20/10/2023
"Giorgia Meloni quitte Andrea Giambruno."
Italie. Revue de presse.
La situation en Israël, et notamment l’attente sur l’arrivée des premières aides humanitaires dans la Bande de Gaza fait les unes : « Gaza, voici le plan d’aides » (Corriere della Sera), « Un petit espoir : l’ouverture du corridor de Rafah annoncé pour aujourd’hui » (Avvenire), « Le bouclier de Biden» (La Stampa). De même, le sentiment qu’une offensive terrestre imminente des troupes israéliennes se prépare est aussi largement en Une : « Un vent de guerre » (La Repubblica), « Israël se dit prêt à entrer dans Gaza » (Messaggero), « Gaza meurt de faim et Netanyahou annonce l’invasion » (Fatto Quotidiano).
Les JT ouvrent leurs éditions sur l’annonce par la Première ministre de sa séparation avec son compagnon, le discours à la nation de Joe Biden, au lendemain de sa visite à Tel Aviv, la possibilité d’une offensive terrestre imminente à Gaza, la décision de plusieurs pays européens de renforcer les contrôles à leurs frontières en dérogation aux règles de Schengen après l’attentat terroriste à Bruxelles et enfin la grève générale des transports.
Sur X, les hashtag #Meloni et #Giambruno dominent suite à l’annonce de Giorgia Meloni de sa rupture avec son compagnon Andrea Giambruno.
ENTRETIEN, La Nazione/Giorno/Carlino, d’Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères, « Nous travaillons afin que le conflit ne s’étende pas. Le Liban est un facteur de risque », Antonella Coppari : « Le risque est que le conflit au Moyen-Orient puisse s'étendre également au Liban et que la guerre entre Israël et le Hezbollah soit imminente. Nous travaillons pour que ce scénario ne se produise pas. Dans les prochaines heures, je serai en Tunisie pour en parler également : ce pays a été le siège de l'OLP pendant de nombreuses années, il suit de près la question palestinienne. Nous essayons de les convaincre de jouer aussi un rôle de pacificateur. Il faut veiller à ce que le conflit ne s'étende pas à d'autres pays et qu'il se limite autant que possible à rester entre Israéliens et Palestiniens, en diminuant d'intensité. Cela implique que le Hezbollah ne lance plus de roquettes sur Israël et que le Hamas n'élève pas le niveau de la confrontation. La libération des otages sert sans doute à faire baisser la tension, comme l’ouverture du corridor de Rafah ou l’arrivée de médicaments, d’eau et de nourriture dans la Bande de Gaza. Il ne faut jamais oublier que dans toute cette histoire il y a des agresseurs et des agressés. Et le pays agressé s’appelle Israël. L'Italie peut jouer un rôle important. Nous avons de bonnes relations avec les pays arabes, qui savent pourtant que nous sommes aux côtés d’Israël. Toutes les rencontres faites sont le fruit d’excellentes relations diplomatiques. Nous dialoguons beaucoup aussi en Afrique et avec les pays du Golfe : avec tous nos interlocuteurs nous parlons de paix. Nous l’avons fait aussi avec Israël en demandant une réaction proportionnée. Nous disons à Israël que le droit international doit être respecté et que la population civile ne doit pas être impliquée, parce que les Palestiniens ne sont pas le Hamas. Il faut éradiquer le Hamas et parler avec l’Autorité Palestinienne. Maintenant, il faut que Hamas cesse de tirer contre Israël. Nous avons parlé avec le Qatar et avec tous les pays qui, directement ou indirectement, sont en mesure de parler au Hamas pour qu’ils fassent passer le message et le convaincre de libérer les otages. L’Italie a toujours travaillé en suivant la stratégie des deux peuples et de deux Etats. En ce qui concerne le risque d'attentats en Italie, il n'y a pas d’alerte en particulier [de la part des services de renseignement]. S’il ne faut pas dramatiser, il ne faut pas non plus baisser la garde. C'est pourquoi nous avons décidé de suspendre Schengen à la frontière avec la Slovénie.’’ »
ARTICLE, Il Foglio, D. Carretta « L’agenda de Meloni hésite entre la conférence de paix au Caire et la mission en Israël » : « L’agenda international de Giorgia Meloni oscille entre Egypte et Israël, entre une participation (politiquement risquée) à la conférence de paix de demain et la visite-éclair à Tel Aviv (plutôt compliquée du point de vue logistique). Dans les deux cas, l’Italie ne peut offrir que sa stature de pays du G7, car, comme on explique depuis le Palais Chigi ‘’pour le reste, nous n’avons pas l’argent pour soutenir matériellement Israël ou pour favoriser la paix’’. La situation au Proche Orient s’est compliquée et Meloni, qui a tissé un réseau de contacts pour tenter de favoriser une désescalade, le sait très bien. Le Président al-Sissi l’a invitée à la conférence pour la paix au Caire. L’Egypte est un pays-clé dans le conflit israélo-palestinien. Toutefois, Meloni ne pense pas se rendre au sommet. Non seulement car la France et l’Allemagne enverront leurs ministres des affaires étrangères. Ce qui inquiète le Palais Chigi est la déclaration conjointe finale, qui, au vu des acteurs impliqués, pourrait ne pas être suffisamment dure contre le Hamas. L’autre possibilité est que chaque pays fasse sa déclaration, abandonnant ainsi l’idée de parler d’une seule voix. Ce sont des détails qui sont loin d’être anodins, vu la position italienne. Si Meloni devait renoncer, ce serait alors le ministre des affaires étrangères Tajani qui s’y rendra. Et car une visite à Tel Aviv n’est toujours pas actée ».
A LA UNE, Stampa, A. Simoni, « Le bouclier de Biden » : « Dans son allocution télévisée depuis la Maison Blanche, Joe Biden a cherché à s’adresser d’abord à ses propres concitoyens américains, en rappelant que les conflits, en Ukraine comme au Proche Orient, “les concernent tous”; et que pour cette raison, les États Unis (soutenus par le peuple et le Congrès) se devaient d’être en première ligne pour défendre leurs intérêts. Biden a mentionné une allocation annuelle de 100 Mds USD, dédiés au crises globales (60 Mds pour l’Ukraine, et 40 Mds à répartir entre Israël, Taïwan et la crise à la frontière mexicaine) qui sera examinée aujourd’hui au Congrès. Mais les Républicains refusent de lier l’envoi d’armes à Israël et celui destiné à l’Ukraine – si le soutien à la lutte contre le Hamas fait consensus, ce n’est pas le cas pour Kiev. Pour Biden, un fil rouge lie les deux fronts, et la livraison d’armes aux deux pays doit permettre de faire face à la menace. Le président a également souligné les résultats de son déplacement en Israël et de l’accord trouvé entre le président égyptien Al-Sissi et Netanyahou – finalisé par les Nations Unies et l’envoyé sur place de Joe Biden- pour l’ouverture du poste-frontière de Rafah et le passage de l’aide humanitaire vers Gaza. Les convois seront inspectés par des experts internationaux. Biden rencontrera aujourd’hui les leaders de l’UE, Ursula von der Leyen et Charles Michel, pour discuter notamment de la situation de Gaza. »
EDITORIAL, Il Giornale, N. Porro : « Le rôle de la Chine dans la guerre qui touche tout le monde » : « Il faut suivre l’argent et les intérêts commerciaux pour essayer de comprendre pourquoi l’attaque du Hamas contre Israël est seulement un morceau du puzzle. Faut-il croire vraiment que ces actions ont une ‘raison’ politique, au-delà de la question palestinienne ? Pour le comprendre, il faut suivre la trace de l’argent. Jusqu’à présent, il a été dit que l’Iran et ses intérêts sont derrière cette attaque. Mais l’Iran est un géant aux pieds d’argile, affaibli par l’embargo, il s’agit d’une petite économie qui n’est pas comparable à la Russie. L’Iran et le Hamas, ensemble, n’ont aucun poids économique sur la scène internationale. Mais ils ne sont pas seuls. Le 7 octobre, ils ont réussi à saboter le processus de paix historique qu’Israël et l’Arabie Saoudite étaient en train de bâtir. Et cette rupture vaut beaucoup d’argent. Le grand bénéficiaire de cette impasse est Pékin. Et ce n’est pas un hasard si la Chine a attaqué par la voie diplomatique Tel Aviv. Dans les prochaines années le plus grand consommateur de pétrole au monde sera l’Inde. Et l’Inde, avec l’Europe, aurait été le plus grand bénéficiaire des accords saoudiens avec Israël. Sa ‘voie du coton’ prévoit un grand parcours d’infrastructures et d’accords commerciaux qui, en passant par l’Arabie Saoudite, rejoindrait Israël pour débarquer enfin dans les ports européens de la Méditerranée. Le terrorisme a sans doute Israël comme objectif, mais économiquement, l’objectif est l’axe qui était en train de se créer entre l’Inde, les Saoudiens, Israël et l’Europe. Voici pourquoi les Chinois ne condamnent pas les terroristes, et voici pourquoi nous devrions nous tenir encore plus aux côtés d’Israël. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Célébration d'une année difficile pour Meloni à Chigi » : « Les groupes parlementaires de FdI célèbrent au Palais Chigi l'anniversaire de la présidente du Conseil qui s'exprimera dimanche, avec un événement au titre difficile : "Faire gagner l'Italie, une année de résultats : comment le gouvernement Meloni relance le pays". Or, cette année a été loin d'être facile et les résultats ont été inférieurs aux attentes, à commencer par celles de la majorité et du parti de Meloni. Bien sûr, il y a un an, personne n'aurait pu prédire qu'au front ukrainien s'ajouterait celui du Proche-Orient, que l'inflation continuerait et que les débarquements atteindraient les pics connus en 2016. La croissance s'essouffle et l’évolution du PIB que la droite avait hérité de Draghi - à 3,7 % - tombe cette année en dessous de 1 % et la situation reste très incertaine pour l'année prochaine. Cette année, c'était au tour de Meloni de faire face aux maux italiens et elle a expérimenté ce que signifie gouverner l'Italie. Elle aussi devra attendre l'examen de Bruxelles et le jugement des agences de notation sur la loi de finances, comme cela a été le cas pour ses prédécesseurs. Bref, la routine habituelle entre spread, dette et PIB en berne. Finalement, c’est plutôt une victoire qu’un redémarrage qui sera fêté dimanche, Salvini, en particulier, a vu tous ses totems tomber, des retraites à l'argent pour le pont sur le Détroit de Messine, qui en 2024 ne connaitra qu'une petite avancée. C'est aussi pour cette raison qu'il a prévu une manifestation le 4 novembre. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignano, « Plus d’agents et plus de contrôles, l’Italie [renforce sa sécurité] » : « Les contrôles sont renforcés aux frontières terrestres, les règles de l’espace Schengen sont suspendues pendant 10 jours. Les expulsions, en particulier des individus jugés dangereux pour la sécurité nationale, vont augmenter. Dans le contexte de la récente alerte terroriste, liée aux flux de migrants sur la route des Balkans qui passe par la Croatie et la Slovénie, l’Italie se protège. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi évoque une “mesure temporaire et proportionnée”. L’Italie décide au jour le jour en surveillant la situation internationale, aussi bien en Israël et à Gaza qu’en Europe, après l’attentat terroriste à Bruxelles. Des mesures similaires ont déjà été prises à la frontière avec la France et l’Autriche (rien ne changera à la frontière suisse). La mesure de sécurité sera activée demain à minuit à tous les postes de frontière de Trieste à Gorizia et pourra être reconduite durant six mois. Le ministère de l’Intérieur envoie 350 hommes en renfort pour les contrôles d’identité de tous ceux qui voudront entrer en Italie ou en sortir. Les véhicules des forces de l’ordre bloqueront la frontière pour procéder aux contrôles et les véhicules pourront également être inspectés. L’attention est maximale, les “menacent doivent être prises très au sérieux puisque par le passé nous avons connu des cas de participation à des attentats terroristes d’individus qui étaient passés illégalement par l’Italie” souligne un chef des carabiniers, “sans créer d’alarmisme, il faut faire très attention, nous avons des forces de police efficientes et capables de percevoir le risque, auquel cas nous relevons le niveau de vigilance”. Cela vaut également pour les expulsions. Un gambien de 28 affilié à l’Etat islamique vient d’être rapatrié, c’est le 712ème individu présentant des risques pour la sécurité nationale rapatrié depuis 2015, le 53ème depuis le début de l’année. Toutefois les tensions avec l’Europe se poursuivent, hier la Cour européenne des droits de l’homme a condamné l’Italie pour les conditions de vie et la détention de trois migrants tunisiens dans le centre de Lampedusa entre 2017 et 2019. »
ENTRETIEN, il Foglio, de Tommaso Foti, chef de groupe de FdI à la chambre : « Foti s’exprime » : « Q. Ce n’est pas pour susciter la polémique, mais Salvini prépare une manifestation à Milan pour le 4 novembre. Ne faudrait-il pas plutôt envoyer les agents de police sur d’autres lieux ? R. A vrai dire, le PD aussi organise pour le 11 novembre une grande manifestation. Soyons francs, personne ne veut interdire les manifestations mais il est clair que faciliter la tâche des agents de police est dans l’intérêt de tous. C’est une politique de prudence qui nous aide collectivement. Je le dis comme à la manière d’un père de famille. Seul un irresponsable pourrait penser qu’il n’y a pas de risque d’émulation avec ce qui est arrivé à Bruxelles. Laissons donc nos forces de l’ordre disposer de temps et d’énergie pour effectuer les contrôles, les vérification et le travail de renseignement. Rétablir des contrôles sur la route balkanique pendant quelques jours est utile pour éviter l’entrée de « loups solitaires » qui se sentent aujourd’hui galvanisés après ce qui s’est passé en Israël. Concernant la décision du gouvernement de rester très prudents sur la loi de finances : il y a des budgets qui méritent une large discussion parlementaire. Toutefois, à bien y regarder, nous vivons aujourd’hui des temps exceptionnellement graves, nous avons une guerre en cours en Ukraine et une autre, plus ancienne, israélo-palestinienne, qui vient de se rallumer. Sans oublier le fait que le Sahel est en ébullition. Il y a des fronts ouverts et une dette publique très lourde. Ce n’est pas à moi d’indiquer aux partis de l’opposition comment ils doivent s’y prendre, mais j’espère qu’ils seront responsables. Et puisque le PD s’est toujours vanté d’être le ‘’parti de la responsabilité’’, ce sera là une bonne occasion de le prouver et de faciliter les étapes parlementaires de la loi de finances’’. »
ARTICLE, Corriere.it, C. Bozza : « Meloni quitte Giambruno après ses propos hors antenne : "Ma relation s'arrête ici. Je défendrai notre fille " » : « Giorgia Meloni quitte Andrea Giambruno : "Ma relation avec Andrea Giambruno, qui a duré presque dix ans, se termine ici. Je le remercie pour les merveilleuses années que nous avons passées ensemble, pour les difficultés que nous avons traversées et pour m'avoir donné la chose la plus importante de ma vie, à savoir notre fille Ginevra", a écrit la présidente du Conseil sur Twitter. Le message, également publié sur les autres réseaux sociaux de Meloni, fait suite à la diffusion par l’émission satirique Striscia la Notizia d'extraits contenant des déclarations sexistes et à connotation sexuelle faites par Giambruno en marge de son émission ‘Diario del giorno’, diffusée sur Rete 4. Au cours des derniers mois, depuis que la leader de Fratelli d'Italia a été nommée à la tête du gouvernement, Giambruno a commis d'autres gaffes et débordements : en septembre, il a parlé de "transhumance" en faisant référence aux migrants, avant de s'excuser. La nouvelle de la séparation entre la première ministre et la journaliste a suscité de nombreux commentaires de la part des responsables politiques : "J'embrasse très fort Giorgia, avec mon amitié et mon soutien. En avant, la tête haute", a écrit le vice-premier ministre Matteo Salvini sur les réseaux sociaux. »
Andrea Giambruno et Giorgia Meloni
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/10/2023
La future nouvelle directrice du syndicat IG Metall Christiane Brenner veut combattre l'AfD de toutes ses forces.
Allemagne. La future nouvelle directrice du syndicat IG Metall Christiane Brenner veut combattre l'AfD de toutes ses forces.
[IG Metall est un syndicat professionnel allemand qui représente les ouvriers de l'industrie métallurgique, du textile et de l'habillement, du bois et du plastique.]
16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 17 % en Basse-Saxe.
Allemagne. Basse-Saxe.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/niedersachsen....)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Die Linke : post-communistes
Sonstige : autres
15:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La décision de l’Italie de réintroduire les contrôles à sa frontière avec la Slovénie au lendemain de l’attentat de Bruxelles."
Italie. Revue de presse.
La visite du Président américain Joe Biden à Tel Aviv, et les manifestations dans le monde arabe à la suite du tir sur un hôpital de Gaza faisant plusieurs victimes, domine les gros titres : « Biden aux côtés d’Israël » (Corriere della Sera) « Biden le médiateur » (La Repubblica), « Biden : « évitons un autre 11 septembre » (La Stampa), « Biden : « arrêtez l’escalade » » (Messaggero), « Le double jeu de Biden : les aides à Gaza mais pas de trêve » (Fatto Quotidiano). La décision de l’Italie de réintroduire les contrôles à sa frontière avec la Slovénie au lendemain de l’attentat de Bruxelles est aussi largement reprise : « Les frontières se referment » (Giornale), « Giorgia ferme la frontière » (Libero), « Meloni verrouille les frontières, l’UE demande des expulsions plus rapides » (Avvenire).
Les JT couvrent essentiellement les différentes versions sur la responsabilité des tirs ayant touché l’hôpital de Gaza, la visite du Président américain Joe Biden à Tel Aviv, l’annonce de l’Egypte de l’ouverture du corridor de Rafah, les manifestations dans le monde arabe contre Israël et la décision de l’Italie de réintroduire les contrôles à sa frontière avec la Slovénie.
Sur X, le hashtag #Slovenia (Slovénie) fait tendance suite à la décision du gouvernement de rétablir les contrôle à la frontière avec le pays.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères « Pour neutraliser le Hamas, il faut donner un espoir au peuple palestinien. »
COULISSES, Corriere della Sera, F. Caccia « “Risque d’infiltration terroriste depuis les Balkans” l’alerte des services de renseignement à l’origine des renforcement des contrôles »: « Tenant compte des avertissements du Comité d’analyse stratégique qui a préconisé un renforcement des mesures de prévention et de contrôle pour éviter l’infiltration de terroristes dans les flux migratoire irréguliers, Georgia Meloni a décidé d’appliquer la procédure d’urgence et de suspendre le traité de Schengen à la frontière avec la Slovénie – d’où sont arrivées cette année 16 000 personnes. Parmi ces migrants pourraient se trouver des combattants étrangers des réseaux djihadistes des pays de l’ex Yougoslavie. La présidente du Conseil a assumé “la pleine responsabilité de cette décision” et a annoncé que le gouvernement travaillait sur des propositions sur la sécurité internationale à proposer lors du prochain conseil de l’UE. Mais Georgia Meloni ne sous-estime pas pour autant les frontières maritimes de l’Italie (où les arrivées ont augmenté de 85% par rapport à 2022), après la nouvelle de l’arrivée par Lampedusa en 2011 du terroriste de Bruxelles. »
ARTICLE, Repubblica, E. Lauria : « Le gouvernement se dispute sur le 4 novembre : Salvini appelle à manifester ; Crosetto (Frères d’Italie) et Tajani (Forza Italia) sont prudents » : «"La prudence vaut mieux que la sous-estimation du risque", a déclaré dans la soirée le ministre de la Défense, Guido Crosetto. Il réitère une ligne, celle de la modération et de la recherche de la voie diplomatique, que le Palais Chigi tente de suivre en ces jours d'incertitude et d'inquiétude. La Présidente du Conseil Giorgia Meloni a pour l’instant renoncé à se rendre en Israël, mais il n'est pas exclu qu'elle se rende en Egypte samedi pour le sommet de la paix au Caire. Invitée par al-Sissi, elle décidera de sa présence en fonction de l'évolution de la situation au Proche-Orient. Une étape à Tel Aviv pourrait faire partie du voyage, mais tout est à définir. Entre-temps, le ministre Crosetto laisse entendre l'ampleur des craintes du gouvernement, qui sont également à l'origine de la décision de renforcer les contrôles à la frontière avec la Slovénie : "On craint qu'il suffise d'une étincelle, d'un événement, d'une image pour que les villes arabes explosent, et qu'aucun pays ne soit en mesure de les contenir si elles le font violemment ". La peur que des actions terroristes soient commises également sur le territoire italien ont poussé Crosetto à annuler la plupart des célébrations de la Journée des forces armées, initialement réparties sur trois jours. L'hommage à l'Altare della Patria, la visite de Mattarella à Cagliari et la cérémonie de Redipuglia seront maintenus, mais la grande exposition du Circo Massimo, pour laquelle on estimait à 100 000 le nombre de visiteurs, sera annulée. Le gouvernement doit également prendre en compte le facteur Salvini : le ministre a décidé de tenir - surtout sur les réseaux sociaux - une ligne dure contre le terrorisme islamique. Et Salvini a organisé, précisément le 4 novembre, jour de la célébration des forces armées que Crosetto voulait limiter pour des raisons de sécurité, une manifestation à Milan de "gens bien" qui veulent dire non à "la violence et au terrorisme islamique". Le leader de la Ligue ne se soucie apparemment pas du risque que cette manifestation déclenche une spirale de tension. Dans la majorité gouvernementale, l’invitation à participer à cette manifestation n’est soutenue ni par Forza Italia que par Fratelli d’Italia ».
ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin « Orbàn choisit Poutine » : Grand embarras et irritation de l’Union Européenne pour la présence du leader hongrois à Pékin « Le dirigeant hongrois, à l’occasion du 3e forum sur les Routes de la Soie, a serré la main à Poutine. La photo diffusée est en train de devenir un sujet, en Europe. La Première ministre de l’Estonie Kaja Kallas a rappelé pour sa part que Poutine était ‘’un criminel de guerre’’. A partir du 1er juillet 2024 la Hongrie est appelée à assurer la présidence tournante de l’Union. Plusieurs pays membres demandent alors à revoir le calendrier, puisqu’à partir de juillet il faudra organiser toutes les réunions pour établir les nouvelles charges institutionnelles de l’UE. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Katrin Ebner-Steiner est élue chef de file des députés de l'AfD au Parlement de Bavière.
Allemagne. Bavière. Katrin Ebner-Steiner est élue chef de file des députés de l'AfD au Parlement de Bavière.
Katrin Ebner-Steiner
00:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Janez Janša à propos de la décision de l’Italie d’introduire des contrôles à la frontière slovène.
Slovénie. Le président du SDS Janez Janša estime que, après la décision de l’Italie d’introduire un contrôle à la frontière slovène, à l’instar de l’Autriche, il est clair que non seulement la Slovénie ne maîtrise pas ce problème mais qu'elle ne veut pas le résoudre.
00:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/10/2023
Slovénie : le SDS donné à 33 %.
Slovénie. Un sondage Ninamedia donne le SDS premier à 33 %.
23:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lancement de la campagne électorale du PVV de Geert Wilders pour les élections législatives.
Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders lance sa campagne électorale pour les élections législatives du 22 novembre 2023, le vendredi 20 octobre 2023 à Venlo, la ville natale de Geert Wilders, dans le Limbourg.
21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Włodzimierz Bernacki est réélu sénateur.
Pologne. Włodzimierz Bernacki est réélu sénateur. [Secrétaire d'État, il avait pris part au panel de discussion que j'avais dirigé en septembre 2023 lors du Forum économique à Karpacz.]
La liste des sénateurs du PiS :
https://wybory.gov.pl/sejmsenat2023/en/komitet/29625?elec...
Włodzimierz Bernacki
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mateusz Morawiecki et Jarosław Kaczyński sont réélus députés.
Pologne. Parmi les 194 députés du parti Droit et justice (PiS) figurent le Premier ministre sortant Mateusz Morawiecki et le président du parti Jarosław Kaczyński.
La liste des députés du PiS :
https://wybory.gov.pl/sejmsenat2023/en/komitet/29625?elec...
Mateusz Morawiecki et Jarosław Kaczyński
15:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le PiS obtient 194 députés et la Confédération 18.
Pologne.
PiS : conservateurs
KO : libéraux
NL : gauche
Troisième voie : démocrates-chrétiens agrariens
Confédération : nationalistes
Minorité allemande
15:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini : "Il y a des djihadistes parmi les immigrés et les juges libèrent les individus violents. Il faut faire des contrôles stricts dans les mosquées.""
Italie. Revue de presse.
Le tir contre un hôpital de Gaza ayant fait des centaines de victimes, la veille de la visite du Président Joe Biden à Tel Aviv, fait les gros titres. La mort de l’auteur présumé de l’attentat à Bruxelles lors d’une opération de la police belge est aussi largement reprise : « Le tueur de Bruxelles abattu, il était arrivé depuis Lampedusa » (Messaggero), « Le terroriste arrivé depuis la mer » (Libero), « Ils sont chez nous. Le tueur de Bruxelles avait été libéré par un juge italien » (Giornale).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Les 46 ‘’combattants’’ fichés en Italie, mais la chasse aux individus qui n’auraient pas encore été repérés est désormais lancée » : « Les 146 ‘’combattants à l’étranger’’’ fichés en Italie ne sont pas toujours partis de la Péninsule pour se rendre en Syrie, en Libye ou ailleurs et prendre part aux combats, mais les enquêtes ont permis d’établir leurs liens avec l’Italie. Ces individus sont donc toujours surveillés, de même que ceux qui résident effectivement en Italie, dans l’hypothèse qu’ils puissent revenir un jour ou l’autre. La plupart réside dans le nord ou le centre de l’Italie, mais il n’est pas simple de les localiser car ils se déplacent souvent de ville en ville. La police, les carabiniers, la garde des finances, la police pénitentiaire mettent régulièrement à jour les listes d’individus suspectés d’avoir des liens, y compris via les réseaux sociaux, avec les milieux de matrice islamique. En 2023, 53 étrangers ont été expulsés d’Italie car jugés dangereux pour la sécurité nationale et 79 en 2022. Au total, depuis 2015, 711 suspects ont été éloignés du territoire. C’est le résultat d’un partage d’informations entre les différentes entités formant le Comité anti-terrorisme et qui élaborent des stratégies de lutte contre les groupes subversifs. La tension est élevée, bien qu’il n’y ait pas actuellement de signaux ou de menaces directes visant l’Italie, comme l’ont répété les ministres italiens des Affaires étrangère et de l’Intérieur ces derniers jours. Pour autant, le risque d’émulation est bien concret et a été souligné par la Présidente du Conseil Giorgia Meloni. Rappelons le cas d’un tunisien de 41 ans qui a menacé avant-hier des passants en criant ‘’Allah akbar’’ devant la synagogue de Turin, avant d’être appréhendé par la police. Un individu n’appartenant à aucun mouvement extrémiste mais probablement mû par le climat de ces derniers jours. On craint que des faits semblables puissent se répéter ailleurs. Le risque vient donc plutôt d’initiatives personnelles, isolées, venant par conséquent d’individus par encore identifiés ni jugés suspects. Des vérifications sont faites dans les centres d’accueil de migrants et sur les clandestins récemment arrivés sur le sol italien. Des contrôles approfondis sont également menés sur certains détenus étrangers et qui auraient pu se radicaliser en prison. De façon générale, le niveau de surveillance sur le territoire et dans les villes a été augmenté, en particulier sur une liste de 28 707 cibles sensibles établie par le ministère de l’Intérieur, dont environ 4000 se trouvent à Rome et 400 à risque très élevé. Des points de contrôle ont été déployés dans les quartiers multiethniques ainsi que des patrouilles à pied et aux armes bien visibles autour du Vatican. »
Giorgia Meloni
PREMIER PLAN, La Repubblica, de G. Foschini, « De la Sicile à Bologne puis l’alerte aux forces spéciales, ‘’cet individu est dangereux’’ » : « L’auteur présumé de l’attentat de lundi soir à Bruxelles, Abdesalem Lassoued, est arrivé en Europe il y a douze ans en débarquant clandestinement en Sicile à Port-Empédocle. Il a vécu en Italie, en Suède, en Norvège et en Belgique. Il a été visé par des arrêtés d’expulsion, subi l’émargination, la prison, les centres de rapatriements, beaucoup de haine. Son histoire est semblable à celle de dizaines d’autres auteurs d’attentats qui ont frappé l’Europe, des loups solitaires transformés en armes humaines par des terroristes islamistes. C’était le cas pour les attentats du Bataclan et pour le jeune débarqué en Italie qui a ensuite tué 12 innocents à Berlin en 2016. Lassoued pourrait avoir commencé sa radicalisation dans la prison tunisienne où il était incarcéré et d’où il était sorti lors du printemps arabe de janvier 2011. Il débarque ensuite en Sicile, où il est enregistré, avec une demande d’asile mais, ne souhaitant pas rester en Italie, il rejoint des amis en Norvège. Clandestin et délinquant, il est ramené en Italie comme le prévoit le Traité de Dublin. Il n’est pas encore fiché à ce moment-là, il est connu de la police que comme un petit bandit de rue. Il n’y a presque pas de traces de lui en Italie, il repart ensuite vers la Suède où la même trame se répète et le fanatisme religieux s’installe. Lassoued défend l’Etat islamique et on trouve encore sur internet des propos haineux contre l’Europe, appelant à d’autres croisades, à une invasion musulmane d’un continent où il vit mais qui ne l’a pas accueilli. En 2014 il est expulsé de Suède et à nouveau ramené en Italie où il s’installe à Bologne et présente une demande d’asile. Ces amis le signalent aux forces spéciales d’enquête et d’intervention italiennes, la DIGOS, pour ses propos sur le jihad, sa volonté de combattre et sur le danger qu’il représente selon eux. Après une enquête, un décret d’expulsion est signé en octobre 2016 et les pays où il pouvait avoir des appuis sont informés, à savoir la Belgique, le Royaume-Uni, la Norvège et la Suède, mais ce signalement reste lettre morte. Lassoued présente un recours contre son expulsion, il est libéré et l’on perd alors ses traces en Italie avant de le retrouver lundi soir en Belgique où il a laissé exploser sa rage. La police italienne a récupéré son dossier et enquête sur ses anciens amis. Un Tunisien qui a fait en Europe le plein de fanatisme, de haine, de frustration ; les ingrédients parfaits pour fabriquer un terroriste. »
PROPOS recueillis par Il Messaggero, « Salvini : ‘’Il y a des djihadistes parmi les immigrés et les juges libèrent les individus violents. Il faut faire des contrôles stricts dans les mosquées’’ - Pour le vice-président du Conseil, les sections des tribunaux qui s’occupent d’immigration sont politisées, mieux vaut confier les décisions à d'autres magistrats’’ » : « Tenant dans une main un brin d’olivier, ‘’je n'interdirai jamais une manifestation pro-palestinienne, je continue à penser que la liberté d'expression prévaut’’, dit Salivini. Dans l’autre, un bouclier : ‘’Des terroristes islamiques ont débarqué à Lampedusa. On m’a accusé de fomenter la haine, alors que j'avais raison’’. La nouvelle ne pouvait pas laisser indifférent le leader de la Ligue, vice-Président du Conseil, ministre des Infrastructures et chef des garde-côtes italiens. Abdesalem Lassoued, le demandeur d'asile tunisien qui a assassiné deux Suédois à Bruxelles au nom de l’Etat islamique est arrivé clandestinement en 2011 en Italie en débarquant à Lampedusa. ‘’Combien d'autres terroristes sont arrivés par Lampedusa, Vintimille, Trieste ? Nous devons lutter davantage contre les arrivées illégales’’ tonne M. Salvini dans un entretien accordé au Messaggero. ‘’En tant que ministre, j'ai tout fait pour débusquer les infiltrations terroristes, et la gauche m'a collé un procès’’. L'horreur du Hamas, le djihad qui revient pour faire trembler l'Europe. Salvini en est convaincu : ‘’Une nouvelle restriction des entrées illégales est nécessaire. Je pense aussi à la route des Balkans, qui n’est pas assez contrôlée’’. Il poursuit : ‘’Tout nouveau permis pour les mosquées et les centres culturels camouflés doivent être suspendus, il faut comprendre qui finance ces lieux et qui dirige les prières. Les contrôles doivent être très stricts’’. Le pouvoir judiciaire est dans sa ligne de mire : avec l’affaire de la juge de Catane Iolanda Apostolico, il s'est engagé dans un duel avec le gouvernement en désapprouvant le ‘’décret Cutro’’ et en libérant plusieurs migrants en situation irrégulière, dont certains sont aujourd'hui portés disparus. Salvini annonce des contre-mesures : ‘’La Ligue a proposé de retirer la compétence des sections spécialisées des tribunaux sur les migrants, qui nous semblent très politisées, et de déléguer les décisions sur ces questions à d'autres organes du pouvoir judiciaire, le Tribunal administratif régional par exemple’’. En attendant, la Ligue se prépare à manifester samedi 4 novembre, à Milan, ‘’pour la défense des valeurs et des droits occidentaux’’. »
Matteo Salvini
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Une loi de finances conçue pour éviter des objections pouvant venir de l’Europe » : « Le décret de loi sur le budget ‘’verrouillé’’ par le gouvernement n’est pas un acte autoritaire, comme le dénoncent les partis d’opposition, mais plutôt un signe de défense extrême. En effet, cette décision de ne pas permettre la présentation d’amendements à la loi de finances n’a pas pour objectif de bâillonner le Parlement mais plutôt d’éviter qu’il soit pris d’assaut par le reste de la majorité, ce qui compliquerait l’effort pour limiter les dépenses. Quant aux oppositions, l’accusation de vouloir réduire l’hémicycle au silence souligne en réalité l’incohérence de la droite qui avait accusé les gouvernements précédents de brider le débat parlementaire. Les tensions latentes entre le ministre léghiste de l‘Economie, Giorgetti (Ligue), et son chef Salvini autour des retraites confirment une discussion animée qui n’est pas encore terminée. Le fait que le dirigeant de la Ligue évoque des fonds pour la réalisation du pont sur le détroit de Messine est encore plus éloquent : Salvini persiste à défendre ce projet malgré le scepticisme manifeste de l’exécutif lié au manque de ressources financières nécessaires. Cela vaut pour tous les projets, portés par les partis de la majorité et qui sont destinés à rester au placard pour le moment. La tentative de Meloni et de Giorgetti, appuyée par le vice-président du Conseil A. Tajani, est de rassurer les marchés sur la tenue des comptes publics italiens. Reste une incertitude sous-jacente, mise à l’épreuve par les conflits et les actes terroristes qui modifient sans cesse le contexte, et qui semble rendre inefficaces les solutions trouvées jusque-là avec difficulté. »
ARTICLE, Il Foglio, L. Capone « Dans la Loi de Finances, le gouvernement se concentre sur les ménages et la natalité mais certains choix démagogiques tels que les réductions d’impôts auront un effet boomerang » : « Le gouvernement a décidé de se concentrer sur les politiques pour la famille et pour la natalité. C’est tout à son honneur puisque l’Italie fait face à une énorme crise démographique qui représente aussi un problème pour la croissance et la dette publique. L’augmentation de la natalité nécessite des politiques spécifiques et il faudra du temps pour que les effets soient visibles. C’est toutefois un aspect fondamental. Cet effort politique est accompagné d’un effort financier important, qui s’élève à 1 milliard d’euros d’investissement. Les ministres Roccella (famille-Frère d’Italie) et Schillaci (Santé-indépendant) sont les seuls à ne pas avoir subi le couperet budgétaire imposé par le ministre de l’Economie Giorgetti. Il y a toutefois un problème d’outils utilisés jusque-là par le gouvernement Meloni et qui donne l’impression d’une annonce faite davantage à des fins de communication que pour obtenir de réelles retombées. Le gouvernement a lancé une autre mesure, sur un an, et qui prévoit la suspension totale des impôts pour les mères avec deux enfants et qui travaillent. Or, les mères employées avec des revenus moyens bénéficient déjà d’un allègement fiscal correspondant à environ quelques dizaines d’euros par mois. Alors que les mères ayant un revenu plus élevé seront au final totalement exonérées. Le mécanisme ainsi conçu représente un pas en arrières : la mesure bénéficie davantage aux mères qui en ont le moins besoin. Aucune femme ne décidera de faire un deuxième enfant juste pour économiser 20 € par mois pendant une année seulement. Pour favoriser vraiment la natalité, il faudrait des mesures structurelles, universelles et progressives. Certaines solutions, pourtant bien meilleures que celles proposées aujourd’hui, avait malheureusement été écartées. »
ARTICLE, La Repubblica, G. Di Feo « Concernant les dépenses militaires, l’OTAN devra attendre encore : l’objectif des 2% du PIB ne sera atteint qu’en 2028 » : « Le budget de la Défense italienne s’élèvera à 27,7 milliards d’euros, soit 1,38% du PIB et une augmentation d’1,8 mds d’euros par rapport à 2022. Toutefois, l’objectif de Meloni d’atteindre les 2% du PIB fixé par l’TAN est reporté à 2028. Une échéance qui semble très lointaine, d’autant plus que d’après les prévisions pour 2024 et 2025 ce pourcentage descendra jusqu’à 1,26% du PIB. Ce sont les données présentées dans le document de programmation pluriannuel et publiées hier, expliquant les lignes stratégiques du ministre de la Défense Guido Crosetto (FdI). Dans sa longue introduction, le ministre souligne la nécessité de réformer complètement le dispositif militaire afin de faire face aux scénarii ouverts par la guerre en Ukraine. Si les idées sont claires, les ressources sont toutefois peu importantes. Pour 2023, l’Italie souhaiterait acheter de nouveaux équipements militaires pour une valeur de 8 milliards d’euros. Il s’agira aussi d’acheter, dans le contexte de la guerre en Ukraine, des missiles de longue portée pouvant être embarqué par les navires militaires : il pourrait s’agir alors du Scalp Naval français, en attendant l’arrivée du nouvel équipage européen. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2023
Pologne : le PiS obtient 34 sénateurs et la Confédération aucun.
Pologne. Lors de l’élection pour le Sénat du 15 octobre 2023, les conservateurs du PiS obtiennent 34,81 % et les nationalistes de la Confédération 6,75 %. Le PiS décroche 34 sièges sur 100 et la Confédération 0.
23:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suisse : Nicolas Rimoldi a lancé l'initiative pour la souveraineté.
Suisse. Nicolas Rimoldi (Mass-Voll!) lance l'initiative pour la souveraineté :
https://www.rhonefm.ch/suisse/l-initiative-pour-la-souver...
Le comité d'initiative de 27 membres comprend les députés fédéraux UDC Lukas Reimann, Andreas Glarner et Jean-Luc Addor, le député fédéral UDF Andreas Gafner et le député fédéral de la Lega dei Ticineci Lorenzo Quadri.
Nicolas Rimoldi : "Le peuple doit à nouveau être le chef."
21:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vox présente une initiative visant à geler l'octroi de la nationalité espagnole aux ressortissants de pays musulmans.
Espagne. Vox présente, à la Chambre des députés, une initiative visant à geler l'octroi de la nationalité espagnole aux ressortissants de pays musulmans.
20:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Slovaquie : le SNS obtiendrait les matières suivantes : l’Environnement, la Culture, les Sports et le Tourisme.
Slovaquie. Au sein du futur gouvernement réunissant deux partis sociaux-démocrates et les nationalistes du SNS, le SNS obtiendrait les matières suivantes : l’Environnement, la Culture, les Sports et le Tourisme.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/12/slo...)
20:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán et Vladimir Poutine se sont rencontrés en Chine.
Hongrie et Russie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés en Chine. Viktor Orbán écrit sur Twitter : « Rencontre avec le président Poutine à Pékin. Tout le monde en Europe se pose la même question : peut-il y avoir un cessez-le-feu en Ukraine ? Il est crucial pour l'Europe, y compris la Hongrie, que le flot de réfugiés, les sanctions et les combats cessent ! »
Viktor Orbán et Vladimir Poutine
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les 18 députés de la Confédération.
Pologne. Les 18 députés de la Confédération. Parmi ceux-ci figurent le président de Ruch Narodowy (Mouvement national) Krzysztof Bosak, sa femme Karina Bosak, le président de Nowa Nadzieja (Nouvel espoir) Slawomir Mentzen et le président de Korona (Konfederacja Korony Polskiej - Confédération de la Couronne polonaise) Grzegorz Braun.
(https://www.breizh-info.com/2023/09/19/224683/pologne-krz...)
19:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni reçoit le roi de Bahreïn.
Italie et Bahreïn. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a reçu le le roi de Bahreïn, Hamad Bin Isa Al-Khalifa.
Hamad Bin Isa Al-Khalifa et Giorgia Meloni
19:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Un carrefour pour Meloni après les résultats des élections en Pologne."
Italie. Revue de presse.
L’attentat terroriste d’hier soir à Bruxelles faisant deux victimes fait les gros titres « Le retour de la terreur en Europe » (Corriere della Sera, Repubblica), « Terreur à Bruxelles » (La Stampa, Messaggero). La crise israélo-palestinienne reste aussi très présente en une : « Le plan de Biden pour éviter une guerre » (Stampa), « Biden, Poutine et Xi tentent de faire ralentir Netanyahou » (Fatto) ainsi que l’adoption de la loi de finances en conseil des ministres « Un budget à hauteur de 24 milliards », « Impôts, retraites, entreprises : voici les nouveautés (Sole 24 Ore), « Budget, les départs anticipés à la retraite sont finalement reportés » (Messaggero, Stampa).
COMMENTAIRE, Sole 24 ore, de L. Palmerini, « Le bilan politique ne récompense pas les alliés » : « Cela faisait vraiment un drôle d’effet d’entendre le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti (Ligue)
tenir des propos tels que ‘’nous avons remis à leur place les ministres afin de défendre les Italiens aux faibles revenus’’ ou encore ‘’j’ai l’espoir que le Parlement apprécie le travail accompli en évitant les amendements’’. Des propos qui témoignent d’une situation assez grave [au sein de la coalition] au point qu’il faille serrer les vis même lors des passages parlementaires. Reste à voir si les partis -au moins ceux de la majorité- la recommandation du ministre qui semble s’adresser avant tout à Bruxelles et aux marchés. La promesse d’une Loi de Finances aux marges très serrées et l’approbation rapide par la Présidence du Conseil témoignent d’un contexte tendu. Inutile de rappeler que le gouvernement doit jongler entre la dette d’un côté (et les réductions fiscales financées par le déficit n’aident pas) et des perspectives de croissance fuyantes dans un contexte international complexe. Cela signifie que le ministre Giorgetti a accompli un exercice d’équilibriste en tentant de sauvegarder le message politique adressé aux classes les plus défavorisées et en éliminant dans le même temps toutes les autres mesures électoralistes, à commencer par celles défendues par son parti, la Ligue. Giorgetti a par exemple demandé à Salvini de renoncer aux promesses sur les retraites, après des années à faire campagne sur ce thème. Idem pour la ‘’paix fiscale’’ et la flat tax, sur lesquelles Salvini peut faire une croix. Sans parler du Pont sur le détroit de Messine, cheval de bataille du chef de la Ligue et ministre des Infrastructures. En attendant de connaitre l’avis de l’UE et des agences de notation, on peut attribuer l’essentiel de cette Loi de Finances à la vision de Giorgia Meloni. Les deux mesures sur lesquelles la Présidente du Conseil s’était impliquée personnellement ont été confirmées : la réduction des charges salariales et le lissage des échelons des taux d’imposition concernant l’impôt sur la fortune pour les revenus allant jusqu’à 28 000€. Elle parvient par ailleurs à adresser un message sur les mères seules avec plus de deux enfants. Ses alliés n’ont plus qu’à soutenir eux aussi ces mesures afin de ne pas se retrouver sans rien à revendiquer. Ils doivent aussi se plier au ton choisi, emprunt de sérieux et de prudence. C’est assez gênant pour ceux qui imaginaient mener la campagne pour les européennes en doublant la Présidente du Conseil. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Fubini « Le bouclier de la BCE est là mais maintenant la crédibilité sur la dette est nécessaire » : « Les réunions du FMI de la semaine dernière ont donné deux signaux sur l'Italie. Le premier est que la loi de finances n'est pas très convaincante. P-O. Gourinchas, économiste en chef du FMI, a déclaré : "Le solde primaire structurel ne s'améliore pas suffisamment. Nous sommes un peu inquiets avec les réductions d'impôts proposées, qui ne semblent pas nécessairement aller dans la bonne direction’’. Mais l'autre signe est que personne ne veut de nouvelles tensions sur le marché aujourd'hui. Il est loin le temps où l'Allemagne laissait les tempêtes de marché déstabiliser les pays pour leur donner une leçon. De l'Ukraine au Moyen-Orient, l'Europe a déjà suffisamment de crises aujourd'hui. Au FMI, les interventions des banquiers centraux pour défendre l'Italie ont donc été entendues. Ce n'est pas une coïncidence si les rendements et le Spread de l'Italie ont baissé après avoir augmenté au cours des semaines précédentes. Outre les réglementations utiles – telles que les incitations à la délocalisation des entreprises – la loi budgétaire représente un défi de taille : des réductions d'impôts et des cotisations sociales d'un montant de 14,3 milliards d'euros (0,7 % du PIB) sont prévues et financées pour une seule année : 2024. Il en va de même pour les réductions de 120 % ou 130 % des embauches permanentes. L'objectif annoncé d'un déficit réduit à 3,6% du PIB et d'une dette stabilisée à 140% en 2025 suppose que toutes les réductions d'impôts disparaissent au bout de douze mois : mais c'est politiquement impossible. Si l'Italie ne se montre plus crédible en matière de finances plus saines, à terme, même le parapluie de la BCE sur sa dette sera remis en cause. C’est là le grand problème que le budget italien ne parvient pas, à ce stade, à résoudre. »
ENTRETIEN Corriere della Sera de Maurizio Leo, vice-ministre de l’Economie et des finances « Des aides allant jusqu’à 1300 euros et lutte contre l’évasion fiscale » : « L'objectif fondamental de cette loi de finances est d'aider les revenus faibles et moyens, qui sont les plus touchés par l'inflation. C'est pourquoi nous avons concentré les quelques ressources disponibles sur eux. Au-delà de 50.000 euros, nous continuerons à exclure de la franchise les dépenses de santé, qui resteront déductibles à 19 % comme aujourd'hui. La combinaison de la fusion des taux de l'Irpef (impôts sur le revenu) et de la reconduction de la réduction des charges salariales pourrait avoir pour effet de renforcer les fiches de paie des classes moyennes inférieures jusqu'à environ 1.300 euros par an. La réforme fiscale concernant la réduction des taux de 4 à 3, avec l'unification des deux premières tranches de revenus, donc jusqu'à 28.000 euros de revenu imposable sous le taux de 23%, concerne tous les contribuables. Par ailleurs, nous avons prévu environ 10 milliards pour la reconduction de la baisse des charges salariales. Le nombre de salariés concernés est d'environ 14 millions. La combinaison des deux mesures aura pour effet d'augmenter la masse salariale d'environ 1.300 euros par an. L'ensemble des deux mesures représente environ 15 milliards. Certes, pour l'instant, nous les finançons pour 2024, mais ce n'est qu'une étape : la prochaine sera celle de la convention de prévention de deux ans pour les professions libérales, que nous prévoyons de mettre en place, lors de prochains décrets d'application de la délégation, dès 2024. Et c'est de là que nous attendons des ressources significatives pour financer structurellement la baisse de l'impôt sur le revenu et de la caler" ».
COMMENTAIRE, La Repubbica, S. Folli « Un carrefour pour Meloni après les résultats des élections en Pologne » : « Le résultat des élections en Pologne aura des retombées en Europe et l’Italie en est particulièrement affectée. Ce rendez-vous électoral favorise l’establishment européen, cette entente parlementaire entre populaires et socialistes, auxquels s’ajoutent le groupe d’Emmanuel Macron de Renew Europe. L’idée de Meloni était de construire, au lendemain des élections européennes de 2024, une alternative à la majorité actuelle qui soutient Ursula von der Leyen : une nouvelle majorité constituée par l’alliance entre les Populaire et les Conservateurs, dont Meloni a été longtemps la promotrice. Or, les choses ne sont pas allées dans la direction espérée. Le premier signal a été vu en Espagne : la présidente du Conseil s’était beaucoup dépensée pour soutenir le parti néo-franciste Vox, qui est sorti battu dans les urnes. Maintenant, après les résultats venant de Pologne, cette stratégie apparait complètement obsolète. La tentative de la dirigeante de Fratelli d’Italia voyait chez Morawiecki l’allié le plus apprécié : atlantiste et pro-Ukraine (du moins jusqu’au coup de froid pendant la campagne électorale), anti-Poutine, contre l’immigration et sceptique à l’égard de l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui. Maintenant, Meloni n’a plus qu’Orban comme allié, mais ce n’est pas la même chose. Ce dernier est pro-russe et avec des tendances antilibérales. Tout cela nous porte à une conclusion : Meloni devra décider comment exploiter sa force électorale qui demeure importante. Elle peut insister sur la voie souverainiste, mais ce front est en morceaux et n’existe plus. Cela signifierait s’isoler. Ou bien elle peut entamer la transformation de Fratelli d’Italia en un parti de centre-droit de type populaires européens, orienté à droite à la façon de Manfred Weber. Dans ce cas-là, il y aurait un futur mais le chemin n’est pas facile et nécessite la correction de plusieurs contradictions restées en attente. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo, « “Aider les civils de Gaza et libérer les otages”, l’Italie et la Jordanie s’affichent unies sur la question du corridor humanitaire”: « L’entretien entre la présidente du Conseil Meloni et le roi de Jordanie a eu lieu hier 16 octobre, et a porté principalement sur l’évitement de l’élargissement du conflit, la mise en place d’un corridor humanitaire pour aider les populations civiles, l’évacuation des étrangers, dont une dizaine de citoyens italiens; et enfin les moyens de favoriser une reprise des négociations - impliquant l’UE - qui doivent tenir compte des exigences de sécurité israéliennes, mais aussi du droit des Palestiniens à disposer de leur propre Etat. Le palais Chigi a souligné que “l’Italie et la Jordanie sont en première ligne pour trouver une solution au problème humanitaire et pour libérer les otages”, en rajoutant que “la forte amitié” entre les deux pays “pourrait aider à relever les défis complexes que pose la région”. Après Londres, le roi de Jordanie – dont le pays accueille des réfugiés palestiniens et partage 240km de frontière avec Israël - continue sa tournée diplomatique en se rendant à Berlin et à Paris dans les prochaines heures. Le roi milite pour l’ouverture d’un corridor humanitaire dès lors qu’un cessez-le-feu aura été déclaré -une position qu’il partage avec l’Italie. Hier soir, la Présidente du Conseil a également eu un entretien téléphonique avec le président égyptien, avec qui elle s’est accordée sur le besoin d’avoir une “initiative diplomatique d’urgence ”. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec le député du Forum voor Democratie Frederik Jansen.
Pays-Bas. Entretien avec le député du Forum voor Democratie Frederik Jansen qui figure à la deuxième place sur la liste du Forum voor Democratie, dont la figure de proue est Thierry Baudet, pour les élections législatives :
https://www.breizh-info.com/2023/10/17/225466/frederik-ja...
Frederik Jansen
12:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pologne : les conservateurs du PiS obtiennent 35,38 % et les nationalistes de la Confédération 7,16 %.
11:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Résultats des quatre référendums en Pologne.
Pologne. Lors des quatre référendums de ce dimanche 15 octobre 2023, boycottés par l'opposition, le quorum des 50 % n'est pas atteint et donc le résultat n'est pas contraignant.
(https://referendum.gov.pl/referendum2023/pl/wyniki/pl)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/08/16/pol...)
10:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec le député européen de la Ligue Marco Campomenosi.
Italie. Entretien avec le député européen de la Ligue Marco Campomenosi :
https://www.breizh-info.com/2023/10/17/225605/marco-campo...
Marco Campomenosi
08:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2023
Thierry Baudet et Robert Kennedy Jr.
Pays-Bas et États-Unis. Thierry Baudet du Forum voor Democratie a rencontré aux États-Unis le candidat à l'élection présidentielle Robert Kennedy Jr.
Thierry Baudet et Robert Kennedy Jr
23:09 | Lien permanent | Commentaires (0)