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16/04/2025

"Les pièges du voyage de Giorgia Meloni à Washington."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes ce matin portent à nouveau sur les droits de douane « Zéro droits de douane, Trump refroidit l'UE » (Corriere della Sera), « Zéro droits de douane, Trump refroidit l'UE, Meloni: « un moment difficile » » (Messaggero), l'Ukraine « Poutine ne veut pas la paix » (Repubblica), « Ukraine, Trump coule le G7 » (Stampa), et l'état de santé du Président S. Mattarella hospitalisé pour la pose d'un pacemaker.

Les JT couvrent essentiellement, outre les sujets traités par les quotidiens, l’adoption du décret prévoyant des aides aux entreprises et aux familles contre la hausse des prix énergétiques, les intempéries et les faits divers.

Le voyage à venir de G. Meloni à Washington. Corriere della Sera « Les pièges du voyage à Washington. Meloni reconnaît un moment ‘’difficile’’ dans les relations avec les Etats-Unis et, en s’adressant aux entrepreneurs lors d’une remise de prix, souligne, prudente « nous verrons ce qui se passe dans les prochaines heures ». Entretemps, il est possible de constater des divergences entre les ministres Giorgetti et Crosetto sur comment atteindre les 2% du PIB  pour les dépenses militaires : le Trésor affirme que le ministère de la défense n’a pas encore envoyé de projets précis à ce propos. Ces frictions entre alliés n’aident pas Meloni dans sa mission. A ce stade, le Palais Chigi n’a pas encore communiqué une ligne précise ». Il Messaggero : « Meloni est le premier dirigeant européen à rencontrer le magnat après le coup de poing porté aux négociations, qui sont en stand-by depuis vendredi dernier avec toutes les inconnues de l'affaire. La présidente du Conseil s'est à nouveau entretenue avec von der Leyen. Les deux dirigeantes font le point sur les négociations en cours à Washington. Meloni, qui ne cache pas ses craintes au téléphone, a maintenant la tâche de mettre de l’huile dans les relations, en tirant parti de sa relation privilégiée avec Trump, car selon The Guardian elle serait l'« élue » du magnat. C'est à elle de faciliter surtout - explique une source à Bruxelles - la communication et les contacts entre les deux dirigeants (Trump et von der Leyen), qui jusqu'à présent sont inexistants. Nous avançons donc sur « une double voie : les négociations avec l'UE d'une part et le dialogue Trump-Meloni d'autre part ». La Repubblica : « La présidente du Conseil réunit ses adjoints Tajani et Salvini en précisant : "Ce n’est pas le moment des divisions". C’est aussi l’occasion pour faire le point sur les droits de douane et les dépenses militaires : ‘’nous ferons de notre mieux" assure-t-elle. Il est désormais clair que la mission de Meloni, techniquement une bilatérale Italie-Etats-Unies, pourrait être exploitée par Bruxelles – c’est du moins ce que soutiennent des sources gouvernementales italiennes - pour rapprocher von der Leyen du président américain. ». Stampa « Meloni invite ses adjoints Salvini et Tajani à éviter les fuites en avant, c’est-à-dire des déclarations déplacées et les polémiques inutiles. Le Secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil, Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie) reconnaît qu’il s’agit d’une ‘’mission parsemée de pièges’’ et que le protectionnisme américain est ‘’dangereux’’. L’hospitalisation de Mattarella n’aide pas Meloni dans cet effort d’équilibre avec ses alliés de coalition » Il Giornale « C’est une mission sous le signe du pragmatisme : le but est de stabiliser les rapports avec un allié historique et montrer l’utilité de cultiver cette relation ». Libero : « Dans les relations entre Amérique et UE, l’Italie peut jouer un rôle-clé grâce à son alliance historique avec Washington, à sa position stratégique en Méditerranée et à sa capacité de dialoguer avec tous au Moyen-Orient. Meloni est une voix importante de l’Europe et nous l’entendrons ». Il Foglio : « ce voyage représente un « stress test » pour la majorité et pour le leadership de Meloni. Pour remporter le défi, Meloni ne peut que décevoir les populistes pro-Trump et défendre les intérêts italiens sans toutefois trahir les attentes européennes ». Sole 24 Ore : « Lucidité et prudence, c’est la devise choisie par le Palais Chigi en vue de la mission aux Etats-Unis. Meloni l’équilibriste, part en endossant la veste de médiatrice. Forte de la qualité de l’export italien et de ses excellences, Meloni sait qu’elle risque de rentrer à Rome les mains vides mais ne se fera pas pour autant humilier ».

L’Ukraine. Corriere della Sera : « L'hypothèse d'une force d'interposition en Ukraine s'essouffle visiblement. Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron prennent acte du fait que la proposition ne recueille pas un consensus suffisant parmi les partenaires européens. En particulier, l'opposition de l'Italie, de l'Espagne et, de manière surprenante, de la Pologne. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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