Silvio Berlusconi : "aucun doute, nous serons victorieux".

« Le président du Conseil : ‘une injustice criante, manifestons’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :
« S. Berlusconi ne veut plus entendre parler de recours divers et variés. Dès avant la nouvelle du second rejet de la liste PdL à Rome, il a parlé à son entourage d’une grande manifestation le 20 mars, à Rome, avec la participation des 13 candidats du centre droit aux régionales, l’important étant de ‘parler à nouveau avec les électeurs’. Les sondages, en effet, confirment au président du Conseil l’impact de l’affaire des listes ; il assure toutefois : ‘aucun doute, nous serons victorieux’. D’autre part, la Ligue met le holà à toute idée de report des élections, et les finiens sont sur la même longueur d’onde. Le Cavaliere se tourne donc vers le peuple : il recommence à inciter son électorat à s’élever contre ‘l’axe du mal’, ‘en défense de la liberté’. Son objectif est de souder le parti, y compris en interne. Les comptes (à commencer par ceux en suspens avec Fini) se régleront plus tard. »

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Entretien avec Luca Zaia (Ligue du nord), ministre de l’Agriculture et candidat pour la présidence de la Vénétie, dans Il Riformista – « Quelle honte dans le Latium ! S’il y avait eu la Ligue… » :
« Il est évident qu’il vaut mieux éviter de faire à ce point piètre figure car, ensuite, il faut l’expliquer à l’électorat. Mais je ne me vois pas jeter la pierre à quelqu’un en particulier : je ne suis pas de ceux qui profitent des erreurs des autres. Je n’en peux plus de cette histoire, je préférerais pouvoir commencer à parler programme. L’important maintenant est de parvenir à sortir rapidement de cette affaire, avec sérénité et en défendant l’action du Président de la République. En Lombardie, on a assisté à une polémique sans précédent et totalement stérile. Je ne veux critiquer personne, je le répète. Il est certain qu’en Vénétie nous avons tout fait dans les règles, la Ligue sait comment on présente une liste, nous avons été dans l’opposition pendant des années, passant, disons-le, par des fourches caudines. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).