Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/12/2024

Călin Georgescu : "Nous allons faire appel devant la Cour suprême : 9 personnes ne peuvent pas décider pour 19 millions."

Roumanie. Déclaration du candidat nationaliste Călin Georgescu concernant la décision de la Cour constitutionnelle d'annuler les élections : « Nous allons faire appel devant la Cour suprême : 9 personnes ne peuvent pas décider pour 19 millions. »

A 1.jpeg

Călin Georgescu

Alice Weidel est désignée en tant que candidate à la chancellerie pour les élections du 23 février 2025.

AfD.jpg

Allemagne. La direction du parti patriotique AfD a désigné la coprésidente du parti Alice Weidel en tant que candidate à la chancellerie pour les élections du 23 février 2025.

Weidel 1.jpeg

Alice Weidel : "Chancelière pour l'Allemagne"

06/12/2024

"La moitié des Allemands économisent sur le menu de Noël."

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 2.jpg

"La moitié des Allemands économisent sur le menu de Noël. Mettre dehors les gouvernements de la CDU à FDP-SPD-écologistes !"

Roumanie : la Cour constitutionnelle vient d'annuler l'ensemble du processus électoral pour les élections présidentielles.

Roumanie. La Cour constitutionnelle vient d'annuler l'ensemble du processus électoral pour les élections présidentielles, c'est-à-dire les deux tours.

George Simion 2.jpg

"Le PIB ralentit mais le spread à son plus bas niveau."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin portent sur la situation politique en France « France en crise. Macron « des erreurs mais je ne partirai pas » » (Corriere della Sera), « Macron : « je ne démissionne pas » » (Repubblica), la loi de finances en Italie « Concordat, impôts et banques : c'est un affrontement entre la Ligue et Forza Italia » (Stampa), « Le PIB ralentit mais le spread à son plus bas niveau » (Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la situation en Syrie et l’adoption du décret fiscal en Conseil des ministres.

Les retombées en Europe et en ItalieCorriere della Sera, éditorial : « tant que l’Allemagne et la France ne surmontent pas leurs difficultés internes, le processus d’intégration européen demeurera enlisé. Les projets ambitieux telle la défense apparaissent à ce stade hors de portée ». Il Foglio : « l’épuisement politique de Macron, même s'il se maintient jusqu'à la fin de son second mandat à l'Elysée, est une mauvaise nouvelle et une pire perspective pour la France et l'Europe ». Il Giornale : « Dimanche sur le parvis de Notre-Dame de Paris, le vrai protagoniste sera Trump, l’Europe étant à ses pieds : la France et l’Allemagne sont en pleine crise politique et l’UE, sans direction, est incapable de s’opposer à une Amérique qui est prête à l’abandonner ». La Repubblica : « En apparence, la crise de la Ve République française n’a aucune retombée sur la IIe République italienne. Les équilibres constitutionnels et les acteurs sont différents. En réalité, les difficultés de Paris alimentent la satisfaction, non cachée, des adversaires du modèle semi-présidentiel. Les admirateurs de Mélenchon ne manquent pas : de Giuseppe Conte (M5S) à l’alliance Verdi-Sinistra jusqu’à une partie du monde syndical. Un succès du Français pousserait les radicaux de gauche à accentuer les tons démagogiques, au grand dam de la gauche réformatrice. A droite, Marine Le Pen a de bons rapports avec Salvini mais beaucoup moins avec Meloni. Il ne fait pas de doute que le chef de la Ligue, Matteo Salvini, serait le premier à soutenir la cheffe du RN si elle devait arriver au second tour des présidentielles. Ce qui se passe en France aura des répercussions au-delà des Alpes ».

Les avancées de l’accord du Mercosur. Foglio : « Von der Leyen profite de la crise française pour avancer sur le Mercosur ». Messaggero : « Le voyage de von der Leyen […] a été tenu secret jusqu’au dernier moment ». Ce « coup de force » intervient « au moment de la plus grande faiblesse politique du président Emmanuel Macron ». Foglio : « La Commission ayant été votée, la présidente Ursula n’a plus peur de perdre des voix et considère le dirigeant français comme amoindri et en déclin ». Stampa : « Le président de l'Élysée, irrité, a appelé Ursula von der Leyen en jugeant l'initiative «’’inacceptable’’. Mais la véritable douche froide pour la Commission est venue en soirée, lorsque des sources de Palais Chigi […] ont annoncé qu'”les conditions ne sont pas réunies pour signer le texte actuel” ». Bien que, selon Sole, « la majorité gouvernementale semble dramatiquement divisée. Salvini s’y oppose farouchement “en défense des agriculteurs” tandis que Tajani a donné son accord ». Messaggero : « En plus d’un engagement de la Commission à intervenir en cas de “déséquilibres”, l’exécutif italien demande avant tout que les normes européennes [de protection des consommateurs et de contrôle qualité] soient pleinement respectées ». Stampa : « La prise de position de Giorgia Meloni est cruciale ». En effet, « Le feu vert du Conseil et du Parlement européen est nécessaire ». Foglio : « La France est en train de former une minorité de blocage avec la Pologne, l’Autriche et les Pays-Bas ». Stampa : « Mais leur “non” ne suffit pas ». P. Canfin : “Si Meloni rejoint ce groupe, les conditions d'une minorité de blocage sont réunies et l'accord tombeIl en va de même à Strasbourg, où les eurodéputés de FdI pourraient faire la différence. Le destin de l'accord dépend de Rome”. Messaggero : « Aujourd’hui, il est prévu que la présidente de la Commission annonce depuis Montevideo, aux côtés des homologues d’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay, la conclusion des négociations techniques avec un accord politique de principe ».

UE et secteur automobile. Corriere della Sera : « Rome, Paris et Berlin s’allient contre les amendes à l’encontre des constructeurs automobiles européens’’. ‘’La crise de l’automobile européenne est arrivée jusque sur le bureau des ministres des Transports à Bruxelles’’. ‘’Le point de départ est le document conjoint de l’Italie et de la République Tchèque, endossé par la Bulgarie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie pour que la révision de la norme sur la fin des moteurs thermiques d’ici 2035 ait lieu dès 2025 plutôt qu’en 2026. Pour l’instant, l’unique point commun réunissant Rome, Paris et Berlin est la demande adressée à la Commission européenne d’éviter les amendes vis-à-vis des constructeurs et de faire preuve de flexibilité en 2025 avec les constructeurs automobiles qui ne se conformeraient pas à l’objectif de réduction de 15% des émissions par rapport à 2021 pour les nouveaux véhicules. » Repubblica : « Paris et Berlin disent stop aux amendes de l’UE [à l’encontre des constructeurs automobiles]’’. ‘’Le message adressé à l’UE est clair et fort : il faut revoir le mécanisme de sanction en cas de dépassement -de plus en plus probable- des limites fixées pour les émissions de CO2. Il s’agit d’éviter 15 milliards d’euros d’amendes, véritable boulet qui tirerait vers le bas un secteur aux prises avec la transition écologique, rendant le marché européen bien plus compliqué notamment face à la Chine’’. ‘’L’hypothèse envisagée est un gel des amendes, mais pas un coup d’éponge total donc’’. ‘’La France appuie elle aussi la requête adressée par Berlin’’. ‘’Malgré la crise ayant provoqué la chute du gouvernement Barnier, le représentant français relance appelant à des ‘solutions concrètes afin que les constructeurs pleinement engagés sur le front de l’électrique n’aient pas à payer de sanction’, sur la même ligne que le ministre des Transports italien Matteo Salvini qui dit ‘faire confiance au commissaire grec [A. Tzitzikostas] qui a compris que nous risquions la catastrophe’. » Sole 24 Ore : « Meloni est convaincue que les conditions sont réunies pour marquer un tournant significatif sur des questions centrales telles que la compétitivité et l'immigration. Sur le premier point (d'autant plus au vu de la politique commerciale de Donald Trump), des choix et des fonds sont nécessaires rapidement. Un point également mis en avant par Giorgia Meloni lors du Conseil européen informel de Budapest. Il est probable que, lors de l'entretien d'hier au Palais Chigi, G. Meloni ait également demandé au nouveau commissaire européen Raffaele Fitto des précisions sur la décision d'Ursula von der Leyen de maintenir la direction générale des réformes, qui était auparavant supervisée par le vice-président chargé des réformes lui-même. En réalité, il s'agit d'une réorganisation qui a conduit à une rationalisation de la structure précédente, approuvée par R . Fitto lui-même. Ce qui est certain, c'est qu'une fois de plus, l'Allemagne et la France ont obtenu le plus grand nombre de chefs de cabinet et de fonctionnaires (comme cela a toujours été le cas) ».

UE et défense Corriere della Sera : « ‘’Concernant les dépenses militaires, l’Italie se trouve encore en queue de peloton. Le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) se dit inquiet de la ‘trajectoire décroissante des dépenses militaires’ dans la Loi de Finances et affirme vouloir atteindre le seuil des 2% de PIB d’ici 2028’’. ‘’S’adressant directement au ministère de l’Economie il a appelé à se ‘rendre compte de la gravité de la période actuelle et à augmenter les investissements pour la défense’ ‘’. ‘’Guido Crosetto dénonce également le nouveau Pacte de Stabilité, signé par Giorgia Meloni aussi’’. ‘’Le gouvernement italien demande un décompte séparé des dépenses militaires dans le calcul du déficit, des attentes gelées par le commissaire à l’Economie’’. ‘’A Budapest, l’ancien président du Conseil Mario Draghi a jugé faisable d’atteindre l’objectif de 2% du PIB de dépenses militaires d’ici 2028 sans remettre en cause le Pacte de Stabilité. Reste à savoir comment. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le premier maire du Vlaams Belang est entré en fonction à Ninove.

VB.jpg

Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Ninove. Guy D'haeseleer du Vlaams Belang devient le premier bourgmestre (maire) Vlaams Belang de Belgique. Il est entré en fonction, ainsi que les échevins (adjoints au maire) qui sont tous de sa tendance politique.

Ninove 1.jpeg

Ninove 2.jpeg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/10/13/nin...)

00:55 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Parti du Progrès donné à 24 %.

Fpr.jpg

Norvège. Un sondage Opinion donne les patriotes du Parti du Progrès premiers à 24 %.

05/12/2024

Accusation d'une campagne d'influence sur TikTok en faveur du candidat nationaliste Calin Georgescu.

Roumanie. Le président sortant Klaus Iohannis a publié des notes des services de renseignement affirmant l'existence d'une énorme opération d’influence sur TikTok en faveur du candidat nationaliste Calin Georgescu arrivé premier à l'issue du premier tour.

Calin Georgescu.jpeg

Calin Georgescu

Interview de l'éditeur Christian Bouchet par Lionel Baland à propos de la publication du premier livre de Daria Douguine.

Breizh-info.png

France et Russie. Interview de l'éditeur Christian Bouchet (Ars Magna) à propos de la publication du premier livre de Daria Douguine :

https://www.breizh-info.com/2024/12/05/241074/241074/

Daria Douguine.jpg

Daria Douguine

Daria Douguine livre.jpg

Le premier ouvrage de Daria Douguine paru en français

"Le décret sur les flux migratoires a été définitivement approuvé au Sénat."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les Unes sont majoritairement consacrées à la chute du gouvernement français « Chaos en France, le gouvernement tombe » (Corriere della Sera), « France, la gifle pour Macron » (Repubblica), « La France otage des populistes » (Stampa), « Le gouvernement tombe, la France craque » (Messaggero), « Barnier saute, Macron dans un cul de sac » (Domani), « Crise à l’italienne » (Avvenire).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la visite à Rome de V. Orban, l’adoption du décret sur les flux migratoires, l’arrestation d’un groupe néonazi en Italie.

Les retombées en Italie de la chute du gouvernement français : Corriere : « C’est la fin du macronisme tout comme la fin d’une certaine idée d’Europe car c’est l’alliance brune-rouge, l’alliance entre deux populismes opposés, qui a gagné. Cela pourrait représenter une bonne nouvelle pour Meloni, qui n’a jamais eu de bons rapports avec le président français. Toutefois, penser d’affronter Trump et ses menaces protectionnistes avec la solution du « chacun pour soi » serait un suicide européen. »

Décret sur les flux migratoires. Repubblica : « Le décret sur les flux migratoires a été définitivement approuvé au Sénat, au milieu des polémiques, avec 99 voix pour et 65 contre. Et ce malgré l’avis négatif émis par le Conseil supérieur de la magistrature estimant que les Cours d’appel crouleront sous les procédures pour les transferts de migrants, provoquant des retards sur les autres procédures civiles’’. ‘’Au point même de porter préjudice à la bonne mise en œuvre des objectifs du PNRR en matière de justice’’. ‘’Le décret contient entre autres la liste des pays de provenance des migrants jugés sûrs, qui comprend notamment l’Egypte, le Maroc et le Bengladesh, contrairement à ce qu’estime l’Europe’’. ‘’Le point le plus controversé porte sur la rétention des demandeurs d’asile dont le transfert sera décidé par les Cours d’appel et non plus par les sections spécialisées des tribunaux’’. ‘’Toutefois, une proposition de modification du texte sera présentée bientôt afin de repousser d’un an ce transfert de compétences’’. ‘’L’opposition critique en outre le durcissement des conditions du rassemblement familial souhaité par la Ligue et la violation de la vie privée en cas de saisie des appareils électroniques pour vérifier l’identité des migrants’’. ‘’Les ONG assurant le secours en mer dénoncent une norme punitive, en particulier avec le durcissement des délais et des amendes à leur encontre. » Corriere della Sera : « Sur la route des Balkans, les villes se trouvant le long de l’autoroute A4 lancent l’alerte : ‘il y a urgence’ ‘’. ‘’Dans une lettre signée par neuf communes italiennes, toutes situées dans l’axe de l’autoroute A4 [de Trieste, au Nord-Est de la Péninsule, à Milan en Lombardie], les autorités locales lancent l’alerte en s’adressant aux députés mais n’ont pas encore obtenu de réponse’’. ‘’Elles demandent de l’aide et une action concrète, ‘faire semblant de ne pas voir la situation n’efface pas la présence effective des migrants’ malgré un recensement très lacunaire, souligne une députée du Parti démocrate‘’. ‘’Il s’agit d’un flux continu bien que moins flagrant que les naufrages en mer’’. ‘’Les assesseurs chargés de l’aide sociale, pour la première fois issue de partis de droite comme de gauche, demandent une ‘réponse structurée’. »

La rencontre entre G. Meloni et V. Orbán. Foglio : « Meloni-Orban, presque amis ». Corriere : « Le communiqué conjoint diffusé hier est un compromis afin de ne pas se contredire dans les déclarations publiques, au vu de la distance politique qui sépare les deux dirigeants sur certains dossiers ». Foglio : « Avant tout, la guerre en Ukraine ». Messaggero : « Avec le leader hongrois déclarant une guerre sans merci à Ursula von der Leyen, tandis que les conservateurs dirigés par Meloni célèbrent encore l'entrée de Raffaele Fitto (Frères d'Italie) à la Commission ». A. Tajani (Forza Italia) : "Les Hongrois ne veulent pas continuer à envoyer des armes, […] nous avons une position différente". Corriere : « Toutefois, on constate un rapprochement […] avec la formule "pour une paix juste et durable" ». Domani : « Les politiques migratoires ont été au centre de la rencontre ». « Tous deux souhaitent créer un axe à Bruxelles autour des pays sûrs et répliquer le modèle albanais. Les deux dirigeants, selon le Palais Chigi, “ont partagé l’urgence de définir un cadre juridique actualisé pour faciliter les rapatriements depuis l’UE” ». Sole : « Toutefois, sans la "clarification" de Bruxelles, cet accord [albanais] est destiné à rester pratiquement sans effets concrets ». « Mais il y a du mouvement et cela pourrait déjà se matérialiser dans quelques semaines lors du prochain Conseil européen ». Messaggero : « La cheffe de Fratelli d’Italia ne peut ni ne souhaite immédiatement s’aligner sur l’axe souverainiste qui se consolide autour de Trump, avec le soutien du Hongrois ». « Hier, Milei a inauguré cette nouvelle alliance en présidant à Buenos Aires la CPAC, la conférence des conservateurs américains. Sur scène, on retrouvait Bolsonaro, Santiago Abascal et Lara Trump. […] Pour l’instant, Meloni ne se précipite pas ». Mais « Javier Milei […] sera l'invité d'honneur d'Atreju ».

UkraineIl Foglio : « Face au retour de Donald Trump à la Maison Blanche, alors que les membres de l'OTAN sont divisés sur l'opportunité d'offrir une invitation à Kiev à rejoindre l'alliance, certains pays européens ont commencé à discuter de la possibilité d'envoyer des soldats sur le terrain en Ukraine dans le cadre de garanties de sécurité visant à dissuader une nouvelle agression de la part de la Russie en cas de cessez-le-feu. La France et le Royaume-Uni sont les deux principaux pays à avoir intensifié les discussions confidentielles sur une forme d'engagement direct sur le terrain par une coalition européenne au cours des dernières semaines. Enfin, la ministre Allemande Baerbock a fait des concessions sur l’hypothèse d’une présence internationale comme arme de dissuasion ». Corriere : « Le ministre Tajani (Forza Italia) a imprimé un changement de cap du gouvernement en déclarant hier soir au micro de Rai Uno. Le ministre des Affaires étrangères a fait des ouvertures à un possible changement de cap : ‘’si les Russes continuent à avancer, Zelensky devra accepter certaines conditions s’il ne veut pas que les choses empirent’’Des paroles et un ton différents qui tiennent compte de l’arrivée de Trump en janvier ».

Commission EuropéenneLa Stampa : « Raffaele Fitto conservera les portefeuilles des politiques de Cohésion et aux Réformes, mais perdra la direction générale des Réformes, appelée à devenir de plus en plus cruciale en vue de la possible réforme du budget de l’UE qui vise à lier la distribution des fonds européens à la réalisation effective des réformes par les États membres ». « La structure, qui compte plus de 200 employés, a été fusionnée avec la task force pour la mise en œuvre du plan de relance, mais sera placée sous le contrôle direct de Von der Leyen. Aucun Italien dans les cabinets qui s'occuperont de Concurrence et de Compétitivité ». « Un autre critère important pour mesurer l'influence d'un pays au sein du collège des commissaires est la présence de compatriotes dans les cabinets, et en particulier ceux qui occupent les postes de chef de cabinet ou d’adjoint. […] Les résultats montrent que, pour l'Italie, ça ne s’est pas bien passé, surtout si l'on compare avec l'Allemagne et la France, qui confirment leur domination aux postes clés ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/12/2024

Viktor Orbán à Rome.

Fidesz.png

FI-AN.jpg

 
Italie, Vatican et Hongrie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rencontré à Rome le Premier ministre italien Giorgia Meloni et, au Vatican, le pape François.

Orban Meloni.jpeg

Viktor Orbán et Giorgia Meloni

Orban 3.jpeg

Orban 2.jpeg

Le pape François et Viktor Orbán

Alice Weidel estime qu'une majorité existe afin de voter des réformes.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. La coprésidente de l’AfD Alice Weidel estime qu’une majorité existe, suite à la rupture du parti libéral FDP avec le gouvernement regroupant les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes, afin de réintroduire l’énergie nucléaire, de supprimer la loi sur le chauffage et d’assurer la sécurité des frontières.

Cette majorité, qui pourrait se dégager afin de voter ces réformes, serait constituée des démocrates-chrétiens de la CDU, des sociaux-chrétiens se la CSU, des libéraux du FDP et d’élus indépendants.

Au lieu de cela, la CDU/CSU préfère, selon Alice Weidel, saboter complètement le fonctionnement de la Chambre des députés.

Roberto Vannacci appelle les Roumains à voter pour Călin Georgescu.

Ligue.jpg

Italie et Roumanie. Le général Roberto Vannacci, député européen de la Ligue, appelle les Roumains à voter, lors du deuxième tour de l'élection présidentielle roumaine, pour le candidat nationaliste Călin Georgescu.

"30 milliards pour les migrants, mais des retraités collectent des bouteilles."

Werte Union.png

Allemagne.

WU 1.jpg

"30 milliards pour les migrants, mais des retraités collectent des bouteilles [vides afin de retoucher la consigne]."

"Le nouveau ministre Tommaso Foti s’est vu confier les portefeuilles des Affaires européennes et du Plan de Relance."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin portent sur le procès Cecchettin et la condamnation à perpétuité pour féminicide « Giulia, perpétuité pour Turetta » (Corriere della Sera), « Turetta, perpétuité sans cruauté » (Messaggero), la situation en Corée du Sud avec l'imposition de la loi martiale « Loi martiale et affrontements, le quasi coup d'Etat du président » (Repubblica), « L'auto-coup d'Etat coréen » (Stampa), « Corée du sud, coup d'Etat en une nuit » (Messaggero) et la politique intérieure italienne « La scission de Grillo » (Repubblica), « Ouverture du gouvernement sur Stellantis : aide pour l'automobile dans la loi de finances » (Stampa). 

Les journaux font état des discussions au sein de la majorité sur les réformesLa Stampa : « après la publication des motivations de la Cour Constitutionnelle concernant l’inconstitutionnalité de la réforme pour l’autonomie régionale différenciée, Fratelli d’Italia et Forza Italia espèrent que la réforme de la Ligue, jamais trop appréciée, finisse sur une voie de garage. En revanche, la Ligue, qui considère la réforme une bataille identitaire, mise son va-tout sur le référendum. On attend donc la décision de la Cours de Cassation sur l’admissibilité du référendum. La question est purement juridique, il s'agit d'évaluer dans quelle mesure la structure de la loi est restée la même après l'intervention de la Cour constitutionnelle, mais elle a des implications très politiques. Secrètement, pour FdI et FI la suppression du référendum serait la meilleure des solutions, poussant le ministre Calderoli (Ligue) à reprendre tout depuis la case départ, les délais seraient si longs qu'ils ne gêneraient pas beaucoup la continuation de cette législature. »

La nomination de Tommaso Foti (Frères d’Italie). Messaggero: « Le nouveau ministre Tommaso Foti s’est vu confier les portefeuilles des Affaires européennes et du Plan de Relance, alors que Giorgia Meloni récupère les politiques méridionales. La tant attendue distinction des compétences précédemment confiées à Raffaele Fitto a bien eu lieu’’. ‘’Une décision prise par la Présidente du Conseil seulement après avoir consulté les dirigeants locaux de son parti Fratelli d’Italia’’. ‘’La campagne des régionales en Campanie et dans les Pouilles qui se tiendront en 2025 et en 2026 est lancée’’. ‘’C’est donc une façon d’enfoncer un peu plus ses racines dans des territoires actuellement gouvernés par le centre-gauche mais où de véritables perspectives pourraient s’ouvrir pour la majorité, notamment avec le recul du Mouvement 5 Etoiles’’. ’’Giorgia Meloni fait également passer le message à Forza Italia qu’il n’y aura aucun traitement de faveur par rapport à la Ligue, mais ce n’est pas non plus un rapprochement vis-à-vis de la Ligue’’. ‘’La priorité est de montrer le plus possible son engagement pour le sud et ses défis et ‘œuvrer au renforcement du développement du Mezzogiorno’. »

Stellantis et la crise de l’industrie automobile. Sole 24 Ore : « Plus de 12 000 travailleurs de la filière sont actuellement en danger en raison de la crise ». Stampa : « Les causes sont nombreuses : la croissance exponentielle du marché chinois, les difficultés des ménages à acheter des voitures neuves, et les changements d’habitudes poussant les jeunes – surtout dans les villes – à utiliser de moins en moins de véhicules privés”. “Et puis, il y a la décision de la Commission européenne […] interdisant la commercialisation des voitures à combustion à partir de 2035 ». Sole : « Cette transformation, bien que nécessaire, aggrave une situation déjà tendue ». Stampa : « G. Meloni : “Nous ne pouvons pas poursuivre la décarbonation au prix d’une désertification économique” ». Messaggero : « M. Salvini : Le Green Deal est un “suicide qui avantagera uniquement la Chine” ». Stampa : « A. Cirio : ”Je suis optimiste”, mais T. Ribera : le report de l’échéance de 2035 « n’est pas une hypothèse envisagée par la Commission européenne ». Messaggero : « L’Italie, à la tête d’un groupe de 15 pays, demande une révision de ces mesures ». Sole : « Aucune vision unifiée […] n’a émergé. À titre d’exemple, la France estime qu’il ne faut pas modifier l’échéance de 2035, mais qu’il est nécessaire de neutraliser les éventuelles amendes liées aux émissions de 2025”. “Les syndicats réclament la mise en place de nouveaux amortisseurs sociaux capables de protéger les travailleurs ». Messaggero : « Un soutien aux entreprises de la filière automobile pourrait être intégré dans la loi de finances ». Stampa : « Le montant du soutien sera formalisé lors d’une réunion prévue au ministère le 17 décembre ». Messaggero : « Les ressources budgétaires sont toutefois limitées ». Stampa : « Pour le gouvernement, le moment est délicat : d’un côté, il faut éviter le pire pour des dizaines de milliers de travailleurs ; de l’autre, il ne faut pas donner l’impression d’un traitement préférentiel pour un secteur historiquement subventionné ».

Stampa : « La majorité et l’opposition insistent pour que John Elkann, s’exprime devant le Parlement ». Messaggero : « Ce dernier a toujours refusé, suscitant l’indignation des partis ». Corriere : « La version officielle est que Stellantis attend de voir ce que le gouvernement va décider pour le soutien à la filière ». Fatto quotidiano : « G. Airaudo : “Je conseillerais à Giorgia Meloni de ne pas se faire trop d’illusions. […] Il me semble que la philosophie de l’entreprise reste inchangée” ».

Ukraine / livraison d’armes. Messaggero : « Un nouveau décret imminent pour la livraison d’armes à Kiev en 2025 (en attendant l’arrivée de Donald Trump)’’. ‘’Le projet de loi par lequel le gouvernement s’engagera dans de nouvelles livraisons d’armes à l’Ukraine pour toute l’année prochaine est déjà prêt. C’est un message adressé aux Etats-Unis, à Viktor Orban que Giorgia Meloni recevra aujourd’hui au Palais Chigi, mais aussi aux alliés de la Ligue’’. ‘’Il s’agit du dixième paquet d’aide militaire pour que l’Ukraine puisse se défendre contre l’agression russe’’, contenant de nouvelles munitions pour la défense anti-aérienne et les missiles Aster pour recharger les Samp-T, batteries de production italo-françaises utilisées pour la défense des grandes villes’’. ‘’Giorgia Meloni et le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) envisagent d’accélérer les choses en présentant le décret au Parlement avant Noël, un choix politique que personne ne prend à la légère à la Présidence du Conseil’’. ’’Il n’est toutefois pas exclu que l’examen ait finalement lieu en janvier’’. ‘’La Présidente du Conseil est la première à soupeser minutieusement les risques d’une ligne trop marquée, un coup de hasard face aux électeurs’’. ‘’Elle pèse aussi les mots et depuis quelques mois les termes comme ‘armes’ et ‘guerre’ ont disparu des discours’’. ‘’Viktor Orban est prêt à se mettre en travers y compris lors du prochain Conseil européen du 18 au 20 décembre’’. ’’Giorgia Meloni a récemment donné son feu vert pour tripler les fonds alloués dans la Loi de Finances pour les forces spéciales italiennes engagées avec l’OTAN à la frontière est de l’Europe. »

Corriere della Sera, entretien de Guido Crosetto (Frères d’Italie), ministre de la Défense : « Pour Gaza, l’Italie est en train de faire tout son possible pour les aides humanitaires et nous avons donné pleine disponibilité pour la formation des forces de l’ordre palestiniennes par nos Carabiniers, une fois que l’Etat Palestinien sera constitué. Le Hamas et le Hezbollah dépendent de l’Iran et c'est là le véritable danger, car l'Iran développe ses technologies nucléaires. Sur l’Ukraine, la situation s'est encore compliquée et reste dramatique. La victoire de Trump a donné aux Russes l'impression qu'ils pouvaient accélérer l'offensive et s'asseoir ensuite à la table de paix en revendiquant des territoires occupés. Ils tentent d'épuiser le peuple ukrainien, non seulement avec les armes qu'ils menacent d'utiliser ou l'engagement absurde de 10 000 soldats nord-coréens. Ils font aussi de la désinformation. Ils ont réussi à faire croire à une partie de l’opinion publique que les Russes sont les gentils et que les Ukrainiens sont les méchants. Je confirme que le gouvernement enverra d’autres aides à l’Ukraine. Jusqu’au 31 décembre, le gouvernement continuera à envoyer à Kiev de l'aide, économique, pour les infrastructures et la défense. Nous voulons défendre leur droit à la survie. Ensuite, à partir de janvier 2025, nous aurons besoin d'adopter un nouveau décret. Nous savons que c’est la diplomatie qui devra résoudre le conflit et pas les armes. »

Corriere della Sera, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des entreprises et du Made in Italy « il faut que Stellantis se présente à la table des négociations du 17 décembre avec un plan sérieux et de long terme pour l’Italie en expliquant avec précision les investissements et les modèles qui seront produits dans chaque usine, en assurant une claire perspective de développement en Italie. Il faut également créer une filière dans la technologie verte, car l’Europe ne peut pas dépendre d’autres continents. M. Elkann m'a dit qu'il disposait d'un mandat complet pour conclure avec un plan affirmé, clair et durable pour l'Italie. Je lui ai exposé nos « lignes rouges », comme je l'ai fait au Parlement. Je suis convaincu qu'il est possible de le faire. Et puis ensemble, tout de suite, en Europe, parce que la solution passe par la révision des règles folles imposées avec une vision idéologique du Green Deal ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/12/2024

Allemagne : le président invite des victimes de violences politiques, mais pas celles de l'AfD.

AfD.jpg

Allemagne. Le président fédéral social-démocrate (SPD) Frank-Walter Steinmeier a invité des victimes de violences politiques à une table ronde au château de Bellevue à Berlin. Aucun représentant du parti le plus souvent touché par les délits violents, le parti patriotique AfD, n'a été invité à l'événement.

Independent Ireland obtient 4 députés.

NP.png

Ireland first.jpg

Irish Freedom Party.jpg

Irlande. Lors des élections législatives du 29 novembre 2024, les partis nationalistes (National Party, Ireland First, The Irish People) récoltent quelques milliers de voix et n’obtiennent pas d’élus.

Le parti conservateur critique à l’égard de l'immigration et opposé à l'ouverture des frontières Independent Ireland obtient 4 députés.

Les patriotes suisses de l'UDC sont donnés à 29,9 %.

UDC.jpg

Suisse. Les patriotes de l'UDC (SVP en allemand) sont donnés à 29,9 % au sein d'un sondage Sotomo.

UDC 1.png

UDC : patriotes

PS : socialistes

PLR : libéraux

Centre : démocrates-chrétiens

Verts : écologistes

Vert'Libéraux

évangélique

autres

La dirigeante du Parti conservateur britannique Kemi Badenoch est pro-Brexit et anti-woke.

Royaume-Uni.

UK 1.jpg

UK 2.jpg

(Source : Valeurs actuelles)

"Agression à Alep : les USA et leurs alliés doivent quitter le Proche-Orient !"

BSW.jpg

Allemagne. Le député du parti de gauche anti-immigration BSW Żaklin Nastić :

BSW 2.jpg

"Agression à Alep : les USA et leurs alliés doivent quitter le Proche-Orient ! La diplomatie plutôt que la déstabilisation."

Roumanie : les 3 partis nationalistes obtiennent ensemble près d’1/3 des voix.

AUR.jpg

SOS RO.jpg

POT.jpg

Roumanie. Lors des élections législatives du 1 décembre 2024, les trois partis nationalistes AUR, S.O.S. România et POT obtiennent respectivement 18,01 %, 7,36 % et 6,46 % pour la Chambre des députés et 18,30 %, 7,76 % et 6,39 % pour le Sénat.

[Le Parti national conservateur roumain obtient 0,5 % et pas d'élu.]

(https://prezenta.roaep.ro/parlamentare01122024/pv/romania...)

Le nombre de députés sur 331 : AUR a 64 élus, S.O.S. România 27 et POT 23.

Le nombre de sénateurs sur 136 : AUR a 28 élus, S.O.S. România 11 et POT 9.

Reform UK donné autour des 20 %.

Reform UK.jpg

Royaume-Uni. Des sondages donnent Reform UK autour des 20 % pour des élections législatives.

"Nomination de Tommaso Foti au ministère des affaires européennes en remplacement de Raffaele Fitto."

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

En Unes ce matin : Stellantis et la démission de Carlos Tavares « Stellantis, chute et tensions » (Corriere della Sera), « Stellantis, le changement c'est maintenant » (Repubblica), « Automobile, le nouveau plan de l'UE » (Stampa), « Meloni sur le terrain pour Stellantis » (Messaggero), « Stellantis tombe sur l'affaire Tavares » (Sole 24 ore) et la situation politique en France « France: le gouvernement de Barnier en danger. Le Pen et Melanchon : « Macron dehors » » (Domani), « France, le gouvernement suspendu à un fil. Double motion de censure » (Sole 24 ore), « France: crise ouverte. La censure est prête pour Barnier » (Messaggero).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, les tensions au Moyen-Orient et la nomination de Tommaso Foti au ministère des affaires européennes en remplacement de Raffaele Fitto.

La presse italienne consacre encore ses Unes et ses premières pages au groupe automobile Stellantis et au départ de son PDG Carlos TavaresCorriere della Sera, éditorial : « une crise dans la crise : le drame de Stellantis s’insère dans un contexte de crise de l’automobile européenne et avec des retombées complexes, sur le social, l’emploi, l’absence de richesse créée : des aspects qui contribueront à créer des nuages noirs qui planent sur l’horizon européen et national ». La Stampa, éditorial : « la crise de Stellantis n’est pas juste une crise franco-italienne mais une crise globale touchant l’Europe, les Etats-Unis et le Japon. Il faut que la BCE intervienne car cette crise requiert une grande injection d’argent comme pendant la pandémie. Mais c’est une solution qui a aussi des risques, notamment de provoquer l’inflation ». Sole 24 Ore : « six ans après la disparition de Marchionne, Elkann doit à nouveau faire face à une crise mais entretemps le groupe a changé. D’autres actionnaires sont arrivés, la famille Peugeot et l’Etat français. La situation est davantage complexe et Elkann a des marges de manœuvre plus réduites. Les familles Peugeot et Agnelli-Elkann devront nécessairement dialoguer et les décisions prises devront être concertées au préalable ». Les retombées en Italie font aussi l’objet d’analyses. Corriere della Sera : « le successeur de Tavares devra faire des choix cruciaux sur les politiques pour chaque modèle et freiner l’hémorragie des ventes. Tavares s’est mis à dos les fournisseurs jugés trop couteux, les syndicats et les responsables politiques italiens. La relance se base sur un nombre exigu de modèles. Les oppositions critiquent le gouvernement d’avoir été inaudible mais le PD aussi fait de l’autocritique Schlein ‘’nous savions très bien que le plan industriel de Stellantis était inexistant et pourtant nous n’avons rien fait, sur quoi voulons-nous proposer une alternative à ce gouvernement ?’’ ». Sole 24 Ore : « Meloni assure que le gouvernement défendra l’emploi et la filière de l’automobile, ‘’sans toutefois s’ingérer dans les décisions internes d’une multinationale’’ expliquant qu’elle parle régulièrement à John Elkann. Une rencontre au ministère des entreprises est prévue le 17 décembre entre les représentants de Stellantis, du gouvernement, des syndicats et de la filière. On perçoit une ouverture de la part du groupe Stellantis à présenter une sorte de « Plan industriel pour Italie ». Le Ministère des entreprises est optimiste, le départ de Tavares, figé sur ses positions concernant l’électrique, pourrait faciliter le dialogue ». Il Foglio : « après le départ de Tavares, Meloni cherche un dialogue direct avec John Elkann en tentant d’isoler les syndicats. L’impression est aussi que Elkann souhaite tendre la main à Meloni, après l’éviction de l’‘’hostile’’ Molinari de la direction de Repubblica, c’est le tour de Tavares. Serait-ce une tentative de la famille Elkann baisser le ton vis-à-vis du gouvernement ? ». La Stampa : appel le maire de Turin Stefano Lo Russo et le président de la région Piémont Alberto Cirio lancent un appel pour que Stellantis respecte ses engagements pris sur le territoire, concernant l’usine Mirafiori. Invité au 75 anniversaire de l’Api Torino, le ministre Tajani s’est exprimé : ‘’je crois que la politique ne doit pas intervenir sur les affaires internes d’une société mais j’espère que ce changement à la tête du groupe se traduira par de nouveaux investissements en Italie et la relance de la présence de l’industrie de l’automobile dans notre pays’’. »

La nomination de T. Foti (Frères d'Italie) au ministère des affaires européennes. Corriere della Sera : « La présidente du Conseil n’a pas voulu séparer les différents portefeuilles de Fitto (Frères d'Italie), la tâche de Foti étant très délicate, et cela aussi pour ne pas heurter les alliés et les équilibres dans la majorité. Foti est qualifié par Meloni de ‘’partisan passionné et cohérent, un homme politique de grande expérience et une des meilleures ressources dont dispose Fratelli d’Italia’’ ». Repubblica : « Foti est appelé à diriger un ministère-clé, celui du PNRR, et devra dialoguer avec son prédécesseur, devenu commissaire européen. Meloni mise sur un ancien militant qui a été nourri et a grandi dans le Movimento Sociale Italiano, un fidèle de la cheffe de FDI. Même histoire pour la personne qui le remplacera en tant que chef de groupe à la Chambre, Bignami, lui aussi faisant partie du ‘’cercle magique’’ mélonien et qui n’est pas un proche de Donzelli, de La Russa ou de Fazzolari ». « Foti est le visage gentil du FDI, n’est pas agressif comme Delmastro, mais a fait toutefois l’objet de gaffes, comme quand il a pris les distances de la Fête de la Libération ‘’ce n’est pas ma fête’’ ou quand il a cité dans son discours un extrait du manifeste du Futurisme, considéré comme le berceau du fascisme ». Il Messaggero : « Le PNRR a déjà provoqué des soucis à Foti. En effet, en décembre 2023, il avait présenté un projet de loi visant à limiter les pouvoirs de contrôle préventif de la Cour des comptes sur les actes illégaux présumés des administrations publiques concernant les projets contenus dans le PNR. L'intention était de faciliter les projets pour compléter le Plan, mais beaucoup l'ont interprété comme une mesure de rétorsion contre les juges. Un débat ouvert à ce jour. ». Il Foglio : « La présidente du Conseil dispose d’une liste de noms très courtes, montrant les limites de sa classe dirigeante ». Corriere della Sera : « « le tour de passe passe de Meloni afin d’éviter le remaniement, sans changer les équilibres au sein de la majorité avec une nomination éclair. Cela donne l’impression qu’il s’agit d’une véritable méthode du Palais Chigi, afin d’effectuer des micro-changements sans douleurs en regardant droit devant. Contrairement à l’Europe, où les gouvernements allemand et français vacillent, l’Italie peut revendiquer une stabilité inédite et des données encourageantes sur l’emploi ». Il Giornale : « contrairement à Fitto, originaire des Pouilles, Foti est né à Piacenza, dans le nord, et s’occupera aussi du portefeuille pour le Mezzogiorno. En tous cas, Meloni garde un ministère délicat dans les mains d’un de ses proches les plus fidèles ». Fatto Quotidiano : « Foti reçoit en héritage de Fitto les retards des projets du PNRR. A 18 mois de l’échéance prévue, la dépense totale s’arrête à 33% des fonds. Bref, d’ici un an et demi, le ministère de Foti devra dépenser quelques 130 milliards. Début 2025, plusieurs projets devront être revus. Sans doute sacrifier les infrastructures pour les canaliser vers les projets énergétiques. »  

Tommaso Foti.jpg

Daniela Santanchè, Tommaso Foti et Giorgia Meloni

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/12/2024

Roumanie : le candidat nationaliste Calin Georgescu est donné victorieux pour le second tour dimanche prochain.

Roumanie. La Cour constitutionnelle valide le premier tour des élections présidentielles. Le candidat nationaliste Calin Georgescu est donné victorieux pour le second tour dimanche prochain.
 

Roumanie 3.jpg

La libérale Elena Lasconi face au nationaliste Calin Georgescu

Elon Musk veut-il donner 100 millions de dollars pour soutenir le parti Reform UK de Nigel Farge ?

Reform UK.jpg

Royaume-Uni et USA. Elon Musk veut-il donner 100 millions de dollars pour soutenir le parti Reform UK de Nigel Farge ?

Musk 1.jpg