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31/10/2025

Le communisme allemand a été traversé par des idées nationales.

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Allemagne. La scission survenue au sein du parti post-communiste Die Linke entre une aile internationaliste devenue adepte du multiculturalisme et un aile nationale, cette dernière ayant formé le parti de gauche anti-immigration BSW dont la figure de proue et coprésidente est Sarah Wagenknecht, trouve ses racines dans l’histoire du communisme allemand.

En effet, durant l’entre-deux-guerres, le dirigeant du parti communiste KPD Ernst Thälmann (1886-1944) a développé une conception nationale.

Au début des années 1970, les soviétiques ont remplacé le dirigeant de la République démocratique allemand Walter Ulbricht par Erich Honecker, car Ulbricht désirait que son pays évolue vers la souveraineté.

Après la chute du communisme, le dirigeant du parti post-communiste PDS du Mecklembourg Johann Scheringe se concevait en tant que social-patriote et la candidate du PDS de Schwerin aux élections législatives Angelika Gramkow se plaignait dans un article de la publication du parti Neues Deutschland (Nouvelle Allemagne) que l’identité nationale a été abandonnée à la droite et que l’objectif est la patrie et une meilleure Allemagne.

Au tournant du millénaire, le rédacteur de l’organe de presse Neues Deutschland Holger Becker voulait donner un sens patriotique à la signification du titre de l’organe de presse, alors que le président du parti Gabriele Zimmer fit connaître lors du congrès de Cottbus son lien profond avec l’Allemagne.

Source : Nie zweimal in denselben Fluss. Björn Höcke im Gespräch mit Sebastian Hennig, Manuscriptum, Lüdinghausen, 2024, p. 247-248.

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Walter Ulbricht

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Sahra Wagenknecht

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