09/02/2024
Le Bild révèle le passé national-socialiste du grand-père du ministre écologiste des Affaires étrangères Annalena Baerbock.
Allemagne. Le Bild révèle le passé national-socialiste du grand-père du ministre écologiste des Affaires étrangères Annalena Baerbock : « Ce que le ministre des Affaires étrangères ne savait pas sur son grand-père Waldemar. »
Le dossier d'époque indique que le colonel Waldemar Baerbock (1913-2016, mort à 103 ans), officier de guerre, était « un national-socialiste inconditionnel ».
20:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Martin Sellner souhaite donner une conférence sur la remigration à Zurich, en Suisse, en mars. La police suisse exige une interdiction d'entrée.
Autriche et Suisse. L'Autrichien Martin Sellner souhaite donner une conférence sur la remigration à Zurich, en Suisse, en mars. La police suisse exige une interdiction d'entrée à son encontre.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/09/got...)
15:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue critique le bilan d’Ursula von der Leyen ; Tajani (Forza Italia) se démarque de Zemmour."
Italie. Revue de presse.
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de R. Frignani et C. Voltattorni, « Les manifestations et l’ « IRPEF agricola » : fortes tensions entre la Ligue et Fratelli d’Italia » : « Il n’y aura finalement pas de manifestation d’agriculteurs à Rome, du moins pas pour l’instant. C’est un revirement assez inattendu : il n’y aura qu’une délégation de quatre tracteurs ce matin sur la place Saint-Jean de Latran, qui se rendra jusqu’au Colisée. Une partie des manifestants ont également l’intention de défiler sur le périphérique ce soir. La protestation continue en tous cas d’alimenter la tension entre alliés de la majorité, en particulier Fratelli d’Italia et la Ligue. L’exemption de l’IRPEF agricola (impôt sur le revenu fondé sur un calcul comprenant notamment les surfaces agricoles), qui avait été mise en place en 2016 puis supprimée avec la dernière Loi de Finances, est au cœur du débat. La Ligue demande depuis des jours son prolongement au moins pour 2024 et a présenté un amendement spécifique à la Chambre en ce sens - comme l’ont fait également le M5S et Italia Viva -, déplorant une ‘’grave erreur du gouvernement’’. Ces propos ont eu le don d’irriter Fratelli d’Italia : ‘’il ne me semble pas que lors de l’examen de la Loi de Finances et de son approbation au Sénat des groupes de la majorité aient émis des réserves concernant l’exemption de l’IRPEF agricola que nous avons décidé de ne pas reconduire ici-même ; cela relève des choix budgétaires que nous avons dû faire face au manque de ressources financières, comme l’a souligné à plusieurs reprises le ministre Giancarlo Giorgetti’’ a répondu durement Tommaso Foti, chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre. ‘’Je ne vois pas pour quelle raison on accuserait le gouvernement, alors que toutes les décisions ont été prises par la majorité toute entière’’ a-t-il conclu. Le secrétaire adjoint de la Ligue, Andrea Crippa, lui répond que ‘’les fonds doivent être trouvés’’. Lors des questions au gouvernement au Sénat, Giancarlo Giorgetti a confirmé qu’il ‘’étudiait bien une intervention sur l’exemption de l’IRPEF pour les entrepreneurs agricoles ayant réellement besoin d’une aide financière, éventuellement par le biais d’un système spécifique d’exonérations.’’ On s’attend à une mesure concernant les revenus issus de la propriété de terres agricoles lorsqu’ils sont inférieurs à 10 000. En attendant, Matteo Salvini a rencontré hier à l’Aquila une délégation d’agriculteurs et a affirmé : ‘’il faut mettre fin à la folie européenne, et au niveau italien aussi, on peut faire plus’’. Le leader du ‘’CRA agriculteurs trahis’’ a lancé un ultimatum au ministre de l’Agriculture F. Lollobrigida en lui demandant de démissionner d’ici mardi. Le ministre a déjà rencontré les délégations de plusieurs associations et dit ‘’ne pas avoir de difficultés à les recevoir lorsque leurs intentions sont bonnes, mais certains sont utilisés pour relayer des positions qui n’ont rien à voir avec le dialogue social’’. Hier le mouvement ‘’riscatto agricolo’’, autre groupe en première ligne des manifestations, s’est dit optimiste sur l’ouverture de discussions techniques avec Giorgia Meloni et le ministre Lollobrigida. En attendant, les tracteurs continuent d’affluer en direction de Rome alors qu’aucune intervention n’est prévue sur le plateau de Sanremo, seulement un communiqué que lira le présentateur star Amadeus. »
PREMIER PLAN, Repubblica, C. Zunino : « La Rai craint les tracteurs au Festival de Sanremo : " Si nous ne pouvons pas monter sur scène, nous envahirons Sanremo" » : « La dix-neuvième journée qu’ils passent sur la route a été décevante pour les agriculteurs italiens. Le Festival de Sanremo, avec une RAI prudente tant pour elle-même que pour le gouvernement qui l'influence, a refusé la scène du Théâtre Ariston aux agriculteurs du groupe ‘Riscatto Agricolo’ : "[le présentateur] Amadeus ne lira qu'un communiqué". Au cours de la soirée, les leaders des manifestations à la périphérie de Rome n’ont obtenu de la Préfecture qu’une autorisation minimale pour la journée d'aujourd'hui : quatre tracteurs sur la Piazza San Giovanni, pas de blocage du périphérique de Rome ou d'’invasion’ du centre-ville. La rencontre avec Giorgia Meloni et le ministre de l'Agriculture, Francesco Lollobrigida, n'a pas encore été fixée. La lutte n'est certainement pas terminée. Les agriculteurs ont traversé les rues de Turin et de Bergame, des colonnes de tracteurs ont paralysé le port de Cagliari : quinze manifestations ont rappelé hier le sentiment de colère des producteurs du pays, surtout dans le Sud. Les manifestations peinent, cependant, à trouver le sursaut que pourrait leur donner un événement, comme le festival de la chanson, ou une démonstration de force nationale. Vingt tracteurs se trouvent actuellement à Sanremo. Soixante-dix autres sont attendus aujourd'hui en provenance de la province d'Alessandria. C'est l'arme que les agriculteurs entendent utiliser pour aller au-delà du communiqué qui sera lu ce soir à l'Ariston : "Si nous ne pouvons pas monter sur scène, nous sommes contraints de concentrer à Sanremo tous les tracteurs en provenance de Lombardie, du Piémont et de Ligurie", menace le dernier texte du groupe. Nous n'acceptons pas le message lu par Amadeus". Déjà dans l'après-midi, des éleveurs ont franchi le cordon de police et ont amené la vache Ercolina sur le "tapis vert" de l'Ariston. Le mouvement des tracteurs reste hétérogène et contradictoire, avec d’autres représentants qui affirment que le meilleur choix serait de faire un duplex avec les groupes qui protestent et non pas de monter sur la scène du Festival. Les quatre coordinateurs du Centre-Sud ont annulé la manifestation prévue aujourd'hui sur la place San Giovanni, à Rome : il n'y aura que quatre tracteurs. " Nous ne voulons pas gâcher le grand soutien que nous avons obtenu jusqu'à présent de la part des citoyens italiens ". 70 autres véhicules sont arrivés aux portes de la capitale, sur via Salaria. "Nous demandons l'autorisation pour un défilé de véhicules le long du périphérique, le soir, et en occupant une seule voie". Et d'ici samedi, la ministre Lollobrigida doit nous répondre". »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Fratelli d’Italia se veut rassurant [après l’entrée du parti de Zemmour dans le groupe ECR] ; mais Tajani (Forza Italia) souligne qu’il ne partage aucun de ses propos » : « ‘’Nous avons obtenu des garanties à plusieurs reprises de la part de Marion Maréchal : la position de Reconquête correspond aujourd’hui à celle du groupe des Conservateurs et réformistes européens’’, à savoir l’alignement avec l’OTAN et aucune complaisance vis-à-vis de la Russie. Ce sont en tous cas les propos de Carlo Fidenza, chef de la délégation Fratelli d’Italia au Parlement européen. Mais l’entrée de Reconquête dans le groupe dirigé par Giorgia Meloni divise et rend moins simple un possible accord avec le PPE en vue de la nomination de la future Commission et la réélection d’U. von der Leyen. Cela complique aussi le projet de parti unique du centre-droit européen sur lequel Matteo Salvini a tout misé. La Ligue a déclaré sèchement que ‘’notre allié en France est le Rassemblement national, le parti en tête des sondages de l’autre côté des Alpes’’. L’annonce surprend également compte tenu de son timing : le seul élu européen Reconquête n’atteindrait pas plus de 6% aux élections d’après les projections de politico.eu. Mais au-delà des chiffres, cela signifie tout de même pour le groupe ECR qu’il peut revendiquer une présence française. Reconquête, outre son approche presque féroce vis-à-vis de l’Islam, est considéré comme un parti pro-russe, d’où la volonté de rassurer de FDI : ‘’la plupart de ces propos remontent à l’époque où Zemmour était un éditorialiste et parlait à la télévision, depuis sa campagne pour les présidentielles en 2022, il a assurément changé de registre’’ explique Fidanza. Zemmour a défini l’invasion en Ukraine comme ‘’inqualifiable et condamnable’’. Mais c’est aussi le parti de la nièce de Marine Le Pen, l’alliée de Salvini dans le groupe Identité et démocratie. Pourtant, toujours selon Fidanza, cela ne serait pas contradictoire : ‘’Marion Maréchal représente la charnière entre les gaullistes français et le Rassemblement National, de même qu’ECR constitue la charnière entre les populistes et le PPE, les sondages montrent que Reconquête récupère des voix parmi l’électorat des Républicains, pas de Marine Le Pen’’. Reste que les populaires italiens de Forza Italia restent sur leur réserve. Antonio Tajani a été très clair hier : ‘’Je ne partage pas un mot de ce que dit Zemmour’’. Le Parlement européen a quant à lui approuvé une résolution contre les tentatives russes d’ingérence dans la démocratie européenne, votée avec une large majorité y compris par le PPE et ECR, mais pas par les lepénistes. La Ligue a refusé de voter et dénoncé une ‘’instrumentalisation honteuse de la part de la gauche qui a introduit dans le texte des accusations d’infox et de fausses insinuations contre la Ligue’’. »
ARTICLE, La Repubblica, L. De Cicco « La Ligue critique le bilan d’Ursula von der Leyen ; Tajani (Forza Italia) se démarque de Zemmour » : « Au lendemain de l’entrée du parti d’extrême-droite Reconquête dans les rangs des Conservateurs européens, la Ligue contre-attaque en tentant de fixer des conditions et en demandant à la dirigeante de Fratelli d’Italia de les accepter avant les élections de juin. Le message passé est plutôt clair : il faut que Meloni cesse d’avoir une attitude ambigüe en gardant la possibilité de soutenir la réélection d’Ursula von der Leyen. C’est l’adjoint de Salvini, Andrea Crippa, qui l’explique : ‘’la relation entre Marine le Pen et Salvini est plus étroite que celle entre ce dernier et moi-même. Maintenant, nous devons construire un centre droit européen, sans Ursula von der Leyen’’. Dans le projet de la Ligue, le Premier ministre hongrois – chassé par les Populaires en 2019 et devenu un paria dans les institutions européennes – doit y figurer. En réalité, Orban est en train d’essayer d’entrer dans la famille des Conservateurs européens mais certains ne sont pas du tout d’accord, comme par exemple les Tchèques d’Ods, pour lesquels ‘’nous n’avons pas besoin de quelqu’un qui tient en otage le reste de l’UE sur l’Ukraine’’. Pour Crippa, ‘’une majorité de centre droit à Bruxelles doit inclure Orban’’. Tout comme l’AfD allemande qui doit, selon lui, rester dans la famille d’ID : ‘’peut-on chasser quelqu’un uniquement parce qu’il dit que les immigrés non intégrés doivent s’en aller ? ID ne doit pas se rétrécir mais s’élargir’’. Dans le but de s’unir contre Ursula, bien entendu. Pour la Ligue, malgré les sondages, il est encore possible de trouver une majorité à Bruxelles sans les socialistes : ‘’les chiffres sont là, puis tout dépend de la volonté’’. C’est un message adressé à Meloni pour qu’elle dise adieu à von der Leyen : ‘’la position de la Ligue est très claire : von der Leyen a mal gouverné et elle a fini par faire des compromis avec les socialistes’’. Voici une énième épine dans le pied de la majorité italienne. A cela s’ajoute la déclaration de l’allié Tajani (Forza Italia) : ‘’je ne partage aucune parole prononcée par Zemmour’’. »
ARTICLE, La Repubblica, D. Castellani Perelli « Le Parlement européen vote contre l’ingérence russe mais la Ligue se défile » : « Par un texte dur, le Parlement de Strasbourg a sonné la sonnette d’alarme à quelques mois des élections européennes en adoptant une résolution de condamnation à l’égard de Moscou : ‘’la Russie est en train de nuire et de détruire la démocratie en Europe, en alimentant les divisions entre nos citoyens et en tentant de créer un système de dépendances par l’intermédiaire de partis politiques européens qui agissent ensuite comme des relais de la propagande du Kremlin et servent les intérêts de ce dernier’’. Le texte a été adopté par 433 voix pour, 56 contre et 18 abstentions. Avec les Populaires et les Socialistes, ont voté aussi les Conservateurs européens dirigés par Giorgia Meloni. Dans ce document sont évoqués explicitement des accusations d’‘‘accords commerciaux’’ entre la Ligue et la Russie, qui ont fait surface en juillet 2019 dans l’affaire « Metropol ». C’est un passage que le parti de Salvini n’a pas tenté d’éliminer par amendement, préférant tout simplement ne pas participer au vote. Parmi les autres épisodes d’ingérence russe, on cite aussi le financement à Marine Le Pen, le soutien aux séparatistes catalans, la campagne du Brexit et l’affaire de la députée lettone Tatjiana Zdanoka, accusée d’être une espionne de Moscou. »
ENTRETIEN, La Verità, de Vincenzo Sofo, eurodéputé de Fratelli d’Italia : « Avec Zemmour, les Conservateurs d’Ecr seront la troisième famille politique européenne » : « ‘’Il est évident que les partis de gauche sont très inquiets, pour une raison surtout politique : le groupe Ecr est de plus en plus attrayant pour tous les partis conservateurs et aujourd’hui, on assiste à la possibilité concrète qu’il devienne la troisième force politique du Parlement Européen. Le PD qualifie Zemmour d’antisémite, oubliant qu’il est juif et que ses parents ont été persécutés pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Pd l’a aussi qualifié de raciste, alors qu’il est d’origine tunisienne. Le M5S est même allé plus loin en affirmant que Zemmour voulait annexer le Nord de l’Italie au bénéfice de la France, alors qu’il a fait une simple analyse historique et culturelle sur les relations entre les deux pays et les tentatives échouées faites par la France. Son parti Reconquête est crédité de 7% d’intentions de vote. Pour la première fois, les Conservateurs ont un interlocuteur en France. De l’autre côté des Alpes, il n’y avait pas de droite conservatrice pouvant s’approprier des thématiques éthiques. C’est une droite qui critique l’Europe mais qui n’est pas antieuropéenne. Concernant les coulisses de l’entrée de l’eurodéputé de Reconquête dans Ecr, [et le rôle éventuel de Meloni, ndlr] je peux juste dire que c’est Marion Maréchal qui est responsable des affaires européennes du parti. Quant à Zemmour, je le connais bien, c’est un intellectuel brillant et très préparé du point de vue culturel. Le gouvernement Meloni est en train de devenir un modèle de référence européen pour tous les partis de droite. En France, on ne parvient pas à trouver de modèle gagnant car on ne raisonne pas en termes de coalition. C’est dans ce sillage que s’insère Reconquête et cela peut favoriser une victoire en 2027. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Götz Kubitschek a décidé de ne pas livrer l’ouvrage sur la remigration de Martin Sellner à Amazon.
Allemagne. L’éditeur Götz Kubitschek, des éditions Antaïos, a décidé de ne pas livrer l’ouvrage sur la remigration de Martin Sellner à Amazon. 7.000 exemplaires de ce livre auraient été commandés à cette entreprise par des clients. Götz Kubitschek dénonce la fait qu’Amazon a censuré, dans le passé, la vente de certains ouvrages de sa maison d’édition.
De plus, l'entreprise Amazon a déclaré qu'elle examinera le livre lors de sa sortie et décidera ensuite, en fonction du contenu, si l’ouvrage sera diffusé par ses soins. En conséquence, Götz Kubitschek ne désire pas prendre de risque financier en produisant 7.000 exemplaires qui pourraient être refusés par Amazon.
Martin Sellner
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/31/le-...)
12:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un timbre consacré à la mémoire de Giuseppe Tatarella du MSI puis de l'Alliance nationale voit le jour.
Italie. Un timbre consacré à la mémoire de Giuseppe Tatarella, dit Pinuccio, du MSI puis de l'Alliance nationale voit le jour.
00:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2024
La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung a disparu.
Allemagne. La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung, le quotidien qui avait accusé la coprésidente de l’AfD Alice Weidel de plagiat dans sa thèse, a disparu. Un suicide est craint. Sa voiture et une lettre d'adieu ont été trouvées. Elle est accusée de plagiat dans sa thèse.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/05/la-...)
23:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
75 % des électeurs du Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt sont déçus par le retrait de ce parti des négociations.
Pays-Bas. Selon un sondage Hart van Nederland, 75 % des électeurs du Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt sont déçus par le retrait de ce parti des négociations en vue de former un gouvernement.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/07/le-...)
23:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Déi Konservativ exige que le luxembourgeois soit une langue officielle de l'UE.
Luxembourg.
19:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'entreprise qui a fabriqué la médaille de l'AfD s'est excusée publiquement.
Allemagne. Cologne. Le président du comité des fêtes a recherché le fabricant de la médaille décernée et l'a contacté. L'entreprise en question s'est excusée publiquement.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/05/le-...)
16:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Peter Fischer insulte l'AfD.
Allemagne. Le président d’honneur de l’Eintracht Frankfurt Peter Fischer déclare sur RTL à propos de l’AfD : « Une personne sur quatre ou sur cinq dans la rue est un nazi. » Il exige que les portes leur soient fermées et de les gifler. Il déclare : « Vomissez leur au visage ! »
Peter Fischer
15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans une émission de la télévision publique, un chanteur chante "Toi et moi disons : baise l'AfD."
Allemagne. Dans une émission de la télévision publique, un chanteur chante « Toi et moi disons : baise l'AfD. »
(https://twitter.com/LionelBaland/status/1755592140225413377)
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marion Maréchal : "Je ferai partie de l’ECR de Meloni et je jouerai les médiateurs avec ma tante Marine."
Italie. Revue de presse.
L’entrée du parti Reconquête dans le groupe européen des Conservateurs est citée : « Le banc d’essai pour une Europe brune » (Repubblica), « Elections européennes : Meloni regarde à droite » (Avvenire). La protestation des agriculteurs en Italie est encore en Une : « Tracteurs, à Rome un cortège avec le numerus clausus » (Messaggero), « Les tracteurs en marche vers Sanremo, les doutes de la RAI » (Corriere). Enfin, le festival de Sanremo fait toujours la une : « Le retour d'Allevi et la danse avec Travolta » (Repubblica, Corriere).
Les JT couvrent essentiellement la protestation des agriculteurs, arrivés aux portes de Rome, le rejet par les autorités israéliennes des demandes du Hamas pour un cessez-le-feu, la décision du tribunal de Crotone de condamner à 20 ans de prison un passeur turc impliqué dans le naufrage de migrants du 26 février 2023 et le succès de la 2e soirée du festival de la chanson italienne de Sanremo.
COULISSES, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « La protestation des agriculteurs, une véritable épreuve pour la majorité, l’activisme de Salvini agace Fratelli d’Italia » : « La révolte des tracteurs sont le nouveau test de résistance de la majorité. Giorgia Meloni a pu constater à son retour du Japon une fébrilité accrue. Matteo Salvini s’est dit ‘’prêt à rencontrer les Agriculteurs dans les Abruzzes’’ et pourrait bien ainsi prendre de court le reste du gouvernement qui, depuis que le cortège de tracteurs se dirige vers Rome, n’a pas encore rencontré les manifestants. L’activisme de la Ligue sur les questions agricoles, un secteur depuis toujours au centre de l’attention du parti de Salvini, génère des frictions. Contrairement aux attentes générales, l’amendement sur le prolongement de l’exemption de l’IRPEF agricola (impôt sur le revenu des agriculteurs) n’a pas été présenté par le gouvernement hier à la Chambre. Personne ne veut avoir l’air de passer à côté des revendications du monde agricole, au point que la séance a dû être suspendue hier, à cause des trop nombreux points à l’ordre du jour, tous concernant une meilleure reconnaissance des agriculteurs. Une ‘’journée nationale de l’agriculteur’’ vient même d’être instituée. Mais la question de l’exemption, que beaucoup entendent régler aujourd’hui, n’est pas gagnée. Il n’est pas certain que la Ligue approuve. Le ministre de l’Economie est quant à lui pris entre deux feux, au regard de la méfiance réciproque de la Ligue et de Fratelli d’Italia. Il travaille pour trouver les 250 millions d’euros nécessaires pour le prolongement de l’exemption, mais il semble certain qu’il ne parviendra pas à débloquer à une telle somme. Certains parlent tout au plus de la moitié, permettant de maintenir l’exemption seulement pour les revenus les plus bas. Concernant l’imposition des revenus dérivant de la propriété de terrain agricoles, il y aura probablement un système de franchise mais il n’est pas certain que cela convienne à la Ligue. Le ministre de l’Economie semble s’être résigné face au Parlement tout en rappelant la nécessité de l’équilibre budgétaire absolu : ‘’chaque euro alloué sera soustrait à la réforme fiscale’’. Un proche du ministre souligne que ‘’le spread recule grâce au sérieux budgétaire : les marchés se rendent compte que, même si un pays est endetté, il est responsable’’. Les mouvements d’agriculteurs sont divisés, hier Fratelli d’Italia a rompu avec les ‘’agriculteurs trahis’’ qui s’en étaient pris au ministre Lollobrigida alors que le gouvernement est plus proche de la Coldiretti, principal syndicat agricole. »
ARTICLE, Repubblica, L. Milella : « Le gouvernement abolit le délit d’« abus de pouvoir » avec le soutien d’ Italia Viva et d’Azione » : « Le premier vote du Sénat pour effacer le délit d' « abus de pouvoir » du code pénal de Mussolini crée la polémique et ne prend pas en considération l'alerte lancée par l'autorité antimafia. C'est la première victoire de Carlo Nordio (Frères d’Italie), même si le ministre n’était pas présent au Sénat. Azione et IV ont voté avec la majorité. Les sénateurs ne sont pas parvenus à voter les 9 articles, qui annoncent une sorte de ‘bâillonnement’ pour la presse, avec l'interdiction de publier les écoutes téléphoniques si elles ne figurent pas dans les actes. Le Pd, le M5S et Avs se livrent à une bataille acharnée sur le calendrier. Nordio devra attendre mardi pour que le Sénat puisse approuver tous les articles. L'opposition fait front commun même si Forza Italia, la Ligue et IV tentent de la diviser. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « L’hypothèque des souverainistes qui conditionnent les conservateurs » : « Le parti de Giorgia Meloni, qui d’un côté célèbre à Rome Pinuccio Tatarella, figure de la droite modérée, doit en même temps s’expliquer sur l’entrée dans le groupe européen ECR du parti de l’extrémiste français Eric Zemmour. Il y a à peine trois ans, il déclaré à la télévision la nécessité de donner à la France des régions du nord de l’Italie. La nouvelle de l’entrée du parti Reconquête est tombée peu après l’avertissement adressé par le PPE aux Conservateurs, manifestement au courant des négociations en cours. On peut expliquer [le choix d’ECR d’accepter Reconquête] par le besoin qu’a le parti de renforcer autant que possible sa ‘’famille’’, laquelle cherche à peser davantage après les élections européennes et espère avoir plus de poids pour négocier avec le PPE et les socialistes. L’espoir, d’abord affirmé et désormais plus discret, et de déplacer le barycentre politique vers la droite souverainiste. Mais il y a un risque de confusion des identités, les propos ‘’patriotiques’’ de Zemmour pouvant par exemple être utilisés pour attaquer la Présidente du Conseil italienne aussi bien par les oppositions divisées en interne (le PD) ou marginalisées en Europe (le M5S), comme par les alliés léghistes qui promeuvent l’alliance des droites européennes depuis des mois, ce que refusent Meloni et Tajani. Ces deux alliés de Salvini sont sceptiques sur une alliance avec Marine Le Pen et tous deux opposés à une alliance avec l’AfD allemande. La leader italienne se retrouve ainsi à reconnaitre auprès de la presse américaine le renforcement de l’Europe et des alliances internationales, mais prise entre les populaires d’un côté et l’extrême-droite de l’autre, chacun lui reprochant d’aller trop à droite ou pas assez. L’entrée de Reconquête dans le groupe ECR donne l’impression que les batailles internes à la droite française et à la droite italienne se sont recoupées, et qu’il y a une tentative de faire prendre un pli souverainiste aux conservateurs. Cela fait monter l’incertitude sur les futurs équilibres européens après les élections et montre combien la formation d’une sorte ‘’d’internationale patriotique’’ est difficile, chacun voulant faire valoir son égoïsme nationaliste. La mission de Meloni visant à servir d’intermédiaire entre les modérés et les extrêmes sera particulièrement ardue. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de F. Bei, « Giorgia Meloni flirte avec les pro-russes” : « Une ombre plane sur l’électorat européen, qui laisse présager un report des votes bien plus à droite lors des élections de juin. Les instituts de sondage et les analystes révèlent une insatisfaction générale liée aux bas salaires, à l’inflation, à la peur générée par l’immigration, à la guerre à l’Est de l’Europe qui n’en finit plus, à la sensation que le bien-être individuel est menacé par la transition écologique. Une sorte de vague qui monte et avec laquelle certains sont particulièrement habiles. Par exemple, Ursula von de Leyen a été élue il y a cinq ans par une majorité allant de la gauche au centre, et pourtant, depuis le début de l’année, la présidente de la Commission est devenue la compagne la plus fidèle de Giorgia Meloni. Des campagnes inondées d’Emilie-Romagne aux plages tunisiennes, toutes les occasions ont été bonnes pour s’afficher auprès de Meloni afin d’avoir ses voix lors du renouvellement de la Commission, au point de faire réagir les alliés européens de von der Leyen. Jusqu’à présent ils disaient ‘’où est le mal, si Giorgia Meloni se rapproche du centre et du PPE ?’’. Celle qui succède à Draghi est en train de rejoindre le mainstream européen, expliquaient en Italie certains ‘’libéraux’’ toujours prêts à monter dans le char des vainqueurs. Mais on a pu voir hier qu’il n’en était rien : le parti d’ultra-droite française Reconquête a annoncé son entrée dans le groupe des Conservateurs et réformistes, dirigé par Giorgia Meloni. Cette dernière est d’ailleurs sur le point d’ouvrir les portes du groupe également à Viktor Orban, autre ‘’imprésentable’’ de l’Europe. Ainsi, U. von der Leyen, pour faire un geste vers les agriculteurs qui manifestent et les forces de droite européennes, a remis en cause tous les fondements du programme ambitieux du Green Deal, faisant un choix orienté et risquant de perdre l’appui de la gauche et du centre en vue des élections. Le PSE a fait part de son mécontentement et Renew a tracé une limite qui complique l’entrée des anciens et des nouveaux méloniens dans la majorité : ‘’en accueillant Reconquête, tout ce que le groupe ECR a gagné c’est l’exclusion définitive des négociations politiques, avant-même l’arrivée d’Orban’’ a déclaré la cheffe du groupe Valérie Hayer. Fratelli d’Italia juge que les avertissements autour d’Eric Zemmour sont exagérés, mais notre correspondante Anaïs Ginori a déjà raconté dans ce journal ses déclarations racistes, antisémites, homophobes et misogynes lorsqu’il était candidat à la présidence de la République. Hier, le Mouvement 5 Etoiles a même fait circuler sur les réseaux sociaux une vieille vidéo dans laquelle Zemmour prônait l’annexion du Nord de l’Italie par la France. Des propos que Fratelli d’Italia justifie en les qualifiant de ‘’plaisanterie’’, justification plus difficile pour les propos contre les enfants handicapés ou les migrants mineurs non-accompagnés. A côté de lui, le général Vannacci ressemble à un véritable novice. Son obsession contre les immigrés va même jusqu’à la proposition d’un ministère de la ‘’remigration’’ pour déporter les sans-papiers, sans parler des propos tenus sur les femmes ou la communauté LGBT, le négationnisme revendiqué, les attaques contre les journalistes, le délire du ‘’grand remplacement’’… Voilà le personnage que le groupe européen de Meloni vient d’accueillir en son sein. Dans la course face au groupe léghiste d’Identité et démocratie, dont font partie les nazis allemands de l’AfD, Meloni et les siens ont changé de tactique. Ne pouvant pas intégrer le PPE, ils entendent devenir le troisième groupe en rassemblant toute l’extrême-droite et ‘’obliger’’ ainsi les populaires à négocier avec eux. Au risque de perdre toute l’image de modération construite lors des premiers mois. La carte la plus importante que Meloni apporte à la table des négociations est le soutien à l’Ukraine. Elle a redoré son image en montrant qu’elle savait peser, lors de la négociation avec Orban lors du dernier Conseil européen. Mais que se passera-t-il lorsque Zemmour et les pro-russes d’Orban auront rejoint l’ECR ? Est-on bien sûr que si l’ami de Poutine devait remporter la présidentielle américaine en novembre, la droite italienne ne finirait pas par céder aux charmes de Poutine ? »
PROPOS, Il Foglio, de Marion Maréchal, dirigeante de Reconquête « Je ferai partie de l’ECR de Meloni et je jouerai les médiateurs avec ma tante Marine » : « ‘’Nous jouerons les intermédiaires entre Meloni et Marine Le Pen’’. Marion Maréchal explique au Foglio le choix de faire entrer son parti Reconquête dans le groupe européen de Giorgia Meloni, les Conservateurs. ‘’Une grande coalition de partis de droite en France, sur le modèle italien, est dans l’ADN de Reconquête’’. Marion Maréchal le fait à l’occasion de son point presse à Strasbourg en annonçant le passage de leur seul eurodéputé Nicolas Bay dans Ecr. ‘’Le Rassemblement National est un partenaire naturel, un parti qui a évolué avec le temps. Il y a encore quelques temps, ils critiquaient Meloni d’être trop libérale et réactionnaire, mais aujourd’hui Bardella a fait des concessions à l’idée de travailler avec elle’’. A vrai dire, les anciennes frictions en famille ne sont pas facilement surmontables. Toutefois, pour Marion Maréchal tout peut être surmonté si l’on partage un objectif commun. Pour Reconquête, l’objectif est clair et s’appelle Elysée. ‘’Nous voulons battre Macon et son agenda libéral, pro-migrants, pro Lgbt et pro-gestation pour autrui. Avec l’aide de Meloni, nous pouvons le battre d’abord en Europe, puis en France. Le premier pas consiste à faire en sorte que Ecr devance Renew et devienne le troisième parti au Parlement européen’’. Quant à Orban ‘’c’est notre allié naturel’’. Avec Meloni, la thématique de l’immigration est le dénominateur commun le plus fort : ‘’J’ai apprécié la tentative de Meloni d’imposer un blocus naval européen, qui a ensuite été empêché par Macron’’. ‘’Nous sommes ici pour briser l’alliance entre populaires et socialistes dans l’UE et pour voir d’autres possibles alliances’’. Quand on lui fait remarquer que les populaires ne veulent pas instaurer de dialogue avec eux, elle lance ‘’quand ils verront le nombre de voix obtenues par Ecr en juin, vous verrez qu’ils seront disposés au dialogue.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Les patriotes de l'AfD donnés à 18 % et la gauche anti-immigration du BSW à 8 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/ipsos.htm)
[seuil électoral à 5 %]
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-commmunistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
13:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2024
Les trois membres de la CDU qui ont pris part à la réunion de Postdam sont visés par une procédure d’exclusion de la CDU.
Allemagne. Les trois membres de la CDU (démocrates-chrétiens) qui ont pris part à la réunion de Postdam sont visés par une procédure d’exclusion de la CDU.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/15/lio...)
22:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’Office criminel de l’État de Berlin enquête sur un bonhomme de neige dressé en janvier devant le local de l’AfD de Pankow.

22:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nicolas Bay rejoint le groupe ECR.
France et Europe.
Tête de liste de Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal vient d’officialiser le ralliement des futurs députés européens de Reconquête à l'ECR.
20:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni veut organiser un G7 sur l’IA à Trente pour imposer plus de règles mais Washington freine ."
Italie. Revue de presse.
Les annonces d’Ursula von der Leyen sur la réglementation SUR sur les pesticides font les gros titres : « Protestation des tracteurs, l'UE change de cap » (Corriere della Sera), « Le festival des tracteurs, von der Leyen renonce à réduire les pesticides » (Repubblica), « Protestation des agriculteurs, la marche-arrière de l'UE » (Stampa), « L'UE décide sur le climat, l'agriculture sera exemptée des nouvelles règles » (Sole 24 Ore), « L'UE décide d'imposer moins de contraintes » (Messaggero).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Caccia et C. Voltattorni, « Réduction de l’IRPEF (impôt sur le revenu) et sur le prix du GNR, le gouvernement cherche des fonds, les agriculteurs (divisés) se rendent à Rome. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « L’ inconnu sur les tractations entre souverainistes et conservateurs » : « Les Populaires européens ont lancé un avertissement de manière officieuse (et cela suggère déjà qu’ils ne sont peut-être pas si unis) : un rapprochement entre le groupe européen conservateur dirigé par Giorgia Meloni et le président hongrois Viktor Orban serait un problème pour la collaboration entre le centre et la droite après le scrutin de juin. Cela soulève la question épineuse de savoir jusqu’où va la nécessité d’élargir les alliances en direction des partis souverainistes afin de les ‘’normaliser’’. A ce sujet, la Présidente du Conseil italienne et son adjoint Tajani ne sont pas d’accord avec le troisième allié, le léghiste Salvini, qui voudrait également inclure l’extrême-droite française et allemande. Un débat que l’on retrouve à l’échelle de toute l’UE, entre ceux qui estiment inévitable et opportun l’alliance historique entre les populaires et les socialistes et ceux qui envisagent de nouveaux équilibres. L’avertissement d’hier concerne cette seconde possibilité et s’adressait aussi bien aux membres du PPE, qui étudient ce scénario, qu’à Meloni et aux Conservateurs : ‘’une éventuelle adhésion de V. Orban au groupe des Conservateurs et réformistes européens serait un sérieux obstacle à une collaboration future du centre-droit au Parlement européen. Ce serait un cadeau à la minorité libérale et de gauche, et minerait l’influence du groupe des conservateurs sur la politique européenne’’. Il s’agit d’une réaction aux contacts entre les Conservateurs et Orban alors même que ce dernier, jugé proche de Poutine, bloque l’entrée de la Suède dans l’OTAN. Il est évident que la gauche est prête à profiter de l’occasion et dénoncer ces manigances : ‘’c’est vraiment honteux de voir les populaires, malgré leur culture politique, courir après les nationalistes et les anti-européens’’ a déploré la secrétaire du PD Elly Schlein qui entend ériger son parti en ‘’rempart face à cette dérive qui, en Italie, a dévoilé le véritable visage de la droite’’. Schlein présente le PD et les socialistes comme la seule alternative aux populaires et à la droite, comptant sur le fait que le Mouvement 5 Etoiles n’appartient actuellement à aucun groupe européen, qu’il cherche encore où se placer et que sa politique étrangère est ambiguë. En réalité, au fil des ans, le PPE s’est toujours élargi en phagocytant des forces qui n’étaient pas issues de sa tradition. Cela n’a pas toujours été indolore et cette fois l’enjeu est particulièrement élevé et risqué car le souverainisme et le populisme recoupent au moins en partie le conflit en Ukraine et les relations avec l’OTAN. »
ARTICLE, La Repubblica, de L. De Cicco « Meloni veut organiser un G7 sur l’IA à Trente pour imposer plus de règles mais Washington freine » : « Meloni veut organiser une réunion spécifique du G7 sur l’Intelligence artificielle à Trente, et elle en a parlé au Premier ministre japonais Fumio Kishida. Meloni veut donc assurer la continuité avec le G7 de Tokyo et faire, si possible des pas en avant. L’objectif serait d’arriver à une sorte de code de conduite pour imposer des règles et des limites aux colosses technologiques qui sont en train de développer l’intelligence générative afin de réguler les risques liés à la sécurité, au monde de l’information et éviter des retombées potentiellement catastrophiques sur l’emploi mondial. Interviewée par un quotidien japonais, Meloni a souligné à cet effet ‘’il y a une possibilité concrète que plusieurs professions, certaines même très qualifiées, soient rapidement remplacées par des algorithmes, provoquant des crises sociales et contribuant à augmenter l’écart entre les riches et les pauvres’’. Il faudra toutefois que la dirigeante de Fdi parvienne à surmonter les résistances des Etats-Unis qui, jusque-là, ont gardé une approche plutôt libériste sur l’intelligence artificielle. Tout en connaissant les risques, Washington est persuadée que les géants de l’informatique seraient en mesure de s’auto-réguler. Cette position est partagée par le Canada de Justin Trudeau. L’Italie souhaite que les Grands de l’économie s’engagent à réglementer un secteur qui est en train de se développer rapidement, en comptant sur le soutien de la France et de l’Allemagne. En effet, jusque-là l’UE a avancé de manière assez unie sur cette thématique. Meloni pourra aussi compter sur le soutien du gouvernement japonais de Kishida qui, avec ‘’son’’ G7, a lancé le processus d’Hiroshima, tout comme sur le Premier ministre britannique Rishi Sunak. La position du Royaume-Uni prévoit toutefois des nuances par rapport à la position italienne : à ce stade, Sunak s’est concentré uniquement sur les risques pour la sécurité. Il est possible toutefois qu’il s’aligne sur l’approche italienne. Meloni vise à insérer le dossier dans la déclaration finale du Sommet du G7 à Borgo Egnazia, la perle de la Vallée d’Itria où se réuniront les Grands du 13 au 15 juin. Meloni est déjà en train de travailler à une réunion consacré exclusivement à l’IA pour réunir les ministres du numérique du Groupe des 7. L’Italie sera représentée par le ministre des Entreprises et du Made in Italy Adolfo Urso et par le Secrétaire d’Etat pour la numérisation Alessio Butti, lui aussi appartenant à Fratelli d’Italia. La date n’a pas encore été fixée mais pourrait tomber avant la rencontre des dirigeants du G7 en juin, de manière à permettre aux délégations d’en parler et de trouver un point de chute. La réunion se tiendra à Trente, puisque la région est pionnière dans l’utilisation de l’IA dans l’administration. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’écrivain allemand d'origine turque Akif Pirinçci condamné pour "appel à la haine raciale".
Allemagne. L’écrivain allemand d'origine turque Akif Pirinçci, qui est connu pour son roman Felidae (1989), a été condamné à Bonn à neuf mois fermes de prison pour « appel à la haine raciale », car il a écrit dans un article publié sur son site Internet que les musulmans et les « Afros » qui sont arrivés en Allemagne en 2015 et 2016 comme des « parasites », et qui ressemblent toujours à des « microbes », « continuent à se multiplier ». Il a également insinué que ceux-ci étaient responsables d’une « série de crimes bestiaux, notamment contre les femmes, qui se poursuivent encore aujourd’hui ». Il fait appel de cette décision.
Akif Pirinçci
01:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt se retire de la formation du gouvernement néerlandais.
Pays-Bas. Le Nouveau contrat social de Pieter Omtzigt se retire de la formation du gouvernement.
01:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2024
L'organisation de jeunesse de l'AfD peut être qualifiée comme ayant des "tendances extrémistes avérées".
Allemagne. Le tribunal administratif de Cologne a rejeté une demande en référé de l'AfD et de son organisation de jeunesse, JA. En conséquence, l'Office fédéral pour la protection de la Constitution peut qualifier la JA comme ayant des « tendances extrémistes avérées ».
15:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Basse-Saxe : l'AfD donnée à 21 %.
Allemagne. Basse-Saxe.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/niedersachsen....)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Die Linke : post-communiste
Sonstige : autres
14:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
La vice-présidente du groupe des députés fédéraux CDU/CSU exclut toute alliance avec les partis anti-immigration.
Allemagne. La vice-présidente du groupe des députés fédéraux CDU/CSU Andrea Lindholz (CSU) exclut les coalitions avec les partis anti-immigration AfD, WerteUnion et BSW.
14:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Bavière introduit la carte de paiement pour les demandeurs d'asile.
Allemagne. Bavière. Grâce à l'introduction de la carte de paiement pour les demandeurs d'asile, les achats effectués par les demandeurs d'asile aux frais du contribuable allemand peuvent être contrôlés. Les achats en ligne, les jeux de hasard et les transferts à l'étranger sont ainsi empêchés.
14:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La proposition de réforme constitutionnelle conférant davantage de poids à la Présidence du Conseil se précise peu à peu."
Italie. Revue de presse.
Plusieurs sujets se partagent les Unes ce matin : « Réforme pour le « premierato » (modification constitutionnelle pour la désignation au suffrage direct du Président du Conseil) : voici les nouvelles modifications » (Corriere della Sera), « Justice, Le ministère de l’Intérieur interdit une conférence sur la Constitution dans une prison » (Repubblica), « Affaire Ilaria Salis : pour le père de la militante antifasciste arrêtée en Hongrie, « le gouvernement a rejeté toutes mes requêtes, entretemps ma fille dépérit en prison » » (Stampa), « Stellantis, les employés de l’usine de Mirafiori encore une fois au chômage technique, l’objectif d’un million de véhicule s’éloigne » (Sole 24 Ore), « Ecoles : le ministre G. Valditara annonce des présences policières dans les banlieues difficiles » (Messaggero).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de C. Voltattorni, « Les manifestations de tracteurs [se rapprochent de] Rome, ‘’les taxes sont trop élevées, il faut davantage d’aides’’. » : « […] Pour Fratelli d’Italia, ‘’la protestation des agriculteurs n’est pas contre le gouvernement’’. Mais les oppositions attaquent le gouvernement qui ‘’a pour l’instant ignoré le secteur’’ selon le Parti démocrate, alors que pour le M5S, ‘’l’exécutif détériore la situation des agriculteurs’’ et Carlo Calenda invite à ‘’veiller sur les coûts de production’’. […] »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Une réforme à l’épreuve d’un referendum et du temps long » : « La proposition de réforme constitutionnelle conférant davantage de poids à la Présidence du Conseil se précise peu à peu, non sans quelques contrariétés au sein de la majorité. La réforme voulue par Giorgia Meloni progresse, les derniers détails se précisent et on donne des garanties à la Ligue sur l’autonomie régionale différenciée. L’impact sur les équilibres institutionnels sont désormais assumés, en particulier sur la restriction des pouvoirs et du rôle de garant du Président de la République par l’élection au suffrage direct du chef du gouvernement. Sergio Mattarella semble déterminé à ne pas se prononcer avant l’issue du projet. De plus, les raisons invoquées ne semblent pas les plus nobles pour justifier ce changement de la Constitution et du système parlementaire. Par exemple, l’idée d’“éviter la formation de gouvernements techniques ’’ ou “réduire le nombre de sénateurs à vie“ ressemblent un peu à des slogans populistes. On fait abstraction des raisons pour lesquelles la présidence de la République a parfois dû recourir à des exécutifs d’urgence et qu’avec la désignation actuelle du Président du Conseil en lien avec le résultat des urnes, une forme de ‘’premierato’’ existe déjà. L’idée de devoir voter en cas de démission du chef du gouvernement ne tient pas compte d’une réalité dérangeante : ces dernières années les coalitions tombaient par manque de cohésion interne. Le nouveau mécanisme institutionnel pourrait peut-être agir comme une force de dissuasion mais il n’offre aucune garantie de stabilité si les alliances ne sont pas solides. Certains craignent qu’une telle réforme affaiblisse le système au lieu de le renforcer. Le lien établi avec l’autonomie différenciée des régions nourrit la perspective d’une Italie divisée et risque de cristalliser les disparités entre Nord, centre et Sud. On voit à quel point la Ligue est parvenue à s’imposer sur un parti patriotique par essence tel que Fratelli d’Italia. Pour obtenir la bénédiction de la coalition sur le renforcement du rôle du Président du Conseil, une autre mesure qui risque de marquer la mort de l’unité de la nation a été acceptée avec le projet d’autonomie régionale différenciée. La réforme du « premierato » devra être discutée au Parlement, mais la nécessité d’un référendum est très probable. Aujourd’hui, le gouvernement l’emporterait sûrement mais dans quelques mois l’issue pourrait être plus incertaine, d’autant plus que les priorités de l’opinion publique semblent ailleurs. »
COULISSES, Corriere della Sera, de G. Bianconi, « La ligne dure de Nordio (Frères d’Italie) qui veut ‘’éviter les ingérences avec la justice hongroise’’ » : « Pour justifier le refus de fournir le document que lui demandaient le père d’Ilaria Salis et son avocat, le ministre italien de la justice a, encore une fois, invoqué sa formation de juge. ‘’Les juges hongrois pourraient mal prendre une démarche d’un gouvernement étranger visant à leur expliquer par une note officielle comment fonctionne leur propre législation, ils peuvent très bien étudier les possibilités seuls s’ils le veulent’’. Le père d’Ilaria comme son avocat rétorquent que c’est le défenseur hongrois lui-même qui appuie l’option d’une assignation à résidence en Italie. Ce régime garantirait en outre la surveillance d’Ilaria Salis par bracelet électronique et la réalisation de contrôles de police réguliers ainsi que sa présence au tribunal de Budapest aussi souvent que nécessaire. Mais cela n’a pas convaincu Nordio qui assure que ‘’cela pourrait être contre-productif, croyez-moi’’ et que l’initiative doit venir des juges hongrois et pas de la défense qui ferait mieux, selon le ministre, de ‘’plaider pour une assignation à domicile en Hongrie, après quoi nous pourrons œuvrer pour la mise en application de la décision-cadre du Conseil de l’Europe et demander son transfert en Italie’’. Ilaria Salis doit se prononcer elle aussi mais craint les représailles des groupes pro-nazis qui la menacent. Derrière le refus du ministre Nordio d’appuyer la demande des proches d’Ilaria Salis, il y a aussi la volonté politique de ne pas donner l’impression d’interférer avec les affaires intérieures d’un autre pays. Le ministère de la Justice assure que les liens d’amitié entre Viktor Orban et la Présidente du Conseil italienne n’ont en rien influencé cette position et que le ministre s’en serait tenu à cette même ligne avec un autre pays. Reste que cela s’est produit précisément avec la Hongrie, au nom d’une ‘’souveraineté de la magistrature’’ que même les défenseurs de Salis n’entendaient pas remettre en cause. Ils demandaient seulement un soutien technique qui leur a été refusé par crainte, entre autres, de créer un précédent qui pourrait être invoqué par n’importe quel détenu italien à l’étranger, soit environ 2 000 personnes. Cela risquerait de créer davantage de différends diplomatiques que de solutions judiciaires. Le père et l’avocat de la jeune femme ont également exploré la piste d’une assignation à résidence au sein de l’Ambassade italienne auprès d’Antonio Tajani, proposée par le président du Sénat La Russa, mais l’hypothèse a également été écartée car cela reviendrait à la conduire en territoire italien, comme s’il s’agissait d’une sorte d’extradition. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri et C. Fotina « Pour Meloni, c’est non aux subventions destinées à un seul groupe automobile » et les déclarations de Tavarès sont « bizarres » : « La pique adressée hier à Carlos Tavares par Meloni depuis le Japon était claire : ‘’un responsable de ce niveau devrait savoir que les subventions ne peuvent pas être réservées à un seul groupe automobile’’. Quant à l’engagement du gouvernement, Meloni utilise un langage un peu plus diplomatique : ‘’nous apprécions toute sorte d’investissement pouvant créer des emplois mais la relation doit être équilibré. Mais clairement, si on estime en revanche qu’il faut produire dans d’autres pays où le coût de production est moindre, je n’ai rien à dire, mais qu’on ne vienne pas me dire que la voiture que l’on produit est italienne, et on ne doit pas la vendre comme si elle était italienne“. Elle déclare en avoir parlé ‘’aussi à des PDG des grandes entreprises japonaises’’. La tension demeure élevée et l’annonce d’un prolongement de 4 semaines de placement au chômage technique des employés de l’usine Stellantis de Mirafiori n’aide pas. Pourtant, l’ambiance pourrait se détendre progressivement après le démenti par John Elkann concernant les rumeurs d’une fusion entre Stellantis et Renault. Au Ministère des entreprises, les propos d’Elkann confirmant l’engagement de Stellantis à participer à la discussion avec le ministère ‘’pour arriver à atteindre d’importants objectifs sur la transition électrique’’ sont vus comme un bon signal. Paradoxalement, la tempête provoquée par les rumeurs de fusion entre Stellantis et Renault ont plutôt renforcer le souhait de poursuivre le dialogue sur les niveaux de production. Un sujet sur lequel il n’y pas, en réalité, d’opposition [entre le gouvernement et Stellantis] sur l’objectif de produire en Italie un million de véhicules. La question des délais peut poser problème, mais elle n’est pas insoluble : le gouvernement parle de 2028 quand Stellantis vise plutôt 2030. Ce qui rend l’équation plus compliquée, c’est la prise en compte des niveaux de production pour chaque usine, et les répercussions sur l’emploi. Pour sa part, le ministre Urso a parlé de subventions conditionnées : elles ne seront pas prolongées en 2025 en l’absence d’engagements concrets pendant les négociations. Si cette condition n’est pas respectée dans le planle reliquat n’irait plus au marché mais à des subventions pour la filière productive, donc aux entreprises prêtes à venir en Italie pour y fabriquer des véhicules ou à des équipementiers qui souhaiteraient se reconvertir vers de nouvelles productions Mais difficile de croire qu’un gouvernement comme celui de Meloni, très attentif au soutien à la demande, finisse par être le premier décidant de fermer le robinet des bonus écologiques pour l’achat de véhicules. Et l’hypothèse de nouveaux fabricants automobiles en Italie est encore très imprécise. IL y a certes des contacts avec des producteurs chinois de véhicules électriques (comme Byd, Cherry, Great Wall Motors), mais rien de très avancé pour le moment. La solution de cet affrontement avec Stellantis sera surtout diplomatique. Les hypothèses de recourir au golden power devraient disparaitre arpès le démenti de Stellantis sur les projets de mariage avec Renault. Le scénario d’une entrée de l’Etat italien dans Stellantis pour contrebalancer la présence de l’Etat français s’avère simplement une provocation passagère, comme le révèlent d’ailleurs les déclarations de Salvini hier « disons que l’Etat est déjà entré 18 fois [dans Fiat, par les subventions] avec l’argent des citoyens »). Entretemps, pour mettre fin aux polémiques, le gouvernement pourrait mettre en place rapidement le nouveau plan de bonus écologique à l’achat de voitures annoncé le 1er février dernier. »
ARTICLE, Messaggero, « Alliance entre l’Italie et le Japon sur la technologie et les entreprises, « un soutien à l’économie », par Francesco Malfetano : « On ne peut pas dire que Giorgia Meloni ou son gouvernement parlent désormais japonais, mais on peut dire que l’alliance entre Rome et Tokyo est plus solide. « L’entente est absolue » souligne la première ministre en rappelant les chiffres des échanges de l’année écoulée, « qui ont augmenté de 10% » et dépassent les 15 milliards d’euros. Et ils sont amenés à s’accroitre, non seulement parce que l’Italie travaille pour faire en sorte que plus d’entreprises japonaises investissent dans notre péninsule, ou car Meloni promet « une continuité absolue » avec la présidence japonaise du G7, mais surtout car Rome « cherche à avoir une présence toujours plus importante » dans la zone indo-pacifique. Cette déclaration est à remettre dans le contexte des choix faits pour (quitter) les routes de la soie chinoises, ou du renforcement des relations avec l’Inde, puis la livraison de F-35 ou l’arrivée dans la zone du navire Amerigo Vespucci et du Cavour, le plus important de notre flotte. Pour la première fois, notre porte-avion prendra part à l’exercice Rim of the Pacific, exercice militaire le plus imposant porté par les Etats-unis. Une prise de position qui reste alignée avec la concertation italo-américaine affaires étrangères-défense qui rapprochera nos deux pays cette année, et cohérente avec le projet de fabrication d’un avion de chasse de 6ème génération sur lequel l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni travaillent de concert. « Il existe une convergence stratégique » a souligné Meloni. Dans l’après-midi, elle a aussi rencontré les dirigeants de huit entreprises japonaises qui ont un rapport plus étroit avec l’Italie, comme Mitsubishi ou Hitachi, l’occasion de rappeler les différentes ententes qui ont permis ces derniers mois d’aboutir à un accord sur les coproductions cinématographiques et un autre « qui permettra aux travailleurs italiens et français de ne plus être soumis à une double imposition ». Les convergences sont fortes sur le G7 et l’intelligence artificielle, notamment sur le principe de « l’algorithméthique », à savoir la possibilité de soumettre les algorithmes à une éthique. A l’agenda, il a aussi été question de la guerre en Ukraine, au sujet de laquelle Meloni a répété à un journal japonais que « le soutien sera inébranlable », et de la stabilité dans l’indo-pacifique, en passant par la stabilisation de la mer Rouge et le futur de l’OTAN. Sur les menaces des houthis, Meloni a rappelé aux journalistes que la participation italienne à la mission en mer Rouge était « utile et un devoir », tandis que sur la question d’un désengagement américain de l’Otan en cas de victoire de Trump, elle estime que pour « mieux fonctionner, il faut un pilier américain et un pilier européen » à l’organisation, tout en invitant Bruxelles à faire plus : « l’Europe a fait des progrès trop lents et je pense qu’il est temps d’accélérer ». Par ailleurs, les craintes américaines sur Taiwan seraient l’une des principales raisons de la présence italienne dans la zone indo-pacifique. »
ANALYSE, Il Foglio, de Giulia Pompili : « Le mot tabou : Meloni célèbre l'amitié avec Tokyo sans jamais évoquer la Chine. Mais elle envoie le Cavour en Asie » : « Amitié, harmonie, coopération stratégique. Giorgia Meloni est à l'aise à Tokyo, affirmant qu'il y a "une forte convergence de vues" avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, ce qui est "un élément fondamental de notre solide amitié". Elle semble moins à l'aise lorsqu’on lui propose de visiter le jinja le plus important de Tokyo, le sanctuaire Meiji, un lieu de culte de la religion traditionnelle du Japon, le shintoïsme. Meloni y accomplit tout le rituel : elle fait ses ablutions à la main droite puis à la main gauche, s'incline devant l'autel dédié aux kamis et frappe deux fois dans ses mains en signe de respect. Dans la tradition de la droite italienne, il y a eu pendant longtemps une certaine fascination pour le Japon et ses rituels les plus étroitement liés à l'empire : le shintoïsme faisait partie de cette culture, de même que les écrits de Yukio Mishima, tous deux interprétés comme des expressions de nationalisme militant par des fanatiques occidentaux, qui ont souvent négligé, à tort, des éléments fondamentaux de la complexité japonaise. Tout ce monde, cependant, a toujours été très éloigné de Meloni. Même dans sa jeunesse, elle n'a jamais eu le mythe du Japon. Le Premier ministre Kishida, cependant, attentif à certains détails, a offert à sa fille Ginevra un dictionnaire italien-japonais au format Hello Kitty. Kawaii, diraient les Japonais, une opération de soft power mignonne et flatteuse, et aussi très symbolique du renforcement de l'axe entre Rome et Tokyo. En effet, c'est Meloni qui, il y a un an, a élevé les relations avec le Japon au rang de stratégiques - un acte nécessaire, dit-on dans les cercles diplomatiques, pour revitaliser en même temps ce "partenariat stratégique" qui a, en fait, remplacé la Route de la Soie avec Pékin. Et c'est aussi Meloni qui est retournée à Tokyo pour la première visite bilatérale depuis celle de Matteo Renzi en 2015. Mais ni avec la presse, ni aux côtés du premier ministre japonais, Meloni ne prononce publiquement le seul mot qui était peut-être attendu du côté japonais : le mot Chine. Il s'agit d'une omission intentionnelle. La stratégie du Palazzo Chigi est de plaire à ses partenaires du G7 dans le jeu d'équilibre vers l'Indo-Pacifique, la zone qui borde la Méditerranée élargie, sans toutefois provoquer excessivement les réactions de Pékin, en laissant la porte ouverte aux échanges commerciaux. Même dans le secteur de la défense, entre les hélicoptères Leonardo et l'aérospatial. C'est ainsi que le message de Mme Meloni, quelque peu implicite mais rassurant pour les alliés, est arrivé hier, lors de ses déclarations à la presse. Mme Meloni a confirmé que le porte-avions Cavour de la marine italienne, le plus stratégique de notre flotte, se rendra dans la région indo-pacifique au cours de l'été, pour un déploiement d'environ six mois. Viendront ensuite les F-35, également à l’été, a déclaré Meloni, et le navire-école Amerigo Vespucci pour une tournée similaire à celle effectuée l'année dernière par le patrouilleur Morosini. Pour la première fois, l'Italie participera également aux exercices biennaux Rim of the Pacific (Rimpac) 2024 dirigés par les Américains, comme l'a confirmé il y a quelques semaines à Naval News l'attaché militaire de l'ambassade d'Italie à Washington, le capitaine Marco Bagni. Et ce, parce que l'Indo-Pacifique, a déclaré Meloni, "est une zone stratégique d'importance mondiale qui fait face à d'importants problèmes régionaux". Une phrase qui omet diplomatiquement la Chine et la Corée du Nord, qui ont depuis longtemps cessé d'être de simples problèmes régionaux. Hier, tous les journaux japonais ont ouvert sur la cyberattaque subie par le ministère japonais des Affaires étrangères en 2020 par un groupe cybercriminel lié au gouvernement de Pékin, qui aurait rendu accessibles de nombreux messages confidentiels et des communications du bureau du Premier ministre avec les bureaux diplomatiques. Samedi, les garde-côtes chinois ont ordonné aux patrouilleurs aériens japonais de s'éloigner de l'espace aérien des îles Senkaku, revendiquées par Pékin mais administrées par le Japon. La semaine dernière, les exercices militaires conjoints entre le Japon et l'Amérique "Keen Sword" ont commencé, et selon les médias japonais, pour la première fois, l'ennemi fictif avec lequel les Japonais et les Américains vont s'entraîner est la Chine. »
ARTICLE, Repubblica, F. Tonacci : « Yémen, Tajani répond aux menaces : ‘’ s'ils nous attaquent, nous réagirons. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/02/2024
La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung se retire temporairement.
Allemagne. La rédactrice en chef adjointe du Süddeutsche Zeitung, le quotidien qui avait accusé la coprésidente de l’AfD Alice Weidel de plagiat dans sa thèse, Alexandra Föderl-Schmid se retire temporairement car elle est elle-même accusée de plagiat dans sa thèse.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/26/l-u...)
23:39 | Lien permanent | Commentaires (0)