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22/02/2025

"Stop à la migration illégale grâce à des contrôles frontaliers et à des refoulements conséquents."

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Allemagne.

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"Stop à la migration illégale grâce à des contrôles frontaliers et à des refoulements conséquents."

"Temps pour une armée forte."

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Allemagne.

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"Temps pour une armée forte."

21/02/2025

Le FPÖ donné à 34 %.

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Autriche.

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FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens / conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

NEOS : libéraux

Grüne : écologistes

KPÖ : communistes

autres

Manifestation de gauche dans le village d'Alice Weidel.

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Suisse. Canton de Schwyz. La police a approuvé la manifestation « Contre le virage à droite » de ce 22 février 2025 à Einsiedeln, le lieu où vit la candidate du parti patriotique allemand AfD à la Chancellerie Alice Weidel, mais pas la contre-manifestation de l'organisation patriotique suisse Mass-voll!.

"Notre plan : économiser chez les migrants plutôt que chez les retraités !"

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Autriche.

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"Notre plan : économiser chez les migrants plutôt que chez les retraités !"

"Temps que notre pays fonctionne à nouveau."

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Allemagne.

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"Temps que notre pays fonctionne à nouveau. Temps pour l'Allemagne."

"Delmastro condamné." ; "Il restera en poste."

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Italie. Revue de presse.

Les quotidiens partagent leurs Unes entre la condamnation du secrétaire d’Etat à la Justice Andrea Delmastro (Frères d’Italie) à 8 mois de réclusion avec sursis « Delmastro condamné » (La Repubblica), « Meloni se dit déconcertée », (La Stampa), « « Il restera en poste », dit Meloni » (Corriere della Sera, Messaggero), et les deux grands sujets de politique internationale avec l’Ukraine « L’axe Trump-Poutine se renforce » Corriere della Sera, « Trump met Kiev dos au mur » (La Stampa), « La paix de Trump déchire le gouvernement et l’opposition » (Il Fatto quotidiano) et le Proche-Orient avec la restitution des corps d’otages israéliens « Hamas, un show macabre avec les cercueils en direct à la télévision » (Corriere della Sera), « La honte du Hamas sur les cercueils de la famille Bibas » (Repubblica),  « Hamas Horror Show » (La Stampa).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens l’état de santé du Pape François et les faits divers.

Le « coup de froid » entre l’Amérique et l’UkraineMessaggero : « Washington opère un tournant diplomatique. Les États-Unis ont refusé d’être co-auteurs d’un projet de résolution de l’ONU marquant le troisième anniversaire de la guerre, soutenu par une cinquantaine de pays. De plus, Selon des sources diplomatiques, ils ne signeront pas les résolutions de l’ONU et du G7 qui qualifient la Russie d’"agresseur » – La Repubblica « la déchirure de Washington. L’impression est que, dans le but de porter Poutine à la table des négociations, la Maison Blanche est déjà en train de concéder un peu trop à la Russie ». – La Stampa « Trump met Zelensky au pied du mur. La rencontre entre Kellog et Zelensky n’aboutit à rien et la conférence de presse est annulée ». – Foglio « Trump isole de plus en plus l’Ukraine et l’Europe a dû mal à accepter une Amérique hostile » – Domani « les terres rares et les pactes avec Poutine, les vrais objectifs de Trump en Ukraine : il veut un général à la place de Zelensky, Valery Zaluzhny, ancien chef des forces armées ukrainiens » – Stampa « Trump crée le chaos et la confusion avec pour objectif une rapide conclusion du conflit russo-ukrainien pour se concentrer sur le vrai rival : la Chine »

La réponse européenne. – Corriere « Le plan franco-britannique prévoit le déploiement d’environ 30 000 soldats mais loin de la frontière. Le plan repose sur une condition préalable : qu’il y ait un filet de sécurité américain sous forme de couverture aérienne. C’est toutefois un engagement qui n’est pas acquis, et c’est pour cela que Macron puis Starmer se rendront à Washington afin d’obtenir le feu vert de Trump. Il ne s’agirait pas d’une force d’interposition mais d’un contingent en défense des sites cruciaux ukrainiens : les villes, les ports et les centrales ». – Stampa : « Nous assistons à une Europe à la merci de la loi du plus fort et qui semble encré à un monde qui n’existe plus. Comme l’objectif d’une « paix juste », principe noble mais qui risque de se réduire à un slogan vide puisque le droit international semble tragiquement impuissant » - Domani « Le cyclone Trump s’abat sur Kiev. L’Union Européenne est encore sous le choc mais Macron et Starmer gardent les canaux ouverts avec Washington ».

La position du gouvernement italien. – Corriere della Sera « L’équilibre difficile de Meloni entre Trump et Zelensky » : « Pour rompre le silence gêné qui durait depuis des jours et qui avait suscité de nombreuses discussions, Giorgia Meloni a choisi la voie la plus discrète possible : le communiqué avec lequel elle rend publique son échange avec Trudeau, deux lignes bien mesurées soulignant la tentative de rappeler le soutien à l’Ukraine sans toutefois courir le risque de décevoir ou d’irriter le locataire de la Maison Blanche. Ce n’est pas un hasard si le nom de Zelensky n’y figure pas. L’Italie reste aux côtés de l’Ukraine mais le ton est bien plus prudent et moins passionné. Car la tentative est de garder un équilibre, de plus en plus difficile, entre l’amitié avec Zelensky et le rapport privilégié avec Trump » – Messaggero : « Meloni, éclipsée par Macron, prépare son plaidoyer pro-OTAN pour la CPAC, sans évoquer directement la guerre en Ukraine. Elle n’assistera pas à la visioconférence du G7 pour le troisième anniversaire du conflit mais, en échange avec Trudeau, elle réaffirme son soutien à Kiev ». – Corriere « Emmanuel Macron, qui à ce stade est plus un adversaire qu'un allié pour Meloni, atterrira à Washington lundi. La présidente du Conseil, convaincue que « l'Europe doit donner une idée d'unité », estime également que « cela n'aurait pas de sens de faire la course à celui qui arrivera le premier à la Maison Blanche ». C’est la raison pour laquelle elle participera au meeting du Cpac juste en visioconférence, demain à 19h, avant la prise de parole de Trump ». – Repubblica « Le coup le plus dur reste toutefois la visite imminente d'Emmanuel Macron à Washington. Un « dépassement » qui a laissé des traces, notamment parce que le Français brûle tout le monde sur la vitesse. Meloni, de son côté, continue de garder son équilibre. Elle ne participera pas au G7 pour des raisons d’agenda, fait-elle savoir à Trudeau. Des sources gouvernementales affirment que l'Italie a tenté de demander le report du sommet de quelques heures, sans succès. ». – Stampa « ’Giorgia Meloni participera finalement à la Conservatrice political action conference’’ aux cotés de Milei, Farage, Vox, Bardella… Il est probable que Giorgia Meloni exprime officiellement ses réserves quant au sommet de Paris sur l’Ukraine à cette occasion. En revanche, elle ne participera pas aux prochaines réunions ou initiatives européennes sur l’Ukraine »

La France. Corriere della sera : « Macron répond en direct sur les réseaux sociaux « nous sommes en guerre » : « Macron s'est exprimé clairement, désireux d'expliquer aux Français que « nous sommes en guerre, d'une certaine manière », comme nous l'étions en 2020 contre le Covid. Cette fois, la menace est la Russie, « une puissance militaire dangereuse et impérialiste » Macron a expliqué que nous entrions dans une nouvelle ère, sans le « parapluie » de protection américain et que l’Europe doit par conséquent augmenter sensiblement ses dépenses militaires par le biais de la dette commune. Macron se rendra chez Trump pour lui dire de ne pas se montrer faible devant Poutine alors qu’il devra affronter la Chine ; Le président a aussi insisté sur l’importance de la dissuasion nucléaire française qui défend les intérêts vitaux » – Sole 24 Ore « Hier le président Macron a réussi à obtenir un accord de principe de la part des partis politiques – à l’exception de l’embarras du RN, dont le président Bardella est à Washington pour le meeting des conservateurs – pour un plein soutien à l’Ukraine. Il a parlé aussi de « non alignement » entre la Russie et les Etats-Unis. – La Stampa « C’est depuis lundi que le président Macron est en train de travailler pour favoriser une coordination européenne. Enfin hier, il a décidé de se s’adresser directement aux citoyens européens lors d’une discussion en direct sur les réseaux sociaux. Il l’a fait pendant plus d’une heure, en répondant aux questions sur la situation actuelle. La thématique la plus sensible a été l’envoi de troupes françaises en Ukraine. Le président français a confirmé que la France veut participer à une mission de paix qui soit de dissuasion, afin d’éviter les erreurs commises avec les accords de Minsk après la première invasion de 2014 »

Affaire CospitoMessaggero : « le secrétaire d’Etat à la justice A. Delmastro a été condamné en premier degrés de jugement à huit mois de prison pour divulgation d’informations sous secret professionnel à Donzelli Giovanni (Frères d’Italie), député Frères d’Italie. La peine est suspendue, et le secrétaire d’Etat reste en poste. Pour Meloni, "le verdict est déconcertant". Le ministre de la Justice Nordio (Frères d'Italie) le défend : "Nous continuerons à travailler ensemble". Le gouvernement estime que le procès est une "farce", mené par des magistrats issus du courant "Magistratura Democratica", réputé hostile aux réformes gouvernementales. L’opposition, dénonçant des "propos subversifs", exige sa démission. Contrairement à Delmastro, Santanchè est en position plus fragile : Meloni aurait confié en privé que son cas est d’une "nature différente" ». – Foglio « C’est la première vraie crise de Meloni: l’affaire Delmastro représente le dernier faux pas. De l'affaire Almasri aux services secrets, de Santanché (Frères d'Italie) à la guerre contre les magistrats jusqu'à son plus gros problème : Trump. La présidente du Conseil se sent prise d'assaut. Chronique d'une forteresse assiégée »

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Andrea Delmastro et Giorgia Meloni

Il Messaggero, Matteo Renzi, dirigeant d’Italia Viva et ancien président du Conseil : « nous aurons affaire à Trump pendant les quatre prochaines années. Si l’Europe n’accepte pas cela et ne se réveille pas, elle est condamnée. Si nous nous n’unissons pas, nous serons balayés. Il faut un pacte entre l’Allemagne, la France et l’Italie : créer un noyau européen restreint en mesure de rester uni face aux défis majeurs. Il faut un patriotisme européen et être en mesure de s'asseoir à la table avec tout le monde, à commencer avec les Américains. Meloni se retrouve dans une impasse. En politique internationale, maintenant que Trump est arrivé, elle se retrouve entre l'enclume et le marteau. Meloni navigue à vue. »

Il Messaggero, Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue et vice-président du Conseil : « Trump fait une grande chose en amenant la Russie et l'Ukraine à la table des négociations pour la première fois. Mme Von der Leyen, quant à elle, ne semble pas avoir résolu grand-chose ces dernières années. Ira-t-elle à Kiev ? Qu'elle aille où elle veut. Je suis convaincu que Trump réussira à apporter la paix, ce que ni Biden ni l'UE avec von der Leyen n'ont fait ces dernières années ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/02/2025

"Après les élections : 700 milliards pour l'Ukraine ! Et pour nos retraites ?"

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Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW appelle à un référendum sur le soutien allemand à l'Ukraine. Il est apparu que les Occidentaux désirent mettre en place un important programme de financement de l’Ukraine. La candidate du BSW à la Chancellerie Sahra Wagenknecht déclare : «  « 700 milliards pour l’armement de l’Ukraine et le déploiement de troupes de la Bundeswehr ?  Nous exigeons un référendum sur la politique allemande à l’égard de l’Ukraine. »

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"Après les élections : 700 milliards pour l'Ukraine ! Et pour nos retraites ?"

Le FPÖ désire soumettre une motion demandant l’organisation d’élections législatives anticipées.

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Autriche. Le FPÖ désire soumettre une motion demandant l’organisation d’élections législatives anticipées.

Avec 25 % des sièges, l'AfD pourrait créer des commissions d'enquête.

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Allemagne. Avec 25 % des sièges, le parti patriotique AfD peut, à lui seul, créer des commissions d'enquête à la Chambre des députés : sur le coronavirus, l'explosion de Nord Stream, la migration, …

Oskar Lafontaine estime que des frontières ouvertes pour tout le monde et un État providence fort ne vont pas ensemble.

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Allemagne. Le mari de la figure de proue du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht, Oskar Lafontaine, estime que des frontières ouvertes pour tout le monde et un État providence fort ne vont pas ensemble.

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Oskar Lafontaine et Sahra Wagenknecht

"5 bonnes années pour Vienne. Sécurité, impartialité. Maintenant plus que jamais."

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Autriche. État de Vienne. Le FPÖ de Vienne basera sa campagne électorale pour les élections du 27 avril 2025 pour le Parlement de l'État de Vienne/Conseil communal de Vienne sur l'impartialité et la sécurité.

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"Notre ville. Nos règles."

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"5 bonnes années pour Vienne. Sécurité, impartialité. Maintenant plus que jamais."

L'AfD donnée à 21 % et le BSW à 5 %.

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Allemagne.

(http://wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autre

Les Démocrates suédois estiment que la Suède doit être suédoise.

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Suède. Les Démocrates suédois estiment que la Suède ne doit pas être multiculturelle, mais doit être suédoise.

lon Musk critique le président de la Cour constitutionnelle roumaine Marian Enache.

États-Unis et Roumanie. Elon Musk critique le président de la Cour constitutionnelle roumaine Marian Enache pour avoir rejeté l'appel du gouvernement américain à des élections équitables en Roumanie : « Ce type est un tyran, pas un juge. »

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/02/19/c%C...)

"Nous sommes le pays de l'automobile et voulons le rester."

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Allemagne.

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"La présidente du Conseil choisit la stratégie du silence, elle est la seule leader européenne à ne s’être exprimée publiquement sur les déclarations de Trump."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées aux déclarations de D. Trump sur V. Zelensky « L’attaque de Trump contre Zelensky » (Corriere della Sera), « Trump insulte Zelensky », (Repubblica) « Trump déclare la guerre à Zelensky » (Stampa), « « Trump-Zelensky, l’affrontement » (Messaggero), « Le camouflet infligé à l’Ukraine » (Avvenire), « Trump réduit Zelensky en miettes » (Giornale). Le prochain déplacement du Président de la république aux Etats-Unis est cité en Une de Libero « Mission avec Starmer, le plan de Macron : des troupes européennes pour assurer la trêve à Kiev » et dans les pages intérieures des principaux quotidiens.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, le Moyen-Orient, avec la libération de nouveaux otages israéliens, la visite à Rome du président israélien I. Herzog et l’audition du ministre de la justice Nordio sur l’affaire Paragon.

Réactions aux déclarations de Trump sur Zelensky. – Repubblica « L’Italie et l’Europe se retrouvent à un carrefour qui décidera des nouveaux équilibres occidentaux. Cela concerne l’OTAN et les relations avec les Etats-Unis et la Russie. C’est un terrain inexploré pour Meloni, tout comme pour ses adversaires politiques au niveau national et international ». – Messaggero « le camouflet de Trump à Zelensky retentit jusqu’au Palais Chigi et laisse G. Meloni consternée, elle qui a toujours été aux côtés du président ukrainien. L’équipe de Meloni appelle au calme : ‘’quand il y aura un accord, nous ferons des déclarations’’ » – Repubblica « sondages, 52,1% des Italiens critiquent Trump, 7 jeunes sur 10 le considèrent comme dangereux. 56,9% considèrent que l’Europe a encore besoin de la défense et de la présence des Etats-Unis et de l’OTAN ». – Corriere della Sera « Bazooka et mensonges, le spectacle de Trump qui chamboule la réalité contre l’ancien allié ». – La Stampa « Kiev trahie et abandonnée par son ancien allié »

La France et l’UE – Repubblica « L'idée d'une armée commune de l'Union européenne sert avant tout les intérêts politiques de la France, pays très éloigné du souverainisme de la droite melonienne, plutôt encline à réintroduire une version actualisée de l'ancien schéma euro-atlantique ». Stampa (N. Tocci) : « L’Union européenne doit faire preuve de courage et envoyer des troupes en soutien à Kiev ». – Corriere della Sera « les Européens ne renoncent pas à la solution du dialogue. Le président Macron, qui a convoqué une seconde réunion européenne, se rendra à Washington où est prévu un tête-à-tête avec Trump. – Sole 24 Ore : « Le président français Emmanuel Macron maintient l'initiative diplomatique sur l'Ukraine avec le deuxième sommet en deux jours convoqué hier à Paris, après le sommet de lundi avec sept pays et les chefs des institutions de l'UE. Entre-temps, comme l'a annoncé hier le conseiller américain à la sécurité nationale Mike Waltz, Macron se prépare à rendre visite au président américain Donald Trump la semaine prochaine à Washington, en compagnie du Premier ministre britannique Keir Starmer ». –  Domani : « Emmanuel Macron cherche à s’imposer comme « metteur en scène et médiateur», multipliant les canaux de communication, y compris avec Moscou « quand le moment sera opportun». Il avait déjà accueilli Donald Trump il y a deux mois pour retisser des liens avec la future administration américaine, mais, après ses attaques répétées contre Zelensky, l’Élysée peine à décrypter la logique de Washington ». – Il Foglio : « Face aux résistances de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne pour un déploiement de troupes européennes en Ukraine, en raison de l’absence d’un filet de sécurité américain, utilisé comme excuse, Emmanuel Macron a expliqué qu'il existait des options plus limitées, telles que l'envoi d'instructeurs ou d'experts militaires loin de la ligne de front. En réalité, les Européens ont la force de compenser le désengagement américain en Ukraine, il faudrait un peu plus de courage ».

L’Italie. – Stampa « la présidente du Conseil choisit la stratégie du silence, elle est la seule leader européenne à ne s’être exprimée publiquement sur les déclarations de Trump ». – Repubblica « Le ministre Crosetto (Frères d’Italie) n’a pas tort quand il dit que « Trump doit imposer la paix à Poutine mais ne doit pas négocier en position d’infériorité » et c’est là le noyau de la ligne italienne par rapport à celle de l’allié américain. Le gouvernement italien est pris de court, certes, mais la présidente du Conseil n'a pas confiance dans les initiatives de Macron, même si elle ne peut pas le dire. Au lieu de cela, elle tente de sauver tout ce qu'elle peut de l'ancienne relation établie avec les États-Unis (et avec Kiev), tout en étant consciente que le scénario a radicalement changé ». – Il Messaggero « L’interprétation du Palais Chigi est que Trump est en train de privilégier les rapports de force et qu’il accueille ceux qui ont dit être disposés à envoyer des soldats en Ukraine dès maintenant. Corriere  « ‘’Il est normal que Starmer et Macron aillent en premier’’, aurait dit Meloni , ‘’Grande-Bretagne et France étant membres du conseil de sécurité de l’ONU’’, mais elle n’approuve toujours pas l’idée d’envoi de troupes. Les oppositions demandent qu’elle dise ce qu’elle pense des sorties de Trump. Cependant dans un moment si compliqué pour elle n’a pas intérêt à répliquer coup sur coup à ses adversaires politiques ». – Repubblica « une visioconférence de Meloni à l’occasion du meeting du CPAC de Washington était imaginée ces derniers jours. Or, l’annonce de la visite de Macron et Starmer à la Maison Blanche embarrasse. Voilà pourquoi Meloni serait tentée par un coup de tête : se rendre physiquement au meeting américain. C’est un proche de Meloni, Italo Bocchino, qui laisse filtrer un indice : interviewé à une émission sur LA7, il laisse comprendre qu’une « surprise » américaine de Meloni serait en train d’arriver ». – Domani : « Ce rôle d’ «envoyé fantôme» d’une Europe en quête de leadership irrite Giorgia Meloni, qui aspire elle-même à être le pont entre Bruxelles et Washington et redoute une compétition interne. »

La position des partis italiens sur l’Ukraine et la RussieCorriere della Sera : « ‘Trump pense comme nous’, ‘il a déjà accompli davantage que Joe Biden’ : l’escalade dans les propos de Giuseppe Conte (M5S) et Matteo Salvini (Ligue) qui adhèrent publiquement à la ligne trumpienne sur la guerre en Ukraine. L’axe entre les deux partis de l’ancien gouvernement M5S-Ligue refait surface. ‘’ ‘J’ai une très grande estime pour Donald Trump, qui œuvre dans l’intérêt de tous, à commencer par celui de l’Occident et donc le nôtre’ commente Matteo Salvini qui amène tout son parti à prendre position : lors de la réunion de direction de la Ligue ‘le plein soutien à l’engagement de Donald Trump pour mettre fin aux conflits’ a été souligné. ‘’ Trump démasque toute la propagande belliciste de l’Europe et dit une vérité que nous soutenons depuis trois ans : battre militairement la Russie n’est pas réaliste’ dit quant à lui le leader du M5S, Giuseppe Conte, qui attaque par ailleurs Zelensky pour ne pas avoir accepté l’accord proposé deux mois après l’invasion russe. Le Parti démocrate se retrouve dans l’embarras et l’eurodéputé Pina Picierno est la plus dure, évoquant une ‘limite à tout’. ». – Messaggero : « Suite à l’offensive de Trump contre Zelensky, la Ligue a gardé le silence radio et la compétition avec Giorgia Meloni pour savoir qui est le plus trumpien au sein du centre-droit est lancée. Giuseppe Conte et Matteo Salvini partagent la volonté de représenter une part de l’électorat lasse de la guerre. Ainsi, les grandes lignes de la politique italienne sont appelées à se redéfinir. Le retour de flamme semble éloigner -définitivement ? – les 5 Etoiles du PD. Les démocrates ne participeront finalement pas à la manifestation unitaire de toutes les oppositions lancées par le M5S. Pour des raisons de stabilité politique la Ligue a continué à voter en faveur des aides militaires à l’Ukraine au Parlement mais elle n’en peut plus».

Foglio – « Un espoir arrive de l’Allemagne dans le tsunami de pessimisme qui nous entoure : entre autres, Merz, hostile aux extrémistes de droite, a répondu de manière virulente à Trump e Vance qui s’en prenaient à l’Europe, il a dit clairement qu’il était inacceptable que la Russie et les US négocient sans l’Ukraine et l’Europe. Nous croisons les doigts pour qu’il soit élu : ce serait une splendide nouvelle pour l’Europe ».

Il Giornale, Tommaso Foti (Frères d’Italie), ministre chargé des Affaires Européennes et du PNRR : « « Hier, il y a eu une autre réunion où le Président Macron a dialogué avec les autres pays qui n’avaient pas été impliqués à celle de lundi. Il est clair que de cette manière l’on risque de générer de la confusion. Il aurait été préférable d’impliquer dès le début tous les États européens, y compris les Balkans occidentaux et le Royaume-Uni. L’UE doit dialoguer avec Washington, mais d’une seule voix. Quant à un éventuel « engagement direct » évoqué par la France, une mission de maintien de la paix ne pourrait être envisagée que sous un mandat onusien. L’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN dépendra du rôle qu’on souhaite lui attribuer. »

Il Foglio, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture : « ’Nous sommes pour une Europe plus politique et moins bureaucratique, et pour moins de réglementation. Le gouvernement travaille à cet objectif. Dans tous les domaines. Dans le domaine de l’agriculture, par exemple, tout est en train de changer. [La Commission européenne a présenté les nouvelles lignes directrices de la politique agricole européenne], marquant une nette discontinuité avec le passé et faisant siennes les requêtes, idées et propositions italiennes (simplification des normes, réduction des charges pour les agriculteurs, lutte contre les pratiques déloyales, réciprocité des règles pour les pays tiers avec des standards plus sévères sur les pesticides et la sécurité alimentaire). Ce traité est une opportunité pour nous, car il permettrait d’avoir un accès plus facile au marché que représente le MERCOSUR. Nous exportons beaucoup, donc nous sommes toujours intéressés à un marché ouvert. Toutefois, notre vote favorable sera conditionné par des garanties indispensables pour nous : qu’il n’y ait pas de victimes sacrifiées ou de secteurs pénalisés. Le commissaire européen à l'Agriculture et au Développement rural Christophe Hansen sera en visite à Rome le 25 mars prochain. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/02/2025

Herbert Kickl appelle les Allemands à voter pour l'AfD.

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Autriche et Allemagne. Le président du parti patriotique d'Autriche FPÖ Herbert Kickl appelle les Allemands à voter pour le parti patriotique allemand AfD lors des élections législatives de ce dimanche. [L'AfD et le FPÖ siègent dans deux groupes différents au Parlement européen.]

L'AfD donnée à 20% et le BSW à 4 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/gms.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

BSW : gauche anti-immigration

Sonstige : autre

Călin Georgescu poursuivra, pour haute trahison, les magistrats qui ont annulé le premier tour des élections présidentielles.

Roumanie. Si le candidat nationaliste à la présidence de la République Călin Georgescu accède finalement à cette fonction, il poursuivra, pour haute trahison, les magistrats qui ont annulé le premier tour des élections présidentielles. Une commission sera mise en place à cette fin.

"Pas de citoyenneté autrichienne pour les demandeurs d'asile."

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Le président du FPÖ Herbert Kickl : "Pas de citoyenneté autrichienne pour les demandeurs d'asile !"

Pim Fortuyn aurait eu 77 ans.

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Pays-Bas. Rotterdam. Pim Fortuyn aurait eu 77 ans aujourd'hui. L'équipe de Leefbaar Rotterdam a déposé un bouquet de fleurs sur la statue de Pim Fortuyn pour lui rendre hommage.

"Ukraine, l’entente Amérique-Russie."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la réunion à Ryad sur l’Ukraine, elles soulignent l’absence du président ukrainien à cette rencontre Etats-Unis-Russie : « Kiev, le dialogue Etats-Unis-Russie – La colère de Zelensky, qui ne se rend pas à Ryad » (Corriere della Sera), « Ukraine, l’entente Amérique-Russie » (Repubblica), « Pacte Etats-Unis-Russie, la colère de Kiev » (Stampa, Messaggero) et à l’hospitalisation du Pape François « le Pape souffre d’une pneumonie bilatérale » (Corriere, Repubblica, MessaggeroAvvenire).

Réunion européenne sur l’Ukraine à Paris. – Repubblica « La diplomatie de Macron : le seul fil direct, et fragile, passant par Trump et l’Europe, est celui de l’Elysée. Deux appels en 24h. En l’absence d’un leadership fort en Europe, Macron se positionne comme le « numéro de téléphone de l’UE » en prenant le devant de la scène et se faisant porte-parole d’une crainte partagée dans l’Union européenne : le cessez-le-feu doit être obtenu le plus rapidement possible. Une chose est apparue clairement lors du sommet de Paris : l'implication des États-Unis reste un élément essentiel pour structurer une éventuelle mission de maintien de la paix ». – Corriere della Sera « Un nouveau sommet à l’Elysée a été annoncé. La France veut profiter de l’accélération de Trump pour rendre les processus décisionnels européens plus rapides en surmontant les hésitations, dans l’esprit même du discours prononcé hier par Mario Draghi. » – Il Giornale : « Barrot : « Nous n'obtiendrons la paix que par la pression et c'est pourquoi nous allons continuer à alourdir le coût de la guerre pour Vladimir Poutine »C’est encore une fois la France qui offre à Zelensky l’occasion d’une contre-offensive et tente de mettre à l’unisson les différentes voix de l’Europe face aux États-Unis « sourds et aveugles ». En convoquant un second sommet, Macron semble vouloir répondre aux réserves de Meloni sur l’exclusion des pays ayant joué un rôle clé depuis l’invasion» – Sole 24 Ore : « D'après les déclarations de certains diplomates à Reuters, le format de la réunion d’aujourd’hui sera hybride et certains y participeront en visioconférence ». – Il Foglio « La réunion d’hier à Paris a confirmé que, hormis les Français et les Britanniques, les Européens ne sont pas prêts à envoyer de soldats en Ukraine. L’UE n’avance pas vite, et cela en raison non pas d’un manque de créativité mais de l’absence de volonté politique ».  – Il Messaggero « La réunion ‘’flop’’ et l’irritation de Meloni vis-à-vis de Macron : pour Rome ‘’les réunions en ordre dispersé n'aident certainement pas’’, ont expliqué des sources diplomatiques, au contraire, ‘’c’est l'image d'une Europe encore plus faible, et affaiblie ,qui en ressort. Un signe de fragilité extrême que nous renvoyons à l'Amérique et à la Russie’’. Le ministre des affaires étrangères Antonio Tajani est du même avis. ‘’il y a trop de réunions’’ dit-il sur les plateaux de RaiUno. ».

Ukraine/Italie : – La Stampa « Le gouvernement italien a amèrement découvert ce que signifie l'absence de souveraineté technologique et la dépendance à l'égard des États-Unis. C'est ce qui est arrivé à nos forces armées, qui avaient un besoin urgent d'acheter un stock de missiles antiaériens, les fameux « Stingers », une arme mortelle qui aide l'infanterie à se défendre contre les attaques aériennes, et qui s'étaient tournées avec confiance vers l'industrie américaine. Mais les Italiens avaient beau avoir en main un gros chèque de 800 millions d'euros, ils ne pouvaient rien faire. L'administration Biden a opposé son veto à la vente de ces missiles car dans leurs objectifs stratégiques ils servaient surtout aux autres alliés, soit l’Ukraine. Le gouvernement italien a découvert ce que signifie avoir une souveraineté technologique et dépendre des Etats-Unis. » – Fatto Quotidiano : Sondage sur l’envoi de troupes en Ukraine « Anticipations du sondage Difebarometro d'Archivio Disarmo et Demetra, dont les résultats seront présentés le 24 février pour le troisième anniversaire de la guerre en Ukraine. Plus de la moitié des Italiens (58 %) se dit favorable à l’envoi d’un contingent national en Ukraine, mais uniquement après un cessez-le-feu et sous mandat strict de maintien de la paix. Une majorité plus étroite (51-53 %) soutient également une telle mission à Gaza et au Liban. »

Immigration. – Repubblica « Meloni rencontre au Palais Chigi le commissaire pour les affaires intérieures Brunner. A cette occasion, la présidente du Conseil a de nouveau invité Bruxelles à anticiper le nouveau pacte sur les migrants et l’asile. Un communiqué diffusé par le Palais Chigi insiste sur la requête italienne de reproduire pour l’Europe le modèle adopté par Rome pour gérer les flux migratoires » - Sole 24 Ore : « Le gouvernement italien et l’UE sont alignés, avec une pleine convergence sur le modèle Albanie. Après avoir rencontré d’abord le ministre Tajani, puis le ministre de l’Intérieur Piantedosi (indépendant) et enfin Giorgia Meloni, le commissaire pour l’Intérieur et les migrations Magnus Brunner a confirmé qu'il porterait prochainement (en mars) à l'attention de Bruxelles les nouveaux règlements sur le rapatriement, qui prévoient également la mise en œuvre du pacte sur l'asile dont l'Italie demande l'anticipation de l'entrée en vigueur. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/02/2025

Frits Bolkestein est mort.

Pays-Bas. Le libéral de droite (VVD) Frits Bolkestein est décédé. Il a été un des premiers hommes politiques néerlandais à aborder la question de l'immigration. Il s’est également montré ouvertement critique à l’égard de l’euro. Il a été un exemple pour les  patriotes Pim Fortuyn [qui a désiré rejoindre le VVD, sans que cela ait lieu] et Geert Wilders [qui débuta comme membre du VVD].

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Reform UK de Nigel Farage désire réindustrialiser le Royaume-Uni.

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Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage désire réindustrialiser le Royaume-Uni.