17/03/2024
La présence d'élus de l'AfD au Parlement de Thuringe engendrerait des cancers.
Allemagne. Le conseiller ordinarial Kullmann prétend, lors d’un débat en Hesse animé par un modérateur d’un média public, que la présence des élus de l’AfD au Parlement de Thuringe y crée une atmosphère toxique, que des députés d’autres partis se retirent de leur travail et qu’un nombre disproportionné d’entre eux souffrent de cancers.
(https://twitter.com/FrankenDemo/status/1769092476709523662)
18:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2024
Konfederacja a contacté l’ancien élu du Vlaams Belang Dries Van Langenhove.
Pologne et Belgique (Flandre). Le parti nationaliste polonais Konfederacja a contacté l’ancien élu du Vlaams Belang Dries Van Langenhove, condamné pour délit d’opinion, afin de lui proposer un soutien, notamment en vue de l'éventuel octroi de l'asile en Pologne.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/12/l-a...)
22:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
René Springer est élu président de l’AfD du Brandebourg.
Allemagne. Brandebourg. René Springer a été élu président de l’AfD de l’État de Brandebourg.
René Springer
22:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Martin Sellner empêché de conférence en Suisse.
Suisse. L'identitaire autrichien et écrivain Martin Sellner a été emmené par la police, peu de temps après le début de sa conférence tenue dans un village du canton d'Argovie.
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le nouveau chargé d’affaires de la Police estime que l’appartenance de policiers à l'AfD est "très problématique".
Allemagne. Le nouveau chargé d’affaires de la Police, élu par la Chambre des représentants, Uli Grötsch, qui est social-démocrate (SPD), estime que l’appartenance de policiers au parti patriotique AfD – ou qui soutiennent ce parti d'une autre manière – est très problématique.
19:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Portugal : 25% des jeunes de 18 à 34 ans ont voté pour Chega.
Portugal. Lors des législatives du 10 mars 2024, selon un sondage post-électoral GfK/Metris, 25% des jeunes de 18 à 34 ans ont voté pour Chega, contre seulement 8% des plus de 64 ans.
19:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Norbert Hofer sera tête de liste du FPÖ du Burgenland pour les législatives.
Autriche. Le FPÖ du Burgenland aura comme tête de liste Norbert Hofer, actuel Troisième président de la Chambre des députés et ancien candidat à la présidence de la République, pour les élections législatives de l’automne 2024.
15:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Flandre : Jan Jambon n’exclut pas, à priori, un gouvernement flamand N-VA et Vlaams Belang.
Belgique. Flandre. Le ministre-président flamand N-VA Jan Jambon n’exclut pas, à priori, un gouvernement flamand N-VA et Vlaams Belang à l’issue des élections régionales de juin.
15:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un stand de Vox attaqué à la peinture.
Espagne.
14:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2024
Thuringe : le parti de gauche anti-immigration BSW laisse la porte ouverte à une coopération avec l'AfD.
Allemagne. Le co-président du parti de gauche anti-immigration BSW de Thuringe Steffen Schütz et le secrétaire général du BSW au niveau fédéral Christian Leye laissent la porte ouverte à une coopération en Thuringe avec les nationalistes de l'AfD. (Source : Bild)
(https://www.bild.de/politik/inland/politik-inland/landesv...)
22:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : la majorité des participants aux manifestations contre le nationalisme votent pour les écologistes.
Allemagne. Selon un sondage réalisé dans le sud-ouest de l'Allemagne, la majorité des participants aux manifestations contre le nationalisme votent pour les écologistes.
Grüne : écologistes
SPD : sociaux-démocrates
Die Linke : post-communistes
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
FDP : libéraux
Électeurs libres
Sonstige : autres
19:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht demande que les demandeurs d’asile déboutés et ne bénéficiant pas d’un statut de protection soient, après un délai, privés des allocations provenant de l’État.
Allemagne. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht demande que les demandeurs d’asile déboutés et ne bénéficiant pas d’un statut de protection soient, après un délai, privés des allocations provenant de l’État.
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Des peintures de la campagne britannique peuvent évoquer "des sentiments nationalistes obscurs"."
Royaume-Uni. Un musée met en garde ses visiteurs à propos de peintures exposées : des paysages britanniques peuvent évoquer « des sentiments nationalistes obscurs ».
(https://www.telegraph.co.uk/news/2024/03/14/fitzwilliam-m...)
15:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini risque de faire une crise de nerfs."
Italie. Revue de presse.
L’ouverture des bureaux de vote en Russie et la situation à Belgorod fait la une de plusieurs quotidiens : « Chez Poutine, des élections où les jeux sont faits » (Corriere della sera), « Le simulacre d’élections dans la Russie de Poutine, où l’opposition a été réduite à néant » (Stampa). La mort d’une soixantaine de migrants au large de la Libye est aussi en une : « La route de la mort » (Repubblica), « Tués par la faim et la soif » (Stampa), « Nouveau drame de migrants : au moins soixante personnes mortes de faim et de soif » (Messaggero). La politique intérieure et la question des alliances fait aussi la une en vue des prochains scrutins régionaux : « Salvini dans la tourmente, il faut revoir la ligne » (Repubblica) ; « Un ratage sur ses nominations et son projet d’autonomie est en panne : Salvini risque de faire une crise de nerfs » (Domani). « Prodi lance un message à Conte : seule une alliance large peut gagner » (Stampa).
Les JT couvrent essentiellement le nouveau naufrage de migrants en Méditerranée ; les élections en Russie ; le premier vendredi du Ramadan à Jérusalem et la situation humanitaire à Gaza ; les aides pour l’achat de bornes électriques pour la recharge de véhicules.
COMMENTAIRE, La Stampa, de F. Schianchi, « Le visions opposées sur les alliances à gauche » : « Aucun propos n’est laissé au hasard au lendemain d’un laborieux accord mis sur pied au centre-gauche pour les élections régionales en Basilicate. Sur les réseaux sociaux, le leader d’Azione, Carlo Calenda, se dit ‘’exclu’’ et ‘’trahi’’. Le Parti démocrate pense déjà aux élections dans le Piémont, où une alliance aussi large [de l’opposition] relève du mirage. L’insistance de l’homme de l’unité du centre-gauche italien, Romano Prodi, sur l’importance d’être ensemble, de faire les réformes ensemble, de travailler ensemble… en présence du leader 5 Etoiles Giuseppe Conte, ne peut être due au hasard. La conclusion de R. Prodi est très claire : ‘’Si vous voulez gagner, mettez-vous d’accord. Si vous voulez perdre, continuez ainsi’’. En réponse à tous les commentaires faits ces derniers jours sur la nécessité pour le centre-gauche de construire une coalition, une véritable alternative pour le gouvernement, la nécessité de rassembler de nombreux acteurs qui fassent converger leurs efforts pour que le projet porte ses fruits, pour R. Prodi, la solution repose sur les épaules de Giuseppe Conte, c’est lui qui doit prendre une décision, croire en cette possibilité. Giuseppe Conte s’est quant à lui montré hésitant, pointant le ‘’manque de cohérence dans le projet’’ là où ‘’la somme arithmétique des forces politiques ne fonctionne pas’’, évoquant certaines de ces positions ‘’non négociables’’ comme sur l’Ukraine, le plus gros point de discorde, mais aussi sur la réforme de la loi électorale (le M5S plaide pour la proportionnelle). En vue des élections européennes, chacun doit selon lui faire campagne de son côté, il est contre une alliance avant le scrutin. Ces propos ne font qu’accentuer la distance abyssale qui se creuse entre PD et M5S. Conte toutefois oublie qu’il a pu lui-même profiter de certains accords avec les autres forces, comme le choix de la candidate 5 Etoiles Alessandra Todde en Sardaigne, ou son refus du candidat choisi pour la Basilicate, sujet sur lequel il a eu gain de cause. Au sein d’Azione mais aussi du PD, certains estiment qu’on lui concède trop. Sans unité de l’opposition face à un centre-droit qui sait faire front commun, la bataille est vraiment perdue d’avance. Si même Prodi, l’homme de l’unité, le dit… ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Carlo Calenda, secrétaire général d’Azione : "Conte veut diriger et le PD accepte les arguments de ceux qui ne veulent pas de nous. Ils se dirigent vers une défaite" par Maria Teresa Meli : « Je pense que depuis longtemps, Giuseppe Conte tente de prendre la tête du camp dit “progressiste“. Mercredi, nous en avons eu la preuve. J’ai demandé à Elly Schlein qui était le candidat en Basilicate, elle m'a répondu qu'elle n'avait pas de nom et qu'elle me le dirait évidemment avant. Ensuite, on a découvert qu’il y avait non seulement déjà un nom, mais aussi une coalition déjà formée qui tenait compte aussi du refus de Conte d’intégrer Azione. Pour les élections en Basilicate, je vérifierai ce qu'il convient de faire pour Azione avec Marcello Pittella, qui a été gouverneur de la région, où nous avions obtenu 12 %. La candidature de Domenico Lacerenza est une candidature improbable, celle d'une personne qui n'a jamais fait de politique et qui a tout de suite déclaré que la victoire n'était pas importante pour lui. On n'a jamais vu dans l'histoire qu'un parti comme le Pd qu’on accepte les diktats de quelqu'un [Giuseppe Conte] qui vaut la moitié du Pd, qui ne peut pas choisir entre Biden et Trump et veut la reddition de l'Ukraine. Le PD fait comme si de rien n'était, pensant dompter le populiste, mais c'est le populiste qui le dompte. Hier, dans de nombreux territoires, les dirigeants d'Azione m'ont dit que le M5S a donné un mandat pour refuser toutes les coalitions avec le Pd qui incluraient notre parti. Pendant ce temps, Elly Schlein reste silencieuse. Mais si la ligne du Parti Démocrate est de laisser à Conte le soin de décider de chaque coalition, c'est inacceptable pour nous. En continuant ainsi, vous verrez bientôt que le PD s'alignera également sur Conte en ce qui concerne le soutien à l'Ukraine. C'est écrit. Et je vais vous donner une autre prédiction facile : lors des prochaines élections législatives, le centre-gauche proposera la candidature de Conte à la présidence du Conseil, car c'est pour lui la seule condition pour accepter de faire une alliance. Et tout cela, je suis désolé de le dire, se passe dans le silence des réformistes du PD. En fin de compte, tout comme ils étaient d'accord avec le gouvernement Conte 2, ils seront d'accord avec le choix de Conte comme leader. Concernant la Basilicate, je ferai le choix du candidat le plus méritant. Nous ne soutenons pas les candidats populistes ou parafascistes, nous retenons la compétence et rejetons la logique de l'affrontement idéologique qui conduit un Italien sur deux à ne pas se rendre aux urnes. Maintenant, c'est au PD de se faire entendre. Retirer un candidat voué à la défaite et ouvrir un débat sérieux et de fond, en rejetant les conditions posées par Conte. Ce sera bon pour eux aussi".
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Soixante morts dans le canot pneumatique : "L'hélicoptère ne nous a pas secourus“ par Lara Sirignano : « Le premier à mourir a été un bébé d'un an et demi. Puis ce fut le tour de sa mère et des autres femmes - au moins cinq - et des garçons. Tués par la soif, la faim, le froid et jetés à l'eau par leurs compagnons, ou noyés lorsque le canot avec lequel ils espéraient atteindre les côtes italiennes a commencé à se dégonfler et à prendre l'eau. Cinquante, soixante, combien de personnes manquent réellement à l'appel dans cette nouvelle tragédie, impossible de le savoir. Vingt-cinq ont réussi à s'en sortir, mais deux jeunes réfugiés, contraints de boire de l'eau de mer pour survivre, sont dans un état très grave. Aux volontaires de l'Ocean Viking, le navire de Sos Méditerranée qui les a secourus avant-hier dans les eaux libyennes, ils ont dit qu'ils étaient originaires de Gambie, du Sénégal et du Mali et qu'ils avaient quitté Zaouia, en Libye, il y a environ une semaine, une indication approximative car en mer, surtout si l'on dérive pendant des jours, il est facile de perdre la notion du temps. Le moteur du bateau sur lequel les trafiquants d'êtres humains les avaient entassés est tombé en panne. Les rations de nourriture et d'eau se sont épuisées et l'attente des secours a commencé. Les plus faibles sont morts presque immédiatement. Un jour, on ne sait toujours pas quand, un hélicoptère aurait survolé le bateau et les naufragés ont tenté de se faire remarquer en se levant et en faisant des signes de la main. Personne n'est intervenu. Le 9 mars, Alarm Phone avait signalé une embarcation avec environ 80 personnes à la dérive, mais il n'est pas certain qu'il s'agisse de celle repérée par l'ONG française. En quelques heures, un hélicoptère des garde-côtes a emmené les blessés les plus graves à Lampedusa, où transférés à l'hôpital de Palerme. Les autres - 11 adultes et 12 mineurs non accompagnés, dont deux garçons de moins de 13 ans - sont restés à bord du navire de Sos Méditerranée et naviguent vers Ancône, le port qui a été indiqué à l'ONG. "Ils devront parcourir 1 400 kilomètres après avoir vécu une véritable odyssée", explique le porte-parole Francesco Creazzo. L'ONG a demandé un port plus proche et attend une réponse. Il y a 224 migrants à bord : en plus des 23 naufragés, l'Ocean Viking a d'abord secouru 113 personnes ces deux derniers jours, puis 88 autres. “Ce massacre ne s'arrêtera pas", attaque Elly Schlein, secrétaire du parti démocrate, "le gouvernement a rendu les sauvetages en mer plus difficiles et au lieu de discuter de la manière de mettre en œuvre une véritable mission de sauvetage en Méditerranée, dimanche, Meloni et von der Leyen s'envoleront pour l'Égypte afin de promettre de l'argent à Al-Sissi pour qu'il mette un terme aux départs".
ARTICLE, Repubblica, d’Alessandra Zinti « La Cour de justice de l'UE freine le décret Cutro. L'accord entre l'Italie et l'Albanie est déjà en péril » : La décision de la Cour européenne de justice sur la légalité des procédures accélérées aux frontières prévue par le décret Cutro peut attendre. Et elle devra probablement encore attendre le lancement effectif du protocole Italie-Albanie qui se fonde sur ces mêmes procédures utilisées pour justifier la détention dans des centres de migrants en provenance de pays sûrs secourus en Méditerranée par des navires italiens. Aucune procédure d’urgence, comme l'avait demandé l'Italie, pour examiner les points sur lesquels la Cour de cassation s'était déclarée incompétente sur cette question (alors qu’elle deviat se prononcer sur le recours du ministère de l’intérieur contre les mesures du tribunal de Catane et d'autres tribunaux italiens), renvoyant alors la balle à la Cour de justice située au Luxembourg. Cette évaluation de la première session de la Cour de justice européenne, sans pour autant émettre un rejet sur le fond, pourrait avoir eu un fort impact sur l’ouverture de centres en Albanie. En l'absence de verdict certifiant la légitimité des procédures prévues par le décret Cutro, de la détention généralisée des personnes provenant de pays sûrs à la caution de 5 000 euros exigée des migrants pour attendre le verdict sans être détenues, les juges des tribunaux italiens pourraient continuer à déclarer que le décret n’est pas applicable, comme c'est le cas en Italie. Ceux qui seront appelés à valider l'ordre de détention émis par les autorités de police dans les 48 heures pour les migrants conduits en Albanie pourraient les faire libérer immédiatement. Mais on peut aussi faire l’hypothèse que le gouvernement, avec un nouveau décret, pourrait décider de changer la règle sur la caution. Silvia Albano, magistrate au tribunal de Rome, explique : « avec le rejet de la demande de la procédure d’urgence, la Cour de justice prendra probablement un ou deux ans pour se prononcer sur la question posée par les sections unies [sezioni unite] de la Cour de cassation. En Albanie, les demandeurs d'asile seraient tous détenus sur la base de la règle actuellement soumise à la Cour de justice. Les juges ne pourront pas valider les détentions sur la base de cette règle, dont les mêmes sections unies doutent de la compatibilité avec la directive européenne. Il me paraît difficile d’imaginer que le protocole puisse démarrer dans ces conditions ». Dans le même temps, le Viminale a prudemment décidé de reporter l'application des procédures aux frontières, maintes fois rejetées par les juges et où le seul nouveau centre de détention pour demandeurs d'asile, celui de Pozzallo (ouvert en septembre) est resté vide et a été fermé. L’avocate Emanuela Lo Faro, qui défend des migrants qui était détenus sur la base du décret Cutro et qui ont été libéré par la suite, déclare : « C'est précisément la non-validation des détentions qui peut avoir eu pour conséquence de ne pas déclencher les procédures d'urgence du moment que les migrants ne sont pas détenus dans des structures où leur liberté est restreinte. »
ARTICLE, La Stampa, « Des aides injustifiées pour l’Egypte » - L’Europe freine Ursula et Meloni » par Marco Bresolin et Francesco Olivo : « Ursula von der Leyen et Giorgia Meloni arriveront dimanche au Caire avec un maxi chèque de 7,4 milliards, dont cinq pour un plan d'assistance macro-financière qui couvrira la période 2024-2027 (un milliard sera déboursé cette année). Mais sans le soutien du Parlement européen, qui a décidé d'élever la voix pour protester contre cette initiative visant à verser des fonds à des régimes autoritaires, en échange d’une coopération avec l’UE. Cela s'est passé d'abord avec la Tunisie et maintenant l'objectif est de reproduire le même schéma en Egypte, avec encore plus d'argent. La ligne Meloni-von der Leyen alimente un mécontentement croissant, notamment dans l'aile gauche de l'hémicycle strasbourgeois, où a été approuvée hier à la majorité une résolution critiquant sévèrement la gestion de l'accord de 150 millions d'euros signé l'été dernier avec le Tunisien Kais Saied. Mais ce n'est pas tout, car une lettre de Mounir Satouri, l'eurodéputé vert français rapporteur pour l'Egypte, a également été citée. Elle s’adresse à Ursula von der Leyen en vue de la visite de dimanche, à laquelle participeront également le premier ministre belge Alexander de Croo (libéral) et l'eurodéputé grec Kyriakos Mitsotakis (populaire). Il parle dans cette lettre de la situation "catastrophique" sur le plan démocratique et de respect des droits de l'homme en Egypte, dénonçant un "amateurisme extrêmement préoccupant de la part de la Commission dans la gestion des fonds européens". Selon des sources du palais Chigi, ces accusations n’arrivent pas par hasard. Mais les différences avec l'accord avec Saied sont soulignées. Alors qu'à Tunis, le financement visait, bien qu'indirectement, à empêcher le départ des migrants, en Egypte, l'accord sera plus large, avec un accent décisif sur l'énergie. Il sera également demandé au président Abdel Fattah al Sissi de faire pression sur son protégé Khalifa Haftar, le général de Cyrénaïque, pour qu'il contrôle la traite des êtres humains. Le fait que le ministre de l'intérieur Matteo Piantedosi soit arrivé à Benghazi il y a trois jours avec le vice-ministre des affaires étrangères Edmondo Cirielli prouve également que la Libye est au centre de cette négociation. Une autre différence fondamentale avec l'accord de juillet est qu'Al Sissi, contrairement au président tunisien Kais Saied, a réussi à signer un accord avec le Fonds monétaire international, ce qui garantira un financement décisif pour sauver les caisses publiques. Outre le mémorandum européen, l'Italie signera, à titre bilatéral, une série d'accords sur la santé, l'enseignement technique professionnel, le secteur agricole (le manque d'eau fait des ravages en Égypte) et aussi le lancement d'un train touristique qui reliera Le Caire à Assouan et au site archéologique d'Abou Simbel. Concernant l’accord avec la Tunisie, 150 millions ont été déboursés il y a dix jours, après que le Saied ait rejeté à l'automne 60 millions d'aide liée à la pandémie. Mais dans la résolution adoptée hier, le Parlement demande à la Commission de "clarifier les raisons pour lesquelles elle a choisi de débourser les 150 millions d'euros en une seule tranche, plutôt que de permettre un déboursement progressif basé sur des cibles concrètes et des objectifs atteints, avec la possibilité de suspendre les déboursements ultérieurs si une érosion évidente des valeurs fondamentales est observée". La résolution a été adoptée par 243 voix pour, 41 abstentions et 167 voix contre. Certains membres du PPE l'ont également soutenue. Pour les dirigeants de Fratelli d'Italia, le vote du Parlement révèle l'existence d'un grave problème au sein du Parti populaire européen. Le fait que certains des "oui" proviennent de ces mêmes bancs indique que la résistance à un glissement vers la droite est encore très forte au sein du PPE. Un mauvais signe, donc, en vue des manœuvres qui auront lieu après les élections de juin. »
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, “De Meloni à Le Pen, Matteo Salvini est désorienté » : « Quelque chose est en train de bouger du côté de l’extrême-droite européenne et c’est Marine Le Pen qui en est à l’origine. L’alliée de notre Matteo Salivini et leader de fait du groupe transversal ‘’Identité et Démocratie’’, se situe plus à droite que les Conservateurs dirigés par Giorgia Meloni, et avec laquelle la relation est au plus bas. Le point de divergence est précisément la politique à mener vis-à-vis de la Russie et de Poutine. Le Pen, Salvini, naturellement les semi-nazis de l’AfD allemande, Chega au Portugal, Orban en Hongrie sont les amis de l’autocrate russe en Europe et font partie de ceux qui n’attendent qu’une victoire de Trump aux Etats-Unis afin de déstabiliser l’UE. De l’autre côté, la ligne des Conservateurs est plus ambiguë : Meloni a choisi d’adhérer à la ligne atlantiste sur l’Ukraine, affichant sa proximité avec Biden, alors que d’autres sont plus fuyants concernant le rapport à Moscou (comme par exemple le nouvel arrivé, le français Zemmour, l’anti-Le Pen). D’un côté, l’extrême-droite française a récemment voté contre le dernier paquet d’aides à Kiev décidé par E. Macron, en accord avec sa vieille politique pro-russe. Mais elle a aussi condamné l’agression de Moscou contre l’Ukraine. Jamais Marine Le Pen n’avait été aussi loin pour souligner aussi clairement l’origine de la guerre. Pourtant, cela ne signifie pas que la politique étrangère du RN change, au contraire : la relation avec Poutine est trop ancienne et solide pour être remise en cause. Mais Marine Le Pen tente de renouveler son image. Elle est à deux doigts d’atteindre son but ultime : devenir le premier parti de France en battant E. Macron aux Européennes et ouvrir ainsi la voie vers 2027. Il s’agit donc d’une posture purement stratégique, alors que c’est le vote contre les aides à l’Ukraine qui reflète leur véritable opinion. C’est aussi ce qui intéresse le Kremlin, qui ne se soucie pas de quelques phrases de circonstances. De la part du RN, c’est donc une simple tactique pour déconcerter le camp d’ E. Macron, l’homme qui plus que quiconque a pris le leadership européen de la défense de l’Ukraine. L’extrême-droite à l’inverse se prépare à devenir le principal interlocuteur de Trump. On voit d’ailleurs que ce parfum de victoire pousse Le Pen à prendre ses distances vis-à-vis de l’AfD, ce qui n’est pas le cas du chef de la Ligue. Le rôle de Matteo Salvini reste marginal. Il n’a même pas été capable de prévoir le revirement tactique de son alliée Marine. Il est condamné à un éternel second rôle, alors qu’il a tant fait pour sortir de l’ombre de Giorgia Meloni, tout cela pour se retrouver sous le joug du Rassemblement National. Lui aussi attend l’élection de Trump aux Etats-Unis, il est donc contraint d’attendre novembre mais il n’est pas exclu – et il est même probable – que la crise de la Ligue explose avant. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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14/03/2024
La télévision publique bavaroise attaque l'AfD.
Allemagne. La télévision publique bavaroise Bayerisch Rundfunk attaque le parti patriotique AfD en prétendant que celui-ci emploie plus de 100 extrémistes de droite à la Chambre des députés.
21:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD réagit à l'affaire de l'élève qui a déclaré sur TikTok que l'Allemagne est son pays natal.
Allemagne. L'AfD réagit à l'affaire de l'élève qui a déclaré sur TikTok que l'Allemagne est son pays natal.
21:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Justice a confirmé la légalité de la fermeture des comptes en banque du magazine patriotique Compact.
Allemagne. La Justice a confirmé par un jugement la légalité de la fermeture des comptes en banque du magazine patriotique Compact par la Mittelbrandenburgische Sparkasse.
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Julien Rochedy prendra part au congrès du Forum voor Democratie.
Pays-Bas et France. L'écrivain français Julien Rochedy prendra part au congrès du Forum voor Democratie de Thierry Baudet à Amsterdam.
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Marine Le Pen estime que Geert Wilders "fait preuve d’un sens aigu et rare des responsabilités".
France et Pays-Bas. Marine Le Pen indique à propos de Geert Wilders : « La noblesse en politique consiste à faire passer en toutes circonstances l’intérêt national devant les ambitions personnelles. En renonçant au poste de Premier ministre malgré sa victoire aux législatives, Geert Wilders fait preuve d’un sens aigu et rare des responsabilités. »
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/13/gee...)
20:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Démocrates suédois donnés deuxièmes à 21 %.
Suède. Un sondage Demoskop donne les Démocrates suédois deuxièmes à 21 %.
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reform UK donné troisième à 14 %.
Royaume-Uni. Un sondage YouGov donne Reform UK troisième à 14 %.
14:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'opposition de Pieter Omtzigt a empêché l'accès de Geert Wilders au poste de Premier ministre.
Pays-Bas. Le président du parti anti-islamisation PVV Geert Wilders déclare que le fait qu’il ne puisse pas être Premier ministre est « injuste », « antidémocratique » et « constitutionnellement incorrect ».
Des déclarations des divers protagonistes, il apparaît que le parti des agriculteurs BBB a soutenu le fait que Geert Wilders devienne Premier ministre, les libéraux de droite du VVD ont affirmé qu’ils sont plutôt défavorables à cela et désirent plutôt un gouvernement extra-parlementaire mais ne se sont pas opposés à cette possibilité et le NSC de Pieter Omtzigt y est catégoriquement opposé.
Les quatre partis négocient désormais la possibilité de la mise en place d’un cabinet extraparlementaire. Dans ce cas de figure, les dirigeants des quatre partis resteraient au Parlement et ne seraient pas membres du gouvernement.
14:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Gouvernement, le revers infligé à Salvini par ses alliés."
Italie. Revue de presse.
Plusieurs sujets se partagent la Une ce matin, à commencer par l’entretien du président V. Poutine à la télévision russe : « Les nouvelles menaces de Poutine » (Corriere della Sera), « Nucléaire et défi à l’Otan, l’escalade de Poutine » (Stampa), le rejet à la Chambre des Députés de la proposition de la Ligue visant à autoriser un troisième mandat pour les présidents de région : « Gouvernement, le revers infligé à Salvini par ses alliés » (Stampa), les nouvelles règles fiscales adoptées mardi en Conseil des ministres « Le gouvernement annonce une baisse des impôts pour les revenus ne dépassant pas les 55 000€ annuels » (Messaggero, Giornale), les nouvelles règles européennes sur la neutralité énergétique des bâtiments en 2050: « Bâtiments verts, l’Italie favorisée grâce à son fonds de rénovation énergétique» (Sole 24 Ore) et enfin le projet de loi américain prévoyant la possibilité d’interdiction de TikTok au regard de ses liens avec la Chine : « La Chambre américaine menace TikTok d’interdiction » (Sole, Stampa, Giornale).
Les JT couvrent essentiellement la réforme fiscale, le rejet au Sénat de la proposition sur un troisième mandat pour les Présidents de région, l’aide humanitaire à Gaza qui devrait arriver aujourd’hui par le navire « Open Arms », l’interview de Vladimir Poutine hier évoquant entre autres l’utilisation de l’arme nucléaire et les élections russes qui auront lieu demain, et enfin, la première réglementation sur l’Intelligence artificielle approuvée hier par le Parlement européen.
Sur X, les hashtags #Salvini et #pontesullostretto font tendance au sujet de la polémique relative à un rapport pointant les risques du projet présenté par la commission technique pour la réalisation du pont sur le détroit.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le passage en force de la Ligue jette une ombre sur le dialogue avec les oppositions » : « La tentation de forcer la main sur les règles n’est jamais un bon signe, notamment pour le gouvernement. Cela révèle une incertitude et un désir de simplification au bénéfice d’un parti, juste après le succès électoral de la droite dans les Abruzzes. Cela donne l’impression d’une coalition pressée de montrer sa force à tout prix, en profitant des difficultés des partis d’opposition. La proposition de la Ligue de supprimer la possibilité de second tour à compter du seuil de 40% au premier pour un candidat aux municipales, et ce à trois mois du vote, ressemble à un coup de poker qui a mis le parti de la Présidente du Conseil dans l’embarras. En effet, le Palais Chigi a demandé à la Ligue de retirer l’amendement car approuver la fin du second tour avec ce nouveau seuil de 40% signifierait faire triompher un choix minoritaire, avec des majorités déjà restreintes en raison du taux d’abstention élevé. Cela risque de jeter une ombre sur l’ensemble du processus de modifications institutionnelles allant de l’autonomie régionale au « Premierato » et laisse entrevoir une attitude de rejet à toute sorte de dialogue au Parlement. On assiste ainsi à une droite désireuse d’avancer seule, avec une logique qui peut diviser tout un pays. C’est aussi la raison pour laquelle le Palais Chigi se démarque de la Ligue, une division qui pourrait aussi se propager au niveau social. Quant à la décision de prononcer une amnistie sur les avis d’imposition vieux de 5 ans, les oppositions dénoncent un cadeau offert aux fraudeurs , sans égard pour les salariés et les retraités qui sont taxés régulièrement. Or, pour la droite, comme l’a dit le chef de groupe de FI au Sénat, ‘’le gouvernement ne veut pas être un bourreau fiscal’’. Ces discours, peu cohérents entre eux, vont se radicaliser d’ici les élections européennes. Le PD d’Elly Schlein met en avant les coupes budgétaires décidées par le gouvernement sur le système sanitaire. Le M5S, amoindri par les défaites électorales locales et refusant de s’allier avec les démocrates et les centristes de Calenda, est prêt à insister sur son identité populiste. Bref, le bras-de-fer entre les deux coalitions se double de celui qui existe aussi au sein même de chaque camp et leur recomposition s’avère difficile. »
COMMENTAIRE, Il Foglio, S. Canettieri « L’OPA de Meloni sur le Nord – déçu par Salvini – passe par la fiscalité » : « Le cheval de bataille électoral de Salvini passe par une loi – fortement revue, certes – que Meloni entend exploiter en vue des élections européennes. Notamment dans le Nord de l’Italie, bastion des professions libérales qui représentaient jadis la base électorale et l’ADN de la Ligue. Lors d’une conférence au Palais Chigi, en présence du ministre Nordio, Meloni a renversé la célèbre phrase du ministre de l’économie du deuxième gouvernement Prodi en déclarant : ‘’je ne dirai jamais que les impôts sont une très belle chose’’. Une phrase qui est bien adressée aux électeurs déçus par la Ligue. Le parti de Salvini représentait dans le Nord une sorte de syndicat territorial. Aujourd’hui, selon un sondage SWG, la Ligue en Lombardie est créditée de seulement 12% d’intentions de vote, devançant de peu Forza Italia, créditée de 10%. En Vénétie, les choses semblent encore plus compliquées, en raison de l’ascension de Fratelli d’Italia dans les terres du « Doge » Luca Zaia. L’amendement léguiste visant à autoriser un troisième mandat aux présidents de région a été rejeté par le reste de la majorité et par toute l’opposition. Cette dynamique s’est répétée au Sénat, cette fois-ci sur la proposition d’abrogation du second tour dans les grandes villes au cas où le candidat devait atteindre 40% des voix. C’est le triste épilogue d’une journée amère pour Salvini. En revanche, Meloni a pu se féliciter des résultats obtenus lors de la présentation de la réforme fiscale, orchestrée par un ministre de l’Economie Giorgetti plutôt euphorique qui l’a qualifiée de ‘’succès historique’’. Mais ce succès politique, Salvini parviendra difficilement à l’exploiter dans les urnes. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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13/03/2024
Une élève emmenée hors de la classe par la police car elle a déclaré sur TikTok que l’Allemagne est son pays natal et pas seulement un endroit sur la carte.
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Ribnitz-Damgarten. Après avoir été dénoncée par le directeur de l’école, une élève 16 ans a été emmenée hors de la classe par trois policiers devant ses camarades de classe, car elle a déclaré sur TikTok que l’Allemagne est son pays natal (Heimat) et pas seulement un endroit sur la carte.
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Geert Wilders annonce qu’il ne sera pas Premier ministre.
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