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08/11/2023

Le FPÖ demande au gouvernement de mettre son veto à d'éventuelles négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'UE.

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Autriche. et UE Suite à la recommandation de la Commission européenne d'entamer des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, le FPÖ demande au gouvernement autrichien de mettre son veto.

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"L'Albanie divise le gouvernement, les alliés de Meloni n'étaient pas au courant."

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Italie. Revue de presse. 

Les unes se concentrent sur l’opération terrestre israélienne dans la ville de Gaza et sur les pressions pour une trêve humanitaire, notamment de la part des Etats-Unis : « Gaza, tensions entre les Etats-Unis et Israël » (Corriere della Sera), « Netanyahou veut rester dans Gaza mais les Etats-Unis s'y opposent » (Il Messaggero, Sole). L’accord signé entre Rome et Tirana pour l’ouverture en Albanie de deux camps destinés à recevoir les migrants secourus en mer est encore cité : « L'Albanie divise le gouvernement, les alliés de Meloni n'étaient pas au courant » (La Repubblica), « La prudence européenne sur l'accord avec l'Albanie » (Avvenire)« Le pacte Meloni-Rama est voué à l'échec » (Domani). 

Sur Twitter, les hashtags en rapport avec l’accord entre Italie et Albanie sur les migrants (#Albania et #Tirana) sont en tendance. 

ARTICLE, Il Messaggero : « Voici les termes de l’accord entre l’Italie et l’Albanie » : « C’est un pacte censé durer longtemps : 5 ans. L’Albanie mettra à la disposition du gouvernement italien deux zones - le port de Shengjin, à 70 kilomètres de la capitale Tirana, et la zone intérieure de Gjader - pour construire les installations qui accueilleront temporairement les migrants. L'accord précise que le nombre de migrants présents "en même temps" sur le territoire albanais "ne peut excéder les trois mille". Ils ne devront rester dans les installations que "le temps strictement nécessaire" à l'accomplissement des procédures "frontalières ou de rapatriement". Ils n'auront pas la possibilité de repartir avant la fin des contrôles. Comme l'a expliqué hier le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant), les centres d'accueil en Albanie ne seront pas des Centres de séjour et de rapatriement (Cpr) - les structures italiennes de rétention préalable aux expulsions - mais serviront uniquement à vérifier les documents et les exigences des migrants pendant une période beaucoup plus courte : 28 jours au maximum. Un rythme qui permettra à ce pays des Balkans d'accueillir environ trois mille personnes par mois, pour un total de trente-six mille par an, selon les estimations du gouvernement. L'Albanie fournira les zones pour accueillir les centres où seront examinées les demandes des migrants secourus en Méditerranée. Du côté du gouvernement - mais le texte n'en fait pas mention - on précise qu'il s'agira de sauvetages opérés par des navires de garde-côtes, de la marine ou de la garde des finances et que les personnes fragiles, les femmes enceintes et les enfants seront exclus du transfert vers l'Albanie. Tirana déploiera ses forces de l'ordre pour surveiller le périmètre extérieur des installations et, si nécessaire, renvoyer les migrants qui tentent de fuir à l'intérieur. En cas de décès d'un migrant, le gouvernement albanais pourra prendre en charge la dépouille dans ses morgues. Tout le reste sera à la charge du gouvernement italien : de la sécurité intérieure aux procédures de rapatriement, des frais juridiques liés aux éventuels recours des personnes détenues dans les centres aux coûts de la nourriture, des services et des soins de santé. Et encore : le transport des migrants vers le pays des Balkans, leur transfert à l'issue des 28 jours. De plus, l'Italie s'engage à garantir le remboursement à 100 % de toutes les dépenses auxquelles le gouvernement albanais devra faire face pour mettre en place les deux grandes structures. Pour ce faire, un fonds ad hoc sera créé avec une dotation initiale de 16,5 millions d'euros. Outre les coûts, les centres relèveront également de la juridiction italienne : ils seront gérés "conformément aux réglementations italiennes et européennes en vigueur". En d'autres termes, quiconque commettra des délits à l'intérieur des centres devra s'adresser à la justice italienne et il en ira de même pour les recours sur les décisions de refus de permis de séjour ou de d’asile. » 

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ARTICLE, il Foglio, D. Carretta « La campagne d’Albanie » : « Finalement, cet accord avec l’Albanie sur les migrants aura été un secret de famille bien protégé, pendant deux mois et demi, à huis clos. Les seules personnes qui en avaient connaissance étaient Giorgia Meloni, qui l’a signé, sa sœur, soit le numéro deux de Frères d’Italie, et son beau-frère, le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie). L’Intérieur (Matteo Piantedosi, Indépendant) et la Farnesina (Affaires étrangères, Antonio Tajani, Forza Italia), c’est-à-dire respectivement les ministères relevant des dirigeants de la Ligue et de Forza Italia, n’étaient pas dans la confidence. Tout comme le ministre de la Justice, Carlo Nordio (Frères d’Italie). Lorsque les journalistes contactent les ministères cités, on répond systématiquement : ‘’demandez au Palais Chigi, qui a la main sur ce dossier’’. Personne au sein de la majorité ne soulèvera d’objections sur le fond : obtenir que les migrants restent en dehors du territoire italien a toujours été le leitmotiv de la droite. Ainsi, ce mémorandum sera utilisé par Giorgia Meloni aux prochaines élections européennes. L’accord sera opérationnel au printemps prochain, quand les flux s’intensifieront, soit juste avant les élections prévues en juin. Meloni pourrait-elle se porter candidate comme cheffe de liste dans toutes les circonscriptions ? Certains disent que oui. Après 24 heures de silence, Salvini a pris la parole pour s’en prendre à l’Union Européenne : ‘’Contrairement à Bruxelles, l’Albanie a compris que l’Italie n’est pas le centre de réfugiés de l’Europe’’. Enfin le ministre de l’Intérieur Piantedosi, après avoir suivi la consigne du silence, lors d’une audition au Parlement, a légèrement corrigé les annonces de Mme Meloni. Dans le texte diffusé hier on ne cite jamais le terme de ‘’Cpr’’ (centres de permanence et de rapatriement). Même si, au fond, les centres construits en Albanie en ont pourtant l’apparence. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Juan Fernando Lopez Aguilar (socialiste espagnol), président de la commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures du Parlement européen « C’est un plan qui n’est pas viable, sans cohérence et incompatible avec le droit européen » « ‘’Aujourd’hui, j’ai présidé trois réunions avec les institutions de l’Union Européenne pour finaliser le Pacte sur l’immigration et l’asile ; nous sommes en train de travailler durement pour bâtir l’architecture juridique qui nous garantisse que le droit est bien respecté dans la gestion des flux. Entretemps, que se passe-t-il ? Le gouvernement d’un Etat membre décide unilatéralement de signer avec le gouvernement d’un pays tiers un plan non viable, incohérent, sans perspective et basé uniquement sur le principe d’action-réaction. C’est incroyable. En tant que juriste, pour se prononcer, il faut voir de près les détails [d’un texte]. Or, le problème est justement qu’on ne les connait pas : la Commission européenne n’a même pas été consultée. On peut voir déjà que ce pacte prévoit l’externalisation de la gestion des procédures d’asile. Avec ce que nous sommes en train de construire juridiquement, ce sera incompatible avec le droit européen. Nous avions déjà critiqué le mémorandum avec la Tunisie car la Commission ne décide pas de la politique étrangère de l’Union, elle a besoin d’un mandat du Conseil européen et quand on utilise les fonds, il faut l’accord du Parlement. Nous sommes en train de travailler pour arriver à un accord sur le Pacte asile et migrations : nous voulons un accord contraignant, avec un juste équilibre entre solidarité et responsabilité. Nous voulons que dans des situations de flux migratoires très intenses, la Commission rende obligatoire la redistribution des migrants, il n’est pas possible d’accepter une solidarité à la carte’’. » 

EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Vers le défi du référendum » : « Le véritable enjeu de la réforme Meloni (Frères d’Italie) – Casellati (Forza Italia) est le référendum final, mais même cette étape ne clôt pas le jeu. La proposition d'élection directe du Premier ministre s’apparente à une opération politique sophistiquée à plusieurs facettes. Tout d’abord, il y a le texte approuvé en Conseil des ministres. Compliqué et contradictoire, il semble écrit pour susciter critiques et controverses. Il mentionne également l'élection directe, qui ne déplaît pas à l'opinion publique, comme le montrent les sondages.  Giorgia Meloni a soutenu ce texte en sachant pertinemment qu'elle devra l'amender au cours des quatre "lectures" parlementaires. Il y aura très probablement une réécriture du très mauvais article prévoyant un second Premier ministre, au cas où le président élu par le peuple jetterait l'éponge. Dépourvu de la légitimité obtenue par son prédécesseur, il conduirait le pays aux urnes, car après lui... le déluge – c’est-à-dire la dissolution des Chambres. Au fond, cela ressemble presque à une clause mise en place pour être abrogée :  un appât pour l'opposition, ou une partie de celle-ci. Sur le point du projet qui fait le plus débat, l'élection directe, seul Renzi est d’accord à ce stade [dans l’opposition]. En échange de quelques améliorations (à commencer par le renoncement au ‘’second premier ministre’’), il pourrait voter pour la réforme. Mais tout cela est encore prématuré. Le PD et ses alliés sont contre l'élection directe mais quelle est la position du centre-gauche ? Comme on le sait, le parti d'Elly Schlein a dans sa manche la carte de la "chancellerie" à l'allemande. Pour l'instant, cependant, ce qui prévaut, c'est la volonté de faire front commun avec le M5S de Conte et le groupe Gauche-Verts. Donc "non" à tout et défense jusqu'au bout de la Constitution actuelle. Si, comme c'est probable, on en arrive à un référendum, la gauche dans son ensemble sera accusée de rechercher des voix au nom de l'immobilisme.  Elle répliquera en accusant l'autre camp de vouloir importer Orbán. Et le résultat n'est pas forcément acquis. Le gouvernement corrigera le texte pour le rendre plus présentable. Ensuite, il modifiera soigneusement la question du référendum.  La "mère des réformes" sera offerte comme un service aux Italiens, quelle que soit la couleur de l'exécutif. Nous serons alors en 2025, peut-être en 26, vers la fin de la législature, ce qui signifie qu'en cas de défaite référendaire le centre-droit pourra facilement glisser vers des élections anticipées : il suffira que Frères d'Italie et ses partenaires se retirent du gouvernement et ne soutiennent pas un gouvernement dit "technique". Les élections seraient alors un moyen de relancer autrement l'argument d’un Premier ministre ‘’fort’’. » 

ARTICLE, Il Foglio, de M. Rizz., « Crosetto, Schlein et les dépenses militaires » : « Qui l’aurait cru ? Pendant la réunion d’hier du Parti démocrate sous la direction d’Elly Schlein, on aurait presque pu remercier le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d'Italie) pour les propos qu’il a tenus sur les dépenses militaires, sujet qui représente la ‘’bête noire’’ de la nouvelle direction démocrate. En effet, lors de son audition devant les commissions Défense à la Chambre et Affaires étrangères et Défense au Sénat, le ministre Crosetto a prononcé ces mots : ‘’l’objectif de 2 % du PIB pour les dépenses du secteur de la défense dans le cadre de l’OTAN est central mais nous en sommes loin, très loin. Cet objectif est impossible à atteindre en 2024 et difficilement réalisable en 2028’’. Selon Crosetto, la Défense a besoin d’un soutien financier et ‘’le changement de paradigme dans le contexte international a pris de court tout le monde’’. Par conséquent, ‘’l’Otan ne doit pas fixer des objectifs financiers non réalisables’’. Sur ces propos, le chef de groupe du PD en commission défense de la Chambre, Stefano Graziano, estimait hier qu’il pouvait « partager certaines déclarations » du ministre Crosetto. 

ARTICLE, Quotidiano Nazionale, C. Marin, « Adolfo Urso (Frères d’Italie) : “L’Italie est aux avant-postes pour l’espace et le nucléaire. Pour la lune, un premier alunissage d’ici 2030” » [Propos rapportés] : « Le Ministre a déclaré que les priorités de la politique de développement industriel de son ministère seraient le défi franco-italo-allemand sur l’espace, l’entrée de l’Italie dans le nucléaire et le développement et le contrôle de l’IA. Sur l’accord de Séville, le ministre parle d’une première entente qui pourrait conduire à une plus grande convergence sur la politique industrielle de défense au niveau européen et qui doit concrètement débloquer les lancements d'Ariane 6 et de Vega-C. Selon Urso, l’accord définit le calendrier des lancements jusqu'en 2030, année où l'Europe vise le premier alunissage d'un astronaute européen. Adolfo Urso a souligné la nécessité d’adapter le système législatif italien – comme indiqué dans la loi de finances – pour soutenir l'industrie spatiale nationale. Sur le nucléaire, le Ministre voit Enel comme un acteur clef dans le développement de l'énergie nucléaire mais aussi dans les énergies renouvelables. Il a affirmé sa volonté de rouvrir la voie du nucléaire en Italie, avec des réacteurs de quatrième génération, qui pourraient être activés à la fin de la décennie. Le ministre a également assuré vouloir travailler avec ses partenaires occidentaux pour assurer l'autonomie stratégique de l'Europe en matière de sources d'énergie et de matières premières critiques. À propos de la question de l’IA, Adolfo Urso a déclaré qu’une vision anthropocentrique claire était nécessaire, tout en stimulant l’innovation, et en encourageant les transferts de technologie vers le système industriel. Il voit le G7, présidé par l’Italie, comme un rendez-vous sur l'intelligence artificielle, surtout en ce qui concerne ses retombées industrielles. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Chega demande des élections.

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Portugal. Suite à la démission du Premier ministre socialiste Antonio Costase, éclaboussé par une affaire de corruption liée à l’attribution de contrats énergétiques qui a conduit notamment à l’inculpation de l’un de ses ministres et de son chef de cabinet, le parti patriotique Chega demande la dissolution du Parlement et la convocation d'élections.

László Toroczkai estime que le gouvernement de Viktor Orbán ne défend pas la paix et les intérêts hongrois, mais la guerre et Israël.

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Hongrie. Le président de Mi Hazánk László Toroczkai estime que le gouvernement de Viktor Orbán ne défend pas la paix et les intérêts hongrois, mais la guerre et Israël.

Mateusz Morawiecki est chargé de former le gouvernement.

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Pologne. Le président Andrzej Duda (Indépendant, autrefois PiS) a chargé le Premier ministre sortant Mateusz Morawiecki (PiS) de former un nouveau gouvernement.

L’AfD de Saxe-Anhalt est déclarée "extrémiste de droite avérée".

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Allemagne. Saxe-Anhalt. L’AfD de Saxe-Anhalt est déclarée « extrémiste de droite avérée » par l’Office de Saxe-Anhalt de protection de la Constitution.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/24/l-a...)

Vox soutient les manifestations contre la future loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

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Espagne. Vox soutient les manifestations contre la future loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

07/11/2023

Le Fidesz/KDNP est donné à 43 %, Mi Hazánk à 10 % et le Jobbik à 3 %.

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Hongrie. Le Fidesz/KDNP est donné à 43 %, Mi Hazánk à 10 % et le Jobbik à 3 % au sein d’un sondage Republikon.

Un député au Parlement du Brandebourg passe à l'AfD.

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Allemagne. Brandebourg. Le député au Parlement du Brandebourg Philip Zeschmann quitte les Électeurs libres et rejoint l’AfD.

89 % des électeurs du PVV désirent que ce parti prennent part au futur gouvernement.

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Pays-Bas. La modération, en matière migratoire, de la ligne politique du PVV par son dirigeant Geert Wilders en vue de rendre cette formation politique compatible avec des partis de centre droit semble porter ses fruits. En effet, le sondage EenVandaag, auquel ont pris part 25 000 personnes, montre que la possibilité de future coalition entre les libéraux de droite du VVD, le Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt, le parti des agriculteurs BBB et le parti patriotique anti-islamisation PVV est la plus souhaitée par les électeurs. Le sondage montre également que 89 % des électeurs du PVV désirent que ce parti prennent part au futur gouvernement.

Entretien de Il Messaggero avec Giorgia Meloni à propos de centres italiens en Albanie pour les migrants.

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Italie. Entretien de Il Messaggero avec Giorgia Meloni : 

« Il s'agit d'un accord qui renforce le partenariat stratégique entre l'Italie et l'Albanie et qui poursuit essentiellement trois objectifs : lutter contre la traite des êtres humains, prévenir les flux migratoires irréguliers et accueillir en Europe uniquement les personnes qui ont véritablement droit à une protection internationale. L'Albanie donnera à l'Italie la possibilité d'utiliser certaines zones du territoire albanais, à savoir le port de Shengjin et la zone de Gjader, dans lesquelles l'Italie pourra construire, à ses frais et sous sa propre juridiction, deux installations où elle gérera l'entrée, l'accueil temporaire, le traitement des demandes d'asile et le rapatriement éventuel des immigrés. L'accord s'applique aux migrants secourus en mer, à l'exception des mineurs, des femmes enceintes et des personnes vulnérables. Dans le port de Shengjin, l'Italie se chargera des procédures de débarquement et d'identification et y installera un premier centre d'accueil où sera effectuée une première activité de filtrage ; dans la zone plus intérieure de Gjader, en revanche, une deuxième structure (modèle Cpr) sera construite pour les procédures ultérieures. L'Albanie coopérera avec ses forces de police pour assurer la sécurité et la surveillance extérieure des installations. Les installations pourront accueillir jusqu'à trois mille migrants en même temps pour effectuer les procédures de contrôle, que ce gouvernement a réduites à 28 jours. Par conséquent, au cours d'une année, plus de 36 000 migrants peuvent être transférés en Albanie. 

La juridiction au sein de ces centres sera entièrement italienne. Le personnel italien, nos forces de police et nos unités d'asile opéreront dans les centres. Exactement comme dans les centres situés sur notre territoire national. Il n'y aura aucune différence. En outre, je rappelle que l'Albanie est membre du Conseil de l'Europe et candidate à l'adhésion à l'Union européenne, au sein de laquelle le respect des droits de l'Homme est pleinement garanti. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Le tournant : nos immigrés iront en Albanie." et "L’État reprend en main un avoir stratégique."

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Italie. Revue de presse. 

L’accord signé entre Rome et Tirana pour le transfert en Albanie de migrants sauvés en mer fait les gros titres : « Le secours albanais » (La Repubblica), « Les doutes de l’UE à l'égard de l’accord entre Meloni et Rama sur des camps de migrants en Albanie » (La Stampa), « Migrants, des centres de rétention [seront ouverts] en Albanie » (Il Messaggero), « Le tournant : nos immigrés iront en Albanie » (Il Giornale). 

Sur X, le hashtag #Albania, concernant le mémorandum d’accord entre Rome et Tirana sur les migrants, fait tendance. 

ARTICLE, Corriere della Sera, R. Frignani « Voici tous les problèmes à résoudre, allant du service de surveillance aux permis de séjour » : « Après la signature du protocole d’entente, il faudra définir au niveau juridique les points-clé d’un pacte signé avec un pays extracommunautaire, puisque l’Albanie ne fait pas partie de l’UE. Il y a toute une série de problèmes techniques (allant des règles d’engagement des forces de l’ordre des deux Etats pour le service de surveillance interne et externe des structures, à la compétence pour les rapatriements ou des transferts) que le ministère de l’Intérieur devra résoudre. Il faudra dire aussi si les migrants pourront ou pas sortir de ces centres d’accueil (ou de détention, le cas échéant, en attente de pouvoir donner une réponse aux demandes d’asile). Les termes de l’accord ont été vus directement par le Palais Chigi. Il revient désormais à l’Intérieur de gérer la faisabilité d’un pacte qui présente toutefois des problèmes. Un acte formel d’extraterritorialité de ces centres par l’Italie n’est pas exclu. Enfin, les migrants arrêtés, seront-ils conduits devant un juge italien ou albanais ? Et puis il y a aussi l’aspect des patrouilles conjointes. » 

EXTRAITS, Corriere della Sera, de l’entretien de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil : « C’est un succès historique. Nous avons agi seuls mais l’UE n’a pas formulé d’objections » : « C’est un succès historique, pour la première fois, un pays tiers de l’UE aidera un pays membre dans la gestion de l’immigration illégale. Les migrants sauvés n’arriveront pas en Italie, ils seront conduits directement dans les structures en Albanie. Ils seront gardés pendant 28 jours, pour les procédures de vérification et pour évaluer qui aura le droit à l’accueil. Les autres seront directement rapatriés. Il y a eu une discussion avec l’UE et il n’y a pas eu d’objections de la part de la Commission Européenne’’. » 

EXTRAITS, Stampa, de l’entretien de Graziano Delrio, président du Comité pour la mise en œuvre des accords de Schengen, les flux et l’immigration : « Ce n’est pas un accord mais une défaite, il suffira de saisir la justice pour tout bloquer » : « C’est une opération inefficace, de propagande et coûteuse. Surtout, sur le plan juridique, l’Italie pourrait se faire condamner par la Cour européenne de justice pour refoulement immédiat de migrants comme ce fut le cas en 2012. Car une fois que ces migrants sont sauvés par des navires italiens, ils sont juridiquement en territoire italien : les conduire dans un autre pays serait alors un refoulement. Par ailleurs il suffira que quelqu’un saisisse la justice et qu’un tribunal italien se prononce pour tout bloquer.’’ » 

ANALYSE, Repubblica, G. Pons « L’Etat reprend en main un avoir stratégique et KKR est le vrai gagnant » : « 26 ans après sa privatisation, l’Etat remet les mains sur le réseau télécom. Avec la finalisation de l’achat, le ministère de l’Economie dirigé par G. Giorgetti (Ligue) formera le noyau dur à hauteur de 20% de participation, en compagnie du fonds européen KRR dans l’achat du réseau TIM avec un coût d’environ 20 milliards d’euros. Ces 20% permettront une présence italienne et publique afin d’assurer le caractère stratégique d’un avoir que le monde politique considère depuis toujours comme fondamental. Toutefois, puisque l’Etat italien n’avait pas suffisamment d’argent pour racheter tout le réseau, il a choisi un grand fonds américain pour assurer son maintien dans la structure. C’est toutefois une alliance qui n’est pas gratuite et qui assurera à KKR un retour de capital garanti. En revanche, cela permettra au Ministère de l’Economie de rester à la tête de TIM quand le fonds décidera de sortir du groupe italien. Maintenant il faut voir si cette opération est compatible avec le marché. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/11/2023

Krzysztof Bosak a déclaré que le Premier ministre Droit et justice (PiS) Mateusz Morawiecki a mal gouverné et doit partir.

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Pologne. Le co-président de la Confédération Krzysztof Bosak a déclaré que le Premier ministre Droit et justice (PiS) Mateusz Morawiecki a mal gouverné et doit partir.

L’UDF et la Ligue des Tessinois seront à nouveau dans le groupe parlementaire UDC.

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Suisse. L’UDF et la Ligue des Tessinois seront à nouveau dans le groupe parlementaire UDC. L'UDC serait heureuse que les élus du MCG rejoignent ce groupe.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/23/l-u...)

Des centres italiens de gestion de migrants illégaux seront établis en Albanie.

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Italie et Albanie. Un accord est conclu : l'Italie pourra construire à ses propres frais, sur le territoire albanais, deux structures où pourront être installés des centres de gestion de migrants illégaux accueillant 3.000 individus.

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Le Premier ministre albanais Edi Rama et le Premier ministre italien Giorgia Meloni

Le directeur politique du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, Balázs Orbán, présentera son ouvrage à Paris en présence d'André Bercoff, de Charles Gave et de Chantal Delsol.

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Hongrie et France. Le directeur politique du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, Balázs Orbán, présentera son ouvrage à Paris en présence d'André Bercoff, de Charles Gave et de Chantal Delsol.

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"Débat politique autour de la réforme institutionnelle pour l’élection au suffrage universel direct du Président du Conseil."

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Italie. Revue de presse. 

Le débat politique autour de la réforme institutionnelle pour l’élection au suffrage universel direct du Président du Conseil. 

COMMENTAIRE, Repubblica, E. Franceschini, « Abbas le pragmatique confiné à Ramallah, Washington s’appuie sur l’héritier d’Arafat. » 

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Panebianco « Les pouvoirs (réels) du Président du Conseil » : « Si tu ne t’appelles pas Charles De Gaulle, si tu ne cherches pas un suicide politique et si tu veux vraiment modifier la forme de ton gouvernement, tu dois d’abord obtenir l’aval d’une partie importante de l’opposition. La réforme ne peut voir le jour que par le biais d’un « pacte constitutionnel » entre la majorité et une partie importante des parlementaires à l’opposition. Par conséquent, si Meloni avait vraiment voulu miser sur la réforme de notre forme de gouvernement, elle aurait dû laisser tomber l’élection au suffrage universel direct et proposer une solution différente, une sorte de système allemand : la confiance au chef du gouvernement votée par une seule Chambre et préserver son pouvoir de faire démissionner les ministres. Surtout, elle aurait dû lui donner un pouvoir de dissuasion, l’arme décisive pour assurer la stabilité de l’exécutif : obtenir, si besoin est, la dissolution des Chambres. Et prévoir aussi une réforme du système de scrutin majoritaire, avec par exemple un second tour. Si Meloni avait proposé cela, elle aurait obtenu un succès politique immédiat, en divisant l’opposition. Car une partie de cette dernière s’y oppose a priori et fait barrage. Alors pourquoi Meloni a-t-elle choisi le chemin le plus difficile, celui qui ouvre plus la voie à l’échec qu’au succès ? Peut-être car elle n’avait pas d’alternatives. Le texte présenté ressemble plus à un ballon d’essai qu’à une proposition réfléchie. Par ailleurs, dans cette réforme, c’est en réalité un président du Conseil plus faible qui apparait : il sera davantage à la merci des chantages de telle ou telle fraction de la majorité, sans pouvoir le contrôler, étant privé du pouvoir de dissoudre les Chambres. Ces derniers temps, et pas seulement en Italie, les référendums se traduisent en des défaites cuisantes pour les exécutifs. Ceux qui soutiennent Meloni auraient plutôt intérêt à espérer que la réforme s’enlise au Parlement. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Réforme, la chasse aux voix est ouverte. Casellati assure que l’exécutif est prêt à accepter des modifications du texte » : « La ministre des réformes Casellati a assuré hier que sur la réforme institutionnelle ‘’le texte peut subir des modifications’’. C’est donc une ouverture prudente, qui nous dit que la majorité est à la recherche de voix et qu’elle mise sur le soutien d’autres partis. Les regards sont donc rivés plutôt vers le centre, mais aussi vers les anciens 5 Etoiles passés au groupe mixte.  La ministre explique que ‘’le Parlement demeure le lieu principal du débat politique et de la discussion démocratique’’. Le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), fait lui aussi des concessions, tout en posant des conditions ‘’s’il y a un partage large sur le texte, nous nous en réjouirons, mais pas au prix de de supprimer les axes principaux de la réforme’’. Si la majorité se dit prête à des modifications de la réforme, c’est pour obtenir ces 2/3 des voix de chaque Chambre indispensables à son adoption, et éviter de soumettre la réforme au référendum. Le Président du Sénat Ignazio La Russa (Frères d'Italie) a assuré pour sa part qu’il ‘s’assurera qu’on puisse bien proposer des amendements au texte’’. Toutefois, au sein de la majorité, plusieurs invoquent un retour à la réalité : le compromis atteint jusque-là sur la réforme a été trouvé avec beaucoup de difficulté. Trop pour pouvoir rouvrir à nouveau la discussion sur d’autres aspects du projet de loi ou proposer un système allemand ou un deuxième tour. Comment obtenir alors ces voix manquantes (29 à la Chambre et 20 au Sénat) pour faire adopter la réforme sans passer par le référendum ? En les cherchant au centre. Ce ne sera pas simple : Calenda (Azione) est contre tout accord et Renzi (Italia Viva) a annoncé la nécessité de faire d’abord voter ‘’plusieurs amendements’’ pour pouvoir adopter la partie concernant l’élection directe du Président du Conseil, tandis que le reste des partis d’opposition (PD, M5S, Verdi, Sinistra Italiana) s’y oppose durement. Il y a donc le risque que la réforme finisse dans une impasse. » 

ARTICLE, Repubblica, G. Casadio « Le problème autour des pouvoirs du Quirinal et le spectre de la démission qui divise les constitutionnalistes » : « La présentation du projet de loi constitutionnelle aux Chambres sera autorisée dans les prochains jours. C’est ce que fait savoir le Quirinal sans faire de commentaires. Sergio Mattarella, quant à lui, demeure silencieux. Or, quoi qu’en dise la ministre des réformes Casellati, le projet de réforme modifie fortement l’équilibre des institutions telles que voulues par les pères de la Constitution. Mattarella n’intervient pas dans le débat public. Toutefois, les craintes sur les retombées sur la présidence de la République dans le cas où la réforme devait être adoptée inquiète les partis et divise les constitutionnalistes. Selon S. Ceccanti (PD) proche de Mattarella ‘’la bataille sur l’élection directe du Président du Conseil ne concerne aucunement le Quirinal’’ car ‘’c’est un problème qui relève exclusivement des partis politiques’’. Selon F. Clementi, le projet de loi ‘’met de côté la figure du Chef de l’Etat et le transforme en simple notaire’’, puis il explique que ‘’les prérogatives du Président telles que prévues par la Charte représentent cette étoile polaire qui a sauvé l’Italie et que d’autres pays nous envient’’. Enfin, M. Villone, président du Coordinamento per la democrazia constituzionale, estime que ‘’le projet de loi envoie le chef de l’Etat en retraite anticipée, puisqu’il diminue son pouvoir’’. Il y a aussi la question des délais qui inquiète ceux qui craignent un départ anticipé de Mattarella. En effet, l’article 5 du décret indique que ‘’cette loi constitutionnelle s’applique le jour même de la première dissolution des Chambres, faisant suite à l’entrée en vigueur de l’élection directe du Président du Conseil’’. Donc, sauf en cas d’élections anticipées, en 2027, deux ans avant l’échéance naturelle de son mandat, Mattarella devrait démissionner. Comment ces nouvelles règles pourront-elles se concilier avec le taux de popularité dont bénéficie le Président ? » 

ARTICLE, Repubblica, A. Fontanarosa : « Gentiloni : ‘’Il est urgent de trouver un accord sur le Pacte de Stabilité. Le 21 novembre, la Commission rendra son avis sur la loi de finances » : « Après avoir vaincu le Covid, l'Europe va à nouveau durcir sa politique sur les comptes publics. Les Etats membres doivent trouver rapidement un accord sur les engagements financiers, et donc sur le futur Pacte de stabilité. Bruxelles est prête à imaginer une "période de transition" pour s'adapter plus lentement aux nouvelles règles, après ces trois années sans contraintes. Paolo Gentiloni, Commissaire à l'économie, est confiant dans le fait que l'Europe acceptera un retour progressif à plus d'austérité, à condition qu'un accord entre les Etats se concrétise dans l'année. Dans le cas contraire, la Commission européenne appliquera le schéma qui terrorise le plus les nations fragiles comme la nôtre ; c’est-à-dire un retour à l'ancien pacte de stabilité, avec toute sa sévérité. En Europe, les positions restent toujours les mêmes : les pays du Nord sont déterminés à imposer un retour aux règles rigides ; les pays du Sud invoquent plus de flexibilité. Les deux premières occasions de dialogue se présenteront les 8 et 9 novembre, lorsque les ministres des Finances se réuniront au sein de l'Eurogroupe puis à l'Ecofin. Le commissaire Gentiloni est au travail pour évaluer les lois de finances des Etats : l’avis sur l’Italie sera rendu le 21 novembre. L'UE devra également donner son feu vert aux modifications des PNRR d'ici la fin de l'année. Avec Rome et les 15 autres pays qui soumettent des révisions, la discussion sera tendue. Il est crucial pour l'ensemble de l'économie européenne que les plans soient acceptés. Gentiloni explique que Rome trouvera précisément dans le PNRR un "moteur de réserve". Il garantira une croissance supplémentaire de 0,5 % par an. Cela peut paraître peu : dans un contexte de croissance zéro, "c'est au contraire quelque chose d'énorme". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/11/2023

L'AfD donnée à 22 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Sonstige : autres

Aleksandar Vučić et Viktor Orbán aux funérailles d'István Pásztor.

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Serbie et Hongrie. Le président serbe Aleksandar Vučić et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán ont pris part, ce 4 novembre 2023, aux funérailles de l'ancien dirigeant de l'Assemblée de Voïvodine István Pásztor.

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L'équipe qui dirige Ripoll est chaque premier samedi du mois dans la rue à la rencontre des citoyens.

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Espagne. Catalogne. Ripoll. Chaque premier samedi du mois, l’équipe qui dirige la ville est dans la rue à la rencontre des citoyens.

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JA21 désire que, au minimum, 2 % du produit national soient consacrés à la sécurité intérieure.

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Pays-Bas. JA21 désire que, au minimum, 2 % du produit national soient consacrés à la sécurité intérieure. De plus, le parti veut que la police soit plus visible dans la rue.

04/11/2023

"Plutôt que des cadeaux au monde entier, aider d'abord les pauvres de son pays !"

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Allemagne.

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"Plutôt que des cadeaux au monde entier, aider d'abord les pauvres de son pays !"

"Migration : le Pakistan passe aux actes et expulse des Afghans."

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Autriche.

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"Migration : le Pakistan passe aux actes et expulse des Afghans."

Entretien de Lionel Baland avec le député fédéral de l'AfD Martin Sichert.

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Allemagne. Entretien avec le député AfD Martin Sichert :

https://www.breizh-info.com/2023/11/04/226280/allemagne-m...

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Martin Sichert

03/11/2023

Deux rassemblements et une manifestation à Dresde.

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Allemagne. Saxe. Dresde. Ce lundi 6 novembre 2023, le chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke prendra la parole lors du rassemblement de PEGIDA à Dresde, à 18h30. Un autre rassemblement, intitulé « les lundis de protestation de Dresde » débutera à 19 h à un autre endroit et Andreas Kalbitz, de la tendance nationaliste de l’AfD, y parlera. Les deux rassemblements s’uniront ensuite en une grande manifestation qui déambulera à travers la ville.

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