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27/03/2024

La présidente de la Chambre des députés désire interdire l'entrée aux assistants parlementaires de l'AfD "extrémistes".

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Allemagne. La présidente de la Chambre des députés, la sociale-démocrate (SPD) Bärbel Bas, a pour projet de soumettre la liste des collaborateurs parlementaires du parti patriotique AfD à l’Office de protection de la Constitution afin de déterminer lesquels peuvent être classés comme « extrémistes » et interdire à ces derniers l’entrée dans les bâtiments.

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Tchéquie : le SPD dénonce l’augmentation par le gouvernement du financement de l’achat d’armes pour l’Ukraine.

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Tchéquie. Le SPD dénonce l’augmentation par le gouvernement du financement de l’achat d’armes pour l’Ukraine et affirme désirer la paix.

"Matteo Salvini et Giuseppe Conte ne seront pas candidats aux élections européennes."

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Italie. Revue de presse.

Les accusations portées par Moscou sur l’implication de l’Ukraine ainsi que des Etats-Unis et du Royaume-Uni dans l’attentat terroriste à Moscou font la une des quotidiens : « Moscou accuse l'Occident » (Corriere della sera), « Poutine veut l'escalade » (Repubblica) « Terroristes : Poutine accuse les Etats-Unis et Londres de complicité » (Stampa), « Des accusations à priori » (Avvenire). L'adoption en conseil des ministres des premiers décrets relatifs à la réforme de la magistrature est largement citée :  « Justice, feu vert aux test psychologiques pour les juges, l'association des magistrats proteste » (Corriere, Stampa, Giornale).

Les JT couvrent essentiellement le conseil des ministres d’hier, avec l’adoption de décrets mettant fin au fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments et instaurant des tests psychologiques pour les juges, la visite de la Présidente du Conseil G. Meloni au Liban, les frappes israéliennes sur un camp de réfugiés au Liban et l'effondrement du pont de Baltimore percuté par un cargo.

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un effet domino parmi les leaders politiques pour un choix qui semble prévisible » : « Rarement une candidature européenne n'aura été aussi prévisible. Et la solennité avec laquelle le PD a annoncé hier celle d'Elly Schlein ressemble à un rituel un peu vieux jeu. L'appel unanime du parti à sa secrétaire pour guider le PD aux élections européennes est apparu comme une façon un peu compliquée d’annoncer une décision qui avait probablement déjà été prise. L’idée était d’accélérer la formation des listes électorales sans créer trop de polémiques. L'ambition est de récupérer des voix à gauche, de consolider les pourcentages du PD et de chercher des voix parmi les électeurs du M5S et des autres forces d'opposition. Déjà, des critiques ont circulé dans le parti, et le mécontentement risque de ressurgir. Mais la première conséquence pourrait être de créer un "effet domino" dans les autres partis politiques. La candidature de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni pour Fratelli et de son vice-président Antonio Tajani à Forza Italia est en effet également attendue. Il faudra voir si d'autres dirigeants se joindront à eux. Le chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, est fermement décidé à ne pas y aller. " Je ne me présenterai pas aux élections. Je continuerai à être ministre", a-t-il déclaré. Et comme lui, Giuseppe Conte du M5S a promis de ne pas être candidat. " Nous ne pouvons pas continuer à tromper les citoyens", a-t-il annoncé en janvier. "On ne peut pas leur demander de voter pour nous, alors que les électeurs savent que nous n’irons pas au Parlement européen". Ce sont des arguments qui sont amenés à revenir au cours de la campagne électorale comme autant de motifs de controverse tant au PD qu'avec Meloni et Tajani. Formellement, la critique se tient. Il est clairement peu probable que la direction du gouvernement opte pour un siège à Bruxelles ; comme il est difficile d'imaginer que Schlein se présente pour trouver une issue européenne en cas de défaite, comme ses adversaires internes l'ont malicieusement suggéré.  L'objectif est inverse : se présenter pour retrouver sa popularité, en pariant sur son leadership. Dans le "non" de Salvini, on comprend qu’il est conscient de ne pas parvenir à reproduire le triomphe d'il y a cinq ans. À l'époque, la Ligue, au gouvernement avec le M5S, s'était imposée avec 34,33 % ; FdI n'avait obtenu que 6,46 %. La comparaison avec le passé risque d'être cruelle.»

ARTICLE, Il Giornale, de P. Bonora « Au lieu de produire en Italie, Stellantis annonce d’autres licenciements » : « L’hémorragie forcée de travailleurs se prolonge dans le groupe Stellantis. Des coupes d’effectifs continuent, même si concordées avec les syndicats, bien que la maison automobile répète la ‘’centralité de l’Italie dans le cadre de ses activités globales, comme le prouvent les investissements à hauteur de plusieurs milliards pour les nouveaux produits et les sites productifs dont la gigafactory de Termoli et les plateformes Stla Medium et Stla Large, respectivement à Melfi et à Cassino’’. Cette situation inquiète aussi la Bourse, le groupe ayant perdu hier 2,1%. Le commentaire du syndicat FIOM a été très dur, qualifiant les accords de ‘’grande entrave’’ en vue des prochaines rencontres prévues par le ministère des entreprises et du Made in Italy. Il s’agirait, selon la FIOM, d’un ‘’plan pour éteindre le travail’’ d’où l’appel à la présidente du Conseil d’exiger de Stellantis des explications et des garanties réelles quant aux productions en Italie. Concernant les autres syndicats, FIM et Uilm ont signé l’accord sur les départs volontaires mais font néanmoins état de leurs inquiétudes. Pour FIM, il ne s’agit pas d’un signal positif, même si les départs volontaires sont toujours préférables aux licenciements. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Völklingen : deux politiciens issus du parti écologiste Die Grünen se présenteront sur les listes de l'AfD.

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Allemagne. Sarre. Völklingen. Deux politiciens issus du parti écologiste Die Grünen annoncent se présenter sur les listes de l’AfD lors des élections municipales du 9 juin 2024.

Déclaration des députés néerlandais contre l'antisémitisme.

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Pays-Bas. Les différents partis représentés à la Chambre des députés ont signé une déclaration contre l’antisémitisme. Seuls le Forum voor Democratie de Thierry Baudet et le parti Denk, qui se donne pour vocation de défendre les intérêts des électeurs d’origine étrangère, ne l’ont pas fait.

26/03/2024

Lionel Baland dans le JT de TVLibertés à propos de la formation du futur gouvernement néerlandais.

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Pays-Bas. Mon passage dans le JT de TVLibertés, au sein d’un sujet de Nicolas de Lamberterie, à propos de la situation aux Pays-Bas où Geert Wilders peine à former un gouvernement (de 13’55 à 19’00) :


À Francfort, 100 % des suspects des agressions sexuelles graves et 64 % des suspects des viols sont des étrangers.

Allemagne. Hesse. Francfort-sur-le-Main. À Francfort, 100 % des suspects des « agressions sexuelles graves » et 64 % des suspects des viols sont des étrangers. Statistiques officielles.

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(jaune : pourcentage d'étrangers)

agressions sexuelles graves

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meurtre

viol

homicide volontaire

vol

vol aggravé

trafic d'êtres humains

cambriolage avec violences

agression sexuelle grave

(https://www.bild.de/politik/inland/politik-inland/verbrec...)

"Meloni prévient Salvini : "Nous diviser serait un cadeau à la gauche.""

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Italie. Revue de presse. 

L’adoption de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, avec l’abstention des Etats-Unis, fait la une des quotidiens : « Etats-Unis-Israël, la déchirure consommée à l’ONU » (Corriere della sera), « Trêve à Gaza, Biden abandonne Netanyahou » (Stampa), « L’ONU vote pour le cessez-le-feu, Israël annule la venue de sa délégation » (Sole 24 Ore), « Le revers à Israël, le cessez-le-feu voté avec le feu vert des Etats-Unis » (Messaggero), « L’Amérique abandonne Israël » (Giornale). La hausse du niveau d’alerte en Europe à la suite de l’attentat terroriste à Moscou fait la Une de Repubblica : « Alerte Daech en Europe, Macron craint des attaques et tend la main à la Russie ».  

Les JT couvrent essentiellement l’adoption de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’interrogatoire en Russie des suspects de l’attentat terroriste à Moscou de vendredi soir, la polémique autour de l’enquête sur de possibles infiltrations mafieuses dans la municipalité de Bari, et les intempéries. 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Santanchè, Emiliano, des crises qui se font écho » : « Il est désormais évident qu’une période marquée par l’irritation et les coups bas nous attend [sur le plan politique]. La campagne électorale en cours est un peu différente des autres, l’élection du Parlement européen ne sera pas l’habituel grand sondage sur lequel les partis se disputent mais ne changeant pas grand-chose sur le fond. Cette fois, il y aura un perdant et un gagnant. Cela risque d’être une élection décisive pour les équilibres de la coalition au gouvernement et non moins fondamentale pour comprendre la direction que prendra le centre-gauche (éventuelle alliance entre le Parti démocrate et le M5S, etc…). Le résultat issu des urnes donnera des indications sur le destin de la législature, entre stabilité jusqu’à son terme naturel en 2027 et destin bien plus bref. La déstabilisation pourrait être provoquée aussi bien par une grave défaite de la Présidente du Conseil que par un trop net succès. D’où la tension croissante entre les différents camps. Les difficultés et les questions urgentes à régler actuellement pour les partis au gouvernement et d’opposition sont bien loin des guerres qui nous entourent. A droite, il y a l’affaire de la ministre Santanchè et à gauche l’affaire Emiliano-Decaro à Bari. Deux situations presque aussi embarrassantes l’une que l’autre, susceptibles de peser sur le vote des Italiens bien plus que la situation en Ukraine ou en Mer Rouge. Une ministre à la crédibilité pulvérisée peut-elle rester en poste même si elle n’est pas renvoyée devant un juge ? On peut toujours s’enfoncer dans la politique de l’autruche ou faire semblant de rien en attendant un meilleur alignement des planètes. Mais cette histoire jette une ombre sur le gouvernement qu’il est de plus en plus dangereux de sous-estimer. Une démission ne serait pas une condamnation mais une manière de séparer le sort de la principale intéressée de celui du reste de l’exécutif. L’autre affaire sombre se joue à Bari et concerne le centre-gauche. Il s’agit de faire la lumière sur les propos du président de région Emiliano pointant les liens du maire de Bari, Decaro, avec la famille d’un chef mafieux bien connu. L’opposition risque elle aussi une grave perte de crédibilité. Decaro est estimé y compris par ses adversaires, mais cette affaire risque de lui porter préjudice si la lumière n’est pas faite rapidement. En attendant, la rhétorique sur la morale irréprochable de la gauche et des collectivités locales est mise au placard jusqu’à nouvel ordre. La transparence reste toutefois la meilleure réponse. A droite comme à gauche, l’autre camp peut tirer avantage de la situation, mais si l’on reste dans le marasme, ce sera bien pire. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Meloni prévient Salvini : « nous diviser serait un cadeau à la gauche » » : « ‘’Nous sommes tous en campagne électorale et je le comprends. Toutefois, nous diviser serait le seul cadeau que nous pourrions faire à la gauche’’. C’est ainsi que Giorgia Meloni lance un avertissement à Matteo Salvini, après avoir été accusée de travailler pour soutenir von der Leyen pour la reconduire à la tête de la Commission Européenne. Meloni relance durement ‘’s’il y a quelqu’un en Italie qui n’a jamais gouverné et qui ne gouvernera jamais avec la gauche, c’est bien moi’’. L’allusion au gouvernement Draghi, qui avait bénéficié du soutien de la Ligue mais pas de Fdi, est claire. Depuis le siège de la LIgue, toutefois, aucun signe d’apaisement ne semble arriver. Dans un communiqué, la Ligue fait savoir qu’elle ‘’souhaite voir une droite unie, en Europe comme en Italie. Or, jusque-là il n’y a eu que des vétos sur Le Pen et sur nos alliés. Nous voulons croire que personne, au sien de la coalition de majorité, ne préfère gouverner l’UE avec E. Macron et les socialistes plutôt qu’avec la Ligue et ses alliés’’. Depuis son déplacement en Basilicate, la présidente du Conseil fait savoir : ‘’le point n’est pas le président de la Commission mais la majorité qui le soutient, car ce sera cette majorité qui décidera des politiques qui seront adoptées en Europe. Ma stratégie est connue et je donne pour acquis qu’elle soit partagée par tous les partis de la coalition : favoriser une majorité de droite également en Europe’’. D’après Meloni, il n’y aurait pas de pièges cachés mais plutôt une erreur à éviter : se diviser pour renforcer sa popularité en vue du vote proportionnel de juin. Toutefois, après les élections européennes, une discussion sur les nouveaux rapports de force sera inévitable. Le problème des alliances en Europe est un sujet brûlant aussi pour Forza Italia. Son secrétaire Tajani a répété à plusieurs reprises que son parti ne fera pas d’alliance avec les partis extrémistes. Maintenant, il défend le président français, qualifié par Salvini de « belliciste » lors de son meeting souverainiste de samedi dernier. ‘’Ce n’est pas mon langage. Nous avons une position différente à l’égard de l’envoi des militaires, mais la France et l’Italie sont des interlocuteurs amis’’. Tajani baisse ensuite le ton d’un cran : ‘’la majorité est solide, ce qui se passe entre les familles européennes n’a rien à voir avec l’accord de gouvernement. Arrêtons les polémiques, les électeurs veulent l’harmonie [entre nous]’’. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, C. Fotina : « Intelligence artificielle, le Garant pour la protection des données privées critique le gouvernement » : « […] Le projet de loi sur l’I.A., annoncé par la Présidente du Conseil Giorgia Meloni et dont l'adoption par le Conseil des ministres était initialement prévue pour Pâques, est destiné à être reporté. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, D. Palmiotti « Aciérie de Tarente, voici les premiers fonds à hauteur de 150 millions »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Perrone : « Terrorisme : Italie, 250 cibles potentielles sont placées sous haute surveillance. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/03/2024

Harald Vilimsky a rencontré Claudia Haider.

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Autriche. Lors d’une tournée électorale en Carinthie, le candidat de tête du FPÖ pour les élections européennes Harald Vilimsky a rencontré Claudia Haider, la veuve de Jörg Haider. Cette dernière avait réuni un cercle d'amis afin de discuter, avec Harald Vilimsky, de divers sujets liés aux élections européennes.

Un pasteur est révoqué car il figurera sur une liste de l'AfD.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Le pasteur Michaelis, qui n’est membre d’aucun parti, est révoqué de ses fonctions de pasteur par le conseil du district paroissial, car il figurera sur la liste de l’AfD lors des élections municipales à Quedlinbourg en juin 2024.

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Viktor Orbán et Hans-Georg Maaßen prendront part à la conférence nationale-conservatrice à Bruxelles.

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UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le président du parti allemand Werte Union Hans-Georg Maaßen prendront part à la conférence nationale-conservatrice organisée à Bruxelles le 16 et 17 avril 2024 par la Fondation Edmund Burke.

Le député européen du Vlaams Belang Tom Vandendriessche (Flandre-Belgique), le député européen du PiS (Pologne) Jacek Saryusz-Wolski et le député national du parti conservateur britannique Suella Braverman compteront également parmi les orateurs.

(https://nationalconservatism.org/natcon-brussels-2/confir...)

Carlo Fidanza : "Matteo Salvini fait passer des messages négatifs qui nuisent au gouvernement."

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Italie. Revue de presse. 

L’intensification des frappes russes sur l’Ukraine et les incertitudes sur la réaction de Moscou après l’attentat terroriste de vendredi fait la une des Quotidiens. 

Les JT couvrent essentiellement l’attentat terroriste de vendredi à Moscou, la hausse des mesures de sécurité en Italie pendant la semaine de Pâques, la suite de l’enquête sur les soupçons d’infiltration mafieuse à la municipalité de Bari, et enfin les initiatives pour la journée nationale consacrée à Dante Alighieri 

Sur X le hashtag #Emiliano (du nom du président, sans parti, de la Région des Pouilles) domine suite à ses déclarations sur un prétendu lien entre des clans mafieux et le maire de la ville de Bari, Antonio Decaro (Parti démocrate). 

ENTRETIEN, La Stampa, de Carlo Fidanza, chef de la délégation de Fratelli d’Italia à Bruxelles, par F. Olivo, « Matteo Salvini fait passer des messages négatifs qui nuisent au gouvernement » : « J’ai suivi le meeting européen organisé par Matteo Salvini et le message qu’il fait passer n’est pas positif. Je m’étonne que l’événement d’Identité et Démocratie ait surtout été l’occasion pour eux de se démarquer de nous et d’attaquer Giorgia Meloni. Nous savons bien comment fonctionne le scrutin à la proportionnelle, chacun cherche à se distinguer, mais c’est aller trop loin, ce genre de choses nuisent à l’unité du gouvernement et de la majorité. Concernant les relations avec Marine Le Pen, Giorgia Meloni a toujours dit qu’elle n’acceptait pas qu’un politique étranger lui dise quoi faire. Les succès du gouvernement Meloni en Europe ont été possibles notamment grâce à une relation positive, institutionnelle plus que politique, avec Ursula von der Leyen. Ces succès profitent à tous les partis de la majorité, pas seulement à Fratelli d’Italia, chacun devrait en prendre conscience. Marine Le Pen nous accuse d’être ambigus au sujet d’Ursula von der Leyen mais pas du tout. En 2019 nous n’avons pas voté pour elle, nous n’avons pas manqué de critiques vis-à-vis de la Commission et nos votes le confirment. Aujourd’hui, elle change sur certaines questions comme sur le Plan national de Relance, l’immigration, le pacte vert… notamment grâce à la position plus déterminée de l’Italie avec le gouvernement Meloni. Il est encore tôt pour dire si nous voterons en faveur d’un nouveau mandat d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne. À ce jour, elle est la candidate du PPE, pas la nôtre. Les élections européennes seront un référendum, non pas sur von der Leyen mais sur deux visions alternatives de l’Europe. Nous n’indiquerons pas de candidat pour les Conservateurs. Emmanuel Macron a raison lorsqu’il dit que la Commission doit rester un organe exécutif sans être trop politique. Ce qui est certain, c’est que Giorgia Meloni sera en première ligne des négociations. Fratelli d’Italia nait comme une alternative à la gauche, c’est à la base de notre parti, nous ne ferons jamais partie d’une majorité parlementaire stable qui inclurait les socialistes. La création d’un groupe unique à droite du PPE comme le souhaite la Ligue ne nous convainquait pas il y a deux ans et encore moins maintenant. Nous, nous sommes une droite de gouvernement et nous voulons peser dans les décisions. Cela n’empêche pas qu’il y ait des batailles communes, comme sur l’immigration ou les politiques environnementales. Sur la Russie, notre position est très claire. Quand la gauche fait des attaques instrumentalisées contre Orban nous le défendons, mais il est certain que féliciter Poutine pour des élections en Russie qui n’étaient clairement pas démocratiques n’est pas un bon moyen d’entrer dans notre groupe. Concernant le risque de guerre, nous devons être prêts à faire face à toutes les éventualités, sans effrayer nos concitoyens. La dissuasion est la meilleure forme de défense. Nous soutenons l’idée d’une armée commune, le but est de construire le pilier européen de l’OTAN, il faut trouver un moyen de financer ce projet. Je suis favorable à l’option des eurobonds. Giorgia Meloni travaille avec Joe Biden en tant que leaders de deux pays alliés, toutefois notre proximité avec les Républicains demeure. Concernant Trump, je suis personnellement convaincu qu’une fois à la Maison Blanche il se montrera plus pragmatique. » 

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Carlo Fidanza

SONDAGES, La Stampa, d’A. Ghisleri, « Aux élections européennes, Meloni pourrait récupérer les voix des électeurs de Salvini ; aucune majorité stable n’émerge pour le moment au Parlement européen » : « A ce stade, il semblerait qu’un électeur italien sur deux ira voter aux élections européennes de juin. Les alliances entre forces politiques et les têtes de liste vont être décisives. On peut d’ores et déjà analyser 4 grands scénarios possibles quant à la répartition des sièges au Parlement européen. Dans un premier cas de figure, seuls Fratelli d’Italia, le Parti démocrate, le Mouvement 5 Étoiles, la Ligue et Forza Italia dépasseraient le seuil nécessaire pour siéger au Parlement européen. Il y aurait alors peu de changements par rapport à 2019, hormis le fait que Fratelli d’Italia et la Ligue renverseraient l’équilibre de leurs voix respectives : Salvini obtiendrait actuellement 8 sièges contre 29 en 2019, et Giorgia Meloni 26 contre 6 en 2019. Dans le second cas de figure, Carlo Calenda dépasserait le seuil minimum et remporterait alors 4 sièges avec 4,3% des voix, au détriment de Fratelli d’Italia, du Parti démocrate et du M5S. Dans le troisième cas de figure, les Verts, Sinistra et +Europa feraient alliance, remportant ainsi 5% de voix et 4 sièges. De cette façon Fratelli d’Italia obtiendrait 23 sièges, le M5S 14 et Azione 3. Enfin, dans un quatrième cas de figure s’ajouterait également Italia Viva de Matteo Renzi, qui remporterait 4,3% des voix et 3 sièges, de même qu’Azione. Lors des élections de juin, 705 députés de tous les pays membres seront élus, dont 76 italiens. EU election a proposé le 22 mars une répartition des sièges au Parlement européen pour les prochaines élections, basée sur les sondages de tous les pays de l’UE. Pour obtenir la majorité, il faudra dépasser le seuil de 353 députés. Or, par exemple, une alliance entre les partis de la coalition du gouvernement Italien, soit entre le PPE (Forza Italia), Identité et Démocratie (la Ligue) et le groupe des Conservateurs (Fratelli d’Italia) n’obtiendrait pas suffisamment de sièges pour avoir une majorité (seulement 339 députés). Mais une alliance entre le PPE et l’Alliance Progressiste des Socialistes et des Démocrates (S&D) ne serait pas suffisante non plus, avec seulement 315 sièges. Les alliances restent donc encore à définir et dépendront de nombreux facteurs, notamment les sujets d’actualité (immigration, changement climatique, sécurité…) et les dynamiques entre forces politiques qui émergeront d’ici là. » 

ARTICLE, Il Messaggero « Salvini revient sur ses attaques contre Macron : « je n’en ai pas après lui mais il faut que la ligne de l’UE change »» : « Matteo Salvini entame un autre round de son combat avec l’UE et Emmanuel Macron. Le vice-président du Conseil a expliqué hier le sens du meeting d’Identité et Démocratie de samedi à ses yeux : donner l’idée de ‘’faire partie d’une équipe’’ et faire tomber certains tabous, en déclarant ‘’je suis un souverainiste, ce n’est pas un gros mot’’. Après les attaques adressées au président français, le dirigeant de la Ligue a à nouveau lancé ses piques contre l’UE. Au sujet du président Macron, il a déclaré : ‘’je n’en ai pas après lui’’, tout en rappelant la ligne de la Ligue contre la position française et européenne, notamment sur la guerre. ‘Une Europe qui évoque l’envoi au massacre de ses soldats au-delà de ses frontières va contre les principes de la communauté européenne’’ alors que ‘’nous devrions œuvrer pour nous défendre des terroristes’’. A cette occasion Salvini a parlé de 2024 comme d’une ‘’année de la renaissance’’ en se référant non seulement aux élections européennes mais également à la présidentielle américaine (‘’Si l’UE change de cap en juin et les Etats-Unis en novembre, nous verrons la paix’’). Si Salvini se veut rassurant sur la pérennité du gouvernement (‘’nous gouvernerons pendant cinq ans, voire plus’’) mais n’hésite pas pour autant à critiquer son allié Forza Italia (‘’il y a cinq ans, Forza Italia a choisi de gouverner avec les Socialistes, la gauche et Von der Leyen en votant avec le PD et le M5S’’). Enfin, Salvini a tenu à remercier Elon Musk pour son soutien pendant le procès relatif à l’affaire du navire ONG « Open Arms ». [En août 2019, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, Salvini avait bloqué le débarquement de 147 migrants du navire de l'ONG espagnole à Lampedusa. ndlr.]» ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Lors du premier tour des élections présidentielles en Slovaquie, les patriotes obtiennent des résultats très faibles.

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Slovaquie. Lors du premier tour des élections présidentielles du 23 mars 2024, le nationaliste Andrej Danko du SNS obtient 0,1 %, le national-conservateur Robert Svec du Slovenské Hnutie Obrody 0,1 % et l’ultranationaliste Marian Kotleba du ĽSNS 0,6 %.

Le social-démocrate Peter Pellegrini du Hlas-sociálna demokracia (Hlas-Smer), un des deux partis sociaux-démocrates qui gouvernent le pays avec les nationalistes du SNS, décroche 37 % et arrive deuxième. Il prendra part au second tour le 6 avril 2024.

Marcel Dettling est le nouveau président de l'UDC.

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Suisse. Marcel Dettling est le nouveau président de l'UDC.

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Marcel Dettling

24/03/2024

L'UDC obtient un deuxième siège au sein de l'exécutif du canton de Glaris.

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Suisse. Canton de Glaris. Lors du deuxième tour de l’élection partielle pour un poste au sein de l’exécutif du canton, Thomas Tschudi de l’UDC (SVP en allemand) est élu. L’exécutif du canton se compose désormais de deux membres de l’UDC, d’un libéral-radical, d’un démocrate-chrétien et d’un socialiste, alors qu’auparavant l’UDC ne détenait qu’un siège au sein de cet exécutif.

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(https://www.gl.ch/verwaltung/staatskanzlei/wahlen-und-abs...)

23/03/2024

Marine Le Pen demande à Giorgia Meloni si, oui ou non, elle soutiendra un deuxième mandat d‘Ursula Von der Leyen ?

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France et Italie. Marine Le Pen demande à Giorgia Meloni, Premier ministre italien, si, oui ou non, elle soutiendra un deuxième mandat d‘Ursula Von der Leyen à la présidence de la Commission européenne ? Marine Le Pen pense que « Oui ».

(https://twitter.com/IDParty_/status/1771556793207885887)

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Marine Le Pen

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/22/un-...)

Réunion annuelle 2024 du Forum voor Democratie.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet a organisé, à Amsterdam, la réunion annuelle de ses membres.

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Péter Szijjártó a reçu Petra Steger.

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Allemagne. Le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó a reçu la porte-parole européenne du parti patriotique autrichien FPÖ Petra Steger.

"Les Pays-Bas en premier."

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Pays-Bas.

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Geert Wilders : "Les Pays-Bas en premier. Parti pour la liberté. Élections européennes."

22/03/2024

Des géants de la vente des publications de presse ne diffusent plus le magazine Compact.

Allemagne. Des géants de la vente des publications de presse, actifs notamment dans les gares et les aéroports, ont décidé de ne plus diffuser le magazine patriotique Compact, qui s’écoule à 40.000 exemplaires.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/14/la-...)

L’AfD a, une nouvelle fois, échoué à obtenir le poste de vice-président de la Chambre des députés auquel elle a droit.

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Allemagne. L’AfD a, une nouvelle fois, échoué à obtenir le poste de vice-président de la Chambre des députés auquel elle a droit. Cette fois, Gereon Bollmann est le candidat recalé. La situation perdure depuis que l’AfD est entrée pour la première fois en 2017 à la Chambre des députés.

"Un deuxième mandat d’Ursula von der Leyen ? Nous l’apprécions, elle s’est éloignée des socialistes", Lollobrigida et le tournant de Fratelli d’Italia."

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Italie. Revue de presse. 

Le Conseil européen, et les différentes crises abordées de l’Ukraine à Gazafait les gros titres des quotidiens : « Défense de l'UE, tension sur les fonds » (Corriere della sera), « Russie : Orban divise l’Europe » (Repubblica), « Russie : les dossiers qui inquiètent l’UE » (Messaggero), « L’hypothèse terrible : le Conseil Européen évalue la possibilité d’une guerre » (Avvenire), « Le plan d’urgence pour une attaque et la nouvelle liste de courses de Zelensky » (Fatto Quotidiano), « Les 27 unis pour demander une trêve à Gaza » (Sole 24 Ore). Repubblica consacre encore sa Une à la commission d’enquête demandée par la majorité sur des soupçons d'infiltration mafieuse dans la municipalité de Bari « Les voix des clans mafieux à la droite » (Repubblica). 

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Les doutes sur l’idée de faire de la réforme du « Premierato » un argument électoral » : « Ce sont les aiguilles de la montre électorale qui détermineront le caractère prioritaire de la réforme du « Premierato » et pas celles du Parlement. Hier nous avons assisté à un renvoi de responsabilités entre la majorité et les oppositions sur le parcours parlementaire de la réforme. Or, la question est de savoir si Meloni veut en faire un argument politique et donc la soutenir en tant que cheffe de file aux élections européennes. Il s’agirait alors d’une sorte de test préparatoire en vue du référendum qui se tiendrait en vue de l’adoption de la réforme. Fratelli d’Italia considère la candidature de Meloni pour acquise, du moment où cette dernière a fixé comme objectif la barre des 26% de voix. Certains estiment qu’elle s’est tenue bien en deçà par rapport aux sondages qui créditent Fdi de 28% des voix. D’autres y voient une certaine prudence en raison d’une usure inévitable après un an de gouvernement. Quoi qu’il en soit, quand on fixe un objectif, il faut ensuite l’atteindre. Cela laisse croire que Meloni lèvera bientôt le voile au sujet de sa candidature. Le « Premierato » pourrait ainsi devenir un cheval de bataille électoral, en raison aussi de l’absence d’autres mesures-phare. D’autant plus que le déficit s’avère plus élevé (7,2%) par rapport à celui que le gouvernement avait prévu (5,3%). Toutefois, il y a certains arguments qui pourraient pousser Meloni à éviter un pari aussi risqué. Les derniers sondages montrent que le front du « non » au Premierato se renforce et il serait donc prématuré d’en faire un cheval de bataille. L’autre point s’appelle la paix : Salvini, Conte et une partie du PD évoqueront largement le spectre d’une guerre alors que les sondages montrent que l’opinion publique italienne est fortement inquiète. Enfin, la réforme institutionnelle prévoit de fait un affaiblissement des pouvoirs du Quirinal. C’est un aspect délicat, dans un moment de tension institutionnelle entre la Présidence de la République et le Palais Chigi provoquée par les récentes violences policières contre les étudiants de Pise. Evoquer le « Premierato » lors des meetings politiques serait inévitablement une allusion aux pouvoirs du Quirinal. Une réflexion s’impose. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « A la Ligue, un manifeste qui confirme le conflit avec l’Europe » : « S'il ne s'agit pas du manifeste d'un parti tant de gouvernement que d'opposition, cela y ressemble. Matteo Salvini a officialisé hier que la campagne électorale de la Ligue se placera non seulement en concurrence, mais presque en conflit avec ses alliés, et avant tout sur la politique étrangère. La trêve (avec Meloni, ndlr) de ces derniers jours n'est qu'une façade derrière laquelle s'accentuent les divergences. Il se peut, comme l'affirme la majorité, qu'il ne s'agisse que de divisions liées à la campagne européenne. Mais cela ressemble moins à une stratégie qu’à un jeu des rôles sans scrupules, tant l'image internationale que renvoie cet exécutif risque de pâtir de chaque prise de distance de Salvini : Meloni est désormais contrainte de compenser les sorties de l'un de ses deux vice-présidents non seulement sur l'Europe et l'Ukraine, mais aussi sur les États-Unis. Lorsque Salvini affirme, comme il l'a fait hier, qu'il espère qu’il y aura une victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines de novembre parce qu'elle “apporterait la paix“, il s'en prend à la relation entre le gouvernement et la Maison Blanche de Joe Biden, en laissant entendre que lorsque les démocrates gouvernent, les États-Unis glissent toujours vers les guerres. Des propos qui, dans la bouche non pas d'un chef de parti, mais du numéro deux du gouvernement, suscitent au moins un certain embarras. Si l'on ajoute à cela les jugements acerbes à l'encontre d'Ursula von der Leyen, le fossé qui le sépare de G. Meloni est évident. "Pour nous, il est impensable de voter pour l'actuelle présidente de la Commission européenne, qui a créé tant de dégâts et de problèmes ces dernières années", estime-t-il. Et ce alors que les berlusconiens insistent pour que von der Leyen soit, au contraire, confirmée. Pour l’heure, les positionnements de la Ligue n’ont jamais conduit à un vote s’opposant au soutien à Kiev au parlement, bien que les partis europhobes, réunis par Salvini demain à Rome, confirmeront leur volonté de légitimer et de donner la parole à une droite extrémiste. » 

PROPOS, La Repubblica, de Francesco Lollobrigida, ministre de l’Agriculture, par L. De Cicco, « ‘’Un deuxième mandat d’Ursula von der Leyen ? Nous l’apprécions, elle s’est éloignée des socialistes’’, Lollobrigida et le tournant de Fratelli d’Italia » : « D’après Matteo Salvini, Ursula von der Leyen est ‘’l’une des responsables du désastre européen’’, comme il le répètera demain à la convention de la Ligue à Rome. En revanche pour Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), la présidente de la Commission européenne doit être ‘’appréciée’’ pour son action. Elle a su ‘’prendre ses distances vis-à-vis des socialistes sur plusieurs points’’ et elle a ‘’compris le message de Giorgia Meloni’’ sur l’Afrique. Il y aurait donc les ‘’bases pour un avenir en Europe dans lequel la droite aurait un rôle de premier plan’’. Giorgia Meloni voudrait amener sa famille des Conservateurs européens à faire partie de l’exécutif européen, et ce sous l’aile d’Ursula von der Leyen. Mais à entendre les autres alliés européens du groupe des Conservateurs, on comprend que leurs rangs ne sont pas si serrés. Les Polonais de PIS se disent sceptiques quant à l’entrée du groupe de Viktor Orban soutenu par Meloni, les Français de Reconquête ne veulent pas entendre parler d’un rapprochement de Marine Le Pen et Vox annonce clairement qu’il ne votera pas pour von der Leyen. Même Marcello Pera, ancien président du Sénat et aujourd’hui parlementaire de Fratelli d’Italia, lâche : ‘’les sondages ne sont plus aussi favorables, Meloni est compétente mais il manque une classe dirigeante, personnellement j’enlèverais la flamme [du symbole du parti]’’. Francesco Lollobrigida, lui, reste concentré sur les Européennes. Bien que la plupart des analystes soutiennent le contraire, il reste convaincu qu’une majorité pourrait émerger au Parlement européen sans le PSE, qu’il accuse d’être ‘’le plus grand responsable de la déchéance de l’Europe’’. Il félicite donc Ursula von der Leyen pour s’être « désolidarisée des socialistes » sur plusieurs sujets, comme l’immigration, au profit des accords de Meloni avec Saied en Tunisie et al-Sissi en Egypte. A la question ‘’von der Leyen est-il le plan A des Conservateurs pour la présidence de la Commission ?’’ Lollobrigida répond qu’elle a ‘’compris le message de Meloni en parvenant à mener certains projets comme le partenariat avec l’Afrique, et qu’elle a accompagné le parcours italien, le rendant européen’’. Les Conservateurs vont toutefois devoir trouver un cap. Lollobrigida ne se prononce pas sur Orban : ‘’concentrons-nous sur les forces qui font partie du groupe actuellement, ce n’est pas moi qui m’occupe des relations avec les autres leaders et je ne m’occupe pas de la Hongrie’’. Idem concernant Marine Le Pen. Concernant les récentes déclarations de Salvini sur Poutine, tout en évitant soigneusement de mentionner le vice-Président du Conseil, il rappelle que la ligne des Conservateurs ‘’est très claire : la guerre d’agression menée en Ukraine par la Russie est un problème pour les Ukrainiens, mais aussi pour tous les Européens, et la résistance des Ukrainiens vaut autant pour eux que pour nous’’.

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Francesco Lollobrigida

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Vents de guerre, l’UE cherche à se mettre à l’abri, la France et l’Italie envisagent ‘’l’hypothèse des eurobonds’’ » : « Le spectre d’une guerre globale qui impliquerait directement l’Europe fait irruption dans les discussions du Conseil européen. Pour la première fois depuis plusieurs décennies, les leaders européens réunis à Bruxelles ont évoqué des scénarios encore inimaginables il y a peu : un conflit direct avec la Russie sur le sol européen, une économie tendant vers l’économie de guerre et un réarmement de haut niveau. Les discussions sont très concrètes. Dans le document de conclusion, un passage sur la nécessité de préparer les civils au risque de crise disparait puis réapparait. Josep Borrell se veut rassurant et affirme que ‘’la guerre n’est pas imminente’’ en Europe, mais cela n’est pas très efficace et ne suffit pas à rassurer l’opinion. Au même moment, un rapport de l’ISW (Institute for the Study of War) affirme que des indicateurs financiers, économiques et militaires montrent que la Russie se prépare à un conflit de grande envergure avec l’OTAN avec des armes conventionnelles. D’un autre côté, les chefs d’Etat et de gouvernement européens se divisent sur le chapitre le plus sensible, à savoir comment soutenir militairement l’Ukraine et comment réunir les ressources afin de relancer et intégrer l’industrie militaire européenne. Le président Zelensky est intervenu en visioconférence pour appeler à aller au-delà du Fonds d’aide à l’Ukraine de 5 milliards d’euros. Une entreprise ardue pour les 27. Viktor Orban se dit prêt à réfléchir à une possible utilisation des revenus issus de fonds souverains russes gelés en Europe pour la reconstruction de l’Ukraine, et félicite au même moment V. Poutine pour sa victoire à la présidentielle. Emmanuel Macron de son côté cherche à gagner des appuis autour d’une lettre qui évoque ouvertement, parmi les options possibles, l’émission d’eurobonds pour financer la défense. L’idée divise : Rome y est favorable mais pas l’Allemagne et les Pays-Bas par exemple. ‘’Nous n’y sommes pas encore mais c’est la bonne direction’’ déclare Paolo Gentiloni. Cette solution, de même qu’une plus grande implication de la BEI dans les dépenses militaires et l’utilisation des revenus issus des avoirs russes, seront examinées par la Commission d’ici juin. Lors d’un déjeuner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et Antonio Guterres avant le Conseil, le Secrétaire général de l’ONU a rappelé qu’il fallait assurer ‘’la paix en Ukraine et la paix à Gaza, sans doubles standards’’. Giorgia Meloni s’est dite ‘’particulièrement inquiète’’ de l’annonce d’une opération terrestre israélienne à Rafah. Dans la soirée, le président du Conseil européen Charles Michel a exprimé la demande européenne pour ‘’une pause humanitaire immédiate permettant un cessez-le-feu durable’’ à Gaza. » 

ENTRETIEN, Repubblica, de Anna Maria Bernini (Forza Italia, autrefois Alliance nationale), ministre des Universités : « L’antisémitisme progresse dans les salles de classe. La gauche doit nous aider » par Viola Giannoli : «  ‘’C'est un moment délicat pour les universités, marqué par une escalade d'épisodes intolérables. Les universités sont des espaces où l’on n’acquiert pas seulement des connaissances mais où l’on devient un citoyen. Il est dans l'intérêt du pays de préserver ces lieux de démocratie. ». Le niveau d’alerte n’est pas à sous-estimer, « mais ne dramatisons pas. Il y a une prise de conscience. Il est essentiel que la politique joue son rôle. La pluralité de positions est une richesse. Le véritable point intolérable est la violence. Empêcher quelqu'un de s’exprimer est tout le contraire de la démocratie.  Je lance formellement un appel à la gauche. Il est vrai que nous partageons sur la crise au Proche-Orient la volonté de "deux peuples, deux États" et avons le même avis sur la réaction disproportionnée de Netanyahou, mais nous devons également faire face à ceux qui confondent cette critique avec de l’antisémitisme. J'espère que la gauche, qui a dans son ADN la lutte contre l'extrémisme, saura réagir. Nous n’avons pas recouru à l’interdiction des manifestations. C'est un signal fort pour les universités. Il leur appartiendra, en toute autonomie, de prendre des mesures pour s'assurer que d'autres cas d'antisémitisme ne se reproduisent pas. La seule façon d'avancer est de combiner liberté d'expression et sécurité. Séparer les manifestants des étudiants, pour éviter que ces incidents ne se reproduisent, c'est garantir la liberté et la sécurité. A propos du choix de ne pas participer à un regroupement pour une collaboration entre l’Italie et Israël à l'Université de Turin, je considère qu'il s'agit d'une décision profondément erronée, même si formellement légitime. La diplomatie scientifique est un instrument de paix . Je crois que dans les universités il y a des signes inquiétants [sur l’antisémitisme], auxquels la première réponse doit être politique et culturelle. De la critique de Netanyahou, nous passons à l'inversion de la réalité : les raisons des massacres du 7 Octobre disparaissent et l’antisémitisme va de pair avec la haine anti-occidentale.  Les classes dirigeantes ont le devoir de protéger les universités en tant que "fabriques de la pensée et de l’avenir ».

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Anna Maria Bernini

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/03/2024

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Danemark. Le Parti du Peuple danois estime que l’Union européenne a gaspillé l’argent des Danois en envoyant des sommes importantes à la Turquie. 

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Allemagne. Saxe. Dresde. Au sein du Conseil municipal de Dresde, le pare-feu anti-AfD est brisé : les démocrates-chrétiens de la CDU, les libéraux du FDP et les Électeurs libres ont voté la proposition de l'AfD d'introduire des cartes de paiement pour les demandeurs d'asile.