12/09/2024
Brandebourg : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration BSW à 13 %.
Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration BSW à 13 % pour les élections pour le Parlement du Brandebourg du 22 septembre. (Seuil à 5 %)
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/brandenburg.htm)
SPD : sociaux-démocrates
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
BSW : gauche anti-immigration
Sonstige : autres
23:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Après avoir présenté 22 candidats, l'AfD n'a toujours pas de vice-président de la Chambre des députés.
Allemagne. Après avoir présenté 22 candidats depuis 2021, le parti patriotique AfD n'est toujours pas parvenu à faire élire un de ses représentants au poste de vice-président de la Chambre des députés qui lui revient.
22:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Une réduction d'impôts pour les parents de famille nombreuse."
Italie. Revue de presse.
En unes : retour sur le débat entre D. Trump et K. Harris « Harris fait mieux que Trump » (Corriere, Repubblica, Stampa), la loi de finances « Une réduction d'impôts pour les parents de famille nombreuse » (Stampa, Messaggero, Giornale) et enfin les suites de l'affaire Sangiuliano-Boccia « Selon Boccia, Arianna Meloni aurait décidé de son licenciement » (Fatto, Tempo, Repubblica).
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « L’opposition à la candidature de Raffaele Fitto (Frères d'Italie) demeure, von der Leyen cherche le dialogue » : « Selon diverses sources européennes, ni les socialistes ni les libéraux n'ont les voix nécessaires pour changer réellement le scénario, en utilisant le levier des auditions parlementaires, les populaires étant déterminants dans cette législature. Ils peuvent toutefois se lancer dans une guérilla d'usure qui mènerait à un allongement du délai. Une guerre dans les auditions ne profite à personne. Si Fitto, défendu par les Populaires, devait tomber, le même traitement serait réservé au libéral Breton et à la socialiste Ribera. En commission, un commissaire a besoin des deux tiers des coordinateurs. S'il est rejeté, après un examen plus approfondi, il est soumis à un vote à la majorité simple en commission : or la gauche, le S&D, les Verts et le Renouveau n'ont pas le nombre de voix requis. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco « Les nominations européennes soulignent les divisions au sein des partis de gauche » : « Tout semble conspirer pour rendre difficile le chemin pour la nomination de R. Fitto à la vice-présidence de la Commission ou du moins pour affaiblir le rôle de l’Italie en Europe. Ce qui autorise aux oppositions d’évoquer un isolement du gouvernement Meloni. Cette situation pourrait servir d’alibi à ceux qui, au sein même du PD, veulent exploiter le faux pas du Palais Chigi [ne pas avoir voté pour la présidente de la Commission] pour donner au candidat italien des portefeuilles moins importants et de négocier en augmentant le prix de leur consentement auprès de la Commission. On se retrouve ainsi dans une impasse décisionnelle qui semble empêtrer aussi le PD de Schlein. Cette dernière attend les auditions afin de voir si Fitto se montrera suffisamment européen, mais cela apparait comme un prétexte. C’est un jeu dangereux et le véto du PSE rend le terrain glissant pour le PD. Alors que Verdi-Sinistra et le M5S ont déjà dit vouloir rejeter la candidature de Fitto. Le soutien de Weber à Fitto apparait une stratégie d’exploitation. Weber a toujours œuvré pour rapprocher le PPE des partis de droite. C’est une convergence qui a rencontré des obstacles au sein même de la CDU et qui doit maintenant se confronter avec des distances difficilement réductibles en politique étrangère. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Nicola Zingaretti, chef de délégation du PD au Parlement Européen « Nous sommes d’accord pour que le commissaire italien ait un rôle important mais il faut un profil européen » : « Il est juste que l’Italie obtienne un poste de relief. Le PD a fortement critiqué la stratégie de FDI de ne pas voter U. von der Leyen : les problèmes actuels sont le fruit de ces erreurs. Nous constatons chez les Conservateurs des tergiversations : faisons-nous un pas en arrière ou avançons-nous dans l'Union ? J'espère que le commissaire Fitto prendra position dans ce sens. Alors, tout deviendra plus simple et plus clair. J'espère que lors de l'audition de R. Fitto, sa forte conviction pro-européenne primera et qu'il pourra se distancier d'un extrémisme dangereux pour l'Italie. L'intérêt national coïncide avec le développement de l'intégration, dont l'Italie a bénéficié ces dernières années. Le cordon sanitaire n’a jamais visé les Conservateurs mais uniquement les extrémistes. Comme l’a dit Draghi, il faut vouloir aller de l’avant. Nous avons besoin d’une Commission qui puisse avancer rapidement. »
ARTICLE, Repubblica, par G. Colombo, « 10 milliards manquent pour équilibrer les comptes : Meloni cherche l’aide de l’Istat » : « savoir patienter, même si l’Europe recommande de ne pas tarder ; c’est la ligne que Giorgia Meloni a transmise à Luca Ciriani, ministre des rapports avec le Parlement, en charge d’imposer un report des discussions parlementaires sur le Plan structurel du budget. La loi donnera la vision que la droite au gouvernement se fait du pays pour les 7 prochaines années et des rapports avec. La doctrine économique suggère de réduire les dépenses publiques ou d’augmenter les impôts, ce que Meloni a du mal à accepter. La majorité place ses espoirs dans la révision des estimations des comptes publics de ces 5 dernières années, que devra rendre l’Istat le 23 septembre. Au Palais Chigi, tous s’attendent à une révision à la hausse du PIB, signal très positif pour la dette. Il s’agirait du premier signe de fiabilité que Meloni voudrait mettre noir sur blanc à l’intérieur du Plan. Au ministère de l’Economie, la prudence est de mise alors que les partis de la majorité ne cessent de réclamer quelque chose de positif à exposer. Pour la présidente du Conseil, l’important est de ne pas s’essayer à des anticipations : quelle que soit sa taille, « l’ajustement » du PIB peut s’avérer utile. Le Parlement devra ainsi attendre la première semaine d’octobre pour examiner le Plan. Avant cela seront connues les nouvelles données de l’Istat et le projet pour les comptes, et la ligne de la majorité aura pu être discutée. Pour Giorgetti, ce calendrier est un signal de précarité sérieuse envoyé à l’Europe. Mais Meloni demeure intransigeante sur ce point, craignant que le Parlement ne se transforme en une arène déchainée contre le gouvernement. Peu importe si cela doit passer par un retard dans la présentation du Plan à Bruxelles. »
ARTICLE, Repubblica, par G. Vitale, « Giuli, réactions sur les nominations de l’ex ministre, G7 confirmé à Pompéi » : « Le G7 de la Culture est un autre problème à résoudre. Mais, comme l’a fait savoir la présidente du Conseil, les choses iront « tout droit ». Le maire de Pompéi Lo Sapio confirme le programme initialement prévu : visite des fouilles, concert dirigé par Béatrice Venezi, déjà conseillère de Sangiuliano pour la musique, et dîner dans le Grand gymnase. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, de G. dell’Orefice, « Ministérielle G7 sur l’Agriculture à Ortigia (Sicile) : focus sur la souveraineté alimentaire et la qualité » : « La souveraineté alimentaire et la qualité sont les deux thèmes que la présidence italienne du G7 souhaite amener au cœur de la ministérielle prévue à Ortigia (Syracuse) à la fin du mois. Il s’agira d’un sommet-débat sur l’avenir de l’agriculture mondiale, auquel 10 pays africains participeront également pour un dialogue sur l’agriculture mais aussi sur la pêche. Parmi les 120 rencontres prévues, une place importante sera réservée à la formation et aux jeunes. Une session sera spécifiquement destinée à un sujet sensible pour l’Italie : le développement agricole des régions internes de plus en plus concernées par le recul démographique. Le sommet sera aussi une vaste vitrine pour les produits et les technologies agro-alimentaires made in Italy, notamment avec la ‘’Divinazione Expo 2024’’ et les 600 exposants attendus à travers la vieille ville. ‘’Syracuse porte les traces de toutes les civilisations qui sont passées sur ces terres : des contaminations qui sont aujourd’hui les racines de notre production agroalimentaire unique’’ a expliqué le ministre Francesco Lollobrigida. Les plus hauts membres du gouvernement et du Parlement, ainsi que les présidents des Commissions du Parlement européen relevant du secteur agro-alimentaire (Agriculture, Environnement, Pêche) seront présents à Ortigia. ‘’Nous souhaitons que le document final porte principalement sur la sécurité et la qualité alimentaire, deux volets sur lesquels l’Italie veut avoir un rôle de guide’’ a souligné le ministre italien. ‘’nous pourrons notamment apporter notre expertise aux agriculteurs extra-UE sur les labels AOC et IGP sur lesquels nous sommes leaders en Europe’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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11/09/2024
Les députés de Reform UK ont voté contre la décision de réduire les aides au chauffage pour les retraités.
Royaume-Uni. Les cinq députés de Reform UK ont voté contre la décision du gouvernement travailliste de réduire les aides au chauffage en hiver pour les retraités.
23:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'Autriche a un problème massif de sécurité, qui est causé par le cartel des partis du système !"
Autriche.
Le président du FPÖ Herbert Kickl "L'Autriche a un problème massif de sécurité, qui est causé par le cartel des partis du système !"
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La nomination de Fitto divise l'UE."
Italie. Revue de presse.
Le report de la présentation des candidats-commissaires devant le parlement européen, avec notamment les oppositions exprimées sur le candidat italien Fitto (Frères d’Italie), fait la une « Ursula trébuche sur Meloni » (Repubblica), « La nomination de Fitto divise l'UE » (la Stampa), « Commissaires UE, vetos et renvois » (il Messaggero). Parmi les autres Unes, les suites de l'affaire Sangiuliano (Indépendant, autrefois MSI) « Boccia espionnait les députés et la Chambre l'avait bannie » (il Giornale), « Boccia s'échappe de la télévision pour ne pas répondre aux questions » (Libero).
Maria Rosaria Boccia et Gennaro Sangiuliano
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Un ultimatum qui complique les équilibres de l’Europe » : « Le « non » des socialistes, des verts et des libéraux était hélas prévisible. Cela complique non seulement le choix du ministre Fitto à une vice-présidence, comme cela semble être l’orientation de von der Leyen qui a repoussé d’une semaine la présentation de son équipe. Cela rend plus difficile une ‘’décision sans préjugés’’ annoncée par le Parti démocrate et qui semble ne pas exclure un « oui » à Fitto. Il y a aussi la confirmation que le vote contraire à la Commission de la part de Meloni et des Conservateurs ait été sous-estimée pour ses effets négatifs. Le sentiment est que le "l’affaire Fitto" pourrait être utilisé comme prétexte par une partie du PPE, et en particulier par les socialistes, les libéraux et les verts, pour fermer la porte au dialogue avec la droite et revendiquer une plus grande part de pouvoir dans la répartition des portefeuilles. Prévenir qu'"il serait très difficile, voire impossible, de soutenir les commissaires", comme le font les socialistes, ressemble à un ultimatum. Ne pas avoir voté les sommets de la Commission " par souci de cohérence ", comme l'a dit Frères d’Italie, offre aux opposants le prétexte à une rétorsion qui créerait des problèmes non seulement pour l'Italie, mais aussi pour une Europe incapable de médiation. Cela malgré la ligne prudente du gouvernement sur les comptes publics. »
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « UE, le bras-de-fer sur le rôle que jouera Fitto » : « Il y a le sentiment qu'une "victoire importante pour l'Italie" est à portée de main. En même temps, il y a la crainte que la révolte des verts, des libéraux et des socialistes européens contre la droite gagnant de l'espace dans la Commission d'Ursula von der Leyen, fasse sauter les négociations. Au Palais Chigi, ce sont des heures de contacts au plus haut niveau avec Bruxelles, de négociations menées "avec confiance et optimisme" mais aussi de mécontentement et d'inquiétude, que Giorgia Meloni a partagé avec les députés européens et les représentants du gouvernement italien : "Le rôle de notre nation sera reconnu, mais nous devons être vigilants car c'est un passage délicat et tout peut arriver". La dure attaque des socialistes contre R. Fitto a inquiété et irrité la présidente du Conseil. D’une part elle a envoyé un message aux dirigeants du PSE ‘’vos commissaires aussi auront besoin des deux tiers des voix’’, de l’autre elle a demandé aux ténors de son parti de ne pas réagir de manière agressive ‘’ nous devons respecter les difficultés du Pse’’. Le Palais Chigi estime que derrière les déclarations grandiloquentes du Pse ("Si Fitto entre, nous sortons") se cachent des négociations serrées pour des portefeuilles et des délégations plus lourds. Les socialistes veulent aussi éviter que les commissaires soient "soumis" à un vice-président exécutif exprimé par la droite. Raffaele Fitto, précisément. Sa nomination dans l'équipe restreinte de députés de Mme von der Leyen constituerait une victoire personnelle indiscutable pour Giorgia Meloni. Le Palais Chigi compte sur le soutien du chef du PPE Weber, qui continue à formuler des paroles de soutien à l’Italie et au gouvernement. »
Giorgia Meloni et Raffaele Fitto
COULISSES, La Stampa, A. Barbera « Meloni, prise de court, cherche le soutien de Draghi » : « Mme Meloni ne s’attendait pas à cette levée de boucliers de la part des socialistes, des verts et des libéraux contre l’hypothèse d’une vice-présidence exécutive à Fitto. Le Palais Chigi laisse filtrer que la présidente du Conseil serait ‘’irritée’’ mais qu’elle est persuadée que cela fasse partie d’une ‘’normale dialectique politique’’. Dans ce jeu, les raisons politiques coïncident avec l’intérêt national. Cela explique le paradoxe du fait que les plus intéressés à éviter l’affrontement direct sont respectivement l’allié turbulent (Tajani) et une alliée de von der Leyen (Schlein). Le premier est en train de construire une ceinture de sécurité autour de Fitto, l’autre fait comprendre ‘’qu’il n’y a pas de préjugés mais que l’important est la cohérence’’, ce qui veut dire : oui pour un soutien de Fitto mais pas au point de remettre en discussion la loyauté envers le PSE. »
EDITORIAL, Il Foglio « Le devoir moral du PD de voter pour Fitto » - la stratégie des socialistes européens désert l’Italie : « Si Fitto, c'est-à-dire en l'occurrence l'Italie, se voyait refuser une responsabilité à laquelle il a droit (et qui est reconnue comme telle par le Président de la Commission), l'irritation non seulement de la majorité se déverserait contre le PD. Si en revanche un éventuel vote négatif des socialistes n’était pas suffisant pour en empêcher la nomination, ces derniers apparaitraient comme non déterminants. Contrairement aux autres partis de la famille socialiste, le PD est en mesure d’exercer une fonction publique, pouvant tenter de construire une alternative compétitive. Il n’y a aucune nécessité à commettre des gestes désespérés remettant en cause la loyauté nationale. C’est l’heure d’un test de maturité pour un grand parti national. »
ARTICLE, Corriere della Sera, par M. Gergolet, « Varsovie contre Berlin sur les frontières : A Bruxelles, les craintes d’un effet domino » : La décision du gouvernement Scholz de fermer les frontières allemandes a irrité ses voisins, refroidi la Commission européenne et n’a pas raccommodé l’unité nationale allemande. Le président du Conseil polonais Donald Tusk a défini comme « inacceptable » l’extension des contrôles allemands. La Pologne est pour le moment frustrée par la décision de l’Allemagne, la laissant seule face aux flux migratoires en provenance de Biélorussie, organisés par Poutine, et dans le renforcement de la défense à l’est. Réaction froide également de la Commission européenne, qui a demandé à Berlin de respecter le traité de Schengen. Bruxelles craint aussi un effet domino. Si l’extrême-droite remportait les élections de la fin du mois en Autriche, le pays pourrait suivre l’exemple allemand. Cette possibilité n’est pas sans importance pour l’Italie, qui pourrait bien voir « sceller » certaines de ses frontières. Berlin souhaite également accélérer les rapatriements.».
EDITORIAL, Corriere della Sera, par G. Buccini, « Les migrants et les voies possibles » : « Les migrations embrasent de nouveau la politique européenne, et, à une échelle plus réduite, celle de notre pays. » « Le nouveau Premier Ministre français Barnier s’appuie à droite en dialoguant avec Marine Le Pen. Et, surtout, l’affaibli chancelier allemand Scholz blinde son pays pour 6 mois avec des contrôles stricts à se frontières, et rouvre le dossier sur l’expulsion des migrants « dublinois », qui implique directement les états d’arrivée comme l’Italie. » « Il est évident que notre Europe souffre encore aujourd’hui de vieilles erreurs liées à deux traités fondamentaux. Avec celui de Schengen a été créé un immense espace de libre circulation sans fournir à la défense commune de frontière extérieure et le règlement de Dublin a miné la solidarité dans la gestion des flux d’arrivées. Evidemment qu’un pays comme le nôtre, exposé directement sur la Méditerranée, en supportera le cout le plus élevé. »
PREMIER PLAN, Il Foglio, de C. Cerasa, « Moins d’impôts (et davantage d’incitations fiscales) pour les familles avec enfants ; une information exclusive du Foglio » : « Le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti a une idée décidément ambitieuse et potentiellement novatrice pour faire face au ‘’drame de la natalité et de la démographie’’. Un point important sur lequel alerte également Mario Draghi dans son rapport sur la compétitivité de l’UE, rapport que le ministre italien de l’Economie aurait beaucoup apprécié. Si elle ne se saisit pas des questions de démographie et de natalité, l’Europe n’a pas d’avenir. Et l’Italie non plus puisqu’au cours des 15 prochaines années la population en âge de travailler se réduira de 5,5 millions de personnes et ce malgré un solde migratoire net de 170 000 personnes par an. Giancarlo Giorgetti voudrait modifier la réglementation des réductions d’impôts afin que les familles avec plus d’enfants à charge payent moins d’impôts, indépendamment de leurs revenus, quitte à supprimer ou réduire certaines détractions pour d’autres catégories de contribuables. Il s’agit en substance d’un ‘’quotient familial pour les réductions d’impôts’’ et le coût de la mesure a déjà été estimé à environ 5 ou 6 milliards d’euros. La Présidente du Conseil a déjà indiqué à plusieurs reprises vouloir ‘’rationnaliser’’ le système des bonus et des réductions d’impôts. En 2023, le bureau parlementaire en charge du budget avait recensé 625 lignes de dépenses fiscales pour un total de 105 milliards d’euros. La révision pourrait être l’occasion d’introduire cette révolution en faveur des ménages avec enfants. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Geert Wilders désire que les Pays-Bas bénéficient, de la part de l’Union européenne, d’une option de retrait en matière migratoire.
Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders désire que les Pays-Bas bénéficient, de la part de l’Union européenne, d’une option de retrait en matière migratoire.
01:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alice Weidel réagit à l'échec du sommet sur les migrations.
Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel déclare : « L’échec du nouveau sommet sur les migrations n’est malheureusement pas une surprise. Cela devrait également faire comprendre à chaque citoyen que les anciens partis ne veulent pas et ne peuvent pas résoudre la crise migratoire. […] Leur idéologie est plus importante pour eux que la sécurité de leurs citoyens. »
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Vazrazhdane introduit une proposition de loi visant à protéger le pays de l’influence des agents étrangers.
Bulgarie. Le parti Vazrazhdane (Renaissance) introduit une proposition de loi visant à protéger le pays de l’influence des agents étrangers.
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Le dirigeant du BSW du Brandebourg modifie ses positions par rapport à l'AfD.
Allemagne. Brandebourg. Le dirigeant du parti de gauche anti-immigration BSW dans le Brandebourg Robert Crumbach a pris ses distances par rapport à sa déclaration antérieure demandant l’examen d’une interdiction du parti nationaliste AfD. Il estime désormais qu’une interdiction de l’AfD est une approche erronée. Le BSW pourrait même, selon lui, voter des propositions de l’AfD.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/09/04/le...
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Apéritif du Forum voor Democratie en présence d'Éric Zemmour.
Pays-Bas et France. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet organise le 15 septembre 2024 à Brakel dans la province de Gueldre un apéritif de fin d’été en présence d’Éric Zemmour (Reconquête-France) et d’une délégation de l’AfD.
00:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/09/2024
L'association professionnelle des instituts de sondage allemands peut exclure ses membres qui soutiennent l'AfD.
Allemagne. L'association professionnelle des instituts de sondage allemands ADM a modifié ses statuts : ses membres qui soutiennent l’AfD peuvent désormais être exclus. En conséquence, l’AfD ne pourra peut-être plus commander ses propres enquêtes d’opinion.
13:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’Association des juges met en garde contre l'influence de l'AfD sur les nominations de magistrats à la Cour constitutionnelle de Thuringe.
Allemagne. L’Association des juges met en garde face au fait que le parti nationaliste AfD peut, grâce à la minorité de blogage d’1/3 des sièges + 1 dont il dispose au Parlement de Thuringe, influer sur les nominations de magistrats à la Cour constitutionnelle de Thuringe. Cette association réclame une réforme afin d'empêcher cette situation.
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sur les rapatriements depuis l’Allemagne, l’Italie réitère son "non"."
Italie. Revue de presse.
En unes, le rapport sur la compétitivité de M. Draghi « Le plan Draghi, une secousse pour l’Europe » (Corriere della Sera), « « L’UE risque l’agonie » » (Repubblica), « UE, le plan Marshall de Draghi » (Stampa) et la finalisation de la loi de finances « Les limites fixées par Meloni » (Messaggero), « Budget, coupes dans les dépenses et les bonus » (Domani), « Budget, réunion entre Meloni et ses alliés » (Giornale).
COULISSES, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Giorgia Meloni souhaite que les tensions cessent, ainsi que les fuites en avant des partis » : « Giorgia Meloni, Antonio Tajani (Forza Italia), Matteo Salvini, Maurizio Lupi (Noi Moderati) et le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti (Ligue) se sont réunis afin d’ébaucher la Loi de Finances mais aussi de dissiper les vilains échos du scandale Sangiuliano-Boccia qui a renforcé la Ligue et Forza Italia. La tentative des participants de liquider la question (‘’nous n’en avons pas parlé’’) confirme la volonté de tourner la page après un été pour le moins compliqué. Les partis de la majorité se sont empressés de relancer à l’unisson le communiqué du Palais Chigi sur la volonté de se ‘’concentrer sur les défis gouvernementaux’’ (pas de couac sur les communiqués cette fois, alors qu’il y a dix jours un passage supplémentaire dans la version diffusée par la Ligue avait souligné les divergences sur le soutien à l’Ukraine). G. Giorgetti a présenté le ‘’plan budgétaire et structurel à moyen terme’’ qui devra être approuvé le 17 septembre en Conseil des ministres. ‘’Les chiffres nous disent que nous allons dans la bonne direction […]. Pour réaliser une loi de finances très sérieuse et responsable nous devons éviter de dépenser des ressources dans des mesures qui ne peuvent pas être financées’’ a déclaré la Présidente du Conseil. C’est donc la fin des bonus à tout-va mais aussi des fuites en avant des partis, car la situation économique ‘’n’est pas facile’’ insiste G. Meloni. D’après les premiers comptes du ministre de l’Economie, au moins 10 milliards d’euros supplémentaires seront nécessaires afin de prolonger les mesures les plus importantes. Il compte sur la ‘’bouffée d’oxygène’’ apportée par la réduction des taux d’intérêts par la BCE. Les 5 participants de la réunion étaient d’accord sur la nécessité de maintenir les ‘’piliers’’ de la Loi de finances, à savoir l’IRPEF (l’impôt sur le revenu), les charges salariales et les pensions minimum de retraite. Le ministre Giorgetti rencontrera les délégations de chaque parti (Ligue, Forza Italia, Fratelli d’Italia et Noi Moderati) afin d’éviter les surenchères de chacun. »
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le cartel populiste contre Draghi refait surface » : « Du côté italien, les réactions négatives sont frappantes car elles viennent des partis de gouvernement de Giorgia Meloni et du camp de l'opposition. Elles font ressortir l'hostilité d'un "cartel populiste" qui avait manifestement participé malgré lui au gouvernement de l'ancien président de la BCE, de 2021 à septembre 2022. Et maintenant, il veut souligner à quel point il était opposé. Il existe une harmonie singulière, mais pas sans précédents, entre les jugements exprimés par les membres de la Ligue et par le Mouvement 5 Etoiles. Elle constitue une sorte de manifeste involontaire des contradictions qui persistent à droite comme à gauche. Au sein du M5S, c’est surtout la nostalgie de Giuseppe Conte à la Présidence du Conseil qui émerge des propos de P. Tricarico, selon qui ce rapport ‘’retoque la classe politique européenne dont fait aussi partie Draghi’’. C’est aussi la posture anti-OTAN et les aides à l’Ukraine qui refait surface chez les 5 Etoiles, une hostilité que Draghi a toujours combattue. Les critiques de la Ligue sont même plus radicales. Ce n’est pas un hasard si le commentaire a été fait par l’un des représentants le plus antieuropéens des léghistes, Claudio Borghi ‘’chaque ligne du rapport Draghi représente un danger mortel pour l'Italie", a souligné le sénateur. "De la dette commune aux majorités qualifiées, Draghi est désireux de nous faire finir comme la Grèce par esprit de revanche’’. Bref, l’agenda Draghi fait peur à ceux qui ont vivoté grâce au droit de véto qui a souvent bloqué les choix de l’UE. Le parti de Giorgia Meloni, en revanche, bien qu’à l’opposition pendant le gouvernement d’unité nationale dirigé par Draghi, ne s’est pas associé à ce peloton d’exécution contre le rapport et son auteur. Au contraire, il a confirmé une attitude plus responsable, surtout à l’heure où la Commission devrait confier un poste important au ministre Raffaele Fitto. »
ENTRETIEN, Il Foglio, Tommaso Foti, chef de file du groupe Fratelli d’Italia à la Chambre des députés, « ‘’Nous sommes avec Draghi : sa ligne est la nôtre, et celle de Von Der Leyen’’ » : « ‘’L’horizon culturel délimité par Mario Draghi se rapproche bien plus de nos positions de ces cinq dernières années que de celles de bien d’autres’’. Tomaso Foti considère le rapport Draghi comme ‘’le souhait d’une saison concrète et pragmatique pour relancer la compétitivité’’. ‘’L’Europe ne peut plus se bercer d’illusions et doit affronter avec pragmatisme les enjeux de l’énergie, du déclin démographique, alors qu’un tout autre cadre semble se dessiner, même chez les défenseurs de l’Etat providence. L’Europe doit davantage s’occuper des grandes réformes à mener plutôt que du diamètre des petits pois selon moi. Draghi souligne l’importance par exemple d’une politique extérieure affirmée, notamment sur la question de la gestion des ressources stratégiques. Nous pouvons affirmer qu’une partie des thèses de Draghi a validé nos propres thèses. Nous porterons bien entendu une attention particulière à la façon dont ces propositions seront concrètement mises en œuvre, et nous espérons que la prochaine Commission puisse en bénéficier’’. ‘’Sur le thème de la défense, l’Europe doit maintenir sa position historique : demeurer du côté de l’Occident. C’est une condition préalable d’ordre stratégique, culturel et géopolitique. Nous avons besoin d’une plus grande coopération à la fois dans la recherche que dans la réalisation d’un système de défense européen. C’est une des conditions pour maintenir ce climat de non-belligérance que chacun souhaite’’ ».
Tomaso Foti
COMMENTAIRE, Domani, V. Malagutti « Le plan Draghi pour sauver l’UE est une chimère » : « Le rapport Draghi estime que chaque année il sera nécessaire de faire des investissements supplémentaires à hauteur de 750-800 milliards d’euros. Voici les chiffres avec lesquels l’Europe est appelée à se confronter dans une des plus graves crises d’identité, incapable de prendre des décisions rapides et où le poids de la bureaucratie complique les projets les plus simples. C’est la raison pour laquelle, au vu de la récente histoire de l’institution européenne, les difficultés du tournant expliqué dans le rapport apparaissent pour le moins difficiles à surmonter. Le problème est que, jusqu'à présent, les écarts entre les pays en matière de finances publiques n'ont pas permis d'aboutir à un accord. Et la volte-face du gouvernement Meloni, avec la non-ratification du MES, n'a fait qu'accroître la méfiance à l'égard des pays nordiques. »
PREMIER PLAN, Il Messaggero, D’A. Bulleri, « Le Parti démocrate devrait approuver (avec des réserves) la nomination de R. Fitto ; ‘’il représente l’ensemble de l’Italie’’ souligne Paolo Gentiloni » : « Le Parti démocrate s’interroge sur la position à adopter concernant Raffaele Fitto, membre de premier plan de Fratelli d’Italia qui sera probablement nommé vice-président de la Commission. Les grandes figures du parti (Antonio Decaro, Elly Schlein…) ne sont pas opposées mais émettent quelques réserves, le commissaire aux Affaires économiques P. Gentiloni avertit que, lorsqu’on devient commissaire européen, ‘’on laisse derrière soi l’appartenance à un parti’’ pour ‘’représenter l’ensemble de l’Italie’’. Plus d’un démocrate italien est prêt à voter oui, au-delà de l’apparente froideur de la secrétaire du parti Elly Schlein : ‘’au final nous voterons pour lui car il est probable qu’il réussisse le test de l’audition’’ disent la plupart. A. Decaro, ancien maire de Bari, originaire des Pouilles comme Fitto et avec qui il a travaillé étroitement sur les fonds du PRR observe que ‘’ce n’est pas un souverainiste, il peut apporter quelque chose à notre pays et si on doit choisir quelqu’un de droite, mieux vaut que ce soit lui’’. A noter que ce n’est pas l’ensemble du Parlement européen qui devra voter mais uniquement les Commissions en lien avec les dossiers qui seront confiés à R. Fitto, or les démocrates les plus dubitatifs ne siègent pas dans les commissions potentiellement concernées (affaires régionales, budgets, questions économiques et budgétaires…). C. Strada, M. Tarquinio, A. Zan et A. Corrado auraient entre autres manifesté leur réserve en privé. Le réformiste [et ancien maire de Florence] D. Nardella se montre ouvert à Fitto mais attend de voir pour juger et se prononcer, s’attendant lui aussi à ce que l’ancien ministre Fratelli d’Italia ‘’fasse preuve de son autonomie [vis-à-vis du gouvernement politique qui l’a nommé] et œuvre pour l’intérêt de l’Italie dans son ensemble’’. E. Schlein se dit ‘’prête à en discuter’’ si sur les dossiers délicats qui seront confiés au nouveau commissaire européen celui-ci se montre ‘’rassurant’’ et ne cherche pas à ‘’isoler l’Italie du reste de l’Europe comme le fait Meloni’’. »
ARTICLE, Corriere della Sera, par R. Frignani, « « Une décision légitime », mais sur les rapatriements depuis l’Allemagne, l’Italie réitère son « non » » : Une décision légitime de l’Allemagne, qui s’est résolu à restaurer un contrôle à ses frontières durant les 6 prochains mois au moins, aussi légitime que la décision de l’Italie depuis un an de ne pas accueillir les migrants « dublinois ». Il ne s’agit pas d’un dressage de barrières entre deux nations alliées opposées sur la gestion de l’immigration et des flux, mais bien du respect des exigences nationales de chacun. Ainsi se résume la position de l’Intérieur, qui a accueilli positivement l’ordre de la ministre allemande Nancy Fraser. Certains voient pourtant l’ombre d’une réponse à la décision de Rome de ne pas accueillir 20 000 migrants « dublinois », comme demandé par Berlin et d’autres pays de l’UE. Cette réponse négative peut s’expliquer par l’impossibilité pour le moment d’accueillir les réfugiés déjà présents sur le sol italien, dans le cas où ils seraient arrivés d’un autre pays européen puis partis de celui-ci. Ceux-ci étaient auparavant 44 000 dans les agences dédiées, et sont aujourd’hui près de 150 000. Le cas des « dublinois » pourrait aussi finir sur la table de la rencontre bilatérale à Avellino (ou à trois si le ministre français Gérald Darmanin devait rester en poste), entre le locataire du Viminal Matteo Pantedosi, qui présidera l’évènement, et son homologue allemande Fraser, à l’occasion du prochain G7 des ministres de l’Intérieur de l’UE, qui doit se tenir du 2 au 4 octobre. Chacun indique que les relations italo-allemandes demeurent positives en la matière, dans un climat de collaboration où les rôles semblent toutefois inversés, l’Allemagne appelant les autres pays à accueillir certains réfugiés présents sur son sol, alors que l’Italie reprend son souffle. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien de Lionel Baland avec Wiebke Muhsal élue député de l'AfD au Parlement de Thuringe.
Allemagne. L'entretien avec Wiebke Muhsal de l'AfD, qui a été élue député au Parlement de Thuringe face à la figure de proue de la CDU de Thuringe :
https://www.breizh-info.com/2024/09/10/237441/wiebke-muhs...
Wiebke Muhsal
10:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
Keir Starmer est préoccupé par la montée de l’AfD et du Rassemblement national.
Royaume-Uni. Le Premier ministre travailliste britannique Keir Starmer est « préoccupé » par la montée de l’AfD en Allemagne et du Rassemblement national en France.
00:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’AfD met en garde contre le dumping salarial de la part des Ukrainiens.
Allemagne. René Springer de l’AfD met en garde contre le dumping salarial de la part des Ukrainiens : « En attirant des réfugiés ukrainiens sur le marché du travail allemand, le gouvernement fédéral fait baisser massivement les salaires. »
00:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sahra Wagenknecht estime que toute personne venant d'un pays tiers sûr ne devrait plus être autorisée à déposer une demande d'asile.
Allemagne. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht estime que toute personne venant d'un pays tiers sûr ne devrait plus être autorisée à déposer une demande d'asile en Allemagne. Elle déclare que « cette mesure serait très radicale. »
00:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une juridiction néerlandaise a condamné deux Pakistanais vivant au Pakistan qui avaient appelé au meurtre de Geert Wilders.
Pays-Bas et Pakistan. Une juridiction néerlandaise a condamné deux Pakistanais vivant au Pakistan qui avaient appelé au meurtre de Geert Wilders, à respectivement des peines de quatorze et de quatre années de détention.
00:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2024
Frères d'Italie donné à 30,2 % et la Ligue à 8,3 %.
Italie.
Frères d'Italie : patriotes
Parti démocrate : centre gauche
M5S : anti-système
Forza Italia : conservateurs
Ligue : patriotes
Verdi e sinistra : gauche
22:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : contrôles temporaires, pour six mois, à toutes les frontières terrestres.
Allemagne. Le ministre fédéral social-démocrate (SPD) de l'Intérieur Nancy Faeser ordonne des contrôles temporaires, à partir du 16 septembre et pour six mois, à toutes les frontières terrestres allemandes et les a notifiés à la Commission européenne.
22:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un stand d'information du FPÖ pour les élections législatives.
Autriche. Un stand d'information du FPÖ pour les élections législatives du 29 septembre 2024.
"[Le président du FPÖ] Kickl : ton coeur dit oui."
18:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L’Italie aura plus de temps pour présenter son budget."
Italie. Revue de presse.
La finalisation de la loi de finances « L’Italie aura plus de temps pour présenter son budget » (Corriere), « Meloni veut mettre 2 milliards de plus pour la Santé » (Repubblica); enfin les suites de l’affaire Sangiuliano « « Préparons-nous à gouverner [PD] » » (Repubblica), « Renzi : « On peut battre Meloni » » (Foglio).
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Sensini « L’Italie obtient plus de temps pour présenter sa loi de finances » : « L’envoi du plan structurel du budget à Bruxelles, dans le respect des nouvelles règles européennes, pourrait bénéficier d’un report. Le ministre de l’Economie G. Giorgetti le présentera au conseil des ministres convoqué pour la mi-septembre et le Parlement aura besoin d’au moins dix jours pour l’examiner, faires les auditions et donner son avis. Par ailleurs, Bruxelles a prévu plus de flexibilité sur le délai pour certains pays tels que la France, l’Allemagne et la Belgique, en raison de leurs récentes élections. Ce report pourra permettre au ministère de l’Economie de pouvoir prendre en considération les données de l’ISTAT, qui seront publiées le 23 septembre, et qui pourraient modifier le cadre général. Tout d’abord sur le PIB, qui pourrait être revu à la hausse. Sans compter la destination de l’argent venant des entrées fiscales, plus importantes que prévues. La rigidité des nouvelles règles européennes impose des choix difficiles au gouvernement, dès 2025, pour financer les 18 milliards d'interventions prévues pour 2024 et dont les couvertes sont prévues pour une seule année. Il est envisagé, par exemple, de revoir en profondeur les subventions et les incitations, de mettre fin aux primes non structurelle. La loi de finances, qui sera établie la mi-octobre, sera limitée et ne fera que confirmer pour une année supplémentaire la réduction des charges salariales et les allocations pour les revenus les plus faibles.»
ARTICLE, Repubblica, G. Vitale « Une contre-loi de finances pour unir l’opposition » - Le PD présentera une motion avec le M5S et les centristes pour la présenter au Palais Chigi des propositions concrètes pour la croissance et la compétitivité: « Pour Elly Schlein le moment est venu de jeter les bases de cette « maison commune », une coalition pour miser à une réelle alternative de gouvernement. Unifier donc les partis dans l’opposition pour tenter de battre la droite le moment venu : en 2027 voire avant, au vu des scandales et de la fébrilité au sein de la majorité. Les thèmes concrets, du système sanitaire au salaire minimum, seront mis dans un document conjoint des oppositions, pour contrer la loi de finances de l'exécutif. C'est avec cette "approche pragmatique" basée sur du "concret" que sera rédigée la motion commune de la minorité, autant de contre-propositions. Un front uni en mesure de gagner la bataille et ‘’mettre fin à la saison du gouvernement le plus à droite de l’histoire républicaine’’. Si Schlein a réussi à surmonter les courants internes du PD, pourquoi ne pourrait-elle pas parvenir à faire de même avec les « tribus » du centre-gauche ? »
ARTICLE, Repubblica, E. Capelli « Schlein : nous sommes prêts à gouverner » : « Les priorités indiquées hier soir par Elly Schlein sont au nombre de cinq : la santé publique, l'éducation et la recherche, le travail et les salaires, la politique industrielle et la reconversion écologique, les droits sociaux et civils. Dans un discours de près de deux heures à Reggio-Emilia, Mme Schlein a calibré sa "recette" pour surmonter les divisions qui ont également fait surface hier dans la coalition de centre-gauche hier lors de l'échange entre Giuseppe Conte et Matteo Renzi. Schlein lance un avertissement à Giorgia Meloni sur la loi de finances "Si vous avez l'intention de monnayer les retraites et les aides sociales, nous vous en empêcherons" et place la santé publique au cœur du programme. Sur le droit du sol, elle reconnait ‘’nous avons eu tort de ne pas faire une loi sur la citoyenneté quand nous avions le nombre de voix favorables au Parlement", "nous sommes prêts à dialoguer avec d'autres forces politiques mais pas à décevoir les attentes des gens qui attendent à nouveau cette réforme". Au chapitre du travail et des salaires, les propositions les plus importantes sont : outre le salaire minimum, la réduction du temps de travail avec la même rétribution, l'abolition des stages gratuits, l'arrêt de la sous-traitance, des initiatives contre le "caporalato" (travail forcé dans les champs) telles que des voies de protection pour les dénonciateurs, et enfin l'abolition de la loi dite « Bossi-Fini » sur l'immigration. »
ENTRETIEN, Quotidiano Nazione, de Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy « Nous augmenterons les mesures en faveur des entreprises ; sur les automobiles l’UE intervient » : « Il est nécessaire d’adapter les mesures prévues par le Green Deal aux exigences actuelles de soutenabilité productive, et de prévoir d’importantes ressources communes sur le modèle du Pnrr, avec une vision de neutralité technologique. Il faudrait anticiper de deux ans la clause de révision prévue par le Règlement sur la taxinomie initialement pour fin 2026. [Sur les mesures de l’UE envers les automobiles chinoises] : Le commerce doit être libre et aujourd’hui il ne l’est pas. Dans tous les cas, nous avons besoin d’une politique européenne affirmée, dotée d’importantes ressources communes à destination des entreprises, associée à une politique commerciale qui protège des pratiques de concurrence déloyales. C’est ce que font les Etats-Unis et c’est ce que nous demandons depuis deux ans. Cette position est partagée par de nombreux autres pays et est aussi prônée par le rapport Draghi sur la compétitivité et l’attractivité. Ces 20 derniers mois, nous avons délivré rapidement des autorisations à qui souhaite investir en Italie, dans le cadre d’un plan étendu à deux-cent sites industriels offrant les meilleures conditions. Nous avons également fait passer un décret-loi permettant l’exploitation en matières premières essentielles depuis notre sous-sol. Nous avons déjà investi 9 milliards depuis le début de l’année dans la microélectronique, et nous espérons d’ici la fin de l’année pouvoir conclure des accords sur les technologies vertes et les mobilités électriques. [Concernant le plan Industria 5.0] : Nous pouvons effectuer des modifications du plan qui ne nous obligent pas à en renégocier les termes avec la Commission. Mais le prolongement du plan ne pourra advenir que si la nouvelle Commission décide de prolonger le Pnrr au-delà de juin 2026, ce que l’on ne peut prévoir à l’heure actuelle. »
ENTRETIEN, Il Messaggero, Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia), ministre de la transition énergétique « Eco-logement : la facture est élevée pour les familles ; des investissements prévus hors du Pacte de stabilité » : « Nous avons accueilli positivement les propos d’Ursula Von Der Leyen, qui a promis du pragmatisme sur les sujets du Green deal et de l’éco-logement. Mais notre position ne change pas : il y a besoin de correctifs sur ces sujets. C’est-à-dire de ressources, pour faire face aux coûts très élevés de la décarbonation de ces secteurs. Par exemple dans le cas des éco-logements, l’idée est de demander à l’UE de pouvoir exclure du Pacte de stabilité les investissements pour l’efficacité énergétique des habitations ou de créer un fond spécial au niveau européen. Nous travaillons dans cette direction avec le ministre Giorgetti (Ligue) pour rationaliser ce foret de « zéro virgule » et uniformiser les réductions. Celles-ci doivent privilégier de manière ciblée les instruments (revêtement thermique, chauffage par le sol, pompes à chaleur) qui garantissent un surplus d’énergie économisée. Nous devons dans le même temps permettre aux moins bien dotés, qui ne sont pas imposés de la même manière et qui ne peuvent donc pas bénéficier du crédit d’impôt, de rénover leurs logements. Dans ces cas-là, les aides seront versées sous forme de subventions. Le Ministère de l’Environnement est en train de calculer le nombre de bâtiments, civils ou non, qu’il convient de rénover, et le Ministère de l’Economie s’occupe lui du chiffrage et des aspects financiers, des ressources disponibles. Sur le Superbonus, avec plus de 120 milliards investis, nous estimons que la mesure a touché 150 000 habitations. Sur le nucléaire, Il doit s’agir dans un premier temps de poser les bases du projet sur le plan normatif. Nous préparons un projet de loi qui permettra à l’Italie de revenir au nucléaire. Ce projet de loi que nous présenterons dans les prochains mois contiendra des autorisations nécessaires à l’architecture de notre modèle nucléaire d’ici à 2025. Le dialogue se poursuit à toutes les échelles, avec les citoyens, les entreprises, les associations de défense de l’environnement, et est essentiel pour construire un consensus social. »
ENTRETIEN, La Stampa, de Joseph Borrell, Haut-représentant de l’Union Européenne « Concernant la position de l’Italie sur les armes à Kiev, c’est la parole de Meloni qui compte » : « Q. M. Borrell, comment répondez-vous au parti de Matteo Salvini qui a critiqué votre appel sur le fait de permettre à l’Ukraine d’attaquer les bases russes avec les armes envoyées, en le qualifiant de ‘’ingérence illégitime et inacceptable dans les affaires d’un pays souverains’’ ? R. Je ne veux surtout pas faire d’ingérences dans les positions politiques nationales. Ce sont les États qui prennent leurs décisions. La position à prendre est une question nationale, mais nous avons parlé de l'Ukraine au Conseil européen de défense et les États ont pris une décision. Chacun avait sa propre sensibilité mais je le répète : je n'ai fait qu’exprimer mon opinion après avoir entendu le président V. Zelensky. J’ai suivi avec attention au débat tenu au forum économique de Cernobbio et il y a des positions différentes aussi au sein des partis de gauche. Personne plus que Zelensky veut la paix mais les Ukrainiens veulent aussi préserver l’intégrité de leur territoire et leur souveraineté.’’ »
EDITORIAL, Corriere della Sera, de P. Mieli, « Nos ambigüités sur Kiev » : « Lors du forum de Cernobbio, V. Zelensky a annoncé la publication d’un plan de paix ukrainien en novembre, à l’issue des élections américaines. Il a fait cette annonce juste avant une réunion très appréciée avec Giorgia Meloni en qui il a confiance depuis qu’elle prit le parti de Kiev alors qu’elle était encore dans l’opposition. Pourtant, plus récemment, les choses ont un peu changé en matière de soutien à la cause ukrainienne, l’Italie ayant été le seul pays avec la Hongrie à s’opposer à l’utilisation des armes occidentales pour frapper des cibles en territoire russe. Et cette fois, à gauche, hormis l’ancien ministre de la Défense Lorenzo Guerini (Parti démocrate), personne ne s’est élevé contre cette décision ‘’portant l’empreinte d’Orban’’. Or à l’évidence, c’est l’Italie qui s’est rapprochée de la position hongroise et non l’inverse, pour une partie non négligeable de la gauche italienne certaines positions d’Orban sont donc appréciables. Du reste, l’autre invité exceptionnel de Cernobbio était précisément Viktor Orban, comme pour contrebalancer la présence de V. Zelensky et pour manifester une sorte de neutralité de la part des organisateurs. Ce sont des détails qui indiquent que les temps changent. si V. Zelensky a bien déclaré que ‘’l’Italie fait tout son possible pour parvenir à la paix’’, il ne faut pas omettre le reste du discours appelant tous les pays européens, Italie comprise, à permettre l’utilisation des armes fournies, non pas contre Moscou mais contre les rampes de lancements de missiles en Russie. Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères J. Borrell, lui aussi présent à Cernobbio, s’est adressé directement aux membres du gouvernements présents : ‘’Pourquoi demandez-vous à l’Europe d’être inflexible avec Israël mais restez-vous paralysés par le doute concernant la Russie ?’’ Il s’agit de la même ‘’impunité’’ avec laquelle ‘’Israël est en train de détruire Gaza’’ a-t-il observé alors que le gouvernement italien gardait le silence. Devant un public presque unanime dans la condamnation de B. Netanyahou, il a reproché implicitement à l’Italie d’utiliser deux poids, deux mesures avec la Russie et Israël. Quoique l’on en pense, cette attitude contradictoire mérite réflexion. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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08/09/2024
Sevim Dagdelen expose les conditions d'une éventuelle participation gouvernementale du BSW en Saxe et/ou en Thuringe.
Allemagne. Le député du parti de gauche anti-immigration BSW Madame Sevim Dagdelen expose les conditions d'une éventuelle participation gouvernementale du parti de gauche anti-immigration BSW en Saxe et/ou en Thuringe : « Nous voulons qu'un accord de coalition stipule que le gouvernement de l’État [de Saxe ou de Thuringe] s'oppose à de nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine, qu'il soit favorable à davantage d'efforts diplomatiques de la part du gouvernement fédéral et qu'il s'oppose aux projets de missiles américains. Il faut ici un signe clair de revirement. »
Elle a notamment évoqué les projets des États-Unis et du gouvernement allemand de stationner des missiles de croisière Tomahawk, des missiles SM-6 et de nouvelles armes hypersoniques en Allemagne à partir de 2026.
21:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
Résolution de l'AfD sur la souveraineté : "Nous exigeons une paix juste au lieu d'une guerre sans fin."
Allemagne. La résolution de l'AfD sur la souveraineté : « Nous exigeons une paix juste au lieu d'une guerre sans fin. » :
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2024/09/08/r...
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)