02/02/2024
Rostock ne cherche plus un employé spécialisé dans la "remigration".
Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Rostock. La ville de Rostock ne cherche plus un employé spécialisé dans la « remigration ». Le maire post-communiste souhaite désormais « se concentrer sur la réalité des personnes concernées ». Pour le maire, « le point de vue des personnes concernées est important, c’est-à-dire des personnes qui viennent chez nous, veulent rester ici, veulent repartir ou sont expulsées sous la contrainte ».
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/01/la-...)
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""Tu [Viktor Orban] seras suspendu." : la médiation de Meloni entre conseils et menaces."
Italie. Revue de presse.
L’approbation par le Conseil européen des 50 milliards d'aides pour l’Ukraine fait les gros titres : « Aides pour l’Ukraine, Orban dit « oui » » (Corriere della Sera), « L’Italie et la France parviennent à convaincre Orban » (Stampa), « Un accord a été trouvé en Europe pour les fonds à Kiev » (Messaggero) « L’Europe retrouve son unité » (Avvenire). La protestation des agriculteurs à Bruxelles est aussi citée avec large couverture photographique : « La marche des tracteurs » (Repubblica) « La colère des tracteurs : scènes de guérilla à Bruxelles » (Stampa, Messaggero). Le sort des usines italiennes du groupe Stellantis « Les sites italiens en danger, le ministre Urso (Frères d’Italie) évoque l'entrée de l’Etat au capital » (Corriere) et l’annonce que le champion de F1 Lewis Hamilton sera le nouveau pilote de Ferrari sont aussi en Une.
Les JT couvrent essentiellement le feu vert du Conseil Européen au fonds d’aides à l’Ukraine , la rencontre entre G. Meloni et V. Orban pendant laquelle aurait été évoquée l’affaire Ilaria Salis, et les manifestations des agriculteurs à Bruxelles.
Sur X le hashtag #Salis reste en tendance, en référence à la citoyenne italienne Ilaria Salis, détenue en Hongrie.
COULISSES, Corriere della Sera, de M. Galluzzo, « ’Tu seras suspendu’ : la médiation de Meloni entre conseils et menaces » : « Les négociations ont parfois pris une tournure comique. Von der Leyen et le Président français Macron, le chancelier Scholz et Giorgia Meloni ensemble, tous réunis dans la même pièce, et lui, Viktor Orban, qui continuait à leur tenir tête. Ses homologues et les chefs des institutions européennes le réprimandent d’une même voix : ‘si nous sommes là aujourd’hui c’est entièrement de ta faute, tu t’en rends compte’. Et Orban de répliquer : ‘pas du tout, c’est à cause de vous et de la façon dont vous traitez mon pays, vous n’avez pas confiance en mon gouvernement’. Giorgia Meloni a eu un rôle de premier plan, en 24h elle a eu trois échanges ou rencontres avec lui sans personne d’autre, par téléphone, à l’hôtel et à son arrivée au Conseil. Ces trois moments en tête-à-tête ont été l’aboutissement d’un processus diplomatique et de médiation que la Présidente du Conseil italienne avait engagé après l’échec du Conseil de décembre. Toutefois la capitulation du dirigeant hongrois sur l’accord pour les fonds destinés à l’Ukraine a surtout été le fruit d’un travail collectif et de la menace d’une peine qui, dans le cadre des mécanismes européens, équivaudrait à une condamnation fatale : l’article 7 du Traité sur l’UE. En effet, alors qu’Orban continuait à tenir tête à ses alliés, lors des rencontres avec Meloni et Macron dans la nuit de mercredi à jeudi, dès son arrivée au Conseil européen, il lui a été expliqué de manière très directe ceci : ‘tu seras suspendu de la vie de l’Union, nous te retirerons le droit de vote, nous congèlerons ton pays, ce ne sont pas des plaisanteries’. Ce recours à la ‘peine maximale’ que les diplomates appellent l’‘option nucléaire’ et qui aurait divisé l’UE, a donc réellement été envisagé et invoqué. Et d’après une consultation menée par la présidence du Conseil européen, les 26 autres pays membres étaient probablement prêts à suivre cette voie. Une menace concrète brandie dès les négociations de ces dernières semaines avec la délégation italienne qui a joué un rôle particulier (par exemple le ministre R.Fitto qui s’est entretenu avec son homologue hongrois) en coordination permanente avec la Présidence de la Commission européenne. Des sources proches du gouvernement italien affirment donc que l’Italie a eu un rôle de poids en vertu de l’amitié entre les deux leaders, une amitié qui serait renforcée si réellement, comme il l’a annoncé hier, Orban rejoignait le groupe des Conservateurs européens dirigé par Meloni. Lorsqu’Orban a compris que ses alliés étaient très sérieux, et que Meloni en particulier lui a fait passer le message de manière très directe, le leader hongrois a fait marche arrière. La Présidente du Conseil italienne a peut-être été la seule à lui dire les choses en face. ‘Cela n’a pas été facile de trouver une solution, nous avons toujours pensé qu’une solution è 26 aurait créé un dangereux précédent, nous sommes très satisfaits d’avoir pu trouver une solution à 27 pour laquelle nous avons beaucoup œuvré’ a déclaré Giorgia Meloni à l’issue du Conseil européen, ‘nous avons travaillé avec Orban afin de ne pas diviser l’Europe dans un moment comme celui-ci, car nous avons d’autres problèmes. Au sein de l’UE il faut savoir dialoguer avec tout le monde, je suis fière d’avoir travaillé pour cette médiation, on ne peut pas résoudre les problèmes en ne parlant qu’avec deux ou trois personnes mais avoir une capacité de dialogue qui tienne compte des points de vue et des intérêts de tous les pays membres’. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Une trêve armée avec Bruxelles mais l’accord est un succès » : « On pourra dire qu’Orban n’avait pas le choix : s’aligner avec le reste de l’UE ou perdre son droit de vote au sein des institutions européennes. Mais il semble que la médiation de la Présidente du Conseil italienne ait été bien utile, pour convaincre le leader hongrois et pour rassurer les dirigeants des pays alliés. Il est compréhensible que la Présidence du Conseil exprime sa satisfaction et revendique le rôle joué par Giorgia Meloni qui a rencontré Orban à plusieurs reprises. Il n’est pas impossible que la prochaine étape soit d’obtenir le retour d’Ilaria Salis en Italie. L’affaire embarrasse la droite italienne. Forza Italia a eu des morts très durs en réaction aux images de la jeune femme menottée de la tête aux pieds, la Présidente du Conseil a admis avoir été troublée par les images tout en affirmant que ‘d’autres pays y compris en Occident font la même chose’, alors que Matteo Salvini a quant à lui justifié les agissements des juges. Dans cette affaire aussi, le rôle de la présidence du Conseil et du ministère italien des Affaires étrangères pourrait être précieux. Les relations entre Meloni et Orban sont un atout, même si elles relèvent pour l’instant d’une proximité qui rend les pays européens méfiants. L’accord sur les 50 milliards d’euros d’aides à l’Ukraine d’hier a été arraché après une négociation accompagnée de menaces sur les conséquences d’un refus. La Commission et l’UE ont fait comprendre à Orban qu’il devait sortir de son ambiguïté. Pourtant, l’ambiguïté persiste, le risque de nouvelles prises de distance sur l’immigration et la politique étrangère, faisant preuve d’indulgence pour l’agression russe en Ukraine, persiste. Mais avoir maintenue l’Europe unie reste un succès, ‘inattendu jusqu’au dernier moment’ a souligné Meloni satisfaite. Il s’agit donc d’une ´trêve armée’ avec la Hongrie, soulignant le rôle de ´pont’ que peut avoir la Présidente du Conseil italienne afin d’éviter une division de l’UE. Mais n’oublions pas les propos du ministre italien Tajani, selon qui Orban ‘joue une double-jeu, en utilisant son pouvoir pour obtenir tous les fonds du Plan de relance mais en bloquant les fonds pour l’Ukraine… je n’aime pas ça. S’il se montrait plus ouvert il obtiendrait peut-être encore plus’. La question est donc de savoir ce qu’a obtenu hier Orban en échange de son accord sur l’Ukraine et l’immigration. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de C. Voltattorni, « Viande cultivée en laboratoire, l’Europe remet en cause la loi italienne, le gouvernement italien soutient que celle-ci est conforme. »
PREMIER PLAN, La Stampa, A. Di Matteo « Projet de réforme pour l’élection directe du premier Ministre : une médiation est nécessaire mais le dernier mot revient à Meloni » : « Meloni, Salvini et Tajani vont devoir se rencontrer, ou du moins se parler au téléphone, pour trouver une médiation entre la Ligue et FDI sur le projet de réforme pour l’élection directe du Premier ministre. La Ligue n’accepte pas que le Premier ministre puisse avoir le pouvoir de décider du destin de l'ensemble de la législature – en nommant, comme le voudrait FDI, un successeur de son parti en cas de démission. ‘’ Il faut respecter le rôle central du Parlement ainsi que celui de ‘garant’ du président de la République’’ affirme le vice-président (Ligue) du Sénat, Marco Centinaio. La ministre des réformes Casellati souligne que ‘’ le projet d’accord sera présenté aux leaders politiques de la majorité ’’. Sur certains points de la réforme une médiation a été trouvée : le chef du gouvernement élu aura une limite de deux mandats, avec la possibilité de candidater pour un troisième mandat, si la législature dure moins de deux ans et demi ; la prime de majorité ne correspondra pas systématiquement à 55 % des sièges, mais il s’agira d’un bonus pour assurer la gouvernabilité ; le Premier ministre pourra présenter les ministres au président de la République et aura aussi le pouvoir de les révoquer. Les divergences portent sur la possibilité de remplacer le Premier ministre. FdI voudrait que le Premier ministre ait le pouvoir de demander la dissolution des Chambres, en cas de défiance. Changer de Premier ministre en cours de route semble compliqué, mais il reste la possibilité que le chef du gouvernement soit poussé à démissionner par sa propre coalition. La Ligue conteste le fait que le successeur désigné du Premier ministre aurait plus de pouvoir que le Premier ministre lui-même et n’est pas non plus d’accord sur la limite des deux mandats. Un accord doit être trouvé par les leaders de la majorité avant le 5 février. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, F. Greco : « Tavares : "Mirafiori et Pomigliano sont en danger" » : « La réponse, agacée, du numéro un de Stellantis à la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, lors d'un entretien avec Bloomberg, ne se fait pas attendre. Carlos Tavares refuse de devenir " un bouc émissaire" et répond aux accusations du gouvernement italien, en déclarant que " l’exécutif n’assume pas la responsabilité du fait que, s’il n’accorde pas des subventions pour l'achat de véhicules électriques, les usines italiennes sont mises en péril ". Mirafiori (où sont produites la Fiat 500 bev et les Maserati GT et GC) et Pomigliano (usine de la Fiat Panda, de l'Alfa Romeo Tonale SUV et de la Dodge Hornet) seraient les deux usines les plus menacées, selon Tavares, par l'absence d'une politique efficace de soutien à la demande de voitures électriques. Selon le point de vue du PDG, l'Italie devrait donc faire davantage pour protéger les emplois dans le secteur automobile au lieu de s'en prendre à Stellantis. Tavares souligne que le marché italien des voitures électriques reste encore très limité, comme le confirment les données sur les immatriculations en janvier, en hausse de 10,6 %, mais avec des modèles entièrement électriques représentant seulement 2,1%. Tavares répond également à la critique de Meloni selon laquelle la fusion entre Fca et Psa aurait ressemblé davantage à une cession de Fca aux Français : "Je ne suis pas toujours d'accord avec le gouvernement français. Stellantis n’appartient pas au gouvernement français". Tavares met aussi l'accent sur un élément clé auquel les constructeurs européens doivent faire face, à savoir la concurrence de plus en plus agressive de la Chine. La stratégie de réduction des coûts menée par le numéro un de Stellantis est une conséquence du fait que la Chine est en mesure de vendre des modèles électriques au même prix que les modèles motorisés, c'est-à-dire entre 30 et 40 % moins cher que les fabricants européens. Ceux qui n'ont pas fait en sorte de réduire les coûts sont ceux qui auront des problèmes", déclare le PDG de Stellantis. »
ARTICLE, Il Messaggero, M. Ventura « Mer Rouge, l’Italie déploie les jets-radar pour « intercepter les missiles des Houthis » » : « La frégate militaire « Federico Martinengo », déployée en Mer Rouge dans l’opération européenne « Atalanta » prendra le large dimanche 11 février depuis les côtes de Djibouti. Le but de sa nouvelle mission sera désormais la surveillance maritime pour assurer la liberté de circulations sur les routes commerciales et la protection des navires contre les attaques des rebelles yéménites pro-iraniens, dans le cadre de l’autre opération européenne « Aspides ». C’est le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie), au lendemain de la réunion avec ses homologues à Bruxelles, qui a informé les Commissions Défense des deux Chambres sur la mission de la « Federico Martinengo » et sur l’emploi, possible, de nos avions-radar qui sont déjà opérationnels sur le front Est de l’Otan : les G550 Caew de l’Aéronautique militaire. Ces avions sont dotés d’un système multisensoriel avec des fonctions de surveillance aérienne, de commandement et de communications. Voici, à ce stade, la contribution de l’Italie pour la mission « Aspides » dirigée par la Grèce et dont le commandement pourrait passer, un jour, à l’Italie. Le ministre Crosetto souhaite ‘’la participation des pays arabes modérés voulant s’unir à cet effort collectif de sécurité, et de l’Inde’’. Selon le ministre, l’Italie participera à la mission « Aspides » ‘’avec au moins un navire en Mer Rouge pendant 12 mois et nous évaluons la possibilité de fournir un soutien aérien avec capacité de surveillance et de collecte de données’’. Car les actions des Houthis ‘’menacent aussi notre stabilité économique, avec le risque de marginaliser nos ports dans la Méditerranée’’. Et puisque les Houthis n’attaquent pas les navires russes et chinois ‘’cela crée un déséquilibre compétitif qui aura un impact asymétrique violent sur nous et sur nos économies’’. Crosetto rappelle que la puissance des Houthis est ‘’dix fois plus forte’’ que celle du Hamas. Quant à la direction de la mission européenne, le ministre Tajani souligne pour sa part que ‘’l’Italie a joué un rôle majeur, l’initiative politique vient de l’Italie, qui a invité la France et l’Allemagne à s’unir à elle’’. Concernant la rotation du commandement de la mission, ‘’l’essentiel est qu’elle soit opérationnelle et que la sécurité des navires commerciaux soit assurée’’. Cette mission ne frappera pas directement le territoire du Yémen mais il n’est pas exclu que le commandement passe ensuite aussi à l’Italie. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2024
Viktor Orban dit avoir reçu des garanties que l'argent hongrois ne finirait pas en Ukraine.
Hongrie. Viktor Orban dit avoir reçu des garanties que l'argent hongrois ne finirait pas en Ukraine :
https://www.lalibre.be/international/europe/2024/02/01/vi...
22:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d’Italie donné à 28 % pour les élections européennes.
Italie. Un sondage Winpoll donne Frères d’Italie à 28 %, le Parti Démocrate de centre-gauche à 22 %, le M5S anti-système à 15 %, la Ligue à 9 % et Forza Italia à 8 % pour les élections européennes. Italexit est donné à 1 %.
22:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vazrazhdane donné troisième à 16 % pour les élections européennes.
Bulgarie. Un sondage Trend donne le parti Vazrazhdane (Renaissance) troisième à 16 % pour les élections européennes.
22:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un historien estime que le dossier constitué contre Hans-Georg Maaßen est pire que ceux de la Stasi.
Allemagne. L'historien et ancien directeur du Mémorial de la prison de Hohenschönhausen de la Stasi Hubertus Knabe déclare, à propos du dossier constitué sur l’ancien président de l’Office fédéral de la Constitution Hans-Georg Maaßen, par cette institution, alors qu’il était toujours membre de la CDU : « Je n’ai jamais vu dans les dossiers de la Stasi un aperçu aussi complet des activités et déclarations politiques d’éminents dissidents de la RDA [République Démocratique Allemande]. »
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/01/han...)
21:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes de l'AfD donnés à 19 % et la gauche anti-immigration du BSW à 5 %.
Allemagne.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
18:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des stars, ainsi que les dirigeants de la Bundesbank, de Weleda, de SAP et de Volkswagen-Porsche, prennent position dans l'hebdomadaire Stern contre l'AfD.
Allemagne. Des stars, ainsi que les dirigeants de la Bundesbank, de Weleda, de SAP et de Volkswagen-Porsche, prennent position dans l'hebdomadaire Stern contre l'AfD.
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
La municipalité de Rostock refuse de retirer l'utilisation du mot "remigration".
Allemagne. La municipalité de Rostock, bien que mise sous pression, refuse de retirer l'utilisation du mot « remigration » car elle ne désire pas, selon elle, en laisser le monopole à des « extrémistes de droite ».
(https://rathaus.rostock.de/meldungen/351700)
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/01/la-...)
14:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hans-Georg Maaßen pourrait perdre le versement de ses prestations de retraite.
Allemagne. Suite au classement en tant qu’ « extrémiste de droite » et comme « cas d'observation » par l’Office fédéral de protection de la Constitution et à l'introduction d'une nouvelle loi entrant en vigueur en avril 2024, Hans-Georg Maaßen pourrait perdre le versement de ses prestations de retraite si, à l’issue d’une procédure, il est établi qu’il agit de manière hostile aux principes constitutionnels.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/01/31/l-o...)
14:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
La ville de Rostock cherche un employé spécialisé en remigration.
Allemagne. Alors que la polémique à propos de la « remigration » fait rage, la ville de Rostock, dirigée par un maire post-communiste, cherche un employé spécialisé en remigration. L’administration de la municipalité utilise ce terme depuis 2017 :
https://karriere.rostock.de/jobposting/d42a5dc85c689b27c0...
14:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Impôts et tracteurs, l’escalade électorale de Salvini."
Italie. Revue de presse.
Les conditions de détention en Hongrie de l'enseignante italienne Ilaria Salis, accusée de violences en marge d'une manifestation à Budapest en février 2023, et la réaction de Matteo Salvini à son sujet, font les gros titres : « Les avocats d’Ilaria Salis accusent : « elle est traitée comme un animal » » (Corriere della Sera), « Affaire Salis, Rome demande son rapatriement en Italie » (Stampa), « Salvini le « Hongrois » [attaque I. Salis] » (Repubblica), « Voici les actes d’inculpation contre Salis » (Giornale), « Salis, la ligne dure de la Hongrie » (Messaggero). Les manifestations des agriculteurs, alors qu’un Conseil Européen « tendu » s’ouvre (Sole), sont aussi en Une : « Une main tendue aux agriculteurs » (Messaggero) « L’UE donne son feu vert aux dérogations sur la politique agricole » (Sole 24 Ore), « Agriculteurs, voici les concessions de l’UE » (Mattino).
Les JT couvrent essentiellement la rencontre à Bruxelles entre Giorgia Meloni et Viktor Orban, avant le Conseil Européen, l’affaire Ilaria Salis, les négociations entre Israël et le Hamas pour la libération des otages et pour une trêve, les manifestations des agriculteurs en Italie et en Europe, et des faits divers.
Sur X le hashtag #IlariaSalis, du nom de la jeune femme italienne détenue en Hongrie, continue de dominer.
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Impôts et tracteurs, l’escalade électorale de Salvini » : « Il s’agit juste d’une journée de campagne électorale et il y en aura encore plusieurs d’ici les prochains mois. Toutefois, il est utile de comprendre les contours de cette bataille tous azimuts, lancée hier par le dirigeant de la Ligue. C’est un récent sondage Noto pour l’émission Porta a Porta qui a provoqué la réaction de Salvini : si auparavant la Ligue voulait juste récupérer du terrain face à Fratelli d’Italia, c’est maintenant le cauchemar d’être devancé également par le parti de la famille Berlusconi qui se concrétise. Si Fdi se renforce (de 29 à 32%), la Ligue serait passée de 8 à 6,5%, devancée ainsi par FI (7,5%). C’est ce qui explique certains choix du dirigeant léguiste, qui a attaqué sur plusieurs fronts. Hier, il a fortement critiqué l’Europe face aux revendications des agriculteurs, en montrant du doigt la Présidente de la Commission von der Leyen. Puis il a critiqué les propos du vice-ministre de l’Economie Leo pour sa campagne contre l’évasion fiscale : ‘’il s’agit d’une chasse aux sorcières qui va au-delà du périmètre du programme gouvernemental’’. On observe une volonté fébrile de se démarquer qui le conduit à commettre des erreurs. Hier, il a critiqué Ilaria Salis en l’accusant d’avoir attaqué en 2017 un stand de la Ligue, mais l’enseignante avait déjà été définitivement acquittée. Or, Meloni rencontre aujourd’hui Orban pour tenter de trouver une solution digne pour la citoyenne italienne détenue à Budapest. C’est aussi ce qu’est en train de faire Tajani. Pourtant, pendant toute la journée, Salvini a continué à critiquer Ilaria Salis. Trois guerres en une journée peuvent suffire. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Serafini « Giorgetti (Ligue) annonce la vente d’une partie de la participation de l’Etat dans les Postes, « comme cela a été fait pour ENEL » » : « Hier, le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a expliqué les modalités de vente de la deuxième tranche de Poste Italiane, tout en assurant le maintien du contrôle public sur le groupe. Le ministre a expliqué qu’il était possible que la participation de l’Etat descende en dessous des 51% et atteigne un pourcentage semblable à celui qu’il détient dans ENI, ENEL ou Leonardo. La part des participations que Poste Italiane peut mettre sur le marché s’élève à 29,6%. Dans ses déclarations, le ministre n’a pas clarifié si cette vente sera faite par une combinaison d’émissions de titres sur le marché et d’une participation de la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), dont les parts s’élèvent actuellement à 35%.. Hier, les partis d’opposition, notamment le PD, avaient le ministre dans leur collimateur. La position contradictoire de Fratelli d’Italia sur les privatisations, par rapport aux déclarations faites quand le parti de Meloni était dans l’opposition, représente un sujet trop tentant pour ne pas l’exploiter dans cette campagne électorale. La prudence montrée jusque-là par la majorité laisse comprendre que l’opération de privatisation de Poste, initialement prévue au printemps, pourrait être reportée à l’automne prochain. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Sciacca, « Le mouvement de protestation des tracteurs prend de l’ampleur, [des agriculteurs] rencontrent [le ministre de l’Agriculture] Lollobrigida (Frères d’Italie), un rassemblement est prévu aujourd’hui à Bruxelles. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri « Les pressions de Meloni sur le Premier ministre hongrois afin de débloquer le budget européen » : « La rencontre est prévue ce matin, avant le début des travaux du Conseil Européen. La Présidente du Conseil italien tentera de convaincre son allié hongrois de revoir sa position, peut-être en échange d’un autre assouplissement sur le gel des fonds destinés à la Hongrie à cause du non-respect de l’Etat de droit par celle-ci. Le « oui » de Orban est fondamental pour Meloni. Il ne s’agit pas de renoncer aux 50 milliards pour l’Ukraine, qui ne sont pas en discussion. Ce que Meloni veut éviter est le plan B, c’est-à-dire l’hypothèse d’avancer à Vingt-six mais seulement pour assurer des ressources à Kiev. En revanche, le feu vert à la révision du budget, selon la proposition avancée par la Commission, permettrait d’augmenter également – et de manière significative – les fonds sur les migrations (environ 10 milliards), sujet qui est cher à Meloni et qui est au centre du « Plan Mattei ». A quelques mois des élections européennes, la dirigeante italienne ne peut pas se permettre de rentrer les mains vides. Sans compter que Salvini a recommencé à souffler sur les braises de l’antieuropéisme en soutenant le mouvement des agriculteurs. Hier, à Bruxelles, le dirigeant léguiste s’est lancé dans une dure attaque contre von der Leyen, en qualifiant de « désastreuse » sa présidence et en annonçant qu’il ne la soutiendra pas pour un second mandat. Il l’a fait alors qu’il sait bien l’effort réalisé par son alliée Meloni dans la construction d’une relation solide avec Ursula, cette dernière ayant participé à plusieurs événements en commun, comme la toute récente présentation du Plan Mattei de lundi au Sénat italien. Meloni veut faire valoir le poids des voix que Fratelli d’Italia obtiendra aux élections et l’offrir à la future majorité (et à son dirigeant) au sein du Conseil Européen. C’est une manœuvre dans laquelle Salvini se retrouve sur la touche. Ce dernier insiste dans sa stratégie pour une majorité pouvant inclure Identité et Démocratie, le groupe parlementaire que la Ligue partage avec le RN de Marine Le Pen et les extrémistes allemands de l’AfD. Une hypothèse qui est catégoriquement exclue par le PPE, dont fait partie le dirigeant de Forza Italia A. Tajani. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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31/01/2024
Le FPÖ est donné premier à 27 % pour les élections européennes.
Autriche.
ÖVP : sociaux-chrétiens/conservateurs
SPÖ : sociaux-démocrates
FPÖ : patriotes
Grüne : écologistes
NEOS : libéraux
KPÖ : communistes
autres
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Le Sénat a reçu la pétition afin qu'il demande à la Cour constitutionnelle fédérale d'examiner une interdiction de l'AfD.
La présidente du Sénat Manuela Schwesig du parti social-démocrate SPD reçoit la pétition.
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L’Office fédéral de protection de la Constitution classe son ancien président Hans-Georg Maaßen en tant qu’"extrémiste de droite".
Allemagne. L’Office fédéral de protection de la Constitution classe son ancien président Hans-Georg Maaßen en tant qu’ « extrémiste de droite » et comme « cas d'observation ». Hans-Georg Maaßen dirige la WerteUnion, l’aile conservatrice de la CDU/CSU qui a fait sécession.
Hans-Georg Maaßen
23:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le livre de Martin Sellner sur la "remigration" est classé numéro 1 des ventes sur Amazon.de.
23:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’Italie met la pression sur la Hongrie contre l’enchaînement de Ilaria."
Italie. Revue de presse.
La détention en Hongrie de l'enseignante italienne Ilaria Salis, accusée de violences en marge d'une manifestation à Budapest en février 2023 et dont les images de la comparution ont largement été médiatisées hier, fait les gros titres : « Affaire Salis, Meloni appelle Orban » (Corriere della Sera, Messaggero), « Les prisonniers d'Orban : silence et embarras à droite » (Repubblica), « L’Italie met la pression sur la Hongrie contre l’enchaînement de Ilaria » (Giornale), « L'affaire Salis embarrasse le gouvernement » (Domani). Les prévisions économiques du FMI sont aussi en une : « PIB, l'Italie devance les autres pays européens après le Covid » (Sole 24 Ore), « La croissance européenne stagne mais l'Italie s'en sort avec +0,7% » (Avvenire).
Sur X, les hashtag #IlariaSalis #Ungheria (Hongrie) et #Orban font tendance, en lien avec l’affaire Ilaria Salis.
COMMENTAIRE, La Stampa, par M. Sorgi « L’heure de la crise à la veille des élections européennes » : « Un vent de crise souffle sur toute l’Europe. : Les gouvernements qui vont entrer en campagne électorale savent bien que les citoyens votent au regard des changements de la qualité et du coût de la vie. L’Italie est en ligne avec les prévisions de fin d’année, qui n’étaient déjà pas flatteuses. Les perspectives économiques ne sont pas bonnes et l’inquiétude provient surtout du secteur du bâtiment, le seul en mesure d’inverser la tendance. On découvre ainsi paradoxalement que le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments, tant décrié par Meloni et Giorgetti (Ligue), n’était pas si mauvais que cela. Bien sûr, personne ne pleure les fraudes à ce système de bonus, mais si l’on compare les données Istat de 2022 et celles de fin 2023, la différence est évidente. Les autres deux facteurs expliquant la contraction de l’économie en Italie sont : 1/ l’inflation, qui bien que contenue grâce à des taux élevés, n’a pas pour autant baissé : on n’a constaté aucune baisse des prix, notamment dans le secteur alimentaire et donc dans les achats quotidiens des Italiens. 2/ La guerre, ou plutôt les deux guerres : en Ukraine et au Proche Orient, qui sont perçues comme très proches pour une grande partie des consommateurs, qui réagissent avec davantage de prudence dans leurs achats et leurs investissements. Meloni, qui s’était attribuée les mérites de la reprise économique, doit faire face à une nouvelle conjoncture et se prépare à expliquer qu’il s’agit d’une maladie diffuse et que l’Italie aussi devra en contenir la propagation. A ce stade, elle peut encore compter sur une opposition distraite qui, au lieu de dénoncer la hausse du coût de la vie, se divise ou manifeste devant le siège de la RAI. »
COULISSES, Corriere della Sera, M. Galluzzo, « Meloni jouera son rôle de médiatrice avec l’Union Européenne » : « Il y a eu un coup de fil entre Meloni et Orban. En fin de journée, le palais Chigi a estimé nécessaire de le faire savoir, dans un contexte qui dépasse la seule affaire Ilaria Salis. Selon des sources gouvernementales, le coup de fil portait d’abord sur le Conseil européen. Mais il n’est pas exclu que Meloni doive à nouveau endosser ses habits de « médiatrice » et d’ « amie » d’Orban, alors qu’il bloque les aides de 50 milliards d’euros à la résistance ukrainienne. Le Conseil européen qui démarrera demain aura comme sujet le problème hongrois, avec des messages menaçant le versement de fonds à la Hongrie. Mais après la diffusion des images de Ilaria Salis, en fin de matinée, il semblait que cet appel entre Meloni et Orban était possible mais pas probable, d’autant que Meloni devait rencontrer de nombreux homologues africains en marge de la conférence Italie-Afrique. Les explications de l’ambassadeur hongrois auprès du secrétaire général de la Farnesina mais aussi l’expression de ses regrets ont conduit le ministre Tajani à réfléchir sur la suite à donner face à une indignation croissante [de l’opinion].. ‘’Orban n’y est pour rien’’ a dit Tajani aux journalistes, après avoir consulté Meloni : le système judiciaire ne dépend pas du système politique, donc l’affaire semblait destinée à se dégonfler. En outre, les garanties données par le gouvernement hongrois, confirmées par l’avocat de la famille Salis, semblaient représenter le point d’orgue d’un rappel à l’ordre diplomatique qui pouvait cependant s’arrêter là. Mais ‘’si nous faisons [de ce cas] une affaire politique entre chefs de gouvernement, cela risque de se retourner contre nous’’ font savoir des sources proches de l’exécutif ,‘’et la droite hongroise pourrait monter toute une campagne contre nous, ce qui pourrait nuire à Ilaria Salis, . C’est aussi ce que les oppositions ne comprennent pas’’. La question Salis a donc été abordée lors du coup de fil, ‘’dans le respect’’ fait-on savoir au Palais Chigi, ‘’de l’autonomie de la magistrature hongroise’’. »
PREMIER PLAN, Corriere della Sera, V. Picolillo : « Affaire Salis, Meloni intervient » : « Elly Schlein avait été la dernière à demander à Giorgia Meloni d’intervenir auprès de Viktor Orbán sur le cas d'Ilaria Salis, menottée de la tête aux pieds à Budapest : "Orbán est son ami, Meloni doit lui parler clairement" déclarait hier soir la secrétaire du Pd. Quelques minutes plus tard, le Palais Chigi confirmait que la conversation téléphonique entre Orbán et Meloni avait eu lieu et que la Présidente du Conseil a porté à l’attention du premier ministre hongrois l’affaire Salis, "dans le plein respect de l'indépendance et de l'autonomie de la justice hongroise". Meloni, en route pour le Conseil européen, où les deux Premiers ministres se rencontreront, tente ainsi de désamorcer l’affaire qui occupe l’actualité politique depuis lundi et qui a mené les partis d’opposition à demander à la Présidente de s’expliquer devant le Sénat sur cette affaire. Pendant ce temps, le ministre de la Justice Carlo Nordio (Frères d’Italie) cherchait une solution pour ramener Ilaria en Italie. L'idée est de s'appuyer sur les règles de l'UE selon lesquelles une peine , devant être purgée à domicile peut l’être également dans son pays d'origine, mais il semblerait que la défense de Salis ne l'ait pas demandé. Un conflit a éclaté autour des conséquences politiques de l'affaire. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani (Forza Italia) considère "inadmissibles et disproportionnées" les conditions de détention de Ilaria Salis, mais minimise, en même temps, la responsabilité du gouvernement hongrois : " Orbán n'y est pour rien. Ce n'est pas le gouvernement qui décide du procès, mais le pouvoir judiciaire. " Et en réponse au père de la jeune fille, qui s'est plaint d'avoir signalé à l'ambassade à plusieurs reprises le mauvais traitement réservé à sa fille : "Les visites consulaires ont toujours été effectuées, apportant à la détenue tout ce qu'elle demandait. Non, nous n’avions pas connaissance de ces conditions de détention". Le secrétaire adjoint de la Ligue, Andrea Crippa, va plus loin : " Chaque pays punit comme il l'entend et il ne m'appartient pas de juger". Roberto Salis, le père d'Ilaria, considère qu’"une vague est en train de monter pour essayer de discréditer les actions de ma fille" et juge qu’il s’agit d’" une très bonne nouvelle" que Meloni ait appelé Orban. Le 2 février, il rencontrera Ignazio La Russa (Frères d’Italie). Hier soir, à la télévision, ce dernier est revenu sur l'affaire, considérant l’accusation visant Ilaria comme “excessive", et espérant qu'elle "puisse être acquittée". Le secrétaire général de la Farnesina Riccardo Guariglia a, de son côté, convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade hongroise à Rome pour lui rappeler le respect des règles de l'UE qui exigent la "dignité des conditions de détention". »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L'AUR donnée à 18 % pour les élections européennes.
Roumanie. Un sondage INSCOP donne les nationalistes de l’AUR à 18 %, en troisième position, pour les élections européennes.
12:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/01/2024
Erdoğan crée un parti politique en Allemagne.
Allemagne. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a créé un parti politique pour les « personnes d'origine étrangère » en Allemagne qui « s'opposera au racisme anti-musulman », alors que l'Allemagne a récemment adopté une loi accordant le droit de vote à 1,5 million de Turcs.
23:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pas de problème technique.
Des lecteurs me signalent que la version du site n'est plus la même quand ils passent par Google pour trouver le site. Cela est dû au fait qu'ils tombent sur la version pour téléphone portable : http://lionelbaland.hautetfort.com/apps/m/. Ils doivent simplement retrancher, dans la barre d'adresse, ce qui se trouve après le .com afin d'obtenir l'adresse suivante : http://lionelbaland.hautetfort.com
21:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 19 % et la gauche anti-immigration du BSW à 3 %.
Allemagne. Un sondage Forsa donne les patriotes de l'AfD à 19 % et la gauche anti-immigration du BSW à 3 %. Seuls 4 partis, dont l'AfD, obtiendraient les 5 % nécessaires afin d'obtenir des élus.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/forsa.htm)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
AfD : patriotes
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Andere : autres
19:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe-Anhalt : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27,5 % et la gauche anti-immigration du BSW à 23 %.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27,5 % et la gauche anti-immigration du BSW à 23 %. [Rappel : le seuil pour avoir des élus est de 5 %.]
CDU : démocrates-chrétiens
Die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
BSW : gauche anti-immigration
Andere : autres
17:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le jeu d’équilibre de Meloni entre le plan Mattei et l’entente avec l’Albanie."
Italie. Revue de presse.
Le sommet Italie-Afrique hier à Rome avec la présentation du « Plan Mattei » pour l’Afrique, fait les gros titres : « Un plan qui s’élève à 5 milliards. L’Afrique répond « merci, mais écoutez-nous » » (Avvenire), « Le couac africain. L’Union Africaine regrette de ne pas avoir été consultée au préalable » (Repubblica), « Le pacte avec l’Afrique » (Giornale), « Un plan plein de belles paroles » (Domani), « Des projets pour 5,5 milliards d’euros, du soutien et des critiques » (Corriere della Sera). La comparution devant un tribunal hongrois de l’enseignante italienne Ilaria Salis, mains et pieds enchaînés, et accusée d’avoir participé à des violences en marge d’une manifestation d’extrême-gauche en février dernier est aussi largement en une : « La comparution devant le juge : enchaînée et traitée comme un animal » (Repubblica, Stampa, Corriere), « Affaire Salis, la Farnesina [ministère des Affaires étrangères] s’active et convoque l’ambassadeur hongrois » (Il Messaggero).
La militante de gauche Ilaria Salis
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Le jeu d’équilibre de Meloni entre le plan Mattei et l’entente avec l’Albanie » : « Il serait erroné de se demander s’il s’agit uniquement de propagande. C’est-à-dire penser que Meloni aurait obtenu pour Rome juste un tapis rouge pour recevoir les dirigeants africains et européens au lieu des résultats promis sur l’immigration. Car, au-delà de ce qu’elle parviendra à obtenir, il s’agit d’une bonne stratégie. Tant pis si cela représente l’opposé de ce que promettait jusque-là la droite sur les blocus navals. Les projets de développement du continent africain, qui a d’énormes ressources humaines et naturelles, est justement ce que le Président Mattarella a toujours prôné, comme en témoignent ses nombreux déplacements. Après la Chine et la Russie, c’est maintenant à l’Italie (et à l’Europe) de s’assurer une place. La bonne question à poser est plutôt s’il n’est pas trop tard pour rattraper le temps perdu. D’où les propos du président de l’Union africaine qui regrettait de ne pas avoir été consulté au préalable et demandait « des actes concrets » au lieu des promesses non tenues. En revanche, c’est différent sur la question de l’accord avec l’Albanie. On peut se demander à quoi sert d’investir de l’argent pour transférer des migrants à Tirana et construire là-bas des centres d’accueil et qui coûteraient le double que de le faire en Italie ? Le Sole 24 Ore a déjà publié une étude qui montre que les fonds alloués pour l’opération en Albanie seraient plus utiles s’ils étaient utilisés pour d’autres projets. Par ailleurs, cela n’est pas cohérent avec la stratégie du Plan Mattei : vouloir collaborer avec l’Afrique, pas seulement avec les Etats mais avec les Africains. Or, l’entente avec l’Albanie semble répondre à de vieux slogans qui n’ont pas marché. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Romano Prodi, ancien Président du Conseil et ancien président de la Commission européenne, “Le centre-droit reste fort car il n’y a pas encore d’alternative ; Conte (M5S) doit décider de quel côté il est. »
ARTICLE, La Repubblica, M. Bocci « La stratégie anti-vax de la Ligue : « arrêtons les financements à l’OMS » » : « La Ligue part à l’attaque de l’Organisation Mondiale de la Santé. Le parti de Matteo Salvini demande à interrompre le financement de l’organisation et à utiliser les 100 millions de dollars versés chaque année par l’Italie pour ‘’embaucher plus de médecins et soutenir l’ouverture de nouveaux hôpitaux’’. Il s’agit là de deux objectifs bien ambitieux, car le montant récupéré par l’Italie représenterait des miettes par rapport au fonds sanitaire national s’élevant à 134 milliards. Par ailleurs, l’argent versé par le ministère de la Santé pour faire partie du fonds [indépendamment de la contribution volontaire, ndlr] ne concerne qu’une contribution de de 16 millions d’euros par an. La Farnesina de son côté verse 73,2 millions de dollars. C’est une somme qui, si elle n’était pas dépensée, n’irait certainement pas au système sanitaire national mais à d’autres projets de coopération. Par ailleurs, l’Italie verse une contribution bien plus basse par rapport à d’autres pays : l’Allemagne en verse 855 millions et la France 160. C’est pourtant la ligne adoptée par la Ligue, par le biais du sénateur Claudio Borghi, dont les déclarations dévoilent ses intentions : ‘’l’OMS a prouvé son inefficacité pendant la pandémie, elle veut pourtant plus d’argent, plus de pouvoir et la liberté de décider de nos vies, peut-être en accord avec certains grands groupes privés’’. L’OMS a aussi fortement soutenu les vaccinations, une action très critiquée par Borghi. Par ailleurs, Borghi explique que ‘’l’OMS le fait par le biais dunouvel accord international sur la prévention des pandémies, l’énième dont les citoyens ne savent rien du tout’’. C’est donc cela qui inquiète le monde rouge-brun, composé de ceux qui s’opposent aux vaccins et des souverainistes. C’est ce monde très varié qui a saturé les boites mail de la Présidente du Conseil Meloni et du ministre de la Santé demandant à ce que l’Italie n’adhère pas à ce ‘traité’. C’est pourtant ce qui était prévu dans les conclusions du dernier G7 en décembre, où l’on réaffirmait ‘’l’engagement à renforcer la gouvernance, les normes internationales et les règlements par le biais de futurs pactes internationaux sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies’’. Dans ce document, signé par tous les dirigeants et donc aussi par Meloni, l’accord de l’OMS est justement cité. »
Claudio Borghi
COULISSES, Il Messaggero, A.Bulleri, F.Malfetano, « Ilaria Salis, Meloni et Tajani troublés par les images ; il faudra mettre la pression sur Orban lors du Conseil européen » : « Giorgia Meloni en avait déjà l'intention depuis un certain temps. Toutefois, lorsqu'hier, alors qu'elle dirigeait les travaux de la conférence Italie-Afrique, elle a regardé les images du traitement réservé à Ilaria Salis, pieds et mains entravés, dans une salle d'audience hongroise, , la Présidente du Conseil n'a pas voulu attendre encore. Après s’être entretenue avec le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani - avec lequel l’entente est absolue sur ce point - Meloni a d'abord demandé la convocation de l'ambassadeur hongrois à Rome à la Farnesina, puis a ordonné à la structure diplomatique du Palais Chigi d'organiser une rencontre en tête-à-tête avec le président hongrois Viktor Orbàn, en marge du Conseil européen qui se tiendra ce jeudi. Un sommet au cours duquel, d'ailleurs, la relation entre Meloni et Orban sera au centre de l’attention : Meloni est en effet considérée comme l'une des rares dirigeantes qui pourrait jouer les médiateurs avec le Hongrois, pour éviter que Budapest ne bloque à nouveau les Vingt-sept sur le chapitre des fonds pour l'Ukraine. Cette perspective semble désormais s'éloigner au vu du traitement réservé à l'enseignante milanaise de 39 ans, incarcérée depuis février 2023 à Budapest, accusée de blessures aggravées contre deux néo-nazis lors des manifestations du "Jour de l'honneur". Les images, en effet, étaient trop dures pour ne pas susciter une réaction du gouvernement italien. L'entretien avec le représentant du gouvernement d’Orban à Rome, Ádám Zoltán Kovács, ne se limite pas toutefois à l’affaire Salis, sur laquelle le gouvernement se mobilise à tous les niveaux (Farnesina, Palais Chigi, ministère de la Justice). Le gouvernement traite l’affaire avec prudence, pour des raisons évidentes. La Hongrie est un État membre de l'UE, avec son propre système judiciaire. Et il ne serait pas possible pour un autre pays européen d'entrer dans le fond des décisions concernant un prisonnier, même s’il est italien. "Bien sûr, la justice hongroise est souveraine. Nous pouvons agir, comme nous le faisons, par la voie diplomatique, en faisant tout ce qui est possible pour améliorer les conditions difficiles dans lesquelles elle est détenue" a déclaré le ministre de la Justice, Carlo Nordio. L'objectif reste celui indiqué par le père d'Ilaria après sa conversation avec Nordio : si la justice hongroise assigne la Milanaise de 39 ans à résidence, l'Italie pourra intervenir pour demander que sa peine soit exécutée ici plutôt qu'à Budapest. Même si la voie est étroite, le gouvernement a l'intention de tenter cette piste, en se servant également d’éventuels accords et conventions européennes. L'objectif est de mettre fin à un traitement qui, avec les images d'hier, a perturbé l'exécutif jusqu'au plus haut niveau. »
ANALYSE, La Stampa, de M. Sorgi, « Les agriculteurs et le pire ennemi de la Présidente du Conseil » : « Il est sans aucun doute exagéré de parler de ‘’révolte’’, mais la protestation des agriculteurs contre les hausses de taxes introduites par l’Europe et contre le gouvernement Meloni qui les a validées, en partie contre l’avis de la Coldiretti [principale organisation représentant l’agriculture italienne], est un ennemi de taille pour la Présidente du Conseil. Des militants antivaccins se mobilisent aussi, tentant de prendre la tête des manifestants, alors même qu’auparavant Fratelli d’Italia et la Ligue avaient été des alliés. Pour le moment, ils s’en prennent au ministre de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida, qui accuse les journalistes d’amplifier la protestation, qui reste pour l’instant contenue mais qui croît de jour en jour. Après avoir envahi le Piémont, ils s’en prennent au gouvernement en l’accusant de ne pas avoir su éviter l’augmentation de la pression fiscale sur les agriculteurs. Les revendications sont parfois confuses, certains reprochant au ministre Lollobrigida d’avoir davantage pensé à ses propres équipes qu’aux nouveaux fonds pour l’agriculture, d’autres s’indignant des salaires des dirigeants de la Coldiretti, dans un crescendo chaotique qui génère les premières divisions au sein du mouvement. La convergence entre antivaccins et agriculteurs en lutte était toutefois assez inattendue, deux groupes sociaux qui n’ont pas grand-chose en commun à part le fait de s’en prendre au gouvernement formé de partis qu’ils considéraient comme proches. La campagne électorale a ainsi été lancée plus tôt que prévu, contraignant le gouvernement à se mettre à l’abri afin que la protestation ne prenne pas trop d’ampleur. Plusieurs catégories pourraient bientôt s’apercevoir qu’elles ont également des raisons de protester, comme par exemple les médecins du secteur public avec la baisse de leurs retraites. Le risque est qu’en répondant aux revendications des agriculteurs, le gouvernement déclenche une vague de mobilisations d’autres secteurs qu’il aurait bien du mal à gérer. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le président allemand compare l'AfD à des "attrapeurs extrémistes de rats".
Allemagne. Le président de la République Frank-Walter Steinmeier compare, lors d’un discours officiel, l’AfD à des « attrapeurs extrémistes de rats ».
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29/01/2024
Christoph Berndt a pris la parole lors du 245ème rassemblement de PEGIDA.
Allemagne. Le dirigeant du groupe des élus de l’AfD au Parlement du Brandebourg Christoph Berndt a pris la parole ce lundi soir lors du 245ème rassemblement de PEGIDA à Dresde en Saxe.
22:32 | Lien permanent | Commentaires (0)