10/03/2024
État de Salzbourg : progression du FPÖ lors de l'élection des conseillers municipaux.
Autriche. État de Salzbourg. Lors de l'élection des conseillers municipaux au sein des municipalités, les patriotes du FPÖ obtiennent au total 296 sièges (soit + 83), avec 13,6 % (soit + 3,56).
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
FPÖ : patriotes
SPÖ : sociaux-démocrates
KPÖ : communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les policiers n'auront pas le droit d'accrocher des drapeaux allemands à leurs véhicules durant l'euro 2024.
Allemagne. La direction de la police de Berlin a décidé que les policiers n'auront pas le droit d'accrocher des drapeaux allemands à leurs véhicules lors des matchs qui se dérouleront à Berlin pendant le Championnat d'Europe de football 2024.
16:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Démocrates suédois désirent prendre part au prochain gouvernement.
Suède. Les Démocrates suédois, qui soutiennent de l’extérieur le gouvernement minoritaire de centre droit, ont averti le Premier ministre que, lors de la prochaine législature à l’issue du scrutin de 2026, ils n’accepteraient plus une telle solution et prendraient part directement au gouvernement.
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2024
Référendum en Irlande : le "Non" l'emporte.
Irlande. Les électeurs ont désapprouvé une modification de la Constitution qui entendait notamment élargir le concept de famille au-delà de la notion de mariage pour inclure également les « relations durables » comme les couples en concubinage et leurs enfants et effacer le rôle prioritaire des mères à assurer les « devoirs domestiques » dans un foyer, qui suggère qu'elles ont le devoir de prendre soin des autres personnes sous leur toit.
21:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chega donné à 18 %.
Portugal. Un sondage Consulmark2 donne le parti patriotique Chega troisième à 18 % pour les élections législatives du 10 mars 2024.
14:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orbán rencontre Donald Trump.
Hongrie et États-Unis. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rencontré aux États-Unis Donald Trump.
Viktor Orbán et Donald Trump
14:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2024
L'AfD donnée à 18 % et le BSW à 7 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/ipsos.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
15:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le soutien implicite de Fratelli d’Italia à Ursula mais Salvini repart à l’attaque."
Italie. Revue de presse.
Plusieurs sujets se partagent la Une ce matin : l’affaire du fichage de nombreuses personnalités par un agent de la garde des finances : « Un nombre impressionnant de personnes contrôlées » (Corriere della Sera), « L’ombre des services secrets étrangers derrière l’affaire du fichage » (Messaggero), la campagne électorale pour les élections régionales dans les Abruzzes ce dimanche : « Le défi sur la santé publique s’invite dans le vote dans les Abruzzes » (Repubblica), le congrès du PPE à Bucarest « Von der Leyen-Salvini, c’est le bras-de-fer sur l’Europe » (Stampa) et enfin la crise humanitaire dans la bande de Gaza : « Les Etats-Unis annoncent l’installation d’un port temporaire à Gaza pour les aides humanitaires » (Sole 24 Ore).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Affaire de fichage, Meloni évoque des « adversaires rancuniers » » : « Invitée sur le plateau de Rete4, Meloni a évoqué la métaphore du « casque de guerre » qu’elle porte durant cette campagne électorale car ‘’la nature rancunière de nos adversaires politiques est en train d’émerger et cela me fait comprendre qu’il faut s’attendre à tout mais je ne suis pas préoccupée, ce qui m’intéresse c’est la popularité auprès des électeurs’’. Concernant l’affaire du fichage, elle explique que ‘’ce qui se passe est assez simple : certains fonctionnaires de l’Etat ont accès à des données sensibles qu’ils devraient utiliser pour lutter contre la mafia, mais les passent à des personnalités politiques qui ne sont pas nos amis ou à des journaux comme par exemple [Domani] proche du parti démocrate. J’espère que l’enquête permettra de remonter jusqu’aux principaux responsables’’. Concernant la polémique autour des manifestations pro-Palestine, elle répète ce qu’elle dit déjà depuis quelques jours : ‘’si un agent de police commet une bavure, il en paie les conséquences mais si un manifestant agresse un policier, il n’y a pas de conséquences, il y a une forme d’impunité. Je tiens à remercier les forces de l’ordre et à exprimer mon soutien face aux campagnes de haine qui ont parfois lieu. L’année passée il y a eu 120 agents agressés et personne n’a manifesté sa solidarité. Manifester est un droit mais respecter les règles est un devoir’’. Hier, Giorgia Meloni a reçu Enrico Letta au Palais Chigi : l’ancien secrétaire du parti démocrate a été consulté en tant que président de l'Institut Jacques Delors, chargé par le Conseil européen de rédiger un rapport sur l'avenir du marché unique. Parmi les priorités mises en avant par le gouvernement italien figure la révision "des priorités de la transition écologique en mettant l'accent sur la compétitivité industrielle et l'emploi", rapporte le Palais Chigi. »
PREMIER PLAN, Repubblica, R. Castelletti « Poutine et le street artist italien : encore un selfie pour influencer le pays qui préside le G7 » : « Moscou veut s’adresser à l'Occident et cherche, en Europe, un appui après de l’Italie qui assure la présidence tournante du G7 et qui a parfois eu une attitude ambiguë. Le dernier acte de cette ‘Opération Sympathie’ qui bat son plein s'est déroulé mercredi soir au festival de la jeunesse de Sotchi. Un Italien a demandé à Vladimir Poutine si l'art pouvait "devenir un instrument qui unit les pays" et, tel un fan en présence de sa star, lui a demandé un selfie "pour que nous puissions montrer en Italie que vous êtes un être humain comme les autres et que la propagande à votre sujet est fausse". Le protagoniste de cet échange est le street artist napolitain Ciro Cerullo, alias Jorit, qui a réalisé une fresque dans la Marioupol conquise par les Russes et en a dédié une autre à l’actrice Ornella Muti à Sotchi. L'inaccessible Poutine se laisse aller à une étreinte pour la photo et profite de l'occasion pour parler du "désir de liberté" commun aux Russes et aux Italiens et pour citer Garibaldi. Une scène qui suit de seulement quelques semaines un échange semblable entre Poutine et une étudiante italienne. Un épisode suivi par les provocations de l'ambassadeur russe à Rome, Aleksej Paramonov, qui, dans une interview à Tass, a accusé l'Italie de capituler devant "l'aile anglo-saxonne" et d'être "hostile" à la Russie et, dans une autre tribune parue dans Repubblica, avait reproché aux "anciens partenaires européens" d'être "entraînés dans un conflit qui va à l'encontre de leurs intérêts et les conduit à l'autodestruction". Autant de messages codés auxquels s'ajoute un intense travail de propagande, qui passe également par des projections de films et l’organisation de conférences. Sans parler de la désinformation : l'Italie est première en UE pour le nombre de contenus retirés des réseaux sociaux au cours du premier semestre 2023. Les efforts de Moscou sont évidents. Après l'échec de la contre-offensive ukrainienne, Poutine compte sur la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine en novembre pour mettre sur la table un accord à "ses conditions" et espère que l'Italie en sera le porte-parole en Europe. Il a commencé à semer et entend récolter un résultat à la fin de l'année. En inaugurant la présidence italienne du G7 à Kiev, à l'occasion du deuxième anniversaire de l'offensive russe, et en rencontrant Joe Biden à Washington, la Présidente Giorgia Meloni a réitéré le choix de son camp. Hier, le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia) a répondu à Poutine : "la propagande était l'art du KGB, la désinformation était l'art de l'URSS". Cependant, l'ambiguïté de la Ligue de Matteo Salvini, qui reste liée au parti de Poutine par un accord de coopération, demeure. Aux élections européennes, la Ligue voudrait profiter du soutien mitigé des Italiens à l’Ukraine pour revoir à son avantage les équilibres au sein du gouvernement. La Russie joue son jeu, en alimentant les divergences au sein du gouvernement et en essayant de pousser Meloni à abandonner, ou du moins à assouplir, son atlantisme pour plaire à l'électorat de droite, le but ultime étant de la convaincre de suspendre l'aide à Kiev ou de le conditionner à l'ouverture d'une table de négociation avec Moscou. En clair, trouver un terrain d'entente. La fermeté de Meloni sera mise à l'épreuve lors du sommet du G7 qui se tiendra dans les Pouilles en juin. D'ici là, l'offensive de Moscou ne fera que s'intensifier. »
COULISSES, Repubblica, E. Mauria « Le soutien implicite de Fratelli d’Italia à Ursula mais Salvini repart à l’attaque » : « Le dialogue souterrain, désormais visible, se prolonge. Ursula von der Leyen et Giorgia Meloni, travaillent en silence à une possible collaboration lors de la prochaine législature européenne. Les faits d’hier, le jour de la nouvelle candidature de von der Leyen à la tête de la Commission, représentent l’énième preuve. Salvini aussi s’en est aperçu et, irrité, juste après l’intervention à Bucarest d’Ursula prenant pour cible Marine Le Pen et l’AfD (les alliés de la Ligue), il a fait diffuser un communiqué attaquant la responsable de l’exécutif européen. ‘’Ce sont les politiques folles de cette misérable et sinistre Commission qui détruisent l’Europe et qui n'a rien fait pour lutter contre l'immigration clandestine et l'extrémisme islamique, qui s'est employée à voler les agriculteurs italiens et européens à grands coups de taxes, de règles idiotes, de farine d'insectes et d'aliments synthétiques, de la perte de milliers d'emplois dans la filière automobile pour favoriser la Chine et nous inonder de voitures électriques, pour mettre en difficulté les propriétaires de logements avec de nouvelles obligations et taxes. Les socialistes qui volent des millions de citoyens : plus jamais". C’est surtout un message adressé à Meloni qui devra assumer, selon le chef de la Ligue, sa responsabilité en cas d’une possible alliance avec le PSE. Nous assistons de plus en plus à une guerre froide au sein de la coalition de droite. Antonio Tajani tente diplomatiquement de désamorcer la tension : "nous sommes conscients de la position de la Ligue mais cela n'affecte pas la position du gouvernement". En attendant on remarque surtout le silence assourdissant de Fratelli d'Italia qui n’a fait aucune déclaration officielle. Il s'agit en fait d'un langage codé, qui n’est pas seulement fait de mots. Meloni sait bien qu’elle devra soutenir la présidente sortante, notamment par politesse institutionnelle : Il n'est jamais arrivé qu'un parti au pouvoir dans un pays membre ne soutienne pas le candidat à la présidence de la Commission européenne. Et aussi parce que dans le prochain exécutif européen, il devra y avoir un commissaire italien, comme l'a souligné la Présidente du Conseil, probablement le ministre Raffaele Fitto (Frères d’Italie). La présence de francs-tireurs pendant le congrès du PPE n’a pas échappé à la Présidence du Conseil. Cela rend les voix des Conservateurs encore plus précieuses et Meloni n’est pas disposée à les céder gratuitement. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2024
Pays-Bas : la tentative de former un gouvernement se poursuit.
Pays-Bas. Le parti patriotique anti-islamisation PVV, le parti libéral de droite VVD, le parti des agriculteurs BBB et le Nouveau contrat social (NSC) poursuivent la tentative de formation d’un gouvernement.
22:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht estime que la politique du gouvernement en matière de réfugiés est un échec total.
Allemagne. La figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que la politique du gouvernement en matière de réfugiés est un échec total. Elle déclare : « La limite de l’Allemagne a été largement dépassée. » et « Quiconque ne bénéficie pas d’un statut de protection ne peut espérer aucune prestation sociale. »
22:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal se rend au Portugal pour soutenir Chega en vue des législatives.
Portugal et Espagne. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal a soutenu, ce 6 mars, au Portugal le parti Chega d'André Ventura en vue des élections législatives du 10 mars 2024.
André Ventura et Santiago Abascal
21:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reportage de TV Libertés sur le BSW de gauche anti-immigration de Sahra Wagenknecht, avec Lionel Baland.
Allemagne. Dans le JT de TV Libertés, un reportage de Nicolas de Lamberterie à propos du parti allemand de gauche anti-immigration BSW de Sahra Wagenknecht (14’27’’ à 20’39’’) :
18:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les sympathisants du BSW viennent essentiellement de la gauche.
Allemagne. Selon une enquête Forsa, le parti anti-immigration de gauche BSW de Sahra Wagenknecht capte, dans les sondages, peu d’électeurs qui ont voté pour les patriotes de l’AfD : 5% des partisans actuels du BSW ont voté AfD lors des élections législatives de 2021 et 57 % pour des partis de gauche : 26 % pour les sociaux-démocrates du SPD, 21 % pour Die Linke et 10 % pour les écologistes.
Selon cette analyse, l’électorat de base du BSW est constitué de retraités est-allemands de gauche.
Les futurs électeurs du BSW s’auto-positionnent sur la ligne gauche-droite de la même manière que les partisans du parti social-démocrate SPD.
17:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW se présentera aux municipales à Dresde.
Allemagne. Saxe. Dresde. Le parti de gauche anti-immigration BSW de Sarah Wagenknecht se présentera aux élections municipales à Dresde le 9 juin.
16:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La porte entrouverte à Meloni par le PPE et la place qu’il reste à Salvini."
Italie. Revue de presse.
Plusieurs sujets se partagent la Une ce matin : le missile russe lancé sur Odessa à 150 mètres du cortège présidentiel ukrainien : « Zelensky échappe à la mort » (Corriere della Sera), les résultats des primaires républicaines du « Super Tuesday » : « L’avalanche Trump » (Repubblica), les attaques houthies en Mer Rouge « Des missiles sur un navire grec, une Mer Rouge de sang » (Stampa), l’affaire du fichage de nombreuses personnalités par un agent de la garde des finances : « Le marché des fichages illégaux » (Messaggero), et enfin la crise humanitaire dans la Bande de Gaza : « Gaza sans trêve, ni eau ni nourriture » (Avvenire), « L’UE demande un corridor humanitaire pour Gaza » (Sole 24 Ore).
ARTICLE, T. Ciriaco, Repubblica, « Une campagne visant à attiser la peur à trois mois des élections européennes - L'appel à la mobilisation après le bras de fer avec le Quirinal - L'alerte autour des manifestations au printemps » : « La présidente du Conseil mêle la peur à une alerte - pour l'instant contenue, à vrai dire - et surveillée par le gouvernement. Elle suit la ligne de la fermeté malgré les appels du Quirinal à plus de prudence après les images de coups de matraques utilisées à Pise lors d’une manifestation. Mais Meloni s’appuie sur des indications qu’auraient donné les services de renseignement et le ministère de l’Intérieur, qui signalent que la guerre au Moyen-Orient pourrait être un détonateur potentiel autour de manifestations au printemps. C’est peut-être une recherche cynique d’accroitre sa popularité, en même temps que transparait une certaine inquiétude dans les paroles prononcées par Giorgia Meloni devant les syndicats de police. Elle a convoqué les représentants des agents pour montrer que la droite gouvernementale est de leur côté, après dix jours de polémique. Elle construit un message visant à rappeler quelle est la loi, message qu'elle entend porter lors des prochaines élections régionales et surtout dans la perspective des élections européennes. Mais elle pointe aussi un événement, un lieu et une date - le G7 des 14 et 15 juin dans les Pouilles - qui est depuis longtemps au centre de l’attention des services de renseignement et des responsables de l'ordre public. La crainte est que ce sommet risque, d'une manière ou d'une autre, de faire converger des mondes dissidents très éloignés les uns des autres - c'est du moins la thèse - avec des effets potentiellement imprévisibles. Meloni choisit de s'exposer sur un sujet cher à la droite, celui de la sécurité et du risque d'incidents. Et ce malgré l'appel du Quirinal, qui semblait aussi indiquer que les discours apaisants était la meilleure façon de faire baisser les tensions. Son activisme semble également en contradiction avec la position prise il y a quelques jours par Matteo Piantedosi (Indépendant), qui s'était présenté comme celui qui portait le discours du gouvernement dans son rapport avec les forces de l'ordre. On craint simplement de voir les groupes pro-palestiniens converger, et qu’avec les pacifistes et les forces politiques, des infiltrations d'anarchistes puissent avoir lieu. Tout cela pourrait se répercuter sur la réunion du G7 dans les Pouilles, où un plan extraordinaire de maintien de l'ordre public est en cours de préparation. Les indications fournies ces derniers jours par le Viminal sont toutefois beaucoup plus mesurées : l'objectif est de limiter autant que possible les risques potentiels liés aux manifestations. Cette approche s'accompagne de la protection des sites sensibles, mais dans tous les cas, elle réduit autant que possible la confrontation directe avec ceux qui manifestent. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « La porte entrouverte à Meloni par le PPE et la place qu’il reste à Salvini » : « Si les élections dans les Abruzzes représentent aujourd’hui la priorité de la majorité, la perspective stratégique demeure néanmoins l’Europe. Hier, nous avons assisté à un moment important pour la Présidente du Conseil. Au congrès des Populaires européens tenu à Bucarest, on a observé un déplacement des positions vers la droite, avec une réécriture de certains sujets du moment : un souhait de freiner le pacte européen sur la transition verte et surtout sur les migrants. C’est une ambiance de plus en plus accueillante et cohérente, au sein du PPE, qui est en train de se développer pour des partis comme celui de Meloni. Par ailleurs, la nouvelle candidature de von der Leyen à la Commission Européenne en favorise le rapprochement voire, qui sait, une future entrée dans la famille des populaires. Les slogans sur les migrants, comme celui prononcé par le président du PPE Weber ‘’c’est à nous et pas aux passeurs de décider qui faire entrer en Europe’’, représentent une main tendue à Meloni qui voit une porte s’entrouvrir pour elle. Pour comprendre si le PPE est en train de faire une opération de rapprochement à droite ou de détachement des socialistes, il faudra attendre les résultats des élections européennes. Quel que soit ce résultat, il donne au PPE la possibilité de jouer les arbitres de la future majorité, voire d’imposer l’entrée de nouveaux amis, comme Meloni, que le PSE refuse catégoriquement. Si cela devait se concrétiser, nous aurions alors deux partis du gouvernement (Forza Italia et Frères d'Italie) au sein de la même famille européenne. La Ligue de Salvini serait alors isolée en Europe mais aussi à Rome. Bref, la Ligue reste l’épine dans le pied de Meloni avant et après les élections européennes. »
ARTICLE, Repubblica, « Un attentat s'est déroulé à 200 mètres des deux leaders. S'il les avait touchés, il y aurait eu un risque de réaction de l’Alliance. Un missile russe menace l'OTAN, Zelensky et le premier ministre grec. »
ARTICLE, M. Cremonesi, Corriere, « L'enthousiasme de la Ligue : « ‘’Une bouffée d'air frais’’ - Et Conte qui refuse de choisir [entre Biden et Trump] inquiète le Pd » - L'investiture de Trump et les partis italiens. Forza Italia : ‘’l'important, c'est la stabilité’’ » : « Sans surprise sensationnelle, Donald Trump défiera Joe Biden à l'élection présidentielle américaine. Pour certains, comme la Ligue, c'est une fête. Matteo Salvini se réjouissait hier : "En avant Trump, en avant le changement ! En 2024, il y aura du changement, aux États-Unis et en Europe". La Ligue considère comme injustifiée l'irritation ressentie par Fratelli d'Italia après les célébrations de Salvini pour Trump à la suite de la visite du Premier ministre Meloni chez Biden : cela a toujours été leur ligne. Il s'agit peut-être d'un paradoxe : les pro-Salvini regardent de l'autre côté de l'Atlantique, à la recherche de rivages qu'ils ne trouveront probablement pas en Europe, si leurs compagnons de route restent les mêmes. Mais Trump, s'il est élu, sera le président le plus "isolationniste" que l’on ait pu voir depuis longtemps. De l'autre côté de l'échiquier politique, les 5 étoiles hésitent. S'il est impossible d'oublier les vœux trumpiens pour '’Giuseppi’' [Conte] en 2019, il y a quelques jours, Conte a invité Meloni à faire un rapport au Parlement sur sa visite : elle irait à Washington ‘’pour recevoir de nouvelles instructions’’. Carlo Calenda (Azione), après la sortie de Conte, a explosé : ‘’Il a flirté avec Trump, Xi Jinping et Poutine s'indigne d'une rencontre avec le démocrate Biden’’. Giorgia Meloni a reçu un baiser sur le front du président américain qui a fait couler beaucoup d'encre. Pour Fabio Rampelli (Frères d'Italie) : ''C'est un témoignage d'estime et d'amitié du chef d'État de la nation la plus puissante du monde envers la présidente du Conseil italien. Il n’y a aucune gêne". »
Giorgia Meloni et Joe Biden
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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État de Brême : les trois partis qui gouvernent déposent une motion en faveur de l'interdiction de l'AfD.
Allemagne. État de Brême. Les écologistes, les sociaux-démocrates du SPD et les post-communistes de Die Linke, qui gouvernent ensemble l’État de Brême, ont déposé une motion au sein du Parlement de l’État de Brême visant à l’interdiction, par la Cour constitutionnelle fédérale, du parti patriotique AfD.
02:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/03/2024
Interview du dirigeant de Chega André Ventura par Álvaro Peñas.
Portugal. Interview du dirigeant de Chega André Ventura par Álvaro Peñas :
https://www.breizh-info.com/2024/03/06/230745/pour-change...
André Ventura
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
38 % des Allemands désirent défendre leur pays.
Allemagne. Selon un sondage Forsa, 19 % des Allemands veulent absolument défendre l’Allemagne et 19 % probablement. Par contre, 59 % sont d’avis contraire, tout particulièrement dans l’Est du pays où ils sont 70 % à refuser de défendre le pays, contre 55 % à l’Ouest.
Que veut défendre l’Allemagne ?
49 % des sympathisants des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-chrétiens bavarois de la CSU, 45 % des libéraux du FDP, 43 % des patriotes de l’AfD, 38 % des sociaux-démocrates du SPD et 35 % des écologistes.
16:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Lors de son meeting dans les Abruzzes, Meloni s’interroge : "Où est Matteo ?""
Italie. Revue de presse.
L’affaire du fichage de nombreuses personnalités par un agent de la garde des finances, faisant l’objet d’une enquête ouverte à Pérouse, continue de faire la une des quotidiens : « Des politiciens et des célébrités, plusieurs milliers de personnes espionnées » (Stampa) ; « La tension monte sur le fichage de personnalités » (Corriere della Sera) ; « Espionnage : à présent il faut savoir qui sont les commanditaires » (Messaggero). La campagne des régionales dans les Abruzzes, où l’on vote ce week-end, est aussi en une : « Centre-droit : le défi des Abruzzes » (Corriere della Sera) ; « Abruzzes : les jeux sont ouverts » (Repubblica). Les attaques houthies en mer Rouge sont aussi en une (« Attaque des Houthis contre un navire de MSC, il faut employer de nouvelles armes » (Messaggero) de même que le vote hier au Parlement autorisant la participation italienne à la mission Aspides (« Mission en mer Rouge, un oui transpartisan [au Parlement] » (Stampa). Enfin, le mécanisme européen de 1.5 milliards pour des achats communs dans la défense est en une du Sole 24 Ore : « Premier accord pour une défense européenne ».
PREMIER PLAN, La Stampa, « Meloni et les dossiers sur les personnalités : « Ce sont des méthodes de dictature, je veux connaitre les commanditaires » par Francesco Olivo : « Lors de son meeting dans les Abruzzes, Meloni s’interroge : « Où est Matteo ? ». Elle cherche désespérément Salvini, craignant l’image que son absence renvoie sur le vote. Mais le leader de la Ligue est déjà parti, après avoir fait une photo de groupe un peu avant. Mais le meeting de Pescara a permis aussi d’aborder la question du fichage de personnalités, et Meloni a répondu nettement : « On veut savoir qui les a commandés. Il faut de la clarté sur ce qu’on vient de découvrir dans les journaux, au sujet d’une enquête à Pérouse selon laquelle il y a des fonctionnaires de l’Etat italien qui font des fiches sur des personnes pour les fournir ensuite à certains journaux, notamment à celui de De Benedetti (Domani, ndlr). On veut savoir qui demande cela, car ce sont des méthodes de dictature ». Peu avant, elle avait déclaré qu’elle voulait « savoir ce qui ressortira des auditions de la Commission anti-mafia. C’est franchement grave qu’en Italie il y ait des fonctionnaires qui passent leur temps à violer les lois en faisant des vérifications sur des citoyens, anonymes ou non, pour donner ces informations aux journaux. Cela n’a rien à voir avec la liberté de la presse ». Mais à Pescara l’ordre du jour c’est autre chose, les régionales pour lesquelles on vote dimanche prochain, que la droite, et Meloni en particulier, ne peut pas perdre. Pour Tajani, ces révélations sur le fichage montrent des pratiques « anti-démocratiques », et Salvini est plus loquace, il part presque à la recherche de la presse sur place pour annoncer des actions de tout sorte, y compris des poursuites : « je porterai plainte auprès de tous les parquets contre cette honte qui ne peut pas se répéter. On est allé espionner des pères et des mères de famille ». « S’il y a vraiment un comité d’espions qui vendait ces informations pour faire du tort à la Ligue et la droite, je pense que 60 millions d’Italiens ont le droit de le savoir ». Mais il y a un problème plus urgent : Marco Marsilio, « l’ami de toujours de Giorgia Meloni » doit rester président des Abruzzes. Le défi s’est compliqué pour ce scrutin, et on parle des sondages de toute sorte : « il est en avance de 4% » dit un parlementaire, « plutôt de 6% » dit un sénateur, « ou plutôt de 3% » pour un élu régional. Meloni sait qu’elle joue son va-tout : « j’ai déjà mis mon casque, d’ici aux européennes toute sorte de choses vont se passer » prévient-elle. « Comme j’ai moi-même été élue ici, ce serait vraiment un mauvais coup si on me chassait » plaisante-t-elle ensuite avec les entrepreneurs de Teramo ».
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/29/abr...)
Giorgia Meloni
Lorenzo Cesa (UDC), Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie), Antonio Tajani (Frères d’Italie), Marco Marsilio (Frères d'Italie), Maurizio Lupi (Nous modérés).
PREMIER PLAN, La Stampa, « Mattarella : « Le président n’est pas un roi. Promulguer des lois, cela ne veut pas dire en partager la substance » par Ugo Magri : « Quand le Parlement s’exprime, et que les lois qu’ils propose sont conformes à la Constitution, le chef de l’Etat doit donner son aval, il ne peut pas faire autrement. S’il refusait malgré cela, il se comporterait comme un souverain. Et heureusement, le président n’est pas un monarque » déclare Sergio Mattarella [devant un parterre de journalistes]. Son message est qu’il est inutile de le tirer par la manche chaque fois qu’une réforme ou un décret arrivent sur son bureau. C’est la majorité et le gouvernement qui font leurs choix, c’est à eux qu’il faut demander des comptes. C’est justement dans le monde des médias que l’émotion était montée récemment avec la « loi-baîllon », l’amendement du parlementaire d’Azione, Enrico Costa, qui interdit de publier dans les journaux les actes d’accusation avant la fin de l’audience préliminaires. Mattarella rassure la profession en garantissant qu’aucune atteinte à la presse libre ne sera jamais tolérée, puisque la constitution le dit clairement. Elle prévoit, souligne le président, « une protection nette, claire, indiscutable, face à laquelle vous avez une responsabilité : la loyauté, l’indépendance, la liberté de critiquer dans le respect des faits et des personnes ». Si quelqu’un voulait profiter du dossier sur l’espionnage de personnalités pour s’en prendre à la presse, le président laisse entendre qu’il n’irait pas loin : l’information aun « rôle indispensable à jouer qui est au cœur des institutions appelées à les protéger », notamment le Quirinal. Et il a souhaité faire un rappel utile : « il y a ceux qui s’adressent au Quirinal en disant, il ne faut pas signer ceci ou cela, car on n’est pas d’accord, c’est une mauvaise mesure » ou bien « ceux qui disent que le président a signé un texte, donc il en partage le fond ». C’est une pression quotidienne et déplacée, car le président « ne signe pas les lois, il en signe la promulgation qui est une chose bien différente ». Elle veut simplement dire que « les chambres ont approuvé une nouvelle loi et que ce texte ne présente pas de mesures contraires à la Constitution ». Et si à l’inverse il refusait de signer en disant qu’il estime que la loi est contraire à la Constitution, « il s’arrogerait les prérogatives du Conseil constitutionnel ». Certains « ont l’impression, dit Mattarella avec une certaine ironie, que nous sommes encore à l’époque du « Statuto albertino », où le pouvoir législatif était à la fois détenu par les deux chambres et le roi. Lequel devait approuver la loi sur le fond avant sa promulgation. Heureusement, ce n’est plus comme ainsi aujourd’hui ». Il y a des références implicites : il y a quelques mois, la Première Ministre avait laissé entendre qu’en autorisant la présentation au parlement de la réforme du « Premierato », Mattarella était d’accord. Mais il s’agissait simplement d’une procédure classique, comme l’étaient les consultations préliminaires avec ses équipes du Quirinal sur le texte ».
ARTICLE, Il Messaggero, « Pnrr et nouveau budget de l’UE, la visite de Fitto à Bruxelles : l’Italie vient d’envoyer à la Commission une demande de modification « technique » du Plan national de relance »: « A Bruxelles, pour le ministre des Affaires européennes Raffaele Fitto (Frères d’Italie), c’est une opération séduction sur les Politiques de cohésion et du Pnrr. Il a rencontré hier la présidente du Parlement européen Roberta Metsola et le vice-président exécutif de la Commission Valdis Dombrovskis, ainsi que le commissaire au Budget Johannes Hahn et le commissaire à la Justice Didier Reynders. Comme l’indique un communiqué, le plan de relance et l'utilisation complémentaire des fonds de cohésion ont été au centre des échanges, tout comme les prochaines élections européennes - il reste moins de 100 jours avant l'ouverture des bureaux de vote qui détermineront le début d'un nouveau cycle politique européen. La directive sur le respect de contraintes en matière de droits et d'environnement par les multinationales s'est heurtée à l'opposition claire des gouvernements, dont le gouvernement italien, au sein du Conseil. « L’échange approfondi avec Dombrovskis sur le Pnrr révisé et sa complémentarité avec la politique de cohésion », à la lumière de l’importante révision estivale du plan qui incluait précisément un objectif consacré à la cohésion, a confirmé « le climat de coopération fructueuse et constructive entre le gouvernement italien et la Commission européenne », a écrit Fitto sur son compte X. Et si avec Metsola, le ministre a notamment évoqué les élections du 6 au 9 juin et le renouvellement des sièges au parlement de Strasbourg, avec Hahn, il aurait eu « une première réflexion sur le prochain budget pluriannuel (2028-2034), qui devra être adapté aux défis géopolitiques auxquels l'Union sera confrontée dans les années à venir et prendre en compte les évolutions possibles de l’élargissement » afin de « résister au choc » d'une Europe à 30, 33 ou 36 Etats ; un calcul qui inclut non seulement l'Ukraine et la Moldavie mais aussi les Balkans. L'adhésion de nouveaux États, a rappelé Fitto lors de son échange avec Hahn, « ne se fera pas à coût nul » pour ceux qui font déjà partie de l'Union et, au contraire, elle aura des effets immédiats sur les fonds de l'UE, en particulier les plus importants et dont notre pays est un bénéficiaire traditionnel, comme la politique agricole commune et les fonds de cohésion. Lundi le gouvernement a envoyé à la Commission Européenne une nouvelle demande de modification du Pnrr avec l’objectif de corriger certains éléments techniques du plan, pas tant des corrections d’erreurs matérielles qui ont déjà été faites après la grande révision du plan de relance, mais plutôt sur l’utilisation de termes différents pour désigner la même chose. L'exécutif européen a jusqu'à deux mois pour commenter ces ajustements. »
ARTICLE, La Stampa, « Mission en mer rouge : le parlement dit oui à l’opération européenne contre les Houthis » par Federico Capurso : « Le gouvernement voulait un vote à une large majorité, avec l’opposition, sur les trois missions militaires auxquelles notre pays participe cette année, et renforcer la position italienne. Cette unité a été trouvée, même si elle n’était pas gagnée d’avance. Car la mission Aspides contre les rebelles houthis en mer rouge n’emportait pas la conviction des cinq étoiles, qui s’étaient abstenus lundi soir en commission. Le gouvernement avait présenté cette mission comme ‘éminemment défensive’, un adverbe qui déplaisait aux Cinq étoiles et laissait transparaitre selon un accent un peu trop belliqueux ouvrant la voie à des frappes sur le territoire yéménite. Le ministre des affaires étrangères Tajani, en intervenant en séance, a admis qu’il « y a peut-être eu un malentendu lexical » puisqu’il s’agissait « au contraire de renforcer le caractère purement défensif de la mission ». « Celle-ci ne pourra pas procéder à des actions préventives ». Les cinq étoiles ont donc fini par voter pour, et seul le groupe AVS s’est opposé. La médiation avec le M5S avait commencé avec la secrétaire d’Etat Isabella Rauti, tandis que les parlementaires cinq étoiles se félicitent d’avoir « ramené le gouvernement sur leurs positions » selon les déclarations du député M5S Ricciardi. Mais l’opposition d’AVS divise le camp progressiste : « nous sommes les seuls à défendre une position pacifiste » justifie le groupe. « Si la mission Aspides devait changer de nature, nous ne serons pas d’accord – prévient Ricciardi-, c’est pourquoi nous avons demandé à être informés régulièrement de son action ». Dans le même temps, Schlein pour le PD demande « un engagement diplomatique plus fort pour le cessez-le-feu à Gaza » mais le parti est amer sur la mission Levante, dont l’objectif est d’apporter de l’aide à la population palestinienne. « Nous avions demandé de reprendre les contributions à l’UNWRA et les fonds pour les ONG italiennes qui œuvrent en Palestine et en Israël. Mais le gouvernement est contre » déclare la cheffe du groupe du PD à la Chambre. Le ministre Crosetto envisagerait de faire des livraisons humanitaires par voie aérienne, ou de rejoindre l’initiative internationale « Maritime Aid to Gaza ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Geert Wilders prendra part à la conférence conservatrice internationale CPAC à Budapest.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders prendra part à la conférence conservatrice internationale CPAC à Budapest, qui se déroulera le 25 et 26 avril 2024.
12:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2024
La CSU dénonce la politique internationale de l'AfD.
Allemagne. Le secrétaire général du parti social-chrétien bavarois CSU Martin Huber dénonce le fait que le parti patriotique AfD désire que l’Allemagne continue à recevoir du gaz russe, quitte l’OTAN et obtienne le départ des troupes étrangères stationnées sur son sol. Il affirme que la politique de l’AfD laissera l’Allemagne sans défense face à la Russie de Poutine.
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mission Aspides, les doutes à gauche et les médiations du gouvernement pour s’assurer les voix du M5S."
Italie. Revue de presse.
L’enquête du Parquet de Pérouse sur des activités d’espionnage de personnalités politiques fait la Une : « Des enquêtes menées sur la base des dossiers [sur les personnalités] » (Corriere della Sera), « Le Parquet de Pérouse démonte l’hypothèse d’espionnage » (La Stampa), « Des activités d’espionnage tous azimuts » (Sole 24 Ore). Le vote au Parlement sur la mission européenne « Aspides » en Mer Rouge « Italie, un bouclier contre les Houthis » (La Repubblica), la décision de la Cour Suprême américaine sur la validité de la candidature de D. Trump dans le Colorado : « La Cour Suprême donne son feu vert à Trump » (La Repubblica), et enfin l’inscription de l’IVG dans la Constitution française : « France, l’IVG dans la Constitution et l’ingérence du Vatican » (Corriere, Repubblica, Stampa) sont aussi cités en Une.
ARTICLE, La Repubblica, G. Casadio « Mission Aspides, les doutes à gauche et les médiations du gouvernement pour s’assurer les voix du M5S » : « La majorité s'est déclarée disposée à une opération de sortie de l’ambiguïté : faire comprendre que la mission de la Marine Italienne en mer Rouge est "défensive". Les 5 Etoiles ont fait savoir que les parlementaires du Mouvement pourraient voter en faveur du texte à condition que le passage évoquant des missions "éminemment défensives" de l'opération « Aspides » soit reformulé. Dans le cas contraire, ils pourraient même choisir de voter pour le "non". Les 5 Etoiles veulent d'abord lire le texte. En revanche, l'avocat Marco Grimaldi, vice-président de l'Alliance de la gauche verte, déclare : "La mission en mer Rouge risque d'aggraver le conflit, surtout si elle autorise l'attaque de bases au Yémen. C'est pourquoi nous ne voterons pas pour autoriser les attaques militaires". Le Parlement donnera aujourd'hui son feu vert à un ensemble de missions militaires. « Aspides » est la principale, c'est-à-dire l'opération européenne d'escorte, d'une durée d'un an, visant à protéger les navires civils en transit au large des côtes du Yémen contre les attaques des Houthis. Le patrouilleur « Caio Duilio » a déjà fait ses débuts en abattant un drone Houthi qui visait le navire de la marine italienne. L'autre mission importante est celle du « Levante », qui fournit l'aide humanitaire italienne à la population palestinienne de la bande de Gaza. »
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti « Le prix de la crise en Mer Rouge » : « L’Italie, avec la Grèce, est le pays qui subit le plus les retombées du chaos sur la route de Suez. Il s’agit d’une guerre qui est en train d’étrangler l’une des artères les plus importantes de la Planète et les effets en sont macroscopiques. Selon l’association artisanale Confartigianato, ces derniers trois mois l’Italie a perdu 3,3 milliards d’euros pour les exportations retardées ou annulées et environ 5,5 milliards d’approvisionnement qui n’ont pas pu être assurés, pour un total de 9 milliards en à peine 90 jours. Le coût des conteneurs a flambé en augmentant de 360% et, surtout, les routes italiennes sont devenues très chères. Mais il y a un autre aspect inquiétant : le changement de routes maritimes vers les ports du Nord de l’Europe. A ce stade, la baisse d’arrivées dans les ports italiens s’élève à -17%, notamment pour les ports de l’Adriatique, avec des retombées également du point de vue de l’emploi. C’est la raison pour laquelle le gouvernement considère la mission navale « Aspides » comme une priorité. »
PROPOS, Il Foglio, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la Justice « Nordio s’exprime sur l’affaire des activités d’espionnage » : « ’’L'enquête étant en cours, tout commentaire de ma part serait inapproprié. En général, je peux dire que l'acquisition de données sensibles devrait être soumise à des contrôles très stricts. En tant que libéral, je place la dignité et la vie privée des citoyens avant toute autre valeur, sauf en cas de nécessité pour protéger la sécurité de l'État. Malheureusement, en Italie, nous n'avons pas cette sensibilité : nous maintenons encore en vigueur le code Rocco, de matrice fasciste, inspiré par cet État éthique hégélien qui peut s'immiscer à l'excès dans la vie des citoyens. Comme c'est précisément le cas dans le fichage et, évidemment, dans les écoutes téléphoniques.’’ ‘’ En Italie, il y a dix fois plus d'écoutes que la moyenne des démocraties occidentales. Nous allons y remédier" ».
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci « PNRR, l’Italie envoie les corrections techniques à l’UE » : « Le gouvernement italien a adressé à la Commission une nouvelle demande de modification du Plan de Relance et notamment des demandes de corrections techniques du Plan sur la base de ce qui avait été décidé en février par les ministres concernés par la gestion directe des dossiers. Le ministre pour les Affaires européennes Raffaele Fitto a tenu à souligner que « la révision est le résultat de discussions qui se sont tenues dans le cadre d’une collaboration continue et fructueuse entre le gouvernement et la Commission européenne. La révision permettra la mise en place du Plan modifié en décembre dernier’’. Ce mardi, le ministre Fitto rencontrera la Présidente du Parlement Européen, R. Metsola, le commissaire pour le budget J. Hahn et le commissaire pour la justice D. Reynders. L’Italie a dépensé jusqu’à présent 45,6 milliards d’euros de ressources. En 2023, 21,1 milliards ont été dépensés, soit beaucoup moins par rapport à ce qui avait été prévu par la précédente note de révision budgétaire (Nadef) qui visait une dépense de 40,9 milliards. Ce qui prouve une certaine difficulté à trouver cette accélération tant souhaitée. »
ENTRETIEN, Il Messaggero, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, coordinateur de Forza Italia, « La Sardaigne ne constitue qu’un épisode, Elly Schlein libère du terrain pour Forza Italia » : « Les élections régionales dans les Abruzzes, ne causeront aucune difficulté au gouvernement ni au centre-droit, nous sommes sûrs de l’emporter. Le contexte est bien différent de celui des élections en Sardaigne. Forza Italia a pour objectif d’obtenir dans les Abruzzes le même résultat que lors des dernières législatives. Ce qui m’intéresse c’est de canaliser les voix modérées en faveur de Forza Italia, un mouvement politique chrétien, libéral, défenseur des droits, pro-européen et pro-OTAN, réformiste et pas idéologique mais plutôt pragmatique et concret. Forza Italia ne cherche pas à faire de la compétition avec ses propres alliés comme la Ligue, nous pesons déjà au sein du gouvernement. Le but n’est pas de dépasser la Ligue mais d’élargir la sphère du centre-droit face à la gauche. Elly Schlein a ancré son parti très à gauche et récupère des voix à gauche, ce qui libère du terrain [au centre] pour Forza Italia. Je suis très confiant en vue des élections régionales et européennes. Nous nous rendrons nombreux à Bucarest pour le congrès du PPE : ministres, chefs de groupes, chef de délégation au Parlement européen, les quatre vice-secrétaires de Forza Italia à peine élus, plusieurs secrétaires d’Etat et parlementaires dont Stefania Craxi qui préside la Commission Affaires étrangères. Le PPE va soutenir la création d’un poste de commissaire européen à la Défense ; le lancement d’un plan sanitaire pour les maladies cardio-vasculaires, le diabète et les pathologies mentales qui touchent de plus en plus les jeunes ; un programme d’investissement pour l’Afrique s’inspirant de notre Plan Mattei ; une proposition de Forza Italia pour réduire les coûts des énergies vertes pour les entreprises et les privés. Nous refusons le fondamentalisme climatique à la Timmermans ou à la Greta Thunberg. Nous défendrons également une politique solide en soutien à l’industrie et à l’agriculture. Forza Italia est de plus en plus reconnue au sein du PPE, ce qui signifie que le vote en faveur de Forza italia est le plus à-même de faire compter davantage l’Italie en Europe. Nous visons les 10% aux prochaines européennes et 20% pour les législatives. Les oiseaux de mauvais augure prédisaient notre disparition après la mort de Berlusconi, c’est l’exact contraire qui se produit. Notre structure fonctionne, les militants se mobilisent dans le sillage de Berlusconi. Le PPE élira lors du congrès de Bucarest von der Leyen comme candidate à la présidence de la Commission. Elle est la bonne personne, et Forza Italia aura un rôle pivot pour les prochaines institutions européennes. Je souhaite une majorité formée de populaires, de libéraux et de conservateurs à la tête de l’UE. En Ukraine, nous voulons la paix mais nous en devons pas être défaitistes, l’Occident ne doit pas se rendre face à Moscou. En vue de la campagne des européennes, nous nous préparons à nous défendre contre les fakes news et les cyber-attaques de la Russie. La semaine prochaine, le ministère des Affaires étrangères à Rome abritera une réunion technique et opérationnelle avec toutes les agences de l’ONU pour apporter de l’aide aux Palestiniens de Gaza. L’Italie sera au premier rang de cette vaste initiative humanitaire, une sorte de Food for Gaza pour laquelle nous voulons mobiliser de nombreux pays. Nous sommes solidaires du peuple palestinien, qui doit être libéré des chaînes du Hamas. »
ARTICLE, Messaggero, « Énergie, la rencontre entre Pichetto (Forza Italia) et Le Maire : "L'UE finance l'énergie nucléaire" – les deux pays conviennent d’accélérer sur les mesures européennes en faveur des petits réacteurs de quatrième génération. »
ARTICLE, Messaggero, « 4,4 milliards d'euros d'aide de l'Italie à Kiev : Rome est le troisième pays d'Europe après Londres et Paris » : « L'aide financière et humanitaire allouée par l'Italie à l'Ukraine est de deux milliards d'euros. Deux autres milliards correspondent à la valeur des armes et des munitions expédiées à Kiev depuis le début de l'invasion russe. Il nous faut commencer par là, pour pouvoir ensuite évaluer la véritable contribution italienne à la cause. Plus de quatre milliards d'euros de fonds publics ont été dépensés à ce jour pour aider Volodymyr Zelensky. Ces chiffres sont pour moitié publics, pour moitié non publics. Et c'est la seconde moitié, l'estimation des fournitures militaires, qui apporte l’éclairage le plus intéressant et le plus inédit. Parce qu'elle donne du corps à l'extrémisme de la ligne défendue par Meloni avec l'Ukraine sans ambiguïté. En Europe, quoi qu'en disent les chiffres officieux qui circulent jusqu'à présent dans les think-tanks et les fondations, l'Italie est l'un des plus grands contributeurs de moyens et de munitions à l'armée ukrainienne. Un pas en arrière, voire deux, par rapport à l'Allemagne et à la France, qui ont jusqu'à présent communiqué des chiffres bien différents. Ils les ont inscrits noir sur blanc dans les accords bilatéraux de sécurité qu'ils viennent de signer avec le gouvernement ukrainien dans le cadre de Kiev. Depuis février 2022, Berlin a engagé 17,7 milliards d'euros de fournitures militaires. Une partie de cette somme, 10,5, sera répartie sur les trois prochaines années, de 2024 à 2027. Cet effort comprend certaines des commandes militaires les plus décisives pour la guerre dans le Donbass, depuis les obusiers de dernière génération jusqu'aux très recherchés chars Leopard 2. Et la France ? Entre 2022 et l'année en cours, l'engagement de Macron représente un total de 6,8 milliards d'euros d'envois d'armes et de munitions. Selon les données de l'Institut Kiel, l'Italie a dépensé un montant dérisoire, par rapport à ses grands partenaires européens, pour donner de l'oxygène à l'armée ukrainienne. Un peu plus de six cents millions d'euros. Des chiffres qui, s'ils étaient confirmés, placeraient notre pays loin du podium des soutiens européens de Kiev. Mais ces chiffres, comme l'explique Le Foglio, doivent être révisés. Car en Italie - un choix que ne partage pas la plupart des partenaires occidentaux de Zelensky - les paquets d'armes destinés à Kiev, dont le neuvième est en cours de préparation, sont strictement secrets. Un tableau du ministère de la défense circulant parmi les hauts gradés militaires montre des chiffres tout à fait différents. Il se dessinerait donc un podium différent. En première position, les États-Unis, avec un budget de 42,2 milliards d'euros, en attendant le déblocage de nouveaux fonds par le Congrès. Viennent ensuite l'Allemagne, puis le Royaume-Uni, avec environ 9 milliards, et enfin la France et l'Italie. Une grande partie de l'argent italien consacré à la technologie militaire envoyée au front a été utilisée pour payer le très coûteux système italo-français de défense antimissile Samp-T, le bouclier destiné à protéger les villes des bombardements russes. Sur le plan humanitaire, la mobilisation des gouvernements à Rome, d'abord avec Draghi puis avec Meloni, n'a pas été moindre. Les détails, là encore, figurent dans le pacte de sécurité signé à Kiev le 24 février. Parmi les fonds alloués à des fins civiles : 110 millions pour le budget de l'Etat ukrainien, 200 pour des prêts à taux réduit, 100 pour l'aide humanitaire, 820 pour soutenir les réfugiés ukrainiens en Italie, 400 pour le soutien macro-financier, 213 autres pour le soutien au développement, et enfin 200 pour assurer la résilience du réseau énergétique. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Francfort-sur-le-Main est la première ville du pays à placer des décorations pour la fête musulmane du Ramadan.
Allemagne. Francfort-sur-le-Main est la première ville du pays à placer des décorations pour la fête musulmane du Ramadan. Les écologistes et les sociaux-démocrates s'en félicitent.
12:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le FPÖ est pour plus d'Autriche et beaucoup moins d'Union européenne !"
Autriche.
La tête de liste du FPÖ pour les élections européennes : "Le FPÖ est pour plus d'Autriche et beaucoup moins d'Union européenne !"
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04/03/2024
Un débat télévisé est prévu entre Mario Voigt de la CDU et Björn Höcke.
Allemagne. Thuringe. Le candidats de tête des démocrates-chrétiens de la CDU Mario Voigt et celui des nationalistes de l’AfD Björn Höcke désirent débattre ensemble devant le média privé Welt TV. Les sociaux-démocrates du SPD, les post-communistes de Die Linke et les écologistes s’opposent à l’organisation de ce débat qui offre une tribune à l’AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/17/thu...)
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