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18/06/2023

Les ministres du parti des (Vrais) Finlandais.

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Finlande. Les ministres du parti des (Vrais) Finlandais :

Finances : Riikka Purra :

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Commerce extérieur et Développement : Ville Tavio :

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Justice : Leena Meri :

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Intérieur : Mari Rantanen :

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Transports et Communications : Lulu Ranne :

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Économie : premières deux années : Vilhelm Junnila, puis : Sakari Puisto :

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Affaires sociales et Santé : Kaisa Juuso :

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Le candidat de l'AfD Leif Erik Holm échoue face au candidat social-démocrate lors du deuxième tour de l'élection directe du maire de Schwerin.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Schwerin. Le candidat du parti patriotique AfD Leif Erik Holm échoue face au candidat social-démocrate du SPD lors du deuxième tour de l'élection directe du maire de Schwerin.

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Leif Erik Holm

(https://www.schwerin.de/politik-verwaltung/politik/wahlen...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/04/le-...)

La dirigeante du parti des (Vrais) Finlandais Rikka Purra devient ministre des Finances.

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Finlande. La dirigeante du parti des (Vrais) Finlandais Rikka Purra devient ministre des Finances.

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La CDU et la CSU sont toujours opposées à toute coopération avec l'AfD.

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Allemagne. Le Premier ministre démocrate-chrétien (CDU) de Saxe Michael Kretschmer déclare : « La coopération avec l'AfD est et reste hors de question pour l'Union. », alors que le chef de file des députés sociaux-chrétiens (CSU) au sein du Parlement allemand Alexander Dobrindt exclut toute coopération avec l’AfD : « La démarcation claire avec l'extrême droite est d'une importance capitale pour l'Union en tant que parti se trouvant au centre de la société. »

[Union = CDU+CSU]

17/06/2023

Fête d'été du Team Strache à Vienne.

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Autriche. Fête d'été du Team Strache.

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Heinz-Christian Strache

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Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD donnée à son plus haut historique.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/nrw.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Autres

Roumanie : l'AUR est donnée deuxième à 22 %.

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Roumanie. Le parti national-conservateur AUR est donné deuxième parti du pays à 22 % (soit + 13 points par rapport aux législatives de 2020), derrière les sociaux-démocrates, au sein d’un sondage The Center.

16/06/2023

La vidéoconférence du président ukrainien Zelensky devant le parlement fédéral a été boycottée par les députés de l’UDC.

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Suisse et Ukraine. La vidéoconférence du président ukrainien Zelensky devant le parlement fédéral a été boycottée par les députés de l’UDC.

La CDU menace d'exclusion ceux qui veulent travailler avec l'AfD.

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Allemagne. Le président de la CDU Friedrich Merz déclare : « Les sections des États, tout particulièrement dans l’Est, reçoivent de nous un message très clair. Si quelqu’un parmi nous lève la main, afin de travailler avec l’AfD, le lendemain une procédure d’exclusion du parti voit le jour. »

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Les postes de ministres obtenus par les (vrais) Finlandais.

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Finlande. Les (vrais) Finlandais obtiennent les postes de ministres des Finances, du Commerce extérieur et du Développement, des Affaires sociales et de la Santé, des Affaires, de la Justice, de l'Intérieur, des Transports et des Communications.

"Voici la réforme de la Justice de Carlo Nordio."

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Italie. Revue de presse. 

La réforme de l’administration pénale et les polémiques sur le rôle passé de S. Berlusconi dominent : « Réforme de la justice. Haute tension entre Nordio (Frères d'Italie) et les magistrats » (Corriere della Sera), « La justice de Silvio » (La Repubblica, Il Giornale), « Il a déjà ressuscité » (Fatto quotidiano). Le naufrage meurtrier de l’embarcation de migrants au large de la Grèce est également cité : « Le naufrage des 100 enfants » (La Stampa), tandis que le débat entre l’Italie et l’Europe sur le Pacte de stabilité est en une du Sole 24 Ore : « UE, le front de l'austérité attaque le Pacte. Gentiloni (Parti Démocrate)  cherche un compromis ». 

PREMIER PLAN, Repubblica, L. Milella : « La justice selon Nordio (Frères d'Italie). ‘’ Silvio serait fier ‘’ » : « Huit articles contre les juges et contre la liberté de la presse, et pour museler les écoutes téléphoniques : voici la réforme de la justice de Carlo Nordio (Frères d'Italie). Le gouvernement Meloni veut assurer la tenue de son gouvernement par un décret qui, assure le vice-premier ministre Antonio Tajani, "aurait satisfait Berlusconi". Nordio ne se contente pas d'ajouter un "je regrette qu'il ne voie pas la réforme", mais revient à 1994, quand le parquet de Milan plaça sous enquête Berlusconi pendant qu’il présidait le sommet de l'ONU. Ce fut "un acte très grave qui enclencha un conflit entre la politique et la magistrature, qui de boule-de-neige, s'est transformé en avalanche". Avec "un acharnement contre Berlusconi jamais vu dans l'histoire de l'Italie". Nordio présente un projet de loi qui est une attaque contre l'Europe parce qu'elle efface le délit d'abus de fonction et dépénalise celui de trafic d'influence, ce qui fait planer un risque sur les contrôles sur le Pnrr. Le projet de loi impose aussi l’impossibilité de faire appel pour le procureur qui perdrait le procès en première instance et fait passer de un à trois le nombre de juges pour donner le feu vert à une demande d'arrestation ; ce changement n'entrera en vigueur que dans deux ans parce qu'il n'y a pas assez de juges aujourd'hui pour former leurs collègues. Nordio demande une "approbation rapide". Le Ministre passe à l'affrontement avec le pouvoir judiciaire, auquel il dénie le droit de "critiquer les lois". L'affrontement avec le PD et le M5S est certain.  La secrétaire Dem Elly Schlein explique que le PD est en faveur d'une réforme du délit de l'abus de fonction, mais qu'il est contre "son abrogation tout court‘’ et appelle à ‘’ne pas faire de la récupération sur la mort de Berlusconi pour réaliser des réformes déséquilibrées". Les parlementaires du M5S reprochent à Nordio "le gant de velours envers la criminalité en col blanc, qui feront main basse sur l’argent venu de l’Europe’’. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, Emanuele Buzzi, « Schlein : ils profitent de l'émotion suscitée par la mort de Berlusconi pour faire passer des réformes déséquilibrées. Conte explique son absence ‘’pour des questions de respect’’ » : « ‘’Nous avons rendu hommage à Silvio Berlusconi avant sa mort, ce qui est normal, mais nous ne participons pas à sa béatification". Elly Schlein a fait le point sur la querelle impliquant le M5S pour ne pas avoir participé aux funérailles de Silvio Berlusconi, dont le leader Giuseppe Conte avait expliqué qu'il avait évité d'y assister par "respect à la fois pour la douleur des proches de Berlusconi et pour l'histoire et les valeurs qu’il partage intimement avec sa communauté politique’’. G. Conte est aussi revenu hier sur ses intentions de relancer la manifestation du M5S contre "toutes les précarités" prévue demain à Rome. "Si je devais avoir un regret pour les choses que je n'ai pas faites pendant les années de gouvernement, c'est la réforme du salaire minimum légal". Et c'est précisément sur le salaire minimum que les chemins du M5S et du PD pourraient se croiser. Hier, Elly Schlein a laissé sous-entendre qu’elle pourrait éventuellement participer à la manifestation de demain : "Nous parlerons avec Giuseppe Conte pour comprendre comment coordonner les initiatives que le PD et le M5S sont en train de réaliser. Nous avons aussi des rendez-vous électoraux importants, nous allons certainement nous parler et nous rencontrer". Mais la distance et les frictions entre les deux partis sur l'Ukraine demeurent et pourraient fragiliser cette potentielle coopération. "Ils nous entraînent dans la guerre", a répété M. Conte hier au sujet des engagements qu’a pris l’Italie envers Ukraine. Pendant ce temps, à Bruxelles, le M5S a voté contre un amendement en faveur de l'entrée de Kiev dans l'OTAN, tandis que le PD, une fois de plus, est resté divisé sur la question ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, F . Caccia : « Des vols à destination du Caire, puis par voie terrestre. Les deux routes libyennes et la route tunisienne » : « Des citoyens bangladais, syriens, afghans, irakiens prennent des vols low-cost pour Le Caire et continuent ensuite par voie terrestre. Il suffit de franchir la frontière désertique entre l'Égypte et la Libye, et le tour est joué. Les trafiquants de Cyrénaïque sont très bien organisés, la route vers l'Italie au départ de Benghazi et Tobrouk dans les cinq premiers mois de 2023 a déjà mené sur nos côtes 85 bateaux avec 14.132 migrants à bord. Tous avec le même rêve de laisser derrière eux un passé de souffrance, le même mirage des 750 personnes qui ont quitté Tobrouk et ont fait naufrage la nuit dernière à Pylos. Les chiffres indiquent que 50.352 migrants sont arrivés en Italie au cours des cinq premiers mois de 2023. Au cours de la même période, l'année dernière, il y avait eu 19.481 débarquements. En 2021, 14.692. La croissance est donc exponentielle et la route de la Méditerranée centrale, composée de trois sous-routes, la tunisienne, celle de Tripoli et la cyrénaïque, montre déjà des records de débarquements alors que l'été n'a pas encore commencé : 25.912 arrivées seulement par la Tunisie, 22.434 par les deux routes libyennes. Et il faut considérer que seule la route de Tripoli voit une présence significative de navires humanitaires (avec 23,8 % des sauvetages), les deux autres sont donc beaucoup plus risquées. La "route turque" est celle qui se développe le plus rapidement. Selon le dernier rapport de Frontex, l'agence européenne pour l'immigration, 42.831 immigrants (dont la moitié en Italie) ont débarqué sur les côtes européennes en 2022 par la route du Moyen-Orient (où il n'y a pas de couverture par les navires des ONG), soit 108 % de plus qu'en 2021.  La route de la Méditerranée centrale (celle de la Libye) n'a augmenté "que" de 51%. La navigation dure de 4 à 6 jours. Coût moyen : entre 2 500 et 8 000 euros par personne, moins pour les enfants. Le réseau est géré par des citoyens d'origine turque, syrienne et souvent libanaise et égyptienne. Les ports d'embarquement sont : Antalya, Mersin, Cesme, Izmir. Les migrants arrivent dans les villes turques à bord de bus, d'avions ou de véhicules de fortune. Après des jours d'attente dans des appartements mis à disposition par les trafiquants, ils organisent leur voyage, qui se déroule cependant depuis des années toujours loin des îles grecques pour ne pas encourir les refus (ou pire) du gouvernement d'Athènes. » 

ARTICLE, Stampa, « Rencontre de Meloni avec le Premier ministre maltais : objectif d'un axe méditerranéen incluant l'Espagne après les élections de juillet pour convaincre Bruxelles » : « Alors que la mer de Pylos rend lentement les corps de l'un des plus grands naufrages de migrants en Méditerranée, dans ce triangle qui relie l'île de Malte aux côtes italiennes et grecques, Giorgia Meloni rencontre le Premier ministre maltais Robert Abela au Palais Chigi. Au centre de la discussion, bien sûr, l'urgence migratoire, mais aucun des deux dirigeants ne s'attarde sur le drame qui s'est déroulé au large des côtes grecques. Pas un mot. Au contraire, souligne Meloni, "nous sommes d'accord sur la nécessité d'une défense adéquate des frontières extérieures. Sans ce mur érigé pour stopper les départs vers l'UE, poursuit le premier ministre, "il serait beaucoup plus difficile de résoudre le problème des mouvements secondaires. Le défi consiste à travailler ensemble sur les mouvements primaires". La recette de Meloni et Abela est de freiner les départs. Mais la question des migrations "ne doit pas être un défi uniquement pour Malte et l'Italie", affirme M. Abela, "elle doit être un défi pour l'ensemble de l'Europe". Il en sera également question en septembre, à Malte, lors d'une conférence sur les migrations, à laquelle, dit M. Abela, "je serai ravi, Giorgia, que tu y sois". L'objectif ne peut pas être atteint uniquement avec une "approche sécuritaire", assure Meloni. ‘’Des investissements et de la coopération, afin d'offrir des alternatives à la migration irrégulière’’ sont nécessaires. Sur ce point, M. Abela confirme que ‘’Malte et l'Italie parlent d'une seule voix’’, également en vue du prochain Conseil européen. Malte, qui a toujours été dure sur le front migratoire, entre échecs de sauvetage et rejets, est pour Meloni un allié fondamental en Europe, tout comme la Grèce, où les garde-côtes sont désormais mis en accusation pour des retards dans les sauvetages. Meloni entend construire un axe méditerranéen et Malte est un allié de plus avec lequel elle tentera de pousser Bruxelles sur la ligne dure du gouvernement italien. Une ligne à laquelle Meloni allie la proposition d'un Plan Mattei pour l'Afrique, ‘’est en ligne avec la vision de Malte’’ assure Abela’.»  

ARTICLE, M. Bresolin, Stampa, « Aujourd'hui, la proposition de la Commission : les États auront moins de marge de manœuvre et interviendront plus rapidement » - « Des règles uniques pour les "situations dangereuses’’,  l'UE veut imposer les secours » : « Pourquoi les migrants naufragés au large de la Grèce n'ont-ils pas été secourus ? La question rebondit depuis 48 heures et se mêle inexorablement à celles qui se sont posées immédiatement après le massacre de Cutro. Pour éviter d'avoir à se la poser à nouveau, la Commission européenne a commencé à faire pression pour que les Etats posent des jalons clairs et des objectifs autour des ‘’situations dangereuses’’. L’alerte qui fait se déclencher les opérations de sauvetage. La question est cruciale, et sera ce matin au centre de la quatrième réunion du ‘’groupe de contact recherche et sauvetage’’ dont font partie les 27 Etats membres. Un document de travail de la Commission sera sur la table : l'exécutif européen a élaboré une ‘’feuille de route’’ en neuf points pour définir ‘’un cadre européen de coopération opérationnelle en matière de recherche et de sauvetage en Méditerranée’’. Le point 7 montre précisément le problème reliant les deux tragédies : ‘’Sur la base des informations partagées jusqu'à présent par le groupe de contact Sar’’, lit-on dans un projet du document vu par La Stampa, ‘’il semble que le concept de "situation dangereuse" ne soit pas encore interprété de la même manière par les différentes autorités (des États membres, ndlr)’’. C'est pourquoi ‘’il faut une interprétation plus précise et commune au niveau opérationnel, basée sur des critères communs’’. Même si la compétence juridique en matière de sauvetage en mer relève des États membres, il n'est pas possible, selon Bruxelles, que chaque pays décide d'appliquer le concept de "situation dangereuse" à sa manière. Avec une marge d'interprétation trop importante, les décisions peuvent être prises non pas sur la base de critères objectifs, mais également sur la base d'évaluations plus "politiques".  Le document énumère quelques critères qui pourraient être utilisés : "Indication que le navire ou l'état des personnes à bord ne permet pas de voyager en toute sécurité ; surpeuplement ; mauvais état du navire et/ou manque d'équipement et de compétences nécessaires à bord". L'application de ces critères aurait peut-être permis d'éviter le massacre de Cutro, en tout cas celui qui a eu lieu au large de la Grèce. Car la justification des garde-côtes d'Athènes ("Ils voulaient aller en Italie"), outre qu'elle n'est pas convaincante, heurte les principes qui devraient présider aux sauvetages. L'accord sur la feuille de route est cependant loin d'être acquis. Plusieurs gouvernements ont déjà fait part de leurs doutes à la Commission : les critères identifiés par Bruxelles sont jugés trop restrictifs car ils réduiraient de fait la marge de manœuvre des Etats pour activer les mécanismes de sauvetage. La réunion d'aujourd'hui était prévue de longue date et fait suite à celle du 31 janvier. Bruxelles souhaite encourager une plus grande coordination entre les Etats côtiers, les Etats du pavillon des navires et les ONG engagées dans les activités de sauvetage. Il n'est pas question d'un code de conduite européen auquel les ONG devraient se conformer, mais la Commission souhaite que chaque pays adopte des normes communes "pour l'enregistrement et la certification" des navires privés effectuant des opérations de recherche et de sauvetage. » 

ARTICLE, La Stampa, Alberto Simoni, « Kiev dans l’OTAN. Les alliés sont divisés, d’autres armes seront livrées à l’Ukraine. »  

ARTICLE, Repubblica, G. Colombo : « "L'Italie n'est pas prête à ratifier le MES" L'UE prépare une révision » : «La signature de l'Italie reste en suspens, l'engagement du gouvernement ne se concrétise toujours pas. Mais il y a des avancements en ce qui concerne la ratification de la réforme du MES. Le signal qui pourrait faire tomber l'opposition de Giorgia Meloni vient de Pierre Gramegna, le directeur exécutif du Fonds de Stabilité. Depuis Luxembourg, où le Conseil des gouverneurs s'est réuni hier, a ouvert la voie à une révision du traité. Pas une réécriture, car le nouveau Mécanisme européen de stabilité ne changera pas. Il s'agit de quelque chose de plus nuancé, une volonté d'approfondir le contenu de la réforme afin de mettre en évidence certains aspects qui, au moins potentiellement, pourraient attirer l'attention du gouvernement en Italie. Et les convaincre de changer d'avis sur le MES. Mais à une condition : l'Italie doit signer. C’est le seul pays qui ne l’a pas encore fait, ce qui empêche au MES de pouvoir devenir opérationnel. Lorsqu'il prend la parole au Conseil des gouverneurs, Giorgetti (Ligue) est conscient qu'il y a un problème avec l'Italie. Ses collègues veulent savoir comment le gouvernement italien va le résoudre. Giorgetti ne nie pas les problèmes et rappelle les positions contraires des partis de la majorité et du M5S. L'Europe est divisée, Gentiloni appelle à la construction de "ponts". Mais la route est semée d’embûches. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Giorgia Meloni et Elon Musk

Finlande : un gouvernement unissant trois partis de droite et de centre-droit et les nationalistes des (Vrais) Finlandais est annoncé.

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Finlande. Un gouvernement unissant trois partis de droite et de centre-droit et les nationalistes des (Vrais) Finlandais est annoncé.

Le gouvernement qui voit le jour est constitué du Parti de la coalition nationale (conservateurs), des (vrais) Finlandais (nationalistes), du Parti populaire suédois de Finlande (libéraux) et des démocrates-chrétiens.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/04/03/finlande-lors-des-legislatives-le-parti-des-vrais-finlandais-6436542.html)

Jaroslaw Kaczynski annonce que le PiS organisera un référendum sur l'accord européen de répartition des migrants.

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Pologne. Le président du PiS Jaroslaw Kaczynski annonce que son parti organisera un référendum sur l'accord européen de répartition des migrants prévoyant des amendes en cas de refus.

15/06/2023

Sahra Wagenknecht précise qu'elle se présentera sur les listes d'un nouvau parti si celui-ci parvient à voir le jour.

Allemagne. Interviewée par la chaîne de télévision WDR, la figure de proue post-communiste (Die Linke) Sahra Wagenknecht a rappelé qu’elle ne sera plus candidate sur les listes de son parti. Elle a confirmé le fait qu’elle n’abandonne pas son mandat de député, contrairement à ce que la direction de son parti a demandé. Elle a précisé que fonder un parti en Allemagne ne va pas de soi et a ajouté que si elle ne se présente pas aux élections législatives sur les listes d’un nouveau parti, elle se retirera de la vie publique mais continuera à tenter d’influer en écrivant.

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Sahra Wagenknecht

(https://www1.wdr.de/fernsehen/aktuelle-stunde/alle-videos...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/14/sah...)

Un député CDU appelle à l'interdiction de l'AfD.

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Allemagne. Le député démocrate-chrétien (CDU) Marco Wanderwitz appelle à l’interdiction de l’AfD : « Je suis depuis longtemps d'avis qu'une procédure d'interdiction de l'AfD est nécessaire de toute urgence et a de grandes chances de succès. »

Le Parti Populaire et Vox dirigeront ensemble la ville de Tolède.

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Espagne. Communauté autonome de Castille-La Manche. Province de Tolède. Tolède. Le Parti Populaire et Vox sont parvenus à un accord pour la formation de l'exécutif au sein de la ville de Tolède. Cet accord met fin à 16 ans de gestion socialiste de la ville. Le Parti Populaire obtient le poste de maire.

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"Silvio pour toujours."

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Italie. Revue de presse. 

Le naufrage meurtrier d’une embarcation de migrants au large de la Grèce est largement cité, au-delà des Unes presqu’unanimement consacrées aux funérailles d’Etat de Silvio Berlusconi, hier à Milan. “Les applaudissements d’adieu” (Corriere della Sera), “Meloni, deuil et pouvoir” (La Repubblica), “C’était un homme” (La Stampa), “Silvio pour toujours” (Il Giornale), “Un homme de joie” (Il Messaggero), “À Milan, le dernier au revoir à Silvio ; ‘’nous te rendrons fier’’ dit Giorgia Meloni » (Sole 24 Ore). 

EDITORIAL, Repubblica, de S. Folli, « Le défi de Meloni commence aujourd’hui » : « Avec, en fond, la place de la cathédrale bondée, l'hommage populaire à Silvio Berlusconi et l'homélie, certes habile et peu conventionnelle, de l'archevêque, une page se ferme et une autre s'ouvre dans l'histoire du centre-droit. Certains espèrent que cette nouveauté concernera l'ensemble de la société italienne, comme si la vague émotionnelle du deuil national devait abolir comme par magie les désaccords et les divisions qui ont marqué l’ère Berlusconi. Mais ce n'est pas le cas. Au fil des ans, la gauche a certes été vaincue par la vague berlusconienne, comme l'a rappelé Giorgia Meloni, mais elle a surtout perdu le lien avec l'Italie profonde. Cette Italie qui, hier encore, rendait hommage à son leader charismatique, alors qu'elle avait largement cessé de voter pour lui, sans pour autant cesser de le considérer comme un leader quasi mystique, au-dessus des guerres politiques. Et l'on en revient au passage crucial : qui pourra reprendre cet héritage complexe ? L'héritière existe et elle s'appelle Meloni. C'est elle qui dirige la coalition depuis des mois déjà ; elle qui s'est mesurée à Berlusconi avec la détermination de celle qui, après les élections de septembre, a senti que le rapport de force s'était inversé en sa faveur ; elle qui s'est déclarée ‘’insoumise au chantage’’ face au vieux ‘’père-maître’’ plutôt péremptoire dans ses demandes ministérielles. Berlusconi lui avait laissé le champ libre, Tajani jouant le rôle d'agent de liaison. En retour, elle l'avait flatté en le reconnaissant comme le père noble du centre-droit. Mais ce n'est que la moitié de l'histoire. L'autre moitié concerne l'usage que Giorgia Meloni voudra faire de son sceptre. Pendant un an, FdI et Forza Italia seront comme une planète et son satellite, voués à la même convergence en Europe : cet accord entre Populaires et Conservateurs qui, dans les intentions, devrait marquer la prochaine législature du Parlement de Bruxelles. Il faut croire cependant que le véritable objectif de la première ministre est de se renforcer en Italie. Si elle parvient à gouverner aussi l'Union, tant mieux. Mais l'objectif est de construire un parti conservateur en Italie sur le modèle des Républicains américains. Les étapes du parcours restent à définir et on peut aussi imaginer un schéma binaire comme le Cdu et le Csu allemands. On peut aussi supposer que la Ligue restera finalement dans le paysage, mais en tant qu’allié autonome. Les 10-11 % auxquels Salvini peut aspirer ne sont pas négligeables, si l'on calcule les revenus du pouvoir dont jouit déjà aujourd'hui la Ligue, symbolisé par le futur pont sur le détroit de Messine. Le vrai jeu de Meloni concerne le positionnement des nouveaux conservateurs. D'une part, les sourires de Von der Leyen et de Weber la gratifient ; d'autre part, elle n'oublie pas qu'elle est la chef de file du groupe nationaliste, dans lequel il y a de tout : même des personnes hostiles à l'Italie. Mais elle ne peut pas perdre sa relation avec ce monde-là avant les élections européennes. En même temps, elle a tout intérêt à se placer près du bord extérieur des Populaires. Pas de confluence, certes, mais aussi une certaine attention à construire une proposition "modérée" capable de séduire l'opinion publique post-Berlusconi, méfiante à l'égard des aventures et nostalgique des années d'or. Le chemin est étroit, mais à la fin nous pourrions avoir un centre-droit plus européen. Il est clair que l'intention des opposants est plutôt de pousser FdI et sa leader vers l'extrême droite, c'est-à-dire vers le modèle de Marine Le Pen ou pire. C'est le piège que Giorgia Meloni devra éviter. Cela demandera de grandes qualités politiques. »

ARTICLE, La Stampa, « Justice : la réforme » : « Le projet de loi Nordio (Frères d’Italie) sur la réforme de la justice italienne est présenté aujourd’hui en Conseil des ministres. Le ministre de la Justice Carlo Nordio a expliqué que cette réforme visait à empêcher que les interférences médiatiques ne nuisent aux suspects et au déroulé des procédures avant tout jugement sur le fond, à contrer les abus et les publications indues des écoutes téléphoniques, ainsi qu'à rassurer et à rendre plus efficace le travail des administrateurs locaux. Ce texte de loi, qui prévoit la réduction de la pression pénale sur l’administration publique, comprend ainsi plusieurs mesures phares. D’abord, le délit d’abus de pouvoir est supprimé dans la mesure où il pourrait obstruer la phase d'enquête et influencer l’appréciation des juges au cours des procès. La raison de la suppression de ce délit est aussi à lier à ses faibles résultats sur le plan judiciaire, le nombre total de condamnations en 2021 s’élevant à 18 cas en première instance. L'infraction de trafic d'influence illicite est de son côté mieux définie et ‘’précisée’’, toujours pour répondre aux nombreuses demandes des administrateurs locaux et alors que les peines sont augmentées, passant d'un an et six mois à quatre ans et six mois. Concernant l’article limitant le pouvoir d'appel du procureur, celui-ci exclut la possibilité que le ministère puisse faire appel des acquittements pour les infractions les moins graves. Par conséquent, les décisions d'acquittement pour les infractions les plus graves, y compris toutes les infractions contre la personne qui suscitent une inquiétude sociale particulière, restent susceptibles d'appel. En ce qui concerne les écoutes téléphoniques, le projet de loi vise à renforcer la protection des tiers étrangers et restreint fortement la publication des écoutes, autorisée uniquement pour les conversations mentionnées par la décision d'un juge, ‘’mêmes si celles-ci sont d’intérêt public et non secrètes’’. A titre d’exemple, les échanges interceptés entre Marcello Dell'Utri et Baiardo dans le cadre de l'enquête sur des attentats de la mafia ne pourraient plus être publiés à cause de la réforme. D’après l’Ordre des journalistes, ‘’le silence s'abat sur presque tout, entravant le droit des citoyens à être informés des événements d'intérêt public majeur’’. Après approbation en Conseil des ministres, place désormais au débat parlementaire pour le projet de loi Nordio, alors que Fi dédie déjà la réforme au défunt Berlusconi, ‘’qui a contribué à son écriture’’. Du côté du Pd en revanche, Alfredo Bazoli s’inquiète de la suppression du délit d’abus de pouvoir, qui pourrait selon lui mettre à mal le contrôle de légalité et de constitutionnalité des décisions prises par les juges administratifs ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Funérailles de Silvio Berlusconi :

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Giorgia Meloni

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Umberto Bossi

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14/06/2023

Sonneberg : plusieurs sections locales de partis désirent faire barrage au candidat de l’AfD.

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Allemagne. Thuringe. District de Sonneberg. En vue du deuxième tour de l'élection de l'administrateur du district, les sections locales des post-communistes de Die Linke, des sociaux-démocrates du SPD et des écologistes désirent soutenir le candidat de la CDU face à celui de l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/12/en-...)

Sahra Wagenknecht annonce qu’elle refuse de renoncer à son mandat de député.

Allemagne. La figure de proue post-communiste Sahra Wagenknecht annonce qu’elle refuse de renoncer à son mandat de député et s’en prend à la direction de son parti (Die Linke), tout en affirmant que cette dernière dispose d’une nette majorité au sein des membres encore présents dans le parti.

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Sahra Wagenknecht

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/12/des...)

La direction [de Forza Italia] à Marina [Berlusconi] : "L’électorat de Silvio veut une dynastie."

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Italie. Revue de presse.

Les funérailles d’Etat de Silvio Berlusconi, et les polémiques sur la décision du gouvernement de décréter notamment un jour de deuil national, dominent : « L’adieu entre douleur et polémiques » (Corriere della Sera), « Berlusconi, un deuil national qui divise » (La Repubblica, La Stampa), « Les funérailles de l’Etat » (Fatto Quotidiano). Le sort du parti Forza Italia est aussi cité : « Forza Italia suit le sillage tracé par le Cavaliere » (Il Messaggero), « Le parti endetté à hauteur de 90 millions d’euros » (Sole 24 Ore).

TRIBUNE, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, présidente du Conseil, « Berlusconi a été un vrai protagoniste de la politique. Ses adversaires ont perdu » : « Sur Berlusconi, les Italiens se sont divisés et le jugement de l'histoire sera différent de celui de la chronique. Ce [jugement à posteriori] sera plus serein, plus réfléchi et plus équilibré. Certains l'ont combattu politiquement avec loyauté alors que d’autres, au contraire, ont eu recours à des moyens inappropriés pour tenter de le vaincre. Ces derniers ont perdu. L'empathie naturelle que beaucoup d'Italiens ont ressentie pour Berlusconi nait de là : le sentiment qu’il était l'un d'entre eux, quelqu'un qui a réussi et qui n'appartient pas à ces sphères exclusives et inaccessibles. L'entrepreneur qui s’est ensuite prêté à la politique, a brisé un modèle bien établi en Italie. Berlusconi a empêché les post-communistes de prendre le pouvoir en Italie quelques années après l'effondrement de l'Union soviétique. Le pays a évité cela grâce à la décision de fonder Forza Italia et de fédérer les forces politiques du centre, de la droite et de la Ligue. C'est d'ailleurs la grande faute que la gauche ne lui a jamais pardonnée. Son entrée dans l'arène politique a accéléré les processus de transformation qui étaient déjà en cours, favorisant une ère d'alternance entre le centre-droit et le centre-gauche, apportant à l'Italie une dimension occidentale et contemporaine, renforçant ainsi la nation toute entière sur le plan international. Il a été un formidable défenseur de notre intérêt national et de notre tissu productif et social. C'est le grand héritage que Berlusconi laisse à l'Italie. Nous saurons en faire bon usage. Merci Silvio » 

ENCADRE, La Stampa, de F. Del Vecchio et M. Serra, « Le Dôme de Milan blindé, Viktor Orban est également attendu, 9000 places devant les écrans géants » : « La place devant le Dôme à Milan sera fermée dès 10 heures ce matin et un imposant dispositif d’ordre a été déployé durant la nuit. Les funérailles d’Etat de Silvio Berlusconi auront lieu à 15 heures, en présence du Président italien Sergio Mattarella et du gouvernement au grand complet. Les 2300 places à l’intérieur de la cathédrale ont toutes été attribuées. Il y aura notamment la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, le leader du parti Azione Carlo Calenda, le fondateur de la Ligue Umberto Bossi, les anciens Présidents du Conseil Mario Draghi, Mario Monti, Matteo Renzi et Paolo Gentiloni aujourd’hui commissaire européen. Parmi les leaders étrangers, devraient être présents le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’irakien Abdel Latif Rachid, l’Emir du Qatar Hamad ben Tamim Al Thani et Manfred Weber qui représente le PPE. Les leaders de Sinistra Italiana (Nicola Fratoianni) et Mouvement 5 Etoiles (Giuseppe Conte) ne seront pas présents. Plusieurs présidents des régions seront là également. Deux écrans géants sur le parvis permettront à 9000 personnes de suivre la cérémonie d’obsèques. »

ARTICLE, La Repubblica, S. Mattera et L. Milella « Le deuil de la discorde : les ministres et le Parlement s’arrêtent pour rendre hommage à Berlusconi » - La droite demande et obtient le report des travaux parlementaires. Jamais un ancien président du Conseil n’avait été célébré de cette manière : « Prise de court, la politique italienne s’arrête pour rendre hommage au monarque d’Arcore [lieu de résidence de Silvio Berlusconi]. Les agendas de la Présidente du Conseil et de ses ministres ont été libérés pour les trois prochains jours et les travaux des Chambres ont été interrompus jusqu’à lundi prochain. L’activité des institutions s’arrête donc, tandis que les portes du Dôme de Milan s’ouvrent pour dire adieu à Silvio Berlusconi. Jamais il n’y avait eu de célébrations aussi importantes auparavant, le protocole prévoyant des rituels s’appuyant davantage sur les institutions républicaines que sur les personnalités politiques. Giorgia Meloni, qui a suivi les traces de Berlusconi jusqu’au Palais Chigi, saisit la fin d’une saison politique et tente d’interpréter ce rapport viscéral que le fondateur de Forza Italia avait avec une partie du pays. Elle se fait l’écho de cette émotion qui sera retransmise par tous les médias. Meloni sait que la stabilité de la coalition et de l’exécutif dépendra aussi de la manière dont elle parviendra à gouverner cette phase. Elle a décommandé tous ses rendez-vous, y compris celui avec le président irakien au Palais Chigi. Elle a ensuite décrété les obsèques d’Etat, prévues pour les anciens chefs de gouvernement, ainsi qu’une journée de deuil national. Les précédents ne sont pas nombreux : Giovanni spadolini en 1994 et Amintore Fanfani en 1999. Jamais un ancien président du Conseil n’avait reçu de deuil national – avec les drapeaux en berne sur les façades de tous les bâtiments publics – hormis deux chefs de gouvernement ensuite devenus Présidents de la République : Giovanni Leone en 2001 et Carlo Azeglio Ciampi en 2016 (des obsèques d’Etat d’ailleurs contestées par Matteo Salvini). Autrement, il y a toujours eu des célébrations privées, même pour Bettino Craxi en 2000 et pour Giulio Andreotti en 2013. La fermeture institutionnelle de ces jours rappelle les obsèques de la Reine Elisabeth II. Le Mouvement 5 Etoiles, par le biais de Vittoria Baldino, lève la voix ‘’même après les attentats meurtriers de Capaci, de Via d’Amelio et la mort d’Aldo Moro, qui ont réellement bouleversé le pays, la Chambre avait été convoquée’’. On déplore ainsi un ‘’choix malencontreux’’, comme le souligne Riccardo Magi (Radicaux italiens), des mesures ‘’excessives’’ selon Nicola Frattoianni de Sinistra Italiana ou encore un ‘’choix déplacé’’ selon Rosy Bindi et les démocrates Benifei et Moretti. Ces derniers représentent une partie du pays qui s’exprime de façon polémique sur les réseaux sociaux via l’hashtag #nonnelmionome. S’ajoute enfin le recteur de l’université pour étrangers de Sienne, Tomaso Montanari, qui a dit ‘’ici il n’y aura pas de drapeaux en berne, Berlusconi a laissé le pays dans une situation encore plus grave qu’avant’’. Quelques dix mille personnes signeront une pétition en sa défense. »

SONDAGES, La Repubblica, d’A. Noto, « ‘’La direction [de Forza Italia] à Marina [Berlusconi]’’, l’électorat de Silvio veut une dynastie » : « L’impact émotionnel de la disparition du leader est très fort parmi les électeurs de Forza Italia. C’est peut-être pour ce lien affectif avec un nom qui est presque devenu un symbole en soi, une marque, que 54% l’électorat de Forza Italia souhaiterait, à chaud, que Marina Berlusconi succède à son père à la tête du parti. Il ne faut toutefois pas sous-estimer le tiers de cet électorat qui souhaite qu’une personnalité politique reprenne cette direction. Mais dans l’imaginaire collectif des supporters de Berlusconi, Marina pourrait être source de cohésion et empêcher l’éclatement du parti. 61% souhaite que le parti reste autonome, d’où la volonté d’avoir un leader fort. 55% dit vouloir un positionnement modéré de Forza Italia dans le paysage politique, alors que 42% souhaiterait un report vers la droite. Le futur leader devra donc concilier ces deux tendances au sein du parti. L’aile modérée est plus ample au niveau européen : pour 65% de l’électorat, Forza Italia devra se maintenir au sein du PPE et de l’actuelle majorité soutenant la Présidente von der Leyen. 22% des électeurs voudraient qu’un nouveau parti naisse d’une union avec Fratelli d’Italia et 11% avec la Ligue, alors qu’un tel rapprochement avec le Troisième Pôle (Matteo Renzi et Carlo Calenda) semble exclu. La première enquête d’opinion suite à la disparition de Berlusconi témoigne d’un ‘’rebond émotionnel’’ des intentions de vote qui atteint les 10% et passe devant la Ligue, mais il est à confirmer dans la durée. 46% des électeurs actuels se sent plus proches de Giorgia Meloni que de Matteo Salvini (20%). Ainsi, malgré les positions modérées revendiquées par les électeurs de Forza Italia, ils semblent attirés par un leadership fort, mais aussi prêts à un leadership au féminin, qu’il s’agisse de Giorgia Meloni ou de Marina Berlusconi. »

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Marina Berlusconi

EDITORIAL, Corriere della Sera, de M. Franco, « Le PPE inquiet de problèmes à venir côté italien » : « La survie de Forza Italia sans son fondateur est la grande question, au-delà de l’émotion et du venin suscités par Silvio Berlusconi, même après sa mort, et elle ne concerne pas que le gouvernement de Giorgia Meloni. Il est peu probable que la disparition du Cavaliere l'affaiblisse, au moins jusqu'aux élections européennes, et là pourrait se poser le problème. Forza Italia reste le seul parti à adhérer au Parti populaire européen, dans une majorité de droite où Giorgia Meloni est à la tête du groupe des conservateurs, et la Ligue de Matteo Salvini inscrite dans celui d'une ultra-droite jusqu'ici exclue de toute alliance continentale. Dans les chancelleries occidentales, on se demande si, dans les douze prochains mois, les forces centrifuges et les conflits internes l'emporteront, au point de faire éclater FI, ou si la mémoire de Berlusconi parviendra à éviter cet épilogue. Il serait paradoxal que dans un PPE qui se veut encore relativement majoritaire, il n'y ait plus de représentation italienne : avec FI divisé par des diatribes internes, et donc arrivant à la limite des pourcentages nécessaires pour élire ses propres députés européens. C'est un scénario qui reste à vérifier, mais qu’on commence déjà analyser, avec la perspective, pour l'instant virtuelle, d'une alliance entre le PPE, les libéraux et les conservateurs sans les socialistes. L'absence d'élus italiens parmi les Populaires serait néfaste à l'image d'une Italie où la présence d'une force modérée et centriste se réduit d'élection en élection. Et l'hypothèse d'éviter cet épilogue avec une fusion entre FI et FdI semble très improbable : un pacte entre les berlusconiens et Giorgia Meloni serait interprété comme un acte hostile par la Ligue. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, cofondateur de FI, garant possible jusqu'aux élections européennes et fin connaisseur des équilibres au sein du PPE, a déjà dit qu'une alliance avec l'extrême-droite était impossible. L'Italie se présente donc à nouveau comme un laboratoire et l’inconnue des équilibres à réinventer. » 

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « PNRR, la dernière proposition du gouvernement à l’UE ‘’ Utiliser l’argent pour le Fonds souverain » : « Déplacer les fonds du PNRR vers un nouveau Fonds souverain européen pour financer des "investissements stratégiques, tels que sur les infrastructures". Une solution qui permettrait de dépenser différemment et selon un calendrier différent les ressources actuellement allouées à des projets ne pouvant pas être réalisés d'ici 2026. L'idée est encore embryonnaire, mais le gouvernement tente d'obtenir le soutien de la Commission sur sa proposition, qui devra ensuite obtenir le feu vert de tous les autres gouvernements.  Le ministre Raffaele Fitto s'est ainsi rendu hier à Strasbourg pour rencontrer Johannes Hahn, commissaire européen au budget : l'Autrichien finalise la révision à mi-parcours du budget pluriannuel de l'UE (2021-2027), qui sera présenté mardi et dans lequel devrait figurer le nouveau Fonds souverain, destiné à soutenir l'industrie européenne et à répondre au plan américain Inflation Reduction Act. L’Italie souhaiterait que les 80 milliards d'euros de prêts à taux avantageux du plan Next Generation UE qui n'ont pas été demandés par les Etats membres financent le Fonds souverain. Pour le gouvernement Meloni, la "flexibilité" devrait également s'appliquer en aval, permettant aux gouvernements de reflécher vers ce nouvel instrument les fonds du PNRR qu’ils ne seront pas en mesure de dépenser. L'Italie souhaiterait également que le Fonds soit conçu de manière à exploiter un effet de levier capable de mobiliser des ressources publiques et privées, à l'instar du plan "InvestEU".  La non-ratification de la réforme du MES rend toutefois difficile une discussion sur son éventuelle utilisation alternative. Demain, le ministre des finances, Giancarlo Giorgetti, sera au Luxembourg pour participer à l'Eurogroupe et, comme chaque mois, la question pourrait être traitée en marge de la réunion. La Présidente du Conseil Meloni a toutefois réaffirmé que le gouvernement n'a pas l'intention de faire pression pour la ratification, mais qu’il veut plutôt utiliser cette échéance comme instrument de pression dans les négociations sur la réforme du Pacte de stabilité. Un scénario très peu réaliste pour l’UE car la « ratification du MES est débattue dans un contexte qui n’a rien à voir avec celui du Pacte de stabilité ». Vendredi, à l'Ecofin, il y aura la première discussion formelle entre les ministres des Finances sur la proposition de la Commission de changer les règles des comptes publics, en introduisant un système basé sur des objectifs de réduction de la dette "personnalisés". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Communauté valencienne : le Parti Populaire et les nationalistes espagnols de Vox sont parvenus à un accord pour former un gouvernement.

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Espagne. Communauté valencienne. Le Parti Populaire et les nationalistes espagnols de Vox sont parvenus à un accord pour former un gouvernement.

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(https://www.elmundo.es/elecciones/elecciones-autonomicas/...)

Le Parti Populaire et Vox ont signé un accord en vue de diriger la municipalité d’Eche.

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Espagne. Province d’Alicante. Elche. Le Parti Populaire et Vox ont signé un accord en vue de diriger la municipalité d’Eche. Le Parti Populaire obtient le poste de maire.

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(https://www.eldebate.com/espana/20230613/pp-vox-llegan-pa...)

13/06/2023

Herbert Kickl lance une pétition "Forteresse Europe" contre l’échec de la politique d’asile.

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Allemagne. Le président du FPÖ Herbert Kickl lance une pétition « Forteresse Europe » contre l’échec de la politique d’asile des conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP, des écologistes et des sociaux-démocrates du SPÖ.

Le PVV participera, aux côtés du parti des agriculteurs BBB, à la gestion de la province de Flevoland.

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Pays-Bas. Province de Flevoland. Un accord de coalition a été conclu, afin de gouverner la province, entre le parti des agriculteurs BBB, les libéraux de droite du VVD, les patriotes du PVV, les sociaux-chrétiens de ChristenUnie et les chrétiens protestants du SGP.

Le parti patriotique AfD est donné deuxième parti d'Allemagne aussi au sein d'un sondage Forsa.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné deuxième parti d'Allemagne aussi au sein d'un sondage Forsa.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Autres