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12/10/2023

Beatrix von Storch exige que toute personne qui soutient le Hamas et ne dispose pas de la nationalité allemande soit immédiatement expulsée.

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Allemagne. Beatrix von Storch exige que toute personne qui soutient le Hamas et ne dispose pas de la nationalité allemande soit immédiatement expulsée.

"Feu vert des Chambres pour un budget en déficit."

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Italie. Revue de presse. 

Le siège de la bande de Gaza par l’armée israélienne en riposte à l’attentat terroriste de samedi, ainsi que le sort de milliers de civils bloqués, domine les gros titres « Gaza assiégée et dans le noir » (Corriere della Sera), « Les prisonniers de Gaza » (La Repubblica), « La nuit de Gaza » (La Stampa), « Les corridors [humanitaires] sont nécessaires » Les diplomaties s’activent pour une trêve (Avvenire) « Le siège de Gaza » (Il Messaggero). La validation par les Chambres de la note de prévision économique du gouvernement, prévoyant une hausse des déficits publics, est aussi citée « Feu vert des Chambres pour un budget en déficit » (Sole 24 Ore). 

Les JT couvrent essentiellement la crise israélo-palestinienne, la formation du ‘’gouvernement d’urgence’’ en Israël, la visite du Secrétaire d’Etat américain A. Blinken au Proche Orient, la finalisation de la Loi de finances et enfin les suites de l’enquête sur la chute d’un bus à Mestre ayant fait plusieurs victimes.  

PREMIER PLAN, Sole 24 ore, de C. Marroni, « Tajani (Forza Italia) en Egypte : il faut éviter une escalade à l’échelle régionale. »  

ENTRETIEN, Il Foglio, de Gianbattista Fazzolari (Frères d’Italie), Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil « Sur la motion en soutien d’Israël, nous n’avons pas cédé au chantage des courants extrêmes » : « ‘’Notre objectif était une motion du Parlement condamnant le Hamas, et c’est ce que nous avons obtenu. Il ne fallait pas qu’il y ait des ‘’oui mais’’. J’aimerais toutefois ajouter une chose : si tu cherches l’unité du Parlement et que tu te trouves dans l’opposition, il n’y a qu’une façon de trouver cette unité : collaborer avec ceux qui ont davantage de poids, c’est-à-dire la majorité. Or, le Parti démocrate s’est d’abord brouillé avec le M5S qui prenait ses distances sur plusieurs points pour ensuite prétendre que la majorité vote son propre texte. Nous, nous avons écrit une motion sur Israël en étant attentifs aux sensibilités des petits partis, même éloignés de Fratelli d’Italia, comme Sinistra Italiana. Concernant l’envoi d’aides militaires à Kiev, nous avons peu d’armements terrestres car ils nous ont été demandés par les Ukrainiens. Nous avons donné tout ce qui était possible, c’est-à-dire ce que nous avions en stock, même si ça n’était pas suffisant. Nous avons fait un gros effort, compte tenu du fait qu’à chaque fois l’aide italienne à l’Ukraine est rendue compliquée par une certaine froideur de l’opinion publique à cet égard. Nous nous sommes tout de même impliqués. Si tout le monde avait fait autant que nous en proportion, peut-être que les Ukrainiens auraient pris le dessus sur les soldats russes. Ce n’est pas une critique adressée aux alliés mais une constatation objective. Quant à la possibilité d’un déclassement de la dette italienne par les agences de notations financières, je réponds que ce risque est exclu, l’Italie étant objectivement un pays solide du point de vue de la gestion de la dette. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, d’A. Logroscino et M. Sensini, « La Chambre donne son accord sur la note de mise à jour du document d’économie et de finances et sur le déficit, mais le FMI et l’agence Fitch alertent sur les comptes publics italiens » : « Le gouvernement obtient la validation à la majorité absolue de la Chambre et du Sénat à sa demande d’écart par rapport aux objectifs budgétaires. Mais les agences de notation financière expriment leurs premiers doutes et le FMI invite le gouvernement italien à une réduction plus ambitieuse de sa dette, comme l’avait déjà demandé la Banque d’Italie. Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti (Ligue) répond que que le gouvernement a fait preuve de ‘’sérieux et de responsabilité’’. Les députés Italia Viva, Azione et +Europa ont pour leur part déposé un recours auprès de la Cour Constitutionnelle contre cet écart budgétaire ‘’injustifié’’. Dans le même temps, le débat sur le salaire minimum. Cinq des huit membres du Conseil national pour l’Economie et le Travail (CNEL) nommé par la Présidence de la République demanderont l’introduction d’une ‘’rétribution minimum expérimentale’’. Le FMI fait remarquer que ‘’la tendance du rapport entre la dette publique et le PIB italien baisse très lentement et reste bien supérieur aux niveaux d’avant la pandémie’’. ‘’Pour réduire la dette, il faut deux choses : des réformes structurelles visant à augmenter le potentiel de croissance de l’économie et une plus grande ambition en matière de redressement des comptes’’ a déclaré le responsable de la politique budgétaire du FMI, Viktor Gaspar. Pourtant, les prévisions du FMI sont proches, voire un peu meilleures, de celle du gouvernement italien. L’Agence Fitch a été la première a souligné ‘’un relâchement de la politique budgétaire pas rapport aux précédents objectifs’’. Pour Fitch, le gouvernement Meloni bénéficie d’une ‘’majorité parlementaire plus stable’’ que les années précédentes mais doit en même temps ‘’faire face à une importante pression politique pour obtenir le respect des engagements électoraux, ce qui pèse sur les perspectives d’une consolidation ultérieure’’. Giorgetti, qui s’apprête à rejoindre les réunions du FMI qui se tiennent actuellement au Maroc, insiste sur le sérieux de la Loi de Finances établi, affirmant respecter le ‘’métier de chacun’’. ‘’Le FMI donne des directives aux Etats, et les politiques comme moi doivent rendre des comptes au Parlement, aux concitoyens et aux familles, en particulier les plus modestes, qui souffrent’’ répond le ministre. Pour répondre à l’opposition que juge ‘’injustifiée’’ cet écart budgétaire, il rappelle que ‘’la Constitution prévoit que des causes exceptionnelles impactant l’économie puissent justifier’’ un tel écart. Les oppositions s’accordent pour critiquer cette Loi de Finances jugée ‘’de courte vue et faible’’. La secrétaire du Parti démocrate met en garde contre le manque de fonds accordés au système sanitaire. Les critiques du Mouvement 5 Etoiles sur les compétences macro-économiques de Giorgia Meloni sont très dures, alors que le leader d’Azione met en garde sur le fait qu’une telle Loi de Finances met le pays dans une situation ‘’précaire’’ car basée sur des recettes pas assez solides et durables. La majorité ainsi que Noi Moderati défendent un projet ‘’réaliste et prudent’’ qui tient compte du ‘’gouffre financier qu’a été le fonds de rénovation énergétique des logements’’. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « La guerre et la dette réduisent les ambitions du budget italien » : « Comme prévu, la Note de mise à jour du document d’économie et de finances, caractérisée par la hausse du déficit public, a été approuvée par le Parlement sans surprise. Le contenu de la Nadef, réduit à l’essentiel, devrait rassurer les marchés et l’Europe :  ne pouvant pas diminuer les dépenses, le gouvernement a su néanmoins limiter leur augmentation. D’autre part, cela confirme le peu de marge de manœuvre financière d’un pays à la dette publique importante et d’une coalition devant faire face à une situation internationale qui s’annonce encore plus difficile. A cela s’ajoute le fait que, d’ici novembre, les agences de notations devront s’exprimer sur la fiabilité de la dette italienne. Dans la lignée de ses prédécesseurs, le gouvernement Meloni n’a pas réussi à imposer une révision rigoureuse des dépenses. Cela s’explique par une situation interne aggravée par les problèmes internationaux. Derrière « la prudence et le réalisme » revendiqués par le gouvernement, on peut voir un mélange d’impuissance et de responsabilité, dans l’attente d’événements que personne ne peut prévoir ni contrôler. » 

COULISSES, La Repubblica, E. Lauria « Meloni prévient ses alliés en les invitant à ne pas présenter d’amendements pour faire plaisir à leur électorat » : « Les amendements ‘’de campagne’’ ne seront pas tolérés et les modifications devront être discutées au préalable. Hier soir, Giorgia Meloni a réuni les deux vice-présidents du Conseil, M. Salvini et A. Tajani, et le leader de Noi Moderati, M. Lupi, ainsi que les chefs de groupe de la majorité, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, L. Ciriani, et le ministre de l’économie G. Giorgetti. Le cadre économique a refroidi l’optimisme initial avec lequel l’exécutif se vantait d’avoir fait de l’Italie la « locomotive d’Europe ». Entre temps, le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance et l’agence Fitch a formulé ses critiques sur la décision de l’Italie d’augmenter son déficit. Forza Italia a tout de même demandé un report de la fin du fonds de rénovation énergétique des bâtiments et la hausse des retraites les plus basses. Mais Meloni s’y oppose. La loi de Finances sera présentée en Conseil des ministres et il ne faut pas qu’il y ait un esprit de compétition et d’offensive ‘’il y a peu de ressources et il faut les utiliser pour augmenter les salaires et renforcer le pouvoir d’achat’’ a-t-elle expliqué. Ces mêmes axes seront repris demain lors la rencontre avec les partenaires sociaux. Meloni ne sera pas présente au rendez-vous, puisqu’elle doit se rendre d’abord au Mozambique puis au Congo. Elle sera représentée par le secrétaire à la Présidence du Conseil Alfredo Mantovano. Son absence a déjà suscité l’irritation de certains syndicats. Le long chemin de la loi de finances ne fait que commencer. » 

COMMENTAIRE, Repubblica, F. Merlo : « L’acquittement de Mimmo Lucano est l’acquittement de tout le Sud » : « Un acquittement total de Mimmo Lucano, l’ancien maire du village de Riace en Calabre, aurait été plus juste. Les accusations mineures ont été maintenues. Au final, la condamnation à 13 ans et deux mois de prison a été à un an et six mois. Ce jugement acquitte l'accusé et condamne de fait ses accusateurs, ‘’les shérifs de Sherwood’’. C’est le Sud généreux et populaire qui a été acquitté en même temps que Mimmo Lucano, le héros à la fois moderne et ancien de l'accueil et de l'intégration, grand défi de l'humanité du monde occidental et qui avait trouvé un modèle en la personne du maire de Riace. Et il faut avoir vu et fréquenté ce village, qui avait enchanté le monde et s'était même retrouvé au Moma de New York, ce pays ressuscité par le pari réussi des migrants arrivés par la mer. Au lieu d'anéantir judiciairement ce modèle, ils auraient dû le reproduire dans les terres abandonnées, dans les campagnes brûlées. Maintenant, il faudrait peut-être une autre réforme agraire, pensée en fonction des immigrés.  '' Ils ont essayé d'effacer l'histoire de Riace, de la faire disparaître dans sa géographie, au fond des montagnes calabraises. J'ai dit que c’est l’inverse qui se produirait. Aujourd'hui, tout le monde comprend que Riace n'a jamais été aussi vivant. Et la Calabre offre à l'Italie deux modèles : mon Riace et leur Cutro'' a dit Lucano. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/10/2023

Vox appelle à l'arrêt de tout financement public des associations qui "justifient" le Hamas.

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Espagne. Vox appelle à l'arrêt de tout financement public des associations qui « justifient » le Hamas.

L'UDC est donnée à 28,1 % pour les élections législatives du 22 octobre.

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Suisse. Les patriotes de l'UDC sont donnés à 28,1 % (soit +2,5 par rapport à 2019) pour les élections législatives du 22 octobre.

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UDC : patriotes

PS : socialistes

Le centre : démocrates-chrétiens

PLR : libéraux 

écologistes

Verts libéraux

PEV : parti évangélique

Autres

Le parquet reconnaît désormais que le co-président de l’AfD Tino Chrupalla a eu une blessure par perforation.

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Allemagne. Le parquet reconnaît désormais que le co-président de l’AfD Tino Chrupalla « a eu une blessure par perforation », mais « Jusqu'à présent, aucune substance n'a été trouvée dans les échantillons de sang. » L'enquête se poursuit.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/06/lor...)

La réaction des partis patriotiques néerlandais à la situation au Proche-Orient.

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Pays-Bas. La figure de proue du Forum voor Democratie Thierry Baudet déclare : « Alors que des émotions fortes nous imposent un choix binaire, la situation explosive au Moyen-Orient appelle en réalité à la retenue. »

Le président du PVV Geert Wilders apporte tout son soutien à Israël et a placé dans son bureau, au Parlement néerlandais, le drapeau israélien à côté du drapeau néerlandais.

BVNL soutient les Israéliens et dénonce la violence terroriste du Hamas.

JA21 estime qu’Israël a le droit de se défendre face aux attaques terroristes du Hamas et désire que des mesures fortes soient prises contre les personnes qui, aux Pays-Bas, manifestent afin de soutenir le Hamas.

"Visite de Meloni à la synagogue."

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Italie. Revue de presse. 

Le bilan et la nature particulièrement violente de l’attaque terroriste du Hamas dans deux kibboutz en Israël fait les gros titres « Les enfants, l’horreur » (Corriere della Sera), « Le massacre des enfants » (La Repubblica, Il Messaggero), « Le massacre d’innocents » (La Stampa, Avvenire). Le débat au parlement hier sur la motion unitaire en soutien d’Israël est aussi cité : « Pas de motion unitaire sur Israël mais le « fair play » l’emporte » (Repubblica), « Le Hamas massacre des enfants mais la gauche se divise » (Giornale, Libero). La finalisation de la Loi de finances fait la Une du quotidien Sole 24 Ore « Giorgetti (Ligue) : « des coupes importantes sont prévues dans le budget » ». 

Les JT couvrent essentiellement le bilan de l’attaque terroriste du Hamas dans deux kibboutz en Israël, les déclarations de soutien d’Israël par le Président Joe Biden, la visite de la Présidente du Conseil G. Meloni à la Synagogue de Rome, les marches silencieuses en soutien à Israël en Italie dont celle organisée par le quotidien Il Foglio à laquelle ont participé la plupart des partis politiques italiens. 

ARTICLE, Corriere della Sera, M.-T. Meli, « Pas d’accord sur la motion unique. Le compromis des quatre textes présentés à la Chambre » : « Antonio Tajani (Forza Italia) avait sollicité à la Chambre des députés une “motion unitaire” pour “condamner sans ambiguïté l’agression du Hamas”, et avait mentionné la formule de “deux peuples deux États” chère à la gauche dans l’espoir de les rallier. Cependant, majorité et opposition ne sont pas parvenues à un accord, et quatre textes ont été présentés (du centre-droit, du PD, du M5S allié avec l’Alliance des verts et de la gauche, et une dernière regroupant Azione, Italia Viva et +Europa). Tout en plaidant qu’ils “ne pouvaient pas donner l’impression d’un Parlement divisé”, Tajani a proposé un compromis, et majorité et opposition ont chacune voté la motion de l’autre. Tous les textes ont été ainsi approuvés, exception faite du point n°5 de la motion du PD, du M5S et des verts et SI, qui dénonçait “l’élargissement des colonies de peuplement”. Tous y ont renoncé pour que les autres forces politiques s’accordent sur le reste du texte. Si, lundi, l’illusion d’une motion unitaire pouvait être maintenue, elle n’a pas résisté à l’ajout de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie) dans la motion du gouvernement d’un point qui refusait toute aide humanitaire dans la Bande de Gaza – ce passage aurait été l’occasion de frictions entre le Secrétaire d’État et le Ministre des affaires étrangères. Le PD a accusé “l’aile dure du Palais Chigi” d’avoir “ fait sauter l’entente”, en ajoutant qu’ils étaient prêts à ‘’réintroduire le langage de l'UE ainsi que l'engagement de Tajani à négocier la paix’’. Telle était la situation hier matin. La majorité a donc nuancé la partie qui avait fait hésiter le PD, et la motion du centre-droit a fait disparaître la mention des aides humanitaires. Cependant un passage a été jugé ambigu par les oppositions puisqu’il engage le gouvernement à “éviter que des financements arrivent entre les mains du Hamas” - un passage auquel les démocrates ont fini par donner leur accord après des négociations de Tajani. Du reste, même Casini pense que “le Hamas est le véritable ennemi de la cause palestinienne”. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni, « Visite de Meloni à la synagogue : « Il y a un risque de surenchère » »: « Alors que des images de massacres nous parviennent, la présidente du Conseil voit dans “la chasse aux civils, maison par maison (…) une haine envers tout un peuple”. Après sa visite à la Synagogue de Rome avec Giovanbattista Fazzolari, secrétaire d’État à la présidence du Conseil et qui a comparé dans une interview les massacres du Hamas à l’Holocauste, Georgia Meloni a exprimé sa préoccupation tout en cherchant à rassurer : “nous devons renforcer la protection des citoyens de religion juive sur notre sol, parce que le risque de surenchère face aux actes criminels du Hamas pourrait arriver jusque chez nous” a-t-elle déclaré. La menace djihadiste recommence à effrayer la communauté juive d’Italie, et le Viminal a ordonné le renforcement de la protection des lieux à risque, alors que les routes empruntées par les migrants sont elles aussi plus étroitement surveillées selon les ordres du ministre Tajani qui veut ‘’vérifier que parmi les migrants illégaux, il n’y ait pas de terroristes cherchant à entrer en Europe’’. Dans un Parlement en état de choc, les partis se divisent selon leur ligne politique habituelle, et même à droite perdurent certaines positions pro-palestiniennes. Cependant, le soutien du gouvernement à Israël est sans faille et la condamnation des attaques terroristes sans ambiguïté. Hier soir, des ministres (Lollobrigida (Frères d’Italie), Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI), Valditara (Ligue) et Abodi (Indépendant)) ont participé à la veillée “Nous sommes Israël” promue par le Foglio, et à laquelle Georgia Meloni s’est associée dans une lettre. Les chefs de groupes Foti et Malan, accompagnés par des sénateurs et des députés ont défilé face à l’Arc de Titus illuminé aux couleurs d’Israël, tout comme les ministres Tajani (Forza Italia) et Nordio (Frères d’Italie). Malgré les appels de Giuliano Ferrara et de Claudio Cerasa à défendre “sans hésiter” la démocratie israélienne, le M5S et l’Alliance des verts et de la gauche n’ont pas participé au sit-in transpartisan. Cependant, le PD était représenté par Alfieri et le maire de Rome Gualtieri, Azione par Calenda et Carfagna, Italia Viva par Matteo Renzi et pour +Europa, Della Vedova et Maggi étaient présents. Noi Moderati était représenté par son chef Maurizio Lupi. La Ligue, quant à elle, avait envoyé les chefs de groupes Molinari et Romeo et le secrétaire d’Etat à l’économie, Federico Freni. »

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EDITORIAL, il Foglio « Fazzolari contre Fazzolari (Frères d’Italie). Le court-circuit entre le Palais Chigi et Fratelli d’Italia sur les armes à l’Ukraine » : « Giovanbattista Fazzolari, en commentant l’attaque criminelle du Hamas en Israël, nous dit que c’est la timidité occidentale dans le soutien à l’Ukraine qui a ‘’favorisé la propagation des conflits’’. Dans son entretien au Corriere, le Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil nous explique que l’Occident ‘’a évité d’envoyer ce qui aurait pu faire pencher rapidement le sort du conflit en faveur de Kiev. Il suffirait une petite partie des dépôts inutilisés d’armes et de munitions des Etats-Unis et de l’Europe pour assurer la victoire ukrainienne’’. La confession de Fazzolari, qui est l’un des conseillers les plus influents de Meloni au Palais Chigi, se révèle aussi très courageuse. Car cela résonne aussi comme une auto-critique. Comment concilier alors cette volonté intrépide d’envoyer des armements avec le choix du gouvernement de ne pas le faire ? Le ministre de la Défense Guido Crosetto ne cesse de répéter que l’Italie ‘’a donné beaucoup’’ et qu’avant de procéder à l’envoi d’autres armes ‘’il faut vérifier ce que nous sommes en mesure de donner’’. Faut-il s’attendre à un déblocage imminent de la 8e tranche d’aides militaires à Kiev ? Fazzolari pourrait s’imposer et prendre la décision, étant donné son importance au sein du gouvernement. Les propos de Fazzolari sont encore plus courageux car ils remettent en cause toute la stratégie d’alliances de Fdi. Après une telle prise de position, aucune déclaration ambiguë sur la guerre de la part de la Ligue ne sera tolérée. Et au niveau international, il n’y a plus d’espace pour une proximité entre Meloni et le PiS polonais, qui est en train de se démarquer du soutien à Kiev. Enfin, concernant les relations transatlantiques, l’entretien de Fazzolari marque une rupture irréversible entre Fdi et le parti Républicain américain, qui est engagé à boycotter le financement de nouveaux fonds fédéraux en faveur de l’Ukraine. Nous sommes sûrs que cela se réalisera rapidement. Fazzolari n’est pas du genre à faire des déclarations infondées. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le mur européen qui sépare Salvini de ses alliés » : « La bataille européenne entre le PPE et les partis de droite se prolonge et l’Italie se confirme comme l’un des épicentres et des laboratoires des futures alliances. En Allemagne, les extrémistes d’AfD s’imposent comme le deuxième parti en Bavière et en Hasse. En France, la formation pro-russe et eurosceptique de Marine Le Pen est toujours donnée première dans les sondages. Pour la Ligue de Salvini, ces succès représentent des arguments forts qu’il est possible d’avancer contre le refus de FdI et de Forza Italia à l’idée d’une alliance avec ces forces extrêmes aux élections européennes de 2024. Pourtant, le clivage se creuse et l’impression est qu’en juin nous assisterons non seulement à la compétition classique entre Populaires et Socialistes mais aussi à une compétition au sein même du front conservateur, entre modérés et extrémistes. La question est de savoir si le populisme de droite parviendra à chambouler les équilibres existants. Le PPE ne renoncera pas à ériger un mur contre l’AfD et le Rassemblement National. Au contraire, il le renforcera. C’est la raison pour laquelle Antonio Tajani évoque une ‘’menace extrémiste’’. Il s’agit donc de l’énième refus à l’invitation de Salvini d’unir les forces de droite aux élections de 2024. Selon la Ligue, les partis souverainistes européens sont destinés à la victoire : ne pas saisir cette évidence signifierait finir par être écrasés. C’est un avertissement lancé non seulement à Tajani mais surtout à la Présidente du Conseil, Meloni. Cela prouve que le bras-de-fer entre les partis de droite sera le bruit de fond de cette campagne électorale, et cela pas seulement en Italie. » 

SONDAGES, La Repubblica, d’A. Noto, « Immigration et Union européenne, les Italiens ne font pas confiance à Orban et à Le Pen » : « L’issue du Sommet de Grenade montre combien la Présidente italienne du Conseil doit composer avec les deux faces de la médaille. Elle doit d’une part être en harmonie avec ‘’l’Europe qui compte’’, à commencer par l’Allemagne et le chancelier Scholz, et d’autre part avec le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban, avec lequel elle partage de nombreuses positions politiques en matière d’immigration. La nouvelle fermeture d’Orban ne fait certainement pas brèche auprès de l’opinion publique italienne, qui est au contraire de plus en plus encline - indépendamment de l’orientation politique - à demander à l’Europe une intervention commune pour faire face à la crise actuelle. Il est vrai aussi que les deux principaux membres du gouvernement italien, Giorgia Meloni et Matteo Salvini, avaient respectivement trouvé dans Orban et dans Marine Le Pen leurs références politiques en matière de politique internationale et d’immigration. Il semble que le narratif autour d’une ‘’invasion’’ ait davantage influencé la population italienne et l’électorat de centre-droit, alors que la question des droits civiques divise le centre-droit. Si Salvini adhère pleinement aux positions extrémistes de Marine Le Pen, il semble que Meloni tente de poursuivre deux voies à la fois, à priori opposées : comme Présidente du Conseil, elle est l’alliée d’Ursula von der Leyen, comme cheffe de Fratelli d’Italia, elle est l’alliée d’Orban. Le Pen et Orban plaisent à l’électorat de centre-droit italien : 44% de la population italienne partagent leurs positions en matière d’immigration, dont 60% de l’électorat de centre-droit (77% des électeurs de la Ligue). On note également l’approbation de 41% des électeurs du Mouvement 5 Etoiles. C’est une donnée importante pour l’opposition de centre-gauche qui ne parvient pas à comprendre et à interpréter les craintes des Italiens sur l’immigration. De façon générale, Marine Le Pen attire toutefois plus qu’Orban, remportant 34% de confiance contre 20%. Viktor Orban est populaire auprès de 26% des électeurs de Forza Italia seulement, contre 49% et 45% pour la Ligue et Fdi. De la même façon, seule une majorité d’électeurs de la Ligue et de FDI approuve la loi interdisant d’évoquer à l’école l’homosexualité et le changement de sexe et plus de 60% d’entre eux approuvent l’interdiction du mariage entre personnes du même sexe. Une popularité que l’on ne retrouve pas chez ceux qui disent voter pour Forza Italia. Une majorité d’Italiens est contre les lois sur l’école (51%) et sur la famille (69%) votées en Hongrie. On note également que Salvini et Le Pen obtiennent la même côte de popularité (34%) alors que Meloni obtient le double d’Orban (43% contre 20%). Giorgia Meloni plait à 89% des électeurs léghistes, contre 62% pour Salvini auprès des électeurs de Fratelli d’Italia. Sur l’Europe, la préférence des Italiens pour une Europe des Nations domine de peu (42% contre 38%). Une majorité se dit favorable aux socialistes (27%) mais une hypothétique alliance à droite entre conservateurs, populaires et libéraux atteindrait 47% et obtiendrait plus de sièges au Parlement que la ‘’majorité Ursula’’ (42%). » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, G. Trovati : « Giorgetti (Ligue), fortes restrictions budgétaires dans la loi de finances. Des choix différents si la situation s'aggrave » : « L'architecture de la loi de finances, qui reposera sur les quatre piliers que représentent la réduction de la charge fiscale, le regroupement des deux premières tranches de l'Irpef, le 'paquet famille' et le renouvellement des contrats publics à commencer par celui des travailleurs de la santé, sera également marquée par des réductions de dépenses 'difficiles à digérer' qui toucheront de nombreux secteurs, dont les ministères, mais qui sont indispensables pour l'équilibre des comptes publics." Un contrôle strict de l'évolution des dépenses deviendra un principe incontournable", a souligné le ministre de l'Economie Giorgetti lors de son audition sur la NaDef devant les commissions budgétaires conjointes de la Chambre et du Sénat, " sur la base des nouvelles règles qui se dessinent pour la gouvernance économique européenne", mais aussi pour réussir "le défi le plus important auquel le pays est appelé à faire face", à savoir celui de garantir la "soutenabilité de la dette" aux yeux des marchés, plus encore qu'à ceux de Bruxelles. Sur la base de ces hypothèses, le ministre de l'Economie a présenté un projet de loi de finances ferme, qui sera complété par des fonds pour la reconstruction pour les catastrophes naturelles et pour l'aide à l'Ukraine, et a annoncé que le gouvernement s'opposera aux "amendements qui envisagent de couvrir des dépenses plus importantes par des recettes plus importantes", car la réduction des dépenses est la seule voie à suivre. L'objectif est celui de fournir aux marchés financiers la preuve que les comptes publics ne s'éloignent pas d'une virgule de la trajectoire décidée dans la NaDef, où la dette a été utilisée au maximum pour financer des mesures qui réduisent la pression fiscale, et qui perdraient donc d’efficace si l'Etat intervenait sur les recettes. Ces limitations, qui animeront de vives discussions avec les collègues de Giorgetti au gouvernement et les partis de la majorité, sont d'autant plus nécessaires, à cause, des chocs extérieurs répétés, devenus tristement habituels en ces temps compliqués. Au point que même les équilibres qui viennent d'être décidés au sein de la NaDef ne semblent pas être gravés dans le marbre. Il est clair que si la situation s'aggrave, non seulement en Italie, mais dans le monde entier, il faudra faire d'autres évaluations", a reconnu Giorgetti en réponse à ceux qui l'interrogeaient sur une éventuelle révision à la baisse des objectifs de déficit suite au nouveau conflit entre le Hamas et Israël. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/10/2023

Jimmie Åkesson estime que les étrangers qui célèbrent, en Suède, l'attaque du Hamas contre Israël devraient pouvoir être expulsés.

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Suède. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson estime que les étrangers qui célèbrent, en Suède, l'attaque du Hamas contre Israël devraient pouvoir être expulsés.

Alice Weidel et Tino Chrupalla ont été réélus à la tête du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés.

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Allemagne. Alice Weidel et Tino Chrupalla ont été réélus à la tête du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés.

Les patriotes de l'AfD donnés à 22,5 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

FW :  Électeurs libres

Sonstige : autres

15 ans du décès de Jörg Haider.

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Autriche. Jörg Haider est décédé il y a exactement 15 ans. Revoir, à cette occasion, le reportage réalisé par TVLibertés en 2018 et basé sur mon ouvrage sur le sujet :


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(https://editions-cimes.fr/home/17-jorg-haider-le-phenix-l...)

Maximilian Krah réclame l’abolition du vote par correspondance lors des différents scrutins en Allemagne.

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Allemagne. Le candidat de tête de l’AfD pour les élections européennes de juin 2024 Maximilian Krah réclame l’abolition du vote par correspondance lors des différents scrutins en Allemagne.

"Loi de finances : un milliard sera destiné aux familles."

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Italie. Revue de presse. 

La riposte israélienne en réaction aux attaques terroristes du Hamas de samedi et le sort des otages israéliens et étrangers font les gros titres : « Le siège total à Gaza » (Corriere della Sera), « Le siège à Gaza. Deux Italiens sont portés disparus » (La Repubblica), « “Nous exécuterons les otages“ » (La Stampa), « Le chantage des otages » (Il Messaggero). Les sujets économiques sont également cités « Selon la Banque d’Italie, les prévisions économiques du gouvernement sont « trop optimistes » » (La Stampa), « Loi de finances : un milliard sera destiné aux familles » (Il Sole 24 Ore). 

Les JT couvrent essentiellement les nouvelles venant d’Israël et de la Bande de Gaza, le rapatriement d’environ 200 ressortissants italiens, la déclaration conjointe des présidents, chancelier, premiers ministres Biden, Macron, Scholz, Meloni, Sunak sur le « soutien fort et uni à l’Etat d’Israël » et enfin la grève des taxis. 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de P. Mastrolilli, « Biden appelle les leaders européens à la cohésion, l’UE annonce que ‘’seules les aides humanitaires seront maintenues aux Palestiniens’’. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Un carrefour pour la gauche » : « […] Croire qu’il est encore possible de suivre la vieille ligne pro-palestinienne avec l’espoir que tout redeviendra comme avant risque d’être illusoire. Cela vaut surtout pour la gauche historique. Justifier l’action du Hamas avec l’idée de l’apprivoiser est toutefois un choix de mauvaise foi. Pourtant, au sein du M5S, il y en a qui commencent à le faire dans la perspective d’un prolongement du conflit. C’est une politique purement cynique, dont l’objectif est de piocher dans le bassin électoral d’un PD poussé à une attitude de réalisme. » 

PREMIER PLAN, La Stampa, de N. Carratelli, « ‘’Soyons unis contre les terroristes’’, le Mouvement 5 Etoiles et la gauche plus frileux sur Gaza » : « Le Parlement italien tente de faire voter à l’unanimité un document hautement symbolique en réponse aux images qui nous parviennent du Moyen-Orient, une motion courte, aux termes génériques se limitant à condamner avec force les attaques terroristes du Hamas et à exprimer sa solidarité envers le peuple d’Israël. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia) s’exprimera aujourd’hui à 13 h devant la Chambre puis au Sénat. Ce n’est pas le moment de se disputer et de creuser les divergences sur le conflit israélo-palestinien, tel est le message qui émane directement de la Présidence du Conseil, il faut donner une image d’unité de la politique italienne. Girogia Meloni a demandé à son entourage de s’efforcer d’inclure toutes les oppositions et le chef du groupe Fratelli d’Italia au Sénat s’est entretenu avec son collègue du Parti démocrate, Francesco Boccia. Pour l’instant, aucun texte n’est prêt mais la majorité se dit prête à adoucir le ton de la motion du centre-droit qui avait circulé dès ce week-end afin de pouvoir y associer les partis les plus sensibles à la cause palestinienne et plus critiques vis-à-vis de Netanyahou. Il s’agit surtout du Mouvement 5 Etoiles, de Sinistra Italiana et des Verts, alors que le Parti démocrate d’Elly Schlein semble plus uni autour du soutien à Israël et son droit à se défendre. Un droit qui doit être ‘’reconnu et soutenu, maintenant et toujours’’ a dit Pina Picierno, démocrate et vice-Présidente du Parlement européen. Une délégation démocrate participera d’ailleurs aujourd’hui, de même que AzioneItalia Viva et les partis de la majorité, à la marche de soutien organisée au Colisée intitulée ‘’Nous sommes Israël’’. Les 5 Etoiles se disent quant à eux ‘’profondément inquiets’’ de la réaction d’Israël qui s’annonce ‘’disproportionnée et dirigée contre les populations civiles innocentes de la Bande de Gaza’’. ‘’On ne peut pas être aux côtés d’Israël sans réserve et quoi qu’il arrive’’ précise l’entourage de Giuseppe Conte. Le porte-parole des Verts qualifie de terroriste l’attaque du Hamas mais accuse le gouvernement de Netanyahou d’avoir ‘’permis l’occupation systématique des terres par les colons, légitimant ainsi une politique d’annexion des terres palestiniennes’’. Le leader de Sinistra Italiana Nicola Fratoianni veut rester prudent ‘’nous sommes tous d’accord pour condamner l’action du Hamas mais nous devons aussi nous préoccuper du risque d’escalade qui pourrait frapper les civils de Gaza […]. Le droit d’Israël à se défendre doit s’inscrire dans le cadre du droit international’’. Un appel qui trouvera difficilement sa place dans la motion que signeront également les partis de la majorité qui pourrait toutefois inviter le gouvernement à ‘’mettre en place une action diplomatique avec les principaux partenaires et acteurs régionaux afin d’éviter une escalade du conflit’’. Pour un vote unanime, il faudra peser les mots, mesurer le ton… Les sénateurs démocrates attendent encore de voir la version finale du texte pour ‘’s’assurer des bonnes intentions de la majorité’’. Ils soupçonnent en effet que cela puisse être un piège pour provoquer une nouvelle division des oppositions, comme sur la guerre en Ukraine. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil « Toute cette terreur est liée à l’attaque russe en Ukraine » : « ‘’Je veux tout d’abord exprimer toute ma proximité à Israël. Il faut condamner sans hésitation et sans ambiguïté cet antisémitisme grandissant en Europe. Fratelli d’Italia a tenté de faire approuver une motion parlementaire en ce sens mais il y a eu l’opposition de la gauche. J’espère que l’on arrivera à une motion unitaire. Il est absurde de tenir un discours équidistant face à la gravité des faits. Certes, avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Hamas n’aurait jamais osé aller au-delà d’une certaine ligne. La Russie a ouvert la boîte de Pandore et son invasion de l’Ukraine a généré un effet d’émulation. La réaction de la Communauté internationale contre la Russie aurait dû être très forte mais cela n’a pas été le cas. Il aurait fallu envoyer une partie des dépôts d’armes et de munitions des Etats-Unis et de l’Europe pour assurer la victoire de l’Ukraine. Nous ne l’avons pas fait car chaque pays occidental a fait son maximum dans le respect de son opinion publique. C’est la peur des conséquences économiques qui l’a emporté mais de cette manière nous avons favorisé l’élargissement des conflits en donnant le signal qu’il n’existe plus de lignes rouges infranchissables. Le Hamas est soutenu par l’Iran qui à son tour est aux côtés de la Russie. Ce n’est pas un hasard si le Kremlin n’a jamais condamné le Hamas. En Italie, nous sommes en alerte, notamment pour la communauté juive. L’Italie et l’Europe pourraient être visées par les intégristes islamiques et les ennemis d’Israël. Et donc par le biais des migrations de masse, car les terroristes peuvent entrer plus facilement. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de bloquer les départs du Nord de l’Afrique. La solution demeure celle d’une mission européenne en accord avec les pays du Nord de l’Afrique pour arrêter les départs. C’est sur cela que Meloni s’est engagée dès le début. Ella a réussi à faire changer de posture à l’Europe. Dans ses 10 points présentés à Lampedusa, von der Leyen a inséré la mission navale’’. » 

ENTRETIEN, Avvenire, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur, « Nous changeons l’approche [européenne] sur les migrants » : « Le phénomène migratoire a évolué avec le temps, de même que les causes qui l’alimentent. Les lois qui la régulent peuvent donc être changées et adaptées à notre époque, sans récupérations idéologiques stériles. Le nouveau Pacte sur l’asile et les migrations sur lequel une entente a été trouvée remplacera de fait le règlement de Dublin, que Sergio Mattarella lui-même a qualifié de ‘’dépassé’’. Nous avons obtenu qu’aucune décision importante ne soit prise sans le vote de l’Italie, qui a su jouer un rôle déterminant dans un contexte délicat et de médiation ardue. La nouvelle perspective européenne en matière d’immigration est importante car elle met l’accent sur la nécessaire solidarité avec les pays de première entrée. Je rejoins la Présidente du Conseil lorsqu’elle dit que les résultats en matière de flux migratoires depuis le début de l’année ne sont pas ceux que nous espérions. Les entrées clandestines continuent d’augmenter. Notre objectif reste de prévenir les départs. Nous mettons en œuvre un grand travail en ce sens sur la scène internationale, afin de mettre en place des solutions stables et durables. Les décisions de certains tribunaux contre des décrets du gouvernement sont circonscrites à certains territoires et à certains cas dont nous nous saisirons. Mais dans la plupart des cas, les décisions que nous avons prises sont très bien accueillies par le milieu judiciaire. Les mesures prises par le gouvernement sont pondérées et s’inscrivent dans le cadre européen, conciliant exigences de sécurité et respect des droits fondamentaux des personnes. Les images de l’une des juges s’étant opposée à l’un des décrets participant à une manifestation [de soutien aux migrants] il y a cinq ans étaient issues de plusieurs vidéos. Il n’y a pas eu de fichage ni de violation de sa vie privée. Quant au débat sur le fait que la Tunisie soit un pays ‘’sûr’’ ou non, il ne revient pas aux juges d’en décider. La question a été tranchée par une décision interministérielle, prise dans le respect de la loi italienne qui s’en remet aux normes européennes, et à l’issue d’une procédure. La caution de 5 000€ à payer pour les demandeurs d’asile qui voudront éviter la détention sera maintenue. Nous n’avons aucun préjugé contre les ONG qui effectuent des missions de sauvetage en mer, il s’agit de réguler une activité qui est du reste particulièrement délicate. [A propos des tensions à Vintimille avec la France,] nous avons renouvelé notre pleine collaboration avec la France pour le contrôle de cette portion de frontière. Avec mon collègue français Darmanin, nous avons signé à Palerme un accord de coopération pour la formation d’une unité commune entre nos forces de police. Les Centres de rétention contre lesquels protestent certains présidents de région sont eux aussi prévus par les normes européennes et ce sont des structures utiles pour le rapatriement de personnes en situation irrégulière ayant commis des délits ou présentant des risques pour la sécurité. Nous poursuivrons la mise en œuvre du plan, en recherchant autant que possible un accord avec les administrations locales concernées. Par ailleurs, nous sommes contre la régularisation massive des clandestins mais nous sommes en train de simplifier les procédures pour les entrées régulières de travailleurs migrants qualifiés. [Concernant le conflit qui vient d’exploser en Israël] nous accordons une très grande attention à la prévention anti-terroriste. Le contexte international est critique et inquiétant, une phase difficile nous attend. Le gouvernement est pleinement engagé pour protéger et veiller à la sécurité de nos concitoyens. Toutes les préfectures ont déjà pris des mesures de renforcement de la protection de toutes les cibles sensibles et du dispositif de prévention général. » 

ARTICLE, Repubblica, G. Colombo, « PNRR: le troisième versement a été effectué, mais le gouvernement annonce 200 millions de dépenses pour les crèches » : « Le gouvernement a pu se réjouir du versement par Bruxelles des 18,5 Mds EUR de la 3e tranche du Pnrr après 9 mois d’attente, mais Georgia Meloni doit déjà faire face aux nouveaux problèmes soulevés par la révision du même Pnrr, parmi lesquels se trouve le sauvetage des crèches. Les conclusions de la Commission sont sans appel, entre 80 et 90 000 postes ne peuvent pas être considérés comme “neufs”, parmi lesquels les services de la petite enfance. Raffaele Fitto et le ministre de l’éducation travaillent à sauver les lieux menacés de fermeture, et leurs propositions ont déjà été envoyées à Bruxelles en août. Cependant l’attente des conclusions de la commission risque d’engendrer de nouveaux retards et c’est pourquoi l’appel d’offre pour la construction de 20 000 nouvelles places sera lancé avant. Les ministres prévoient d’utiliser les ressources nationales et éventuellement les ressources des premiers versements du Pnrr qui n’ont pas été déboursées. Un premier chiffrement situe cette somme à environ 200 à 300 millions d’euros, auxquels pourraient s'ajouter 230 millions qui n'ont pas été déboursés dans le cadre des procédures déjà entamées. Mais l'opération de sauvetage du Pnrr concerne également les Centres de santé communautaires, qui se voient soustraire plus de 400 structures sur les 1 350 prévues. Raffaele Fitto souhaite les refinancer grâce au Fonds de construction sanitaire, qui, selon les dernières estimations, dispose d'un reliquat de 10 milliards – mais que les régions prétendent déjà utilisés. Le Comité de pilotage du Pnrr se penchera également sur la question des plans de développement urbain pour les banlieues, d’une valeur de 2,5 Mds d’euros – retirés du Pnrr – que les maires souhaitent remettre en place sur d’autres fonds. Cependant, le Ministre Fitto (Frères d’Italie) veut les examiner un par un et rendre sa décision au cas par cas ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

HC Strache devant le monument consacré à Jörg Haider, à l'occasion des 15 ans du décès de ce dernier.

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Autriche. L'ancien vice-chancelier d'Autriche Heinz-Christian Strache s'est rendu à Lambichl dans la municipalité de Köttmannsdorf en Carinthie afin de rendre hommage à Jörg Haider, qui est décédé en cet endroit en 2008.

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HC Strache devant le monument consacré à Jörg Haider

Vox demande au gouvernement de condamner les attentats terroristes.

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Espagne. Vox demande au gouvernement de condamner les attentats terroristes réalisés par le Hamas, le rapatriement des nationaux qui désirent rentrer en Espagne et la mise en œuvre de mesures pour prévenir d’éventuels attentats terroristes en Espagne.

09/10/2023

Tom Van Grieken sera tête de liste pour les régionales à Anvers.

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Belgique. Flandre. Lors des élections pour le Parlement flamand de Juin 2024, le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken sera tête de liste de son parti dans la circonscription d’Anvers (Antwerpen). Filip Dewinter occupera la dernière position sur la liste.

Différents cadres du parti post-communiste Die Linke accusent Sahra Wagenknecht de l’aile "populiste" du parti d’être responsable de la défaite.

Allemagne. Différents cadres du parti post-communiste Die Linke accusent Sahra Wagenknecht de l’aile « populiste » du parti d’être responsable de la défaite lors des élections pour les parlements de Hesse et de Bavière. Certains d’entre eux réclament l’exclusion de Sahra Wagenknecht du parti.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/09/10/sah...)

Bavière : l'AfD et les Électeurs libres progressent, alors que la CSU se maintient.

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Allemagne. Bavière. Lors des élections de ce 8 octobre 2023 pour le Parlement de l'État de Bavière, les patriotes de l'AfD progressent fortement, alors que les conservateurs de la CSU se maintiennent et que les Électeurs libres progressent.

[Les Électeurs libres réclament une politique restrictive en matière d'immigration basée sur le modèle canadien. La CSU est favorable à une limitation de l'immigration. La CSU et les Électeurs libres dirigent le gouvernement bavarois sortant.]

Résultats :

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CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FW :  Électeurs libres

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Sièges :

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(https://www.tagesschau.de/wahl/archiv/2023-10-08-LT-DE-BY/)

"Migrants, un Italien sur deux rejette les choix des tribunaux."

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Italie. Revue de presse.

L’attaque terroriste menée ce samedi par le Hamas sur le territoire d’Israël monopolise toujours les gros titres : « Israël, au moins 700 morts » (Corriere della Sera), « Le drame des otages » (La Repubblica), « Le massacre en Israël » (La Stampa), « La recherche des otages » (Il Messaggero), « Israël, des tanks et des avions de chasse sur la Bande de Gaza » (Sole 24 Ore) « Hamas, le massacre des innocents. Netanyahu sur le banc des accusés » (Fatto Quotidiano), « La rage et l’orgueil. Israël réagit à son 11 septembre » (Il Giornale). 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Il faut éviter l’escalade des violences aux effets impossibles à prévoir, il faut une médiation [des pays] arabes » : « Du côté d'Israël et de son peuple qui subit une agression "monstrueuse" contre des civils sans défense, des femmes, des enfants, des personnes âgées et non un simple acte de guerre ou de terrorisme. Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères, n'a aucun doute quant à la prise de position de l'Italie dans le conflit qui vient d'éclater au Moyen-Orient. Il croit et espère que, sur ce sujet, "la politique, les partis, la majorité et l'opposition ne se divisent pas : ce que nous voyons, ce que nous savons, ce qui arrive jusqu’à nous depuis ces territoires est tellement insoutenable que personne ne pourra nier sa solidarité à Israël". Mais, dans le même temps, lui et le gouvernement italien sont engagés et continueront à l’être "avec force" pour qu'une solution diplomatique à la crise, pour une désescalade immédiate et durable, soit trouvée le plus rapidement possible. Car le risque d'une expansion du conflit, avec des effets dont la gravité serait difficilement imaginable, est très élevé. » 

ARTICLE, Repubblica, F. Bei, « Si nous nous découvrons tous aux côtés de Noa » : « Dans la tragédie qui touche Israël, une petite lueur d’espoir a surgi : les principales forces politiques italiennes ont mis de côté leur différents politiques quotidiens pour être unanimement solidaires avec les victimes de la brutale attaque terroriste au Moyen Orient. Elly Schlein est l’une des nombreuses voix du Parti Démocrate à exprimer sa “ferme condamnation” de l’exécution de centaines de civils innocents et à montrer sa solidarité avec Israël. Azione, Italia Viva, +Europa et même le Mouvement 5 étoiles –  qui par le passé a presque semblé soutenir le Hamas – ont fait part d’un sentiment similaire. À droite également, toutes les voix se sont accordées pour condamner ces attaques, avec la Présidente du Conseil qui a parlé directement avec son homologue israélien pour lui assurer le soutien de l’Italie dans cette “heure la plus sombre” pour l’Etat hébreux depuis l’attaque par la Syrie et par l’Égypte il y a cinquante ans. Il est difficile de savoir combien de temps cette condamnation unanime va durer, alors que les nouvelles des bombardements israéliens sur les positions du Hamas commencent à arriver. On peut, aujourd’hui comme alors, considérer le gouvernement de Netanyahou comme dangereux, on peut le critiquer pour ses politiques extrémistes, pour la discrimination à l’encontre des citoyens arabes, et pour bien d’autres raisons encore. Mais la réponse de la droite et de la gauche, face à toutes ces horreurs, a été pour une fois unanime : nous sommes tous israéliens. Si quelques-uns ont bien dit a mi-voix qu’Israël “l’avait bien cherché” pour sa politique d’occupation, le ton général condamne fermement ces attaques. Mais nous sommes aujourd’hui à un tournant de l’histoire, où l’on se souviendra de tout ce qui a été dit – ou non. Comme après le 11 septembre, ou les attentats de Daech, la position des esprits démocratiques doit être d’être main dans la main avec les victimes du terrorisme. Demain, nous pourrons à nouveau nous déchirer sur le conflit israélo-palestinien et ses causes, sur la politique de Netanyahou, et sur le futur de la bande de Gaza, mais pour l’instant, nous sommes avec Noa, qui dansait dans un festival pour la paix, et qui a été enlevée par des milices palestiniennes, alors qu’elle les suppliait de ne pas la tuer. » 

ARTICLE, Corriere, L. Sirignano, « Les motivations [des décisions judiciaires remettant en liberté les migrants illégaux] : détention illégale, liberté violée. » : «La demande de caution pour quitter un Cpr (Centre pour le rapatriement des migrants illégaux, ndlr) n'est pas légale. Le rejet du décret Cutro est total. Et les détentions ordonnées par le premier magistrat de Raguse à l'encontre de six demandeurs d'asile tunisiens ne doivent pas être validées. La décision a été signée par le juge catanien Rosario Annibale Cupri qui, en un temps record, a rédigé les jugements désapprouvant les règles de l'exécutif et fixant des limites strictes. La ligne suivie est celle de la juge Iolanda Apostolico, la magistrate qui s'est retrouvée au coeur d’une polémique, après la publication, par le leader de la Ligue Matteo Salvini, d'une vidéo qui la filmait manifestant en 2018 contre la politique du ministre de l'Intérieur de l'époque en matière d'immigration. Mais son collègue Cupri, 47 ans, passé à la section du travail,  est arrivé aux mêmes conclusions : en sept pages il explique son rejet du décret. "La détention d'un demandeur de protection internationale, écrit notamment le juge, constitue une mesure coercitive qui le prive de sa liberté de mouvement et l'isole du reste de la population, l'obligeant à rester dans un périmètre circonscrit et restreint”. De plus, dans les cas examinés, les migrants avaient déjà demandé une protection internationale, et donc acquis le statut de demandeur d'asile, à leur arrivée à Lampedusa. "En d'autres termes, la demande de protection internationale formalisée à Raguse - selon le magistrat - ne peut être traitée comme une procédure frontalière". La détention n'est donc pas légitime. Le juge rejette également la fourniture d'une garantie financière comme moyen d'éviter la détention. La garantie financière n'est pas, en droit, une alternative à la détention, mais la règle stipule expressément qu'au lieu de la détention, le questeur peut ordonner une ou plusieurs mesures alternatives telles que la remise d'un passeport, l'obligation de rester dans la commune ou de se signaler régulièrement au commissariat. Enfin, le magistrat de Catane considère que le décret Cutro est en contradiction avec les règlements de l'UE parce que "la détention ne peut avoir lieu, si nécessaire, que sur la base d'une évaluation au cas par cas (et non sur la base de l'origine du migrant à partir de pays considérés comme sûrs), à moins que des mesures alternatives moins coercitives ne soient effectivement applicables". » 

SONDAGE, La Stampa, A. Ghisleri : « Migrants, un Italien sur deux rejette les choix des tribunaux » : « Les flux migratoires en provenance d'Afrique du Nord et du Proche-Orient sont vus comme un phénomène bien établi depuis des années, considéré comme un "fait naturel et structurel lié à des facteurs sociaux, historiques, économiques et politiques" par 57,1% des citoyens italiens, selon un sondage réalisé par EuromediaResearch pour le programme Porta a Porta. Un citoyen sur quatre les considère comme des "envahisseurs" (23,3 %), tandis que 10,3 % sont convaincus qu'il s'agit d'une machination mise en place par le gouvernement pour justifier les tentatives importantes d'impliquer l'Europe dans l'organisation d'une meilleure répartition des migrants. Dans la recherche convulsive d'une issue, face à des chiffres sur le nombre d’arrivées qui ne cessent d’augmenter, le gouvernement propose des nouveaux décrets comme celui sur l'expulsion directe lorsqu'il existe des raisons sérieuses de sécurité publique, ou celui sur l'emprise des mineurs, qui prévoit l'accueil mixte avec des adultes d'adolescents de 16 à 18 ans en cas d'indisponibilité temporaire des structures d'hébergement pour les migrants mineurs. Les deux solutions proposées sont partagées par la majorité des personnes sondées : 63,6 % est d’accord avec la mesure qui prévoit l'éloignement par le préfet s'il existe des raisons sérieuses de sécurité publique et 56,5 % avec l'accueil temporaire des mineurs de plus de 16 ans dans des structures pour adultes. Les images des arrivées de migrants secouent l'opinion publique, mais ne déstabilisent pas ses certitudes importantes visant à vouloir défendre à tout prix le maintien de la sérénité de la vie quotidienne. L'augmentation générale des prix, les factures en hausse, le phénomène de l'inflation sont au premier rang des priorités des Italiens, tout comme le désir d'avoir des soins de santé plus abordables. A tout cela s'ajoute la confusion générée par l'affaire du tribunal de Catane, qui a accepté le recours d'un migrant débarqué à la mi-septembre à Lampedusa, jugeant le nouveau "décret Piantedosi" (Indépendant) illégitime à plusieurs égards. 46,2 % des personnes interrogées ne trouvent pas cette intervention du magistrat justifiée, tandis que 32,7 % l'approuvent. Les électeurs de centre-droit rejettent majoritairement la décision, tandis que les électeurs de l'opposition la jugent favorablement. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Lors des élections en Hesse, l'AfD a obtenu son meilleur résultat dans un État de l'Ouest.

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Allemagne. Hesse.

Les meilleurs résultats de l'AfD lors d'élections pour les parlements d'États :

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Hesse 2023

Bavière 2023

Bade-Wurtemberg 2016

Hesse 2018

Rhénanie-Palatinat 2016

Basse-Saxe 2022

Bavière 2018

 

Évolution lors des élections pour le parlement de l’État de Hesse :

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

 

Déplacements électoraux vers l'AfD :

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CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Nichwähler : abstentionnistes

Andere : autres

(https://www.tagesschau.de/wahl/archiv/2023-10-08-LT-DE-HE/)

Hesse : l'AfD obtient 18,4 %.

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Allemagne. Hesse. Lors des élections pour le Parlement de Hesse du 8 octobre 2023, l’AfD a obtenu 18,4 %.

Résultats :

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CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

FW : Électeurs libres

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Répartition des sièges :

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Vote pour l'AfD selon la classe d'âge :

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Vote pour l'AfD selon l'activité :

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tous 

travailleurs

employés

indépendants

retraités

 

Vote pour l'AfD d'après la taille des municipalités :

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petites communes

petites villes

villes moyennes

grandes villes

 

Vote pour l'AfD selon le sexe :

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hommes 

femmes

 

De plus, les électeurs de l'AfD sont ceux qui voient les évolutions actuelles en Allemagne le plus négativement, notamment en matière de sécurité, de la présence de trop de personnes étrangères, de situation économique et qui se soucient le moins de la question du climat et le plus de la limitation de la liberté d'expression. Et encore, ils sont, après les électeurs des Électeurs libres, ceux dont le vote est le plus le résultat d'une déception à propos de la situation.

08/10/2023

Rassemblement en plein air du Forum voor Democratie.

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Pays-Bas, Allemagne, Hongrie et Bulgarie. Lors d’un événement en plein air organisé dans la province de Gueldre par le Forum voor Democratie, dont Thierry Baudet est la figure de proue, la vice-présidente du Parlement hongrois et vice-présidente du parti nationaliste hongrois Mi Hazánk Dóra Dúró, le député de l’AfD au Parlement de l’État de Berlin Gunnar Lindemann et le député bulgare de Vazrazhdane (Renaissance) Stanislav Stoyanov ont été présents.

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Thierry Baudet, Dóra Dúró, Gunnar Lindemann, Stanislav Stoyanov et le Britannique John Laughland du Forum voor Democratie international.

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Santiago Abascal à la manifestation à Barcelone contre l’amnistie.

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Espagne. Le président de Vox Santiago Abascal a pris part, ce dimanche, à la manifestation à Barcelone contre l’amnistie que la gauche négocie avec les partis indépendantistes catalans pour obtenir leur indispensable appui à l’investiture du socialiste Pedro Sánchez au poste de chef du gouvernement espagnol.

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"Non à l'amnistie, non au coup d'État de Sánchez."

"Remplacez la classe politique avant qu'elle ne vous remplace."

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Irlande.

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"17 % des personnes nées en Irlande vivent en dehors. 20 % des personnes vivant ici sont nées en dehors d'Irlande. Remplacez la classe politique avant qu'elle ne vous remplace."

Législatives au Luxembourg : les patriotes de l'ADR obtiennent 9,33 % et ceux de déi Konservativ 0,23 %.

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Luxembourg. Lors des élections législatives de ce 8 octobre 2023, les patriotes de l'ADR obtiennent 9,27 % (soit + 0,99) et ceux de déi Konservativ 0,23 % (soit -0,04). L'ADR décroche 5 sièges sur 60 et déi Konservativ 0.

(https://elections.public.lu/fr.html)