25/11/2023
Viktor Orbán prendra part à la cérémonie d’investiture du nouveau président argentin Javier Milei.
Hongrie et Argentine. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán prendra part, le 10 décembre 2023 à Buenos Aires, à la cérémonie d’investiture du nouveau président argentin Javier Milei.
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/11/2023
Marine Le Pen estime que le fait qu’il y a ait après les élections européennes un ou deux groupes n’est pas le plus important, mais ce qui compte est que ces deux groupes votent ensemble.
Portugal, France, Allemagne. Marine Le Pen du Rassemblement national et le coprésident de l’AfD (Allemagne) Tino Chrupalla ont été reçus au Portugal par le parti patriote Chega dirigé par André Ventura.
Marine Le Pen estime que le fait qu’il y a ait après les élections européennes un ou deux groupes n’est pas le plus important, mais ce qui compte est que ces deux groupes votent ensemble.
Tino Chrupalla, André Ventura, Marine Le Pen
20:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sénateur du PVV Gom van Strien désigné éclaireur pour la formation du gouvernement.
Pays-Bas. Le sénateur du PVV Gom van Strien est désigné éclaireur pour la formation du gouvernement. Les libéraux de droite (VVD) déclarent ne pas vouloir prendre part au prochain gouvernement à cause de leur défaite :
https://www.rtbf.be/article/elections-aux-pays-bas-geert-...
Gom van Strien
19:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les léguistes fêtent l’exploit de l’allié [Geert Wilders] et l’invitent au meeting souverainiste."
Italie. Revue de presse.
Les JT couvrent essentiellement les suites de l’enquête liées au meurtre de Giulia Ceccherin, commis par son ex-compagnon, l’entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas, les émeutes à Dublin à la suite d’une attaque au couteau ayant fait cinq blessés et les questions parlementaires à la présidente du Conseil hier au Sénat.
Sur X, le hashtag #Lollobrigida (du nom du ministre de l'Agriculture) continue de faire tendance en lien à la polémique suscitée par l’arrêt imposé à un train afin de se rendre à une cérémonie. [Parce que le train avait trop de retard, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie) a demandé à Trenitalia de faire stopper le train dans une gare où il n'était pas censé faire étape.]
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Meloni, au Sénat contre tous : « sur la croissance, l’Italie fait mieux que les autres pays » : « La Présidente du Conseil a participé pour la première fois à la séance de questions parlementaires, hier, au Sénat. Plusieurs sujets ont été abordés, allant de l’accord sur les migrants avec l’Albanie à la Loi de finances. ‘’Pour 2024 nous prévoyons une augmentation prudente de la croissance à hauteur de 1,2%, mais aussi un ralentissement notamment de l’économie allemande qui aura un impact sur la nôtre’’, explique-t-elle. Matteo Renzi (IV) lui reproche de ‘’raconter la fable d’un pays qui connait une croissance extraordinaire alors que l’inflation pénalise la classe moyenne’’. Meloni réplique que ‘’La Commission Européenne prévoit pour l’Italie une croissance supérieure à la moyenne européenne à hauteur de 0,7%, cela n’arrivait pas depuis des années’’. Elle rassure ensuite les sénateurs sur le fait qu’il n’y aura pas de retards pour les projets du PNRR. Critiquée par Boccia (PD) sur « l’imbroglio des retraites des médecins », elle assure que ‘’les opérateurs de la santé ne seront pas pénalisés“ et que sur les retraites, en général, il y aura ‘’une réforme structurelle d’ici la fin de la mandature’’. Elle revendique ensuite la réduction des charges salariales, qui ont été prolongées dans la loi de finances, et lance une pique aux syndicats : ‘’je remarque un changement de posture : avant nous avions une grève générale tous les deux ans, maintenant ils en font deux par an’’. Un sénateur 5 Etoiles interroge la Présidente du Conseil sur le conflit en Ukraine : ‘’nous avons vu deux Meloni : celle qui, pendant un canular téléphonique de deux animateurs russes, dit qu’il faut trouver une issue acceptable pour les deux parties et une autre qui, devant le Parlement, affirme que le seul moyen de faire cesser la guerre est que la Russie se retire. Qui est la vraie Meloni ?’’. La Présidente du Conseil se dit ‘’consciente du fait que l’opinion publique soit lassée’’ toutefois, elle revendique le devoir pour ceux qui font de la politique de ‘’ne pas courir derrière la société, mais de la diriger’’ et reproche au M5S d’avoir changé d’avis ‘’au détriment d’une nation souveraine’’. Enfin, elle déclare qu’‘’une paix juste n’est possible qu’en gardant l’équilibre entre les forces sur le terrain, ce qui veut dire soutenir l’Ukraine’’. Sollicitée sur l’Albanie, elle parle d’‘’un accord innovant qui exprime un esprit de coopération européenne. Ce n’est pas un Guantanamo ou une déportation. L’Albanie n’est pas l’Allemagne nazie. Le seul « droit » violé est celui des passeurs’’. »
ARTICLE, Corriere della Sera, C. Bozza « Les léguistes fêtent l’exploit de l’allié et l’invitent au meeting souverainiste » : « Le triomphe du souverainiste Geert Wilders aux Pays-Bas se transforme en un tremplin inattendu pour Matteo Salvini. Le résultat électoral a été accueilli avec grand enthousiasme par la Ligue. Pour la stratégie de Salvini, cela représente un trophée solide pour relancer sa ligne dure, non seulement dans sa campagne électorale pour les européennes mais aussi dans le bras-de-fer (silencieux) engagé avec Giorgia. Meloni et celui (beaucoup plus évident) avec Forza Italia. […] Le 3 décembre, Salvini réunira à Florence la réunion des 9 groupes composant ID au parlement Européen. L’invité d’honneur pourrait être alors Wilders. Entretemps, Salvini subit les attaques de l’allié Forza Italia : Maurizio Gasparri fait remarquer que ‘’Wilders n’est pas compatible avec les valeurs du PPE’’. On assiste à une partie d’échecs très délicate, car, sauf coup de théâtre, Salvini ne pourra plus compter sur les 23 parlementaires élus en 2019 grâce au score de 34,3%. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/11/2023
Les électeurs du VVD et du NSC désirent une alliance gouvernementale avec le PVV.
Pays-Bas. Un sondage montre que les électeurs des libéraux de droite du VVD et du parti NSC de Pieter Omtzigt désirent une coalition avec le PVV de Geert Wilders, le NSC de Pieter Omtzigt et le parti des agriculteurs BBB.
Électeurs du VVD :
(vert : acceptable / rouge : inacceptable)
Électeurs du NSC :
PVV : patriotes anti-islamisation
Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes
VVD : libéraux de droite
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
D66 : libéraux de gauche
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
SP : gauche de la gauche
PvdD : parti pour les animaux
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les patriotes syndicalistes obtiennent des élus dans des organes représentatifs de l'université publique autonome de Madrid.
Espagne. Les patriotes syndicalistes obtiennent des élus dans des organes représentatifs de l'université publique autonome de Madrid.
21:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lionel Baland intervient au sein du JT de TVLibertés à propos de la victoire du PVV de Geert Wilders.
Pays-Bas. Mon intervention au cours du JT de TVLibertés au sein du sujet de Nicolas de Lamberterie à propos des élections législatives néerlandaises qui ont vu la victoire du PVV de Geert Wilders (de 4’26’ à 11’10’’) :
18:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Krzysztof Bosak soutient les conducteurs polonais de camions qui manifestent à la frontière ukrainienne.
Pologne. Le co-président de la Confédération et vice-président de la Chambre des députés Krzysztof Bosak soutient les conducteurs polonais de camions qui manifestent à la frontière ukrainienne contre la « concurrence déloyale ukrainienne ».
Krzysztof Bosak
17:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
50 % des Néerlandais trouvent Geert Wilders acceptable en tant que Premier ministre.
Pays-Bas.
(acceptable en tant que Premier ministre/pas acceptable/ne sait pas)
Wilders : PVV : patriote anti-islamisation
Timmermans : PvdA : travailliste
Yeşilgöz : VVD : libérale de droite
Omtzigt : NSC : anti-système issu du système et désirant rétablir le contrat social
16:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Meloni-Scholz, entre sourires et désaccords sur le Pacte de Stabilité."
Italie. Revue de presse.
ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Meloni-Scholz, entre sourires et désaccords sur le Pacte de Stabilité, sans oublier la question des investissements » : « Giorgia Meloni exagère peut-être lorsqu’elle parle de ‘’moment historique’’ mais cette bilatérale italo-allemande est un pas important dans les relations avec l’Allemagne. Mais lorsque la question la plus délicate est évoquée, celle du Pacte de Stabilité, elle fait face au mur de rigueur d’Olaf Scholz. Les deux dirigeants négocient, à huis clos, avec des positions et des objectifs différents. Du reste, Berlin doit d’abord sceller un accord avec Paris et après seulement elle pourra considérer les requêtes de l’Italie. L’enjeu est important pour le gouvernement de droite. En tête-à-tête avec Scholz, Meloni explique qu’elle ne peut pas accepter un Pacte qui n’offre pas de garanties sur les investissements, notamment en matière d’environnement et de numérique, en les comptabilisant séparément pour le calcul du déficit. Cette idée ne plait pas à Berlin et pourtant, ils négocient. Sur le rachat d’ITA par Lufthansa, Meloni dit qu’elle enverra la notification à Bruxelles la semaine prochaine en espérant une ‘’réponse immédiate’’. Giorgetti (Ligue), quant à lui, reçu par le ministre de l’Economie allemand, fait preuve d’optimisme suite à la position ‘’pas trop dure’’ exprimée publiquement par Scholz qui, peut-être par hospitalité, ne pousse pas trop du côté de la rigueur : ‘’une solution n’a jamais été aussi proche, […] nous ne pouvons contraindre aucun pays à un programme d’austérité’’. Paradoxalement, c’est plutôt Meloni qui maintient le niveau des demandes élevé. Les lenteurs sur certains dossiers finissent par apparaitre. Elle demande aussi des paramètres moins stricts sur le déficit (fixé à ce jour à 5,3%, bien au-delà des traditionnels 3%) et sur la dette, ‘’tout est lié, je ne peux pas faire de prévisions sur le rééquilibrage de la dette si je n’ai pas de visibilité sur les investissements’’ admet Meloni. Les règles encore plus strictes que par le passé, bien qu’avec des échéances étalées sur plusieurs années, sont une véritable hypothèque sur l’avenir, qui pèserait également sur les prochaines Lois de finances. Un cauchemar pour la Présidence du Conseil. La leader attend donc de voir ce qu’elle réussira à obtenir de Macron et Scholz. Le Président français aussi s’inquiète de la question du déficit et fait pression sur l’allié allemand. Une aide inespérée (et involontaire) en faveur de la cause italienne ne pourrait-elle pas venir de Paris ? »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un réalisme contraint qui déstabilise les oppositions » : « Le ‘’Plan d’action’’ signé hier à Berlin par Giorgia Meloni et Olaf Scholz doit permettre à chacun de ces derniers de se renforcer. Pour la Présidente du Conseil italienne, c’est un appui important aux yeux de l’Europe et d’une Allemagne sceptique quant à la capacité de notre pays à rééquilibrer une lourde dette. Pour le chancelier allemand, il s’agit d’un message adressé à une opinion publique inquiète, montrant qu’il peut induire l’Italie à collaborer et au respect des engagements pris avec Bruxelles. Nous verrons comment se développera cette collaboration, imposée par l’intégration très étroite et réciproque des deux économies, par une politique étrangère conditionnée par la guerre en Ukraine, du besoin de l’Italie de limiter le narratif souverainiste en se raccrochant au pays moteur de l’UE. Pendant ce temps, hier, le Mouvement 5 Etoiles présentait sa contre-Loi de Finances. Le débat sur la LDF 2024 est parcouru par les tensions internes à la coalition de droite et les mesures proposées déçoivent au moins ceux qui avaient cru en leurs promesses électorales. L’interdiction d’amendements de la part de la majorité a irrité les alliés, au point que les trois amendements-surprise de la Ligue avant un rapide retrait ont été interprétés par certains comme un message de mécontentement. Mais finalement, la contre-proposition démagogue des 5 Etoiles a fait apparaitre comme un moindre mal les mesures du gouvernement face au risque de dérapage budgétaire (réduction du temps de travail, parité salariale, embauche de fonctionnaires de police et de justice… mais avec quel argent ?). Et, naturellement, rétablissement du revenu de citoyenneté. Une pluie d’argent pour tous, sans se soucier des retombées sur la tenue des finances publiques. Ce n’est pas probablement pas cela qui mettra en difficultés un gouvernement dont un ministre (Lollobrigida à l’agriculture) a imposé un arrêt extraordinaire à un train pour se rendre à une manifestation. Tout au plus cela fera réfléchir le Parti démocrate qui songe à s’allier au M5S. »
ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Sa. D. : « Règlement sur les emballages, la balle est maintenant dans le camp des gouvernements et du Conseil européen » : « "Il s'agit d'un résultat important pour l'Italie, car il fournit au gouvernement, en vue du conseil européen de décembre, un texte positif, conforme aux positions déjà défendues par l'exécutif, qui devra maintenant trouver appuis en Europe : il y a des marges pour d'autres améliorations". C'est ainsi que Carlo Fidanza, chef de la délégation de Fratelli d'Italia au Parlement européen, commente le vote d'hier sur le règlement relatif aux emballages (Ppwr). Un résultat dont l'eurodéputé se dit satisfait, même si, avec ses autres collègues de Fratelli d'Italia et de la Ligue (qui font partie des groupes Ecr et Id), il a voté contre le texte final amendé, approuvé au contraire par le PPE (avec un groupe qui s'est abstenu), S&d et Renew, et les Verts. "Nous avons joué un rôle de premier plan en déposant et en votant unanimement pour les amendements améliorés, mais pour nous, ce règlement reste une erreur. Il aurait été préférable de l'abroger complètement. Toutefois, nous nous sommes efforcés de limiter les dégâts et les positions idéologiques qui pénalisaient nos entreprises. Le vrai paradoxe de ce règlement est qu'il pénalisait la chaîne de recyclage. Une grande transversalité a été créée. Des associations de consommateurs aux coopératives, des entrepreneurs aux syndicats et aux travailleurs, tous se sont associés à cette bataille. Pour une fois, le Pd a fait sa part, il doit maintenant convaincre les socialistes au gouvernement en Espagne de ne pas insister sur des "attitudes idéologiques". »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Pays-Bas : les partis patriotiques obtiennent ensemble 41 sièges sur 150.
Pays-Bas. Lors des élections législatives du 22 novembre 2023, le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders arrive premier avec 24 % et 37 sièges de députés sur 150. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet décroche 2,27 % et 3 sièges. JA21 reçoit 0,68% et 1 siège. Le BVNL a 0,51% et pas d’élu.
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22/11/2023
Viktor Orbán : "Il est temps pour l’Europe de devenir une puissance militaire indépendante."
Hongrie. Viktor Orbán à propos de la politique européenne de défense : « Il est temps pour l’Europe de devenir une puissance militaire indépendante. Nous devons construire une armée européenne commune, forte et hautement dissuasive. Nous en avons besoin pour garantir notre sécurité par nos propres efforts, car si nous n’y parvenons pas, nous ne sommes pas maîtres de notre propre destin. Et si vous n'êtes pas votre propre maître, vous n'êtes pas pris au sérieux dans le monde. »
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Sahra Wagenknecht dénonce l'augmentation de la TVA dans le domaine de la gastronomie.
Allemagne. Sahra Wagenknecht estime que l'augmentation de la TVA dans le domaine de la gastronomie est une nouvelle attaque du gouvernement contre la classe moyenne et la vie sociale.
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La Finlande ferme les postes frontaliers avec la Russie, à l’exception d’un seul.
Finlande. Le gouvernement auquel prend part le parti patriotique les (vrais) Finlandais ferme les postes frontaliers, à l’exception d’un seul, avec la Russie, du 24 novembre au 23 décembre. La raison derrière ces fermetures est la forte suspicion selon laquelle la Russie pousse des citoyens de pays tiers sans papiers vers la frontière finlandaise.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/14/fin...)
20:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Loi de finances : la Ligue présente trois amendements et suscite la colère des alliés."
Italie. Revue de presse.
Les JT couvrent essentiellement l’affaire du meurtre de la jeune Giulia Cecchettin, et notamment les déclarations du juge chargé de l’enquête, le décret de loi sur la violence de genre devant être adopté aujourd’hui au Sénat, et l'accord entre Israël et le Hamas pour une trêve de quatre jours en échange de la libération de certains otages.
ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro « Loi de finances : la Ligue présente trois amendements et suscite la colère des alliés » : « La Ligue a eu beau expliquer qu’il s’agit de ‘’modifications sans coût’’, les amendements présentés hier à l’insu de leurs alliés ont suscité la colère au sein de la majorité. A la fin, le dirigeant de la Ligue, Salvini, finira par promettre leur retrait. U épisode qui survient au moment où Bruxelles valide avec des réserves la loi de finances qui ‘’n’est pas pleinement en ligne’’ avec les recommandations européennes. Les trois amendements de la Ligue concernent les institutions locales, la justice et les frontaliers. La première réaction a été celle de Forza Italia : au sein du parti il y a de ‘’la surprise et de l’irritation’’ puisque ‘’c’est Salvini lui-même qui avait dit en premier qu’il n’y aurait pas d’amendements’’. Dans la soirée, c’est Meloni qui, irritée elle aussi, contactera téléphoniquement Salvini pour lui demander des explications. ‘’Je n’étais absolument pas au courant’’ assure ce dernier ‘’je les ferai retirer immédiatement’’. Toutefois, la rupture demeure. Le blocus parlementaire, avec 2 650 amendements présentés par les partis d’opposition, entraînera un léger report de la date initialement prévue pour l'examen de la loi de finances au Sénat, qui passera à la Chambre des députés à la mi-décembre. Toutefois, le gouvernement et la majorité restent confiants quant à la conclusion de la loi budgétaire avant Noël, confortés par l'avis de la Commission européenne qui a donné un feu vert conditionnel au texte présenté. Le responsable économique du Parti démocrate, A. Misiani, explique le contenu de leurs amendements : des mesures pour défendre l’emploi, le pouvoir d’achat, le salaire minimum, renforcer les investissements pour la transition écologique des entreprises et la rénovation énergétique des bâtiments publics, renforcer les ressources pour la Santé et le transport public local. ‘’les ressources peuvent être trouvées là où le gouvernement n’a pas le courage de le faire : à travers la lutte contre la fraude fiscale, la révision des dépenses’’ a affirmé Misiani. »
ENTRETIEN Sole 24 Ore, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la Justice : « La violence faite aux femmes représente un échec pour l’Etat. La prévention est cruciale » : « Nous devons investir dans la prévention de la violence contre les femmes. Tout délit est une défaite de l’Etat, ce genre de délits est une défaite collective. L’histoire de Giulia et de Filippo devrait nous faire réfléchir : Giulia pourrait être la fille de chacun d’entre nous, tout comme Filippo. Si nous voulons que Giulia soit la dernière victime, nous devons nous occuper des filles comme des garçons. Les signaux d’alerte sont multiples et nous les connaissons bien. Avec le guide que nous sommes en train d’élaborer au ministère de la Justice et qui sera diffusé dans les universités, les écoles et les lieux de travail, nous voulons contribuer à une éducation constitutionnelle au respect. L’objectif est d’expliquer avec des mots simples quand il faut s’inquiéter et comment réagir, mais aussi de diffuser la connaissance des termes juridiques. Nous voulons par exemple expliquer quand il s’agit d’harcèlement et pas d’un simple intérêt mais aussi faire comprendre quand certains textos peuvent cacher une obsession pouvant dégénérer en agressivité. Le texte que le Sénat s’apprête à adopter aujourd’hui porte sur une série de normes visant à améliorer le cadre existant en agissant sur les délais et sur le risque : agir rapidement et savoir évaluer le danger réel afin de d’éviter la spirale de violence. Accélérer la réponse de la justice et rendre plus efficace les bracelets électroniques ou les instruments comme les avertissements d’un juge et le renforcement des mesures de prévention. La numérisation est elle aussi fondamentale et pour les cas de violence de genre, j’estime importante la possibilité pour les institutions judiciaires de relever les données statistiques telle la relation entre la victime et l’auteur du délit, cela afin de mieux contrôler le phénomène. »
ENTRETIEN, La Stampa, de D. Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, ‘’L’UE continuera à surveiller les comptes de l’Italie, nous sommes prêts à lancer une procédure [pour déficit excessif] au printemps prochain » : « La Loi de finances de l’Italie n’est pas pleinement conforme aux indications budgétaires concernant la hausse des dépenses primaires nettes qui seront plus élevées que les recommandations pour 2024. Il y a aussi les mesures censées contenir la hausse des prix de l'énergie. La Loi de finances italienne prévoit bien une réduction des dépenses mais en même temps, les dépenses publiques augmentent, ce qui signifie qu'en 2024, les économies réalisées ne sont pas utilisées pour réduire le déficit, comme nous l'avions demandé, mais pour financer d'autres dépenses. Nous continuerons donc à surveiller la politique budgétaire et, comme nous l'avons fait avec tous les autres pays qui ne se conforment pas pleinement à nos recommandations, nous demanderons de prendre les mesures nécessaires. Nous avons appelé à une réduction progressive des mesures d’aide face aux prix de l'énergie, mais en même temps nous avons donné plus de flexibilité sur les aides publiques, ce sont des sphères bien distinctes. Il existe par ailleurs des fonds européens pour aider les États membres à relever ces défis (RepowerEU, Plan de relance). La mise en œuvre du Plan de Relance italien se poursuit à un bon rythme et, en fait, l'Italie a déjà soumis sa quatrième demande de paiement, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'États. Il est important de ne pas perdre d'élan concernant les réformes et les investissements après les changements de calendrier. La Commission a l'intention d'ouvrir les procédures pour déficit excessif au cours du cycle semestriel européen 2024 sur la base des chiffres définitifs de 2023. Si elle est finalisée au plus tard au printemps, la réforme du Pacte sera la base juridique du cycle semestriel européen 2024 et des lignes budgétaires que nous fournirons aux États pour préparer les manœuvres de 2025. Pour la Commission, l’important est de se concentrer sur le moyen terme, faire une analyse basée sur le risque afin de déterminer les plans budgétaires structurels, et enfin laisser une plus grande marge de manœuvre aux Etats pour définir leur trajectoire budgétaire. Bien sûr, cela implique une transparence totale et un traitement équitable des États. Je suis globalement optimiste quant à la possibilité de finaliser ces négociations car il y a un engagement constructif de la part de tous les Etats et une prise de conscience sur la nécessité de réformer les règles de notre gouvernance économique afin de pouvoir les appliquer de manière plus flexible, mais aussi plus rigoureuse".
COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Où amène le pacte entre Rome et Berlin » : « Le ‘’Pacte d’action’’ entre l’Italie et l’Allemagne signé aujourd’hui à Berlin par les deux chefs de gouvernement, Scholz et Meloni, est une étape significative. D’ailleurs, il aura aussi des retombées sur le débat de politique intérieure qui peine à se libérer d’un certain provincialisme. D’abord, pour ce qui est des choix de ce gouvernement de centre-droit vis-à-vis de l’Europe, il est évident que cette entente avec l’Allemagne découle du gouvernement Draghi. Dès le début, la politique étrangère de l’actuel gouvernement s’est inscrite dans le cadre classique promu par Mario Draghi, en partie dans le but de faire oublier la période Giuseppe Conte. On pense notamment au soutien à l’Ukraine puis à Israël. Le pacte qui sera signé aujourd’hui a aussi été préparé par la relation construite entre Meloni et von der Leyen, bien que Fratelli d’Italia n’avait pas voté pour elle comme présidente de la Commission. L’idée de fond est que l’Occident se réalise dans la communauté euro-atlantique, soir l’UE et l’OTAN, mais aussi dans l’appartenance à des valeurs démocratiques communes. Lorsqu’elle était à l’opposition, Giorgia Meloni était froide vis-à-vis de ces principes et une certaine froideur demeure, pourtant, malgré certaines contradictions qui persistent, elle a largement édulcoré son souverainisme. C’est une question de réalisme et de convergence des intérêts. Scholz n’aurait jamais signé un tel pacte avec un gouvernement sur la ligne de l’AfD, de même que la Meloni de l’opposition se serait bien gardée d’avoir l’Allemagne comme interlocuteur privilégié en Europe. Matteo Salvini doit être bien amer, alors que la Ligue reste fidèle au vieil euroscepticisme et cultive ses relations avec le parti AfD, adversaire de Bruxelles. Attention, l’accord d’aujourd’hui ne marque pas la fin de la campagne en vue des européennes de juin pour lesquelles Fratelli d’Italia et la Ligue seront formellement ensemble pour s’opposer aux libéraux et aux socio-démocrates. Toutefois un champ d’intérêts communs a émergé, comme sur les migrants, on l’a vu avec l’accord avec l’Albanie que les Allemands suivent avec intérêt. Un nouveau chapitre des relations européennes s’ouvre, dont la Présidence italienne du Conseil profitera alors que Salvini reste un partenaire mineur qui tentera de prendre sa revanche sur d’autres aspects politiques. Au centre-gauche, la droite de Meloni cesse d’être ‘’imprésentable’’ et n’est plus isolée en Europe. Les difficultés et l’attention de Bruxelles persistent, mais elle s’est normalisée. C’est à l’opposition de revoir sa politique européenne. Meloni devra réussir à ne pas se contredire et à se montrer à l’aise avec un ‘’européisme critique’’ qui ne soit pas destructeur. »
(Traducteur : ambassade de France à Rome)
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Geert Wilders a voté.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a voté sous haute protection lors des élections législatives de ce mercredi.
Geert Wilders
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec le président de la Cour suprême du Likoud Michael Kleiner.
Israël. Entretien avec Michael Kleiner, le président de la Cour suprême du Likoud, le parti du Premier ministre israélien :
https://www.breizh-info.com/2023/11/22/227071/likoud-isra...
Michael Kleiner
09:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/11/2023
Pays-Bas : lors des élections des écoliers, le PVV arrive premier et le FvD deuxième.
Pays-Bas. Le PVV est premier et le Forum voor Democratie deuxième, lors des élections des écoliers.
23:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le sondage en vue des élections législatives de demain donne le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders premier à 29 sièges sur 150.
Pays-Bas. Le sondage en vue des élections législatives de demain donne le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders premier à 29 sièges sur 150.
PVV : patriotes anti-islamisation
PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes
VVD : libéraux de droite
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
D66 : libéraux de gauche
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
CDA : démocrates-chrétiens
SP : gauche de la gauche
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
PvdD : parti pour les animaux
Denk : centre-gauche multiculturaliste
CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens
Volt : pro-européen
SGP : chrétiens protestants
JA 21 : patriotes
Bij1 : gauche radicale multiculturaliste
BVNL : conservateurs-libéraux patriotes
50plus : parti des plus de 50 ans
Autres partis
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Thierry Baudet demande que les antifas figurent sur la liste des organisations terroristes et criminelles.
Pays-Bas. Suite à l’attaque dont il a été l’objet hier, Thierry Baudet demande que les antifas figurent sur la liste des organisations terroristes et criminelles.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/20/thi...)
18:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’offre de Meloni à l’Europe : la ratification du MES en décembre, après l’accord sur le Pacte de Stabilité."
Italie. Revue de presse.
Le meurtre d'une jeune fille, Giulia Cecchettin, commis par son ex-compagnon est toujours en Une de la plupart des journaux : « Meurtre de Giulia, la douleur et la marche blanche » (Corriere della Sera), « [Les marches blanches] du côté des femmes » (Repubblica), « « Faisons du bruit pour Giulia » » (La Stampa), « Giulia, voici la vidéo du massacre » (Messaggero). Le résultat de l’élection présidentielle en Argentine est également en une : « La révolution Milei en Argentine » (Corriere, Repubblica, Messaggero). Enfin, un naufrage près des côtes de Lampedusa, ayant fait plusieurs victimes dont une petite fille de deux ans, est cité en Une du Messaggero : « Tragédie à Lampedusa, naufrage d’un bateau : une petite fille de deux ans décède ».
Le naufrage d'un bateau transportant des migrants au large de Lampedusa et la mort d'une fillette de deux ans.
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni-Schlein, ce leadership féminin qui pourrait changer la donne » : « Au final, une affaire douloureuse et grave comme celle de l’assassinat de la jeune Giulia aura permis de démonter ce manège politique qui était en train de contaminer les deux principales leaders politiques, la cheffe du gouvernement et la cheffe de l’opposition. On parlait encore de l’invitation refusée par Schlein de se rendre au meeting annuel de Frères d’Italie, quand l’actrice et réalisatrice Paola Cortellesi a lancé son appel à intervenir contre ce drame que sont les féminicides. Le défi pour Meloni et Schlein est d’adopter une posture différente au moins sur ce sujet et de parvenir à faire quelque chose de concret. Car si les homicides sont de plus en plus fréquents, il y a aussi la rage quotidienne et latente des hommes contre l’épanouissement professionnel des femmes et vis-à-vis de leur émancipation. Il est positif que le débat politique commence enfin à parler d’éducation dans les écoles et dans les familles, et pas uniquement de sanctions pénales. Pour Meloni et pour Schlein, il n’a pas été facile de s’affirmer et elles ont vécu personnellement la difficulté de leurs collègues à leur laisser la place sur le devant de la scène. Maintenant, Meloni et Schlein peuvent remporter le défi en donnant le bon exemple, en trouvant un accord sur des pistes déjà suggérées par les experts, à commencer par l’instruction et le soutien psychologique des jeunes. Nous verrons si le leadership féminin parviendra à démontrer sa valeur ajoutée. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de V. Piccolillo, “Le gouvernement assure la médiation Italie-Albanie, l’accord [sur la détention provisoire des migrants] sera examiné au Parlement » : « Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani (Forza Italia), doit annoncer aujourd’hui l’intention du gouvernement de soumettre l’accord Meloni-Rama sur les migrants au ‘’processus parlementaire’’. Il tente ainsi d’éviter la confrontation avec les oppositions afin que ‘’le memorandum soit opérationnel et aboutisse à des résultats concrets dans la lutte contre les passeurs’’. Antonio Tajani a voulu rassurer hier sur le fait qu’il n’y aurait ‘’aucun Guantanamo’’ albanais et que l’accord respectera ‘’le droit italien et européen’’. Il a également salué les propos du chancelier allemand qui a émis un avis positif sur l’accord avec l’Albanie. La secrétaire du PD, Elly Schlein, met en garde : ‘’ils ne s’en sortiront pas en ignorant la Constitution, qui prévoit clairement que les accords internationaux soient présentés et ratifiés par le Parlement’’. A l’exception d’Italia Viva, une bonne partie de l’opposition tente en effet de présenter une motion commune (PD, Azione, Verts, +Europa…), réduite à l’essentielle afin de ne pas soulever le problème des visions divergentes en matière d’immigration. La Conférence asile et immigration ainsi que d’autres organisations demandent l’annulation de l’accord italo-albanais qui ‘’viole les obligations constitutionnelles et internationales de notre pays en voulant externaliser les frontières et le droit d’asile, comme l’accord avec la Tunisie’’ selon la CAI. »
ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni et C. Tito « L’offre de Meloni à l’Europe : la ratification du MES en décembre, après l’accord sur le Pacte de Stabilité » : « Le gouvernement Meloni est prêt à ratifier le nouveau MES, mais pas dans l’immédiat : il sera soumis au Parlement après la réunion de l’Ecofin, qui devrait donner le feu vert à la réforme du Pacte de Stabilité. C’est le message qu’a fait filtrer la Présidence du Conseil à la Commission Européenne. C’est aussi le message que Meloni fera passer demain à Berlin à l’occasion de sa rencontre avec le Chancelier allemand. Le but est d’obtenir un maximum de disponibilité de la part de Scholz sur le Pacte de Stabilité, notamment afin de sortir de l’impasse où la majorité de droite s’est retrouvée dernièrement. L’objectif est le suivant : convaincre les plus récalcitrants de la coalition (la Ligue) de ne pas faire d’éclat lors de la ratification du MES, et s’assurer une sorte d’« assurance vie ». Dans le texte soumis au Parlement, il y sera clairement mentionné que le recours au mécanisme de sauvetage européen ne pourra se faire que par le biais d’un nouveau scrutin des deux Chambres. Ce qui veut dire que tant qu’il y aura cette majorité, l’Italie ne fera pas appel au MES. Meloni souhaite ainsi obtenir en échange plus de souplesse de Bruxelles sur le Pacte de Stabilité. C’est également lié à l’évaluation de la part de la Commission de la loi de finances italienne. Le budget italien sera déclaré « conforme » mais ses perspectives seraient toutefois inadaptées car la tendance de l’endettement est considérée comme pas compatible avec les normes communautaires. Dans ce contexte, le gouvernement Meloni risque de se retrouver, même avec les nouvelles règles, dans l’obligation de demander une nouvelle rallonge budgétaire en été, après les élections européennes. C’est la raison pour laquelle, au moins sur le MES, le Palais Chigi tente de se montrer plus ouvert au dialogue. L’enjeu est d’éviter un énième bras-de-fer avec Bruxelles. »
SCENARIO, Messaggero, F. Malfetano, « Meloni rencontre Scholz : de l’immigration à l’économie, oui à un pacte en cinq points » : « Le plan d’action italo-allemand, qui porte sur cinq secteurs stratégiques (croissance, compétitivité et emploi, politique extérieure et sécurité, Europe et État de droit, et culture et société civile), deux forums de dialogue et une plateforme institutionnelle pour se coordonner ; sera signé demain par Giorgia Meloni et Olaf Scholz. La signature sera précédée d’un entretien bilatéral lors duquel sera évoqué la réforme du pacte de stabilité européen. Le Plan sera un cadre, ‘’comme tous les accords de ce type’’ selon une source diplomatique, qui sera opérationnel de manière épisodique, et relève plutôt des bonnes intentions témoignant de l’entente entre Meloni et Scholz. Les secteurs stratégiques identifiés peuvent être modifiés au gré des sujets politiques du moment, et sont peu contraignants – le gouvernement ne montre aucune volonté de perfectionner le projet de Draghi qui voulait mettre en place un axe Rome-Paris-Berlin. Le Plan d’action melonien ne peut en effet être comparé au traité qu’avait signé Mario Draghi et Emmanuel Macron, d’abord parce qu’il n’est pas aussi ambitieux au niveau diplomatique et n’aura pas la “profondeur du Traité du Quirinal”. Du reste, Meloni a déjà démantelé la coopération telle que la voulait Draghi – l’article prévoyant la participation, une fois par trimestre, d’un ministre au conseil des ministres du pays allié n’est pas appliqué, et cet article ne figurera probablement pas dans le pacte avec Berlin. Fratelli d’Italia est le seul parti qui n’avait pas voté en faveur du traité avec la France, et les lieutenants de Meloni parlaient alors d’une “subordination scellée” par ce traité. De là vient le choix de desserrer les mailles de l’accord avec Berlin, au point de faire douter l’Allemagne de l’intention de Meloni de réellement le mener à bien – qui ne s’est confirmée qu’en juin dernier. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/11/2023
Le PVV de Geert Wilders donné à 1 siège des deux premiers partis.
Pays-Bas. Un sondage pour les élections législatives de mercredi donne le parti anti-islamisation de Geert Wilders à 1 siège des deux premiers partis.
VVD : libéraux de droite
PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes
PVV : patriotes anti-islamisation
NSC : Nouveau contrat social, de Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]
D66 : libéraux de gauche
BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit
SP : gauche de la gauche
PvdD : parti pour les animaux
FvD : Forum voor Democratie : patriotes
22:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thierry Baudet attaqué dans un bistrot lors de la campagne électorale.
Pays-Bas. Le président du parti politique patriotique néerlandais Forum voor Democratie Thierry Baudet a été attaqué à Groningen (Groningue) par un jeune individu, dans un bistrot, lors de la campagne pour les élections du mercredi 22 novembre 2023.
Un chirurgien traumatologue a soigné Thierry Baudet à l’hôpital. Ce dernier a été frappé à l'arrière de la tête avec une bouteille de bière et également au bord de la tempe, juste à côté de l'œil. De plus, un agent de sécurité a été blessé au visage.
Voir la vidéo : https://twitter.com/KWinkelaar/status/1726643339066503559
L’agresseur a été arrêté :
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Du Trentin à la Sardaigne, c’est l’affrontement sur le choix des candidats pour les élections régionales. FdI tente de se faire entendre mais la Ligue fait sauter les accords."
Italie. Revue de presse.
Le résultat de l’élection présidentielle en Argentine : « Tournant en Argentine, l’ultra-libéral Milei est élu Président » (Corriere, Repubblica, Messaggero) sont également cités.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la Justice, « Nous établirons un guide pour apprendre à reconnaitre tous les signaux d’alerte » : « [Contre les violences et les féminicides] les lois sont utiles mais ne résolvent pas le problème. Des mesures ont été adoptées par les gouvernements précédents ainsi que le nôtre. A travers la répression, nous avons fait passer le message que l’Etat était présent. Mais il faut qu’il y ait une vaste rééducation autour de ce sujet. Nous préparons une initiative visant avant tout à former les personnes sur la reconnaissance des symptômes d’une possible dérive violente. Nous préparons un livret qui devra circuler dans les écoles, sur les réseaux sociaux, sur les lieux de travail. Il faut aussi informer les jeunes hommes des délits et des risques encourus lorsque certains comportements se vérifient. Plus qu’une loi organique [comme en Espagne], il faut rééduquer de façon radicale les jeunes et les adolescents. Nous partons de très loin et c’est commun à tout l’Occident, je crois que l’agressivité de beaucoup d’hommes dérive de la sédimentation millénaire de la domination masculine sur les femmes, dans le domaine militaire, politique, culturel et sexuel. Cela ne fait que quelques décennies que nous avons pris acte de l’égalité des genres mais les racines sont très profondes et c’est à ce niveau-là que nous devons agir, en éduquant, en informant, en écoutant les jeunes et en tentant d’apporter des réponses adaptées. Concernant la proposition d’Elly Schlein d’une loi sur l’éducation au respect et aux relations affectives dans les écoles, on peut certes faire une nouvelle loi et c’est une bonne chose si l’on peut trouver un terrain d’entente avec l’opposition au moins dans ce domaine, mais il faut agir plus en profondeur. Il faut insister davantage sur les devoirs que sur les droits, s’adresser également aux parents. Aujourd’hui, que ce soit les parents ou dans les écoles, on laisse beaucoup faire les jeunes, approuvant leurs inclinations les plus excentriques. Ma génération a vécu Mai 68, qui était une révolution idéologique, mais on assiste aujourd’hui à une sorte d’indifférence et de laisser-aller éthique, qui est bien pire. Les familles d’abord puis l’école en second lieu doivent enseigner le respect de la dignité et de la liberté de l’autre, autrement chacun se sent libre de faire ce qu’il veut. L’extradition de ce jeune homme devrait être une question de jours. Concernant les polémiques autour de la libération anticipée de certains coupables de féminicides, les lois existent et elles sont sévères à juste titre. C’est à la magistrature de les appliquer. »
ARTICLE, F. Capurso, Stampa, « Du Trentin à la Sardaigne, c’est l’affrontement sur le choix des candidats pour les élections régionales. Frères d'Italie tente de se faire entendre mais la Ligue fait sauter les accords » : « A les voir, on a du mal à les qualifier d'"alliés". L'affrontement entre la Ligue et Fratelli d'Italia se déroule désormais au grand jour. La tension politique au sein du gouvernement s'accroît depuis des mois et, désormais, également dans les régions. Dans le Trentin, le président Maurizio Fugatti (Ligue) rompt les accords sur les nominations au sein du conseil régional et FdI y répond en quittant la majorité - tout en garantissant son soutien extérieur. En Sardaigne, les léguistes ont déclaré soutenir la réélection du gouverneur sortant Christian Solinas, alors que FdI voulait un des siens aux élections régionales de mars prochain : ‘’Notre candidat est le maire de Cagliari Paolo Truzzu’’, ont-ils fait savoir. Mais Matteo Salvini ne s'arrête pas là : la Basilicate, région dirigée par Forza Italia, est dans son collimateur. FI, dirigé par Antonio Tajani, pour ne pas être écrasé, vise de son côté la réélection d'Alberto Cirio dans le Piémont. La Ligue, plus que tout autre, semble vouloir jouer son propre jeu, même au prix d'une sortie de route des négociations avec lesquelles, ces dernières semaines, on avait tenté de mettre de l'ordre sur l'échiquier des régions. Tout a commencé lors d’une des dernières réunions de la majorité, lorsque le ministre Lollobrigida a demandé de ‘’revoir la méthode’’ de choix des candidats. En effet, dans de nombreuses régions, elle était basée sur un consensus préélectoral, alors que la Ligue était à 30 % et que Fratelli d'Italia ne dépassait pas les 8 %. "Aujourd'hui, de nombreuses régions sont contrôlées par Forza Italia et la Ligue et trop peu sont à nous’’ commentent les hauts dirigeants de Fdi. Les proches de Meloni tentent de dédramatiser : ‘’le problème n'est pas Salvini, mais les léguistes qui, dans les territoires, tentent de garder le pouvoir’’, dit un des pontes du parti. La prochaine réunion sur la Sardaigne, qui devrait avoir lieu cette semaine, pourra dire combien la trêve est lointaine. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Meloni à Berlin en vue de l’agenda européen » : « Une bonne moitié du gouvernement italien et du gouvernement allemand se rencontra à Berlin pour signer un pacte entre les deux exécutifs pour compléter un triangle de relations spéciales entre les trois capitales : Paris, Berlin et Rome. Le Plan d’action sera signé mercredi dans les salons de la Chancellerie allemande et impliquera les principaux secteurs sensibles allant de l’énergie à la défense en passant par les consultations sur les politiques européennes. Avec G. Meloni, seront présents également le vice-président du Conseil Tajani – qui aura une rencontre bilatérale avec son homologue Robert Habeck et la ministre des affaires étrangères Annalena Baerbock – le ministre de l’Intérieur Piantedosi, le ministre de la Défense Crosetto, le ministre de l’Economie Giorgetti, (qui rencontrera son homologue Lindner), et le ministre des entreprises Urso. Plusieurs sujets seront évoqués lors de la bilatérale entre Meloni et Scholz, dont notamment le pacte de Stabilité avec la tentative de se rapprocher d’une entente alors que les positions de Rome et de Berlin demeurent distantes. Le Proche Orient et l’Ukraine seront également abordés. Concernant l’agression en Ukraine, Scholz est le seul dirigeant européen en mesure de pouvoir renouer le dialogue avec Poutine et s’était déjà montré prêt à le faire. Par un hasard du sort, cette signature coïncidera avec la réunion conclusive du G20 indien qui se fera par visioconférence. Meloni y participera depuis le bureau du Chancelier Scholz. C’est un rendez-vous qui pourrait faire passer en arrière-plan la signature de l’accord italo-allemand car à la réunion en visioconférence participeront également le président russe V. Poutine et le président chinois Xi Jinping. Il est inutile d’expliquer les implications d’un échange de ce niveau, qui durera environ une heure, à commencer par le conflit entre Kiev et Moscou. »
PREMIER PLAN, La Stampa, « Entre Rome et Bruxelles, tout se jouera dans un mois maximum » : « Réforme du Pacte de stabilité, ratification du MES, renouvellement des concessions balnéaires et révision du Plan de Relance : dans un mois maximum, le gouvernement italien et la direction de l’UE devront avoir trouvé une entente sur ces quatre dossiers particulièrement délicats. Le centre-droit avait fait beaucoup de promesses sur ces mêmes thèmes lorsqu’il était à l’opposition, et beaucoup de propagande pendant sa campagne électorale. La majorité devra cependant forcément céder sur certains points, notamment sur la gestion des plages et la ratification du MES. La révision du Plan national de Relance, et surtout la réforme du Pacte de Stabilité, risquent de conditionner la politique dans les années à venir. Ainsi, la Présidence du Conseil relance la stratégie d’un ‘’passage en bloc’’ : l’accord sur le Pacte de Stabilité entraînerait l’entente sur le nouveau budget européen et le feu vert italien à la ratification du MES. Une posture plus clémente de la Commission sur la gestion des concessions balnéaires et les objectifs du PNRR pourraient en découler. Décembre sera un mois-clef afin d’éviter une retentissante rupture entre Rome et Bruxelles qui provoquerait un isolement de l’Italie et le risque de ‘’punition’’ pour cette dernière sur les marchés. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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19/11/2023
Suisse : lors des élections pour le Sénat, l’UDC obtient au total 6 sièges sur 46 et le MCG 1.
Suisse. Lors des élections pour le Sénat, l’UDC obtient au total 6 sièges sur 46 et le MCG 1.
21:37 | Lien permanent | Commentaires (0)