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27/11/2023

André Ventura : "Nous sommes un des pays d'Europe qui traite le plus mal les retraités."

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Portugal. Le président du parti politique patriotique Chega, André Ventura, estime que de nombreuses personnes âgées vivent dans une pauvreté extrême, devant choisir entre se nourrir ou se soigner. Il ajoute : « Nous sommes un des pays d'Europe qui traite le plus mal les retraités, mais qui dépense le plus pour le système politico-administratif. Cela doit changer ! »

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"L’accord avec la Tunisie fonctionne, 60.000 départs ont été empêchés."

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Italie. Revue de presse.

La polémique soulevée par le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) évoquant l’existence d’un courant de magistrats voulant nuire au gouvernement Meloni est citée en Une : « Accusations contre la magistrature : c’est la polémique » (Corriere della Sera), « L’association nationale de la magistrature et les oppositions critiquent les propos de Crosetto » (La Repubblica), « Les juges anti-gouvernement deviennent un sujet » (Messaggero), « Crosetto évoque des complots et suscite la polémique avec la magistrature » (Domani), « De quoi le ministre Crosetto  a-t-il peur? » (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, La Repubblica, « La communauté juive : "Extradez les terroristes de l'attentat de la synagogue". L'appel au gouvernement après l'inclusion dans le registre des suspects de quatre Palestiniens pour l'attentat de 1982. 

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Galli « Un complot désolant » : « Après les accusations du ministre Crosetto contre une partie de la magistrature, Il y a toute une série de questions et d’émotions qui se bousculent dans l’esprit de ceux qui croient que nous vivons dans une démocratie. On pourrait se demander les motivations, le timing et si quelqu’un au sein du gouvernement a décidé de déclarer la guerre à la magistrature pour commencer – voire continuer – un démantèlement de l’équilibre des pouvoirs. S’agit-il au contraire d’une défense préventive face à une attaque contre le gouvernement préparée par un noyau de magistrats politisés, décidés à s’en prendre à un système de pouvoir que les oppositions ne parviennent pas à briser ? Cette intimidation de la part d’un ministre – épaulé jusque-là par tout le gouvernemen t– ouvre un nouveau front. Crosetto le fait-il car il se croit intouchable ou bien car il est inquiet de l’ouverture imminente d’une enquête qui viserait un membre du gouvernement ? Ou bien, s’agit-il d’un « faux objectif » car la vraie cible n’est pas atteignable ? Enfin, le gouvernement est-il victime ou joue-t-il les victimes ? Il est légitime aussi de se poser la question de comment pourrait réagir le Chef de l’Etat, qui est aussi président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Car, même si l’affaire devait être démontée ou minimisée par le ministre, une telle légèreté ne serait pas acceptable de la part d’une personnalité politique au long cours comme lui, non extrémiste (même s’il est le co-fondateur de Fratelli d’Italia). Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une affaire déplorable. Le conflit entre la droite et la magistrature semble être une composante structurelle qui continue même après la disparition de Silvio Berlusconi. Si quelqu’un se réjouit d’un faux pas du gouvernement, il faudra aussi qu’il s’inquiète du fait que la démocratie républicaine est en train de perdre l’une de ses qualités essentielles : la transparence et la rigueur des mœurs institutionnels. Une clarification de l’affaire s’impose. »  

ARTICLE, Corriere, V. Picolillo, « Des "notes" attribuées aux juges et aux procureurs - Nordio portera le dossier (contesté par les magistrats) en Conseil des ministres » : « Comme il l'avait annoncé, le ministre de la Justice, Carlo Nordio (Frères d’Italie), est prêt à présenter en Conseil des ministres la réforme du "dossier des magistrats" tant contestée par ces derniers. Une évaluation du travail des juges et des procureurs, que le Conseil Supérieur de la Magistrature devra suivre pour leur avancement de carrière. Il s'agit du décret législatif sur le système judiciaire, prévu par la réforme Cartabia. Les "bulletins de notes" des magistrats ne contiendraient pas seulement les jugements des chefs de bureaux judiciaires et les statistiques, mais aussi le résultat des demandes ou des mesures prises à différents stades du procès. C'est l'un des points les plus contestés par l'ANM, car il pourrait pousser les magistrats à rechercher un résultat facile plus que la vérité. Le texte prévoit des jugements tous les quatre ans en fonction des performances : excellentes, bonnes, insuffisantes, négatives. Dans ce dernier cas, le magistrat sera réévalué au bout d'un an. Pour les insuffisances, les sanctions vont de l'obligation de suivre "un stage de formation professionnelle" (comme pour les points du permis de conduire), à l'affectation du magistrat "à une fonction différente" dans le même bureau, en passant par l'exclusion des postes de direction "jusqu'à la prochaine évaluation". Et dans l'attente de la prochaine évaluation, après deux ans, la perte du "droit à l'augmentation périodique du traitement". Le magistrat qui recevra une nouvelle évaluation négative sera "libéré de ses fonctions". Le décret législatif marque le retour du ministre Nordio à son image de garant qui est restée, selon ses détracteurs, quelque peu ternie par les mesures récentes telles que le décret sécurité. » 

ENTRETIEN, La Stampa, d’Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy, « L’industrie du futur passe par [le domaine spatial], l’homme doit retourner sur la lune. » 

ENTRETIEN, Quotidiano Nazionale, Antonio Tajani, vice-président du Conseil, coordinateur de Forza Italia et ministre des Affaires étrangères, « L’objectif est d’accélérer sur toutes nos réformes » : « A mon sens, les trois réformes de la justice, de la loi électorale et de l’autonomie différenciée des régions vont de pair. La réforme de la justice, qui ne porte pas seulement sur la séparation des carrières mais qui est aussi une réforme de la justice civile, est vraiment urgente, ne serait-ce que pour le coût des procédures qui s’éternisent (et représentent un manque à gagner de 2 à 3% du PIB). Une justice juste et rapide permet en outre d’attirer des investissements. Nous devons accélérer, c’est le sens des propos de Crosetto, et dissiper tous les doutes et soupçons. Pour notre part, nous travaillons pour un centre-droit pro-européen avec une coalition des libéraux, des conservateurs et des populaires, mais les alliances européennes ne font pas partie du programme du gouvernement et les partis du gouvernement Meloni n’appartiennent pas aux mêmes familles. En Italie, nous travaillons bien avec la Ligue mais nous n’envisageons pas de faire de même en Europe avec des partis comme celui de Geert Wilders ou Marine Le Pen car les distances sont trop grandes. Pour compter en Europe, l’Italie a besoin du PPE et donc que Forza Italia soit fort. Les récents sondages confirment notre montée dans les intentions de vote. Nous rassemblons et les adhésions augmentent dans toute l’Italie, dans tous les secteurs, la société civile contribue aux programmes et aux nouvelles idées, alimentant le débat pour l’avenir de l’Italie. L’objectif est de convaincre les abstentionnistes et d’élargir vers le centre l’aire du centre-droit. Sur la Loi de Finances, nous voulons défendre le droit au logement et maintenir les aides sur l’achat du premier logement, travailler sur les retraites des médecins et infirmiers et de certaines catégories de fonctionnaires, réduire la pression fiscale, soutenir le secteur de l’édition. Concernant le Pacte de stabilité nous estimons que certaines dépenses liées à des décisions européennes, comme sur la transition écologique et la guerre en Ukraine, que nous approuvons, devraient être exclues du calcul. Nous aurons l’occasion d’en discuter et d’autres pays sont avec nous, comme la France, car le Pacte ne doit pas porter seulement sur la stabilité mais aussi sur la croissance. » 

SONDAGES, La Stampa, d’A. Ghisleri, « L’Italie qui ignore les féminicides, pour 1 personne sur 4 l’urgence n’existe pas » : « Pour 35,8% des Italiens les féminicides sont un problème lié à la dégradation de la société et de ses valeurs, et ce notamment pour 40% des hommes et même 43,6% des hommes âgés de 45 à 64 ans. En revanche, pour 30,2% des interrogés, il s’agit d’un phénomène culturel et étroitement lié au contexte familial. Un jeune homme sur deux (18-24 ans) partage cette idée.  Pour 22,3% des femmes et 25,6% des 18-24 ans, le problème est aussi qu’il n’est pas certain que les coupables soient punis et que souvent les condamnations sont trop légères ou faciles à contourner. 81% des femmes estiment que les féminicides sont une véritable urgence alors qu’un homme sur quatre y voit « simplement » un sujet sur lequel on insiste beaucoup. Une résistance à reconnaître le problème que l’on retrouve également chez les jeunes (32,9%). La condamnation des féminicides est la plus forte en Sicile selon ce sondage (84%), où l’on appelle tout particulièrement à éduquer la société et inculquer le respect et la non-violence. Suite aux violences subies puis au meurtre de la jeune Giulia Cecchettin, 1 femme sur 4 explique la vague d’émotion qui a touché le pays tout entier par le fait que l’on ne trouve pas de solution efficace pour faire face à ce phénomène. Si ces crimes relèvent de la responsabilité individuelle de ceux qui le commettent pour 46,7% des interrogés, 40,2% des femmes (contre 22% des hommes) est convaincu que la culture sexiste et patriarcale construite durant des siècles d’histoire est à la base de tels actes. Du reste, la moitié de la population (49,1%) est convaincue que la jalousie vis-à-vis de son partenaire est une preuve d’amour, et c’est plus particulièrement l’avis de 60% des hommes interrogés et de 73,1% des 18-24 ans. Les femmes ont la capacité de se rassembler et de dénoncer ces violences de toutes leurs forces comme on l’a vu ces derniers jours mais la fréquence de ces homicides continue à nous faire nous sentir impuissantes. » 

ARTICLE, Repubblica Roma, L. D’Albergo : « Compte à rebours pour l’expo. Gualtieri va seul à Paris et Riyad prépare la fête » : « Derniers appels téléphoniques pour faire le point sur le défi lancé par Rome à Riyad en Arabie Saoudite et à Busan en Corée, puis le départ. Sachant que demain, les routes des protagonistes de l'Expo 2030 ne mèneront pas toutes à Paris. En France, invité par le Bureau international des Expositions, il y aura le maire Roberto Gualtieri. Seul. Giorgia Meloni restera à Rome. La Présidente du Conseil rencontrera Francesco Rocca, gouverneur du Latium de Fratelli d'Italia, cet après-midi. Puis au Bie, sauf changement de dernière minute, sera envoyée la secrétaire d’Etat aux affaires étrangères de Forza Italia, Maria Tripodi. Victime de l'isolement généré par le désengagement de la droite et du risque d'être désignée comme seul responsable de l'échec en cas de défaite, la commune de Rome fait profil bas. Mieux vaut - pour l'instant - se concentrer sur le vote : il y a 182 voix disponibles, mais il est impossible de faire des pronostics. Seule certitude : à Riyad, où la superstition n'a manifestement pas droit de cité, les princes saoudiens ont déjà préparé les feux d'artifice pour fêter la victoire. Le projet présenté au Bie par Rome est axé sur la durabilité, sur une idée de communauté. Riyad mise de son côté sur un portefeuille virtuellement illimité, tandis que Busan a aligné les grands noms de la technologie, de Samsung à Lg. Bref, chacun a fait campagne à sa manière. Mais venons-en aux certitudes : Rome peut compter sur les voix des Etats-Unis, du Brésil, de la Slovénie, d'Haïti et de bon nombre de pays africains. Elle a également recueilli le soutien de l'Union européenne. Mais pas de la France, qui est liée à Riyad. Du moins au premier tour. Lors du second tour, qui est le vrai objectif que Rome veut atteindre, tout peut changer. Au Palazzo Senatorio, on espère aussi voir partir au moins un ministre pour Paris. Pour avoir un dernier signe de soutien du gouvernement Meloni. Aujourd'hui, le compte à rebours commence officiellement. » 

ENTRETIEN, Domani, dimanche 26.11.2023, de Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur : (extrait) « L’accord avec la Tunisie fonctionne, 60.000 départs ont été empêchés » : « Ce que Meloni porte, ce ne sont pas des slogans de campagne, mais des accords internationaux similaires à tant d’autres conclus par le passé. Il s’agit de projets qui sont à un stade avancé de réalisation, comme dans le cas du mémorandum avec la Tunisie. Et comme l’a dit aussi Tajani, nous pouvons apporter des preuves documentées que rien n’a été fait à notre insu. Je viens juste de sortir d’une rencontre trilatérale avec mon collègue libyen et tunisien et l’un des thèmes centraux a été la mise en œuvre de la coopération. Je rappelle par ailleurs que le mémorandum a été signé en présence d’Ursula von der Leyen et de Mark Rutte. [Q :Mais Saied a remis en cause l’accord après l’avoir signé]. C’est faux. Il y a souscrit, et je le répète, nous avons de très bonnes relations de coopération. Aujourd’hui nous avons par exemple parlé de la réalisation d’un des points de l’accord : les renvois volontaires assistés par la Tunisie. La Tunisie, comme la Libye, pense qu’elle a un point commun avec l’Italie : le fait d’être un pays de transit. Un pays qui en quelque sorte subit le phénomène migratoire. Le MoU Europe-Tunisie veut être un cadre plus large pour une collaboration qui a pour objectif d’éliminer ces facteurs qui alimentent les crises socio-économiques, lesquelles sont souvent les causes du phénomène migratoire. Alors je vous rassure : je participe activement aux travaux, avec beaucoup de satisfaction. (..) Depuis le début de l’année, la Tunisie a réussi à empêcher le départ d’au moins 60.000 personnes, et ce malgré toutes les difficultés que le pays rencontre. Je suis témoin du fait qu’il y e un grand engagement et, malgré ce qu’on dit, [la Tunisie] prend en compte aussi la protection des vies humaines. Donc je ne crois pas qu’il n’y ait pas de signes tangibles des résultats atteints. Les départs sont toujours nombreux, mais, croisons les doigts, il pourrait s’agir du deuxième mois d’affilée où nous assistons à un léger fléchissement par rapport à la même période l’an passé ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Tom Van Grieken estime que Giorgia Meloni est décevante.

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Belgique et Italie. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken estime que le Premier ministre italien Giorgia Meloni (Frères d'Italie) est décevante et met en avant le fait que Matteo Salvini de la Ligue est l’allié du Vlaams Belang, tout en précisant que lorsque Matteo Salvini était ministre de l’Intérieur, des migrants étaient repoussés.

Jussi Halla-aho a tenu un discours au Parlement ukrainien.

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Finlande et Ukraine. Le président du Parlement finlandais Jussi Halla-aho, du parti des (vrais) Finlandais, a tenu un discours au Parlement ukrainien lors d'une séance spéciale organisée en l'honneur de la Journée commémorative de l'Holodomor, une famine artificielle provoquée par le régime soviétique qui a causé la mort de millions d'Ukrainiens dans les années 1930.

26/11/2023

65 % des électeurs sont favorables à une coalition gouvernementale PVV-VVD-NSC-BBB.

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Pays-Bas.

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tous les électeurs

les électeurs du parti anti-islamisation PVV

les électeurs du parti des agriculteurs BBB

les électeurs des libéraux de droite du VVD

les électeurs du Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt

Deux personnes importantes du parti libéral de droite VVD se révoltent contre le refus de la dirigeante du parti de prendre part à un gouvernement avec le PVV de Geert Wilders.

Pays-Bas. Deux personnes importantes du parti libéral de droite VVD se révoltent contre le refus de la dirigeante du parti de prendre part à un gouvernement avec le PVV de Geert Wilders.

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Le futur gouvernement néerlandais doit trouver une majorité à la Chambre des députés et aussi au Sénat.

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Pays-Bas. Le futur gouvernement doit trouver une majorité à la Chambre des députés et aussi au Sénat. En effet, les Pays-Bas disposent d’un système parlementaire bicaméral. Le Sénat ne peut cependant pas amender les futurs textes qui lui sont transmis par la Chambre des députés, mais seulement les approuver ou les rejeter.

Les membres du Sénat ont été élus le 30 mai 2023 par les membres des conseils provinciaux élus le 15 mars 2023.

Auparavant, lorsque le système politique était stable, les résultats de la composition du Sénat et de la Chambre des députés étaient proches. Désormais, les électeurs changeant constamment d’avis, au fil des semaines, voire parfois des jours, les deux assemblées sont composées totalement différemment. Par exemple, le NSC de Pieter Omtzigt n'existait pas lors des élections provinciales.

150 députés :

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75 sénateurs :

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PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Denk : centre-gauche multiculturaliste

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

SGP : chrétiens protestants

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

50plus : parti des plus de 50 ans

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

 

OPNL : régionalisme

 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/03/17/res...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/04/pay...)

25/11/2023

Des chauffeurs ukrainiens de camions préfèrent conduire plutôt que se retrouver sur le front.

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Pologne et Ukraine. La Confédération, qui soutient les revendications des chauffeurs de camions polonais, explique que la concurrence déloyale en matière de prix pratiqués par les sociétés ukrainiennes de transport vient aussi du fait que les salaires des chauffeurs ukrainiens sont inférieurs à ce qu’ils sont en temps de paix, car de nombreux hommes fuient l’armée et préfèrent conduire pour ne pas se retrouver au front.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/23/krz...)

Robert Fico désire des négociations de paix.

Slovaquie. Le Premier Ministre social-démocrate Robert Fico estime que le conflit en Ukraine est devenu un conflit gelé pouvant durer encore de nombreuses années et ne pouvant pas être résolu par l'envoi d'armes à Kiev. En conséquence, il désire des négociations de paix.

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Robert Fico

Jimmie Åkesson est réélu président des Démocrates suédois.

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Suède. Jimmie Åkesson est réélu président des Démocrates suédois.

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Jimmie Åkesson

Manfred Weber conduira la liste de la CSU pour les élections européennes.

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Allemagne. Manfred Weber conduira la liste de la CSU [en Bavière] pour les élections européennes. Lors du congrès au cours duquel il a été couronné, il a attaqué verbalement le représentant de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke en dénonçant la volonté de ce dernier de mettre fin à l’Union européenne.

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Manfred Weber

Le BSW cherche son futur nom et demande aux citoyens de lui envoyer des propositions.

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Allemagne. Le BSW de Sahra Wagenknecht cherche son futur nom et demande aux citoyens de lui envoyer des propositions.

Viktor Orbán prendra part à la cérémonie d’investiture du nouveau président argentin Javier Milei.

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Hongrie et Argentine. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán prendra part, le 10 décembre 2023 à Buenos Aires, à la cérémonie d’investiture du nouveau président argentin Javier Milei.

24/11/2023

Marine Le Pen estime que le fait qu’il y a ait après les élections européennes un ou deux groupes n’est pas le plus important, mais ce qui compte est que ces deux groupes votent ensemble.

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Portugal, France, Allemagne. Marine Le Pen du Rassemblement national et le coprésident de l’AfD (Allemagne) Tino Chrupalla ont été reçus au Portugal par le parti patriote Chega dirigé par André Ventura.

Marine Le Pen estime que le fait qu’il y a ait après les élections européennes un ou deux groupes n’est pas le plus important, mais ce qui compte est que ces deux groupes votent ensemble.

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Tino Chrupalla, André Ventura, Marine Le Pen

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Le sénateur du PVV Gom van Strien désigné éclaireur pour la formation du gouvernement.

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Pays-Bas. Le sénateur du PVV Gom van Strien est désigné éclaireur pour la formation du gouvernement. Les libéraux de droite (VVD) déclarent ne pas vouloir prendre part au prochain gouvernement à cause de leur défaite :

https://www.rtbf.be/article/elections-aux-pays-bas-geert-...

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Gom van Strien

"Les léguistes fêtent l’exploit de l’allié [Geert Wilders] et l’invitent au meeting souverainiste."

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Italie. Revue de presse. 

Les JT couvrent essentiellement les suites de l’enquête liées au meurtre de Giulia Ceccherin, commis par son ex-compagnon, l’entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas, les émeutes à Dublin à la suite d’une attaque au couteau ayant fait cinq blessés et les questions parlementaires à la présidente du Conseil hier au Sénat. 

Sur X, le hashtag #Lollobrigida (du nom du ministre de l'Agriculture) continue de faire tendance en lien à la polémique suscitée par l’arrêt imposé à un train afin de se rendre à une cérémonie. [Parce que le train avait trop de retard, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie) a demandé à Trenitalia de faire stopper le train dans une gare où il n'était pas censé faire étape.] 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Meloni, au Sénat contre tous : « sur la croissance, l’Italie fait mieux que les autres pays » : « La Présidente du Conseil a participé pour la première fois à la séance de questions parlementaires, hier, au Sénat. Plusieurs sujets ont été abordés, allant de l’accord sur les migrants avec l’Albanie à la Loi de finances. ‘’Pour 2024 nous prévoyons une augmentation prudente de la croissance à hauteur de 1,2%, mais aussi un ralentissement notamment de l’économie allemande qui aura un impact sur la nôtre’’, explique-t-elle. Matteo Renzi (IV) lui reproche de ‘’raconter la fable d’un pays qui connait une croissance extraordinaire alors que l’inflation pénalise la classe moyenne’’. Meloni réplique que ‘’La Commission Européenne prévoit pour l’Italie une croissance supérieure à la moyenne européenne à hauteur de 0,7%, cela n’arrivait pas depuis des années’’. Elle rassure ensuite les sénateurs sur le fait qu’il n’y aura pas de retards pour les projets du PNRR. Critiquée par Boccia (PD) sur « l’imbroglio des retraites des médecins », elle assure que ‘’les opérateurs de la santé ne seront pas pénalisés“ et que sur les retraites, en général, il y aura ‘’une réforme structurelle d’ici la fin de la mandature’’. Elle revendique ensuite la réduction des charges salariales, qui ont été prolongées dans la loi de finances, et lance une pique aux syndicats : ‘’je remarque un changement de posture : avant nous avions une grève générale tous les deux ans, maintenant ils en font deux par an’’. Un sénateur 5 Etoiles interroge la Présidente du Conseil sur le conflit en Ukraine : ‘’nous avons vu deux Meloni : celle qui, pendant un canular téléphonique de deux animateurs russes, dit qu’il faut trouver une issue acceptable pour les deux parties et une autre qui, devant le Parlement, affirme que le seul moyen de faire cesser la guerre est que la Russie se retire. Qui est la vraie Meloni ?’’. La Présidente du Conseil se dit ‘’consciente du fait que l’opinion publique soit lassée’’ toutefois, elle revendique le devoir pour ceux qui font de la politique de ‘’ne pas courir derrière la société, mais de la diriger’’ et reproche au M5S d’avoir changé d’avis ‘’au détriment d’une nation souveraine’’. Enfin, elle déclare qu’‘’une paix juste n’est possible qu’en gardant l’équilibre entre les forces sur le terrain, ce qui veut dire soutenir l’Ukraine’’. Sollicitée sur l’Albanie, elle parle d’‘’un accord innovant qui exprime un esprit de coopération européenne. Ce n’est pas un Guantanamo ou une déportation. L’Albanie n’est pas l’Allemagne nazie. Le seul « droit » violé est celui des passeurs’’. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Bozza  « Les léguistes fêtent l’exploit de l’allié et l’invitent au meeting souverainiste » : « Le triomphe du souverainiste Geert Wilders aux Pays-Bas se transforme en un tremplin inattendu pour Matteo Salvini. Le résultat électoral a été accueilli avec grand enthousiasme par la Ligue. Pour la stratégie de Salvini, cela représente un trophée solide pour relancer sa ligne dure, non seulement dans sa campagne électorale pour les européennes mais aussi dans le bras-de-fer (silencieux) engagé avec Giorgia. Meloni et celui (beaucoup plus évident) avec Forza Italia. […] Le 3 décembre, Salvini réunira à Florence la réunion des 9 groupes composant ID au parlement Européen. L’invité d’honneur pourrait être alors Wilders. Entretemps, Salvini subit les attaques de l’allié Forza Italia : Maurizio Gasparri fait remarquer que ‘’Wilders n’est pas compatible avec les valeurs du PPE’’. On assiste à une partie d’échecs très délicate, car, sauf coup de théâtre, Salvini ne pourra plus compter sur les 23 parlementaires élus en 2019 grâce au score de 34,3%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/11/2023

Les électeurs du VVD et du NSC désirent une alliance gouvernementale avec le PVV.

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Pays-Bas. Un sondage montre que les électeurs des libéraux de droite du VVD et du parti NSC de Pieter Omtzigt désirent une coalition avec le PVV de Geert Wilders, le NSC de Pieter Omtzigt et le parti des agriculteurs BBB. 

Électeurs du VVD :

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(vert : acceptable / rouge : inacceptable)

Électeurs du NSC :

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PVV : patriotes anti-islamisation

Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

PvdD : parti pour les animaux

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Les patriotes syndicalistes obtiennent des élus dans des organes représentatifs de l'université publique autonome de Madrid.

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Espagne. Les patriotes syndicalistes obtiennent des élus dans des organes représentatifs de l'université publique autonome de Madrid.

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Lionel Baland intervient au sein du JT de TVLibertés à propos de la victoire du PVV de Geert Wilders.

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Pays-Bas. Mon intervention au cours du JT de TVLibertés au sein du sujet de Nicolas de Lamberterie à propos des élections législatives néerlandaises qui ont vu la victoire du PVV de Geert Wilders (de 4’26’ à 11’10’’) : 


Krzysztof Bosak soutient les conducteurs polonais de camions qui manifestent à la frontière ukrainienne.

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Pologne. Le co-président de la Confédération et vice-président de la Chambre des députés Krzysztof Bosak soutient les conducteurs polonais de camions qui manifestent à la frontière ukrainienne contre la « concurrence déloyale ukrainienne ».

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Krzysztof Bosak

50 % des Néerlandais trouvent Geert Wilders acceptable en tant que Premier ministre.

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Pays-Bas.

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(acceptable en tant que Premier ministre/pas acceptable/ne sait pas)

Wilders : PVV : patriote anti-islamisation

Timmermans : PvdA : travailliste

Yeşilgöz : VVD : libérale de droite

Omtzigt :  NSC : anti-système issu du système et désirant rétablir le contrat social

"Meloni-Scholz, entre sourires et désaccords sur le Pacte de Stabilité."

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Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Meloni-Scholz, entre sourires et désaccords sur le Pacte de Stabilité, sans oublier la question des investissements » : « Giorgia Meloni exagère peut-être lorsqu’elle parle de ‘’moment historique’’ mais cette bilatérale italo-allemande est un pas important dans les relations avec l’Allemagne. Mais lorsque la question la plus délicate est évoquée, celle du Pacte de Stabilité, elle fait face au mur de rigueur d’Olaf Scholz. Les deux dirigeants négocient, à huis clos, avec des positions et des objectifs différents. Du reste, Berlin doit d’abord sceller un accord avec Paris et après seulement elle pourra considérer les requêtes de l’Italie. L’enjeu est important pour le gouvernement de droite. En tête-à-tête avec Scholz, Meloni explique qu’elle ne peut pas accepter un Pacte qui n’offre pas de garanties sur les investissements, notamment en matière d’environnement et de numérique, en les comptabilisant séparément pour le calcul du déficit. Cette idée ne plait pas à Berlin et pourtant, ils négocient. Sur le rachat d’ITA par Lufthansa, Meloni dit qu’elle enverra la notification à Bruxelles la semaine prochaine en espérant une ‘’réponse immédiate’’. Giorgetti (Ligue), quant à lui, reçu par le ministre de l’Economie allemand, fait preuve d’optimisme suite à la position ‘’pas trop dure’’ exprimée publiquement par Scholz qui, peut-être par hospitalité, ne pousse pas trop du côté de la rigueur : ‘’une solution n’a jamais été aussi proche, […] nous ne pouvons contraindre aucun pays à un programme d’austérité’’. Paradoxalement, c’est plutôt Meloni qui maintient le niveau des demandes élevé. Les lenteurs sur certains dossiers finissent par apparaitre. Elle demande aussi des paramètres moins stricts sur le déficit (fixé à ce jour à 5,3%, bien au-delà des traditionnels 3%) et sur la dette, ‘’tout est lié, je ne peux pas faire de prévisions sur le rééquilibrage de la dette si je n’ai pas de visibilité sur les investissements’’ admet Meloni. Les règles encore plus strictes que par le passé, bien qu’avec des échéances étalées sur plusieurs années, sont une véritable hypothèque sur l’avenir, qui pèserait également sur les prochaines Lois de finances. Un cauchemar pour la Présidence du Conseil. La leader attend donc de voir ce qu’elle réussira à obtenir de Macron et Scholz. Le Président français aussi s’inquiète de la question du déficit et fait pression sur l’allié allemand. Une aide inespérée (et involontaire) en faveur de la cause italienne ne pourrait-elle pas venir de Paris ? » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un réalisme contraint qui déstabilise les oppositions » : « Le ‘’Plan d’action’’ signé hier à Berlin par Giorgia Meloni et Olaf Scholz doit permettre à chacun de ces derniers de se renforcer. Pour la Présidente du Conseil italienne, c’est un appui important aux yeux de l’Europe et d’une Allemagne sceptique quant à la capacité de notre pays à rééquilibrer une lourde dette. Pour le chancelier allemand, il s’agit d’un message adressé à une opinion publique inquiète, montrant qu’il peut induire l’Italie à collaborer et au respect des engagements pris avec Bruxelles. Nous verrons comment se développera cette collaboration, imposée par l’intégration très étroite et réciproque des deux économies, par une politique étrangère conditionnée par la guerre en Ukraine, du besoin de l’Italie de limiter le narratif souverainiste en se raccrochant au pays moteur de l’UE. Pendant ce temps, hier, le Mouvement 5 Etoiles présentait sa contre-Loi de Finances. Le débat sur la LDF 2024 est parcouru par les tensions internes à la coalition de droite et les mesures proposées déçoivent au moins ceux qui avaient cru en leurs promesses électorales. L’interdiction d’amendements de la part de la majorité a irrité les alliés, au point que les trois amendements-surprise de la Ligue avant un rapide retrait ont été interprétés par certains comme un message de mécontentement. Mais finalement, la contre-proposition démagogue des 5 Etoiles a fait apparaitre comme un moindre mal les mesures du gouvernement face au risque de dérapage budgétaire (réduction du temps de travail, parité salariale, embauche de fonctionnaires de police et de justice… mais avec quel argent ?). Et, naturellement, rétablissement du revenu de citoyenneté. Une pluie d’argent pour tous, sans se soucier des retombées sur la tenue des finances publiques. Ce n’est pas probablement pas cela qui mettra en difficultés un gouvernement dont un ministre (Lollobrigida à l’agriculture) a imposé un arrêt extraordinaire à un train pour se rendre à une manifestation. Tout au plus cela fera réfléchir le Parti démocrate qui songe à s’allier au M5S. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Sa. D. : « Règlement sur les emballages, la balle est maintenant dans le camp des gouvernements et du Conseil européen » : « "Il s'agit d'un résultat important pour l'Italie, car il fournit au gouvernement, en vue du conseil européen de décembre, un texte positif, conforme aux positions déjà défendues par l'exécutif, qui devra maintenant trouver appuis en Europe : il y a des marges pour d'autres améliorations". C'est ainsi que Carlo Fidanza, chef de la délégation de Fratelli d'Italia au Parlement européen, commente le vote d'hier sur le règlement relatif aux emballages (Ppwr). Un résultat dont l'eurodéputé se dit satisfait, même si, avec ses autres collègues de Fratelli d'Italia et de la Ligue (qui font partie des groupes Ecr et Id), il a voté contre le texte final amendé, approuvé au contraire par le PPE (avec un groupe qui s'est abstenu), S&d et Renew, et les Verts. "Nous avons joué un rôle de premier plan en déposant et en votant unanimement pour les amendements améliorés, mais pour nous, ce règlement reste une erreur. Il aurait été préférable de l'abroger complètement. Toutefois, nous nous sommes efforcés de limiter les dégâts et les positions idéologiques qui pénalisaient nos entreprises. Le vrai paradoxe de ce règlement est qu'il pénalisait la chaîne de recyclage. Une grande transversalité a été créée. Des associations de consommateurs aux coopératives, des entrepreneurs aux syndicats et aux travailleurs, tous se sont associés à cette bataille. Pour une fois, le Pd a fait sa part, il doit maintenant convaincre les socialistes au gouvernement en Espagne de ne pas insister sur des "attitudes idéologiques". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Pays-Bas : les partis patriotiques obtiennent ensemble 41 sièges sur 150.

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Pays-Bas. Lors des élections législatives du 22 novembre 2023, le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders arrive premier avec 24 % et 37 sièges de députés sur 150. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet décroche 2,27 % et 3 sièges. JA21 reçoit 0,68% et 1 siège. Le BVNL a 0,51% et pas d’élu.

(https://allecijfers.nl/verkiezingsuitslagen/nederland/)

22/11/2023

Viktor Orbán : "Il est temps pour l’Europe de devenir une puissance militaire indépendante."

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Hongrie. Viktor Orbán à propos de la politique européenne de défense : « Il est temps pour l’Europe de devenir une puissance militaire indépendante. Nous devons construire une armée européenne commune, forte et hautement dissuasive. Nous en avons besoin pour garantir notre sécurité par nos propres efforts, car si nous n’y parvenons pas, nous ne sommes pas maîtres de notre propre destin. Et si vous n'êtes pas votre propre maître, vous n'êtes pas pris au sérieux dans le monde. »

Sahra Wagenknecht dénonce l'augmentation de la TVA dans le domaine de la gastronomie.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht estime que l'augmentation de la TVA dans le domaine de la gastronomie est une nouvelle attaque du gouvernement contre la classe moyenne et la vie sociale.