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09/07/2009

Parlement européen : le FPÖ ne peut pas rejoindre le groupe “Europe de la Liberté et Démocratie".

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Le FPÖ ne peut pas rejoindre le groupe “Europe de la Liberté et Démocratie". Le parti calviniste néerlandais SGP, membre du groupe, bloque l’entrée du FPÖ. Il existe également un problème par rapport au parti slovaque SNS, à propos des décrets Benes. L’UKIP, du Royaume-Uni, n’est pas non plus très favorable à l’entrée du FPÖ au sein du groupe.

 

Par contre, la Ligue du Nord, le Parti du Peuple danois et le LAOS (Grêce) le sont.

 

Le groupe « Europe de la Liberté et Démocratie » compte, en ce moment  30 députés issus de 8 pays.

08/07/2009

Carinthie : le FPÖ dénonce le financement des partis politiques du Land.

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La lutte entre les deux partis nationalistes, le BZÖ et le FPÖ, se poursuit. Le BZÖ gouverne la Carinthie avec les conservateurs de l’ÖVP. Le FPÖ, puissant dans les autres régions d’Autriche, ne siège pas au sein du Parlement de Carinthie.

 

Les quatre partis qui siègent au Parlement de Carinthie  (BZÖ – nationaliste, SPÖ – social-démocrate, ÖVP – conservateur et « Les verts » (écologiste)) ont décidé, à l’unanimité, le 28 mai 2009, d’augmenter la dotation publique des partis politiques représentés au Parlement. Chacun des quatre partis voit sa dotation augmenter de 30 à 40%.

 

Le FPÖ, qui n’est pas représenté au Parlement de Carinthie, n’obtient pas d’argent. Le FPÖ lance une campagne contre cette augmentation du financement des partis qui bénéficie à son concurrent le BZÖ.

 

Le FPÖ et le BZÖ, tous deux issus de la même matrice politique, ont évolué différemment et représentent des idées et des électeurs différents. Le FPÖ est plus dur, plus social et vise un électorat plus jeune. Le BZÖ est plus centriste et conservateur.

Entrée de la Turquie dans l’Union européenne : le double jeu de Nicolas Sarkozy.

Entretien avec Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, dans le Corriere della Sera :

« Nous attendons d’entrer dans l’Europe depuis 50 ans. Maintenant nous demandons une réponse claire aux dirigeants européens » «  L’attitude du Président Sarkozy à notre égard est difficile à comprendre. En tête-à-tête, il me rassure puis, en public, il fait des déclarations très dures. Nous réclamons clarté et cohérence. »

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(Traductions : Ambassade de France à Rome.)

07/07/2009

Á propos de Joerg Haider : le comportement délirant des médias.

Suite au décès de Joerg Haider, certains médias autrichiens ont publié une série d’informations. Plus farfelues les unes que les autres et ne reposant sur aucun élément tangible, ces informations ont été reprises par une partie de la presse francophone. (réception d’un SMS de Stefan Petzner lors de l’accident, relations homosexuelles, conversation téléphonique entre Joerg Haider et Stefan Petzner au moment de l’accident, etc.., etc...)

 

Quelques mois plus tard, il apparaît que le décès de Joerg Haider pourrait être un attentat.  Et la presse francophone n’en parle pas. L’investigation menée par un journaliste allemand qui a travaillé pour certains des plus grands organes de presse allemands est ignorée.

 

De plus, Joerg Haider n’est pas le premier leader nationaliste à disparaître de manière violente. En France, Jean-Pierre Stirbois, numéro 2 du Front National, se tue dans un accident de voiture et François Duprat est victime d’un attentat à la bombe. Aux Pays-Bas, Pim Fortuyn est abattu. En Allemagne, Jürgen Möllemann, qui représente la tendance populiste du FDP (Parti libéral), se tue lors d’un saut en parachute.

 

Le comportement curieux de la presse francophone vis-à-vis de Joerg Haider n’est pas nouveau. En 1999, Joerg Haider fait entrer son parti de l’époque, le FPÖ, dans une coalition avec les conservateurs au niveau national. La presse hurle. L’Autriche est placée au ban des nations. Entre 2004 et 2006, Joerg Haider gouverne la Carinthie en coalition avec les sociaux-démocrates (SPÖ) : la presse francophone n’en parle pas et ce n’est pas un scandale pour elle.

 

Il est temps de rétablir la vérité sur Joerg Haider auprès du public francophone. Joerg Haider a été un des plus grands hommes politiques nationalistes des dernières décennies.  Les résultats qu’il a obtenu, tant au niveau électoral, que dans l’application pratique de ses idées en Carinthie, dont il a été gouverneur, et en Autriche, doivent être connus. Sa méthodologie doit être étudiée afin de nous servir de modèle pour le combat patriotique d'aujourd'hui et de demain.

Nouveau livre en allemand sur Joerg Haider : "Où la liberté habite, là est ma patrie"

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"Wo Freiheit wonht, da ist mein Vaterland" de Ursula Jandl.
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"Où la liberté habite, là est ma patrie. De la ligue des paysans à Joerg Haider", tel est le titre d'un nouveau livre sur Joerg Haider. Celui-ci est publié par le centre de formation du BZÖ à Vienne et a été écrit par Ursula Jandl.
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Ce livre décrit l'histoire du nationalisme en Carinthie, depuis les débuts jusqu'à nos jours. Il s'agit d'un ouvrage très spécialisé qui aborde les différents scrutins électoraux en Carinthie et l'évolution des formations électorales nationalistes, au fil du temps, au sein de cette région d'Autriche.
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Le livre de 164 pages présente de nombreuses illustrations.
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Le livre est dédié à Joerg Haider.

UDC Suisse : "non" à l'augmentation de la T.V.A.

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Le 27 septembre 2009 doit avoir lieu en Suisse une votation populaire en faveur de l’augmentation de la T.V.A. L’UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix) s'oppose à cette augmentation et appelle à voter « Non ».

L’UDC organise des soirées d'informations et de formations pour les membres du parti, mandataires et personnes intéressées. Ces soirées se tiendront jusqu'à la mi-août dans différentes localités de Suisse.

06/07/2009

Élections en Bulgarie : Ataka à 9,37% et le RZS à 4,13%.

 Les élections de ce dimanche en Bulgarie ont vu une très légère avancée du parti nationaliste Ataka. Il obtient 21 sièges de députés avec 9,37% des voix. En 2005, Ataka avait obtenu 8,93% des voix.

 

Le Parti conservateur qui est le grand vainqueur des élections, au détriment des socialistes, n’a pas exclu, avant le scrutin, une alliance avec Ataka.

 

Le parti  Ordre, légalité, justice (RZS)  de Jane Janew obtient 10 sièges avec 4,13%, passant de justesse la barre des 4% nécessaires pour qu’un parti puisse siéger au Parlement. Jane Janew a réclamé le blocage des frontières entre la Bulgarie et la Turquie le jour des élections afin d’empécher le parti de la minorité turcophone de Bulgarie de gagner les élections grâce à des électeurs qui seraient venus de Turquie. Jane Janew s’oppose à la corruption et à la montée de l’intégrisme au sein d’une partie de la communauté musulmane de Bulgarie. Sa sécurité, lors de ces élections, est assurée par un ancien dirigeant du Mossad.

 

Pour la première fois, les électeurs ont été amenés à utiliser deux bulletins de vote. Un contenant les noms des candidats pour la représentation majoritaire et un autre contenant les noms des partis et coalitions de partis pour le scrutin proportionnel. 31 des 240 sièges sont dévolus au vote majoritaire.

FPÖ : Heinz – Christian Strache à Moscou.

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Le chef de file du FPÖ autrichien, Heinz-Christian Strache, a conduit une délégation de son parti à Moscou. La délégation était composée de plusieurs députés du parti, ainsi que d’entrepreneurs autrichiens. H-C Strache a rencontré divers responsables politiques et donné des interviews à différents organes de presse de la capitale russe. Il a rencontré des opposants au pouvoir en place en Géorgie.  Il a eu également un entretien avec le premier adjoint au maire, Wladimir Resin.

 

L’objectif de la visite est d’intensifier les relations culturelles et économiques avec la Russie. La délégation a visité la Douma (le Parlement russe) et a eu des contacts avec le parti « Russie Unie » du Président Poutine.

Décès de Joerg Haider: pas de campagne de récolte de signatures.

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Stefan Petzner remercie les nombreuses personnes qui lui ont fait part de leurs réactions positives à sa demande d’exiger une nouvelle enquête sur le décès de Joerg Haider. Cela l’encourage à poursuivre et à faire pression sur les autorités.

 

J'apprends, de Stefan Petzner, que l’action de récolte de signatures en vue de demander une nouvelle enquête sur la mort de Joerg Haider ne pourra pas être lancée, car elle ne sera pas acceptée par la direction  du BZÖ en Carinthie. Cela ne veut pas dire que Stefan Petzner baisse les bras. Il continue le combat en vue d'obtenir l'ouverture d'une nouvelle enquête sur le décès de Joerg Haider.

05/07/2009

Un DVD sur la mort de Joerg Haider.

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Le journaliste allemand qui a écrit un livre sur le décès de Joerg Haider va également sortir un DVD, qui porte le même titre que le livre : "Jörg Haider. Umfall, Mord oder Attentat?" (Jörg Haider : accident, assassinat ou attentat ?).
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L'éditeur est le même que celui du livre.

Royaume-Uni : BNP : « Les médias sont notre principal ennemi ».

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Paul Goldin, du BNP, a déclaré que les médias sont le principal ennemi du BNP et que l’objectif premier du parti est d’immuniser le public contre leurs mensonges :

 

« Nous avons besoin d’atteindre une situation où assez de personnes dans ce pays ne croient pas un mot de ce que disent les médias d’État.

 

Nous avons besoin d’immuniser notre peuple contre les salissures des médias. En saturant le pays de matériel anti-médias, nous avons à détruire la confiance que le peuple a dans les médias.

 

Bien que cela prendra du temps et sera un dur travail, nous devons commencer maintenant. Á partir de maintenant nous devons dire à chacun la vérité à propos des médias qui sont, en réalité, une machine de propagande, pas un service d’information.»

04/07/2009

Stefan Petzner met le ministre de la justice sous pression.

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Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider, réclame une enquête indépendante sur le décès de Joerg Haider. Si le ministre de la justice autrichien, Madame Claudia Bandion-Ort, persiste dans son refus d’une nouvelle enquête, Stefan Petzner envisage de lancer une récolte de signatures afin d’exiger une enquête réalisée par un procureur indépendant et des experts internationaux.

 

Cette récolte de signatures pourrait conduire à une pétition populaire ou à une consultation populaire. (Les deux sont prévues dans la Constitution autrichienne.)

 

Stefan Petzner est député et secrétaire général du BZÖ. Il a reçu le soutient du gouverneur de Carinthie, de la femme de Joerg Haider, des dirigeants du BZÖ et maintenant de Ursula Haubner, la soeur de Joerg Haider.

 

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Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider.

03/07/2009

Claudia Haider demande une nouvelle enquête sur le décès de son mari.

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Suite à l’interview donnée par Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider, la famille Haider demande, elle aussi, une nouvelle enquête.

La veuve de Joerg Haider, Claudia, dit que son mari buvait peu et était un coureur de marathon qui faisait attention à sa santé. Il n'aurait jamais bu d'une manière excessive.

Claudia Haider demande que l’enquête soit réalisée par un procureur indépendant. Celui qui a réalisé l’enquête, Gottfried Kranz, est un homme du SPÖ (Parti social-démocrate) et un ennemi déterminé de Joerg Haider.

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Claudia Haider, veuve de Joerg.

Italie : la clandestinité des immigrés est désormais une loi.

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« Le paquet sécurité devient une loi. Tensions au Sénat : Bossi exulte, l’IdV et le PD protestent. Le Vatican : ‘douleur pour les immigrés’ » (Marco Ludovico, Il Sole 24 Ore) : « La clandestinité des immigrés est désormais une loi. Les étrangers en situation irrégulière resteront en outre dans les Centres d’identification et d’expulsion jusqu’à 180 jours, au lieu de 2 mois maximum. Et les rondes dans les villes, organisées par des associations de citoyens pour signaler d’éventuels problèmes, seront reconnues par l’Etat. L’approbation définitive du paquet sur la sécurité et l’immigration est arrivée hier au Sénat : 157 voix favorables (PdL, Ligue, MpA), 124 contre (PD, IdV, UDC). Berlusconi a décidé d’assumer totalement la paternité de cette loi, soulignant que le gouvernement pourra ainsi ‘garantir la sécurité et la tranquillité des citoyens avec des mesures plus efficaces’. »

- « Le président du Conseil est satisfait mais le véritable vainqueur est la Ligue du nord » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Que les mesures sur la sécurité, y compris le délit d’immigration clandestine, seraient approuvées au Sénat ne faisait aucun doute, étant donné la large majorité dont dispose le gouvernement. Mais il faut souligner une chose : c’est la Ligue, à la tête d’une bataille du style ‘loi et ordre’, qui a gagné, dans un moment difficile pour Silvio Berlusconi. Le président du Conseil peut être content de cette victoire mais il doit reconnaître que la réussite de l’opération revient entièrement au parti de Bossi. On peut dire que l’affaiblissement modéré de Berlusconi convient à Bossi : il peut ainsi lui offrir son soutien personnel, il peut confirmer la loyauté de la Ligue à son égard, mais il tient à ce que les italiens sachent que c’est lui qui tire les ficelles. Et maintenant, attention au fédéralisme de Calderoli, prochaine étape du réformisme léghiste. »

- Entretien avec Alfredo Mantovano, secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, dans Il Giornale – « Pour la lutte contre la mafia, en 17 ans, on n’avait jamais vu de mesures aussi efficaces » : « Malgré les critiques provenant d’une opposition qui ne s’occupe pas des choses importantes, cette loi est très positive : des mesures significatives ont été approuvées au Sénat pour lutter contre la criminalité organisée et éviter la collusion entre les administrations territoriales et la mafia. »

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

02/07/2009

Berlusconi : "l’Italie est avec moi. J’ai le gouvernement le plus stable d’Occident."

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« Popularité de Berlusconi à 49% – Recul limité à deux points » (Renato Mannheimer, Corriere della Sera de dimanche) : « Berlusconi jouit encore de la confiance de la moitié des Italiens. Sa popularité a beaucoup moins baissé que les observateurs ne s’y attendaient. Elle baisse parmi le public féminin : sa popularité chez les femmes est à 47% contre 52% en janvier ; elle est à 51% chez les hommes. Elle baisse aussi chez les plus jeunes (18-24 ans), chez lesquels les avis négatifs dépassent désormais les positifs. Il a largement perdu la confiance du segment le plus éduqué : 58% des diplômés de la laurea désapprouvent son action. A propos de catégories professionnelles, baisse chez les entrepreneurs et professions libérales ; situation stable chez les ouvriers. Chez les catholiques pratiquants, approbation majoritaire (54%) mais en baisse de 7 points. Une des explications pour comprendre ces chiffres serait le peu d’importance, dans la formation de l’opinion, des épisodes liés à la vie personnelle. Pour 10-15% l’explication vient aussi de l’absence d’alternative crédible. »

 

« Un début de normalité » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La demande du Quirinal d’une ‘trêve’ dans les ‘polémiques’, à quelques jours du G8, est le bon sens même, sans être un geste ordinaire. Le fait que ce soit Napolitano qui ait lancé cet appel a obligé presque tout le monde – sauf Di Pietro et le PRC – à y souscrire, en théorie du moins. Plus que jamais, le Président apparaît comme un point d’équilibre informel. Il s’est adressé à la classe dirigeante : ‘je comprends les raisons de l’information et de la politique’ mais ‘il serait juste pour le G8’, vu l’importance du rendez-vous, de ‘faire une trêve’. Sous-entendu : la réussite du sommet de L’Aquila est dans l’intérêt du système ; si Berlusconi en sort indemne, ce sera bon pour tout le monde. La trêve n’est ni une renonciation au combat, ni une garantie de succès pour le G8, mais le remède temporaire à un conflit qui a pris un tour trop agressif – et, si possible, plutôt qu’une parenthèse exceptionnelle, un début de normalité. »

 

 « Berlusconi : ‘l’Italie est avec moi. J’ai le gouvernement le plus stable d’Occident. Les paroles du Quirinal sont justes, mais l’opposition est un ‘cadavre qui marche’ » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) : « Berlusconi, de Naples, affirme que son gouvernement n’a jamais été aussi fort et se dit satisfait de l’appel de Napolitano à une trêve, dans l’intérêt du pays, de la part des médias et de l’opposition. Le président du Conseil souligne la faiblesse de l’opposition, citant un journaliste de gauche la qualifiant de ‘cadavre qui marche’. Il a enfin évoqué le programme du G8, qu’il souhaite porteur d’un ‘message de confiance’. »

 

 Entretien avec Ignazio La Russa, ministre de la Défense, dans Il Giornale – « La boue ne salit plus, le climat est en train de changer » : « Le gouvernement est plus fort que jamais. L’opposition a lancé une attaque tous azimuts mais elle ne parvient pas à récupérer de voix. La ‘secousse’ évoquée par D’Alema a fait plus de mal à la gauche qu’à nous. »

 

 « Fini : ‘il n’y a pas de crise du gouvernement, mais l’optimisme ne suffit pas’. ‘Moi leader ? Ce n’est pas un thème d’actualité mais je ne refuserai pas’ » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) : « De Madrid, le président de la Chambre a estimé que ceux qui oeuvrent à délégitimer et à diaboliser Berlusconi échoueront, dans la mesure où sa relation avec les électeurs, comme les élections l’ont démontré, est ‘incontestable’. C’est une opération politique importante que celle menée par Fini à Madrid, où il relance la nécessité d’un ‘restyling de la seconde partie de la Constitution’. » 

 

(Traductions: ambassade de France à Rome.)

29/06/2009

Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider, réclame une nouvelle enquête sur la mort de Joerg Haider.

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Dans une interview donnée au quotidien  autrichien "Österreich", Stefan Petzner déclare qu’il est possible que la mort de Joerg Haider résulte d’un attentat. Il y a, selon lui, de nombreux points qui démontrent que la version de l’accident ne correspond pas à la réalité et que le décès de Joerg Haider résulte d’un attentat aux motivations politiques. Le Gouverneur de Carinthie Gehrard Dörfler pense la même chose.

 

Sur quoi Stefan Petzner fonde-t-il sa théorie de l’attentat?

 

Des arrière-plans de politique intérieure : suite aux élections législatives, Joerg Haider était, de nouveau, un élément déterminant de la politique autrichienne et représentait un danger pour les puissants.

 

Joerg Haider doit être le premier politicien à avoir disposé d’informations explosives sur la crise financière. Il représentait un danger pour ceux qui détiennent le pouvoir dans le monde.

 

Stefan Petzner remet en cause l’enquête menée par le procureur de Carinthie et prétend qu’elle a fait l’objet de manipulations politiques. Il fonde son raisonnement sur les mêmes éléments que ceux que le journaliste Gerhard Wisnewski a présentés dans son livre "Jörg Haider : accident, assassinat ou attentat ?" dont j'ai déja fait la présentation :

http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2009/06/03/joerg-haider-assassine.html

ainsi que la traduction de la présentation du livre par l"éditeur :

http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2009/06/04/jorg-haider-accident-assassinat-ou-attentat.html.

 

Stefan petzner demande, au ministre de la justice, une nouvelle enquête réalisée par un procureur indépendant et des experts internationaux.

 

 

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Photo que j'ai prise le 16 juin 2009 à l'endroit où la voiture accidentée a été trouvée, lors du décès de Joerg Haider, le 11 octobre 2008. "Pour l'éternité dans nos coeurs. Merci Jörg."

26/06/2009

L'UDC Suisse obtiendra-t-elle un deuxième ministre (suite)?

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Conférence de presse de l'UDC du canton de Zurich, le 30 juin 2009 à Berne:  "Pour le bien du peuple - élection par le peuple".

 

L'UDC du canton de Zurich demande l'élection du Conseil fédéral par le peuple.

 

Jamais dans l'histoire suisse l'image du Conseil fédéral n'a été aussi mauvaise dans la population. La faute n'est pas seulement due à la composition du gouvernement qui compte des magistrats à moitié inaptes et faibles. La faute revient aussi au système électoral actuel qui porte ces personnes à la tête de notre pays et les reconfirme toujours.

 

Les désavantages de l'élection au Conseil fédéral par le parlement sont de plus en plus visibles. Les petits jeux de pouvoirs, les intrigues de couloirs et les ententes secrètes subissent de vives et larges critiques. L'élection par le parlement ne garantit en rien la stabilité, au contraire elle est bien plus dangereuse : l'élection complémentaire du 16 septembre menace la concordance d'un nouvel abus de la part du parlement fédéral.

 

L'UDC du canton de Zurich veut mettre un terme à ses abus dans les principes démocratiques. Pour cette raison elle demande l'élection du Conseil fédéral par le peuple.

Suisse: le Mouvement des Citoyens Genevois fonde un syndicat.

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Le Mouvement des Citoyens Genevois a fondé un syndicat dans le but de protéger les travailleurs genevois des discriminations dont ils sont victimes par rapport aux travailleurs frontaliers : http://www.sege.ch/

Filip Dewinter désigné président du groupe parlementaire du Vlaams Belang au Parlement flamand.

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La fraction parlementaire du Vlaams Belang au Parlement flamand a, lors de la première réunion du groupe parlementaire, à nouveau, désigné Filip Dewinter en tant que président du groupe parlementaire. Marijke Dillen est nommée vice-présidente du groupe parlementaire. Le Vlaams Belang est le deuxième parti du Parlement flamand.

25/06/2009

La Ligue du Nord en position favorable.

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« L’après élections, le rôle de la Ligue, la leçon de Penati au PD » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « La Ligue du nord est sans aucun doute plus forte après le second tour des administratives. Le président du Conseil, pour sa part, n’est pas encore sorti du tunnel où l’ont mené ses extravagances, et son premier pas, timide – un entretien au magazine Chi - ne calme pas les esprits. Famiglia Cristiana, reflétant l’humeur du monde catholique, a parlé de ‘comportements indéfendables’ sur le plan moral. Berlusconi a besoin d’une image forte et c’est là que Bossi entre en jeu, étant essentiel au président du Conseil pour relancer l’action du gouvernement. S’il souhaite accélérer les réformes, il aura plus que jamais besoin de Bossi – même s’il faudra vérifier que les réformes qui plaisent à la Ligue sont les mêmes que celles voulues par le PdL et, surtout, si ce sont bien celles dont le pays a besoin. Bossi, dans tous les cas, aidera la majorité, et peut-être pas uniquement la majorité d’ailleurs. A Milan, où Podestà a finalement gagné de peu, le candidat du PD Penati a recueilli des voix de l’électorat avec lequel Bossi a de nombreuses affinités. Le chef de file de la Ligue a ainsi compris que le PD pourrait récupérer des voix au nord, en reprenant les thèmes de la sécurité et du contrôle de l’immigration chers à la Ligue du nord, cette ligne demeurant distante de celle du PD romain. Le jeu est complexe : le rôle de la Ligue est lié au destin de Berlusconi, alors qu’à gauche Franceschini et les autres devront décider comment affronter les questions posées par le ‘parti du nord’. »

« Un président du Conseil en équilibre entre succès électoraux et amertume personnelle » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La Ligue du nord promet une longue vie au gouvernement de Silvio Berlusconi et à elle-même. Mais si le président du Conseil est satisfait du succès de sa majorité aux ballottages, il apparaît inquiet et amer d’un point de vue privé. L’inconnue principale a trait à d’autres révélations éventuelles qui pourraient entacher un peu plus son image et celle de l’Italie alors que le G8 de L’Aquila est proche. ‘L’Italie a résisté, elle résiste et elle résistera’ a assuré Giulio Tremonti, mettant la réforme du fédéralisme fiscal en tête dans la liste des réformes à mener. C’est une manière de revenir à la politique en soulignant l’action du gouvernement sur le front de la crise économique. Et c’est également un moyen de détourner l’attention des révélations qui mettent le président du Conseil sur un terrain glissant, pris dans une spirale dont il finit par apparaître à la fois victime et responsable. »

 

« Le PD ne sait pas compter » (Luca Ricolfi, La Stampa) : « Franceschini a annoncé qu’avec ces élections nous assistions ‘au début du déclin de la droite’. Or, le résultat ne pourrait être plus clair : le centre-droit, traditionnellement fort dans les élections législatives et faible dans les administratives gouverne désormais 50% des provinces et des communes, contre 16% auparavant. Le centre-gauche, quant à lui, chute de 84% à 48%. Que le centre-gauche ait perdu dans un contexte d’affaiblissement de la droite mène à une question qui n’est pas celle du déclin du centre droit mais plutôt de savoir si le déclin du centre gauche continue. Les années à venir seront difficiles pour le parti de Franceschini. Rien ne bougera si le PD et ses moyens d’information conservent le plus tenace des héritages du stalinisme, à savoir l’indifférence vis-à-vis des faits et l’admirable capacité à les renverser. »

 

Entretien avec Giancarlo Galan, président de la Région Vénétie, dans La Repubblica – « Ils peuvent bien demander 100 sièges. Seuls, ils ne remporteront rien » : « Ce serait trop facile de dire que sans la Ligue, le centre droit ne gagnerait pas. Nous sommes dans une logique de coalition. Francesca Zaccariotto, nouvelle présidente de la province de Venise, appartient à la Ligue du nord, mais elle a été choisie car elle convenait à tout le monde. J’aimerais savoir sur quoi repose ce prétendu malentendu entre la Ligue et moi. Je suis pour la défense de notre territoire, la Ligue soutient le contraire. Nous nous mesurerons en vue des Régionales afin de décider qui prendra les rênes de la Vénétie. »

 

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

24/06/2009

La veuve de Joerg Haider candidate à la fonction de présidente d'Autriche?

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En Autriche, le président a une fonction aux pouvoirs limités, le chancellier étant le véritable dirigeant du pays. En 2010, le BZÖ pourrait proposer la candidature de Claudia Haider, veuve de Joerg, à la fonction. C'est ce qu'a dit Joseph Bucher, le chef de file du BZÖ au niveau national, en marge d'une conférence de presse.

Le président d'Autriche est élu tous les 6 ans au suffrage universel direct par les citoyens du pays.

Belgique : élue voilée au Parlement Bruxellois.

Mahinur Özdemir a été élue sur une liste CDH, parti de centre-gauche héritier de la démocratie chrétienne en Belgique francophone. Cette dame porte le voile au quotidien. Elle a fait campagne en portant le voile et siège voilée au sein de l'assemblée. (Le CDH siège au sein du PPE au Parlement européen.)

Nouveau référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne.

Le nouveau référendum aura lieu au mois d’octobre 2009. Lors du conseil européen de la semaine dernière, le Premier ministre irlandais a reçu des assurances sur l’armée, la fiscalité et l’avortement.

Suisse : UDC: "pour le renvoi des étrangers criminels".

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse (29% des voix):

(UDC) Dans un message adopté aujourd'hui le Conseil fédéral recommande au Parlement de rejeter l'initiative populaire "pour le renvoi des étrangers criminels". Le contreprojet indirect qu'il propose est un pur exercice-alibi, car il ne change guère la pratique actuelle. On n'y trouve aucune mesure réellement efficace contre la criminalité étrangère croissante, si bien que cette révision ne sert à rien.

Dans son initiative sur le renvoi, l'UDC exige que les étrangers, qui ont commis des délits graves en Suisse, soient expulsés dans les plus brefs délais et selon dès règles uniformes dans toute la Suisse. Conformément au principe "nos règles sont valables pour tous", l'UDC exige que les lois suisses soient à nouveaux imposées dans toute leur rigueur. Son initiative est donc un pas important dans la lutte contre la criminalité étrangère croissante. Elle clarifie aussi la situation légale. Les brebis galeuses ou moutons noirs, qui violent nos lois ou qui abusent de nos assurances sociales pour s'offrir une vie confortable en Suisse, doivent être renvoyés dans leur pays. L'initiative UDC renfo rce donc la sécurité des citoyens et exerce un effet dissuasif sur les malfaiteurs potentiels. Elle a été déposée en février 2008, soit 11 mois avant l'échéance du délai légal, avec un nombre record de signatures (210 919 signatures valables).

Mais le Conseil fédéral refuse d'entendre cet appel du peuple. Bien qu'il prétende reprendre les revendications des initiateurs, son contreprojet est bourré de règles molles, d'exceptions et de formules potestatives vagues. Il ne sert à rien non plus de lier la mesure d'expulsion à la peine prononcée, car la jurisprudence souvent trop lâche des tribunaux empêche une expulsion systématique. Le contreprojet du Conseil fédéral n'offre donc pas de réelle alternative par rapport à l'initiative populaire. Il ne précise pas la pratique de l'expulsion et constitue de ce fait un pur exercice-alibi. Notre gouvernement ne veut toujours pas combattre les délits graves commis par des criminels ét rangers et s'obstine à maintenir un régime qui chouchoute les malfaiteurs.

Avec ces simulacres de solutions le Conseil fédéral reporte encore une fois la solution d'un problème lancinant. Cette attitude est un affront à l'égard des citoyennes et des citoyennes qui veulent faire de la Suisse un lieu sûr, donc qui ont signé l'initiative UDC. L'UDC demande que les exigences des initiateurs soit prises au sérieux et que cette initiative soit soumise au peuple le plus rapidement possible sans contreprojet. 

Berne, 24 juin 2009

Roberto Calderoli, ministre pour la Simplification: « Ils voulaient nous arrêter, la Ligue les a fait chavirer ».

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- « Un résultat à deux vitesses » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « On peut tirer deux leçons de la journée d’hier. La première a trait au référendum, avec 23% d’affluence aux urnes, un résultat qui pèse sur l’avenir d’un institut crucial pour la démocratie. La seconde est celle du résultat des ballottages, où le centre gauche maintient ses positions dans les villes-clefs (Bologne, Florence, Bari, Padoue) et dans la province de Turin, perdant celle de Milan de justesse, mais où le centre droit (entendu comme PdL + Bossi) parvient à arracher quelques fiefs à l’adversaire, conquérant Prato ou la province de Venise, désormais léghiste. Franceschini a parlé du début du ‘déclin de la droite’, ce qui est exagéré. Le centre gauche, pour être compétitif s’efforce de représenter ‘la loi et l’ordre’, thème un temps reproché à la Ligue, mais il ne le fait pas de manière convaincante et cohérente. Du côté du centre droit, la force propulsive de Berlusconi a manqué mais il est vrai, de toutes façons, que la droite a élargi son réseau territorial, et après la reconquête de la province milanaise, il est difficile de parler de ‘déclin’. Dans un certain sens, les véritables vainqueurs du vote de dimanche sont Bossi, chef de file astucieux du lent parcours territorial du centre droit, et Casini, qui s’est montré habile en valorisant chaque vote de l’UDC, liant son parti au PD quand il le fallait. Ce qui nous ramène au non-résultat du référendum, que les chefs de file de la Ligue et de l’UDC ont rejeté avec force. Le référendum paie le prix d’une indifférence quasi-générale, quand il ne paie pas celui du boycottage gouvernemental produit par l’ostracisme de la Ligue du nord. Mais l’échec désastreux du référendum est aussi du à une série d’erreurs politiques commises par ses promoteurs. Il faudra maintenant réfléchir à comment agir pour éviter la mort de l’institut référendaire. »

- « Les racines du PdL et le poids de Bossi » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La Ligue du nord crie victoire suite à l’échec du référendum, pensant en être responsable, ce qui est exagéré, mais ce résultat accentue le rôle de la Ligue au sein du gouvernement, confirmant son rôle d’allié décisif du PdL pour les élections régionales de 2010 et au-delà. Le centre gauche maintient certes ses fiefs traditionnels mais le PdL a conquis de nouvelles positions sur le territoire. Le choix de l’UDC de Casini, allié un temps avec le PdL, désormais avec le PD, a été gagnant : cohérence ou habileté de manœuvre, l’UDC démontre une capacité de survie, pris dans le bipolarisme, sur laquelle personne n’aurait parié un kopeck. »

- Entretien avec Ignazio La Russa, ministre de la Défense, dans le Corriere della Sera – « Je ne croyais pas en notre victoire. Le président du Conseil ? Il faut qu’il tourne la page et qu’on n’entende plus parler de ses affaires privées » : « Quand à la fermeture des urnes, j’ai vu que l’affluence avait été de 45%, j’ai pensé que nous avions perdu la province de Milan – c’était le même pourcentage que lorsque nous avions gagné de peu avec Ombretta Colli, mais il y avait alors encore les électeurs de Monza, plutôt orientés vers le centre droit, qui est désormais une province à part entière. Je pense que l’enquête de Bari a pu nous faire perdre 1%, pas plus. Le président du Conseil doit laisser de côté les affaires privées et se concentrer sur l’action du gouvernement à plusieurs niveaux : social et politique - la crise n’est pas terminée - et international, ce qui me tient particulièrement à cœur en tant que ministre de la Défense. »

- Entretien avec Roberto Calderoli, ministre pour la Simplification, dans La Stampa – « Ils voulaient nous arrêter, la Ligue les a fait chavirer » : « La meilleure victoire ? Celle de Venise, depuis toujours forteresse de la gauche. Les électeurs, d’autre part, ont compris que le référendum était un piège qui avait comme objectif l’élimination de la Ligue. Je ne sais pas encore combien de régions du Nord nous demanderons, mais nous pouvons faire quelques comptes : nous avons un quart des voix de la coalition, un tiers des voix du PdL, donc si l’an prochain on vote dans 13 régions, nous voulons au moins 3 régions du nord, ne me demandez pas lesquelles, nous devons d’abord en parler avec Berlusconi. »

(Traductions: Ambassade de France à Rome.)