27/06/2023
Molise : élection de l'assemblée.
Italie. Région de Molise.
Centre-droit :
Les autres :
(https://elezioni2023.regione.molise.it/ "Voti Presidente e Liste")
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Francesco Roberti, proche du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, est élu président de la région de Molise.
Italie. Région de Molise. Francesco Roberti, proche du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi, soutenu par Forza Italia, Frères d’Italie, la Ligue, … est élu président de la région de Molise face au candidat du M5S soutenu par le centre-gauche Roberto Gravina, lors des élections de ce dimanche 25 et lundi 26 juin 2023.
Francesco Roberti
Roberto Gravina
L'analyse du Corriere della Sera :
ARTICLE, Il Corriere della Sera, F. Caccia, « Molise, victoire pour la droite. L’alliance Pd-M5S rate le test » : « ‘’Nous n'avons pas seulement gagné, nous avons gagné haut la main, c'est la victoire de la droite, unie et élargie", se réjouit Francesco Roberti, 56 ans et nouveau gouverneur du Molise. Ce proche de Forza Italia est aussi un grand admirateur de Berlusconi, à qui il dédie d’ailleurs ce triomphe électoral, tout en prenant soin de remercier Matteo Renzi et Carlo Calenda - Italia viva e Azione - qui l'ont soutenu avec FdI, Lega, FI ou encore l'Udc. Antonio Tajani s’est félicité de la réussite de F. Roberti : "Le premier résultat électoral de la droite et de Forza Italia après le décès du président Berlusconi honore sa mémoire’’. Pour Roberto Gravina en revanche, représentant de la coalition de gauche Pd-M5S, la défaite est difficile à encaisser : "Nous avons jeté les bases d'un projet élargi. Mais la droite a construit une alliance qui a mieux fonctionné". Pour mettre toutes les chances de con côté, F. Roberti aurait bénéficié de l’aide d’une société de conseil en stratégie politique, Spin Factor, qui a étudié la campagne de fond en comble, jusqu'au slogan "Molise en bonnes mains". En quelques années, F. Roberti a gravi les échelons en devenant d’abord maire de Termoli, président de la province de Campobasso et maintenant gouverneur du Molise. Mais s'il a gagné, c'est aussi grâce à l’un des hommes les plus influents du Molise : Aldo Patriciello, le puissant député européen de Forza Italia, autrefois allié du parti démocrate. Avec sa liste "Il Molise che vogliamo" (Le Molise que nous voulons), Patriciello semble désormais regarder avec intérêt vers le centre, et le vote Action-Iv n'est donc peut-être pas un accident. Enfin, le succès de la victoire F. Roberti est à relativiser du fait d’un fort taux d’abstention aux élections : plus de 50% des habitants du Molise ne sont en effet pas allés voter ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
(https://elezioni2023.regione.molise.it/"Voti Presidente")
16:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
""Soutenons Kiev" dit Biden à Meloni."
Italie. Revue de presse.
Le discours télévisé de Vladimir Poutine après la rébellion de la compagnie Wagner, fait les gros titres « Le retour de Poutine : « vous ne nous diviserez pas » » (Corriere della Sera), « Le diktat de Poutine [« ou moi ou l’exil »] » (La Repubblica), « Russie, une trêve entre Poutine et le groupe Wagner » (La Stampa), « Poutine : « nous avons frôlé une guerre civile » (Il Messaggero).
Les JT couvrent principalement le discours télévisé du Président russe V. Poutine, l’appel téléphonique entre le Président Joe Biden et la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, et le coup de filet contre la mafia calabraise ndrangheta.
COMMENTAIRE, La Repubblica, de Stefano Folli, « Biden-Meloni, la politique du téléphone » : « A la fin l’appel entre Biden et Meloni a bien eu lieu. Avec 24h de retard par rapport à l’appel du président américain avec les interlocuteurs habituels : le premier ministre britannique, le chancelier allemand, le président français. Le quartet traditionnel quand Washington a besoin d’entendre les alliés. A cette table, il manque toujours une 5ème chaise, celle de l’Italie. Avec l’appel de Biden, on l’a rajoutée. Peut-être car les Etats-Unis ont reconnu leurs erreurs : la gravité des événements en Russie est telle que l’unité des alliés est primordiale. Et s’il faut un coup de fil pour remercier l’Italie, qui soutient l’Ukraine depuis le début, alors ce coup de fil est passé. Mais le quartet n’est pas devenu un quintet pour autant. Meloni a certes réussi à dépasser le vieux clivage anti-américain qui existait aussi à droite, en se plaçant du côté de l’Ukraine et des Etats-Unis malgré les poussées de ses alliés, à commencer par Salvini qui s’était rendu dans la Crimée à peine occupée par les Russes alors qu’il était vice-premier ministre de Conte. Le coup de fil marque aussi le souhait des Etats-Unis de de ne pas affaiblir l’amie Italie, y compris au regard de son rôle en Afrique du Nord où les membres de Wagner ont l’intention de renforcer leurs positions. Dans cette tentative de coup contre Moscou, ce que l’on voit, c’est la faiblesse politique de la réaction européenne, qui a certains apporté aides et sanctions, mais pas une réaction politique unie ; tandis que les Etats-Unis, pour parler à l’Europe, s’adressent aux chefs d’Etat qui comptent à ses yeux. Il faut souligner que par le passé, que ce soit avec Berlusconi ou la gauche au pouvoir, le Quartet des alliés privilégiés ne s’est jamais transformé avec Quintet. C’était l’ambition de Draghi et il a été très près du but. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso, « ’’Soutenons Kiev’’ dit Biden à Meloni » : « D’abord, réaffirmer le soutien à Kiev. Ensuite, se montrer prudent et distant quant à tout ‘’événement interne’’ à la Russie, puissance nucléaire. Les deux rives de l’Atlantique, l’UE et les Etats-Unis, avancent d’un bloc. Hier Joe Biden et Giorgia Meloni ont d’ailleurs eu un échange téléphonique ‘’en toute harmonie’’ d’après la Maison Blanche. Giorgia Meloni n’avait pas été impliquée par Washington dans les discussions de ce week-end avec Rishi Sunak, Emmanuel Macron et Olaf Scholz, pays en première ligne pour la garantie des structures de sécurité de l’Ukraine. Biden a également demandé à Meloni la situation de l’Italie et son engagement en Méditerranée ainsi que sur la collaboration avec l’UE pour la stabilité en Afrique. La présence de la Russie et de Wagner sur le continent africain ont fait l’objet d’une attention particulière. Les alliés sont inquiets au sujet de la Russie et s’interrogent sur son avenir, comme l’a souligné Josep Borrell au terme du Conseil Affaires étrangères d’hier, appelant à la prudence. ‘’Il faut du temps pour élaborer une stratégie afin d’affronter une situation de ce genre’’ à laquelle l’UE n’est donc pas prête, a-t-il déclaré. Joe Biden se veut direct ‘’Nous avons été clairs sur le fait que nous ne sommes pas impliqués, nous n’avons donné aucune excuse pouvant permettre d’inculper l’OTAN ou l’Occident’’. L’UE et les Etats-Unis craignent les éventuelles conséquences négatives d’une déstabilisation de la Russie. ‘’Nous devons rester prudent sur la situation en Russie, il y a de nombreuses zones d’ombre’’ a déclaré la ministre française Catherine Colonna. Le ministre italien Antonio Tajani tient a rappelé que ‘’nous ne sommes pas en guerre avec la Russie et qu’il n’a jamais été question de soutenir le leader de Wagner’’. Le ministre lituanien appelle ses partenaires à ‘’élaborer des plans concrets pour le renforcement du flan orientale et les pays limitrophes de la Russie et la Biélorussie’’. En attendant, l’Allemagne déploie 4000 nouveaux soldats en Lituanie. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giovanbattista Fazzolari, secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, « La Russie est comme la Libye post-Kadhafi. Contre la guerre ? Nous avons besoin de l’ONU » : « Nous nous demandons tous ce qu’il se passera désormais à Moscou, mais peut-être qu’il ne faut pas réfléchir seulement en termes politiques et militaires : certaines dynamiques sont davantage semblables à celles des grandes organisations criminelles. Au-delà de Wagner, les sommets de l’Etat russe opèrent ouvertement au sein d’un système de pouvoir corrompu. Quoiqu’il en soit, il faut être attentif aux répercussions, sur Poutine comme sur l’Ukraine. Poutine a perdu le contrôle d’un Etat qui semble de plus en plus en difficulté. On dirait la Libye après Kadhafi. Cela fournit des preuves au Tribunal international sur les crimes de guerre : la Russie n’est pas seulement un Etat qui en a envahi un autre, elle s’appuie pour cela sur une bande de criminels qui ont l’autorisation de ne pas respecter les lois, torturer, violer, déporter les enfants… Maintenant, soit l’ONU parvient à faire respecter le droit international, soit elle montrera son inutilité et ouvrira la porte à un conflit global. Pour notre part, l’Ukraine doit être soutenue avec encore plus de détermination contre cette barbarie. Pourtant, au nom d’un pacifisme de façade, j’entends la propagande de membres du Parti démocrate qui colporte les propos du Kremlin : un cessez-le-feu immédiat. Elly Schlein doit clarifier la ligne du PD. Au niveau européen on discute du MES, du Pacte de stabilité et d’Union bancaire. Le MES nous intéresse peu, le reste davantage. Le MES est déjà actif mais si personne n’y a eu recours depuis des années, pas même pendant la pandémie, c’est qu’il y a une raison. On peut discuter de tout, mais la ratification ou non est une décision sérieuse. »
ANALYSE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni et le piège de l’affaire Santanchè » : « Sur l’enquête de l’émission Report autour des entreprises liées à la ministre du tourisme Daniela Santanchè (Frères d'Italie), c’est Giorgia Meloni qui a dicté la ligne en considérant comme légitime un éclaircissement devant le Parlement. Il s’agit en effet d’une affaire politique qu’il faut gérer avec attention car elle pourrait avoir un impact sur l’opinion publique en termes de popularité de la ministre mais aussi pour l’enjeu qu’elle représente. La dirigeante du PD Elly Schlein a déploré ‘’Est-il possible qu’un ministre puisse avoir une dette à hauteur de 2 milliards d’euros avec l’Etat ? En Italie comme en Europe, des ministres ont démissionné pour des choses moins graves’’. Mme Schlein a été prudente et attend que les Chambres se prononcent, évitant l’erreur de présenter une motion de défiance pouvant recompacter la droite. C’est aussi l’aspect singulier de cette affaire qui est délicat : le non-paiement des traitements de fin de rapport aux salariés ou encore des fournisseurs qui représentent ces PME que la droite entend protéger. La Présidente du Conseil semble avoir saisi le caractère sensible de l’affaire et c’est pour cela qu’elle a demandé un éclaircissement. Car, en termes de popularité, l’affaire Santanchè peut avoir des retombées bien plus importantes par rapport à la question de la ratification du MES dont peu de gens saisissent le contenu. »
ARTICLE, La Repubblica, « La prestation de Meloni contre les drogues douces "Les héros de la télévision sont les trafiquants de drogue, pas Muccioli" : « "Le temps du laxisme est révolu". La répression des drogues douces, répète avec force Giorgia Meloni dans un discours d'un quart d'heure qui va crescendo. Son intervention a atteint son apogée lors de l'affrontement avec Riccardo Magi, radical et secrétaire de +Europa, qui l'a interrompue en brandissant une pancarte disant : "Si l'État ne s'en occupe pas, la mafia s'en chargera". "Nous ne sommes pas intimidés", répond la première ministre qui prend des intonations de meeting politique. "Nous avons été à 3% pendant longtemps et nous savons ce que vous faites pour avoir de la visibilité" dit-elle. Cette conférence organisée par le gouvernement, où des personnalités intervenaient (dont l'entraîneur de l'équipe nationale de football Roberto Mancini, la médaillée d'or olympique de short-track Arianna Fontana, l'acteur Max Giusti et le présentateur Gianni Ippoliti), elle a réitéré son opposition à toute légalisation du cannabis. “Une politique qui ne donne pas de réponses aux jeunes, qui n'offre pas d'opportunités, et qui en retour dit "OK, mais fume un joint" ne sera jamais ma politique" dit-elle. "Les drogues sont toujours mauvaises et toutes les drogues sont mauvaises". La thèse exprimée lors de la conférence est que la consommation de cannabis est l'antichambre de drogues plus dures, comme l'héroïne. C'est dans ce climat que Magi intervient, de manière inattendue mais pas trop, en criant au spectacle du gouvernement et en dénonçant les fake news : "Que les drogues soient mauvaises pour nous, on peut être d'accord, mais quelle est la solution politique ? L'approche hyper-répressive résultant de la loi Fini-Giovanardi n'a fait qu'augmenter la population carcérale et n'a pas résolu le problème, favorisant au contraire le commerce illégal aux mains des mafias". Pour Meloni, « c'est un paradoxe d'avoir des séries dont le héros est un dealer, sur les mêmes plateformes qui ont réalisé des documentaires contre Vincenzo Muccioli, le fondateur de la communauté de San Patrignano, qui avait sauvé des milliers de jeunes quand l'Etat était de l'autre côté. Nous avons besoin d'un autre récit". »
ARTICLE, la Repubblica, Tonia Mastrobuoni, « Rome avec Berlin et Paris pour se détacher de la Chine sur les matières premières critiques » : « ‘’Aujourd'hui, la trilatérale Italie-Allemagne-France sur la politique industrielle est née, marquant un tournant en Europe", a déclaré Adolfo Urso lors d'une conférence de presse à Berlin. Un triangle né dans le sillage des récentes rencontres entre la Première ministre Giorgia Meloni à Paris avec le président Emmanuel Macron mais aussi avec le chancelier Olaf Scholz à Rome, a tenu à souligner le ministre du Made in Italy. Hier, la réunion trilatérale Italie-Allemagne-France entre les ministres de l'économie et des entreprises Adolfo Urso, Robert Habeck et Bruno Le Maire a permis d'envoyer un signal fort à Bruxelles mais aussi à Pékin. En attendant que le règlement sur les matières premières critiques lancé en mars dernier par la Commission européenne, qui vise à garantir au vieux continent un approvisionnement sûr en lithium, nickel, cobalt et autres composants clés pour l'industrie, se traduise "rapidement" par un acte "ambitieux", les trois plus grandes économies manufacturières européennes unissent leurs forces et accélèrent le processus pour s'affranchir de la Chine. Bruno Le Maire a cependant tenu à rappeler la fragilité des économies européennes sur le plan énergétique : "Nous ne pouvons pas avoir d'indépendance si nous restons dépendants d'autres pays pour des matières premières critiques. Certains composants proviennent d'autres pays à 90 ou 100 %". Un cordon ombilical que Bruxelles et les trois principales économies du continent, en augmentant également leurs efforts financiers et en se coordonnant plus étroitement, veulent couper au plus vite. Le communiqué commun indique que "pour sécuriser l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement, de l'extraction à la transformation et au recyclage, les trois ministres ont convenu d'intensifier leur collaboration en partageant des données et en soutenant des critères (avec une forte promotion des normes environnementales, sociales et de gouvernance) pour des investissements conjoints dans des projets stratégiques". Alors que le modèle industriel italien a beaucoup évolué depuis les années 1990, A. Urso a tenu à rappeler qu’"au moins 16 gisements ont été fermés il y a 30 ans, nous devons les rouvrir parce que l'autonomie stratégique de l'Europe est basée sur cela" ».
ARTICLE, La Stampa, Andrea Siravo, « Le siège milanais de la Cour des brevets de l'UE sera compétent pour les denrées alimentaires et les produits chimiques » : « Milan s'est vu attribuer un siège à la division centrale de la Cour européenne unifiée des brevets, l'organe de l'UE qui traite du droit industriel et des litiges en matière de brevets. C'est le ministre des affaires étrangères, Antonio Tajani, qui a annoncé la nouvelle hier dans un tweet : "Le comité administratif du Tub vient d'approuver officiellement la décision. Bonne nouvelle pour l'Italie et reconnaissance pour Milan". Le 3 septembre 2020, le deuxième gouvernement Conte avait lancé la candidature de la capitale lombarde pour reprendre l'héritage laissé par Londres qui, quelques mois plus tôt avec le Brexit, avait laissé vacante la section responsable de la chimie, de la pharmacie et des sciences de la vie. En Italie ensuite, Milan a triomphé de Turin, qui est devenu le siège de l'Institut italien d'intelligence artificielle. Grâce à l'intervention de l'ancien Premier ministre Mario Draghi, les Néerlandais de la Haye se sont retirés du projet de candidature. Le dossier est alors passé dans les mains du gouvernement Meloni avec l'implication des ministres Tajani et Nordio, chargés de négocier avec la France et l'Allemagne, titulaires à Paris et à Munich des deux autres enceintes européennes compétentes comme le prévoit l'accord international de 2013. La négociation n'a pas été facile avec les deux partenaires européens qui ont tenté jusqu'au bout de garder pour eux les compétences pharmaceutiques et chimiques qui étaient dans la dot de Londres. Si, depuis hier, il est certain qu'il y aura un siège à Milan, des doutes subsistent sur les sujets exacts apportés par le gouvernement : "Milan aura-t-elle les compétences de Londres ? Si ce n'est pas le cas, on nous annonce la bonne nouvelle de l'arrivée d'une boîte vide", soupçonne la députée Pd Lia Quartapelle. Du Luxembourg, occupé au Conseil des affaires étrangères, Tajani a voulu se montrer rassurant : "Milan aura des compétences pour le secteur pharmaceutique, pour les produits phytosanitaires et pour l'agro-industrie". Le titulaire de la Farnesina a également fourni des détails sur le calendrier. "Le gouvernement s'est engagé à ce que le siège soit prêt à partir du moment où, selon le traité, la Cour devra être opérationnelle, c'est-à-dire dans douze mois". En 2022, 4 864 demandes italiennes de nouveaux brevets ont été déposées auprès de l'Office européen des brevets. Un chiffre qui place l’Italie - selon le Patent Index 2022 - à la 11e place du classement mondial et à la 5e place parmi les 27 pays de l'UE, derrière notamment l'Allemagne, la France et les Pays-Bas ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Allemagne : le ministre libéral des Finances déclare que, "en cas d’urgence", les électeurs peuvent voter pour les post-communistes de Die Linke, plutôt que pour l’AfD.
Allemagne. Le ministre libéral (FDP) des Finances Christian Lindner déclare que, « en cas d’urgence », les électeurs peuvent voter pour les post-communistes de Die Linke, plutôt que pour l’AfD.
Christian Lindner
12:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
La CDU déclare que l'AfD est un ennemi.
Allemagne. Le parti démocrate-chrétien CDU affirme, par la voix de son secrétaire général Mario Czaja, que l’AfD est l’ennemi de la CDU : « Nos ennemis politiques sont ceux qui veulent combattre la démocratie, et cela inclut l'AfD. »
12:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2023
Grèce : le parti nationaliste de gauche Plefsi Eleftherias entre au Parlement.
Grèce. Le parti nationaliste de gauche Plefsi Eleftherias (Cap sur la liberté) entre au Parlement en obtenant 3,17 %.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/26/leg...)
23:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Raguhn-Jeßnitz : le candidat de l'AfD arrive premier lors du premier tour de l'élection du maire.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Raguhn-Jeßnitz. Le 18 juin 2023, lors du premier tour de l’élection directe du maire, le candidat de l’AfD est arrivé premier avec 40,7 % et sera au deuxième tour le 2 juillet face au candidat indépendant Nils Naumann qui a obtenu 36,9 %.
Le candidat démocrate-chrétien de la CDU a décroché 5,82 %.
"Merci pour les 40,7 % !"
(https://www.raguhn-jessnitz.de/de/direktwahl-buergermeist...)
23:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni est confirmée à la tête du parti des Conservateurs et réformistes européens.
UE. Giorgia Meloni est confirmée à la tête du parti des Conservateurs et réformistes européens ECR.
Giorgia Meloni
20:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Llanos Masso de Vox est élue présidente du Parlement de la Communauté valencienne.
Espagne. Communauté valencienne. Llanos Masso de Vox est élue présidente du Parlement avec les voix des élus de son parti et celles des élus des conservateurs du Parti Populaire.
Llanos Masso
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/14/com...)
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pays-Bas : l'interdiction du Forum voor Democratie de Thierry Baudet est envisagée.
"La Chambre est en conclave à propos d'une interdiction du parti de Baudet : "Le FvD mine la démocratie."" (Source : De Telegraaf)
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Allemagne : les patriotes de l'AfD donnés à 20,5 % !
Allemagne. Les patriotes de l'AfD montent encore et dépassent désormais les 20 % au sein d'un sondage INSA.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Autres
15:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les suites de la rébellion du groupe Wagner en Russie."
Italie. Revue de presse.
Les suites de la rébellion du groupe Wagner en Russie et les possibles retombées sur les équilibres au Kremlin dominent les gros titres « Mystère sur le sort du chef des rebelles russes » (Corriere della Sera), « La roulette russe » (La Repubblica), « Tajani (Forza Italia) : ''et maintenant faisons entrer l’Ukraine dans l’Otan'' » (La Stampa), « Putsch en Russie, Biden savait » (Il Messaggero), « Les risques et les inconnues pour les marchés après la révolte » (Sole 24 Ore), « Mystère sur le trésor du putsch, Prigojine a disparu des radars » (Il Giornale).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Départ des tanks et fin des barbelés. Moscou prétend retourner à la normalité mais Poutine est plus seul » par Marco Imarisio : « En ce premier dimanche d'été, les seules personnes au travail sont les ouvriers qui descendent les dizaines d'affiches accrochées aux lampadaires de la perspective Leninskiy. “Patrie, honneur, sang, courage“. La nouvelle campagne de recrutement de la Brigade Wagner n'a plus de raison d'être. Si les hommes d'Evgenij Prigozhine avaient décidé d'aller jusqu'au bout, ils seraient entrés dans la ville par cette grande avenue qui relie l'autoroute au centre de la capitale. Plus tôt, à l'aube, nous avions vu quelques soldats de l'armée russe déplacer les chars qui rétrécissaient l'espace de la chaussée, enlevant aussi les sacs de sable et les barbelés mis en place pour les protéger. C'est vraiment fini. Les doutes sur un éventuel retournement de l'insurrection militaire disparaissent. Devant le ministère de la Défense deux soldats fument une cigarette devant l'unique camion de garde. La Douma semble sans surveillance. Les camions de l'armée qui, samedi, surveillaient Kitay Gorod, le quartier commerçant, ont abandonné leur poste pendant la nuit. Seule la place Rouge reste fermée, mais c'est devenu une habitude, depuis cet hiver elle est de plus en plus rarement ouverte au public. Ce qu'il reste de la marche de Wagner sur Moscou est impossible à voir à l'œil nu, mais on peut l'entendre. Malgré sa brièveté, l'insurrection a montré la vulnérabilité du système de pouvoir poutinien, frappant son cœur de force, sa charnière. Prigozhine a montré qu'en Russie, il est possible de conquérir une ville d'un million d'habitants comme Rostov sans tirer un seul coup de feu, puis d'arriver aux portes de Moscou sans rencontrer la moindre résistance. Le match nul sur lequel s'est achevée l'épreuve de force ne change rien à l'ampleur de cette blessure. Ce n'est pas un hasard si, hier après-midi, la première chaîne publique a diffusé des "images exclusives" de Poutine au Kremlin pendant le soulèvement, en fait des séquences de son discours prises dans un autre coin du studio, comme pour dissiper l'idée que le commandant en chef ne contrôlait pas totalement la situation. Immédiatement après, une courte interview a été diffusée, enregistrée le 21 juin, dans laquelle il déclare que sa journée "commence et se termine par l'opération militaire spéciale". Konstantin Malofeev, quant à lui, bénit la Vierge Marie de ne pas avoir plongé la Russie "dans l'abîme d'une guerre civile". Mais lorsqu'il passe aux remerciements terrestres, l'oligarque mystique qui a joué en 2014 un rôle majeur dans le financement des milices pro-russes du Donbass, aujourd'hui propriétaire du réseau Tsargrad devenu l'organe de référence de l'ultranationalisme, réunit dans la même phrase Poutine " pour la sagesse et le pardon de ceux qui ont péché " et Prigozhine avec ses " glorieux " héros de Wagner : " Pour le courage de savoir s'arrêter ". Des signes d'équidistance venant de personnalités insoupçonnées, qui montrent que les idées extrêmes du financier mercenaire des milices continueront à circuler d'une manière ou d'une autre dans la société russe, où elles sont désormais enracinées. Au coucher du soleil, l'enseignant de Tver s'apprête à remonter dans le bus. "Mais à votre avis, que peut-il se passer maintenant ?" demande-t-elle en regardant l'une des étoiles rouges qui coiffent les tours du Kremlin. Qui peut le dire ? »
Konstantin Malofeev
ENTRETIEN, La Stampa, d’Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des affaires étrangères « La Russie sort affaiblie de cette crise mais nous ne sommes pas en guerre contre Moscou » : « La Russie est maintenant plus faible. Il y a des failles importantes qui ont fait surface dans son système militaire, qui avait le groupe Wagner comme fleuron. Je perçois une fissure au sein également de l’opinion publique russe et Poutine n’en sort pas renforcé. Je voudrais toutefois souligner une chose de manière très claire : nous ne sommes pas en guerre contre la Russie et en aucun moment nous n’avons soutenu le projet du groupe Wagner. Nous défendons l’indépendance de l’Ukraine, nous n’agissons pas pour intervenir en Russie. La situation était délicate et nous avons contacté les 5 300 citoyens italiens qui se trouvent en territoire russe. Tout le monde se porte bien. Q. Le Président américain Joe Biden a appelé les dirigeants de France, d’Allemagne et d’Angleterre mais pas l’Italie. Pourquoi ? Il y a une grande considération de la part des Etats-Unis. Nous avons participé au G7 avec Blinken, samedi, et ce dernier a fait l’éloge du travail du gouvernement et de la Présidente du Conseil Meloni lors de la conférence de presse. L’Italie est fondamentale pour l’unité du front européen et cela doit être rappelé à tous. Q. L’Italie continuera-t-elle à envoyer des armes en Ukraine ? Tant que leur indépendance est en péril, nous les aiderons. Nous verrons de quelle manière et dans quelle forme. Si nécessaire, même avec les armes, en informant comme toujours le Parlement. Q. L’aide de l’Italie pourrait ne plus prévoir l’envoi de matériel militaire… Nous sommes déjà en train de travailler pour la reconstruction, par exemple. Il n’y a pas que les aides militaires, il est possible d’envoyer des aides de type civil et stratégique. Q L’Italie pousse-t-elle pour que l’Ukraine entre dans l’Otan ? Il est encore trop tôt pour l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan ; il faut d’abord arriver à la paix, mais des premiers pas peuvent être faits vers une adhésion dès le sommet qui se tiendra à Vilnius en juillet, donnant vie au Conseil Otan-Ukraine, que l’Italie soutient avec conviction. Il est temps que la Russie comprenne qu’il faut se retirer de l’Ukraine, son l’opération éclair a échoué et maintenant on voit même des problèmes internes à la Russie. Cela devrait faire réfléchir les Russes’’[…] »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Guido Crosetto (Frères d’Italie), Ministre de la défense : "Moscou poursuit ses bombardements et l'Italie reste aux côtés de l'Ukraine. Il faut faire tout notre possible pour la diplomatie » : "En Russie, y a un affrontement entre des milices privées, qui se sont développées au fil du temps, et les forces armées. Il est difficile pour tout le monde de prédire l'issue et de comprendre la logique profonde, mais une chose est sûre : les événements ont révélé une faiblesse chronique de la Russie. Nous devons nous intéresser aux conséquences pour nous et pour l'Ukraine. Il est clair que la médiation est celle de Poutine, par l'intermédiaire de Loukachenko, mais même si son image est ternie, je me demande si une bête blessée est plus docile ou plus dangereuse. Car la guerre, même dans les dernières heures difficiles, ne s'est jamais arrêtée. C'est pourquoi, aujourd'hui plus encore qu'hier, l'Ukraine a besoin de notre aide, mais aussi de l'effort maximal de chacun pour une solution diplomatique. [S’agissant de la politique intérieure italienne] je ne ressens pas ces tensions terribles dont on parle, je ne les vis pas. Il y a des tiraillements, mais je serais inquiet si dans une majorité il n'y en avait pas. Ce sont des relations naturelles entre alliés. Sur le MES, nous sommes appelés à prendre une décision. Nous avions une position historique il y a quelques années, puis l'instrument a évolué. Nous devons discuter entre nous pour savoir dans quelle mesure l'Europe considère cet instrument comme nécessaire et comment nous, au centre-droit, le voyons en tant que coalition et en tant que gouvernement. Nous devons raisonner sur les avantages et les inconvénients, sans préjugés. C'est pourquoi il faut s'asseoir et raisonner : le ministre Giorgetti est meilleur que les meilleurs ministres européens, il connaît les choses, les risques réels, et c'est à lui d'expliquer son idée à la majorité et d'indiquer le chemin qu'il croit être le bon. Sur la ministre Santanchè, c’est monté en épingle par les médias, c’est agaçant. Il y a un système en place ici pour nuire au gouvernement. Il y a un dossier (presque toujours inventé) qui attend tous ceux qui, en Italie, ont un peu de pouvoir, c'est arrivé à Renzi et à beaucoup d'autres, de tous les partis. Jusqu'à ce que la politique comprenne que ceux qui ont le pouvoir d'entrer dans la vie des gens doivent avoir des contrôles, des blocages, des règles strictes. Sur les européennes, je pense qu'un rapprochement entre les Populaires et les Conservateurs d'une part et les Progressistes et les Socialistes d'autre part peut donner un nouveau souffle à un système coincé dans une alliance PPE-PSE qui a créé trop de groupes de pouvoir intouchables et complètement détachés du monde réel, comme le montre la décision sur les voitures électriques qui ne favorise que la Chine. Il est temps de passer à une véritable alternance. Et de recommencer à représenter ce qu'une société en mutation exige de nous". »
ARTICLE, Corriere della Sera, « MES : le défi du gouvernement dans les négociations avec Bruxelles » par Mario Sensini : « Le problème n'est plus de savoir si, mais quand et surtout comment. Le gouvernement semble désormais disposé à donner son feu vert au Mécanisme européen de stabilité (MES), approuvé par les gouvernements en 2019 et déjà ratifié par tous les autres pays, et vise désormais ouvertement un compromis avec l'Union européenne et ses alliés. Mais en liant la discussion à celle de la réforme du Pacte de stabilité pour contrôler les comptes publics, l'achèvement de l'union bancaire avec le Fonds d'assurance des dépôts et aussi le régime des aides d'État. La mesure de ratification, quant à elle, n'arrivera pas à la Chambre des députés le 30 juin, comme prévu. "Je ne comprends pas pourquoi nous devrions mettre les Italiens en cage pour sauver les banques de ceux qui se trouvent à des centaines de kilomètres d'ici", a déclaré hier le chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, en déplaçant l'attention du MES vers d'autres réformes. Le ministre de l'économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), a déjà fait savoir au Conseil Ecofin que l'Italie considère que les exigences en matière de capital qui pèseraient sur les petites banques sont trop strictes, et qu'elle craint une trop grande discrétion dans l'activation du Mécanisme de résolution unique pour les renflouements, un système de dernier recours qui serait couvert précisément par les ressources financières du MES. Surtout, l'Italie demande que le système européen d'assurance des dépôts, le troisième pilier (avec le mécanisme de surveillance et le SGR) de l'Union bancaire, le seul qui n'a jamais été mis en œuvre, soit enfin activé. Un front ouvert depuis au moins quinze ans, qui se heurte toutefois à l'insurmontable désaccord, récemment réitéré, de l'Allemagne. Sur ce dossier comme sur le pacte de stabilité, l’Italie considère qu’elle ne doit plus subir passivement une médecine plus ou moins amère, mais partager et définir avec la Commission les chiffres qui sont à la base des plans et des estimations de l'évolution économique. Avec une plus grande flexibilité car les plans nationaux quadriennaux qui devront être approuvés pour garantir le retour des comptes publics, selon la proposition actuelle de la Commission, ne pourront pas être modifiés même en cas de changement de gouvernement. Je préfère que la dette publique reste entre les mains des Italiens et non des spéculateurs étrangers qui font ensuite leurs propres affaires avec l'argent des Italiens", a encore déclaré M. Salvini hier, peut-être pas par hasard. »
ARTICLE, la Stampa, Federico Capurso, « Santanchè, l’heure de vérité » : « La ministre du tourisme, Daniela Santanchè (Frères d’Italie), tente de reprendre son souffle, tandis que les enquêtes journalistiques et judiciaires à Milan braquent les projecteurs sur la gestion aventureuse de ses entreprises. Les deux chefs de groupe de la Chambre et du Sénat du Mouvement 5 étoiles ont formellement déposé au Parlement une demande d'information urgente auprès de la ministre de Fratelli d'Italia sur les "faits graves qui ont émergé de l'enquête journalistique de l’émission Report". Elle a fait savoir qu'elle était disponible. Le rendez-vous sera vraisemblablement fixé à jeudi 30 juin. La secrétaire du Pd, Elly Schlein, souhaite obtenir des réponses sur la dette de 2,7 millions d'euros qu'elle doit à l'État et sur laquelle le Pd a aussi posé une question au gouvernement. Schlein demande : "Comment un ministre peut-il avoir une dette envers l'État ? Comment peut-elle ne pas répondre au sujet des employés non payés, ou des employés qui ont été licenciés sans indemnité de départ, alors que les membres du conseil d'administration de cette société, y compris elle-même, encaissaient leurs somptueuses indemnités ? Nous l'attendons dans l'hémicycle". Les propres membres du parti de Santanchè estiment que cette affaire embarrassante leur porte surtout préjudice car leur travail parlementaire est paralysé par l'attention médiatique que la ministre attire malgré elle. Matteo Renzi n’a pas condamné la ministre en disant ne pas vouloir s’attaquer à un sujet qui n'est pas politique. "Mais les Renzistes n'étaient-ils pas, au moins en théorie, dans l'opposition ?", se demande-t-on au Pd, où l'on rappelle que Visibilia, l'une des sociétés gérées par Santanchè, est aussi le concessionnaire publicitaire exclusif du Riformista, le quotidien dirigé par Renzi. Quant à l’opposition, elle attend l’intervention de la ministre à la Chambre et continue à demander sa démission, mais ne compte pas déposer de motion de défiance car si la tentative de renversement échoue, la majorité – et la ministre – pourraient être renforcées. Tout au plus peut-on aller jusqu'à une collecte de signatures en ligne pour demander sa démission, comme le font les Verts. »
Daniela Santanchè
ENTRETIEN, Libero, d’Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy « Avec la France et l’Allemagne les choses changent » : « Aujourd’hui nous assisterons à la réunion trilatérale Italie-Allemagne-France sur la politique industrielle, qui marque un tournant en Europe. Jusque-là, les décisions étaient prises par le duo franco-allemand. Maintenant, le nouveau format reconnait le rôle plus important du point de vue politique, économique et stratégique de l’Italie. Cette réunion trilatérale portera sur les terres rares et les minéraux précieux, des matières premières fondamentales pour l’autonomie stratégique du continent. Elle se tient quelques jours avant que la Commission présente ses objectifs et ses modalités en la matière. Le même format sera répété en Italie et en France sur la technologie numérique et sur la technologie verte. Ces derniers mois, nous avons activé avec le ministre Pichetto [environnement et sécurité énergétique, ndlr.] un format de discussion pour faire le point sur les ressources en minéraux en Italie, dont le dernier rapport date de 1973. Il y a des gisements qui sont fermés depuis des décennies et qui se trouvent principalement en Ligurie, en Toscane, en Campanie, en Sardaigne, sur la zone alpine et dans des zones protégées. Nous avons le plus important gisement de cobalt en Europe. Nous avons aussi des gisements de titane, de manganèse et de lithium. L’Europe a compris l’importance des terres rares. L’Italie en est riche et nous avons le devoir moral de travailler sur ces matières premières sur notre territoire. L’Italie, la France et l’Allemagne représentent 55% du PIB manufacturier en Europe et, ensemble, nous représentons la troisième puissance manufacturière mondiale, juste derrière les Etats-Unis et la Chine. Notre initiative peut jeter les bases pour une politique industrielle européenne et stimuler l’action des institutions de l’UE. Concernant le secteur automobile, l’Italie produit beaucoup moins de voitures par rapport à la France et à l’Allemagne. Nous sommes le pays avec le rapport le plus bas entre véhicules produits et immatriculations ; il faut donc préserver notre filière et invertir la tendance. Nous misons sur un accord de transition d’ici la fin de juillet avec Stellantis prévoyant une augmentation significative du nombre général de véhicules produits sur notre sol et surtout des modèles technologiquement durables. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Législatives en Grèce : trois partis nationaux-conservateurs obtiennent des élus.
Grèce. Lors des élections législatives de 25 juin 2023, les nationaux-conservateurs de Solution grecque obtiennent 4,45 % (=) et 12 élus (soit - 4), les nationaux-conservateurs de NIKH (Mouvement démocrate patriote – Victoire) reçoivent 3,69 % (soit + 0,77) et 10 sièges (soit + 10), le parti national-conservateur Les Spartiates décroche 4,64 % (pas présent lors du scrutin précédent) et 12 sièges (soit + 12).
Les autres partis nationalistes obtiennent des résultats insignifiants.
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L'AfD obtient son premier administrateur de circonscription.
Allemagne. Thuringe. Sonneberg. Robert Sesselmann de l'AfD est élu au deuxième tour face au candidat de la CDU, soutenu par les autres partis, administrateur de la circonscription de Sonneberg en Thuringe.
Robert Sesselmann
Le chef de file des élus de l'AfD au sein du Parlement de Thuringe Björn Höcke, Robert Sesselmann et le co-président fédéral de l'AfD Tino Chrupalla
(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)
00:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/06/2023
Le parti patriotique allemand AfD est donné deuxième du pays au sein d’un sondage Kantar.
Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné deuxième du pays au sein d’un sondage Kantar.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/emnid.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Autres
11:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/06/2023
"Fermer les frontières plutôt que les piscines [à l’air libre]."
Allemagne.
"Fermer les frontières plutôt que les piscines [à l’air libre] ! De nombreux cas uniques sur : www.einzelfallticker.de"
"Protéger les piscines [à l’air libre] par des expulsions ! De nombreux autres cas uniques sur : www.einzelfallticker.de"
10:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
91 % des électeurs du Fidesz sont favorables à un cessez-le-feu en Ukraine.
Hongrie. 91 % des électeurs du Fidesz sont favorables à un cessez-le-feu en Ukraine.
"Pensez-vous qu’il soit juste d’appeler à un cessez-le-feu immédiat en Ukraine ?"
75 % des Hongrois.
91 % des électeurs du Fidesz
58 % des électeurs de gauche
09:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Riikka Purra postulera un nouveau mandat à la tête des (vrais) Finlandais.
Finlande. La dirigeante des (Vrais) Finlandais Riikka Purra postulera un nouveau mandat à la tête du parti.
00:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rencontre à Paris entre l'AUR et Reconquête.
Roumanie et France. Le co-président de l'AUR Claudiu Târziu et son attaché parlementaire Dragoș Moldoveanu ont rencontré à Paris Marion Maréchal et Nicolas Bay.
Claudiu Târziu, Marion Maréchal, Nicolas Bay, Dragoș Moldoveanu
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mi Hazánk a 5 ans.
Hongrie. Le parti Mi Hazánk, dirigé par László Toroczkai, a 5 ans.
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/06/2023
"Le MES secoue la majorité, le conseil des ministres a été reporté."
Italie. Revue de presse.
Les divisions au sein de la majorité sur la ratification du MES font les gros titres « Le MES secoue la majorité, le conseil des ministres a été reporté » (Corriere della Sera), « MES, le gouvernement se divise » (La Stampa), « Le gouvernement face au casse-tête du MES » (Il Messaggero). Les enquêtes visant des représentants de la majorité « Les hommes d’affaire du gouvernement » (La Repubblica) et le futur du réseau de Telecom Italia sont aussi cités « TIM accorde à KKR des négociations exclusives pendant 3 mois » (Sole 24 Ore).
Les JT couvrent l’issue des recherches du sous-marin « Titan », la visite à Rome de la Présidente du Parlement Européen Roberta Metsola, et la situation sur le terrain en Ukraine, avec notamment l’explosion d’un pont en Crimée.
ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Trovani « Le gouvernement placé devant le dilemme d’un oui impossible ou d’un non qui pourrait retomber sur les titres d’Etat » : « D’une part, il y a la fidélité aux totems et aux slogans anti-MES que Fratelli d’Italia et la Ligue ont brandi depuis des années. D’autre part, nous avons le sort des obligations d’Etat que les familles italiennes ont récemment souscrit en masse, notamment celui nommé « Valore ». Le MES représente un mélange de contradictions qui divise la coalition de droite : Forza Italia est tout sauf contre sa ratification. A gauche, nous avons le PD qui fait pression pour le feu vert au MES, tout comme Italia Viva, Azione et +Europa. Le M5S, lui, ne l’a jamais vraiment accepté. Le gouvernement a déserté la Commission affaires étrangères, évitant ainsi de se retrouver devant un dilemme impossible : donner son accord à la ratification, et confirmer donc l’avis technique favorable du ministère de l’Economie dirigé par Giorgetti (Ligue), ou bien voter contre, ouvrant la voie à une énième tempête italienne en Europe. L’escamotage d’hier a permis au gouvernement de gagner encore un peu de temps, sachant que laisser passer des semaines ne peut que nuire à l’image de l’Italie face aux alliés européens. Sans considérer les retombées négatives sur nos obligations d’Etat, ce qui n’est pas marginal si l’on considère que l’Italie est l’un principaux pays de la zone euro faisant ce genre d’émission. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « MES : Un court-circuit provoqué directement par la majorité » : « Jusqu’à hier, l’opinion publique ne s’intéressait pas trop à ce sujet. Toutefois, l’absence de majorité lors du scrutin en Commission affaires étrangères qui a donné son accord à la ratification du MES, avec les voix du PD et des oppositions centristes, risque toutefois d’attirer l’attention. Non du point de vue de l’équilibre au sein du gouvernement Meloni mais plutôt sur l’image renvoyé par celui-ci au-delà des frontières nationales. Derrière l’abstention du M5S, c’était en réalité un non qui s’exprimait, et derrière celle de Fratelli d’Italia et de la Ligue, des hésitations. Le résultat en Commission montre une nouvelle convergence sous le signe du populisme, saison qui semblait révolue après l’expérience Draghi. Pour Meloni, qui avait assuré que le MES ne serait jamais adopté tant qu’elle serait au pouvoir, céder en ce moment signifierait se désavouer. Quant à la prise de distance de Salvini à l’égard du ministre de l’Economie Giorgetti [sur le fait que le MES n’aurait aucun impact négatif pour le pays, ndlr], cela pourrait être une sorte de réaction face à l’entente retrouvée entre Meloni et le président français Emmanuel Macron, ce dernier représentant l’ennemi juré de l’extrême-droite de Marine Le Pen, alliée européenne de la Ligue. Quoi qu’il en soit, la coalition offre une image marquée par la nervosité et l’indécision, offrant une arme aux partis d’opposition. Enfin, les berlusconiens de Forza Italia ont adopté une posture plutôt favorable, assurant que la majorité votera unie au Parlement. Il faut voir si la « pleine harmonie » évoquée par Salvini permettra d’aboutir à des décisions claires et utiles ou plutôt des reports et des compromis au rabais, ternissant ainsi une crédibilité internationale obtenue avec difficulté. »
ARTICLE, la Stampa, Federico Capurso, « La ministre du tourisme : ‘’je reste à ma place’’. Meloni : si vous êtes inculpée, partez » : « Après les révélations de l’émission Report sur la gestion des sociétés de la ministre du Tourisme Daniela Santanchè, Visibilia et Ki group Spa, celle-ci s’est défendue face aux accusations qui lui ont été faites : ‘’pas question de démissionner". Même les appels à la démission qui fusent de l'opposition ne semblent pas la toucher : "Chaque week-end, ils demandent à un ministre de démissionner pour des affaires qui n'ont rien à voir avec son activité politique. C'est arrivé à Francesco Lollobrigida (Frères d'Italie) et à Carlo Nordio (Frères d'Italie), maintenant c'est à moi qu'ils s'en prennent". Giorgia Meloni défend pour l’instant les membres de son gouvernement, d’autant que Santanchè est un nom qui pèse au sein de Fratelli d'Italia et qu’elle est proche du président du Sénat Ignazio La Russa (Frères d'Italie) (lui aussi touché par l'enquête de Report). Si des implications judiciaires sérieuses devaient toutefois émerger et mettre en cause la crédibilité du gouvernement, Meloni pourrait revoir sa position et plaider pour la démission de sa ministre. Cependant, pour que Santanchè soit inculpée, il faut d'abord que des charges soient retenues contre elle - l'acte d'accusation des procureurs milanais repose pour l’instant sur l'hypothèse d'un délit de faux en écriture -. Si la procédure judiciaire peut prendre des mois, la ministre, elle, n’a pas caché sa nervosité : "celui qui écrira que je suis à nouveau visée par une enquête ira s’expliquer devant le tribunal, car il aura un gros procès". Elle a aussi décidé d'annuler tous les événements publics prévus à son agenda, en attendant que la tempête médiatique passe. Meloni lui aurait déjà demandé de s'expliquer et de sortir de son silence, car ce n'est qu'après une clarification publique qu'elle pourra se défendre. Au sein de la majorité, l'affaire est abordée avec une certaine prudence. Les déclarations des alliés en faveur de Santanchè se comptent sur les doigts d'une main, tandis que les oppositions se déchaînent. A la Ligue, le silence est absolu et même au sein de Forza Italia, on attend que la ministre mise en examen intervienne et s'explique ».
Daniela Santanchè
ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro « Forza Italia décide unanimement de nommer Tajani comme régent mais le défi entre les courants est déjà lancé » : « Forza Italia tiendra son conseil national le 15 juillet afin d’élire son nouveau président. Le seul candidat en lice est Antonio Tajani. On décidera plus tard quand tenir le congrès, qui sera cette fois-ci une vraie confrontation, avec les courants et les factions. Les propos d’hier de Licia Ronzulli, ancienne cheffe de groupe à la Chambre, nous font comprendre toutefois que la compétition est déjà ouverte, quand elle dit ‘’il faut que les nouveaux arrivants soient respectueux à l’égard de ceux qui sont là depuis longtemps’’. La référence à l’entourage de Marta Fascina (compagne de Berlusconi) est assez claire. On craint qu’elle puisse avoir un rôle dans le parti, une fois que le testament du « Cavaliere » sera rendu public. Entretemps, la gestion du symbole de Forza Italia passe à Fabio Roscioli, avocat de la famille Berlusconi. Ce qui laisse entendre que Marina Berlusconi gardera une forme de contrôle sur le parti, bien que Tajani répète ‘’dans le respect des rôles de chacun’’ et donc sans un engagement direct. »
Antonio Tajani
ARTICLE, Il Messaggero, M. Di Branco, « Treizième mensualité, impôt sur le revenu à 15 % pour les revenus inférieurs à 20 000 euros, plus d'avantages pour les salariés » : « La semaine prochaine, la commission des finances de la Chambre des députés achèvera de voter les amendements au projet de loi fiscale, au cœur de la réforme lancée par le gouvernement Meloni. L'attention générale est tournée vers la proposition que le gouvernement déposera sur la réduction nette d'impôts sur le 13e mois, les primes et les heures supplémentaires. Dans les intentions du Palais Chigi, il y a la volonté d'appliquer un taux réduit forfaitaire fixé à 15 % pour ce type de revenus. Dans le raisonnement de la majorité, la stratégie de ciblage des revenus prévaut, en concentrant l'essentiel des ressources sur les salaires les plus bas (qui bénéficieraient donc du taux réduit à 15 %), tandis que le prélèvement augmenterait sur les salaires du treizième mois et les revenus complémentaires. En d’autres termes, le taux forfaitaire de 15% pourrait bénéficier aux revenus jusqu'à 20 000 euros et les avantages diminueraient progressivement jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent à 60 000 euros. Parmi les nouveautés de ces dernières heures, en ce qui concerne les avantages sociaux, le décret travail relève le seuil d'exonération des "compensations en nature" accordées par l'employeur (des chèques-repas à la prime pour les factures d'électricité) de 258 euros actuellement à 3 000 euros, mais uniquement pour les salariés ayant des enfants à charge. Avec cette couverture, les avantages en nature seront exonérés non seulement d'impôts, mais aussi de cotisations de sécurité sociale. En ce qui concerne le travail, il a été établi que pendant les 12 premiers mois, les contrats à durée déterminée peuvent être non seulement prolongés mais aussi renouvelés "librement". Sur le revenu d’inclusion (successeur du revenu de citoyenneté), le bénéficiaire de l'allocation ayant des enfants de moins de 14 ans à charge n'est pas tenu d'accepter une offre d'emploi à durée indéterminée que s'il se trouve dans un rayon de 80 km ou s'il peut être atteint dans un délai de 2 heures par un moyen de transport. Outre la distance de 80 km, une offre d'emploi à durée déterminée ou d'emploi temporaire doit également être accessible dans un délai de deux heures par des moyens de transport. De plus, le nombre de bénéficiaires de l'allocation est étendu aux personnes prises en charge par les services sociaux et de santé. Parmi les nouveautés, le télétravail, qui devait prendre fin le 30 juin dans les secteurs privé et public, est prorogé dans le secteur privé jusqu'au 31 décembre pour les travailleurs fragiles et les parents d'enfants de moins de 14 ans, tandis que dans le secteur public, il l’est jusqu'au 30 septembre pour les travailleurs fragiles uniquement. Une prime d'été pour les travailleurs du tourisme est enfin prévue : du 1er juin 2023 au 21 septembre 2023, ils recevront une allocation supplémentaire spéciale égale à 15 % du salaire brut pour le travail de nuit et les heures supplémentaires ».
PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Greco, « Construisez la nouvelle UE, personne ne remportera le défi seul’’ lance Draghi aux hommes politiques » : « C’est le retour de Mario Draghi, qui exhorte les politiques européens à ‘’travailler pour construire la nouvelle Europe, urgemment et selon une méthode commune’’. Il ne parle pas du MES et évite les polémiques, mais s’exprime clairement sur l’Europe, l’inflation, la guerre et les équilibres, alors qu’il était l’invité d’honneur du World Investment forum organisé par le colosse français de l’épargne Amundi qui a 1900 milliards d’euros en gestion. Mario Draghi appelle à tenir compte d’un ‘’facteur nouveau : l’Europe n’a jamais été confrontée à autant de défis globaux qu’aujourd’hui : la transition énergétique, la nécessité d’une défense unique et forte, les flux migratoires, l’Ukraine. Autant de défis que les pays ne peuvent pas relever seuls mais dont la gestion et la méthode choisie définiront le chemin que doit prendre l’Europe’’, entre rêve d’une véritable Union ou simple marché commun. Il estime d’ailleurs que beaucoup de gens, par exemple en Italie et en France, ne perçoivent pas cette urgence et pensent que quelques actions par-ci par-là peuvent suffire. Quant à l’inflation, il ‘’ne voit pas de raison de changer d’ancrage’’, s’agissant surtout d’une question de crédibilité. Mais surtout, le vieux continent, pour faire face aux immenses défis cités, doit se préparer à une nouvelle phase de dépense publique, si possible commune, ‘’qui sera déterminante dans des domaines comme la défense et la transition énergétique’’. C’est pourquoi le déficit des pays tendra à la hausse ‘’de même que le niveau des taux d’intérêts, ce qui doit attirer l’attention en matière de comptes publics’’. Il revient sur son expérience en tant que Président du Conseil italien comme l’un des moments les plus difficiles de sa carrière, ‘’avec la gestion du Covid et de la campagne de vaccination, ce que nous avons très bien fait. Puis le Next Generation EU et, plus difficile encore, la prise de position de l’Italie face à la guerre en Ukraine et le fait de se passer du gaz russe. Nous avons réussi.’’ Il estime que, concernant la guerre en Ukraine, ‘’l’Europe n’a pas d’autre alternative que de la remporter mais cela implique de maintenir tous les morceaux ensemble’’ car ‘’si nous perdions la guerre, l’union politique européenne n’existerait plus’’. Il appelle donc à mettre en place un ‘’fort pouvoir de dissuasion vis-à-vis de la Russie, reconstruire l’Ukraine et l’intégrer à l’Europe’’. Les relations avec la Chine sont également cruciales ‘’afin de retrouver la prospérité commerciale des années passées’’. »
ARTICLE, La Repubblica, de D. Longhin, « Ligne Lyon-Turin, désormais Paris accélère, un nouvel accord prévu d’ici fin 2023 » : « L’Italie et la France tentent un rapprochement et les premiers résultats concrets s’observent sur les grands projets d’infrastructures, comme par exemple la ligne Lyon-Turin, ou encore sur le plan politique avec la création de nouveaux cadres de consultation sur des thèmes européens cruciaux comme par exemple sur la fourniture en matières critiques. Sur la ligne Lyon-Turin, le gouvernement français, après deux ans d’immobilisme, a décidé d’accélérer. L’intervention pour un coût de 650 millions d’euros qui permettra de tripler le transit de marchandises entre la France et l’Italie va être lancée et les travaux vont commencer tout de suite. Le temps de trajet entre Lyon et Turin sera quant à lui divisé par deux pour les passagers. Mais les Français n’interviendront pas que sur la ligne historique qui n’est rien face au nouveau projet de ligne rapide de 150 km sur laquelle la France s’est engagée lors de la réunion du Conseil intergouvernemental hier, ajoutant 3 millions d’euros d’investissement. ‘’Ce sont d’importants progrès’’ souligne Paolo Foietta qui occupe la présidence tournante de la CIG, ‘’une nouvelle phase s’ouvre’’. L’UE aussi est satisfaite et entend parvenir à la signature d’un accord avec Rome et Paris d’ici la fin de l’année. Le vice-président du Conseil et ministre italien des Infrastructures, Matteo Salvini, est satisfait même s’il anticipe d’un an l’ouverture du nouveau tunnel : ‘’si tout se passe bien le premier train circulera en 2032 sur la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, le premier train dans le tunnel du Brenner et le premier camion qui traversera le pont sur le Détroit de Messine“. Hier Bruxelles a débloqué 44,5 millions pour la rénovation d’une partie de la ligne historique dans le Val de Suse et 700 millions pour la galerie du Brenner. Sur le plan politique, le dialogue renoué entre Emmanuel Macron et Giorgia Meloni permet de nouvelles discussions comme les réunions sur les grandes questions économiques et industrielles qui impliqueront la France, l’Italie ainsi que l’Allemagne. La première réunion trilatérale aura lieu lundi à Berlin, Robert Habeck, Adolfo Urso et Bruno Le Maire évoqueront les matériaux rares et les relations avec la Chine et la Russie, trois jours avant le Conseil européen du 29 juin. D’autres occasions de discussions (ou de dispute) sur d’autres sujets ne manqueront pas, comme sur l’énergie et la transition écologique. »
ARTICLE, la Repubblica, S. Bennewitz, « Tim : l'exclusivité à Kkr pour le réseau, mais Vivendi se battra » : « Après des heures de discussion sur la vente du réseau de téléphonie fixe Telecom Italia, le conseil d'administration de Tim a décidé ce jeudi à l'unanimité de donner mandat au PDG Pietro Labriola pour entamer des négociations exclusives avec le fonds américain Kkr. Celui-ci a déclaré à plusieurs reprises qu'un délai de quatre à six semaines lui permettrait de formuler une offre, laquelle devra ensuite être soumise à l'approbation du conseil d'administration. Selon diverses sources, ce délai est également le bienvenu pour les partenaires italiens tels que F2i (prêt à reprendre 15% aux côtés de Kkr) ou encore la Cdp qui pourraient revoir leurs intérêts et formuler une offre au fonds américain. Cependant, pour Vivendi – principal actionnaire avec 23,75% des parts de capital -, ces offres restent très éloignées des 31 milliards d’euros espérés. Yannick Bolloré, fils de Vincent et président du conseil de surveillance de Vivendi, a ainsi déclaré au Financial Times : "Comme tous les actionnaires, nous voulons nous assurer que le conseil d'administration cherche à maximiser le rendement pour toutes les parties prenantes". Selon ce journal, Vivendi reste convaincu que la séparation et la vente du réseau de téléphonie aux fonds Kkr ne résoudront pas les problèmes du groupe, notamment ses 25,5 milliards de dettes, ainsi que la gestion inefficace de l'entreprise. Hier, sur le marché boursier, les craintes de voir Vivendi bloquer l'opération par des moyens juridiques ont prévalu sur l'opportunité de valoriser le réseau avec Kkr. L'action boursière du groupe a ainsi reculé après l'article du Financial Times, clôturant la journée avec une baisse de 2,85% du prix de l’action Tim. Une attitude qui a apparemment fortement déplu au gouvernement italien, actionnaire à hauteur de 9,8% de l'opérateur historique à travers la Cdp. Le gouvernement Meloni voit ainsi d’un mauvais œil l’ingérence de l’actionnaire dans les affaires du groupe italien, d’autant que Vivendi n'a pas encore proposé de solution alternative viable ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Marta Fernández de Vox devient présidente de l’assemblée d’Aragon.
Espagne. Aragon. Marta Fernández de Vox devient présidente de l’assemblée d’Aragon avec les voix de son parti et avec celles des conservateurs du Parti Populaire.
Marta Fernández
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Tous les membres de l’AfD sont théoriquement autorisés à vouloir devenir le candidat de l’AfD au poste de chancelier d’Allemagne.
Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel déclare que tous les membres de l’AfD sont théoriquement autorisés à vouloir devenir le candidat de l’AfD au poste de chancelier d’Allemagne.
Interrogée sur le fait de savoir si Björn Höcke, la figure de proue de la tendance nationaliste du parti et chef de file des élus de celui-ci au Parlement de Thuringe, l’est aussi, elle a déclaré que oui, mais qu’il sera occupé en Thuringe où des élections auront lieu à l’automne 2024.
[Les élections législatives sont prévues à l’automne 2025.]
(https://www.welt.de/politik/deutschland/video246004688/Ho...)
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22/06/2023
Alice Weidel affirme que des pourparlers informels ont déjà eu lieu entre l'AfD et la CDU.
Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel affirme que des pourparlers informels ont déjà eu lieu entre l'AfD et la CDU. Elle ajoute que, tout particulièrement dans l'Est, la CDU ne pourra pas continuer à rejeter une future coalition avec l'AfD.
Alice Weidel
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Alice Weidel rejette un front transversal entre l’AfD et le possible futur parti de la post-communiste Sahra Wagenknecht.
Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel rejette un front transversal entre l’AfD et le possible futur parti de la post-communiste Sahra Wagenknecht, car elle estime que les différences sont trop importantes.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/13/art...)
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