"Macron-Meloni, dégel."

Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur l'Ukraine « Haute tension Berlin Moscou » (Corriere della sera), « La proposition de Moscou » (Repubblica), « R. Metsola : « Aide à Kiev, je suis avec Merz » » (la Stampa), « Poutine bouge : « négociations immédiates » » (Messaggero), la nomination du nouveau PDG de Stellantis Filosa (Repubblica, la Stampa, Messaggero) et les faits divers.

La visite à venir du Président E. Macron à Rome. Repubblica : « Macron-Meloni, dégel à Rome : « Donnons un signal d’unité » » : « Quand les deux se parlent à nouveau, ils sont d’accord sur un point. Le Français le soulève : « Donnons un signal. Quelque chose qui va au-delà de l’appel téléphonique ». La situation est si critique, convient l’Italienne, qu’« il n’y a aucun sens à se diviser ». Ils décident donc d’organiser une rencontre mardi. »

Il Tempo, Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy « Les négociations sur les droits de douane ont été débloquées aussi grâce à Meloni, depuis qu’elle s’est rendue à Washington. C’est à ce moment qu’il a été décidé de réaliser une négociation entre l’Administration américaine et la Commission Européenne. Il est crucial de travailler à baisser les droits commerciaux des deux côtés de l’Atlantique. Si le résultat ne devait pas être positif, il faudrait alors considérer d’autres acteurs globaux ».

Corriere della Sera, Ignazio La Russa (Frères d’Italie), président du Sénat « Sur Gaza l’engagement du gouvernement est total, contrairement à ce que disent les partis d’opposition. Le gouvernement italien n'a pas épargné ses efforts pour venir en aide à la population de Gaza et demander un cessez-le-feu. L’exécutif garde une ligne claire sur les aides humanitaires. L’origine du conflit demeure l’attaque du 7 octobre et les conditions dans lesquelles se trouvent les otages israéliens. Et tout cela sans qu'il y ait eu jusqu'à présent de recul de la part des terroristes du Hamas et de leurs protecteurs iraniens, unis dans leur volonté d'anéantir l'État d'Israël. »

Avvenire, Edmondo Cirielli (Frères d’Italie) vice-ministre affaires Etrangères « Aujourd'hui, être aux côtés de l'Ukraine, d'un point de vue humanitaire, signifie être présent de manière concrète et cohérente sur le terrain aux côtés de la population. Au cours des trois années de guerre, l'Italie a alloué 57 millions d'euros à l'aide humanitaire, touchant plus d'un million de bénéficiaires. Et ces derniers mois, le gouvernement a lancé un nouvel appel d'offres « humanitaire » de 21 millions d'euros. Nous voulons intensifier nos efforts. Les priorités comprennent l'aide sanitaire, la protection des groupes vulnérables, l'assistance psychosociale, la distribution de biens et de services essentiels. Avec la valeur ajoutée que l'excellence de la coopération italienne est en mesure d'apporter, notamment dans le secteur sanitaire et dans le déminage, essentiel pour la reprise du pays. En juillet se tiendra à Rome la conférence pour la reconstruction de l’Ukraine. Notre action se concentrera sur le soutien humanitaire, sur le renforcement des secteurs sanitaire et culturel, sur la gouvernance post-conflit. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)