23/02/2024
La Conférence épiscopale allemande de l'Église catholique appelle les chrétiens à s'engager contre l'AfD.
Allemagne. La Conférence épiscopale allemande de l'Église catholique appelle les chrétiens à s'engager contre l'AfD et rejette la conception de « l’existence de peuples qui pourraient être nettement différenciés des autres peuples par leur essence et leurs modes de vie culturels ».
21:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD votent contre la légalisation du cannabis et la gauche-anti-immigration du BSW pour.
Allemagne. Les élus sociaux-démocrates (SPD), écologistes, libéraux (FDP), post-communistes (Die linke) et du parti anti-immigration BSW ont voté en faveur de la légalisation de la consommation de cannabis. Les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens de la CSU et les patriotes de l’AfD s’y sont opposés.
20:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans l'Est de l'Allemagne, les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28,5 % et la gauche anti-immigration du BSW à 18 %.
Allemagne. Dans l'Est (à droite), les nationalistes de l'AfD sont donnés à 28,5 % et la gauche anti-immigration du BSW à 18 %.
(Ouest/Est)
SPD : sociaux-chrétiens
CDU : démocrate-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : nationalistes
Die Linke : post-communiste
BSW : gauche anti-immigration
Andere : autres
Le même sondage réalisé en novembre 2023 :
(https://www.revue-elements.com/un-nouveau-parti-populiste...)
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : l'AfD donnée à 47,5 % chez les 18 à 29 ans.
Allemagne. Thuringe. Sondage selon l'âge pour les élections du 1 septembre pour le Parlement de Thuringe : 47,5 % pour les nationalistes de l'AfD chez les 18 à 29 ans.
Die Linke : post-communiste
AfD : nationalistes
CDU : démocrate-chrétiens
SPD : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Un autre parti
Ne sait pas
15:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parlement albanais a ratifié l'accord de coopération avec l'Italie contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains.
Albanie et Italie. Le Parlement albanais a ratifié l'accord de coopération avec l'Italie contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains.
Les socialistes, qui gouvernent l'Albanie, ont voté pour la ratification et les conservateurs contre.
14:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Entre élections régionales et européennes, l’axe entre Fratelli d’Italia et Forza Italia pour contrer la Ligue."
Italie. Revue de presse.
Le rejet de l'amendement de la Ligue, par Fratelli d’Italia et Forza Italia, demandant d’augmenter la limite des mandats des présidents de région à trois (au lieu de deux actuellement), fait les gros titres « Le « non » au troisième mandat divise la majorité » (Corriere della Sera), « La crise du troisième mandat » (Repubblica), « Le duel sur le troisième mandat : l'isolement de Salvini et les tensions au sein du PD » (Stampa). L'état d'avancement des projets du Plan de Relance National (PNRR) est aussi cité « PNRR, seulement 11% du fonds a été dépensés » (Sole 24 Ore), « Meloni : « PNRR il faut maintenant accélérer » » (Messaggero). Les suites du décès de l'opposant russe A. Navalny sont aussi en Une : « Le corps de Navalny montré à la mère, l'ombre d'un chantage » (Corriere), « La mère de Navalny : « ils veulent faire des obsèques secrètes » » (Repubblica), « Navalny : Biden insulte Poutine et le Tzar menace la France » (Giornale).
Les JT couvrent essentiellement l’incendie meurtrier à Valencia, l’entretien de la Présidente du Conseil G. Meloni hier soir à l’émission Porta a Porta revenant sur le rejet par la commission Affaires constitutionnelles au troisième mandat pour les Présidents de région et les enjeux la réforme constitutionnelle qui accorderait davantage de pouvoir au Président du Conseil, les suites du décès de l'opposant russe A. Navalny et les nouvelles sanctions américaines contre la Russie.
COULISSES, Messaggero, de F. Malfetano, « Entre élections régionales et européennes, l’axe entre Fratelli d’Italia et Forza Italia pour contrer la Ligue » : « Au Sénat hier on n’a pas assisté au dernier acte de la bataille sur le troisième mandat [des présidents de région]. A peine la possibilité de dépasser l’actuelle limite écartée, le vice-président de la Commission Affaires constitutionnelles, Paolo Tosato, a déclaré ‘’nous nous fions au seul jugement qui compte en démocratie, à savoir le vote populaire’’. La Ligue n’est donc pas disposée à renoncer au contenu de l’amendement créé sur mesure pour Luca Zaia, président de la région Vénétie. La Ligue ne semble pas non plus se rendre compte du poids politique du revers essuyé au sein de la majorité. Au point que Matteo Salvini se mouille en personne (‘’il n’y aura aucun problème au sein de la majorité si la loi pour un troisième mandat ne passe pas au Parlement’’) avant de revenir à la charge : ‘’la proposition a été rejetée en commission, on en reparlera au Parlement qui est souverain, et les citoyens sauront quoi faire’’. Après avoir tendu plusieurs fois la main à son allié, Fratelli d’Italia reste désormais impassible et se prépare même à ériger un véritable mur contre la Ligue si elle présentait à nouveau l’amendement lors de l’examen au Sénat du décret sur les élections. La direction de Fratelli d’Italia n’exclue pas de demander la confiance sur le projet de loi, ce qui fait prévaloir la version originale du texte et exclue tous les amendements. Il s’agit toutefois d’une issue que la Présidente du Conseil et ses proches tenteront d’éviter jusqu’au dernier moment, alors que la tension monte déjà dangereusement. Ces dernières semaines, la Ligue a été mise à l’écart par Fratelli d’Italia et Forza Italia avec la candidature en Sardaigne du proche de Meloni, Truzzu, à la place de Christian Solinas, dure à accepter pour la Ligue, et la distance nette prise Meloni et Tajani vis-à-vis des positions de Salvini sur la Russie. Malgré les propos du ministre Fratelli d’Italia Luca Ciriani pour dédramatiser (‘’il n’y aura pas de répercussions sur l’activité du gouvernement’’), la tentative de reléguer la Ligue au second plan est assez évidente. En Europe, Salvini s’est mis tout seul à l’écart en se positionnant du côté d’Identité et Démocratie, mais en Italie, tout va se jouer en Vénétie. Si l’actuel président de région Luca Zaia est a priori désormais hors-jeu (mais il est certain que cela ne sera pas si simple), Fratelli d’Italia pourrait bien remporter sa première région dans le Nord de la Péninsule et surtout conquérir le fief historique de la Ligue. Ce serait le couronnement du ‘’nouvel équilibre’’ du centre-droit évoqué à plusieurs reprises par Meloni, entre autres. Le rôle de Forza Italia sera crucial pour que cela de crée pas une fracture irréparable entre les alliés au gouvernement. Il faudrait par exemple une phase de transition en Vénétie pour éviter l’implosion après Zaia et le face à face entre un candidat de Fratelli d’Italia et un candidat de Forza Italia pourrait finalement servir à mettre en valeur une troisième option, appréciée de la Présidente du Conseil et soutenue par les différents partis : Matteo Zoppas, actuellement président de l’ICE, l’agence pour la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes. »
EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Fracture à droite et doutes à gauche » - « La scission au sein du centre-droit n'est pas une surprise. Sur le fameux "troisième mandat" des présidents de région, elle était inévitable, à moins d’un report du vote en commission Affaires constitutionnelles. Mais le vote a eu lieu, la fracture aussi. L'amendement de Salvini a sombré, mais le gouvernement a tenu. Une fois de plus, le vrai perdant est le leader de la Ligue : Salvini n'a pas su protéger ses '’gouverneurs'’ et il devra affronter, dans un an, le cas d’une personnalité aussi populaire que Luca Zaia (Président de Vénétie) qui se retrouvera sans poste » : « Certains imaginent à long terme une sorte d'’’alliance’’ des administrateurs locaux contre Salvini : il a marginalisé la Ligue à l'extrême droite ; il a conclu avec Poutine un pacte si contraignant qu’il se doit de le défendre dans l'affaire Navalny ; et il se retrouve dans une impasse, ayant perdu – semble-t-il – plus de deux tiers des intentions de vote que la Ligue recueillait à son âge d'or. Mais à qui profite le nouvel incident qui secoue la majorité gouvernementale ? Elly Schlein et Giuseppe Conte ne forment toujours pas de coalition, pas d’alternative viable au centre-droit donc. Renzi (Italia viva) attaque : si l'opposition avait voté de manière unie pour l'amendement de la Ligue, peut-être que l'exécutif Meloni serait tombé. Les événements d'hier montrent que l’opposition n’est pas prête. La lutte pour le pouvoir entre Meloni et son rival se poursuit et ne cessera pas tant que l'un des deux ne sera pas éliminé. Salvini apparaît le plus en danger : il est le plus faible, le plus menacé par les juges pour le Pont sur le détroit de Messine, le moins doté d'une vision à moyen terme ; et comme si cela ne suffisait pas, le plus empêtré dans une politique étrangère pro-russe qui n'est pas compatible avec un pays membre de l'OTAN, surtout dans une phase de fortes tensions internationales. Même à gauche, la politique étrangère reste un point d’achoppement irrésolu Pour revenir à la droite, même une défaite en Sardaigne ne redonnerait pas à Salvini son lustre d'antan. La chute de Truzzu offrirait certes d'excellents arguments à ceux qui affirment que la relation spéciale que Giorgia Meloni entretient depuis un an et demi avec une part importante de l'opinion publique touche à sa fin. La Ligue ne représenterait cependant pas une alternative. Après le blocage du troisième mandat et au-delà de la Sardaigne, le gouvernement Meloni ira de l'avant, même s'il est meurtri. Et s'il devait s'effondrer un jour, il n'y aurait pas, cette fois, d'exécutif technique à l'horizon ».
ARTICLE, Il Foglio, « Meloni décide de miser sur Kiev le jour du sacre de Trump à la conférence des Républicains » : « La coïncidence n'arrange rien : alors que Giorgia Meloni présidera sa première réunion du G7 sur l'Ukraine, à Washington Donald Trump clôturera la conférence des Républicains. En Amérique, Meloni a envoyé une délégation de parlementaires de Fratelli d'Italia pour représenter l'Ecr, le parti des conservateurs européens dont elle est la présidente. Mais les propos de Steve Bannon ‘’L’Ukraine est un pays corrompu’’ ancien idéologue du magnat et invité au meeting de Fdi Atreju en 2018, ont alarmé la Présidence du Conseil italien. C'est pourquoi la Présidente du Conseil semble avoir décidé de ne pas envoyer de message vidéo à la CPAC. Le court-circuit pourrait être dévastateur : le samedi 24 février marque les deux ans de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La Présidente du Conseil veut célébrer l'engagement de l'Italie aux côtés de Zelensky, au point de signer un accord bilatéral de sécurité, comme l'a annoncé le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani. Les paroles de Trump sont attendues avec une certaine anxiété. Cependant, si la ligne était celle exprimée par Bannon, il pourrait y avoir un décalage : d’une part Joe Biden en visioconférence avec Meloni, d’autre part le candidat républicain attaquant l'envoi d'armes à Kiev et réitérant peut-être sa non-hostilité à l'égard de Moscou. »
ARTICLE, La Stampa, de M. Bresolin, « Le chef de la mission part pour la Cour des comptes, Rome n’abritera plus le siège de l’autorité européenne anti-blanchiment » : « Une journée en demi-teinte pour le gouvernement italien à Bruxelles : hier matin, le Parlement européen a donné son feu vert pour la nomination de Carlo Alberto Manfredi Selvaggi en tant que juge italien à la Cour des comptes européenne, dont la candidature avait été proposée par l'exécutif de Giorgia Meloni sous les protestations de l'opposition. Puis ça a été la douche froide : les ambassadeurs des 27 pays membres et les députés européens ont voté le déplacement de la nouvelle autorité de lutte contre le blanchiment à Francfort, décevant définitivement les espoirs de Rome, qui était en lice avec sept autres villes. Le départ de Manfredi Selvaggi à la Cour des comptes européenne aura des conséquences en Italie, où il dirigeait depuis mai dernier la structure de mission du Plan de Relance. Le gouvernement devra maintenant lui trouver un remplaçant, les deux fonctions étant incompatibles. Le soutien du ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie) à Manfredi Selvaggi n’avait pas plu au sein de la Cour des comptes italienne, le gouvernement ayant aussi ignoré les deux candidatures proposées par les juges-comptables. De plus, Manfredi Selvaggi passera à l'organisme européen qui a justement pour mission de contrôler l'utilisation des fonds européens. Après avoir revendiqué son indépendance, le candidat a reçu le soutien du PPE, des conservateurs et des souverainistes - les trois groupes auxquels appartiennent les partis au gouvernement - mais aussi des libéraux de RenewEurope. La formation proche de Macron a donc préféré ne pas entraver Meloni. ‘’Avec cette nomination, le contrôlé devient le contrôleur’’ soulignent le Parti démocrate et le Mouvement 5toiles qui dénoncent ‘’un conflit d'intérêt qui soulève des doutes légitimes sur l'indépendance des juges européens". En revanche, la candidature de Rome pour accueillir le siège de l'autorité européenne anti-blanchiment a été rejetée. Selon un nouveau système créé précisément pour éviter les polémiques qui avaient fait suite à l'attribution de l'Agence des médicaments (Ema) à Amsterdam (contre Milan), les 27 ambassadeurs et 27 députés européens ont voté hier soir parmi les 9 villes candidates. Francfort a remporté une large majorité de voix (28) devant Madrid (16), Paris (6) et Rome (4). Il y a trois semaines, les différents pays avaient été auditionnés afin de présenter leurs candidatures respectives. Les ministres des finances allemand, espagnol et français avaient participé, alors que l’Italie n'était pas représentée par le ministre Giancarlo Giorgetti, mais par le maire de Rome, Roberto Gualtieri.
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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22/02/2024
Le 22 février 1943, les patriotes membres de la Rose blanche Hans et Sophie Scholl et Christoph Probst étaient exécutés.
Allemagne. Le 22 février 1943, les patriotes membres de la Rose blanche Hans et Sophie Scholl et Christoph Probst étaient exécutés. Hans Hirzel, aussi membre de la Rose blanche, a été le candidat en 1994 du parti patriotique Die Republikaner à la présidence de la République.
Rendons hommage à Susanne Zeller-Hirzel, membre de la Rose blanche, qui a été membre du parti patriotique Die Republikaner et du mouvement anti-islamisation Bürgerbewegung Pax Europa. Susanne Zeller était une amie de Sophie Scholl. Elle est morte en 2012.
Susanne Zeller-Hirzel, sœur de Hans Hirzel
La Rose blanche tire ses racines de la culture du bündische Jugend et du mouvement chrétien.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%BCndische_Jugend)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2012/09/20/le-...)
23:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Office bavarois de protection de la Constitution reconnaît qu'il est à la limite de ses capacités en raison de l'observation de l'AfD.
Allemagne. Bavière. L'Office bavarois de protection de la Constitution reconnaît qu'il est à la limite de ses capacités en raison de l'observation de l'AfD.
22:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le ministre-président post-communiste de Thuringe voit dans le renforcement de l'AfD un danger pour l'économie et la prospérité en Allemagne.
Allemagne. Thuringe. Le ministre-président post-communiste de Thuringe Bodo Ramelow (Die Linke) voit dans le renforcement de l'AfD un danger pour l'économie et la prospérité en Allemagne.
22:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le maire de Düsseldorf blâmé pour avoir appelé les employés de la ville à participer à une manifestation contre l'AfD.
22:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang place des panneaux de nom de lieu avec le nom d’Anvers écrit en arabe.
Belgique. Flandre. Anvers. La section d’Anvers du Vlaams Belang a placé, durant la nuit, des panneaux de nom de lieu avec le nom d’Anvers écrit en arabe, afin de dénoncer l’islamisation et le grand remplacement.
22:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Qui veut voter pour le BSW ?
Allemagne. Un sondage Allensbach montre que les électeurs potentiels du BSW de Sahra Wagenknecht proviennent de tous les groupes sociaux. Les femmes et les hommes y sont répartis presque également, tout comme les différents groupes de revenus.
Parmi les personnes qui envisagent de voter pour le BSW, 25 % ont voté pour les démocrates-chrétiens de la CDU lors des élections fédérales de 2021, 19 % pour les sociaux-démocrates du SPD, 15 % pour les patriotes de l’AfD et 14 % pour les post-communistes de Die Linke.
69 % des électeurs potentiels du BSW déclarent vouloir exprimer leur mécontentement à l'égard de la politique actuelle, 59 % affirment « Sahra Wagenknecht me convainc en tant que personne » et 22 % se disent « convaincus par le parti et ses positions ».
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Tensions au sein de la majorité sur la réforme électorale pour l’élection des présidents de région."
Italie. Revue de presse.
Les reconstructions autour du décès de Navalny « Navalny tué par un coup de poing au cœur » (Stampa), « Nalvalny, nouvelle hypothèse : un coup de poing au cœur l’aurait tué. Tensions entre Moscou et la Farnesina » (Corriere), font la une mais plusieurs autres sujets se partagent les gros titres ce matin : la plainte déposée à Rome par les partis d’opposition contre la réalisation du Pont de Messine « Le duel sur le Pont » (Corriere della Sera), les tensions au sein de la majorité sur la réforme électorale pour l’élection des présidents de région « Réformes, la Ligue fait bloc » (Repubblica). Le durcissement des règles et des modalités de la sous-traitance dans les chantiers est aussi cité : « Le tour de vis sur la sécurité » (Messaggero), « Le ‘’Far West’’ des chantiers : 76% des sous-traitances sont hors la loi » (Stampa) et enfin la réforme de la fiscalité « Des sanctions désormais plus légères pour les retardataires » (Sole 24 Ore, Messaggero).
ARTICLE, Sole 24 Ore, « Pont sur le détroit de Messine, ouverture d’une enquête à Rome » : « Le parquet de Rome a ouvert une enquête, sans suspect ni infraction pénale pour le moment, suite à une plainte déposée par le député européen Angelo Bonelli (Verts et Alliance de Gauche), la secrétaire du PD Elly Schlein et le secrétaire du Parti de la Gauche Italienne Nicola Fratoianni sur le projet de construction du pont sur le détroit de Messine et d'éventuelles irrégularités dans la conception du pont sur le détroit. Son contenu est à l’étude. ‘’Monsieur le ministre Salvini", a déclaré M. Bonelli "le pont n'est pas un droit, c'est seulement votre exigence politique. Les Italiens demandent des chemins de fer qui fonctionnent, un système sanitaire qui fonctionne, des écoles qui ne tombent pas en ruine". Des proches de la Ligue ont répondu "Le PD et la gauche sont contre les grands travaux publics, le travail et le développement du pays. Ils se révèlent être des ennemis de l'Italie. Leurs menaces ne nous arrêteront pas. Nous continuons à travailler pour débloquer et achever tous les travaux qui ont été suspendus depuis trop longtemps". »
ARTICLE, Sole 24 Ore, G. Negri « Justice, le Conseil Supérieur de la Magistrature rejette le projet de loi Nordio » - Dans le collimateur, l'abrogation de l'abus de pouvoir et les nouveautés en matière de trafic d'influence : « L'avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, approuvé hier soir par l'assemblée plénière avec six abstentions, rejette une grande partie du projet de loi Nordio, actuellement en discussion à la Chambre après avoir été adopté au Sénat. A commencer par la disposition emblématique, l'abrogation de l'abus de pouvoir. Certains des principaux arguments en faveur de l'annulation sont démontés : du pourcentage élevé de licenciements (l'avis rappelle que le chiffre national pour tous les délits est de 62% et que la grande capacité du pouvoir judiciaire à agir comme un filtre dès la phase d'enquête est déjà un signe important), à la désormais proverbiale "peur de signer", qui est loin d'être évitée étant donné que l'abus est souvent contesté en même temps que d'autres délits. En ce qui concerne les obligations internationales, le projet actuel de directive anti-corruption exigerait que chaque État membre prévoie des sanctions pénales pour les comportements abusifs "qui incluraient certainement celles visées à l'actuel article 323 du code pénal". Si la proposition de directive de la Commission européenne, actuellement soumise au Conseil de l'Union en première lecture, est approuvée dans le texte proposé, un problème de compatibilité entre la solution d'abrogation et le droit de l'Union européenne pourrait se poser". En ce qui concerne les amendements sur le trafic d'influence, la nature exclusivement économique du pot de vin versé ou promis au médiateur n'est pas convaincante, ce qui apparaît, entre autres, en décalage avec les dispositions des conventions et directives internationales qui ne font référence qu'à la notion d'avantage, sans être trop spécifique. Quant à l'exclusion des écoutes téléphoniques des personnes non directement impliquées, il faut considérer que l'évaluation de la pertinence pour l'enquête, condition qui permet d'inclure dans le procès-verbal également des personnes autres que les parties, "est une notion en soi élastique, destinée au stade de l'écoute à être encore plus nuancée, puisque le cadre de l'enquête est en cours de définition". »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « L’Europe lance un avertissement à Poutine » : « La présidence italienne du G7 débute non seulement sous le signe de l'atlantisme de Giorgia Meloni, mais aussi de l'euroscepticisme et de l'indulgence de son adjoint Matteo Salvini à l'égard de V.Poutine. On pourrait même penser que les propos déconcertants exprimés par le dirigeant de la Ligue après la mort du dissident Navalny sont aussi, mais pas seulement, le résultat d'une volonté de se démarquer de son alliée, la Présidente du Conseil, et d'une tentative de jeter une ombre sur la crédibilité de Meloni auprès de l'OTAN et sur ses ambitions européennes. Il s'agit d'une stratégie risquée, voire autodestructrice. Le sentiment d'isolement de la Ligue ne fait qu’augmenter et cela finit par faire retomber les accusations de proximité avec Poutine sur Salvini, alors qu’une petite partie du grand groupe d'"amis" que Poutine ne cesse de revendiquer en Europe occidentale. Le fait que U. von der Leyen ait souligné la nécessité de donner plus de poids à "l'Europe de la défense" sonne comme un avertissement à ceux qui, dans la nébuleuse populiste, martèlent depuis longtemps le "non" à l'aide militaire au gouvernement de Kiev. C’est une position sur laquelle la Ligue et les Cinq Étoiles de Giuseppe Conte se sont souvent retrouvés. Il est vrai que les jugements les plus déconcertants suite à la mort de Navalny sont venus principalement de la Ligue et de l'AfD allemande. Le défi, cependant, concerne un spectre plus large de partis. Il n'y a pas de place pour les prises de distances et les écarts, a prévenu Mme von der Leyen, et "la défense sera l'un des piliers de l'action européenne. Les gens veulent que notre défense reste transatlantique, mais qu'elle devienne plus européenne". Cette approche correspond à celle de la Présidence italienne du Conseil. Mais elle pose la question de la relation entre les Populaires et les Conservateurs, le groupe présidé par Meloni. Von der Leyen le dit clairement et Manfred Weber, président du PPE, surenchérit : ‘’Orbán est le problème ! Il est la voix de Poutine dans l'UE. Un seul veto ne peut pas bloquer les sanctions, l'élargissement et les réformes. Nous devons dépasser le système de vote à l'unanimité pour qu'il ne puisse plus faire de chantage". Un message qui s'adresse à tous, y compris à la Présidente du Conseil italien qui tente de jouer les médiateurs entre le Hongrois Orbán et l'Europe. »
SONDAGE, La Stampa, de M. Bresolin, « L’Europe ne croit pas à une victoire de Kiev, l’accord de l’UE sur le fonds pour les armes à l’Ukraine est reporté » : « […] L'accord a été à nouveau reporté et le mécanisme est bloqué pour le moment. Ursula von der Leyen, interrogée sur la possibilité d'étendre la coalition au groupe des conservateurs (Ecr) auquel appartient Fratelli d'Italia a affirmé ‘’travailler avec les partis pro-européens, pro-OTAN et pro-Ukraine, et avec ceux qui soutiennent clairement nos valeurs contre les amis de Poutine". ‘’Le problème c’est Orban’’ n’a pas hésité à ajouter Manfred Weber, touchant une corde sensible pour les Conservateurs, le dirigeant hongrois étant à l’origine d’"une lutte interne au sein du groupe ECR, de même que le soutien à Poutine’’. U. von der Leyen a également évoqué l'hypothèse qu’ ‘’après les élections, certains partis quittent l'Ecr pour rejoindre le PPE". Le soutien à l’Ukraine est donc une condition nécessaire pour la prochaine présidence de la Commission, même si les signes de scepticisme des électeurs sont évidents. […] »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Serpil Midyatli met en garde face à la montée en puissance de l’AfD et du nationalisme.
Serpil Midyatli
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Rhénanie du Nord-Westphalie : le ministre de l’Enseignement appelle les enseignants à prendre part, aussi avec leurs élèves, à des manifestations contre le nationalisme.
Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Le ministre démocrate-chrétien (CDU) de l’Enseignement Dorothee Feller appelle les enseignants à prendre part, aussi avec leurs élèves, à des manifestations contre le nationalisme, y compris contre l’AfD.
14:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2024
Ulrich Siegmund de l’AfD a été destitué de la présidence de la commission sociale du Parlement de Saxe-Anhalt.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Ulrich Siegmund de l’AfD a été destitué de la présidence de la commission sociale du Parlement de Saxe-Anhalt car il avait participé à la prétendue « réunion secrète » à Potsdam sur la « remigration ». L’ensemble des partis, à l’exception de l’AfD, ont voté pour sa destitution.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/18/des...)
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"Salvini défend le Kremlin et suscite la polémique."
Italie. Revue de presse.
Suite à la mort de l’opposant politique russe Alexeï Navalny, la convocation de l'ambassadeur russe à la Farnesina et les polémiques autour des propos de Salvini (Ligue), vice-président du Conseil des ministres, font les gros titres: « Affaire Navalny, Rome convoque l'ambassadeur russe : « Moscou doit s'expliquer » » (Corriere della Sera), « Salvini est la voix de Moscou - polémiques sur les déclarations du dirigeant léguiste : «je comprends la veuve Navalny mais c'est aux juges de faire toute la lumière sur ce décès »» (Repubblica, Stampa). L'échange entre Poutine et une étudiante italienne est aussi cité : « Poutine : « l'Italie est un pays ami ». Embarras du gouvernement italien » (Messaggero, Giornale). La mise sous tutelle par l'Etat de l'aciérie de Tarente et le sort de l'activiste italienne Ilaria Salis emprisonnée en Hongrie sont aussi cités.
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti « Salvini défend le Kremlin et suscite la polémique » : « Avec sa position ambiguë sur la mort de Navalny et sa difficulté à prononcer le nom de Poutine, Matteo Salvini est peut-être désormais le seul en Europe à ne pas faire imputer la responsabilité de la mort de l’opposant russe à l’homme du Kremlin. Ses propos sur une enquête russe peu probable (‘’il faut faire toute la lumière mais c’est le rôle des médecins, des juges, ce n’est pas à nous de le faire’’) soulèvent un tollé, et pas seulement en Italie. La Commission Européenne, par le biais de son porte-parole, fait savoir que ‘’la position de l’UE sur les dossiers de politique étrangère, y compris celui de la mort ou de l’assassinat de Navalny, a fait l’objet d’une déclaration à 27. Ce qui veut dire qu’elle a été concertée aussi avec l’Italie. Des enquêtes pénales ne sont pas nécessaires pour définir ce qui a causé exactement sa mort. Les 27 ont été très clairs sur ce point’’. Si le ministre léghiste reste ambigu, le ministre des Affaires étrangères Tajani assume, lui, une position tout à fait différente en convoquant à la Farnesina l’ambassadeur russe Paramonov pour demander des explications. Notre ministère demandera que cette mort fasse l’objet d’un examen de la part d’une commission d’enquête internationale et indépendante. Le dirigeant d’Azione Carlo Calenda, pour sa part, menace d’une motion de défiance le ministre léghiste au cas où ‘’la Ligue et Salvini ne démentiront pas publiquement le renouvellement de l’accord avec le parti de Poutine, Russie Unie. Un ministre de la République ne peut pas être le partenaire politique d’un dictateur assassin et impérialiste qui veut diviser l’UE ’’. Le M5S, Italia Viva et le PD insistent eux aussi sur l’aspect de la sécurité nationale. Même l’allié Maurizio Lupi de Noi Democratici a souligné : ‘’sur les valeurs de démocratie et de liberté, il ne peut pas y avoir d’hésitations’’. Le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida a lui aussi pris ses distances ‘’le régime de Poutine est responsable, il faut le dénoncer et pas seulement sur l’affaire Navalny’’. Ainsi, après des mois de trêve, le problème de l’accord politique entre la Ligue et le parti de Poutine refait surface. »
ARTICLE, Repubblica, G. Foschini, A. Fraschilla : « De l’hôtel Metropol à la Vénétie, ces relations jamais clarifiées entre la Ligue et le Kremlin à la veille des élections européennes » : « Dans le fil rouge qui relie la Russie de Poutine à la Ligue de Matteo Salvini, il y a une coïncidence de dates qui mérite d'être soulignée. En octobre 2018, l'actuel vice-premier ministre prenait un vol pour Moscou, accompagné d’un important groupe de collaborateurs, pour rencontrer l’entourage de Vladimir. C’était cinq mois avant les élections européennes de 2019, suivies par la Russie de Poutine avec un intérêt tout particulier, cherchant à en tirer parti. Aujourd’hui, c’est à nouveau à la veille d'une élection européenne que Salvini, isolé sur ce point en Europe, se tourne vers Moscou, mettant en doute la responsabilité du président russe dans la mort du dissident Navalny. Au même moment à Moscou, Poutine souligne son amitié avec l'Italie : "Nous avons toujours été proches". Ces dernières années, Salvini a souvent gardé le silence lorsqu'il a dû expliquer ses relations avec le Kremlin. Il a crié au complot quand l'enquête sur Metropol a été archivée (essentiellement à cause du manque de collaboration de Moscou), mais il n'a jamais répondu aux questions politiques qu'elle soulevait. Pourquoi, en marge de l'agenda officiel, Matteo Salvini avait-t-il rencontré le vice-ministre russe chargé de l'énergie et de l'industrie, Dmitry Kozac, le 17 octobre 2018 ? Et encore : à quel titre son porte-parole Savoini est-il allé, dans le cadre d'une visite officielle, à la recherche de pétrole russe ? Bref, pourquoi des hommes de la Ligue parlaient-ils affaires à Moscou ? Ce ne sont pas les seules questions qui restent sans réponse. Une fois de plus, à la veille des dernières élections législatives en Italie, Salvini a eu des contacts directs avec le gouvernement de Poutine. Il était même le seul dirigeant européen prêt à se rendre à Moscou au plus fort du conflit ukrainien. La visite a été annulée uniquement parce que la nouvelle a été rendue publique : les billets avaient déjà été achetés par l'intermédiaire d'Antonio Capuano, un avocat napolitain ayant un passé au sein de Forza Italia et entretenant de bonnes relations avec la Russie et le Moyen-Orient. Les relations entre Salvini et Capuano n'ont jamais été clarifiées par le vice-président du Conseil, mais ce qui est certain, c'est que les billets avaient été achetés ("à mon insu", jure Salvini) avec la carte de crédit d'un fonctionnaire de l'ambassade russe, le premier secrétaire Oleg Kostyukov, fils d'Igor, le directeur du Gru, le service militaire russe. Un des hommes les plus proches de Poutine. Aujourd’hui, la Ligue ne parvient à tenir aucun propos clair sur l'assassinat de Navalny. Certains dirigeants locaux, qui gèrent des associations et des comptes sur les réseaux sociaux, sont ouvertement pro-russes. La Vénétie est un véritable laboratoire de soutien à la Russie. Vito Comencini, député léghiste, abandonna le Parlement en "protestation" lors du discours de Zelensky, tandis que le conseiller régional élu sur la liste Zaia, Stefano Valdegamberi, est un fervent défenseur de Moscou contre les sanctions occidentales : tous deux avaient organisé la présentation du livre du général Roberto Vannacci, candidat possible de la Ligue aux élections européennes. Une coïncidence aussi, peut-être. »
COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli « L'ami pro-russe qui met Giorgia Meloni dans l’embarras » : « La plaisanterie de Poutine affirmant s’être ‘’toujours senti chez lui en Italie" ressemble à une allusion. L'autocrate tient à faire savoir qu'il a de très bons amis dans notre pays. L'un d'entre eux, comme chacun sait, était Silvio Berlusconi. Laissons de côté Conte et sa longue campagne contre les livraisons d'armes à l'Ukraine, qui a certainement été appréciée par Moscou. L'homme du jour est Matteo Salvini : pourquoi le chef de la Ligue, vice-président du Conseil et ministre des Infrastructures, a-t-il éprouvé le besoin de réaffirmer, hier, son amitié avec Poutine ? Après avoir pris ses distances avec la veuve de Navalny, Salvini a déclaré qu'il fallait attendre la réponse des médecins et des magistrats russes sur la mort du dissident. Par pure coïncidence, au même moment, Poutine a fait savoir qu'une enquête internationale, et donc indépendante, était exclue. Aucun dirigeant européen n'est allé aussi loin. Aucun politique n'a voulu exprimer une telle proximité avec le Kremlin. Sauf Salvini, celui qui voulait ''échanger Mattarella avec Poutine'' et dont il existe des célèbres photos, prises sur la place du Kremlin, portant un tee-shirt à l’effigie du dictateur. C’est presque comme si le leader de la Ligue voulait - ou devait - s’excuser de la présence du chef de groupe de la Ligue au Sénat lors de l’hommage sur la place du Capitole à Rome en mémoire de Navalny. Quelque chose n’est pas clair dans cette affaire, qui est d'ailleurs liée au réseau de contacts avec l'extrême droite européenne, à commencer par les allemands de l'AfD. L'explication politique est classqiue : Salvini veut rassembler tous les partis de droite qui refusent d'être étiquetés et se présentent comme des forces anti-système. Le fil rouge qui unit ces groupes est qu'ils sont anti-OTAN, donc anti-américains et fortement pro-russes. Il est clair que les services de Moscou infiltrent beaucoup de ces groupes. Nous ne savons pas où se situe Salvini dans cet ensemble. Nous savons qu'il est prêt à tout pour récupérer des voix et, par la même occasion, nuire à sa rivale détestée, Giorgia Meloni. Mais, dans son soutien à Poutine, Salvini a franchi le seuil. Et il l'a fait en tant que vice-président du Conseil. Il serait intéressant de connaître l'avis de la Présidente Meloni à ce sujet. Elle qui, sur l'Ukraine, a choisi la ligne américaine, la même que celle de l'Union européenne. C'est précisément la crédibilité italienne qui est menacée par un vice-président du Conseil qui veut être le point de référence de la faction pro-russe. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de L. Abbate, « Salvini doit démissionner » : « Le vice-président du Conseil, Matteo Salvini, continue d’afficher sa sympathie pour Poutine de manière effrontée. Il le fait depuis longtemps et a continué même après l’invasion de l’Ukraine. Aujourd’hui avec la mort d’A. Navalny, dont la responsabilité repose sur le président Vladmir Pourine et ses autorités, le ministre du gouvernement Meloni se permet de réaffirmer, à travers des déclarations dangereuses, sa proximité avec le Kremlin, convaincu que les juges russes (d’après lui libres et indépendants) et que les médecins (libres de s’exprimer) pourront faire la lumière sur cette affaire, dans un pays où la peur et la violence règnent et où les ennemis du tsar sont assassinés. La réponse de Poutine à l’étudiante italienne à Moscou, ‘’l’Italie a toujours été proche de nous’’, ressemble à une tape sur l’épaule de la Russie à Salvini. Mais le plus grave est qu’en n’ayant pas la force de prendre ses distances vis-à-vis de Poutine et de condamner sa politique, Salvini permet à l’ombre de la Russie de planer jusque sur le gouvernement. Cela peut être une sorte de virus s’infiltrant dans nos institutions, capable d’atteindre des informations réservées du pays, comme les stratégies économiques et financières, nuisant grandement à notre pays. Avec de telles amitiés, le risque est élevé. La déclaration de l’Italie s’indignant de la mort de Navalny dont Poutine est responsable a été très claire et a été concertée avec l’Union européenne. Elle recommande aux membres du gouvernement, après les déclarations malheureuses de Salvini hier matin, ‘’de lire ce que leurs gouvernements sont en train d’approuver et d’adopter’’ en réaction. Mais alors comment fait la Présidente du Conseil Giorgia Meloni pour maintenir à ses côtés un adjoint et allié de gouvernement resté lié au Kremlin ? Elle doit s’expliquer sur ce point, surtout dans le contexte de présidence italienne du G7, dont l’agression russe en Ukraine remet en cause les principes. Le 24 février, Giorgia Meloni présidera une réunion du G7 à laquelle participera le leader ukrainien Zelensky, mais comment sera jugée la présidente du Conseil alors qu’elle maintient, à ses côtés, au gouvernement, un ami de Poutine ? Le chef de la Ligue se comporte comme s’il était le chef du parti de Poutine en Italie, ce n’est pas qu’une question morale, c’est de la politique pure, car nous ne devons pas permettre à un homme politique infiltré d’ouvrir le parti au Kremlin et pour cela il est nécessaire que le vice-président du Conseil et ministre Matteo Salvini quitte le gouvernement et présente sa démission, ne serait-ce que par dignité. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Renzi, dirigeant d’Italia Viva « Moscou est responsable de la mort de Navalny, la Ligue refuse d’accepter la vérité » : « Face aux doutes soulevés par Matteo Salvini sur les causes de la mort de Navalny, le dirigeant d’Italia Viva Matteo Renzi dénonce ‘’la responsabilité évidente et irréfutable du Kremlin’’. Selon Renzi, Salvini est rattrapé par son passé. Il n’est pas possible d’effacer l’image de Salvini avec un T-shirt à l’effigie de Poutine devant le Parlement Européen. Il tient aussi à rappeler que Meloni disait elle aussi ‘’Poutine est mieux que Renzi’’. Q. Croyez-vous que les positions de Salvini, qui sont de plus en plus distantes de celles de Meloni et Tajani, pourraient provoquer une crise de gouvernement ? R. Meloni tenait des propos semblables, mais comme toujours elle change d’avis plus rapidement. En revanche, Salvini se retrouve au pied du mur. Il ne peut qu’empirer sa situation. Comme du reste pour Giuseppe Conte qui avait sollicité Poutine pour qu’il envoie des soldats russes en Italie [pendant la pandémie, ndt.]. Conte est plus rusé et se tait. Salvini, lui, parle et cela se retourne contre lui. Salvini et Meloni sont divisés sur tout, mais le pouvoir agit comme un aimant. Seule Meloni peut prendre la décision de faire tomber le gouvernement. Q. Selon vous, cette éventualité ne se produira pas facilement ? R. Seulement si le cercle des très proches de Meloni se fissure. Salvini ne représente pas un problème pour Meloni. S’il sortait de la majorité, personne ne le suivrait. Q. Le député d’Italia Viva Roberto Giachetti a proposé la candidature de la veuve de Navalny au Parlement Européen dans le groupe de Renew Europe. Etes-vous d’accord ? R. c’est une très belle proposition, avec une forte valeur symbolique mais qui rencontre deux obstacles. La premier, surmontable, est qu’il faut lui donner la nationalité italienne. Ce qui peut se faire en Conseil des ministres. Ce serait aussi une manière pour Meloni et Salvini de se faire pardonner pour leur passé. L’autre est plus difficile : Azione ne veut pas faire de liste unique avec nous et donc je ne crois pas qu’il y aura une liste Renew Europe (en Italie)’’. »
ENTRETIEN, Nuova Sardegna, d’Antonio Tajani, dirigeant de Forza Italia, vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères « Q. A Bruxelles vous avez rencontré la veuve d’Alexeï Navalny, le principal opposant politique russe… R. Yulia Navalnaya est une femme qui veut continuer à se battre pour défendre la liberté dans son pays. Elle m’a répété que la Russie n’était pas Poutine et que Poutine n’était pas la Russie. Elle est très déterminée à continuer le combat. Ella a d’abord rencontré tous les ministres des affaires étrangères de l’UE, puis nous nous sommes vus rapidement dans les bureaux de la Représentation Italienne car l’Italie assure la présidence du G7. J’ai fait ce que tous les pays du G7 et de l’UE feront : confirmer que nous continuerons à défendre la liberté d’expression en Russie et la liberté de mener ses propres batailles politiques. Nous demanderons la libération de tous les prisonniers politiques.’’ »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, de F. Malfetano, « Nouvelle provocation de V. Poutine : ‘’l’Italie a toujours été proche de nous’’, le gouvernement italien dénonce de la propagande » : « ‘’En Italie, je me suis toujours senti comme chez moi’’ : c’est la nouvelle provocation de Vladimir Poutine alors qu’à Rome le gouvernement est encore en difficulté à cause des polémiques qui ont suivi la mort de Navalny. ‘’Je me souviens de la façon dont j’ai été accueilli chez vous’’ a dit le président russe lors de la conférence ‘’Des idées fortes pour des temps nouveaux’’ répondant aux questions d’une étudiante italienne inscrite à la Mgimo, l’université de relations internationales sous l’égide du Kremlin. ‘’L’Italia a toujours été proche de nous’’ a-t-il ajouté. On se souvient des propos de Silvio Berlusconi il y a un an qui avait dit avoir un avis ‘’très négatif’’ sur V. Zelensky. Aujourd’hui, ce sont les propos de Matteo Salvini suite à la mort de A. Navalny qui embarrassent le gouvernement dénonçant la propagande russe. La Présidence du Conseil et le ministère des Affaires étrangères préfèrent garder le silence officiellement. Deux ans après l’invasion russe en Ukraine, la Présidente du Conseil présidera la première réunion du G7 en visioconférence sous présidence italienne. Volodymyr Zelensky interviendra lui aussi. L’objectif de la réunion est de démonter ‘’la fausse rhétorique sur un Occident fatigué’’. Des proches de Meloni affirment que son objectif est de mettre les choses au clair sur le soutien à l’Ukraine et de faire signer aux six autres leaders une déclaration pour le renforcement du système de sanctions déjà existant. Dans le sillage des annonces de Washington et de Bruxelles, ils discuteront du moyen d’affecter encore plus les canaux de financements sur lesquels la Russie continue à s’appuyer et sur les canaux de vente de son énergie à des pays tiers. Lors de cette première réunion, les autres dossiers (par exemple la crise au Proche-Orient et en mer Rouge) passeront au second plan et ne figureront pas dans la déclaration finale cette fois-ci. Les sept dirigeants devraient également se consulter sur l’usage des biens gelés de fonds souverains et de citoyens privés russes visés par les sanctions. Ils étudieront la possibilité de contourner les contraintes légales et financières qui empêchent de s’en saisir pleinement. Un déplacement à Kiev de Giorgia Meloni n’est pas exclu et les autres leaders du G7 envisagent aussi cette possibilité, à l’exception de Macron qui l’écarte pour le moment ‘’pour des raisons de sécurité’’, sans donner plus d’explications. Les leaders du G7 reviendront sur la mort de Navalny, conscients qu’elle ne peut pas ne pas être interprétée comme un signe de faiblesse du régime de Poutine, excluant pour le moment des initiatives spécifiques. Des initiatives que plusieurs capitales européennes, dont Rome, ont déjà prises de manière autonome : hier l’Ambassadeur de Russie en Italie a été convoqué au ministère des Affaires étrangères précisément en lien avec l’affaire Navalny. »
SONDAGE, Corriere della Sera, S. Finetti « Oui aux aides, non aux armes. Les Italiens partagés sur l’entrée de l’Ukraine dans l’UE » : « Incertitude est le mot qui résume l’état d’esprit des Italiens face au contexte géopolitique actuel. Incertitude quant à l'évolution de la guerre en Ukraine. Incertitude quant aux solutions possibles au conflit. Incertitude face à un monde de plus en plus polarisé, incertain et menaçant, y compris pour notre pays. C'est ce qui ressort de l'enquête réalisée par Ipsos pour Ispi, qui inaugure l'Observatoire "ItaliaInsight - Italiens et politique internationale". À quelques jours du deuxième anniversaire du début de la guerre, les Italiens sont beaucoup plus incertains qu'il y a un an. Si, à l'époque, l'opinion dominante était que l'OTAN, les États-Unis et l'UE gagnaient en influence et en unité, aujourd’hui la Russie et Poutine sont perçus comme en pleine ascension. Au point que près d'une personne interrogée sur quatre (23 %) estime que Moscou est en train de gagner la guerre, tandis que 7 % seulement pense que Kiev l'emportera ; mais la majorité des Italiens (69 %) sont convaincus que l'impasse actuelle ne peut être surmontée par les armes. C'est pourquoi, face à l'hypothèse de négociations, un Italien sur deux se dit favorable à un accord en échange d'un retrait partiel de la Russie du territoire ukrainien, pour un Italien sur quatre, les négociations devraient être engagées à n'importe quelle condition, et seulement 6 % y sont totalement opposés. 51 % des personnes interrogées s'opposent à l'envoi d'une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, seuls 32 % sont favorables. Les Italiens sont également divisés sur l'efficacité des nouvelles sanctions contre Moscou : 52 % y sont favorables tandis qu'une large majorité soutient l'accueil des réfugiés ukrainiens (68 %) et la fourniture d'une aide humanitaire à Kiev (74 %). En revanche, le pays est divisé en trois pour ce qui est de l'éventuelle entrée de l'Ukraine dans l'UE : 34 % y sont favorables et 32 % s'y opposent. En général, la guerre au Moyen-Orient attire davantage l'attention, en particulier chez les plus jeunes. En ce qui concerne les dirigeants, les Italiens considèrent Poutine comme le plus influent (36 %), suivi de Xi Jinping (17 %) et de Joe Biden (17 %). Parmi les acteurs qui gagnent en influence, la Chine (+33 %) et la Russie (+25 %) sont aussi prédominants ; l'Italie est en queue de peloton (-20 %). Les Italiens sont certains de trois choses : le monde est plus fragmenté (87 %), plus incertain (86 %) et plus inégal (75 %) qu'il ne l'était il y a seulement quelques années. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/02/2024
Deux personnes importantes quittent la Werteunion.
Allemagne. Deux personnes importantes quittent la Werteunion : Markus Krall et Max Otte.
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Alice Weidel a rencontré à Paris Marine Le Pen et Jordan Bardella.
France et Allemagne. La coprésidente de l'AfD Alice Weidel a rencontré à Paris Marine Le Pen et Jordan Bardella du Rassemblement national.
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Flandre : les deux partis nationalistes disposeraient ensemble d'une majorité.
Belgique. Flandre. Dans un sondage Knack, le parti nationaliste flamand Vlaams Belang est donné à 25,5 % et le parti nationaliste flamand N-VA à 20,6 %. Ces deux partis disposeraient ensemble d’une courte majorité en sièges au Parlement flamand. Les élections pour le Parlement flamand et les élections pour le Parlement belge auront lieu au début juin.
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Le Forum voor Democratie tiendra son assemblée générale des membres le 23 mars 2024.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet tiendra son assemblée générale des membres le 23 mars 2024 à Amsterdam.
17:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Parti du Progrès est donné troisième à 14 %.
Norvège. Le Parti du Progrès est donné troisième à 14 % au sein d’un sondage Opinion.
16:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les (vrais) Finlandais sont donnés deuxièmes du pays à 20 %.
Finlande. Les (vrais) Finlandais sont donnés deuxièmes du pays à 20 % au sein d’un sondage Verian.
16:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Tout le monde sur la place [du Capitole] pour le dissident, mais la présence de la Ligue est contestée."
Italie. Revue de presse.
La mort de l’opposant politique russe Alexeï Navalny fait encore les gros titres de la presse : « Yulia Navalny : « ils l’ont empoisonné » » (Corriere della Sera), « Yulia défie Poutine » (Repubblica, Messaggero), « « Je suis Navalny » » (Stampa), « Navalny, le témoin passe à Yulia : « je veux une Russie libre » (Avvenire). L’alerte lancée par l’agence régionale pour l’environnement sur la pollution de l’air en Lombardie est aussi citée « Alerte pollution en Lombardie » (Sole 24 Ore), « Pollution, voici les premières mesures de restrictions » (Corriere). Enfin, l’enquête sur l’effondrement d’un chantier à Florence ayant fait plusieurs victimes fait la Une du quotidien turinois « Voici comment le chantier a enseveli les ouvriers » (Stampa).
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de V. Costantini, « Tout le monde sur la place [du Capitole] pour le dissident, mais la présence de la Ligue est contestée » : « Espoir et émotion, désir de liberté et deuil, il y avait des sentiments contrastés hier sur la place du Capitole pour le rassemblement en hommage au principal opposant à Vladimir Poutine, mort en prison en Sibérie à 47 ans, Alexeï Navalany. Une manifestation à laquelle ont participé toutes les forces politiques mais pas tous les leaders. Les travaux au Parlement auraient même été suspendus pour permettre aux députés de participer. L’initiative avait été lancée par Carlo Calenda, le leader d’Azione, qui s’est dit satisfait de cette large présence politique. Pourtant, les divisions n’ont pas manqué. A son arrivée, le chef de groupe de la Ligue au Sénat, Massimiliano Romeo, a été sifflé par des manifestants qui l’ont apostrophé quant aux positions pro-russes de son parti. ‘’Le passé est le passé, nous sommes ici pour la liberté’’ répond Romeo qui ajoute : ‘’nous ne savons pas ce qu’il s’est passé, évidemment on pense à quelque chose de très négatif, nous avons des soupçons mais pas de certitude, nous demandons à ce que la lumière soit faite’’. Riccardo Magi de +Europa a dénoncé les liens et la ‘’complicité’’ de la Ligue avec V. Poutine. Italia Viva s’en prend également au Mouvement 5 Etoiles : ‘’ils demandent l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine, ce qui amènerait à une victoire de Poutine’’ attaque E. Borghi. Le M5S répond que ‘’demander la paix n’est en rien contradictoire avec la condamnation de l’homicide de Navalny’’. Le leader 5 Etoiles Giuseppe Conte n’est pas présent mais dit reconnaitre les combats de l’activiste russe ‘’tout en ne partageant pas toutes ses positions politiques’’. A 19 heures hier un millier de lanternes brillaient en hommage à Navalny, des dizaines de bouquets de fleurs ont été déposés devant la photo de celui que beaucoup qualifient de ‘’héros’’. Les Radicaux ont déjà déposé une demande pour rebaptiser Alexeï Navalny la rue où se trouve l’Ambassade de Russie à Rome. Le maire de Rome, Roberto Gualtieri, s’est exprimé de même que de jeunes dissidents russes en exil rappelant que ‘’le courage et l’espoir qu’il nous a donné ne mourront jamais’’. La secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein était présente sur la place et a appelé à ‘’élever la voix contre un régime qui assassine l’opposition’’ dénonçant ‘’un seul responsable, Vladimir Poutine‘’. La chef de groupe Fratelli d’Italia à la Chambre Tommaso Foti rappelle que ‘’nous devons beaucoup à cet homme qui ne s’est pas plié et qui a continué à se battre’’.
ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Les [participants] identifiés lors d’un rassemblement [en hommage à Navalny], les oppositions protestent ; ‘’il n’y a pas eu d’abus’’ dit le ministre Piantedosi (Indépendant) » : « ‘’Cela m’est arrivé à moi aussi que la police relève mon identité, cela ne prive en rien d’une quelconque liberté personnelle’’ répond le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi lorsqu’on lui demande pourquoi la police a contrôlé l’identité d’une vingtaine de personnes déposant des fleurs en hommage à Alexeï Navalny dimanche dans un jardin public de Milan. Le ministre a expliqué qu’il s’agissait de contrôles normaux et habituels, et que les agents n’avaient pas eu pleinement et immédiatement conscience du type d’événement en cours. Parmi les identités relevées, il y avait l’ancien brigadiste Alberto Franceschini, qui accompagnait probablement une des militantes présentes. Le sénateur démocrate Filippo Sensi observe toutefois ‘’si pour Piantedosi mener un contrôle de police sur des personnes qui déposent des fleurs pour Navalny est normal, si contrôler les papiers et relever l’identité ne porte pas atteinte à la liberté personnelle, alors le problème ne vient pas des agents ou de l’abus de pouvoir dans un Etat de droit, le problème est Piantedosi’’. Les critiques sont dures également de la part de députés comme Alessandro Zan, Angelo Bonellin Nicola Fratoianni. Pour Carlo Calenda c’est ‘’tout simplement répugnant’’. Le vice-président du Conseil Antonio Tajani rappelle que ‘’le ministre Piantedosi est une personne sérieuse, crédible’’ et qu’il ‘’ne faut pas instrumentaliser une normale opération de contrôle’’. Pour le maire de Milan Giuseppe Sala, l’explication du ministre ‘’se tient’’ même si ‘’en ce moment il serait bon d’apaiser les tensions’’. Un nouveau rassemblement a eu lieu hier soir au même endroit. La porte-parole de l’association Annaviva pour la promotion de la démocratie et la protection des droits de l’homme en Europe de l’Est a déploré une action qui a ‘’fait peur aux manifestants, en particulier d’origine russe, qui ne sont pas revenus ce soir, malgré eux’’ et a apostrophé les autorités ‘’nous sommes à Milan ou à Moscou ?’’. La préfecture informe par le biais d’un communiqué que les contrôles d’identité ont été effectué car le rassemblement avait été déclaré de manière partielle, sans fournir de document d’identité de la personne à l’origine de l’initiative. Le communiqué admet un ‘’excès de zèle’’ dans l’initiative des agents de contrôler l’identité de toutes les personnes présentes, mais sans volonté de limiter leurs libertés personnelles. Le secrétaire de l’organisation de gauche des juges italiens souligne que ‘’d’un côté le ministre de la Justice affirme que la mise sous scellé d’un smartphone dans une enquête pénale porte atteinte au droit à la vie privée, de l’autre le ministre de l’Intérieur affirme qu’il n’y a rien de mal à mener des contrôles d’identité sur des citoyens pacifiques. »
ARTICLE, Il Foglio, D. Carretta « Le ‘’centre large’’ de von der Leyen et la priorité à la Défense Européenne » : « En annonçant hier sa candidature pour briguer un second mandat à la Commission Européenne, von der Leyen a employé le mot « centre » pour définir le périmètre de la majorité avec laquelle elle souhaite gouverner l’UE. Un centre également ouvert aux ‘’souverainistes pragmatiques’’, comme Giorgia Meloni. Il s’agirait donc d’une majorité plus à droite que la majorité sortante. U. von der Leyen a aussi tracé une ligne des partis avec qui elle ne veut pas collaborer et qu’elle veut battre : les « amis » de Poutine, qu’il s’agisse de L’AfD allemande, du RN de Marine Le Pen ou du Geert de Wilders ‘’qui veulent détruire l’Europe’’ a-t-elle dit. La CDU a préparé le terrain depuis des semaines. La décision définitive a été prise la semaine passée, après une rencontre avec Emmanuel Macron à L’Elysée. Le Président a conclu un accord informel avec von der Leyen. La prochaine Commission doit être franco-allemande et avoir comme priorité non pas le Green Deal, mais la Défense Européenne. Ce qui implique l’industrie européenne de la Défense et la préférence communautaire pour les achats d’armements. Pour le PPE, donc, la prochaine majorité européenne peut être élargie aux souverainistes pragmatiques comme Meloni. Cette stratégie n’est toutefois pas sans risques. Les Verts n’accepteront jamais de faire partie d’une majorité aux côtés des souverainistes ou uniquement avec une partie des Conservateurs européens. Et si les Socialistes devaient eux aussi déserter, les voix au Parlement européen pour assurer un second mandat à von der Leyen ne seraient pas suffisantes. »
ARTICLE, Il Messaggero, F. Bechis « Fratelli d’Italia n’exclut pas de soutenir Ursula » : « Giorgia Meloni n’a pas de préjugés sur Ursula von der Leyen. Il y a désormais une entente personnelle nourrie par les différentes visites de la Présidente de la Commission en Italie, ainsi qu’un accord politique avec la dirigeante italienne qui est ample et transversal, allant de la question migratoire aux comptes publics. C’est le co-président des Conservateurs européens Nicola Procaccini, le « colonel » de Fratelli d’Italia en Europe, qui s’exprime ‘’nous pouvons soutenir la candidature de von der Leyen à condition qu’elle présente un programme qui soit de centre-droit’’. Ce qui veut dire mettre fin au « Green deal » européen, soit les lois sur l’environnement et la transition énergétique qui sont dans la liste noire des Conservateurs. Les priorités devront être l’industrie, la lutte contre les passeurs, le blocage des flux migratoires, la défense et les investissements militaires européens. Ce n’est pas un hasard si hier Ursula a évoqué ces thématiques, offrant une main tendue aux conservateurs avec son appel à une écologie pragmatique et sa promesse d’investir ‘’davantage et mieux’’ sur la défense commune européenne. Ses propos ont été appréciés par les ‘’patriotes’’ à Rome. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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19/02/2024
Un agriculteur a été perquisitionné pour avoir placé des affiches contre les écologistes devant chez lui.
Allemagne. Un agriculteur a été perquisitionné pour avoir placé des affiches contre les écologistes devant chez lui : « "Les entreprises ne font pas faillite, mais arrêtent simplement de produire." (Citation du ministre de l'Économie) Peut-il compter jusqu'à trois ? »
Le parquet de Munich II désire lui imposer une amende de 6.000 euros. L'affaire sera jugée le 21 mars.
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