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08/07/2024

Le Rassemblement national rejoint Patriots for Europe.

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UE. Le Rassemblement national rejoint au Parlement européen la structure (Patriots for Europe) constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

07/07/2024

Le M5S ne sera plus considéré, sur ce site, comme un parti patriotique.

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Italie. Au vu de son évolution politique, le M5S ne sera plus considéré sur ce site en tant que parti patriotique.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/07/04/par...)

Interview de David Engels par Lionel Baland à propos de la situation politique en Pologne et en Allemagne.

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Pologne et Allemagne. Entretien avec l'écrivain belge germanophone David Engels à propos de la situation politique en Pologne et en Allemagne :

https://www.breizh-info.com/2024/07/07/235084/david-engel...

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David Engels

David Engels est un spécialiste de l'écrivain de la Révolution conservatrice allemande Oswald Spengler – auteur du Déclin de l’Occident :

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Oswald Spengler

06/07/2024

Le Vlaams Belang rejoint la structure constituée autour du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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UE. Le parti nationaliste flamand de Belgique Vlaams Belang rejoint au Parlement européen la structure constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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Le Parti populaire danois rejoint la structure constituée autour du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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UE. Le Parti populaire danois rejoint au Parlement européen la structure constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

Le PVV rejoint au Parlement européen la structure constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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UE. Le PVV de Geert Wilders (Pays-Bas) rejoint au Parlement européen la structure constituée autour du parti Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

05/07/2024

Reform UK de Nigel Farage obtient 5 députés !

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Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage obtient 5 députés.

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Alvise Pérez estime que choisir son orientation sexuelle est un des droits les plus fondamentaux.

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Espagne. Le président du parti patriotique Se Acabó la Fiesta (La fête est finie) et député européen Alvise Pérez, interrogé sur l'homosexualité et le mariage gay, a déclaré avoir assisté à des mariages homosexuels, être un défenseur des droits civils et que choisir son orientation sexuelle est un des droits les plus fondamentaux qui puissent exister, tout en affirmant que ces positions sont un compromis.

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Alvise Pérez

"Abolition du délit d’abus de pouvoir, l’association nationale des magistrats s’insurge."

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Italie. Revue de presse. 

La victoire du parti travailliste aux élections au Royaume-Uni fait la une de la presse : « Royaume-Uni, le raz-de-marée travailliste » (Corriere della Sera, Stampa), « La vague travailliste » (Repubblica), « Londres, le triomphe des travaillistes » (Il Messaggero), « Londres se rend à la gauche » (Giornale). La perspective d’un déplacement de Victor Orban à Moscou alors qu’il vient de prendre la présidence tournante de l’Union est aussi en une, de même que les critiques de M. Salvini aux propos du président Mattarella sur les dangers qui pèsent sur la démocratie : « Salvini attaque Mattarella, et Orban crée la rupture en allant chez Poutine, Bruxelles rappelle qu’il n’a pas de mandat pour le faire » (Stampa), « V. Orban chez Poutine, C. Michel proteste : « il ne peut pas le faire » » (Corriere). Enfin, l’abolition du délit d’abus de pouvoir est citée par certains quotidiens : « Abolition du délit d’abus de pouvoir, l’association nationale des magistrats s’insurge » (Corriere), « Nordio fait marche arrière : la loi d’habilitation arrivera en septembre afin d’éviter les remontrances de l’UE » (Fatto Quotidiano). 

ARTICLE, Il Messaggero, F. Sorrentino : « La Chambre vote la suppression du délit de l’abus de pouvoir et introduit celui de détournement de fonds ‘par distraction’ » : « Adieu à l'abus de pouvoir. Le crime le plus classique dont étaient accusés jusqu'à présent les responsables publics pourrait bientôt se retrouver au grenier. Avec 170 voix pour et 77 voix contre, la Chambre des députés a définitivement approuvé l'article 1 du projet de loi Nordio, la disposition qui abolit l'article 323 du code pénal déjà modifié cinq fois avec des réductions progressives de peines. L'abrogation était vivement souhaitée par le ministre Carlo Nordio, certain que l'Italie dispose déjà d’assez de mesures pour contrer les délits commis par l'administration. Le ministre de la Justice veut en particulier rassurer la Commission européenne qui, dans sa dernière directive anti-corruption, avait expressément prévu le maintien d'un délit pour punir l'accomplissement ou l'omission d'un acte, en violation de la loi, par un agent public. L’élimination de l'abus de pouvoir a été approuvé le lendemain de l’introduction du délit de ‘détournement de fonds par distraction', évitant ainsi le risque d'une procédure d'infraction au niveau européen. La réaction des magistrats est négative, ils considèrent qu’il valait mieux ne rien toucher à l'ancien système. Le M5S est sur le pied de guerre." » 

ARTICLE, La Stampa, N. Carratelli « Autonomie régionale, coup d’envoi de la bataille référendaire » : « L’opération visant à proposer un référendum destiné à abroger la réforme de l’autonomie régionale différenciée commence ce matin en Cour de Cassation, où les partis d’opposition, les syndicats CGIL et UIL et les associations laïques et catholiques composant le comité promoteur déposeront le texte abrogatif de la loi signée par le ministre léguiste Calderoli. C’est un long chemin estival qui commence pour la collecte de signatures (au moins 500 000) qu’il faudra trouver d’ici le 30 septembre pour que ce référendum se tienne. Il faut ensuite que la Cour Constitutionnelle se prononce sur l’admissibilité du texte. La décision sera prise d’ici la fin janvier et, le cas échéant, il sera possible de voter au printemps 2025. C’est donc un processus qui durera environ un an et qui marquera inévitablement le débat politique. Entretemps, les régions dirigées par les partis de centre-gauche travaillent à un texte parallèle qui mise sur une abrogation partielle de la réforme, limitée à certains articles du texte. Une procédure de sécurité en somme, au cas où la première démarche serait déclarée inadmissible par la Cour Constitutionnelle. » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Des patriotismes aux antipodes sur les alliances internationales » : « La possibilité que les Verts d'un côté et les conservateurs de l'autre puissent voter en faveur de la reconduction d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne demeure fragile et incertaine. Et tout résultat pourrait mettre en évidence la place centrale du PPE, mais aussi ses contradictions internes. Lorsque le vice-président du Conseil Antonio Tajani, leader de Forza Italia et membre du PPE, valide ce possible soutien mais ajoute que "l'important est qu'il n'y ait pas de pacte organique", il s'inquiète de la réaction possible de la droite, en particulier du groupe ECR de Giorgia Meloni. Et quand son allié Maurizio Lupi évoque la nécessité d'un dialogue entre les Populaires et les Conservateurs "pour éviter qu'ils ne finissent dans les mains de l'extrême-droite", il exprime la crainte qu'ID, le groupe de Marine Le Pen et Matteo Salvini, ne finisse dans le groupe des "Patriotes européens" du Hongrois Viktor Orbán. Il est vrai qu’ECR reste le troisième groupe européen avec quatre-vingt-quatre eurodéputés et que le flux vers la nouvelle formation extrémiste a été contenu. Les nouveaux rapports de force au sein de l'UE après l'affirmation des droites souverainistes dans certains pays constituent toutefois un défi de taille : en particulier pour les positions anti-OTAN et pro-russes des "Patriotes", qui les séparent des Conservateurs, lesquels soutiennent pour leur part fermement l'Ukraine. En tant que Présidente du Conseil, Giorgia Meloni a rencontré hier à Rome le président finlandais, Alexander Stubb, confirmant une politique étrangère alignée sur les choix de l'UE et de l'OTAN. Mais presque au même moment, Orbán, qui exerce actuellement la présidence tournante de l'UE, a déconcerté tout le monde en annonçant un voyage à Moscou afin de rencontrer Vladimir Poutine. Deux "patriotismes" aux antipodes l’un de l’autre se dessinent ainsi, voués à s'affronter. Même si Fratelli d’Italia affirme, à travers la voix du chef de la délégation au Parlement européen, Carlo Fidanza, qu'il n'y a pas de risque de "dépassement ou de concurrence. Les Patriotes, à ce jour, sont une extension du groupe I&D. Ce n’est pas une source d’inquiétude pour nous". Pourquoi pas. Cependant Salvini ne manque pas une occasion de souligner les distances de la Présidence du Conseil italien vis-à-vis de l'Europe. Et ses attaques contre Giorgia Meloni, Antonio Tajani et, avant-hier, contre le chef de l'État, Sergio Mattarella, sont perpétuelles. Une stratégie qui crée des tensions dans les relations non seulement au sein de la majorité, mais aussi avec la plus haute institution du pays. Le fait que Matteo Salvini prenne souvent pour cible ceux qui veillent le plus à ne pas faire dévier la trajectoire et à préserver les alliances internationales de l'Italie, n’est peut-être pas anodin. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de V. Santarpia, “Le débat à gauche est relancé, Paolo Gentiloni souligne la victoire des réformistes » : « Les travaillistes ont obtenu une majorité écrasante après 14 ans de gouvernements conservateurs qui ont culminé avec le Brexit. Le leader réformiste Keir Starmer a ramené la gauche britannique au gouvernement après une longue période de radicalisme minoritaire". L'un des tout premiers commentaires sur les élections au Royaume-Uni a été publié sur X par Paolo Gentiloni, commissaire européen à l'économie. Il souligne le nouveau visage du parti travailliste, qui souligne son changement, de même que les réformistes qui insistent sur ce point. ‘’Un nouveau chapitre s’ouvre pour le parti travailliste ‘transformé’ ", écrit le député démocrate Filippo Sensi. Toujours du côté du PD, Matteo Ricci, député européen, commente : "Excellente nouvelle du Royaume-Uni. Le Parti travailliste remporte les élections après 14 ans de désastre conservateur. Cela nous donne un bon espoir, nous indique une voie à suivre pour nous aussi. Bon travail à Keir Starmer". Des propos semblables à ceux de Matteo Renzi prononcés un peu plus tôt. "Les conservateurs ont échoué, mais la gauche recommence à gagner aussi parce qu'elle abandonne la vision idéologique d'Ed Miliband et de Jeremy Corbyn et revient à la saison du réformisme, celle qui a été menée à bien par Tony Blair", écrit le leader d'Italia viva. "Je ne crois pas que l'on puisse reproduire les modèles d’un pays à l’autre. Je dis simplement que sans un centre réformiste, la gauche ne gagne pas. L'expérience britannique le démontre clairement". Angelo Bonelli, leader de l’Alliance des Verts et de la Gauche, exulte : "Bonne nouvelle ! Sunak, l'allié de Giorgia Meloni, a perdu les élections !’’. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Vox rejoint le parti européen créé autour du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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UE et Espagne. Vox rejoint le parti européen créé autour du Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

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04/07/2024

La Berliner Volksbank ferme le compte en banque du parti patriotique AfD.

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Allemagne. Suite à une pétition de Omas gegen Rechts (Grand-mères contre l'extrême-droite) ayant récolté 33.500 signatures, la Berliner Volksbank ferme le compte en banque du parti patriotique AfD servant à récolter des dons.

Parlement européen : le M5S passe à gauche.

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UE. Le M5S (Italie), qui siégeait autrefois avec le parti de Nigel Farage (Royaume-Uni), rejoint le Groupe de la Gauche au Parlement européen dont est membre la France insoumise.

Le M5S siègera désormais avec le capitaine de navire trafiquant des migrants illégaux Carola Rackete et avec Ilaria Salis, accusée d'avoir pris part à des agressions en Hongrie.

"Réformes et démocratie, l’alerte lancée par [le président] Mattarella."

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Italie. Revue de presse. 

L’hypothèse d’un retrait de la candidature de Joe Biden pour un second mandat font la une de la presse : « Pressions sur Biden, mystère sur son retrait » (Corriere della Sera, Il Messaggero), « NYT : « Biden pourrait retirer sa candidature » » (Stampa, Repubblica). L’allocution du Président de la République S. Mattarella à Trieste sur les équilibres des pouvoirs institutionnels est aussi citée : « Mattarella : « non à des pouvoirs illimités » » (Repubblica), « Réformes et démocratie, l’alerte lancée par Mattarella » (Stampa). Enfin l’autorisation par la Commission Européenne du rachat de la compagnie Ita par Lufthansa fait la une de certains quotidiens : « Feu vert de Bruxelles aux noces entre Ita e Lufthansa » (Sole 24 Ore, Corriere, Giornale).  

COMMENTAIRE, Corriere della Sera. M. Franco « Une large coalition de gauche inspirée de la France est condamnée à l’ambiguïté » : « L’allocution du Chef de l’Etat Sergio Mattarella à Trieste représente un appel dramatique à apprendre l’alphabet de la démocratie. Cet appel plane sur la majorité et sur un gouvernement de droite tentés par la simplification des institutions au nom de la stabilité. A droite, les tensions s’intensifient entre Frères d’Italie, Forza Italia et la Ligue, que ce soit sur la RAI, les alliances en Europe ou sur l’Ukraine. L’appel de Mattarella plane aussi sur les partis d’opposition qui ont tendance non seulement à montrer du doigt le passage en force des adversaires mais aussi à les délégitimer. Bref, ils semblent d’abord vouloir trouver des prétextes à un bras-de-fer plutôt qu’à entamer un dialogue. L’alliance entre les partis d’opposition semble bien compliquée. Le « modèle français » de tous les partis hostiles à l’extrême-droite de Marine Le Pen semble faire des émules ici en Italie. Il est vrai que cette coalition hétérogène est censée tenir jusqu’au test du second tour en risquant de se diviser ensuite sur la politique étrangère, sur les questions économiques et sur de nombreux sujets. La situation en Italie n’est pas trop différente. Les partis d’opposition se sont réunis à Bologne mais leurs divergences semblent même s’accentuer. Le M5S est en train de chercher au niveau européen un abri sous le toit d’une gauche extrême hostile à l’Ukraine et beaucoup moins à la Russie, tout en faisant savoir qu’il ne veut pas d’ententes avec les centristes d’Azione et d’Italia Viva. Ces derniers, affaiblis par les résultats aux élections européennes, font pression sur leurs dirigeants Calenda et Renzi pour qu’ils fassent un pas de côté car leur querelle éternelle est vue comme contre-productive. Au sein des 5 Etoiles, le mécontentement augmente : certains remettent en cause le rôle de Giuseppe Conte et une alliance avec le PD, rêvant d’un retour aux origines. C’est la raison pour laquelle la photo de Bologne de cette « large coalition » apparait comme une nébuleuse d’intérêts aléatoires et remplie d’ambiguïté. On risque d’assister à des affrontements entre partis minoritaires, à gauche comme à droite, ce qui ne pourra qu’alimenter le phénomène de l’abstention. » 

COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco : « Vote anticipé et nouvelles réformes : la carte cachée de Meloni » : « Sur la réforme pour l’élection directe du Premier ministre, Giorgia Meloni commence à douter de tout : de la stratégie, du parcours, jusqu’à la vision finale de la réforme. Elle ne se repent pas, mais s’inquiète de ne pas réussir à atteindre son objectif. Elle craint de rassembler contre elle ses adversaires, et, en privé, affirme percevoir une hostilité du Quirinal au projet de loi constitutionnelle. Elle a peur d’échouer lors du référendum, sans réussir à obtenir ce dont elle rêvait : un présidentialisme absolu, qui donnerait encore plus de pouvoirs à ceux qui sont au pouvoir. Et donc, elle doute, et même si elle continuera à dire publiquement que tout va bien, elle est terrifiée à l'idée d'avoir choisi la mauvaise voie. C’est pourquoi elle n’exclurait aucun scénario. Y compris celui d'une remise à zéro : des élections anticipées, une nouvelle légitimation populaire et, seulement ensuite, une réforme présidentielle sans plus d'obstacles. Pour comprendre la tempête actuelle, il faut revenir quelques jours en arrière, au début du mois de juin, quand tout était parfait et que Meloni occupait le devant de la scène du G7 à Borgo Egnazia, avec ses 28,8 % aux élections européennes. Trois semaines plus tard, tout a changé : la Présidente du Conseil est sortie humiliée des négociations sur les postes européens les plus importants, exclue de la majorité de la prochaine Commission, acculée et contrainte de s'excuser pour les révélations scandaleuses immortalisées par les vidéos de Fanpage. Au Palais Chigi, on sait que les caisses sont vides et qu’on ne pourra pas faire de promesses permettant de gagner en popularité lors de la prochaine loi de finances. Le risque d'un assaut des marchés à l’automne sur les obligations du gouvernement italien (en pleine procédure d'infraction pour déficit excessif) perdure. Comme si cela ne suffisait pas, Matteo Salvini est entré dans la danse, bénissant un groupe de "patriotes" poutiniens, ce que la Présidente du Conseil devra expliquer avec embarras hors de nos frontières : aux réunions de l'OTAN, à la Maison Blanche et dans les principales chancelleries européennes. Est-il judicieux de risquer de tout perdre lors d'un référendum ? Il serait peut-être préférable d'anticiper les élections et de n'approuver le présidentialisme qu’après, ce qui serait de toute façon suivi d'un référendum. C'est une voie qui comporte des risques énormes. Il s'agirait de forcer la main pour sortir du coin. Le ‘bain’ électoral pour se relancer. Le doute subsiste : menace tactique ou véritable désir de rédemption ? Pendant ce temps, la Ligue mène l’offensive et multiplie les obstacles : l'amendement sur les concessions balnéaires, la proposition sur la redevance RAI qui pénaliserait Mediaset, le ‘mariage poutinien’ de Salvini avec Orban. Et encore, l'échec de la négociation avec Ursula von der Leyen, que Meloni gérera probablement avec une abstention au Parlement européen, le désaccord sur la réforme pour l’autonomie des Régions avec Forza Italia et puis la crainte d'un automne compliqué pour les comptes du pays. Sans argent, avec et au moins dix milliards à trouver déjà en 2024. Enfin, le chaos des décrets : il y en a neuf et ils doivent être approuvés en 35 jours. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore : « Feu vert de Bruxelles pour les noces entre Ita Airways et Lufthansa » : « C’est un feu vert ‘’sous conditions’’ que la commission européenne a exprimé sur l’entrée de Lufthansa dans le capital de Ita Airways. Cette acquisition partielle d’Ita par Lufthansa est conditionnée au respect de garanties en faveur de la concurrence : cession de plusieurs « slots » dans les aéroports de Milan et de Rome pour les compagnies concurrentes et arrivée de concurrents sur des routes où Ita et Lufthansa ont un monopole direct ou indirect. Le compte à rebours commence donc, car les deux entreprises ont quatre mois pour proposer une liste de concurrents à qui donner les places laissées vacantes et les liaisons aériennes, et Ita doit de son côté attendre novembre pour voter l’augmentation de capital de Lufthansa et élire le nouveau conseil d’administration. Pour le ministre de l’économie et des finances, Giancarlo Giorgetti (Ligue), ‘’nous avons sélectionné un partenaire industriel pour que la compagnie ait des perspectives sur le long terme. Nous pouvons affirmer aux contributeurs italiens que nous n’utiliserons plus un seul euro de leurs taxes pour financer Ita Airways’’. ‘’À la fin, l’accord prévoit que la gestion soit faite par les actionnaires majoritaires. L’Etat ne doit pas s’immiscer, mais il sera présent pour veiller au contrôle stratégique et au soutien des intérêts nationaux’’. Carsten Spohr, quant à lui, ne s’est pas prononcé sur le non du prochain administrateur délégué, il s’est limité à dire qu’il faudrait ‘’quelqu’un qui comprend Lufthansa, l’aviation, et l’Italie’’. Selon Lufthansa, Ita profitera de la synergie avec l’entreprise allemande, que ce soit sur la vente internationale, le programme de fidélité ou l’acquisition de nouveaux avions et carburants. L’Italie devrait par ailleurs devenir le deuxième marché domestique de Lufthansa en Europe, et Roma Fiumicino sera l’un des hubs les plus importants de la compagnie. Les seuls inquiets, en revanche, sont les voyageurs : ils dénoncent le manque de clarté sur les mesures visant à protéger les passagers. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Allemagne : les invectives devraient être punies plus lourdement au sein de la Chambre des députés.

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Allemagne. Les invectives devraient être punies plus lourdement au sein de la Chambre des députés. En cas de récidive, la sanction pourrait atteindre 4.000 euros. Les députés de l’AfD sont particulièrement visés par cette mesure. Un d’entre eux a accusé le chancelier social-démocrate (SPD) d’être un belliciste et l’autre a visé la présidente sociale-démocrate (SPD) avec la même accusation.

Curiosité : l’ultranationaliste a été battu au deuxième tour à Hildburghausen.

Allemagne. Thuringe. Hildburghausen. Lors du deuxième tour de l’élection de l’administrateur d’arrondissement de Hildburghausen, le 9 juin 2024, l’ultranationaliste a été battu par le candidat des Électeurs libres qui a obtenu 70 %.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/28/cur...)

(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)

Le licenciement de Simone Baum, pour avoir pris part à la réunion de Potsdam, était illégal.

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Allemagne. Simone Baum, qui avait été licenciée par l’administration municipale de Cologne pour avoir pris part à la réunion de Postdam, a obtenu gain de cause devant une juridiction qui a estimé que son licenciement était illégal. La ville de Cologne examine les possibilités d'aller au degré d'appel contre ce jugement.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/02/02/lic...)

03/07/2024

Présidents, vice-présidents et trésoriers d'ECR.

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UE. Le groupe ECR (CRE) est constitué. Nicola Procaccini de Frères d’Italie et Joachim Brudziński du PiS (Pologne) en sont les co-présidents. Assita Kanko de la N-VA (Flandre, Belgique), Hermann Tertsch de Vox (Espagne), Alexandr Vondra d’ODS (Tchéquie) et Charlie Weimers des Démocrates suédois en sont les vice-présidents. Denis Nesci (Frères d’Italie) et Kosma Złotowski (PiS) en sont les co-trésoriers.

Jack Madison rejoint l'ECR.

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UE. Le député européen Jack Madison, qui a quitté le parti nationaliste estonien EKRE après les élections européennes, a été admis au sein du groupe ECR (CRE). Lors du scrutin européen, l’EKRE n’avait obtenu qu’un siège. L’EKRE est dans le parti ID.

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Jack Madison

"Meloni : "Il faut chasser les nostalgiques de Fratelli d'Italia.""

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Italie. Revue de presse.

Les désistements aux triangulaires en vue du second tour des élections législatives en France font la une de la presse : « Le pacte électoral anti-Le Pen » (Corriere della Sera), « La France stagne. Une vague de désistements pour arrêter l’extrême-droite au second tour dimanche, 218 candidats renoncent à se présenter » (Repubblica), « France, les 218 désistements et les difficultés à trouver une majorité » (Il Messaggero). La lettre de Giorgia Meloni aux cadres de son parti Fratelli d'Italia dénonçant les attitudes et propos racistes et antisémites au sein du mouvement de jeunesse de Frères d’Italie, après les révélations de Fanpage, est aussi citée : « Antisémitisme, la lettre de Meloni au Parti » (Corriere) « Meloni : « il faut chasser les nostalgiques de Fratelli d'Italia » » (Messaggero), « Meloni : « Il n'y a pas de place pour les racistes » ». Enfin, la visite du Premier ministre hongrois V. Orban à Kiev est aussi citée avec large couverture photographique en une.

Les JT couvrent essentiellement l’autorisation donnée par la Commission pour la cinquième tranche du plan de relance européen pour l’Italie, la condamnation par Giorgia Meloni des propos racistes et antisémites au sein de l’organisation de jeunesse de son parti, la première visite du premier ministre hongrois Viktor Orban à Kiev alors que débute le semestre de présidence hongroise de l’UE et enfin les suites de l’enquête sur la mort de Satnam Singh, l’ouvrier agricole qui avait été abandonné malgré un bras amputé.

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ginori, « Le front républicain freine les ambitions de Marine Le Pen. Le risque d’un pays ingouvernable. » 

EDITORIAL, Il Foglio, de C. Cerasa, « Le show de Meloni contre Giorgia » : « Souverainistes du monde entier, désunissez-vous ! Si Marine Le Pen savait ce qui se passe en Italie ces jours-ci, elle y réfléchirait à deux fois avec d’accepter la main tendue de Giorgia Meloni et les lepénistes feraient peut-être moins l’éloge de la leader italienne. La nouvelle du jour représente un véritable petit manifeste d’économie : après 25 ans de crises, de sauvetages par l’Etat, d’accords, de prêts, la compagnie aérienne nationale, Alitalia devenue Ita, sera officiellement vendue à la compagnie allemande Lufthansa. Oui, vendue. La vieille compagnie italienne sera ainsi non seulement ‘’sauvée’’ mais aussi ‘’relancée’’ par ce choix hautement inattendu venant de ce gouvernement qui, à la différence d’autres gouvernements par le passé, et pas seulement les populistes, a décidé de placer l’ancienne Alitalia entre les mains de certains capitaux courageux. Une nouvelle à mettre en perspective avec une autre annonce économique d’hier concernant TIM, la plus grande entreprise de télécommunications en Italie, dont l’Etat est actionnaire à travers la Cassa Depositi e Prestiti à hauteur de 9,8% et qui après des années de crises, de sauvetages par l’Etat, d’accords, de prêts, a accepté de s’ouvrir un peu plus au marché à travers la vente au fonds d’investissement américain KKR de son réseau. Un réseau stratégique par lequel passent des informations précieuses, délicates, que les amis de Marine Le Pen définiraient stratégiques et souveraines et que le gouvernement italien a accepté de vendre afin de libérer TIM d’une dette monstrueuse. Valeur de l’opération : entre 18 et 19 milliards, réduction d’environ 14 milliards de la dette de TIM. Les souverainistes voire les lepénistes qui nous lisent pourraient être fortement perturbés. La double histoire d’Ita est de TIM relève presque du fantastique pour l’Italie, pour Giorgia Meloni et pour son ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti : le gouvernement qui devait marquer la rupture avec celui de Draghi a mené à bien deux opérations que le gouvernement Draghi avait lui-même tenté de réaliser sans succès. Si la Giorgia leader de Fratelli d’Italia voyait ce qu’est en train de faire en matière d’économie la Meloni à la tête du gouvernement, elle l’accuserait au bas mot de brader le pays, de baisser son pantalon, de livrer l’Italie aux Allemands, de céder au chantage des fonds de spéculation. ‘’J’ose espérer que le président du Conseil Draghi démentira l’hypothèse d’accélérer le processus de vente d’ITA et Lufthansa’’ disait Giorgia Meloni le 2 août 2022, ‘’nous rappelons à ces messieurs de Lufthansa que nous ne sommes pas sous la domination du Reich allemand’’ disait le même jour Fabio Rampelli [désormais vice-président de la Chambre et député FDI]. Mais aujourd’hui, fort heureusement, ils font preuve de beaucoup de ‘’draghisme’’ et de bien peu de lepénisme, du moins sur ces dossiers industriels. Voici donc l’énième formidable incohérence de Meloni (en campagne électorale, Fratelli d’Italia avait même proposé de nationaliser TIM), soulignant la distance (heureusement) entre la Meloni d’hier et celle d’aujourd’hui et entre le modèle Le Pen (‘’les marchés, non merci’’) et le modèle Meloni (‘’les marchés, pourquoi pas’’). Or dans la période que nous traversons, alors que peu de pays peuvent garantir aux investisseurs un critère de plus en plus rare et précieux, la stabilité, le gouvernement italien ne devrait pas faire de la France qui va vers Le Pen un modèle à suivre. L’Italie de Meloni ferait mieux de garder son cap et présenter son pays sur la scène internationale comme une alternative au désordre français, allemand, et peut-être américain d’ici peu. Ce gouvernement qui a promu avec désinvolture le nationalisme nous fait pousser un soupir de soulagement en refermant un long chapitre politique italien marqué par le nationalisme, le souverainisme et le corporatisme. Cela nous rappelle que [le gouvernement italien] est peut-être proche de l’angoissante France populiste, protectionniste, souverainiste et nationaliste dans les discours mais pas dans les faits. »

COMMENTAIRE, La Stampa, de M. Sorgi « Il faut que Giorgia Meloni laisse tomber les derniers « oui mai » » : « Il lui aura fallu huit jours. Il y a eu entretemps l’appel de Gianfranco Fini, son prédécesseur, qui avait déjà dû faire les comptes avec l'histoire trente ans plus tôt. A la fin, Meloni s'est convaincue qu’il fallait une clarification moins alambiquée que les fois précédentes. Arrêter avec les nuances entre le "nazisme" et le "fascisme", qui a enfin été appelé par son nom pour la première fois. Et entre le "fascisme" et l’"antisémitisme". Les relents antisémites sont l’élément le plus grave qui ressort de l'enquête de Fanpage, qui a provoqué la réaction de la sénatrice Mieli de Fratelli d'Italia puis de la sénatrice à vie Liliana Segre. En outre, ce qui s'est passé en Italie n'est rien comparé à la consternation suscitée en Europe par ces révélations, précisément au moment où la présidente du Conseil était engagée dans une négociation de plus en plus compliquée sur les postes de haut niveau dans les institutions européennes. C’est aussi à cause de l'affaire Gioventù Nazionale que l'Italie a été marginalisée sans pouvoir jouer pleinement son rôle à Bruxelles. Mais l'approche de Meloni risque aussi d'affaiblir la condamnation ferme d’hier à l'égard du fascisme, du nazisme, du racisme et de l'antisémitisme, car elle n'a pas complétement abandonné la thèse selon laquelle ce reportage serait le fruit d’une stratégie de ses opposants politiques ».

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COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de L. Cremonesi, « Pour la paix entre la Russie et l’Ukraine, Orban ne suffit pas » : « Viktor Orbán peut-il réellement contribuer à la paix entre la Russie et l'Ukraine ? La réponse est tout simplement non. Cependant, la question semble plus que légitime et planait lors de la visite du premier ministre hongrois à Kiev hier. Cette question n'est pas nouvelle. Elle avait déjà été abordée il y a quelques jours à Bruxelles, juste avant le début de la présidence hongroise de l'UE, lors d'une discussion entre Orbán et Zelensky. C’était un moment important, étant donné que, depuis le début de l'invasion russe, Budapest a critiqué l'embargo économique contre Moscou et s'est prononcé contre l'envoi d'armes à l'Ukraine. Surtout, la situation évolue. Zelensky sait bien que son pays est fatigué de la guerre : après le sommet de la mi-juin en Suisse, qui devait créer un front allié pour élaborer une proposition de paix, il se projette sur le prochain, qui, selon ses intentions, devrait aussi inclure une délégation russe. L'impasse est palpable sur les champs de bataille, avec des centaines de victimes chaque jour. Grâce aux nouvelles arrivées d'armes américaines et européennes, un grand nombre de soldats russes tombent en essayant de gagner quelques dizaines de mètres par jour. Orbán entretient des relations amicales avec le Kremlin et a rencontré des dirigeants chinois : il n'est pas étrange qu'il aspire au rôle de médiateur du destin, de faucon de la droite populiste européenne capable de rapprocher Poutine et Zelensky. Il aimerait bien, mais il ne peut pas. Moscou et Kiev ont clairement indiqué que la Hongrie n'était pas la voie à suivre pour une éventuelle négociation. "Nous n'attendons aucun résultat de sa visite en Ukraine. Orbán n'a eu aucun contact avec nous avant son départ", a déclaré le porte-parole russe, Dmitri Peskov. À ce stade, la proposition de cessez-le-feu est considérée à Kiev comme une reddition à Poutine et l'acceptation d'un territoire occupé par l'armée russe. Mais Zelensky ne fera aucune concession territoriale à moins que l'OTAN ne garantisse un parapluie de défense militaire. Personne ne cache que Poutine attend le résultat des élections américaines pour traiter avec le prochain président. Or, Orbán n'a aucun poids auprès des électeurs américains. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Un couple privé de permis de détention d'armes car membre de l'AfD.

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Allemagne. Un couple qui possède plus de 220 armes doit les détruire, ainsi que les munitions associées, car le mari et la femme sont membres de l’AfD. En effet, leur permis de détention d’armes à feu avait été révoqué et le tribunal administratif de Düsseldorf vient de rejeter leur demande visant à récupérer ce permis, car l’AfD est classée comme cas suspect par l'Office fédéral pour la protection de la Constitution, ce qui implique que l’AfD pourrait mener « des efforts anticonstitutionnels ».

(https://rp-online.de/nrw/landespolitik/verwaltungsgericht...)

02/07/2024

Les ministres et secrétaires d'État du PVV de Geert Wilders.

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Pays-Bas. Le nouveau gouvernement compte 5 ministres et 4 Secrétaires d’État proposés par le PVV de Geert Wilders.

Les ministres PVV

Fleur Agema, Premier vice-Premier ministre et ministre de la Santé, du Bien-être et des Sports :

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Reinette Klever, ministre du Commerce extérieur et de l'Aide au développement :

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Marjolein Faber-van de Klashorst, ministre de l'Asile et de la Migration :

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Dirk Beljaarts, ministre des Affaires économiques :

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Barry Madlener, ministre des Transports, des Travaux publics et de la Gestion de l'eau :

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Les Secrétaires d’État

Ingrid Coenradie du parti fortuyniste (idées de Pim Fortuyn assassiné en 2002) local (Rotterdam) Leefbaar Rotterdam devient secrétaire d'État à la Justice et à la Sécurité, au nom PVV :

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Zsolt Szabó, Secrétaire d’État aux Territoires d'outre-mer et à la Digitalisation

Vicky Maeijer, Secrétaire d’État aux Soins de longue durée et sociaux

Chris Jansen, Secrétaire d’État aux Transports publics et à l’Environnement

"Un appel téléphonique a été programmé entre Mme Le Pen et G. Meloni, qui s'est félicitée du succès électoral de la leader française."

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Italie. Revue de presse.

Les  positionnements des partis au lendemain des résultats du premier tour des élections législatives en France, ainsi que le débat interne en Italie, font les gros titres de la presse : « Second tour, Macron est hors-jeu » (Corriere della Sera), « L’heure du désistement [aux triangulaires pour le second tour] » (Repubblica), « Un désistement extrême » (Avvenire), « Législatives en France, les marchés sont soulagés » (Sole 24 Ore), « Macron : « la France risque l’ingouvernabilité » » (Domani) « Schlein : « il faut arrêter les divisions à gauche, à l’instar de la France » » (La Stampa), « Meloni : ‘’La droite est unie, je soutiens Marine Le Pen’’ » (Il Messaggero). La décision de la Cour Suprême américaine sur l’immunité de Donald Trump est aussi citée : « Trump, une immunité presque totale » (Repubblica, Corriere), « La Cour Suprême vient au secours de Trump » (Domani).  

Les JT couvrent essentiellement les élections législatives en France avec les accords de désistement en vue du second tour ; les réactions des politiques italiens aux résultats des élections en France ; la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis d’étendre l’immunité partielle de Donald Trump dans le cadre de son procès suite à l’assaut du Capitole ; la situation à Gaza avec des évacuations de civils en vue de nouvelles attaques terrestres par l’armée israélienne ; les intempéries dans la Vallée d’Aoste et le Piémont ; et la nouvelle éruption du volcan Etna. 

COMMENTAIRE, il Foglio, D. Carretta « Le Frexit implicite dans les plans lepénistes (au grand dam de la Défense) » : « Avec le RN, la perspective de Frexit n’est pas aussi éloignée qu’on pourrait le croire. En effet, le programme du Rassemblement national entrerait en collision directe avec les règles de l’UE : du pacte de Stabilité au marché unique, de la concurrence à l’énergie, en passant par l’agriculture, la libre circulation, les frontières, l’immigration, la préférence nationale, la primauté du droit national sur le droit européen : il n’y a pas un secteur dans lequel un éventuel gouvernement Bardella serait compatible avec l’UE. Sur les règles budgétaires, la France s’inscrirait hors de la zone euro. Le coût du programme du RN s’élève à 3% du PIB, ce qui ferait exploser le déficit et la dette. En violant les nouvelles règles du Pacte de stabilité, un gouvernement RN limiterait les possibilités d’intervention de la BCE sur les marchés en cas de crise de la dette souveraine française, avec des retombées aussi sur d’autres pays ayant une dette élevée, comme l’Italie. Un gouvernement RN mettrait fin aux ambitions de l’UE en matière de politique étrangère et de sécurité. Outre le fait de sortir du commandement de l’Otan, le RN veut éviter toute cession de souveraineté dans le secteur. Le soutien à l’Ukraine pourrait être remis en cause, puisque c’est Matignon qui décide des dépenses. Macron pourrait même être contraint de confier à Bardella la formation d’un gouvernement de minorité ou de coalition. L’alternative serait de laisser Marine Le Pen dénoncer que ‘’la volonté populaire a été bafouée ‘’ pendant deux ans et demi, laissant ouverte la voie du Frexit. » 

COMMENTAIRE, il Foglio, P. Peduzzi « Le pari sur le long terme de Macron » : « La stratégie d’Emmanuel Macron va au-delà de ce mois marqué par la peur et la panique : elle pourrait se révéler perdante, certes, mais il n’est pas possible de la comprendre pleinement en se limitant à observer la carte politique de la France. L’objectif déclaré par Macron va au-delà du résultat des législatives et concerne les trois prochaines années. Il compte sur le fait que le RN au pouvoir fera tomber son masque et finira par décevoir son électorat. Le charme antisystème pourrait se dissiper, comme cela a été vu par exemple en Italie avec la Ligue, qui est d’ailleurs l’allié du RN au Parlement Européen. Il est alors préférable d’essayer le RN au gouvernement plutôt que de subir une usure lente depuis l’opposition à travers de slogans irréalistes. Il s’agit donc d’un pari sur le long terme. » 

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Giorgia Meloni commente les élections législatives en France dans la perspective d’un référendum sur la réforme du ‘’premierato’’ » : « S’il est vrai qu’il faut attendre le résultat définitif du second tour des législatives en France, il est prématuré de parler des possibles avantages ou risques pour Meloni, que ce soit du point de vue de la politique intérieure ou de la politique internationale. Toutefois, son commentaire à chaud d’hier met en avant le fait que la chute du mur entre les partis de droite représente la nouveauté du vote transalpin. La réflexion de Meloni va au-delà du cas français et s’étend à Bruxelles et aux prochains défis de politique intérieure. Les prochaines batailles sur les réformes institutionnelles feront réémerger le débat sur les risques pour la démocratie et un front républicain et progressiste prêt à se mobiliser et à s’unir en tentant d’emmener avec eux les partis modérés. Il s’agit des référendums sur les réformes, notamment celle du premierato pour laquelle le gouvernement est accusé de « tentation autoritaire » par les oppositions. Giorgia Meloni pourra alors évoquer un éventuel succès de Marine Le Pen et sa « melonisation », voire l’abandon de la part du RN de sa posture pro-russe. Ainsi, un parti d’extrême droite plus proche que jamais de la Présidence de la République et ce par le biais d’une élection directe serait une arme politique puissante pour Meloni, en pleine campagne référendaire. Ce serait la preuve que ce danger antidémocratique n’existe plus. C’est aussi la raison pour laquelle Meloni a parlé de ‘’la tentative constante de cette diabolisation des droites et d’isoler un électorat ne votant pas pour les partis de gauche’’. Il y a aussi les nominations en cours en Europe et la nécessité de transformer les vétos contre Kallas et Costa et l’abstention sur la nomination de von der Leyen en un résultat concret. A ce stade, toutefois, on assiste à la mobilisation des souverainistes contre un second mandat d’Ursula von der Leyen. Là aussi, Meloni plaide pour la fin des hostilités entre les partis de droite afin de ne pas se retrouver isolée dans les négociations. » 

ARTICLE, Stampa, d’I. Lombardo, « Conservateurs, Meloni : des contacts plus isolés pour retenir les Polonais - Le pacte des patriotes » - « Un appel téléphonique a été programmé entre Mme Le Pen et G. Meloni, qui s'est félicitée du succès électoral de la leader française : "Finie la diabolisation de ceux qui ne votent pas à gauche". Les craintes d'une querelle à droite pénalisent le groupe ECR » :  « C'est à Varsovie, et non à Bruxelles ou à Paris, que Giorgia Meloni joue son destin européen. Ces dernières heures, les contacts se sont intensifiés pour convaincre les Polonais du PiS, du groupe Droit et Justice, de ne pas abandonner les Conservateurs (ECR), la formation qu’elle dirige. La naissance des ‘’patriotes’’, sous la direction de Viktor Orban, et avec la participation de Matteo Salvini et, peut-être, de Marine Le Pen, conditionne l'humeur et les choix de Meloni. Le Pacte des Patriotes, signé à Vienne, recueille adhésions et consensus. Les Polonais sont tentés de le rejoindre. Un déchirement qui affaiblirait Meloni, isolant un peu plus le groupe ECR au sein de l'Europarlement. Selon des sources proches de Fratelli d’Italia, Giorgia Meloni se serait entretenue à plusieurs reprises avec Mateusz Morawiecki, l'ancien premier ministre polonais et leader du PiS, pour le persuader de rester. L'argument utilisé par Meloni a un poids incontestable en Pologne : les sympathies pro-russes d'Orban et de ses nouveaux camarades. La question ukrainienne et les relations avec Moscou représentent une ligne infranchissable. "Comment vont-ils cohabiter ?" s'interroge Meloni. La même question que son entourage se pose sur les choix futurs de Marine Le Pen. Si elle a réellement entamé une opération de normalisation à l’internationale pour faire oublier l’anti-atlantisme et les financements russes, pour tenter de construire un axe avec Meloni, alors la dirigeante du RN ne peut pas se retrouver avec les Patriotes, de plus en plus indifférents à la défense de l'Ukraine, estiment la Présidence du Conseil et les cadres de FDI. Marine Le Pen s'exprimera après le 7 juillet, quand elle saura si elle a la France entre ses mains ou non. Meloni sent la concurrence grandir à droite, avec Salvini qui tisse sa toile de Le Pen à Orban, en passant par Donald Trump. Hier, le premier ministre hongrois a confirmé que "bientôt, les Patriotes seront rejoints par un parti italien" et que "nous deviendrons le troisième groupe le plus important au Parlement européen". Ce parti, comme l'a confirmé hier la Stampa, est la Ligue. Le fait que G. Meloni ait rompu sa neutralité habituelle en commentant les résultats des élections dans d'autres pays prouve qu'elle est très inquiète. Elle ne simule pas la normale équidistance diplomatique, le jour où elle peut profiter de la faiblesse d'Emmanuel Macron, après les nombreux '’revers’' qu'au G7 (sur l'avortement et les droits) puis à Bruxelles (sur les nominations au sommet de l'UE) elle estime avoir subis de la part du chef de l'Élysée.  Il y a "une tentative constante de diaboliser les personnes qui ne votent pas pour la gauche. C'est un tour de passe-passe par lequel de moins en moins de gens se laissent prendre" dit-elle. Meloni a d'abord hésité, puis, conseillée par le secrétaire d’Etat Fazzolari, elle a décidé de s'exprimer publiquement. Un appel téléphonique avec Le Pen était également prévu, une manière de contenir Salvini et de ne pas lui laisser l'exclusivité de l'amitié et de l'alliance avec la Française. » 

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Mateusz Morawiecki

PREMIER PLAN, Il Sole 24 Ore, B. Romano : « Le vote des Français et les manœuvres d'Orban agitent Bruxelles » : « Dans quelle mesure le vote des Français influencera-t-il le fonctionnement de l'UE et notamment l'équilibre du Parlement ? D'une part, un réajustement des partis de droite se profile dans l'hémicycle, notamment en raison de la volonté du Premier ministre hongrois Viktor Orbán de former un nouveau groupe parlementaire autour du parti Fidesz. D'autre part, on s'interroge sur l'impact que les élections françaises pourraient avoir sur le vote de confiance à venir sur la candidate-présidente de la Commission européenne. La victoire relative du Rassemblement National dimanche dernier en France n'a laissé personne indifférent à Bruxelles. Il est encore trop tôt pour dire quelle majorité sortira des urnes dimanche prochain, mais il est à craindre que le résultat inédit d'un parti nationaliste, xénophobe et eurosceptique dans l'un des principaux pays de l'Union ne donne un nouveau souffle aux partis les plus extrémistes. Ce n’est probablement pas une coïncidence si le Premier ministre Orbán a annoncé dimanche dernier son intention de former un nouveau groupe parlementaire autour du parti Fidesz. Hier soir, le FPÖ autrichien, issu d'Identité et Démocratie (ID), l'ANO tchèque, issu des libéraux du Renew, et le Chega portugais avaient déjà rejoint le groupe. D'autres partis pourraient suivre. Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue, a salué l'initiative du Fidesz. Identité et Démocratie a reporté la date de formation du nouveau groupe du 3 au 8 juillet ; manifestement, les partis siégeant actuellement au sein du groupe parlementaire veulent attendre les résultats du second tour en France avant prendre des décisions. Les regards se tournent également vers l'avenir des conservateurs de ECR : des rumeurs font état d'un transfert de Vox vers le nouveau groupe et le PiS polonais serait également tenté de le rejoindre. Bref, la réorganisation des partis de droite est en cours et son issue reste incertaine. À Bruxelles, beaucoup s'attendent à ce que le succès de l'extrême droite en France conduise à une plus grande cohésion de l'alliance populaire-socialiste-libérale qui devra soutenir le 18 juillet la candidate-présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. La coalition dispose d'une majorité de 38 voix. Entre autres, un nouveau succès du Rassemblement national au second tour du scrutin français pourrait compliquer les possibilités de collaboration de Fratelli d'Italia, le parti de Giorgia Meloni, avec von der Leyen. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Chega et la Ligue rejoindront l'alliance autour du Fidesz, d'ANO et du FPÖ.

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UE. Viktor Orbán a annoncé deux autres partenaires qui rejoindront la nouvelle alliance autour du Fidesz, du FPÖ et d'ANO : le parti patriotique portugais Chega et un parti italien (la Ligue).

Le nouveau gouvernement néerlandais entre en fonction.

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Pays-Bas. Le nouveau gouvernement entre en fonction. Il est chargé de mettre en œuvre la politique d'immigration la plus stricte jamais vue dans le pays. Il est constitué autour de quatre partis, parmi lesquels figure le PVV anti-islamisation de Geert Wilders.

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01/07/2024

Björn Höcke condamné pour avoir déclaré "Tout pour".

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Allemagne. Björn Höcke, le chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD, est condamné à une amende de 16.900 euros pour avoir déclaré « Tout pour », lors d’un rassemblement politique à Gera en Thuringe. Le juge a estimé que Björn Höcke attendait du public qu'il réponde « l'Allemagne ! »

Björn Höcke avait été condamné en mai pour avoir utilisé le slogan « Tout pour l'Allemagne ! » à Merseburg en Saxe-Anhalt.

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Björn Höcke

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/14/bjo...)