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22/05/2025

"Jenin, tension Italie-Israël"

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour sont consacrées à la situation au Proche-Orient « Gaza, l’attaque de Netanyahu » (Corriere della sera), « Israël tire, Gaza meurt » (Repubblica), « Jenin, tension Italie-Israël" (Stampa), « Crise Israël- Italie » (Giornale).

UkraineLa Repubblica : « Il ne s’agit pas d’une seule rencontre au Vatican, mais d’une série de pourparlers de paix. En partant d’un format technique, avec des fonctionnaires russes et ukrainiens. Pour ensuite essayer d’élever le niveau aux ministres des Affaires étrangères et, enfin, à V. Zelensky et V. Poutine. À l’issue d’une nouvelle tournée d’appels téléphoniques promue par le Palais Chigi avec les chancelleries occidentales, on aperçoit des fragments d’une toile diplomatique. Même si, il faut le préciser, pour l’instant, le sommet reste avant tout une ambition. Giorgia Meloni y travaille. Conscient que la seule façon de ne pas échouer est de fermer rapidement le jeu. Pour cette raison, l’exécutif souhaiterait annoncer une date de début des négociations d’ici samedi. Et tenir le premier tour la semaine prochaine. C'est un parcours en pente ascendante, on l'a dit. Parce que cela dépend d’une variable ingérable : Moscou. Meloni entrevoit une lueur diplomatique à exploiter, après des semaines difficiles. Et elle a quatre étapes en tête. La première prévoit un nouveau cycle de consultations avec les principales chancelleries occidentales, d’ici demain : avec les grands européens (on attend un entretien avec Emmanuel Macron), Bruxelles, l’Ukraine et d’autres partenaires de l’OTAN comme la Turquie. Le deuxième acte sera un nouvel appel avec Donald Trump. Cela se produira très bientôt, pour boucler la boucle. À ce stade, la Présidente du Conseil mettra à jour le Saint-Siège et officialisera la date et le « format » : qui, en somme, s'assiéra à la table avec la Russie et l'Ukraine. Enfin, Moscou : la dernière étape est d’obtenir le feu vert de Poutine. Et c’est là que tout devient plus flou. ».  Corriere della Sera : « Un premier round de négociations qui se tiendraient au Vatican, voici la stratégie de Meloni avec Washington et Bruxelles mais Moscou n’a pas encore donné son accord officiel et s’oppose à une présence des Européens aux pourparlers. Le succès de cette initiative demeure ainsi incertain ». La Stampa « le Vatican et le gouvernement italien se coordonnent : d’abord les aides humanitaires, puis la politique, avec la possibilité d’une paix par étapes. Il est possible de constater cependant les limites évidentes de la stratégie de Meloni : il faudra avant tout des délais longs pour arriver à cela et il est nécessaire de sortir de la logique des déclarations qui a caractérisé jusqu’à présent les efforts diplomatiques ». Messaggero : « La toile tissée par Giorgia Meloni sur l’Ukraine, impliquant aussi R.T. Erdogan” : “La stratégie aurait été évoquée au téléphone avec V. Zelensky lui-même et attribuerait au leader turc un rôle de médiateur. La Turquie reste l’un des seuls pays à avoir maintenu constamment ouvert les canaux diplomatiques avec Poutine comme avec Zelensky, et une position neutre et indépendante. La Turquie est devenue un allié aussi crucial qu’épineux pour Bruxelles, déterminant pour la sécurité du flan oriental. Les contacts entre Kiev en Ankara devraient reprendre bientôt, de même qu’entre la Turquie et l’Italie. Rome et Washington se sont par ailleurs entretenus, Giorgia Meloni faisant part des échanges avec Léon XIV qui accepte d’accueillir les négociations, après en avoir informé le groupe des ‘Volontaires’. Moscou émet des doutes quant aux négociations de paix au Vatican. Les chancelleries européennes craignent que Poutine n’accepte pas d’aller négocier au Vatican. Les prochaines 24 heures seront décisives concernant l’organisation ou non de ces pourparlers. » Quotidiano Nazionale, tribune de Piero Fassino (PD) ancien président de la commission affaires Etrangères « Rome-Paris et ces querelles de provinciaux » : « il y a une nervosité qui risque de perturber des relations qui sont en réalité stratégiques entre les deux pays. La France et l’Italie n’ont un poids en Europe et en politique étrangères que lorsqu’elles collaborent. Cela a été constaté sur le Next Generation EU où l’entente entre Rome et Paris (et Berlin) a surmonté les résistances des pays frugaux. Cela est d’autant plus vrai que l’Europe est appelée à se mesurer face à des défis cruciaux : le système de défense européen, la neutralité climatique, l’économie verte, les règles pour des échanges commerciaux transparents, le multilatéralisme fondé sur la démocratie et les droits, la société numérique et l’Intelligence Artificielle. »

Israël/GazaRepubblica : « Jénine, les tirs de l’IDF avec les diplomates en visite, les pays de l’UE furieux. Coups de semonce dans les airs à quelques pas de la délégation La Haute Représentante Kallas dénonce une « violation du droit international ». Parmi les fonctionnaires internationaux, il y avait également le vice-consul italien à Jérusalem, Alessandro Tutino. Une fois de retour au Consulat, il a rapporté les faits au ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, qui l'avait appelé pour s'assurer de son état et obtenir des éclaircissements sur l'incident. « Les menaces contre les diplomates sont inacceptables. Nous demandons au gouvernement israélien de clarifier », a donc tonné le titulaire de la Farnesina sur X, convoquant immédiatement l’ambassadeur israélien en Italie. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a fait de même. ». Corriere della Sera : « Un acte délibéré, selon la Palestine, ou un avertissement selon Israël. La double version des faits, mais les témoignages, y compris ceux du vice-consul italien Alessandro Tutino démentent la version de Tel-Aviv. ‘’personne de la délégation ne s’est éloigné du parcours prévu’’ assure le diplomate italien qui se trouvait sur place ». La Stampa : « au sein du gouvernement on ne cache plus l’irritation, le ton est de plus en plus dur mais quand il s’agit de prendre une position politique claire, au Parlement, l’exécutif ne change pas sa ligne et les ministres désertent la motion des oppositions contre Netanyahu ». Corriere della Sera : « « La catastrophe à Gaza enflamme aussi le Parlement italien. L'affrontement a atteint son azimut lorsque les leaders du Pd, Elly Schlein, du M5S, Giuseppe Conte, et du Avs, Nicola Fratoianni, qui avaient signé une motion unitaire condamnant le gouvernement israélien, rejetée par la Chambre, ont accusé Giorgia Meloni de « complicité avec les crimes de guerre et le génocide de Netanyahou ». Ils ont ensuite abandonné les travaux et rejoint la manifestation des associations et mouvements sur la place Montecitorio ». La Stampa « Les ministres du gouvernement désertent la Chambre, le jour où les oppositions présentent une motion unifiée contre B. Netanyahu. La dirigeante du PD E. Schlein dénonce ‘’l’immobilisme de Meloni nous rend tous des complices’’ »

Le rapport ISTAT. Corriere della Sera : « Pour trouver des informations positives, il faut aller les chercher très loin dans les pages du rapport Istat de cette année. Le PIB ralentit, le pouvoir d'achat des salaires réels a baissé de 10,5 % de 2019 à 2024. Un Italien sur quatre est en risque de pauvreté ou d'exclusion. La production industrielle a chuté de 4 % par rapport à 2023, où elle avait déjà baissé de deux points. En positif, il y a la « nette amélioration » des comptes publics avec la baisse de la dette nette de 7,2% à 3,4% du PIB. Il y a aussi l'emploi qui progresse, +1,5% en un an, mais la productivité baisse car il s'agit d'emplois à faible technologie et à forte intensité de main d'œuvre. Huit nouveaux salariés sur dix ont plus de 50 ans. Pour la première fois dans notre pays, le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans a dépassé celui des enfants de moins de 10 ans. De peu (4,6 millions contre 4,3), mais c'est un chiffre qui s'ajoute au bilan négatif des naissances (en 2024 seulement 370.000 contre 651.000 décès) et aussi à celui du taux de natalité, 1,18 enfant par femme. ».

DéfenseIl Foglio : « Après l’appel du ministre Crosetto (Frères d’Italie) et celui du Chef d’Etat-Major Portolano sur la nécessité de l’Italie de se doter d’un nouveau système antimissile, c’est au tour d’Antonino Minardo (Ligue). Selon le président de la commission parlementaire pour la défense, l’« Iron Dome » est « un projet qui est nécessaire. Pour l’Italie, ce n’est pas un   mais une nécessité dans le cadre géopolitique actuel : nous disposons de 5 Samp-T dont 2 seulement sont au service de l’Italie actuellement ». Ce serait ainsi un dispositif de dissuasion aérienne. Minardo rappelle qu’avec l’Iron Dome, ‘’Israël parvient à éliminer toute menace venant du ciel alors que Kiev a des défenses limitées’’. ‘’Cela serait valable aussi pour toute l’Europe, je crois’’ ajoute-t-il ».

Messaggero Antonio Tajani (Forza Italia), ministre des Affaires étrangères et vice-Président du Conseil « Que Benjamin Netanyahou fasse maintenant taire les bombes, oui à une Palestine sans le Hamas. »  Q : Le Sommet de Tirana sans l’Italie a fait parler. Macron tente d’isoler Meloni ? L’Italie n’a jamais été exclue, nous sommes considérés par tous comme un interlocuteur clef, à commencer par les Etats-Unis, F. Merz et K. Starmer. Giorgia Meloni et Emmanuel Macron se sont entretenus ensuite. Q : Vous ne craignez donc pas de coup bas de la France ? Il n’est pas possible de faire les choses sans l’Italie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Cour constitutionnelle rejette la demande de George Simion d'annuler le résultat des élections présidentielles.

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Roumanie. La Cour constitutionnelle rejette la demande du nationaliste George Simion d'annuler le résultat des élections présidentielles en raison de l'ingérence française et moldave et de la fraude électorale.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/20/george-simion-a-officiellement-demande-a-la-cour-constitutio-6548753.html)

21/05/2025

L'AfD et le BSW massivement discriminés par la télévision publique.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD et la gauche anti-immigration BSW sont massivement discriminés par la télévision publique. Entre les élections de février et le 15 mai, l'AfD, arrivée deuxième lors du scrutin, n'est passée qu'une fois dans une émission-débat et le BSW deux fois.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

BSW : gauche anti-immigration

FDP : libéraux

L'AfD privée de la présidence de la Commission du Budget.

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Allemagne. Alors que la présidence de la Commission du Budget revient traditionnellement au premier parti d'opposition, Ulrike Schielke-Ziesing de l’AfD n’a pas été élue car les autres partis ont décidé d’écarter les élus de l’AfD des présidences et des vice-présidences des commissions.

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Ulrike Schielke-Ziesing

Alice Weidel : "Depuis sept ans, la vice-présidence de la Chambre des députés auquel l’AfD a droit lui est refusée."

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Allemagne. La coprésidente de l’AfD Alice Weidel : « Depuis sept ans, la vice-présidence de la Chambre des députés à laquelle l’AfD a droit lui est refusée. »

"Sommet sur l'Ukraine, Meloni parle au Pape."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur les négociations de paix « Trêve, Poutine résiste à Trump » (Corriere della sera), « Sommet sur l'Ukraine, Meloni parle au Pape » (Repubblica), « Paix en Ukraine, le plan Meloni » (Stampa), « Kiev, Meloni parle au Pape » (Messaggero), « « Une paix juste pour Kiev », le Pape confirme sa disponibilité pour accueillir les colloques de paix » (Avvenire) et les faits divers.

Ukraine. Corriere della Sera : « « La Présidente du Conseil a également eu des contacts téléphoniques directs avec chacun des principaux acteurs impliqués dans les échanges diplomatiques de ces dernières heures : elle s'est entretenue avec Macron, Merz, le Finlandais Stubb, le Premier ministre britannique Starmer et la présidente de la Commission européenne von der Leyen. « Il a été convenu de maintenir une coordination étroite en vue d'un nouveau cycle de négociations pour un cessez-le-feu et un accord de paix en Ukraine », fait savoir le Palais Chigi par le biais d’un communiqué. Maintenant, Meloni est à nouveau au cœur d’un réseau complexe d’efforts diplomatiques. Le Palais Chigi ne cache pas avoir exercé une « moral suasion » sur la Maison Blanche afin d’inclure les sommets de l’UE dans les consultations concernant l’Ukraine ». La Stampa : « Selon notre quotidien, au cours de cet entretien téléphonique [avec Trump], l'Italie, avec le soutien de l'Allemagne, aurait avancé l'idée de créer « une sorte de collège arbitral ». Un organisme chargé d'analyser, sans préjugés idéologiques, le « mémorandum de paix » que Moscou entend mettre sur la table pour relancer le dialogue. L'objectif est toutefois d'examiner les conditions avant qu'elles ne soient soumises à Kiev. Il s'agit d'évaluer au préalable leur acceptabilité et, si nécessaire, de les rejeter, afin d'éviter qu'un éventuel refus ukrainien ne soit mal interprété. En d'autres termes, il faut éviter que Trump y voie la véritable cause de la prolongation du conflit. En somme, il faut un juge. Une figure qui puisse en quelque sorte se dire tierce, capable non seulement de neutraliser les mouvements du Kremlin, mais aussi d'adoucir ou de désamorcer les réactions imprévisibles du magnat américain, qui inquiètent beaucoup la Présidente du Conseil et les autres dirigeants réunis lundi. Mais il est évident que, pour parvenir à un compromis, il faut d'abord réparer la fracture entre Meloni et Macron, qui s'est rouverte avec les accusations de « personnalisation », dans la direction des « Volontaires » adressées au Français, et avec la tentative menée par l'Italienne de délégitimer les actions de la coalition. ». Messaggero : « La Présidente du Conseil accélère maintenant : l’objectif est d’organiser un sommet sur la reconstruction, avec des négociations déjà en cours ». « Après quelques couacs ces dernières semaines dont ont profité les oppositions, Giorgia Meloni est de retour dans le jeu grâce à la main tendue de Donald Trump. La Présidente du Conseil italienne se place désormais fermement à la tête du processus pour la paix, profitant notamment du rôle du Saint-Siège, possible théâtre des négociations entre Moscou et Kiev. Meloni, après avoir encaissé le croche-pied d’Emmanuel Macron - avec une bataille à travers la presse – revendique maintenant le rôle de protagoniste. Et ce rôle d’intermédiaire entre les États-Unis et l’UE sur lequel elle travaille depuis avant même que Trump ne reconquière la Maison Blanche, lorsque la victoire du républicain était déjà dans l’air. Malgré tout, la crainte que V. Poutine puisse tout envoyer en l’air persiste. Toutefois ‘dire non au Pape n’est pas simple, ce serait très compliqué pour Poutine de se défiler’ estiment des sources diplomatiques. Plus de 3000 participants de plus de 90 pays sont attendus à Rome les 10 et 11 juillet pour la Ukraine Recovery Conference. La conférence sera ouverte par Giorgia Meloni, V. Zelensky et U. von der Leyen et la possibilité que D. Trump participe reste sous-jacente. » Messaggero : « Lors de l’entretien téléphonique ce lundi avec Donald Trump, l’UE fait pression : ‘nous aussi nous devons être à la table des négociations’ » : « Lors de l’appel lundi entre D. Trump, Macron, Merz, Meloni et von der Leyen, certains sont décontenancés par le ton employé, complètement différent de la veille. Trump est optimiste, expliquant que Poutine ‘veut négocier’, que ‘sanctionner le Kremlin n’est pas une bonne idée’, d’après Axios. Les Européens ne se démontent pas et la Présidente du Conseil italien propose un cessez-le-feu ‘d’au moins deux semaines’ comme condition préalable aux négociations. Le chancelier F. Merz émet des doutes et éperonne lui aussi le Président américain. Ce qu’a obtenu Trump par téléphone est en réalité un pas en avant mais ne suffit pas. Le visage de V. Zelesnky est fermé, méfiant. D. Trump, déjà irrité, ne veut pas entendre trop d’histoires. Les leaders européens s’accordent sur un point : le Vatican est le lieu adapté pour le prochain round de négociations de paix. L’Italie fait pression en ce sens et Trump accepte volontiers. Sur le reste le flou demeure, notamment sur le rôle de l’Europe à la table des négociations. Si l’Italie a déjà garanti sa place, Macron, Merz et Starmer revendiquent plus que les autres les énormes efforts financiers de soutien à l’Ukraine depuis trois ans. C’est à nouveau Meloni et Merz qui insistent auprès de Trump sur la participation des Européens. ‘Il faut un juge’ insiste Meloni. ». Domani « La chamaillerie entre la Présidente du Conseil et le Chef de l’Elysée n’est que le dernier épisode d’une histoire qui dure depuis longtemps. Malheureusement, Rome et Paris ne s’entendent pas. Rares ont été les moments heureux de collaboration. C’est une forme de compétition politique et diplomatique qu’il serait temps de surmonter » 

Déplacement du Chef de l’Etat S. Mattarella à Bruxelles. Corriere della Sera : « Les « conseils » du Président Mattarella, il est crucial pour l’UE de récupérer le lien euro-atlantique. Le président de la République ne voit aucune alternative au « pacte » qui lie depuis des décennies l'Europe aux États-Unis et encourage le renforcement de cet axe historique, que la bataille sur les droits de douane déclenchée par la Maison Blanche semblait avoir mis en péril. En rencontrant le Président du Conseil Européen Costa, Mattarella a appelé à ouvrir des voies d'immigration régulière et à lutter contre les trafiquants d'êtres humains ».

L’Italie et IsraëlLa Repubblica : « Pour la première fois, l'UE prend ouvertement position contre le gouvernement israélien et surtout contre les attaques, les bombardements et le blocus de l'aide à Gaza entrepris par Netanyahu. C’est toutefois une décision qui divise l’UE. Neuf pays, dont aussi l’Italie, ont voté contre ».

L’Italie et l’OMS : La Stampa : « L’Italie se défile et ne vote pas le plan de l’OMS avec la Russie et l’Iran. Bien que le plan ait été dilué, excluant l’imposition aux pays adhérant d’un confinement en cas de pandémie, l’Italie a décidé de ne pas le voter. Le ministre de la Santé Orazio Schillaci (indépendant)  a expliqué cette décision en évoquant la nécessité que ‘’ L'Italie entend réaffirmer sa position quant à la nécessité de réaffirmer la souveraineté des États dans la gestion des questions de santé publique’’. Le message politique que la majorité de droite italienne laisse passer est qu’elle n’a pas confiance en l’OMS. La Ligue contexte ouvertement son rôle et sa légitimité au point de souhaiter une sortie de l’Italie de l’Organisation. Le soupçon, alimenté depuis longtemps par les secteurs anti-Vax et les milieux souverainistes, est que l’accord puisse représenter un cheval de Troie pour « vendre » la souveraineté nationale au nom d’un « gouvernement sanitaire mondial » ». Il Foglio « la piètre figure de l’Italie avec l’OMS. Une décision difficile à expliquer, mais qui n'est pas tout à fait inattendue. Des doutes sur le traité avaient déjà été soulevés à plusieurs reprises au cours de l'année dernière par le gouvernement Meloni. À cela s'ajoutait la forte pression de la Ligue, qui s'était intensifiée ces derniers mois après la décision du président Trump de retirer les États-Unis de l'OMS. À tel point que le parti de Salvini était allé jusqu'à déposer au Parlement des amendements et des propositions de loi visant à faire sortir l'Italie de l'OMS ». 

Fin de vieSole 24 Ore « La Cour Constitutionnelle intervient pour la troisième fois sur le sujet, en remplissant de fait un vide législatif qui demeure depuis désormais 5 ans. Les juges constitutionnels font pression sur le monde politique pour qu’il intervienne, mais la loi est encore au point mort. ‘’ Il n'est pas contraire à la Constitution de subordonner la non-punissabilité de l'aide au suicide à la condition que le patient ait besoin d'un traitement de maintien en vie. Toutefois, la possibilité d'accéder à l'aide à mourir doit être garantie, même au malade qui refuse les traitements de maintien en vie considérés par les médecins comme nécessaires à l'exercice des fonctions vitales’’ fait savoir la Cour Constitutionnelle ». 

Corriere della Sera, Guido Crosetto (Frères d’Italie) ministre de la Défense : « Il faut que l’ONU redevienne centrale si l’on veut éviter que le jeu soit uniquement dans les mains de trois superpuissances : les Etats-Unis, la Russie et Chine. Et c'est une réussite que l'Allemagne propose aujourd'hui un plan qui correspond exactement à ce que nous proposons depuis des mois : il faut impliquer l'ONU, grande absente, et lui redonner son rôle de lieu où l'on se parle et où l'on se confronte tous ensemble. Une force de paix de l'ONU impliquerait et rassurerait tout le monde. […] Pour avoir une Europe de la défense intégrée, il faudra peut-être 7 ou 10 ans mais cela est indispensable. Il faut être en mesure d’agir concrètement et pas uniquement avec les déclarations. Une défense européenne que j’imagine continentale et pas uniquement limitée à 27, élargie à d’autres pays comme par exemple le Royaume-Uni, la Norvège, la Turquie et les Pays Balkaniques, qu’il ne faut pas laisser à la Russie. […] Concernant l’Ukraine : il faut agir avec sang-froid dans l'intérêt de la paix, sans qu'il soit nécessaire de faire une compétition entre les dirigeants pour voir qui franchira la ligne d'arrivée en premier. C'est ce que fait, et bien, Giorgia Meloni dans son rôle de médiatrice avec les États-Unis, se montrant la plus sérieuse de tous, à l'égard de l'Europe, et la moins égoïste. Sur l’engagement à l’égard de Kiev, il existe différentes visions. Macron a la sienne, nous avons la nôtre. Nous pensons que toute l'Europe doit être impliquée, et pas seulement certains pays. En effet, Meloni a favorisé le rapprochement entre Trump et von der Leyen, qui représente l'Europe tout entière. C'est un travail précieux. Tous les pays ont pour objectif la paix entre la Russie et l'Ukraine, qui passe par un cessez-le-feu, un processus de paix et la stabilisation de la paix. Mais restons vigilants. Ce n'est pas parce que les armes se tairont que la Russie cessera d'augmenter sa puissance militaire. […] Quand je parle de défense européenne, je ne parle pas de la création d'une armée ad hoc, mais de l'intégration des forces armées nationales déjà existantes, qui opèrent déjà souvent de concert, mais qui devraient être de plus en plus interconnectées et disposer de leur propre commandement, comme c'est déjà le cas au sein de l'OTAN. Mais avant que cela ne devienne une réalité opérationnelle efficace, toutes les forces doivent être mises en place, de l'armement à la cybersécurité, car aujourd'hui, nous dépendons des États-Unis, qui ont des années-lumière d'avance sur nous. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Saxe : l'AfD rejette la demande d’une procédure d’interdiction à l’encontre de Freie Sachsen.

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Allemagne. Saxe. Le groupe des élus du parti nationaliste AfD au Parlement de Saxe rejette la demande d’une procédure d’interdiction à l’encontre du parti nationaliste plus radical Freie Sachsen.

20/05/2025

Pavel Durov, le fondateur de Telegram, est prêt à se rendre en Roumanie pour témoigner de l’ingérence française dans l’élection roumaine.

Roumanie, France, Russie. Pavel Durov, le fondateur de Telegram, est prêt à se rendre en Roumanie pour témoigner de l’ingérence française dans l’élection roumaine.

George Simion a officiellement demandé à la Cour constitutionnelle d’annuler les élections présidentielles.

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Roumanie. Le nationaliste George Simion a officiellement demandé à la Cour constitutionnelle d’annuler les élections présidentielles, à cause d’interférences étatiques et non-étatiques.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/18/le-...)

La CDU/CSU n'acceptera pas l'élection de candidats de l'AfD à la présidence et à la vice-présidence des commissions de la Chambre des députés.

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Allemagne. Le chef du groupe parlementaire des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-chrétiens de la CSU annonce que ces deux partis n'accepteront pas l'élection de candidats du parti patriotique AfD à la présidence et à la vice-présidence des commissions de la Chambre des députés.

Les plus de 150 députés de l'AfD ont été contraints de se réunir dans une salle trop petite.

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Allemagne. Les plus de 150 députés de l'AfD ont été contraints de se réunir, pour la réunion de groupe, dans une salle trop petite, au sein des bâtiments parlementaires, et l'ont donc quittée.

(https://x.com/i/status/1924837436837838879)

Alexander Dobrindt qualifie le rapport de l'Office fédéral de protection de la Constitution sur l'AfD d'insuffisant.

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Allemagne. Le ministre social-chrétien CSU fédéral de l'Intérieur Alexander Dobrindt qualifie le rapport de l'Office fédéral de protection de la Constitution sur l'AfD d'insuffisant pour une procédure d'interdiction de parti.

L’AfD du Brandebourg poursuit l’Office du Brandebourg de protection de la Constitution.

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Allemagne. Brandebourg. L’AfD du Brandebourg poursuit en justice l’Office du Brandebourg de protection de la Constitution pour l’avoir classée « extrémiste de droite avéré ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/05/07/l-a...)

La direction de la CDU/CSU appelle à cesser de discuter de l'interdiction de l'AfD.

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Allemagne. Le secrétaire général de la CDU Carsten Linnemann et le président de la CSU bavaroise Markus Söder appellent leurs partis à cesser de discuter de l'interdiction de l'AfD, car celle-ci serait « difficilement applicable juridiquement » et une procédure d’interdiction donnerait à l’AfD le « statut de martyr ».

Ninove : sept personnes interpellées pour "fraude électorale".

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Belgique. Flandre. Flandre-Orientale. Ninove. La ville gérée par Forza Ninove, une émanation locale du parti nationaliste flamand Vlaams Belang qui a obtenu une majorité absolue lors des élections communales [municipales] de 2024, a vu sept personnes liées à cette liste être interpellées dans le cadre d’une enquête pour fraude électorale. Elles sont soupçonnées de faux en écriture, en lien avec un usage abusif de procurations et de certificats médicaux présumés falsifiés.

Reform UK est donné premier à 29 %, alors que les conservateurs tombent à la quatrième place.

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Royaume-Uni. Reform UK de Nigel Farage est donné premier à 29 %, alors que les conservateurs tombent à la quatrième place.

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Reform UK : patriotes

travaillistes

libéraux-démocrates

conservateurs

écologistes

SNP : indépendantistes écossais

autres 

Plaid Cymru : indépendantistes gallois

"Meloni travaille pour unir Washington et Bruxelles."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur l'appel téléphonique entre D. Trump et V. Poutine « Trump-Poutine, essais de trêve » (Corriere della sera), « Trump-Poutine : négociations immédiates » (Repubblica), « Trump : « faisons la paix chez le Pape » » (Stampa), « Appel Trump-Poutine : négociations oui, trêve non » (Messaggero), « Paix, l'autre bluff de Poutine » (Giornale), « Un dégel très lent » (Avvenire).

L’Ukraine, Trump et les Volontaires. Repubblica : « L'appel téléphonique avec Washington après les dernières exclusions » : « Vendredi 16 mai. Fin d'après-midi à Washington, nuit profonde à Rome. Giorgia Meloni entre enfin en contact avec Donald Trump. Et elle lui livre une plainte diplomatique qui aura des effets dans les jours à venir. Elle explique au président américain qu'Emmanuel Macron joue un jeu politique aux dépens de l'Italie. L'exclure des contacts entre les Européens et la Maison Blanche signifie affaiblir le côté conservateur européen des Maga. "Vous avez ma parole que cela ne se reproduira plus - aurait répondu le républicain, selon des sources italiennes - votre leadership a mon soutien" ». Il Messaggero : « Selon des sources de très haut niveau, la présidente du Conseil aurait bien fait attention à ne pas revenir sur « l'incident » de Tirana avec le président américain. Au centre de l'appel avec « l'ami Donald », l'idée de pousser l'initiative du Saint-Siège, c'est-à-dire d'accueillir les difficiles négociations Moscou-Kiev au Vatican. Une option sur la table, Meloni aurait fait remarquer avec force à Trump, qui pourrait favoriser le processus de paix, une paix que les négociations en Turquie n'ont pas réussi à atteindre. Et qui fait lentement son chemin chez "The Donald", peut-être aussi grâce à l'arrivée du premier pape américain de l'histoire. « Bonne idée », répétera avec conviction le magnat également dans l'appel avec les volontaires qui suit celui avec Vladimir Poutine, et qui voit Meloni de nouveau présente autour de la table. Dans la table ronde, on parle de la possibilité de reprendre les négociations au Vatican. Une option sur la table qui ferait de Rome un pion décisif sur l'échiquier. « Avec la bénédiction de Macron », plaisantent les fidèles de la présidente du Conseil, se réjouissant de la centralité retrouvée de Meloni. Dans les prochaines heures, Meloni activera les canaux avec le Saint-Siège : « l'Italie est prête à faire sa part pour faciliter les contacts et travailler pour la paix », explique un communiqué du Palais du Chigi arrivé juste après la conclusion de l'appel de Trump avec les volontaires ». Corriere della Sera : « la présence de Rome avec les autres Européens est vue comme un changement de cap, après des absences qui sont devenues matière pour une friction diplomatique, du moins entre l’Elysée et le Palais Chigi. Le porte-parole de Merz assure pour sa part que « Rome peut faciliter les contacts et faire valoir ses bonnes relations avec les Etats-Unis ». Selon le Financial Times, le Chancelier allemand aurait joué les médiateurs entre ses collègues français et italien. Bref, Trump et Merz ont travaillé pour combler les distances entre Rome et Paris ». La Stampa : « La bouée de sauvetage de Meloni » : « la présidente du Conseil a été rassurée à plusieurs reprises par le président américain sur son rôle, après les frictions flagrantes avec Macron. La Maison Blanche a utilisé le format Quint pour la ramener à la table après s’être retrouvée dans un cul-de-sac médiatique à la suite des frictions avec Macron et après son exclusion de la Coalition des volontaires. Mais le porte-parole allemand parle toutefois de « formats fluides » pour les prochaines réunions, laissant comprendre que tout peut encore changer ». Sole 24 Ore : « Dans le communiqué diffusé par le Palais Chigi, il est évoqué un ‘’début immédiat des négociations’’ faisant référence directe à la disponibilité du Pape à héberger les colloques de paix au Vatican. ‘’l’Italie est prête à jouer sa part afin de faciliter les contacts et à travailler pour la paix’’. Par ailleurs, les 10 et 11 juillet se tiendra à Rome le « Ukraine Recovery Conference » : si cela devait arriver proche d’un cessez-le-feu, cette conférence aurait un poids encore plus important ». Corriere della Sera : « Selon le dirigeant d’Italia Viva, Matteo Renzi ‘’Meloni utilise la politique étrangère pour relancer des fakes news. Avoir dit qu’au sommet de Tirana l’envoi des troupes aurait été évoqué, tout en sachant qu’il s’agissait d’une fausse nouvelle, est très grave. L’Italie est en train de perdre de crédibilité. Ils ont choisi Macron juste parce qu’il n’est pas apprécié par Meloni, qui gère les rapports internationaux comme des caprices infantiles’’ »

Droits de douane. Sole 24 Ore « Ursula von der Leyen attend toujours l’invitation officielle de la part de la Maison Blanche. Toutefois, le Palais Chigi est persuadé que la rencontre de dimanche entre la présidente de la Commission et le vice-président américain JD Vance a marqué un tournant : ‘’nous nous attendons à des suites dans de courts délais’’, assurent des sources proches du Palais. Il y a la conviction que ce rapprochement peut se concrétiser avant le G7 au Canada prévu pour la mi-juin, quand il manquera juste deux semaines à l’ultimatum de 90 jours de trêve sur les droits de douane décidé par Trump. Les prévisions de croissance diffusées hier confirment la gravité des conséquences d’une guerre commerciale, notamment en Europe et aux Etats-Unis ».

La limite du troisième mandat. Sole 24 Ore : « Le gouvernement se saisit de la question du troisième mandat [à la présidence des régions] ». « Au dernier moment, le Conseil des ministres saisit le Conseil constitutionnel, contre l’avis de la Ligue, concernant la loi de la province autonome de Trente permettant au léguiste Maurizio Fugatti de se présenter pour un troisième mandat à la tête de la région. Les juges constitutionnels s’étaient déjà opposés à la possibilité d’effectuer un troisième mandat pour les présidents de régions à statut conventionnel et ce sera donc probablement le cas aussi pour les régions autonomes, ce qui concerne donc aussi le président du Frioul Vénétie Julienne, M. Fedriga. L’enjeu est en réalité le pouvoir de la Ligue établi au Nord depuis des décennies, un pouvoir menacé par l’ambition du parti de Giorgia Meloni de conquérir la présidence d’au moins deux régions italiennes de poids. Lors du conseil des ministres, G. Meloni a fait valoir un souci d’homogénéité dans la règlementation et a appelé à attendre le verdict de la Cour constitutionnelle pour envisager une solution équilibrée à l’échelle nationale. En échange, si l’on peut dire, la présidence de la Vénétie sera laissée au léguiste Luca Zaia. Sans compter la possibilité pour la Ligue de continuer à agiter la promesse de l’autonomie régionale différencier avec l’approbation de la compétence du ministre Calderoli pour la définition des ‘niveaux essentiels de prestations’. ». La Stampa « « Il ne faut pas attribuer trop d’importance à cette rupture : dans une coalition, il est toujours possible de trouver un point d’équilibre entre des visions différentes ; y compris sur des thématiques cruciales. Salvini sait qu’il peut tirer sur la corde autant qu’il voudra. Toutefois, il évitera de pousser Meloni à demander des élections anticipées en faisant retomber la responsabilité sur lui. Meloni pourrait renoncer à la Région Vénétie mais demandera en contrepartie le Trentin-Haut-Adige, le Frioul-Vénétie-Julienne et la Lombardie »

L’autonomie régionale. Messaggero : « Autonomie différenciée des régions, discussion autour des ‘niveaux essentiels de prestations’. La Présidence de la République met en garde contre d’éventuels abus ». « Le processus autour de l’autonomie régionale différenciée est relancé après une longue période de suspens provoquée par une sentence constitutionnelle de 2024. Le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi formulant les critères pour la définition des niveaux essentiels de prestation que devront assurer chaque région en matière de service public, sur demande du Conseil constitutionnel dans le souci de garantir un accès égal aux droits et aux services pour tous les citoyens. Au même moment le chef de l’Etat a mis en garde face à de possibles dérives liées au régionalisme. Parmi les secteurs concernés figurent l’enseignement, l’énergie (production et distribution), les grands réseaux de transports pour lesquels la règlementation européenne prévaut, et sur lesquels les experts constitutionnels porteront une attention particulière. Dans son discours, le Président de la République a évoqué le système sanitaire déjà régionalisé : ‘une stratégie commune et la collaboration entre les institutions sont nécessaires pour dépasser d’intolérables écarts entre les différents systèmes de santé régionaux et garantir une protection universelle’. »

Plan MatteiMessaggero : « Lors du Sommet organisé à Rome sur le Plan Mattei, Ursula von der Leyen sera présente elle aussi » : « Giorgia Meloni présidera le 20 juin prochain un sommet sur le Plan Mattei, avec la présidente de la Commission européenne. ‘Rome mise sur une nouvelle centralité de la Méditerranée, tout en soutenant la vocation géostratégique de l’Italie comme hub énergétique et plateforme d’interconnexions’ a déclaré la Présidente du Conseil italienne. Un précédent sommet organisé en mars dernier avait réuni 400 participants et avait porté sur les infrastructures physiques et numériques, l’agriculture et l’énergie. Le gouvernement présentera à la Chambre son rapport annuel le 30 juin et devrait évoquer à cette occasion son ‘Plan pour l’Afrique’ dont les projets pilote s’étendront à cinq nouveaux pays : Angola, Ghana, Mauritanie, Sénégal et Tanzanie, en plus des neuf pays déjà impliqués. L’activation de nouveaux outils de financement des projets et le renforcement du lien entre le Fonds pour le Climat et les objectifs du plan Mattei ont également été annoncés par G. Meloni. »

Corriere della Sera, Giovanni Donzelli, coordinateur national de Fratelli d’Italia : « « Meloni travaille pour unir Washington et Bruxelles, les résultats sont évidents. Pour être crédible, elle n’a pas besoin de courir derrière chaque rendez-vous en présentiel, si elle n’est pas convaincue de l’objectif de la réunion. Les Volontaires avaient été un peu trop pressés au début, en évoquant des troupes en Ukraine sans un accord international. Maintenant, Meloni a obtenu deux résultats : Tout d’abord, elle a fait dire à Macron de manière claire qu’il n’y avait aucune volonté d’envoyer des troupes européennes sans un cadre ONU, pour maintenir une paix atteinte. Deuxièmement, elle a favorisé le dialogue, ce n’est pas un hasard si le porte-parole de Merz a dit que le nouveau format élargi européen (comprenant aussi l’Italie) a été souhaité par Trump lui-même, justement pour impliquer Meloni qui est un pont entre l’Europe et les Etats-Unis. L’Italie le fait en tant que pays européen, pour éviter de construire de murs. Nous sommes en train d’y parvenir et c’est là un résultat énorme. »

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Giovanni Donzelli

La Stampa, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture : « Il n'y a aucun problème au sein de la majorité. Nous sommes disposés à ouvrir un débat sur le troisième mandat. Nous n'avons jamais eu de position préconçue. Nous pensons simplement que les collectivités locales ne peuvent pas décider chacune de leur côté. Aujourd'hui, il faut une clarification politique afin que le gouvernement puisse définir des règles de participation aux élections qui soient les mêmes pour tous, sur l'ensemble du territoire national. Matteo Salvini a déjà précisé qu'il s'agissait d'une question locale et je partage son approche. Il est légitime d'être en désaccord, car ce n'est pas une question politique et cela ne figure pas dans le programme du gouvernement, mais cela s'arrête là. Nous ne voulons pas déclencher de crise ».

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Francesco Lollobrigida

Corriere della Sera, Roberto Calderoli (Ligue) ministre pour les Affaires Régionales « J'ai simplement souligné, hier, ce que signifie rejeter la loi d'une région autonome et pourquoi, à mon avis, il s'agit d'une grave erreur. J’ai également souligné qu’avant le ministre Lollobrigida, – qui a demandé mardi de saisir la Cour Constitutionnelle contre la loi de la Province autonome de Trente – personne ne l’avait fait. Ni la ministre des Réforme Casellati, ni le ministre de l’Intérieur, qui est le plus compétent en la matière. Par ailleurs, la décision de la Cour Constitutionnelle contre la loi de la région Campanie, avait bien expliqué : ‘’Les régions à statut ordinaire dotées de compétences concurrentes sont une chose, mais les régions autonomes, où les règles découlent d'une norme constitutionnelle, en sont une autre’’ ».

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Roberto Calderoli

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Résultats du premier tour des élections présidentielles en Pologne.

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Pologne. Lors du premier tour de l’élection présidentielle de ce 19 mai 2025, le candidat libéral Rafał Trzaskowski obtient 31,36 % face au candidat conservateur Karol Nawrocki soutenu par Droit et justice (PiS) qui récolte 29,54 % des voix. Les deux hommes s’affronteront au second tour.

Le candidat nationaliste de la Konfederacja Sławomir Mentzen décroche 14,81 %. Le candidat nationaliste plus radical Grzegorz Braun de la Konfederacja Korony Polskiej obtient 6.34 %.

Marek Jakubiak, conservateur et nationaliste, de Wolni Republikanie décroche 0,77 %.

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Karol Nawrocki et sa famille

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affiche de Sławomir Mentzen

19/05/2025

Claudio Corrarati du centre droit est élu maire de Bozen/Bolzano.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Bozen/Bolzano. Claudio Corrarati du centre droit (Frères d’Italie, Ligue, Forza Italia, …) est élu maire de Bozen/Bolzano, la capitale du Tyrol du Sud/Haut-Adige.

(https://www.gemeindewahlen.bz.it/de/2/elect/22436/mayors)

Au sein du Conseil municipal, Frères d’Italie obtient 7 sièges sur 45 et la Ligue 2.

(https://www.gemeindewahlen.bz.it/de/2/elect/22436/seats)

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Claudio Corrarati

Nouvelle percée des patriotes de Chega lors des élections législatives.

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Portugal. Lors des élections législatives de ce 18 mai 2025, le parti patriotique Chega obtient 22,76 %, soit + 4,7 points, et arrive en deuxième position derrière le centre droit. Chega obtient 60 sièges.

Les nationalistes d’Ergue-te décrochent 0,15 % et pas d’élu.

(https://www.legislativas2025.mai.gov.pt/resultados/territ...)

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André Ventura, le dirigeant de Chega

"Giorgia Meloni parvient à se faire rencontrer J.D. Vance et Ursula von der Leyen."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur la messe d'intronisation du pape Léon XIV et des rencontres en marge « Léon XIV pousse la diplomatie » (Corriere della Sera), « Léon, un médiateur de paix » (Repubblica), « Europe, un axe anti-Meloni » (Stampa), « Mission de paix » (Messaggero), « Meloni réunit USA et UE, « un nouveau départ » » (Messaggero), « Léon à Zelensky : « une paix juste pour Kiev » » (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, la rencontre entre JD Vance et Ursula von der Leyen à Rome, le débat politique sur les référendums des 8 et 9 juin et le Proche-Orient.

La rencontre JD Vance et Ursula von der Leyen. Corriere della Sera : « Meloni parvient à faire rencontrer Vance et VdL » : A cette occasion, la présidente du Conseil a voulu souligner l’importance politique de cette rencontre pour ajouter sur les réseaux sociaux « l’Italie veut jouer sa part dans la relance du dialogue entre l’UE et les Etats-Unis », sans vouloir cependant répondre à la polémique des partis d’opposition accusant l’exécutif d’isolement, ou aux dirigeants européens qui sont perplexes. C’est le ministre de la Défense Crosetto qui le fera, en mettant en exergue la « centralité de l’Italie » après cette rencontre à Rome. L’approche de von der Leyen est la suivante : l'Union Européenne s'engage à réduire son excédent commercial en achetant davantage de gaz liquéfié et quelques autres produits aux États-Unis. Peut-être même des armes, mais il faudra pour cela surmonter les réticences de la France. Quant au réarmement, l'Europe est prête à changer de cap et à augmenter ses dépenses. Les États-Unis n'auront ainsi plus d'arguments pour qualifier les alliés du Vieux Continent de « parasites » ». La Stampa : « Ursula von der Leyen se montre prudente, il est inévitable que son mécontentement s’affiche pour l’insistance avec laquelle l’Italie s’est activée pour favoriser cette rencontre. La présidente de la Commission a souligné par ailleurs que celle de Rome n’était pas son premier vis-à-vis avec Vance, il y avait eu celle à Paris ». La Repubblica « Exclue des réunions sur l’Ukraine, Meloni tente de relancer le récit selon lequel elle serait cette médiatrice entre Trump et l’Europe, du moins du point de vue des droits de douane. Au-delà de la rhétorique, il faudra comprendre comment se terminera ce bras-de-fer sur les droits de douane ». Giornale « C’est la revanche politique et médiatique de Meloni, une semaine après les polémiques sur son exclusion du sommet des Volontaires. Pour le ministre pour les rapports avec le gouvernement, Luca Cirielli, « c’est une rencontre plus importante que celle de Pratica di Mare, entre Berlusconi, W Bush et Poutine ». Domani « Rome tente de sortir de l’ombre de la Coupole de Saint-Pierre. Meloni, exploitant l’occasion de la nouvelle rencontre des leaders mondiaux au Vatican, a voulu montrer savoir jouer le rôle qu’elle tente de s’attribuer depuis des mois. C’est-à-dire de jouer les médiateurs entre Trump et l’Europe. Vance et von der Leyen ont exprimé le souhait d’un début de négociations à long terme. Ce qui a suffi à Meloni pour évoquer un « succès ».

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Ursula von der Leyen, Giorgia Meloni et J.D. Vance

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L’Italie et le groupe des « Volontaires ». Repubblica : « Aujourd'hui est le grand jour de l'appel téléphonique entre D. Trump et V. Poutine. Les Européens volontaires, porte-parole des craintes et des demandes de Kiev, ne veulent pas être exclus. C'est pourquoi, comme l'a annoncé le chancelier allemand Friedrich Merz, les dirigeants du Royaume-Uni, de l'Allemagne et de la France (le Polonais Tusk étant absent en raison des élections dans son pays) se sont à nouveau entretenus avec Trump hier soir, avant son entretien avec le tsar à 16 heures, heure italienne, aujourd'hui. À la surprise générale, l'Italie a également participé. Il est certain que Giorgia Meloni a décidé à la dernière minute de ne pas faire cavalier seul. Jeudi, à Tirana, elle avait fait ses adieux aux « Volontaires » (« nous sommes contre les troupes européennes en Ukraine ») et s'était ainsi exclue du nouvel appel imminent de Starmer, Macron et Merz avec Trump. Puis, hier, la présidente du Conseil a fait volte-face, après son entretien téléphonique privé avec le président américain samedi. Un isolement qui semblait incompréhensible pour plusieurs dirigeants des Volontaires européens et qui, à la dernière minute, semble désormais avoir pris fin, notamment pour le bien de l'Italie sur la scène internationale ». Messaggero : « La Présidente du Conseil s’entretient avec Donald Trump, coup de froid sur le groupe des ‘Volontaires’ qui s’est rendu à Kiev, ‘sur les droits de douane la distance entre les différentes positions s’est réduite ». « Giorgia Meloni et Donald Trump se sont entretenus par téléphone samedi en fin d’après-midi, reprenant le contact dans des moments chargés d’attentes et d’événements. Ils parlent d’Ukraine, maintenant fenêtre, bien qu’étroite, semble s’ouvrir pour une trêve. La Présidente du Conseil italienne a encore bien à l’esprit l’image nette de la réunion des quatre leaders – Macron, Merz, Starmer et Zelensky – à Tirana, en communication avec le président américain et à laquelle l’Italie n’a pas participé. Cela a donné lieu à une affaire politique à Rome, les oppositions prêtes à attaquer. Cela a été vécu comme un affront de la part du président français. Giorgia Meloni vide son sac au téléphone avec le Tycoon. Elle explique de manière directe que l’Italie estime hasardeux, pour ne pas dire une grave erreur, l’opération des ‘Volontaires’, l’envoi de troupes européennes d’interposition en Ukraine après un accord de paix. Mieux vaut miser sur des ‘garanties de sécurité’ pour Kiev donnant de la substance au cessez-le-feu. ». La Stampa : « Isolée, Meloni mise maintenant sur Vance. La « réponse » de Meloni est résumée par ce drapeau italien placé entre celui américain et celui de l’UE. Dans la guerre des photos déclenchée avec Macron et les Volontaires, la présidente du Conseil marque un point en réunissant le vice-président américain et la présidente de la Commission Européenne. Les relations, notamment avec Macron, demeurent tendues. Meloni continue de travailler pour se couper un rôle dans la résolution du conflit ukrainien en misant aussi sur le Vatican, grâce aux bons offices de Tajani et de Mantovano (indépendant, autrefois Alliance nationale), appréciés au Saint-Siège. L’Italie aurait déjà donné sa disponibilité pour favoriser d’éventuels entretiens de paix au Vatican. C’est une initiative diplomatique parallèle par rapport à celle dirigée par la France et le Royaume-Uni ». Corriere della Sera : « Meloni se dit « satisfaite » et oublie les polémiques avec Macron sur les formats des rencontres concernant l’Ukraine. Au Palais Chigi, on ne cache pas sa satisfaction : ils ont peut-être eu de la chance, l'élection d'un nouveau pape n'était pas un événement prévu, il s’agit toutefois d’une première rencontre de haut niveau ». Domani : « A Tirana, Meloni était absente pour un choix politique et pas parce qu’il était question de parler de troupes à envoyer en Ukraine, chose démentie par Emmanuel Macron et par le fait que l’Allemagne et la Pologne n’ont jamais donné leur feu vert à cette hypothèse ».

Le troisième mandat et la LigueMessaggero : « Troisième mandat à la présidence des régions, la région du Frioul déclenche une crise. Une réunion entre le président de région Massimo Fedriga et Giorgia Meloni est prévue pour trouver un accord. Lorsque M. Fedriga avait consulté trois spécialistes de droit constitutionnel, tous lui avaient répété qu’un troisième mandat à la présidence des régions était impraticable. Il y avait toutefois une exception, difficilement réalisable, à savoir la chute anticipée de la junte régionale. Ainsi, ce qui naissait comme une hypothèse lointaine semble se transformer en réalité. En effet, suite aux indications des spécialistes en droit constitutionnel, des conseillers régionaux léguistes ont présenté leur démission, ouvrant le débat avec le ministre Luca Ciriani (Frères d’Italie), proche de Meloni. Le cas du Frioul ne semble pas de nature à faire reculer le gouvernement sur la question. »

Il Foglio, Matteo Renzi, secrétaire et fondateur d’Italia Viva : « La magie est finie, les chancelleries internationales s’en sont aperçues avant nous : le gouvernement Meloni est immobile. L'insignifiance de Meloni à l'étranger est désormais évidente. Son déclin et la perte de popularité sont imminents. Le dialogue soi-disant privilégié avec Trump ? Tout le monde s’est rendu à Washington et le Tycoon parle plus souvent avec Macron et Starmer, qui n’ont pas été traités moins bien que Meloni, au contraire ! L’idée de Giorgia Meloni d’être politiquement la plus proche de Trump ne marche pas et représente un pari risqué, un véritable danger. Il faut se réveiller, c’est le président de la République Sergio Mattarella qu l’a bien dit « Nessun dorma ». Nous avons besoin d’une Italie qui soit à nouveau au cœur de l’Europe alors que maintenant elle est déliée du dessin européen. Le problème avec Trump est qu’il est imprévisible : il dialogue avec la Syrie, avec les Russes, avec le gouvernement nord-coréen. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/05/2025

Le nationaliste George Simion perd le second tour de l'élection présidentielle roumaine.

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Roumanie. Le nationaliste George Simion perd le second tour de l'élection présidentielle roumaine :

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(https://prezenta.roaep.ro/prezidentiale18052025/pv/results/?pv-candidate-chart-type=bar&region=total&pv-scope=total&pv-relative-max=max)

17/05/2025

Conférence de Reform UK le 5 et 6 septembre 2025.

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Royaume-Uni.

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(https://reformpartyconference.co.uk/)

Le général Vannacci intervient lors du sommet sur la remigration à Milan.

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Italie et Europe. Lors du sommet sur la remigration organisé à Milan, le député européen et général Roberto Vannacci, membre de la Ligue, est intervenu en vidéoconférence.

Parmi les orateurs présents figuraient le président des jeunesses du parti Reconquête d’Éric Zemmour Hilaire Bouyé (France), des représentants The National Party (Irlande) et Lena Kotré de l’AfD (Allemagne).

Les têtes d’affiche du sommet étaient Jean-Yves Le Gallou (France), Dries Van Langenhove (Flandre-Belgique), Eva Vlaardingerbroek (Pays-Bas), Martin Sellner (Autriche) et Afonso Gonçalves (Portugal).

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Roberto Vannacci en vidéoconférence

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Jean-Yves Le Gallou et le Belge Antoine Dresse/Ego Non

Reform Uk remporte deux élections partielles locales.

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Royaume-Uni. Lors de quatre élections locales partielles, ce jeudi 15 mai 2025, Reform UK de Nigel Farage en a remporté deux.

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