnance permise par l'état d'urgence : ce sera celle qui nommera le commissaire extraordinaire, très probablement le préfet Valerio Valenti, chef du département des libertés civiles et de l'immigration du ministère de l'Intérieur. C'est justement le ministre Matteo Piantedosi, s'exprimant hier lors de la cérémonie du 171e anniversaire de la police d'Etat, qui est revenu sur la remise en cause de l'Europe. « Il serait difficile pour un seul pays de prendre en charge la gestion de l'immigration en dehors d'une action commune, lucide et bien organisée au niveau européen », a-t-il noté. A Bruxelles, la Commission a assuré qu'elle était « en contact étroit avec Rome », soulignant que l'Italie avait demandé un soutien financier pour faire face à la récente augmentation des arrivées par mer et en particulier à la situation critique à Lampedusa. Les chiffres de la police confirment également l'explosion des départs : en 2022, 105 131 migrants sont arrivés en Italie par les différentes routes méditerranéennes (+55,8 % par rapport à 2021). Rien à voir avec les 4,67 millions d'immigrés légaux présents, mais c'est l'augmentation qui est inquiétante. Par ailleurs, sur les 44 436 permis de séjour pour protection spéciale délivrés depuis le début de l'année 2021, seuls 5,45 % ont été convertis en permis de travail. »

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ENTRETIEN, La Repubblica, de Marine Le Pen, dirigeante du Rassemblement National : « Je préfère Salvini à Meloni. Elle est avec l’OTAN, moi non » : « Marine Le Pen continue de rêver d'un grand groupe politique européen de souverainistes, et sur l'immigration, elle promet d'organiser un référendum. Selon un sondage, si les élections présidentielles avaient lieu aujourd'hui, son parti battrait Macron avec 55% des voix. Si vous étiez à l'Elysée, que feriez-vous sur le conflit en Ukraine ? "Si j'étais Présidente, quand je le serai, la première chose à laquelle je penserai, c'est l'intérêt de la France. Depuis le début, nous l’avons dit : la Russie fait une grosse erreur en attaquant militairement l'Ukraine et en violant sa souveraineté territoriale et politique. Il n'en reste pas moins que le monde est tel qu'il est, et non pas tel que nous voudrions qu'il soit. C’est pourquoi je ferai tout mon possible pour que la France favorise une résolution pacifique du conflit. Ou bien nous continuerons à fournir des armes à l'Ukraine à tour de bras et nous serons alors confrontés à une nouvelle guerre de cent ans, ce qui, compte tenu des pertes humaines, serait une tragédie » Êtes-vous d'accord avec les déclarations de Macron sur Taïwan ? « Je suis d'accord avec lui, bien sûr. Le seul problème, c'est que Macron a une position incohérente, parce qu'il dit cela et en même temps il se soumet à un agenda diplomatique européen influencé par les États-Unis ». La France peut-elle parler d’une seule voix, même face à Xi Jinping ? « Alors oui, je pense que la France a une voix particulière, à condition qu'elle essaie de parler. De Gaulle avait quelque chose à dire. Macron n'a rien à dire ». Meloni est arrivée au pouvoir en étant pro-européenne, pro-OTAN et pro-USA. Ferez-vous de même ?  « Je reste euro-sceptique, et je le suis de plus en plus chaque jour. Je ne suis pas sceptique sur l'Europe, mais sur l'organisation politique de l’UE. De plus, la France a un héritage politique et une indépendance sur le plan international. Meloni est favorable à l'OTAN parce qu'elle est italienne. Il y a des éléments de son projet que je ne partage pas. Politiquement, je me sens plus proche de Matteo Salvini et je n'adapte pas mon discours aux résultats des élections : je suis une « personne loyale ». Que pensez-vous du nouveau gouvernement italien ? « Meloni gouverne sans s'attirer les critiques attisées par la diabolisation qui a eu lieu avant son élection. La même chose s'est produite avant notre victoire aux élections municipales. Ce procès d'intention caricatural et éloigné de la réalité est un avantage pour nous. Lorsque nous arriverons au pouvoir, les gens verront que ce n'est pas l'apocalypse qui se prépare, mais une politique de bon sens ». « Nous avons des divergences avec Meloni. Malgré cela, je la préfère à son prédécesseur. Et puis, vous savez, la politique va vite en Italie ». En matière d'immigration, le nouveau gouvernement italien n'a pas proposé de véritables solutions. « Je ne suis pas la sœur jumelle de Meloni. Je veux me donner les moyens d'une politique dissuasive en matière d'immigration en faisant passer par référendum une réforme constitutionnelle qui soumettrait les aides sociales non contributives à un certain nombre de critères, en réservant les allocations familiales aux Français, en abolissant le droit du sol ».

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(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le FPÖ fête le 1 mai à Linz.

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Autriche. Le FPÖ organise son rassemblement du 1 mai 2023 à Linz en Haute-Autriche, en présence du vice-gouverneur FPÖ de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner et du président fédéral du FPÖ Herbert Kickl.

[Les mandats au sein de l'exécutif de Haute-Autriche sont attribués proportionnellement aux résultats des différents partis lors de l'élection pour le Parlement de Haute-Autriche. Au sein du Parlement de Haute-Autriche, un accord de travail a été conclu entre les sociaux-chrétiens/conservateurs de l'ÖVP et le FPÖ.]

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12/04/2023

La Hongrie et la Russie ont passé un accord énergétique.

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Hongrie et Russie. Le ministre des Affaires étrangères hongrois Péter Szijjártó annonce que la Hongrie et la Russie ont passé un accord énergétique incluant la fourniture de gaz par Gazprom à la Hongrie et la modification de contrats d'extension d'une centrale nucléaire réalisée par la Russie.

(https://energynews.pro/amendement-du-pacte-nucleaire-lian...)

"Migrants, l’état d’urgence a été décidé."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption du Document économique et financier qui modifie la loi de finances (DEF), et acte une baisse de 3 milliards des charges salariales, fait les gros titres : « Trois milliards pour baisser les charges salariales » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Une loi de finances à trois sous » (La Repubblica), « Emploi, (voici la) baisse des charges salariales » (Il Messaggero). « Nominations des DG des entreprises publiques : Meloni impose le nom de Cingolani pour Leonardo » (La Stampa), « Question migratoire, le tournant de Giorgia Meloni, six mois d’état d’urgence » (Il Giornale), « Un commissaire spécial pour [gérer] l’urgence migratoire » (Il Messaggero).

Les JT couvrent l’adoption du document économique et financier, l’état d’urgence décidé pour contrer les flux migratoiresl’adoption des sanctions pour les manifestations impliquant des détériorations d’œuvres d’art et enfin la visite du Président J. Biden en Irlande du Nord.

COULISSES, Corriere della Sera, de F. Fubini, « Un parcours difficile sur le déficit pour éviter une procédure d’infraction de l’Union européenne » : « Hier, alors que le gouvernement italien publiait le document économique et financier qui modifie la loi de finances, le FMI diffusait ses prévisions pour 2023. Les deux documents font le même constat : la croissance ralentit car l’effet de rebond naturel après la crise du Covid s’atténue et, pour l’Italie, l’effet moteur des subventions publiques massives dans le secteur immobilier arrive à son terme, alors que l’impulsion due aux réformes et aux investissements dans le cadre du Plan de Relance ne se fait pas encore sentir. De fait, le maintien de chiffres contenus dans les dépenses publiques italiennes et le rôle que jouera le pays à Bruxelles au cours des deux prochaines années dépendra en grande partie du succès de son Plan de Relance. Dans son Document économique et financier, le gouvernement italien s’efforce de tracer la voie pour éviter une procédure de déficit excessif de la Commission européenne sans pour autant perdre un certain élan économique. De façon générale, le FMI évoque un risque de ‘’d’atterrissage brutal’’ pour les économies avancées et le cas spécifique de l’Italie n’est pas très positif. Avec le système de bonus immobiliers mis en place dans le pays, on peut parler d’une croissance inefficace : 4,2% du PIB ont été investis dans ces aides pour une croissance du PIB de 3,7% l’année dernière : chaque euro de dette jeté dans ce vaste brasier a rapporté moins d’un euro de croissance. Mais l’Italie devra désormais aller de l’avant sans ce moteur. Les prévisions du gouvernement et celles du FMI sont radicalement différentes : le DEF prévoit 1,5% de croissance pour 2024 contre seulement 0,8% selon le rapport du FMI, un des rythmes de croissance les plus bas estimés pour les économies avancées. Toutefois, il n’est pas certain que ce soit le FMI qui voit juste et le gouvernement italien qui se trompe, au contraire, on a vu ces dernières années que les prévisions plus optimistes de l’Italie s’étaient vérifiées, et non celles plus négatives du FMI. Mais attention, désormais tout reposera sur la capacité de l’Italie à déployer 40 milliards d’euros par an d’investissements dans le cadre du Plan national de Relance. Là encore, le gouvernement se veut optimiste, alors que le FMI se veut plus prudent. En 2024, les règles budgétaires européennes seront rétablies et il est fort probable que les pays de la zone euro doivent à nouveau maintenir leur déficit public en-dessous des 3% de PIB. L’Italie ne parviendra pas à passer sous ce seuil d’ici l’année prochaine et risque donc, de même que la France, la Belgique, l’Espagne et d’autres, de finir dans le viseur de la Commission en matière de contrôle des finances publiques. Ce scénario réduirait considérablement la marge de manœuvre du gouvernement en matière de politique économique, par exemple pour la réforme fiscale. Le DEF présenté hier a donc pour objectif stratégique un retour sous les 3% de déficit pour 2025. La Commission peut en effet choisir de ne pas lancer de procédure lorsque la trajectoire présentée semble crédible. Mais cela implique un rythme de croissance qui ne laisse aucun écart possible dans la mise en œuvre du PNRR. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, de F. Tonacci, « Migrants, le gouvernement s’attribue davantage de pouvoirs : l’état d’urgence est déclaré et la protection spéciale sera réduite » : « L’Italie a décrété en Conseil des ministres l’état d’urgence nationale pour l’accueil des réfugiés, pour une durée d’au moins six mois et avec la nomination par le chef de la Protection civile d’un commissaire délégué. Exactement comme lorsqu’un grave tremblement de terre se produit. Par ailleurs, la majorité a trouvé un accord sur une série d’amendements au décret Cutro limitant davantage l’octroi et le renouvellement de la protection spéciale et permettant d’expulser encore plus rapidement les personnes en situation irrégulière. Si ce n’est pas tout à fait un retour aux anciens décrets de Salvini, on y est presque. Un fonds de 5 millions d’euros a été alloué pour gérer l’urgence nationale. La décision s’appuie principalement sur deux données : depuis le début de l’année, plus de 31 000 personnes sont arrivées clandestinement en Italie, soit 300% de plus que l’année dernière à la même période. Et 115 000 migrants sont actuellement présents sur le territoire italien (les réfugiés ukrainiens ne sont pas comptabilisés). D’après le ministère, le système d’accueil de ces personnes est saturé. On peut se demander pourquoi puisqu’en 2016, année record pour les arrivées clandestines (181 000) l’Italie avait accueilli 176 000 personnes sans déclarer l’état d’urgence pour autant. L’ancien chef du département pour les Libertés publiques et l’immigration du ministère de l’Intérieur, Valerio Valenti, sera très probablement nommé dans les prochaines heures commissaire délégué. Il devra trouver de nouvelles places d’accueil des migrants, pourra les transférer d’une ville à l’autre sur l’ensemble du territoire afin qu’ils ne restent pas à Lampedusa, acheter ou louer des bâtiments pour créer de nouvelles structures d’accueil, augmenter la capacité des Centres de permanence avant le rapatriement. Au nombre de dix pour le moment, Salvini voudrait en ouvrir un par région pour intensifier les rapatriements. Dans ce nouveau cadre juridique, la protection spéciale sera par ailleurs réduite au minimum, aussi bien pour les cas d’éligibilité que la durée de validité ou la déchéance. Les mesures visent à identifier le plus rapidement possible la situation de chaque migrant et, le cas échéant, à un rapide raccompagnement à la frontière y compris à travers des mesures incitatives pour les pays de provenance. La majorité devrait présenter la mesure entre le 18 et le 20 avril au Sénat, et tentera de limiter autant que possible un obstructionnisme de l’opposition. Dès la première ébauche du décret Cutro, la Présidence du Conseil et la Présidence de la République s’étaient entretenues, ce qui avait permis d’arrondir les angles du projet. Les forces de la majorité ont déclaré qu’elles retireraient leurs amendements si le gouvernement le demandait. Mais Meloni ne semble pas avoir l’intention de le faire. »

ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo « Migrants, l’état d’urgence a été décidé » : « L’état d’urgence a été décrété hier en Conseil des ministres. Comme l’explique Giorgia Meloni ‘’nous l’avons décidé afin de pouvoir donner des réponses plus efficaces et plus rapides à la gestion des flux’’. La Ligue se réjouit, évoquant le ‘’retour au premier décret sécurité’’ [présenté par Salvini lors du gouvernement Conte I]. Les oppositions, en revanche, condamnent la mesure. Giuseppe Conte (M5S) critique ouvertement Meloni : ‘’elle a donné son feu vert car elle n’est pas en mesure de gérer les arrivées qui ont été multipliées par quatre’’. Le Parti démocrate demande à ce que des amendements au décret Cutro ne soient pas trop importants car ‘’cela représenterait un tour de vis supplémentaire’. L’état d’urgence durera pendant six mois et sera accompagné d’un fonds de 5 millions d’euros qui servira à créer de nouvelles places dans les centres de rétention et de rapatriement (CPR), voire de créer de nouveaux centres. Salvini affiche sa satisfaction ‘’dans l’attente que l’UE se réveille’’, souligne-t-il, tout en menaçant l’installation de points de contrôle à la frontière avec la Slovénie si cette dernière ‘’ne devait pas reprendre tous ceux qui transitent illégalement par le territoire italien’’. Depuis le début de l’année, l’Italie a vu arriver 31 292 migrants, soit quatre fois plus qu’en 2022. Les mineurs non accompagnés seraient, à ce stade, au nombre de 3 038. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le principe de réalité pour le gouvernement » : « Il est difficile d’envisager ce gouvernement autrement que comme un exécutif qui est dépassé par les urgences. Il doit faire face à tellement de sujets qu’il doit constamment faire une pause sur chacun pour pouvoir en freiner le cours. Mais il ne parvient pas pour autant à trouver une stratégie en mesure de les anticiper et de les surmonter. C’est vrai pour l’immigration, un problème structurel, abordé hier par le biais d’un « état d’urgence » de six mois. Même du point de vue lexical, la réponse dévoile un phénomène difficilement gérable, dans l’indifférence d’une grande partie des pays européens. Certes il n’est pas impossible que les mesures adoptées aboutissent à donner des résultats plus efficaces et rapides. Mais vu le peu de fonds qui ont été débloqués et la crainte que le nombre des arrivées n’empire, la prudence s’impose. Cette méthode d’action dans l’urgence impacte également le plan de relance national, pourtant stratégique pour l’Italie, et révèle que les objectifs seront moins ambitieux et les marges de manœuvre plus étroites que prévu. La question des nominations des directeurs généraux des entreprises publiques est aussi intéressante : pour certains, c’est une méthode imposée par Meloni, voulant affirmer sa primauté dans ce type de choix. D’autres soulignent la simple continuation d’un bras-de-fer entre Meloni et Salvini pour l’hégémonie sur la droite, un match dont le terrain serait les migrants, le PNRR, les nominations et même les concessions balnéaires. Cela risque d’enfermer le gouvernement dans une position d’otage sans fin de l’urgence »

COMMENTAIRE, Il Giornale, P. Guzzanti « La voie française » : « Vous vous rappelez de l’affaire de l’ « Ocean Viking » ? Le navire a été accueilli à Toulon, les migrants ont été identifiés, interrogés et divisés en trois groupes : ceux qui avaient droit à l’asile en France, ceux qui avaient le droit de demander l’asile ailleurs en Europe et ceux qui n’avaient pas de titre pour rester et qui ont été expulsés dans leur pays. Quelqu’un a protesté ? Non. Car la France est très rigide, parfois cruelle, mais elle fait respecter les règles et les lois. L’état d’urgence est un signal juste et traduit le caractère dramatique du contexte actuel, mais ne représente malheureusement pas la solution. La solution, c’est d’avoir un plan adapté à la réalité et qui fasse fonctionner les procédures de rapatriement comme cela se passe en France. Il est ensuite juste d’œuvrer et de dépenser beaucoup d’argent pour aider des pays tels que l’Egypte ou la Tunisie. L’Europe en parle, certes, mais uniquement à l’heure du thé, juste pour bavarder. La vérité est que l’Italie est abandonnée et doit s’en sortir toute seule, en agissant de manière humaine mais dans le respect des lois, et en investissant de l’argent sans toutefois le gaspiller. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Bulgarie : Renaissance a réuni 590.000 signatures afin d'organiser un référendum sur l'euro.

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Bulgarie. Le parti nationaliste Renaissance a réuni 590.000 signatures afin d'organiser un référendum sur l'euro. Il vise à interdire de remplacer le lev jusqu'en 2043. Le référendum devrait se tenir à l'automne, sauf en cas de probables recours.

(https://dnes.dir.bg/politika/vazrazhdane-vnese-590-hil-po...)

11/04/2023

Les nationalistes de la Confédération sont donnés à 12,6 % et les nationaux-conservateurs du PiS à 35,8 %.

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Pologne. Les nationalistes de la Confédération sont donnés à 12,6 % et les nationaux-conservateurs du PiS (Droit et justice) à 35,8 %.

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Pis : Droit et justice : nationaux-conservateurs

PO : Plate-forme civique : libéraux, démocrates-chrétiens

Confédération : nationalistes

Lewica : socialisme / social-démocratie

2050 : démocrates-chrétiens

PSL : agrariens démocrates-chrétiens

Frères d'Italie est donné à 29,3 %, la Ligue à 8,8 % et Italexit à 1,9 %.

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Italie. Frères d'Italie est donné à 29,3 %, la Ligue à 8,8 % et Italexit à 1,9 %. Le M5S est donné à 15,1 %.

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Frères d’Italie : patriotes

PD : centre-gauche

M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Azione – Italia Viva : Troisième pôle (centristes)

Forza Italia : conservateurs

 

Italexit : patriotes : 1,9 %

Matteo Salvini à Udine pour soutenir le candidat de la Ligue à la mairie.

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Italie. Frioul-Vénétie Julienne. Udine. Ce lundi 10 avril 2023, lundi de Pâques, le ministre Matteo Salvini (Ligue) est arrivé à Udine vers 19h. et s’est promené dans la ville. Il a pris des selfies avec ceux qui le lui demandaient, a rencontré le sénateur de la Ligue Marco Dreosto et le candidat de centre-droit à sa réélection en tant que maire d’Udine Pietro Fontanini. Matteo Salvini a déclaré qu'Udine est une belle ville. Une partie des habitants étaient absents, car partis en villégiature durant ce long week-end.

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Matteo Salvini à Udine

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/07/res...)