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06/12/2023

"Ancrer l'argent liquide dans la Constitution et protéger la liberté des citoyens !"

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Autriche. 

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Le président du FPÖ Herbert Kickl : "Ancrer l'argent liquide dans la Constitution et protéger la liberté des citoyens !"

Le Süddeutsche Zeitung estime que le temps d'une procédure d'interdiction du parti patriotique AfD est venu.

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Allemagne. Le Süddeutsche Zeitung, un des plus grands quotidiens du pays, estime que le temps d'une procédure d'interdiction du parti patriotique AfD est venu.

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Série d’enquêtes et cordon sanitaire anti-PiS à la Diète polonaise.

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Pologne. Série  d’enquêtes et cordon sanitaire anti-PiS à la Diète  :

https://visegradpost.com/fr/2023/12/06/serie-enquetes-cor...

Giorgia Meloni est la quatrième femme la plus influente au monde.

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Italie. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni est la quatrième femme la plus influente au monde, selon le classement Forbes qui, pour la 20e année consécutive, a dressé la liste des 100 femmes les plus puissantes du monde :

https://www.forbes.com/profile/giorgia-meloni/?sh=75f9065...

En première place se trouve la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, suivie de la présidente de la BCE Christine Lagarde et de la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris.

Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32 % dans l'Est de l'Allemagne.

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Allemagne. Est de l'Allemagne (Berlin inclus). L'AfD est donnée à 32 %, soit + 13,1 points par rapport aux législatives de 2021.

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes 

Die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Débat autour du Pacte de Stabilité."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets se partagent les Unes : les obsèques de la jeune Giulia Cecchettin, victime de féminicide : « Giulia, maintenant tu es une étoile » (Corriere della Sera), « Faisons du bruit pour ne pas oublier Giulia » (Repubblica), « La force de Giulia » (Messaggero). Le débat autour du Pacte de Stabilité est aussi en une avant la réunion de l’Eurogroupe et de l’Ecofin « Giorgetti (Ligue) : il faut dire non à des engagements impossibles » (Sole), « Pacte, la révolte contre Berlin. L'Italie est tentée de rejeter la proposition et Paris pourrait faire de même » (Giornale). Enfin, les tensions au Parlement autour du salaire minimum sont aussi en Une, alors que l’opposition dénonce une dénaturation du texte par la majorité : « Le coup de Grâce » (Repubblica), « Bagarre sur le salaire minimum » (Corriere, Fatto).

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Di Caro , « Le coup de froid entre Tajani (Forza Italia) et la Ligue : Metsola est forte et  nous soutiendrons sa candidature » : « Salvini veut que ses alliés renoncent à une nouvelle majorité Ursula et scellent un pacte avec les souverainistes, tout en critiquant Metsola de faire une politique ‘’de combines’’. De son côté, Tajani répète qu’il n’y aura pas d’alliances entre le PPE et les partis comme de Marine Le Pen ou l’AfD. Il soutient même ouvertement la candidature de ‘’son amie Metsola’’ aussi pour la prochaine mandature. On assiste ainsi à un bras-de-fer prolongé, typique d’une campagne électorale. Si la survie du gouvernement n’est pas en jeu, il est vrai que pendant le Conseil des ministres d’hier la tension était palpable entre Tajani et Salvini. Bien qu’assis côte-à-côte en tant que vice-présidents du Conseil, ils ne se sont pas adressé la parole et aucun sujet clivant n’a été évoqué par Meloni ou le reste des ministres. Des témoins affirment que Salvini a passé son temps à jouer avec son portable sans prendre une seule fois la parole et que ‘’les deux se sont ignorés’’. Tajani a pris la parole pour évoquer l’accord avec l’Albanie, qui alimente les inquiétudes car il est désormais présenté sous forme de projet de loi devant être adopté par les Chambres, avec tous les risques que cela engendre. D’autant plus que cet accord, vu initialement comme une bouée de sauvetage pour le gouvernement, se révèle être beaucoup plus onéreux que prévu : 200 millions par an, soit un milliard en 5 ans. L’ambiance n’est pas au beau fixe, dans la perspective de la campagne électorale. Toutefois, une chose est sure : aucun des deux rivaux, Salvini et Tajani, ne renoncera à sa bataille. En rencontrant Metsola pendant sa tournée italienne, Tajani a assuré qu’il n’y avait aucune anomalie sur le fait que les trois partis de majorité appartiennent à trois familles européennes différentes. Il a également souligné que ‘’la combine ne fait pas partie de mon histoire’’. »

LETTRE de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre des Transports et des Infrastructures, Corriere della Sera: « Renouveler l'UE, sans idéologie ni veto des partis » : « Cher Directeur, à Florence, des forces se sont rassemblées pour proposer une Europe différente de celle (mal) façonnée par les socialistes. Nous voulons proposer un modèle différent, en promouvant la coopération entre des États égaux en dignité, capables de se mettre d'accord sur certaines questions fondamentales sans compliquer la vie des gouvernements nationaux, surtout s'ils n'apprécient pas l'orientation de la Commission, comme cela s'est produit trop souvent par le passé. C'est un enseignement de Silvio Berlusconi, qui utilisa le Mouvement social italien afin de bloquer le Pci-Pds, aujourd'hui devenu le Pd. Inclure. Et non pas opposer des vetos. Je suis convaincu que la construction européenne n'est pas faite pour multiplier la bureaucratie et s'ouvrir à la viande synthétique, pour faire disparaître à la hâte les moteurs traditionnels et avec eux des millions d'entreprises et d'emplois comme cela arrive chez Volkswagen, ni pour imaginer de nouvelles taxes sur les logements, ou pour se résigner à une immigration incontrôlée. L'Europe est un continent qui est aujourd'hui confronté à de nombreux problèmes, tant internes qu'externes, qui doivent être abordés concrètement et sans idéologie. La droite unie a déjà permis de démanteler certaines mauvaises mesures comme celles sur les emballages. La crise climatique appelle à une transition progressive vers un modèle de développement durable et sobre en carbone, mais sans pénaliser l'économie européenne dans la compétition mondiale. Selon les chiffres de la Commission européenne, la Chine contribue à 29 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'Europe à 6,7 % et l'Italie à 0,63 %. Est-il vraiment raisonnable de supprimer les moteurs traditionnels à partir de 2035 - comme le souhaite le commissaire de gauche Timmermans - pour s'ouvrir aux voitures électriques (très chères) produites principalement par Pékin ? Je m'inquiète des inégalités sociales et économiques. L'Europe doit promouvoir plus vigoureusement la justice sociale, la participation et la protection de son identité. La déception des jeunes générations, qui se sentent exclues des opportunités et de l'avenir, est l'un des principaux défis des années à venir. Tout cela sans oublier l'immigration et l'extrémisme islamique. Les problèmes sont devant nous, nous ne voulons pas nous en détourner, mais plutôt parler haut et fort à travers l'Europe. Je rappelle que la Ligue a toujours voté en faveur de toutes les mesures de soutien à l'Ukraine et qu'elle a toujours soutenu Israël. Si le nœud du problème est l'opinion sur Poutine, je souligne qu'en Europe, le soi-disant lobbyiste du tsar est l'ancien chancelier socialiste allemand Gerhard Schröder. Je vous le demande, Monsieur le Directeur : pouvons-nous ignorer un parti qui atteint 30 % en France, pouvons-nous snober le premier parti en Hollande, devons-nous radier l'un des partis les plus importants en Autriche, devons-nous supprimer la force qui connaît la croissance la plus rapide en Allemagne ? Faut-il vraiment supprimer des décennies d'histoire politique italienne, la Ligue ayant une tradition solide et appréciée de gouvernement local et national ? Vraiment une partie de la droite européenne préfère s'allier aux socialistes qui défendent les impôts et l'ouverture des frontières en échange de prébendes et de concessions sur la ligne politique ? Pour ces raisons également, la droite doit cultiver l'unité en Europe comme nous l'avons fait (et continuerons de le faire) en Italie. Berlusconi nous l'a appris. Je ne l'oublie pas.»

ARTICLE, Corriere della Sera, de B. Carretto, « Stellantis, l’ultimatum des syndicats ‘’il faut défendre les sites italiens’’ » : « Le ministre des Entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, et les représentants de Stellantis (au moins les responsables des ressources humains et des relations syndicales pour l’Italie) se rencontreront aujourd’hui à Rome, avec la participation des délégués syndicaux, des régions et de l’association italienne de la filière automobile. La réunion a pour but d’augmenter les niveaux de productivité des sites italiens, consolider les centres de recherches et d’ingénierie, pour investir sur de nouveaux modèles en maintenant les compétences et la force d’emploi. L’échange se veut donc décisif. ‘’Nous sommes déterminés, face au lent et inexorable déclin des usines, à exiger de solides garanties afin de préserver les postes des employés, et ce en nous unissant entre syndicats’’ affirment les deux responsables de la CGIL qui participeront à la rencontre. Les syndicats FIM et CISL ont exprimé les mêmes intentions : ‘’nous attendons des choix et des engagements concrets dans ce secteur stratégique pour notre pays. Le gouvernement doit faire sa part en demandant des garanties spécifiques, en mettant des aides sur la table ainsi que les fonds déjà alloués au secteur’’. Les syndicats divergent sur le choix des sites auxquels venir en aide : pour la FIOM il ne faut pas renforcer le soutien au site de Melfi, où la production ne dépasse pas les 200 000 modèles électriques haute gamme, soit moitié moins que par le passé. L’avenir de Stellantis semble incertain, on ne sait pas quels véhicules électriques sera produits et assemblés en Italie et sur quels sites, ni le nom des modèles prendront la relève. On espère avoir une réponse claire et certaine à l’issue de la réunion d’aujourd’hui. » 

ARTICLE, Messaggero, R.Palmi, « Rome fait du bruit contre l’antisémitisme : “La religion ne doit pas être une guerre” » : «  Hier soir à Piazza del Popolo, les différentes communautés se sont rassemblées lors d’une manifestation pour dire “non à l’antisémitisme et non au terrorisme”. Victori Fadlun, président de la communauté juive italienne de Rome, Abd al-Ghafur et l’immam Mustafa de Rome ainsi que le monde catholique, étaient tous présents. Les trois grandes religions ont appelé à surmonter les divisions. Victor Fadlun, rappelle “les pierres d’achoppement profanées, ici à Rome, les étoiles de David assimilée aux croix gammées nazies”. L’appel des communautés a été reçu par le gouvernement et les différents partis. Sur le podium, le président du Senat, La Russa (Frères d'Italie) déclare “ Tant qu’il y aura quelqu’un qui refusera l’existence d’Israël, la paix sera impossible”. Pour Salvini, “ c’est la place de la victoire de la démocratie sur la peur”, et pour Tajani “le Hamas est responsable de ce qui est en train de se passer”. Le Ministre de la Justice, Nordio (Frères d'Italie) a déclaré “Nous pensions que tout cela ne se serait jamais reproduit” et  Valditara (Ligue) ajoute : “nous sommes tous sémites parce que sans Israël il n’y a pas d’Occident”. La présidente Elly Schlein (Parti Démocrate) a déclaré “ important d’être présent pour contrer toute forme d’antisémitisme”.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/12/2023

Recul du nombre de demandes d'asile en Suède.

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Suède. En 2023, sous le gouvernement de centre droit soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois, la Suède a enregistré 26 % de demandes d’asile en moins que l’année précédente, sous le gouvernement de gauche.

Gianni Alemanno lance un nouveau parti politique appelé "Indipendenza !"

Italie. L’ancien maire nationaliste de Rome Gianni Alemanno lance un nouveau parti politique appelé « Indipendenza ! » (Indépendance). Basé sur la doctrine sociale catholique, le parti se veut catholique et est favorable à la réinstauration d'un revenu de citoyenneté – qui a été supprimé par l’actuel gouvernement. Simone Di Stefano, visage bien connu de Casapound, et Massimo Arlechino, auteur du symbole de l'Alliance Nationale, en font partie. Indipendenza ! désire se présenter aux élections européennes.

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"Du peuple, pour le peuple."

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Autriche.

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"Du peuple, pour le peuple. Ensemble pour une Autriche forte."

Mi Hazánk dénonce l'arrivée de travailleurs à bas coûts.

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Hongrie. Le parti nationaliste Mi Hazánk dénonce le fait que 50 travailleurs hongrois ont été licenciés sans préavis de l'usine Continental de Makó pour être remplacés par des travailleurs immigrants à bas coûts venus d’Asie.

Mi Hazánk exige le remplacement immédiat de la direction de l'usine qui discrimine les Hongrois et la fin de l'importation de travailleurs invités.

Le Jobbik dénonce aussi cette situation.

(https://contfire.com/pages/mako)

Werdau : 4 élus désirent rejoindre le BSW et s'allier avec un élu écologiste.

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Allemagne. Saxe. Werdau. Au sein du Conseil municipal de Werdau, quatre conseillers municipaux du parti post-communiste Die Linke ont démissionné et ont annoncé désirer rejoindre le parti de gauche anti-immigration BSW de Sahra Wagenknecht dès que celui-ci sera créé. Parmi eux se trouve Sabine Zimmermann, ancienne membre de la Chambre des députés et confidente de Sahra Wagenknecht. Ils désirent former un groupe au sein du Conseil municipal avec un élu du parti écologiste, alors que Sahra Wagenknecht a désigné ce dernier comme étant le plus dangereux parmi toutes les formations politiques siégeant à la Chambre des députés.

Santiago Abascal a visité un kibboutz.

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Espagne et Israël. Le dirigeant de Vox (Espagne) Santiago Abascal a visité un kibboutz en Israël et a déclaré « Le Hamas est l'incarnation du mal, et son annihilation est un impératif moral. »

"Salvini critique [la présidente du Parlement européen] Metsola, le gouvernement [italien] se divise sur l’Europe."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets se partagent les Unes : les propos anti-européens de M. Salvini pendant le meeting à Florence des partis souverainistes de plusieurs pays : « Salvini, tensions au sein de la majorité » (Corriere della Sera), « Salvini critique Metsola (Malte), le gouvernement se divise sur l’Europe » (Repubblica), l’annonce d’un procès à Rome sur le meurtre au Caire du jeune chercheur italien Giulio Regeni « Les agents secrets égyptiens seront jugés » (Repubblica, Avvenire), la grève du personnel de santé contre les mesures prévues par la loi de finances : « Défendre la Santé publique » (Repubblica), « Les médecins sont en grève » (Avvenire) et des faits divers « Un bijoutier condamné à 17 ans de prison pour avoir tué deux voleurs » (MessaggeroCorriere).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « La Ligue est quasiment isolée sur ses positions sur   l’Europe et l’Ukraine » : « Il est légitime de se demander si les attaques venant des partis souverainistes de dimanche dernier à Florence contre l’Europe favoriseront ou pas du point de vue électoral Matteo Salvini. L’autre question est : quelles seront les retombées sur le reste de la majorité ? D’après les déclarations d’hier, Salvini serait isolé même au sein de sa propre coalition et il est difficile qu’il trouve un soutien de la part de Frères d’Italie et de Forza Italia. Il est vrai aussi qu’il y a des dynamiques différentes en politique intérieure italienne et au niveau européen. Forza Italia demeure critique contre le dirigeant léguiste, lui reprochant une proximité avec des partis qui insultent les institutions européennes mais aussi de faire une politique étrangère pouvant nuire à l’image du gouvernement. Il suffit de voir le froid avec lequel les alliés ont accueilli les propos sur les aides à l’Ukraine. Forza Italia répète qu’il ne peut y avoir d’alliance avec l’ultradroite. La ligne de Fratelli d’Italia est plus nuancée car elle ne veut pas offrir voix à un électorat qui est historiquement eurosceptique et que la Ligue tente de récupérer en désignant le Palais Chigi comme un ‘’traitre’’ de l’unité des partis de droite. Mais après les attaques contre von der Leyen (Allemagne) et Metsola (Malte), il sera difficile pour Frères d’Italie de garder un ton apaisé sur la Ligue. Une ambiguïté qui plane sur la majorité. Il n’est pas sûr que la Ligue adoucisse ses propos antieuropéens pour le reste de la campagne électorale. La stratégie de Salvini consiste à montrer du doigt Meloni et Tajani (Forza Italia) comme les partisans de la politique des ‘’combines’’ avec les socialistes. »

COULISSES, La Repubblica, T. Ciriaco, « Meloni invite la Présidente du Parlement Européen mais Salvini prépare un pacte contre les alliances » : « Il y a une sorte de piège que le Palais Chigi est en train d’analyser depuis quelques jours avec une inquiétude grandissante. Salvini pourrait proposer à Giorgia Meloni un ‘’pacte contre les combines’’ pour les élections européennes en lui demandant de sceller un engagement avant les celles-ci : ne pas donner son soutien à une Commission soutenue par les socialistes et les libéraux. Il est facile de prévoir le slogan que prévoit Salvini : ‘’ni avec Scholz ni avec Macron’’. L’escalade verbale de Salvini met la Présidente du Conseil sous pression, l’objectif étant de lui soustraire des voix. Les signaux adressés ces derniers jours étaient clairs : des critiques féroces contre Bruxelles, les attaques contre les populaires européens, soit les interlocuteurs avec qui Fratelli d’Italia est en train de dialoguer depuis des années, à commencer par Roberta Metsola. Ce n’est pas un hasard si cette dernière sera reçue demain par Meloni et elle pourrait même représenter le PPE au meeting annuel de Frères d’Italie à la place de von der Leyen. Meloni doit maintenant décider si soutenir à nouveau la présidente de la Commission (encore Mme von der Leyen) et voter ainsi avec les chefs socialistes et les libéraux présents au Conseil tout comme au Parlement Européen. Même en disant leur opposition, les parlementaires de Frères d’Italie pourraient toujours soutenir la nouvelle Commission dans le secret des urnes. Toutefois, le coût politique serait élevé et c’est bien l’objectif de la Ligue. Meloni pourrait éviter le piège en proposant l’abstention de Frères d’Italie et laisser Forza Italia participer à la ‘’majorité Ursula’’. Ce serait une solution pour garder les équilibres en Italie comme en Europe. Il s’agit pour l’instant de scenarii lointains, néanmoins, la Ligue de Salvini fait tout son possible pour soustraire des voix à ses alliés et éviter un résultat décevant.»

ENTRERIEN, Corriere della Sera, de Roberta Metsola, Présidente du Parlement européen, “Je suis du côté des forces pro-européennes ; je suis ici pour unir, [au-delà] des critiques de Salvini” : “Sur le dossier migratoire, nous sommes très satisfaits au Parlement européen d’être parvenus à sortir de l’impasse dans laquelle nous étions depuis plusieurs années. Nous discuterons dès cette semaine avec la Commission et le Conseil européen des instruments législatifs du nouveau Pacte sur l’immigration portant sur l’asile, la sécurité et la solidarité. La majorité existante au Conseil permettra sûrement de trouver un accord et donner une réponse à tous ces citoyens européens pour qui l’immigration est l’une des principales préoccupations. Notre paquet de mesures n’est peut-être pas encore parfait mais c’est une amélioration décisive du système actuel qui ne fonctionne tout simplement pas. Puisque les forces d’extrême-droite ont exploité le thème de l’immigration à leur avantage, nous devons nous aussi en discuter aujourd’hui ouvertement, comprenant nos erreurs et offrant des solutions. Des pays comme l’Italie ont été abandonnés mais aussi exemptés de toute responsabilité. Or l’Europe doit travailler de façon solidaire et assurer la sécurité des frontières. Concernant l’accord entre l’Italie et l’Albanie, je pense que si nous pouvons trouver des solutions qui prévoient les demandes d’asile hors des frontières de l’UE, nous devons les prendre en considération. Cela permet d’alléger la pression migratoire sur les pays du Sud de l’UE. Nous pourrons examiner cet accord lorsqu’il sera effectivement en place. Nous serons attentifs à ce que les règles européennes en matière de droits humains soient respectées. Le Green Deal sera un autre thème important de la campagne. Il y a d’énormes différences entre les pays membres. Je suis pragmatique : les lois qui nous ont été soumises sont nécessaires mais il faut laisser une marge de flexibilité aux pays qui n’arrivent pas à atteindre certains objectifs et faire attention que les standards que nous nous donnons ne nous fassent pas perdre en compétitivité par rapport à d’autres pays. La plus grande aide que nous puissions fournir à l’Ukraine est d’envoyer un message politique fort en engageant formellement les négociations pour l’adhésion. Tout le monde n’est pas d’accord mais je pense qu’il y a de bonnes perspectives. La “fatigue” de l’Europe quant au soutien à l’Ukraine m’inquiète. C’est un défi financier énorme qui s’ajoute à la pression du Next Génération EU sur les dettes nationales. Mais nous devons maintenir notre promesse faite à l’Ukraine. Pour ma part, en tant que présidente du Parlement européen, je ne ferai aucune concession à Poutine. Concernant une possible alliance entre Conservateurs et Populaires, ma préoccupation est que le plus de personnes aillent voter. Nous continuerons à travailler avec les forces pro-européennes même si ce sera plus difficiles. Quant à Salvini, je ne le prends pas comme une critique, j’ai d’excellents rapports avec tous les parlementaires européens italiens, et j’ai le plus grand respect pour eux car ils ont été élus. Je viens en Italie pour unir les gens, pour rapprocher l’Europe des citoyens. Je suis ici pour écouter, je comprends la frustration face à certains processus décisionnels, je veux aider à trouver des solutions constructives.”

ARTICLE, Corriere, F. Fubini, « Un pacte pour l’Union » : « Peut-être parce que l'aube arrive toujours après la nuit, les négociations sur les règles budgétaires européennes semblent entrer dans un labyrinthe indéchiffrable. Pourtant, en théorie du moins, le temps presse : jeudi, les ministres des finances de l'UE se réunissent à Bruxelles pour un dîner qui pourrait durer toute la nuit ; vendredi, ils devraient présenter un accord redessinant l'infrastructure de la deuxième monnaie de réserve de la planète. Le contexte international actuel devrait conseiller aux gouvernements européens de clore rapidement et raisonnablement le jeu du nouveau pacte de stabilité. Mais le raisonnable et la rapidité ne sont pas toujours de mise à Bruxelles. À ce stade, le cas le plus évident concerne l'Allemagne. La situation dans ce pays influe maintenant sur les événements, à Bruxelles et en Italie. À l'approche de l'échéance fixée pour la conclusion d'un accord sur le nouveau pacte de stabilité, M. Lindner a en effet ajouté de nouvelles exigences. Il a d'abord exigé une réduction mesurable de la dette publique d'au moins un certain niveau chaque année pour tout le monde, ce qui lui a été accordé. Il a ensuite demandé la même chose pour le déficit, ce qui a également été accordé. Il a ensuite demandé que les pays dont la dette dépasse 90 % du produit brut soient contraints à une réduction de la dette plus exigeante, de 1,5 % du PIB par an (alors que pour les autres, la réduction due ne serait que de 1 %). Enfin, M. Lindner tente d'introduire un traitement différentiel supplémentaire, qui obligerait les pays les plus endettés à réduire également leur déficit budgétaire de manière plus importante : jusqu'à 1 % du PIB, au lieu des 1,5 % qui s'appliqueraient à tous les autres. Ainsi, la vision allemande envisage deux ou trois classes distinctes de pays auxquels s'appliquent des règles différentes. L'Italie fait partie de la troisième classe et il était évident dès le départ que l'Italie ou la France devaient faire encore plus pour consolider la dette et le déficit. Le fait de procéder de manière différenciée selon les pays - en supposant qu'il y ait une logique financière - ne peut que produire des fruits politiquement empoisonnés. C’est le résultat de la méfiance de quelques gouvernements - l'Allemagne, l'Autriche, la Finlande, la Suède - en particulier envers nous, les Italiens. C'est pourquoi continuer à raviver les mythes souverainistes et les slogans gratuits contre l'Union européenne, comme le fait Matteo Salvini, ne peut que compliquer un jeu déjà difficile. A entendre le vice-premier ministre léguiste, les autres gouvernements seront tentés de serrer encore plus la vis à l'Italie. Au final, un compromis sur les règles à atteindre d'ici vendredi reste plausible : mais il ne faut pas y arriver en s’étant, tous seuls, lié les mains. »

ENTRETIEN, La Stampa, Lucia Annunziata, journaliste, et Alessandra Ghisleri, sondeuse, par Federico Monga, vice-directeur de La Stampa, “La réforme de la loi électorale est compromise mais Meloni tient bon, Elly Schlein est une sorte d’Obama sans ‘yes we can’” : “Les chiffres nous disent que malgré toutes les difficultés, la confiance vis-à-vis de Giorgia Meloni tient. L’opinion publique apprécie aussi tout particulièrement les ministres Giorgetti (Économie-Ligue), Sangiuliano (Culture - Indépendant), Crosetto (Défense – Frères d’Italie) et Piantedosi (Intérieur - Indépendant) alors que d’autres reculent dans les sondages, comme Daniela Santanchè (Frères d’Italie), pas tant pour sa politique en matière de tourisme que pour les affaires qui la visent personnellement. Matteo Salvini recule également et s’arrête à 24%, cédant du terrain à Giuseppe Conte et Antonio Tajani qui oscillent entre 27 et 30%. D’emblée Giorgia Meloni a fait en sorte de détacher sa propre image de celle de son gouvernement. Du reste, c’est la plus grande promotrice du régime politique conférant davantage de poids au Président du Conseil. L’idée qu’à la longue un gouvernement a besoin d’une solide classe dirigeante émerge toutefois des sondages. Les ministres Giancarlo Giorgetti, Guido Crosetto et Matteo Piantedosi apparaissent comme le noyau dur, l’épine dorsale du gouvernement Meloni. Elly Schlein quant à elle est arrivée à la tête du PD de façon assez anormale pour la structure du parti, en passant par l’Europe et grâce aux voix des non-inscrits lors des primaires. Elle représente une large partie de l’opinion publique, mais pas l’intérieur de son parti. Son approche typiquement “américaine” de la politique semble aussi peu compatible avec le monde démocrate. Elle se comporte comme Obama, un président toujours en campagne électorale, à coup de slogans, mais elle n’a pas les rênes de son parti pour l’instant. Elle parvient à parler aux jeunes et aux non-inscrits qui penchent à gauche sans avoir encore d’étiquette politique. Mais son langage est trop complexe, il lui manque son ‘yes we can’ à elle. Elle s’améliore mais elle doit faire attention à la compétition avec Giuseppe Conte. La principale erreur des oppositions jusqu’à présent est de demander sans cesse la démission de secrétaires d’Etat et de ministres. Aucun parti n’a réussi pour l’instant à convaincre les modérés qui, en Italie, sont catholiques. La gauche ne s’adresse pas à cet électorat qui a valu un grand succès à Prodi par le passé. La droite quant à elle ne parvient pas à prendre la relève de Berlusconi. L’ex leader de Forza Italia a laissé un véritable ‘testament politique’ fait des batailles comme celle sur la Justice, mais il est difficile de remplacer 30 ans d’hégémonie. Concernant l’Europe, toutes les données des différents pays vont dans le sens d’une majorité fondée sur l’alliance entre le PPE et les Conservateurs. Reste à voir si Meloni pourra s’éloigner d’Identité et Démocratie en Europe tout en maintenant l’équilibre avec la Ligue au sein de son gouvernement en Italie. Cela dépendra aussi des résultats de chacun. Pour l’instant il est difficile de dire s’il sera possible d’arrêter la vague souverainiste comme en 2019, après l’élection de Geert Wilders il faut rester vigilant. En tous cas, Meloni entend participer à la création d’un vaste centre au niveau européen et est en train de se reporter vers le centre pour cela. Les électeurs sont plus sensibles à ce qui se passera d’ici 10 jours qu’à une vision sur le long terme, quand ils vont voter c’est leur portefeuille qui les intéresse avant tout. Avec les deux guerres en cours, en Ukraine et au Proche-Orient, tous les gouvernements européens sont mis à l’épreuve sur leurs capacités à gouvernement les crises économiques. Et la défiance augmente. Concernant le Pont sur le détroit de Messine, les sondages nous disent que pour les Italiens les routes sont plus importantes que les ponts pour l’instant. Le problème est également financier, le gouvernement ne parviendra pas à trouver les ressources nécessaires. Quant à la réforme de la loi électorale, si les européennes se passent bien, le gouvernement pourra faire un premier pas, mais je doute qu’il parvienne à modifier la Constitution sous cette législature. »

ARTICLE, La Repubblica, V.Conte « Médecins, c’est le jour de la grève” “La santé publique bradée » Des manifestations dans de nombreuses villes, de Turin à Cagliari. Les infirmiers et les employés du secteur privé descendent également dans la rue : “Peu de ressources dans la loi des finances. « Aujourd'hui le secteur de la santé est en grève contre le plan du gouvernement Meloni. Un million et demi de prestations médicales ne seront peut-être pas assurées, seuls les services d’urgences sont garantis. Une première dans le secteur médical, uni et solidaire pour affirmer que “la santé publique ne doit pas être bradée, elle doit être défendue”. Les cinq demandes adressées au Palais Chigi sont : le recrutement du personnel, la détaxation d’une partie des salaires, l’allocation des ressources adéquates pour les contrats, la dépénalisation de l’acte médical et l’annulation des baisses des retraites. Les syndicats se disent oubliés après “ les éloges de la période Covid”. “ Ils pensent nous faire travailler davantage au lieu de recruter. Cependant nous avons cinq millions de jours fériés non compensés et dix millions de journées de travail supplémentaire non rémunérées” déclare Pierino Di Silverio, leader du syndicat Annao Assomed . “ Pour nous, infirmiers, aucune valorisation, qu'elle soit économique ou de carrière” rajoute Antonio De Palma. Carmela De Rango, secrétaire nationale de la Cimop, rappelle que la convention collective des médecins dans le secteur privé de la santé est échue depuis 2005. “ C’est une situation honteuse. Nos rémunérations sont inférieures de 50-60% en comparaison avec les collègues du secteur public, avec des rémunérations de 1.500 euros bruts”. Le Ministre des Relations avec le Parlement, Luca Ciriani, assure que “l’amendement correctif du gouvernement arrivera d’ici la fin de la semaine”. L’adoption de la loi de finances pourrait être reportée après la période de Noël. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/12/2023

Flandre : les deux partis nationalistes flamands Vlaams Belang et N-VA sont donnés ensemble à 48,8 %.

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Belgique. Flandre. Les deux partis nationalistes flamands Vlaams Belang et N-VA sont donnés ensemble à 48,8 %.

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Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

Vooruit : socialistes

CD&V : démocrates-chrétiens

Open Vld : libéraux

PvdA : gauche de la gauche

Groen : écologistes

Le ministre allemand de l'Intérieur demande aux entreprises de prendre publiquement leurs distances avec l'AfD.

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Allemagne. À la suite de la confirmation par l’entrepreneur patriote dans le domaine laitier Theo Müller du fait qu’il a rencontré la co-présidente de l’AfD Alice Weidel, le ministre social-démocrate SPD de l'Intérieur Nancy Faeser s'est adressé aux entreprises allemandes pour leur demander de ne pas discuter avec les responsables politiques de l'AfD et de prendre publiquement leurs distances avec ce parti.

(https://www.muellergroup.com/)

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"Migrants en Albanie, le hotspot imaginé par Meloni vaut plusieurs millions d’euros pour seulement 700 places."

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Italie. Revue de presse. 

Les Unes se concentrent sur le meeting à Florence des partis souverainistes européens organisé par la Ligue : « Salvini attaque l’Union Européenne » (Corriere della Sera), « Salvini lance le défi brun à l’Europe » (Repubblica), « Salvini attaque l’UE et ses alliés » (Stampa), « Salvini défie « cette » Europe » (Giornale). La nomination au poste de chef d’Etat-major des forces terrestres du général Vannacci, qui s’était fait connaitre pour ses positions xénophobes et misogynes est aussi citée : « Armée, la polémique autour de Vannacci » (Stampa, Fatto Quotidiano). Enfin, Repubblica titre en Une sur le financement de l’accord signé entre Rome et Tirana pour la création de centres pour le rapatriement de migrants en Albanie : « Albanie, un bluff hors de prix : 300 millions d’euros seront versés à Tirana ». 

COULISSES, Corriere della Sera, M. Guerzoni « L’embarras de Meloni » : « La tour Beogradanka – le gratte-ciel symbole de la capitale serbe – était illuminée et affichait comme message « bienvenue de tout cœur à la Présidente Meloni ». La fondatrice de Fratelli d’Italia est arrivée à Belgrade directement de Dubaï pour sa première réunion bilatérale avec le président serbe. Quand Aleksandar Vucic prend la parole devant la presse, il n’est pas avare de louanges pour son invitée, qualifiée de ‘’ leader mondial’’ ‘’au talent vraiment énorme’’. Au même moment où le président serbe exprimait ses remerciements pour le soutien de Meloni à l’entrée de Belgrade dans l’Union Européenne, Salvini et ses amis souverainistes lançaient depuis Florence des piques à l’encontre de Bruxelles. Pour eux, ‘’l’Europe est en danger’’ et ‘’l’Ukraine doit être arrêtée’’. C’est un discours qui met dans l’embarras la locataire du Palais Chigi, car cela la place en porte-à-faux avec les autres leaders européens et Ursula von der Leyen. [A Florence] certains estiment que la dirigeante italienne est en mission à Belgrade au nom de la Commission et Salvini lance donc une phrase qui ne semble pas laissée au hasard : ‘’quelqu’un occupe Bruxelles de manière abusive’’. C’est un coup bas, qui sape la stabilité du gouvernement. Salvini essaiera ensuite de rassurer ses alliés Meloni et Tajani en leur adressant des textos reprenant le contenu des dépêches d’agence : ‘’personnellement, je travaille très bien avec Giorgia et Antonio’’. A Rome, les partis d’opposition s’insurgent. Calenda (Azione) demande à Meloni de choisir son camp, ‘’avec ces clowns ou avec l’UE’’. Il n’y aura pas de réponse de la part de la Présidente du Conseil. A Belgrade, les journalistes font pression pour obtenir un point de presse, mais dans l’agenda de Meloni il n’y a pas de créneaux libres. Cela confirme la gêne à l’encontre de Salvini qui fait tout son possible pour la doubler dans cette compétition à droite. Cette gêne, au sein de Forza Italia, se transforme en satisfaction : un ténor qui veut rester anonyme, juge ‘’Salvini connaitra à nouveau une défaite et les voix des électeurs nous arriveront en cascade’’. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, « Ceux qui sont contre l’Ukraine et Israël ne peuvent pas être nos alliés ; quant à moi, je resterai à mon poste actuel » : « Je ne quitterai pas mes fonctions actuelles pour une campagne européenne, je vais continuer à faire mon travail, apprécié de tous, au point que face aux résultats obtenus mon ministère a été récompensé par la Commission européenne avec un doublement des ressources allouées. Sur l’affaire du train, si c’était à refaire, j’arrêterais à nouveau le TGV sur lequel je voyageais.  Ce n’est pas un privilège, j’aurais pu prendre un avion de l’Etat et au lieu de cela, j’ai pris le train, je remplissais mon devoir institutionnel en témoignant de la présence de l’Etat, y compris à Caivano [près de Naples] pour restituer un parc public à nos concitoyens après un drame. Les polémiques absurdes se multiplient autour de moi. Concernant la loi sur la viande cultivée en laboratoire, 79% des Italiens sont d’accord avec moi et même le Parti démocrate s’est abstenu. La loi en question est soutenue par de nombreux experts et scientifiques. Nous sommes prêts à suivre les directives européennes, mais nous demandons à ce que soit prouvée l’innocuité de ces produits. Je conteste également que cette loi serait un frein pour la recherche, de même qu’il est faux que la viande de synthèse serait meilleure pour l’environnement. Nous ne renoncerons pas à une filière de qualité essentielle pour nous. Nous ne voulons pas de perte d’emplois et potentiellement de santé alors qu’il existe un immense espace en Afrique pour de grandes productions pour tous. Nous y travaillons. Au cours des dernières années, on a largement pu constater les limites de l’actuelle Union européenne en matière de politique étrangère, de défense, d’immigration, d’économie commune plus solidaire. Il y a quelques signaux positifs quant à la construction d’une aire populaire et conservatrice comme alternative à la gauche progressiste et de plus en plus conditionnée par l’extrême-gauche. A l’issue des élections, nous réfléchirons aux alliances qu’il sera possible de nouer. Naturellement, avec la Ligue nous sommes en accord sur la plupart des sujets, même s’il y a des divergences, comme nos appartenances à des familles européennes différentes. Il y a pour nous des limites très claires en Italie et en Europe, comme le soutien à l’Ukraine et la défense de la liberté d’Israël, empêchant toute alliance avec certaines forces politiques. Concernant l’affaire autour du ministre Crosetto (Frères d’Italie) et de la magistrature, nous avons confiance en la magistrature, mais nous prenons acte du fait que certains juges ont des préjugés idéologiques et ne sont pas neutres dans leurs analyses. Cela relève de faits historiques déjà observés. Pour moi les propos de Guido Crosetto sont une sorte de vœux formulés pour que certains abus ne se reproduisent plus. Quant à Delmastro (Frères d’Italie), nous attendrons l’issue du procès. » 

ARTICLE, Repubblica, A. Fraschilla, « Meloni en Serbie : "Sans les Balkans, l'Europe ne sera jamais unie’’ » - « Le Premier ministre Vucic appelle à accélérer les processus d'adhésion à l'UE et à l'OTAN afin d'affaiblir l'influence de la Russie » : «  La visite qu’a rendue Giorgia Meloni au président Aleksandar Vucic, hier en Serbie, a été préparée de longue date par ses conseillers diplomatiques, en collaboration avec les chancelleries française et allemande et le président du Conseil européen Charles Michel : c’est un élément fondamental dans une sorte de réponse diplomatique de l'UE aux manœuvres peu subtiles de la Russie de Poutine, qui vise à mettre le feu aux Balkans pour empêcher des pays comme la Serbie d'adhérer à l'UE et, plus encore, à l'OTAN. D'où le caractère délicat de la rencontre Meloni-Vucic. G. Meloni est considérée comme une ‘’ambassadrice’’ de l'UE en raison des bonnes relations historiques de notre pays avec la Serbie : l'Italie est le troisième investisseur à Belgrade, avec une balance commerciale qui a atteint 2 milliards d'euros au cours des six derniers mois. De nombreuses entreprises appartenant à l'État italien investissent ici, de Cassa Depositi e Prestiti à Sace, en passant par Unicredit. En 2024, la production de Stellantis devrait reprendre dans l'ancienne usine Fiat, fermée il y a longtemps. Vucic a annoncé que la nouvelle Panda électrique serait produite en Serbie : une annonce qui n'a pas été démentie par Stellantis (filiale du groupe Exor, qui contrôle également Repubblica par l'intermédiaire de Gedi) et a provoqué la réaction des syndicats italiens. La présidente du Conseil a réitéré le soutien de l'Italie à l'entrée de la Serbie dans l'UE, mais a demandé en contrepartie la pleine reconnaissance du Kosovo, y compris dans la région où réside la minorité serbe. M. Vucic a lui demandé que l'entrée de la Serbie dans l'Europe soit accélérée, compte tenu du nationalisme d'extrême droite que même lui, nationaliste de surcroît, a de plus en plus de mal à contrôler : l'assassinat d'un policier au Kosovo même a suffi à faire monter la tension avec des affrontements frontaliers auxquels le contingent de paix italien a également été mêlé. Dans de brèves déclarations à la fin de leur réunion (sans questions des journalistes), Meloni a réitéré la ligne clairement, après avoir demandé en privé à Vucic un effort sur le sujet du Kosovo, grande préoccupation de l'UE : "Nous avons été et nous continuerons à être parmi les principaux partisans du processus d'élargissement : la "réunification de l'Europe"". Meloni va même jusqu'à dire que la région est essentielle pour l'Europe, qui "ne sera vraiment unie que lorsque les Balkans occidentaux auront rejoint la famille européenne en tant qu'institution". Elle a souligné que : "L'intégration européenne des Balkans occidentaux est une voie que nous devons continuer à suivre, notamment parce qu'elle est fondamentale pour garantir à cette région, et par conséquent à l'ensemble de l'Europe, une plus grande sécurité et une plus grande croissance économique. La Serbie apporte déjà sa contribution et je suis sûr qu'elle continuera à avoir une approche constructive dans le dialogue facilité par l'UE avec le Kosovo. Bien sûr, nous avons parlé avec M. Vucic des crises en cours, de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine. Vous connaissez la position italienne, nous continuons à soutenir l'Ukraine à 360 degrés pour garantir sa liberté, sa souveraineté". » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ziniti, « Migrants en Albanie, le hotspot imaginé par Meloni vaut plusieurs millions d’euros pour seulement 700 places » : « La dernière trouvaille en matière d’immigration du gouvernement Meloni pourrait bien coûter 11 000 euros par migrant. Et ce alors que, un an après avoir alloué 42 millions d’euros pour le renforcement du réseau des centres de permanence pour les rapatriements sur le territoire italien, il n’y a pas l’ombre d’un projet pour un nouveau centre. Le centre de rétention pour les demandeurs d’asile en provenance de pays sûrs qui doit être réalisé en Albanie coûterait près de 100 millions rien qu’en 2024 et 50 millions chacune des quatre années suivantes. Soit 300 millions d’euros en 5 ans pour la réalisation des locaux, le coût et le transfert des forces de police italiennes, la logistique, les procédures d’asile... Le tout pour environ 10 000 personnes par an, soit moins d’un tiers des 36 000 annoncées, car dans un premier temps les places disponibles ne seront que 720 et non 3 000, et que le roulement ne sera pas mensuel mais pourrait se faire après 18 mois dans certains cas. Les services techniques des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur sont au travail pour remplir de normes la coquille vide qu’est l’accord présenté par le ministre Antonio Tajani devant la Chambre. Il devra être ratifié à travers un projet de loi qui sera examiné aujourd’hui en pré-Conseil des ministres. Un coût à mettre en perspective avec celui des 10 centres existants sur le territoire italien : 52 millions au total. De plus, même dans le cas peu probable où les migrants détenus dans le centre albanais recevaient une réponse à leur demande d’asile sous 28 jours, il ne serait pas possible d’y accueillir plus de 9 000 personnes par an. Le gouvernement italien ne prévoit d’ailleurs plus seulement d’envoyer en Albanie les demandeurs d’asile en provenance de pays sûrs mais aussi les personnes déjà expulsées et en attente de rapatriement et qui peuvent être détenues jusqu’à 18 mois, occupant eux aussi des places. Ainsi, pour tenir éloignés de l’Italie quelques milliers de migrants, le gouvernement s’apprête à mettre sur pied un gouffre financier, sans compter le transfert de certains migrants qui devront tout de même être amenés vers l’Italie (mineurs, femmes enceintes, personnes fragiles, personnes dont la demande d’asile a été acceptée…), ou la gestion du centre que le gouvernement veut confier à la Croix-Rouge comme à Lampedusa. Le point le plus délicat reste la législation qui devra réglementer les deux zones mises à disposition de l’Italie par l’Albanie et cette forme d’extraterritorialité. Il y aura une discussion technique ce matin afin d’éviter la prévisible avalanche de recours que pourraient présenter les migrants retenus en Albanie. Le gouvernement craint en effet que, comme cela s’est produit avec le décret dit ‘’Cutro’’, les juges puissent démonter pièce par pièce le protocole conçu pour l’Albanie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/12/2023

Le SPD a voté contre la poursuite en 2024 de la formation de soldats ukrainiens sur le territoire de la République tchèque.

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Tchéquie. Le SPD a voté contre la poursuite en 2024 de la formation de soldats ukrainiens sur le territoire de la République tchèque.

Le BVNL poursuit le combat politique.

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Pays-Bas. Bien que ne disposant pas de député, le BVNL poursuit le combat politique.

Reform UK est donné à 8 %.

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Royaume-Uni. Reform UK est donné à 8 % au sein d’un sondage We Think.

Viktor Orbán a salué sur Twitter la réunion des patriotes réunis à Florence.

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Hongrie, Italie et UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a salué sur Twitter la réunion des patriotes réunis à Florence en Italie.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/12/03/ras...)

Rassemblement international de partis patriotiques à Florence.

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Italie et Europe.

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écrivain, États-Unis

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président du SPD, Tchéquie

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co-président de l'AfD, Allemagne

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FPÖ, Autriche

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Vlaams Belang, Flandre-Belgique

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Italie

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président de l'AUR, Roumanie

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président du PVV, Pays-Bas

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maire de Cisint, Italie

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président de l'EKRE, Estonie

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Parti du Peuple danois, Danemark

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président du Rassemblement National, France

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Confédération de la Couronne polonaise, un des éléments constituant la Confédération

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président de Renaissance, Bulgarie

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Ligue, Italie

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Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini

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George Simion rencontre Francesco Lollobrigida.

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Italie et Roumanie. Le président de l'AUR George Simion (Roumanie) a rencontré le ministre italien de l'Agriculture Francesco Lollobrigida (Frères d'Italie).

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George Simion et Francesco Lollobrigida

Le parti nationaliste flamand N-VA envisage de se présenter aux élections en Wallonie.

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Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA, dirigé par Bart De Wever, envisage de se présenter aux élections en Wallonie :

https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/election...

02/12/2023

Le PVV de Geert Wilders monte encore.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders monte encore au sein du sondage Maurice de Hond. Ce parti anti-islamisation est désormais donné à 42 sièges sur 150. Les partis patriotiques Forum voor Democratie et JA21 sont donnés respectivement à 3 et à 1 sièges. Le BNVL est donné à 0 siège.

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(TK = législatives)

PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

VVD : libéraux de droite

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Volt : pro-européen

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

L'AfD se maintient à 22 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Sonstige : autres