13/08/2009
Histoire belge.
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12/08/2009
Royaume-Uni : BNP : 10ème fête "Rouge, blanc, bleu".
![BNP.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/01/1157823473.2.jpg)
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11/08/2009
Suisse : droit pénal des mineurs: c'est la volonté politique qui fait défaut.
![UDC.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1637914501.9.jpg)
Voici un communiqué de Martin Baltisser, secrétaire général UDC Suisse (premer parti de Suisse, 29% des voix.)
Une fois de plus des cris d'indignation résonnent dans tout le pays: des mois durant une bande de jeunes a commis des délits à Winterthour; ces individus ont volé, exercé des contraintes, tabassé. Leur attitude criminelle ne leur vaudra même pas des peines sévères, car notre droit pénal s'y oppose. L'affaire de Winterthur entre dans une longue série de délits graves du même genre. Les délinquants sont de plus en plus souvent des jeunes, fréquemment issus des milieux de l'immigration. Au lieu de se lamenter devant ce développement, il vaudrait mieux agir. Les propositions politiques pour durcir le droit pénal sont depuis longtemps sur la table. Le problème, c'est que la volonté politique de les réaliser rapidement et rigoureusement fait défaut.
La statistique est claire: le nombre de délits graves commis par des mineurs a triplé depuis le milieu des années nonante. Cette progression concerne surtout les actes violents. Plus de 50% des malfaiteurs sont issus des milieux de l'immigration. Faudra-t-il attendre que des crimes encore plus graves soient commis pour que la politique se décide enfin à agir?
La politique fait obstacle
Nonobstant cette détérioration de la situation, le Conseil fédéral ne voit aucune raison d'agir. Il a fallu que l'UDC le contraigne par le biais d'une session parlementaire spéciale en juin 2009 pour qu'il consente enfin à aborder cette question. Ce débat a aussi révélé le manque d'intérêt des partis du centre-gauche à trouver une solution durable au niveau du droit pénal. La pression politique de l'UDC a certes eu un succès partiel. Par exemple, les propositions UDC visant à durcir les peines sanctionnant les lésions corporelles et les viols, à supprimer le travail d'intérêt général avec sursis ou encore à réintroduire les peines privatives de liberté de moins de six mois ont été acceptées contre l'opposition des socialistes et des Verts. Dans des questions centrales, cependant, comme l'abaissement de la limite d'âge dans le droit pénal des mineurs, l'UDC s'est retrouvée seule face à une majorité parlementaire composée de représentants de tous les autres partis. En avril 2009, cette même majorité a enterré une motion du conseiller national UDC Peter Föhn qui voulait contraindre les autorités à informer les enseignants et maîtres d'apprentissage sur les délits commis par les écoliers et apprentis ainsi que sur les poursuites pénales engagées contre ces jeunes. Cela s'est passé deux mois avant l'affaire de Munich où des jeunes voyous en course d'école ont presque tabassé à mort un passant.
Exigences partagées par les experts
Devant la multiplication de ces délits, même des spécialistes du droit pénal, qui se montraient plutôt réservés jusqu'ici, demandent un durcissement de la loi. Le professeur de droit pénal Martin Killias a été cité hier comme suit dans un article sur le droit pénal des mineurs: "A mon avis, il faut s'interroger sur les limites d'âge et les sanctions."
Combien de temps voulons-nous encore attendre? L'UDC a présenté en 2007 déjà des mesures efficaces:
appliquer le droit pénal des adultes aux personnes dès l'âge de 16 ans révolus;
renoncer aux procédures de médiation;
supprimer le blâme simple dans le catalogue des sanctions;
abaisser à 14 ans le seuil pour les peines privatives de liberté de 4 ans au maximum;
introduire des mesures pénales d'expulsion pour les étrangers criminels.
Il est grand temps d'agir, notamment au niveau politique. Celles et ceux qui continuent de s'opposer à des mesures sévères dans le droit pénal des mineurs portent une part des responsabilités des prochains actes criminels.
P.S.:
Les politologues confirment dans des études récentes ce que les simples citoyens ont compris depuis longtemps: le Parti socialiste suisse se situe à la gauche des partis socio-démocrates européens. Sa politique est largement identique à celle de la "gauche" (die Linke), donc en fait l'extrême-gauche, que l'on connaît en Allemagne. Contrairement à d'autres partis socio-démocrates européens, les socialistes suisses ne s'intéressent pas aux thèmes du droit et de l'ordre. C'est ce qui explique aussi la perte de sympathies du PSS chez les travailleurs et les personnes à bas revenus.
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10/08/2009
Bossi - Berlusconi - Fini.
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« Le président du Conseil : salaires liés au coût de la vie » (Gabriele Dossena, Corriere della Sera) : « Les ‘grilles salariales’ demeurent au centre du débat politique de l’été : après la Ligue du nord samedi, c’est Silvio Berlusconi qui a évoqué le sujet en toute clarté. Au cours d’un entretien accordé à Il Mattino, il a déclaré que ‘lier les salaires aux différences de coût de la vie entre le Nord et le Sud répond à des critères de rationalité économique et de justice’. Umberto Bossi a accueilli favorablement l’ouverture du président du Conseil : ‘la Ligue met en avant ses idées, Berlusconi son pragmatisme mais il tient toujours ses promesses’. Pour l’opposition, Berlusconi est ‘otage’ de la Ligue du nord. »
« Rappel de Napolitano : ‘les immigrés doivent être intégrés’ » (Maria Grazia Bruzzone, La Stampa de dimanche) : « Alors que les mesures du ‘paquet sécurité’ entrent en vigueur, le Président de la République et Gianfranco Fini commémorent l’anniversaire de la tragédie de Marcinelle (en Belgique) – lors de laquelle, il y a 53 ans, moururent 262 mineurs dont 136 émigrés italiens. L’occasion d’exprimer leurs convictions à propos d’intégration et de sécurité au travail, ‘exigences sociales et droits fondamentaux’ pour le chef de l’Etat, alors que selon Fini ‘les immigrés ne sont pas des invités provisoires’. La polémique éclate inévitablement, Bossi répliquant ainsi à Fini : ‘nous, nous allions travailler et non pas tuer les gens ; l’entrée en vigueur du projet de loi sur la sécurité représente une victoire pour le gouvernement’. »
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(Traductions : Ambassade de France à Rome.)
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20 septembre 2009 : élections au Vorarlberg (Autriche).
![BZÖ.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/00/1186920100.6.jpg)
Le 20 septembre 2009, auront lieu les élections pour le Parlement du Vorarlberg. Le BZÖ veut se présenter. Le BZÖ doit, pour réussir son entrée au Parlement du Land, passer la barre des 5%.
Lorsque la scission a eu lieu entre le FPÖ et le BZÖ, en 2005, la section du FPÖ du Vorarlberg est restée indépendante du BZÖ et du FPÖ au niveau national et a ensuite rejoint le FPÖ. Le FPÖ figure parmi les quatre partis siégeant au Parlement du Vorarlberg. Le BZÖ n’en fait pas partie et n'existait pas lors des précédentes élections en 2004.
Les sujets du BZÖ : famille, sécurité et politique sociale. Le BZÖ s’engage en faveur du salaire maternel et veut poursuivre la politique de proximité avec le citoyen que Joerg Haider a entamée. Le BZÖ se veut un parti d’opposition orienté vers la recherche de solutions.
L’ancien Vice-chancelier d’Autriche Hubert Gorbach n’est pas présent sur les listes du BZÖ. Il s’est retiré de la politique et ne veut pas y revenir.
03:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : la lutte entre le FPÖ et le BZÖ se poursuit.
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![BZÖ.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/01/1186920100.5.jpg)
Les deux partis nationalistes autrichiens poursuivent leur lutte. Á Klagenfurt, capitale de la Carinthie, avait lieu le 3 août 2009 le Beachvolleyball Grand Slam. Le Gouverneur BZÖ de Carinthie Gerhard Dörfler, successeur de Joerg Haider, était présent, ainsi que Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ au niveau national.
Nos deux hommes discutent ensemble avec une troisième personne. Un journaliste vient s’interposer avec micro et caméra. Devant la caméra, les deux dirigeants s’affrontent politiquement. Le débat en vient aux prochaines élections pour le Parlement de Vienne. Le gouverneur de Carinthie déclare qu’il vaut mieux voter pour le maire social-démocrate de Vienne que pour le chef du FPÖ : "Mieux vaut un bon social-démocrate qu’un mauvais Strache, je le dis avec passion à tous les Viennois et à toutes les Viennoises."
Le BZÖ de Vienne a été fortement irrité par la réaction du gouverneur BZÖ de Carinthie et a déclaré que cela résultait d’une méconnaissance totale de la situation politique à Vienne.
![ScreenShot004a.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/00/802860127.jpg)
03:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/08/2009
Elections dans le Land de Haute-Autriche, le 27 septembre 2009.
![new FPO.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/00/1005425526.10.jpg)
Le 27 septembre 2009 ont lieu les élections pour le Parlement du Land de Haute-Autriche.
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Les écologistes ont exclu toute coalition avec les nationalistes du FPÖ et du BZÖ à l’issue du scrutin. Par contre, les sociaux-démocrates (SPÖ) et les conservateurs (ÖVP) ont laissé la porte ouverte à une alliance avec les nationalistes.
Sondage Sora :
ÖVP (conservateurs) 44% (résultats élections 2003 : 43,4%)
SPÖ (sociaux-démocrates) 30% (2003 : 38,3%)
FPÖ (nationaliste – H-C Strache) 12% (2003 : 8,4%)
Grünen (verts –écologistes) 10% (2003 : 9,1%)
Marge d’erreur : 1,3%.
La liste du BZÖ est emmenée par Ursula Haubner, la sœur de Joerg Haider. Elle décrit le BZÖ comme un parti qui n’est ni de gauche, ni de droite, qui a une conception sociale et un sentiment patriotique. Selon le sondage, le BZÖ n’aurait pas d’élu.
Si le scrutin confirme le sondage, lors des élections du 27 septembre en Haute-Autriche, les sociaux-démocrates vont chuter lourdement et les nationalistes du FPÖ monter fortement. Une tendance qui se généralise, depuis un certain temps, au sein de plusieurs pays d’Europe.
01:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/08/2009
Exposition sur Joerg Haider.
![BZÖ.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/01/1186920100.5.jpg)
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11:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rejoignez la résistance britannique.
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Italie : baisse de la criminalité : -40% à la gare de Milan.
« Barbara Berlusconi : ‘pour un homme politique, sphère publique et sphère privée ne sont pas vraiment distinctes’ » (Tiziana Migliati, Il Sole 24 Ore) : « Barbara Berlusconi, aînée des trois enfants du mariage de Silvio Berlusconi et Veronica Lario, a accordé une longue interview à l’hebdomadaire Vanity Fair, en kiosque aujourd’hui. Elle y commente le divorce de ses parents et les scandales auxquels le président du Conseil se trouve confronté : ‘Je ne crois pas qu’un homme politique puisse se permettre la distinction entre vie publique et vie privée. Je pense qu’une société exprime une morale commune. Les hommes politiques qui sont appelés à bien gouverner, sont aussi tenus à sauvegarder ces valeurs, et si possible à les rehausser’. B. Berlusconi a également donné son avis sur la fréquentation de mineures par son père : ‘J’ai eu une enfance sereine et normale, je n’ai jamais fréquenté d’hommes âgés. Je n’ai aucune expérience de ce type de rapports psychologiques’. Plus tard dans la soirée, elle a exprimé le souhait qu’on n’instrumentalise pas ses réponses : ‘J’ai de l’affection et de l’estime envers mon père, aussi bien en tant qu’homme qu’en tant qu’homme politique’. »
« Dans le Sud, la vie est moins chère de 16% – Calderoli, de la Ligue : ‘il faut ajuster les salaires selon la région’ » (Roberto Giovannini, La Stampa) : « Les économistes de la Banque d’Italie confirment ce que tout le monde pressentait : le coût de la vie dans le Mezzogiorno est environ 16 à 17% moins élevé que dans le reste du pays. Des prix plus bas essentiellement liés à des loyers moindres, d’où un pouvoir d’achat supérieur à salaire égal. Réaction du ministre ‘léghiste’ Calderoli : ‘à la lumière de la volonté exprimée par le gouvernement d’aborder une fois pour toutes la question méridionale, (…) il faudra à l’évidence prêter attention à nos propositions tendant à paramétrer les salaires en fonction du coût de la vie réel dans les différentes régions du pays’. Calderoli a ainsi remis sur la table la problématique question des ‘grilles salariales’, provoquant le tollé habituel. L’épicentre en est le centre-droit, pour lequel la question Nord/Sud est devenue un sujet assez polémique : ‘c’est au zoo que les grilles ont leur place ; s’il faut réduire, réduisons tout, même les impôts’ a déclaré G. Miccichè, sous-secrétaire – sicilien – à la présidence du Conseil. »
Entretien avec Raffaele Bonanni, secrétaire de la CISL, dans Il Messaggero - « ‘Mais dans le Sud les rémunérations sont d’ores et déjà plus basses’ » : « Les grilles salariales n’ont aucun sens. J’ai l’impression que ceux qui en parlent le font par parti pris sans connaître la réalité des choses. C’est plus une posture qu’une position de fond. Aujourd’hui, les salaires moyens du Sud sont déjà plus bas que ceux du Nord. Depuis des années, des accords ont été signés avec les entreprises en tenant compte des conditions territoriales. Nous avons des instruments plus adaptés que les grilles salariales, comme les contrats de second niveau qui répondent très bien tant aux conditions de productivité de chaque entreprise qu’aux exigences territoriales. Nous venons tout juste de réformer le modèle conventionnel. J’ai la certitude que le Sud a besoin d’un remède de cheval tant la situation économique dans cette région est dégradée. Il y faiudra à la fois de l’unité et de la transparence, en privilégiant deux secteurs-clés : les infrastructures et l’énergie. »
« Les rondes ‘façon Vérone’ (Dino Martirano, Corriere della Sera) : « C’est le ‘modèle de Vérone’ qui est à l’origine du projet de la Ligue d’étendre les ‘rondes’ à toute l’Italie. Le 8 août, le ministre Roberto Maroni approuvera le règlement pour des rondes copiant le projet déjà expérimenté dans la ville de Roméo et Juliette où près de 200 volontaires civils sont impliqués, sous la coordination d’un haut fonctionnaire de police. »
Entretien avec Ignazio La Russa ; Ministre de la Défense, dans Il Giornale – « D’autres militaires en ville et patrouille de citoyens : c’est ainsi que baisseront les délits » : « La baisse de 8% du nombre de délits est une bonne moyenne ; pour la gare centrale de Milan, la baisse est même de 40%. Nous allons chercher à améliorer les chiffres d’ici l’an prochain. Nous ne devons baisser la garde ni contre les délits quotidiens ni contre le crime organisé. Nous allons envoyer 300 hommes en Campanie contre la Camorra. Les seuls qui aient à avoir peur des militaires sont les délinquants. Les rondes sont une initiative du gouvernement et non de la Ligue. Elles seront placées sous l’autorité des préfets, non des maires, afin d’éviter toute politisation. Composées de volontaires non armés, elles ne pourront intervenir directement, mais seulement appeler les forces de l’ordre. Il n’y a aucune obligation d’en organiser. »
(Traductions : ambassade de France à Rome).
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05/08/2009
Délits en baisse en Italie.
![Le Peuple de la liberté.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/01/1379935555.9.jpg)
![Ligue du Nord.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/00/00/1174603390.5.jpg)
« Régularisations : la Ligue rejette la ‘proposition Scajola’ » (Gianna Fregonara, Corriere della Sera) : « ‘Je ne crois pas que nous ayons besoin de régulariser d’autres immigrés’, déclare Roberto Calderoli, ministre de la Simplification et porte-parole de la Ligue, en réponse à la proposition du ministre Scajola d’étendre la régularisation des sans-papiers au-delà du personnel de maison. ‘C’est un coup de chaleur du 15 août’ selon Armando Valli, sénateur de la Ligue. Face à la proposition de Scajola, le ‘non’ domine clairement : Maurizio Gasparri, chef de file du Pdl au Sénat, émet un doute sur le fait que le gouvernement puisse présenter une proposition de régularisation : ‘les futures régularisations de sans-papiers ne seront pas approuvées. L’hypothèse de Scajola n’a pas d’avenir, elle n’est que bavardage estival’. Gianfranco Urso, proche de Fini, accuse la Ligue d’avoir une vision ‘idéologique’ et soutient la proposition de Scajola, ‘vision concrète en toute connaissance de cause’. Selon le député PdL Della Vedova, ‘un peu de pragmatisme’ est indispensable pour éviter que les travailleurs sans-papiers ne deviennent des délinquants. »
Entretien avec Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur dans Il Sole 24 Ore - « La priorité est la lutte contre les mafias » : « Délits en baisse : en 2008, le Viminal a enregistré une diminution de 8%, ce qui fait la satisfaction du ministre Maroni qui annonce ‘vouloir consacrer 80% de son temps à lutter contre la mafia’. Selon lui, les bons résultats sont le résultat de ‘trois choix stratégiques : ‘le premier et plus important est la lutte contre la clandestinité ; le second est l’action sur les camps de nomades ; le troisième est le modèle de forces de l’ordre mis en place à Caserte pour combattre la Camorra’. »
« Berlusconi-Tremonti : sommet sur le plan Sud. En septembre la Banque » (Enrico Marro, Corriere della Sera) : « Le sommet d’hier à Arcore entre le président du Conseil et Giulio Tremonti, ministre de l’économie, a servi à trouver le bon cadrage entre d’une part le soi-disant ‘parti du Sud’ qui réclame plus de dépenses publiques pour le Mezzogiorno et d’autre part la Ligue du Nord qui craint de nouveaux gaspillages. Tremonti travaille a éviter toute friction avec la Ligue. Ainsi est-il prêt à renoncer au nom de ‘Caisse pour le Sud’, l’important étant d’avoir un nouvel instrument d’intervention. Maurizio Gasparri, président du groupe PdL au Sénat, a proposé le mot ‘agence’. Avant tout, pour rassurer la Ligue, l’idée de Tremonti, partagée par Berlusconi, est d’éviter une pluie d’interventions et de concentrer les ressources de la nouvelle entité sur les grands projets d’infrastructures. ‘La question méridionale est une question nationale et nous devons l’affronter comme telle’, se plaît à répéter Tremonti. Plus concrètement, il projette de débloquer le projet qui lui est cher d’une Banque pour le Sud, avec son siège dans une ‘région du Mezzorgiorno’ et un capital ‘en majorité privé mais ouvert à un large actionnariat populaire’. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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04/08/2009
Berlusconi, entre le Sud et Bossi.
![Le Peuple de la liberté.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/01/1379935555.7.jpg)
![Ligue du Nord.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1174603390.7.jpg)
« Berlusconi faut cesser la dissidence : ‘un parti du Sud est inacceptable’ » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) : « Hier Berlusconi a clos une fois pour toutes la polémique sur un parti du Sud et surtout le dossier sicilien, coûteux pour le gouvernement en termes d’image et d’équilibre politique. Après une entrevue avec la ministre Prestigiacomo, un déjeuner avec les siciliens ‘loyalistes’ et avant un dîner de clarification avec Miccichè, Berlusconi a mis fin aux rêves ou aux velléités de ceux qui imaginaient un parti du Sud fédérateur, proche, différent du PdL actuel : ‘je ne crois pas que ce soit une hypothèse qui puisse avoir un avenir ; j’ai rencontré quelques députés (Miccichè et les siens) qui avaient suggéré cette idée au sein du PdL ou même l’émergence d’une nouvelle formation politique, eh bien je peux dire que c’est exactement le contraire de ce pour quoi j’ai travaillé avec le PdL’ ; voilà pourquoi ‘je ne peux regarder avec sympathie ou même accepter qu’au lieu de renforcer la cohésion du PdL nous allions droit à la division’. Et si le message n’est pas assez clair, Berlusconi explique les conséquences de cet éventuel coup de tête par une citation latine : ‘extra ecclesiam nulla salus’ ; hors de l’Eglise, point de salut, et moins encore en dehors du PdL. »
Entretien avec Claudio Scajola, Ministre du développement économique, dans La Stampa – « Voici le plan pour la Sicile : 500 millions pour les aqueducs, puis les routes, les écoles et les ponts » : « Sous l’impulsion de Berlusconi, nous avons accéléré les projets en faveur du Sud. Depuis quelques mois, nous nous sommes engagés à revoir les projets régionaux présentés avant la crise économique avec de nouvelles exigences, pour nous concentrer sur des projets d’un niveau de compétitivité plus élevé et rapidement exploitables. Le premier acte se jouera en Sicile, avant une extension des Pouilles au Latium, de la Lombardie au Molise. En plus de la révision et du déblocage des projets régionaux, un dialogue sera engagé avec les régions. Le plan pour le Sud aura pour objectif d’associer les fonds régionaux et nationaux au développement d’infrastructures, de réseaux énergétiques, du tourisme, de soutien aux entreprises, de l’emploi et d’une meilleure image pour le Sud. Sans oublier la fiscalité et la sécurité. »
« Un choix obligatoire pour éviter le risque de scission » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Difficile de ne pas percevoir la fébrilité avec laquelle le gouvernement tente de neutraliser les poussées centriguges au sein du PdL sicilien. Les 4 Md€ accordés à la Sicile et une sorte d’excommunication contre le ‘parti du Sud’ ne suffisent pas à dissiper une impression de fragilité. Ces derniers mois, le Palais Chigi semble avoir, par désintérêt ou par négligence, minimisé les protestations qui montaient en Sicile. Le déblocage des fonds décidé hier par Berlusconi devrait toutefois mettre fin à la tentation de diviser le PdL au nom de la ‘sicilianité’. Mais les tensions n’ont pas cessé pour autant, au point qu’hier Berlusconi a été obligé de répéter qu’il n’y a ‘place pour aucun parti du Sud allant contre [son] rêve : il y a déjà le PdL’. La rapidité avec laquelle le président du Conseil a cherché à neutraliser la possible scission du Pdl confirme sa prise de conscience du danger et la difficulté de la direction sicilienne ‘loyaliste’ à l’enrayer. »
« Entre Obama, Ligue et sondages, Berlusconi risque l’ambiguïté » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) : « Pour le gouvernement, le problème afghan a deux versants : la loyauté à l’OTAN et aux Etats-Unis et les sondages – où Bossi a vu la confirmation des réserves d’une bonne moitié du pays (nul n’aime les images de guerre et les soldats tués). La Ligue a parlé de retrait pour aller dans le sens d’une opinion inquiète, poussant Berlusconi et Frattini à rassurer les alliés. On a dit, justement, que certaines sorties électoralistes teintées de provincialisme coûtaient en crédibilité, à Washington, à un gouvernement avide de plaire à Obama. L’affaire semblait close dans le sens d’un attachement responsable à nos alliances. Mais Berlusconi lit aussi les sondages et ils l’ont troublé, au point de ne pas vouloir laisser à Bossi le monopole du ‘pacifisme’. D’où sa phrase surprenante : ‘ce n’est qu’après les élections afghanes que nous pourrons réfléchir à une exit strategy, d’un commun accord avec nos partenaires’. Vu la proximité des élections, cela veut dire que l’Italie se donne moins d’un mois avant de commencer à définir une stratégie de sortie. Bien sûr il n’en sera rien mais l’ambiguïté, voulue ou non, fait mauvaise impression –alors que Zapatero s’apprête à envoyer des renforts, à l’évidence pour complaire aux Américains, et que du reste l’Italie renforce son contingent. Alors quel sens donner à l’exit strategy de Berlusconi ? Comme d’habitude, c’est un geste à usage purement interne, fait pour complaire à la Ligue et garder le contact avec l’électorat inquiet. Implicitement, la mission continue jusqu’à ce que les Occidentaux changent de ligne. Mais cette façon de jouer avec les mots ne fait pas de bien au moral des soldats sur le terrain, qui risquent leur vie et ont le droit d’y voir clair ; ni à la clarté de la relation avec les alliés. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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03/08/2009
Joerg Haider : l'épave du véhicule ne sera pas exposée.
![BZÖ.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1186920100.5.jpg)
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02/08/2009
Attaque contre le bureau d’avocat du président de pro Köln.
![pro-Köln.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1329952156.8.jpg)
Dans la nuit de vendredi à samedi, le bureau d’avocat, situé à Leverkusen, de Markus Beisicht, le président de pro Köln (Pour Cologne) et candidat au poste de maire de Cologne, a été l’objet d’une attaque réalisée à l’aide de produits incendiaires, causant des dégâts matériels importants. Les pompiers ont du intervenir.
05:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2009
Pakistan : six chrétiens tués pour avoir “ profané ” le Coran.
Un groupe de musulmans en colère a tué samedi six chrétiens, en a blessé une dizaine d’autres, les accusant d’avoir profané le Coran, et a incendié 40 maisons et une église, dans un village de l’ouest du Pakistan, a-t-on appris de source officielle.
“ Six chrétiens, dont un enfant, ont été tués et plus d’une dizaine ont été blessés dans ce triste incident ”, a déclaré par téléphone à l’AFP le ministre des Minorités Shahbaz Bhatti.
Il a précisé que les victimes avaient été attaquées par “ un groupe de personnes ” dans le village de Gojra (160 km à l’ouest de Lahore).
“ Des individus ont accusé les chrétiens d’avoir profané le Coran ”, a-t-il ajouté, précisant que ces accusations étaient “ sans fondement ”.
Il n’a pas donné de précisions sur ladite profanation.
“ Les morts sont tous des chrétiens. On m’a dit qu’ils avaient été brûlés vifs ”, a poursuivi le ministre.
Un affrontement entre chrétiens et musulmans avait éclaté fin juillet dans le village à propos du Coran, et avait été par la suite résolu, selon la police.
Les tensions ont refait surface samedi, avec l’attaque contre la communauté chrétienne et l’incendie des bâtiments.
“ Selon nos informations […]il s’agit du même différend ”, a déclaré le chef de la police locale, Inkisar Khan.
La télévision pakistanaise a montré la police utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule en colère.
Profaner le Coran est passible de la peine de mort au Pakistan, où l’Islam est la religion dominante.
Les chrétiens, qui représentent moins de 3 % de la population, affirment que les lois anti-blasphème sont utilisées pour exercer des représailles sur leur communauté.
Source : "La Meuse".
21:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
UDC : Suissesses, Suisses, défendez-vous!
![UDC.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/00/1637914501.6.jpg)
Vidéo de Toni Brunner, le président de l'UDC Suisse :
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31/07/2009
Grande manifestation publique devant la cathédrale de Cologne, le 14 août 2009.
![pro-Köln.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/02/1329952156.7.jpg)
![1.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/01/01/1557692963.2.jpg)
Le 14 août 2009 à 18h, le mouvement de citoyens pro Köln (Pour Cologne) organise une manifestation devant la cathédrale de Cologne. Des centaines de participants sont attendus devant la cathédrale. Le consentement de la Préfecture de police est déjà acquis.
Le Président de pro Köln (Pour Cologne) et candidat au poste de maire de Cologne Markus Beisicht, le Général de brigade et expert en sécurité Wolfgang Jung (FPÖ - Autriche) et la Présidente du groupe d’élus au conseil municipal de Cologne Judith Wolter tiendront un discours.
Markus Beisicht a déclaré :
« Nos désaccords, dans le passé, avec les autorités de Cologne à propos de divers lieux de rassemblement ont visiblement montré des résultats. L’annonce de notre rassemblement électoral principal sur la plus éminente place publique de la ville, la Place Roncalli, située directement devant la cathédrale, a été cette fois directement autorisée par la Préfecture de police.»
20:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/07/2009
Berlusconi : "Afghanistan : une stratégie de sortie".
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« Berlusconi : ‘Afghanistan : une stratégie de sortie’ » (Francesca Schianchi, La Stampa) : « Devant les sénateurs PdL, Silvio Berluconi a déclaré : ‘Nous ne pourrons penser attentivement à une stratégie de retrait d’Afghanistan qu’après les élections dans le pays, et uniquement en accord avec les autres partenaires’. Pour la première fois donc, le président du Conseil fait une prudente ouverture sur l’hypothèse d’un retrait de Kaboul, après des jours de polémiques au sein de la majorité. Roberto Cota, président du groupe Ligue à la Chambre, s’en réjouit : ‘il se confirme que la réflexion de Bossi est juste et très pondérée’. »
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29/07/2009
Belgique : le Vlaams Belang manifeste contre les régularisations de clandestins.
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Le Vlaams Belang a conduit, ce mercredi 29 juillet à Anvers, une action contre la nouvelle régularisation générale de clandestins. La nouvelle vague de régularisations débute le 15 septembre 2009 et devrait amener 50.000 personnes à demander des papiers.
Le gouvernement belge débloque des dizaines de millions d'euros pour les clandestins, c’est-à-dire des délinquants qui bafouent les lois les plus élémentaires du pays, et n’a pas d’argent à investir dans l’aide aux personnes handicapées, âgées ou faibles.
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17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Retrait d’Afghanistan : la Ligue met la pédale douce.
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« Retrait d’Afghanistan : la Ligue met la pédale douce » (Emanuele Novazio, La Stampa) : « La Ligue confirme vouloir respecter le pacte de majorité mais la tension est montée au sein du gouvernement. Au ministre R. Calderoli qui a déclaré que ‘la majorité des Italiens pensent comme Bossi’, F. Frattini, ministre des Affaires étrangères a sèchement répondu ‘nous travaillons en Afghanistan pour la sécurité, celle de l’Italie et aussi celle de Calderoli’. I. La Russa, ministre de la Défense, invite à ‘ne pas utiliser d’arguments contre notre présence en Afghanistan pour de pures raisons de visibilité politique’ car c’est ‘une mission à laquelle on ne peut renoncer’. Jusqu’ici, seul le centre-gauche s’était divisé sur des affaires de participation des forces armées à des missions internationales, d’où un embarras palpable au centre-droit. A Bruxelles, R. Holbrooke, envoyé d’Obama pour l’Afghanistan et le Pakistan, et F. Frattini sont tombés d’accord sur la nécessité au sein de l’OTAN d’un ‘plan de cent jours’ en vue d’un ‘pas en avant décisif pour la reconstruction’ du pays. »
(Traduction : ambassade de France à Rome.)
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28/07/2009
Italie : Afghanistan et plan pour le Sud.
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« Le courage de la responsabilité » (Franco Venturini, Corriere della Sera) : « Umberto Bossi, ministre et chef d’une Ligue toujours plus puissante au sein de la majorité, a demandé le retour de nos soldats d’Afghanistan compte tenu ‘des coûts et des résultats’. Nous voici devant le fâcheux paradoxe d’un ministre demandant le retrait des troupes tandis que son gouvernement annonce un engagement accru. Une fois de plus, l’absence de consensus saute aux yeux. Nos militaires qui risquent chaque jour leur vie se trouvent à demi soutenus par le PdL, l’UdC et le PD et à demi abandonnés par la Ligue, l’IdV et la gauche radicale. Or leur mission en Afghanistan a une légitimité internationale bien différente des opérations anglo-américaines en Irak. Bossi et Di Pietro semblent vouloir faire primer leurs intérêts électoraux, sachant bien qu’aucune opinion publique n’aime pleurer des soldats morts ou blessés. C’est regrettable : nos soldats mériteraient, surtout de la part d’un homme de gouvernement, le courage dans sens accru des responsabilités. »
Entretien avec Roberto Calderoli, ministre de la simplification, dans La Repubblica – « Les Italiens sont avec Bossi ; il faut aussi partir du Liban et des Balkans » : « Roberto Calderoli défend la position de Bossi en faveur d’un retrait italien d’Afghanistan. ‘La réaction de Bossi est celle d’un papa. Il fut un temps où j’étais moi aussi interventionniste. J’ai fait mon mea culpa. Interrogeons-nous : la situation s’est-elle améliorée en Afghanistan ? Respectons les engagements pris, mais que l’Europe et l’Occident revoient leur stratégie, ou nous n’obtiendrons pas de résultats. Je suis convaincu que ce sont d’autres pays qui soutiennent le terrorisme, des pays plus tranquilles et riches – c’est plus facile quand on a du pétrole. L’Afghanistan me rappelle la Somalie, où nous sommes allés et d’où nous avons fui. L’hypocrisie de l’Occident me met en colère : quelles guerres feraient-ils sans nos armes ? Laissons le Liban et les Balkans et réfléchissons sur la question afghane. »
« La révolte grandit chez les ‘sudistes’ : ‘Berlusconi doit agir tout de suite’ » (Francesco Bai, La Repubblica de dimanche) : « Le problème du Sud a éclaté au sein du PdL afin de bloquer la Ligue, qui a jusqu’à présent dicté sa loi au gouvernement, et de réduire l’immense pouvoir du ministre de l’Economie. La conjuration sudiste a réussi à obtenir un ‘plan pour le Sud’ à base de grands chantiers, d’avantages fiscaux et pour le tourisme ainsi que d’une nouvelle ‘caisse pour le Sud’. L’important étant que tout cela reste sous le contrôle du Palais Chigi. Berlusconi, qu’on dit de plus en plus agacé par le rôle envahissant du ‘génial Giulio’, a recueilli dans un dossier les plaintes des autres ministres contre le ministre de l’Economie et a même annoncé qu’il allait le convoquer pour lui ‘tirer les oreilles’. »
« Berlusconi lance le plan pour le Sud ‘mais non aux petits jeux de pouvoir’ » (Alessandro Tricino, Corriere della Sera) : « ‘J’ai déjà fait beaucoup mais je vais bientôt débloquer des crédits du FAS’, promet Berlusconi en annonçant son plan pour le Sud. Le message qui vise à faire cesser les polémiques au sein de la majorité. Le mouvement de R. Lombardo voudrait un ministère du Sud, idée qui plaît à G. Alemanno ; des partisans de Fini proposent un ‘PdL Sicile’ ; mais les dirigeants du parti rejettent ces idées comme néfastes à l’unité du parti. Actuellement l’unique point commun au sein du PdL est de refuser un parti du Sud. Pour Adolfo Urso, sous-secrétaire d’Etat au développement économique, il n’y a pas besoin d’un autre ministère mais d’une politique du gouvernement en faveur du Sud. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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27/07/2009
Autriche. Martin Graf (FPÖ) essuie, à nouveau, une tempête de critiques.
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Martin Graf, le troisième président du Parlement, fait face à une vague importante de critiques. Il a réclamé le « retour » du Tyrol du Sud ou Haut-Adige à l’Autriche. Il a demandé l’organisation d’un référendum sur la question.
Au Tyrol du Sud ou Haut-Adige, le parti « Die Freiheitlichen » soutient l’initiative de Martin Graf visant à réclamer un référendum sur le rattachement de la région à l’Autriche.
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3ème journée nationale et identitaire de Synthèse nationale.
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![ScreenShot005.jpg](http://lionelbaland.hautetfort.com/media/02/01/12620710.3.jpg)
Ont déjà annoncé leur participation à cette journée :
- Gabriel Adinolfi, écrivain et journaliste (Rome)
- Hilde De Lobel, représentante du Vlaams belang (Anvers)
- Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
- Carl Lang, Président du Parti de la France
- Annick Martin, secrétaire générale du MNR
- Jean-Claude Rolinat, écrivain et journaliste
- Robert Spieler, délégué général de la NDP
- Pierre Vial, président de Terre et Peuple
Les collaborateurs de la revue seront présents...
De nombreux stands de librairies, associations, mouvements sont prévus.
PAF : 10,00 Euros
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26/07/2009
Christoph Blocher : La Suisse est-elle menacée de destruction?
La Suisse est-elle menacée de destruction? Discours public du 16 juillet 2009 à l'Hôtel Marriott, Zurich par Christoph Blocher.
Résumé proposé par l'UDC Suisse : (sinon texte complet : http://www.blocher.ch/uploads/media/090716discours_public...)
L'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a exposé dans le cadre d'une manifestation publique de l'UDC du canton de Zurich ses soucis concernant l'avenir de la Suisse. Il a constaté que notre gouvernement ne s'engageait pas réellement pour le pays. Au lieu de résister il cède aux menaces et aux revendications des organisations internationales et des Etats puissants. Des valeurs fondamentales comme la souveraineté, la neutralité et l'indépendance sont bradées par notre gouvernement et les partis du centre-gauche.
Christoph Blocher exige une rapide correction du cap: les citoyennes et les citoyens de ce pays doivent reprendre les choses en main, par exemple en élisant directement les membres du Conseil fédéral. Citoyennes et citoyens consternés Les citoyennes et citoyens suisses réagissent aujourd'hui avec beaucoup de vigueur à la situation politique désolante que connaît la Suisse. Ces derniers mois Christoph Blocher a été submergé de messages exprimant la colère de la population.
Des jeunes familles craignent pour la formation de leurs enfants. D'autres sont effrayés par la violence croissante parmi les jeunes. Des personnes âgées ou vivant seules n'ont plus assez d'argent pour vivre après avoir payé la multitude de redevances et d'impôts. Des citoyennes et des citoyens ont honte de l'attitude soumise de leur gouvernement, notamment quand il s'agit de défendre le secret protégeant les clients des banques. D'autres craignent que la place financière suisse ne soit au bord de l'abîme et que notre pays soit finalement poussé
dans l'UE.
Alignement au lieu de résistance
Christoph Blocher partage ce malaise face à un gouvernement suisse qui se laisse abaisser et humilier à l'étranger. Le gouvernement actuel n'a ni la volonté, ni la compétence de défendre les intérêts du pays. Au lieu de résister, les gouvernants choisissent la solution de facilité de s'aligner. Pour Christoph Blocher, cette faiblesse s'explique aussi bien par l'irresponsabilité que par une décadence générée par une série d'années économiquement trop bonnes.
Christoph Blocher a étayé son propos d'exemples concrets: le ministre des finances d'Allemagne, un ennemi déclaré du secret bancaire suisse, est qualifié de "bon ami" par le président de la Confédération. La politique étrangère suisse se mêle des affaires d'autres Etats et aime faire la morale. L'armée suisse part à la chasse aux pirates dans des mers lointaines.
Ces exemples, relève Christoph Blocher, mettent en évidence la faiblesse de notre direction politique. Ils nuisent à l'économie suisse et compromettent des valeurs fondamentales comme la liberté et la démocratie directe. Et ils montrent surtout que le gouvernement ne défend plus la Suisse. La question de fond à poser est fort simple: quelle est ton idée de la Suisse? La réponse à cette question doit déterminer l'éligibilité d'un candidat.
Le secret bancaire protège les citoyens
Christoph Blocher rappelle la Constitution fédérale libérale et démocratique qui a fait autrefois la force de la Suisse. L'Etat était censé défendre ses citoyens contre les abus de l'autorité. C'est ainsi qu'est né le secret protégeant les clients des banques suisses qui protège les citoyens contre l'Etat, plus spécialement contre l'Etat fouineur, et contre un contrôle injustifié de sa sphère privée. Sauf quand des actions criminelles sont en jeu, l'Etat n'a pas à accéder aux affaires bancaire des citoyens.
C'était valable jusqu'il y a quelques mois. Christoph Blocher rappelle comment le Conseil fédéral a laissé tomber le secret bancaire au printemps 2009 – du moins concernant les clients étrangers. Des dossiers de clients ont été remis au fis américain en totale violation de la loi suisse. Le Conseil fédéral s'est effondré une fois de plus devant la menace de l'OCDE de mettre la Suisse sur une liste grise à cause de son secret bancaire. Pour Christoph Blocher, il est inexplicable que le gouvernement fédéral accepte des décisions fiscales de l'OCDE alors que celle-ci les a prises sans la Suisse, membre fondateur de cette organisation. Une telle attitude est fatale pour un petit Etat. La Suisse perd ainsi le respect du monde entier.
Autres dysfonctionnements
Dans son exposé, Christoph Blocher a aussi relevé la charge croissance des impôts et redevances. Cette tendance à prélever toujours plus d'argent dans les poches des citoyens doit être stoppée. Christoph Blocher s'oppose au triplement de la taxe CO2, à la hausse massive des impôts sur les poids lourds, au renchérissement de l'énergie. Une imposition modérée des citoyens par le fisc est une condition essentielle à la prospérité et au plein emploi. Bref, les citoyennes et les citoyens doivent dire non aux nouveaux impôts, taxes et redevances. Il
en va de l'intérêt de leur pays.
Christoph Blocher s'est donc prononcé avec détermination contre la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée à 8% (votation du 17 décembre 2009). Un oui à ce projet équivaut à un pillage des citoyens et priverait de surcroît l'AVS de plusieurs milliards de francs. Christoph Blocher a aussi rappelé que la situation de l'assurance-maladie était sérieuse. La hausse des primes de 15% annoncée pour l'année prochaine est inacceptable. Sa proposition: geler les primes d'assurancemaladie, lever l'obligation de contracter, corriger les erreurs de la LAMal, supprimer le régime obligatoire pour l'assurance.
La nouvelle ordonnance sur la garde des enfants voulue par la conseillère fédérale Widmer-Schlumpf a également été sévèrement critiquée par Christoph Blocher. La socialisation de l'école et de l'éducation est une grave erreur à ses yeux. L'idée d'imposer aux tantes, marraines, parrains et amis un diplôme pour avoir le droit de garder régulièrement les enfants et de punir d'une amende de 5000 francs les contrevenants témoigne surtout du manque total de réalisme des bureaucrates.
Christoph Blocher a également critiqué l'imposition injuste des parents qui élèvent eux-mêmes leurs enfants. Il a annoncé le lancement d'une initiative populaire qui empêchera que les parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants soient défavorisés au niveau des déductions fiscales et des bonifications par rapport aux parents qui confient l'éducation de leurs enfants par exemple à l'Etat. Il a aussi fustigé les erreurs de la nouvelle politique scolaire qui supprime les classes spéciales, remplace les maîtres de classe par des enseignants spécialisés,
détériore la formation des enfants et qui, de surcroît, devient impayable.
Dans le domaine énergétique, Christoph Blocher prévoit des pénuries dangereuses. Il est inquiet du blocage du dossier concernant la construction de nouvelles centrales nucléaires. Cette politique menace un approvisionnement énergétique sûr, avantageux, suffisant et ménageant l'environnement.
Le peuple doit élire le Conseil fédéral
Il faut élire au Conseil fédéral des personnalités qui s'engagent totalement pour la Suisse, estime Christoph Blocher. Il est donc important et urgent que le gouvernement fédéral soit élu par le peuple. Il dépendrait alors moins des intrigues parlementaires et devrait davantage s'engager pour le peuple.
Ce qui compte pour l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher, c'est que les élections de 2011 apportent de nouveaux gains à l'UDC. Ce n'est qu'à cette condition qu'un nouveau mode de penser pourra s'imposer à la tête de l'Etat et que les intérêts du pays seront à nouveau au centre des préoccupations.
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Italie : tensions Nord-Sud.
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« En 11 ans, 700 000 migrants du Sud vers le Nord » (Lorenzo Salvia, Corriere della Sera) : « En 2008, 122 000 Italiens ont quittés le Sud pour le Nord à la recherche d’un travail. Ces 11 dernières années, le Sud a perdu 700 000 personnes en faveur du Nord. Et ces chiffres ne concernent pas les migrations ‘pendulaires’ : en 2008, 173 000 personnes ont fait la navette entre leur travail au Nord et leur famille au Sud. Le ‘rapport 2009 sur l’économie du Mezzogiorno’ présenté hier par Svimez prouve que nous en sommes toujours au même point : deux pays en un. Cela préoccupe le chef de l’Etat : ‘le fossé entre Nord et Sud doit être effacé des mentalités’. L’émigration ne résulte pas seulement d’un pays à deux vitesses. Les chiffres de l’emploi sont clairs : en 2008, le nombre d’emplois a crû de 217 000 au Nord et baissé de 34 000 au Sud. Le chômage des 15-24 ans atteint 14,5% au Nord, 33,6% au Sud. Les industriels n’investissent plus au Sud. De 1995 à 2005, ces régions se sont enfoncées dans la pauvreté ; tandis que les régions les plus pauvres des pays européens progressaient de 3% par an, le Mezzogiorno ne progressait que de 0,3%. »
« Bossi : ‘nous n’avons pas besoin de révision politique d’ensemble, mais d’idées’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore de dimanche) : « ‘Des idées pour l’avenir’, tel est le message qu’Umberto Bossi lance à Berlusconi de la fête du ‘Rédempteur’ à Venise. Il est contre l’idée de Berlusconi de réunir le conseil des ministres dans les Abruzzes pour ‘consolider le gouvernement’, il veut progresser dans la mise en œuvre du programme, surtout sur le fédéralisme fiscal. Il demande à la majorité d’être prudente dans ses rapports avec le Quirinal et veut faire de Venise la capitale de la ‘Padanie’ avec un maire léghiste. »
« Berlusconi rassure Bossi : ‘il n’y aura pas de deuxième phase’ » (Marco Conti, Il Messaggero) : « Le Senatur ne veut entendre parler ni de ‘vérification’ ni de ‘deuxième phase’ du gouvernement. Il craint qu’on ne veuille remettre en discussion les équilibres de la majorité : ‘le gouvernement n’a pas besoin de discontinuité et il a déjà assez fait pour le Sud’. Malgré les assurances de Berlusconi, Umberto Bossi a peur parce que les rapports avec les parlementaires du Sud sont très tendus, ce qui risque de provoquer des problèmes à la rentrée de septembre. Il a de nouveau haussé le ton en faveur de la Padanie. GF Rotondi, ministre chargé de la mise en œuvre du programme électoral, a tenté de résoudre le problème en proposant une ‘commission Attali’ pour le Sud. »
« Plutôt qu’une autre Ligue, le parti du Sud est pour l’heure une bizarrerrie » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de samedi) : « Il y a un malaise évident dans les régions au sud de Naples dont le pivot se trouve dans la Sicile de R. Lombardo, leader autonomiste en rupture totale avec Berlusconi. Il existe un second pôle, une sorte de courant sudiste, qui comprend des membres du PdL comme Miccichè, frustrés et revanchards. On ne sait pas très bien encore quel est leur rapport avec Lombardo, mais ils ne veulent pas rompre avec le président du conseil. Le troisième pôle est transversal avec des membres du centre-gauche, comme les présidents de la Calabre et de la Campanie, en difficulté avec le PD, pour lesquels s’associer à Lombardo serait une façon de revenir dans le jeu. Le parti du Sud est une bizarrerie pour trois raisons. Tout d’abord, il n’a pas un centre de gravité, mais trois. Ensuite, on ne peut pas le comparer au parti nordiste, qui procède d’un lien très fort avec le territoire, ce qui n’est pas le cas au sud. Troisièmement, jusqu’à présent, Berlusconi était le seul capable au sein de la majorité de rassembler Nord et Sud. Si le parti du Sud voit le jour, même comme une sorte de courant au sein du PdL, l’équilibre complexe du centre-droit risque de sauter - et avec lui le bipolarisme. Berlusconi va devoir en prendre conscience et agir en conséquence. »
Entretien avec Ignazio La Russa, ministre de la Défense, dans La Stampa – « Il faut davantage de démocratie au PdL » : « I. La Russa répond à l’entretien de Casini d’hier avec La Stampa en lui reprochant son ‘vieux-jeu politique’ ignorant le bipartisme, avant de s’inquiéter pour ce Parti du Sud en train d’ébranler le PdL en Sicile. ‘Il y a un vide organisationnel au PdL. A des problèmes d’organisation, on répond par la réorganisation. Le Parti du Sud est l’expression ultime d’un malaise d’organisation, d’une périphérie qui se sent peu représentée par son centre. Il est porté par des personnes dont le parcours politique est plus derrière elles que devant. Qu’on ne me parle pas de manque d’égards de la part du gouvernement. Personne n’a fait davantage pour le Sud que ce gouvernement. La solution pour le Sud existe déjà et s’appelle PdL. Malgré mes origines siciliennes, je ne suis pas favorable à ce parti du Sud : ce qu’il faut, au contraire, c’est une politique nationale’. »
« Le vrai risque pour Berlusconi est que son image se dégrade peu à peu » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « La popularité de S. Berlusconi monte-t-elle ou baisse-t-elle ? Dans un sondage (Ipr Marketing pour Repubblica) il perd quatre points, passant de 53 à 49 ; dans un autre (Piepoli pour Affaritaliani.it), scénario inverse : popularité en hausse à 53%. Dans un cas, on pense à un début d’impact négatif des révélations sur les soirées au palais Grazioli ; le second suggère au contraire que Berlusconi, après le G8, est plus fort que les scandales. Difficile de dire quelle version est plus proche de la réalité. Jusqu’ici, la campagne du groupe Espresso-Repubblica n’a pas porté de coup fatal, ni prouvé d’incompatibilité lourde entre le comportement privé de Berlusconi et ses devoirs publics – en apportant par exemple la preuve d’un délit commis ou couvert, ou d’une menace à la sécurité nationale. Jusqu’ici, il a suffi au président du Conseil, aidé de ses avocats, de tendre un rideau de silence entre le scandale et lui. Cela étant, les conséquences politiques de l’affaire sont une chose, ses retombées d’ordre psychologique et médiatique en sont une autre. Si nous ne sommes pas face à un Watergate italien, certaines analogies existent avec l’affaire Clinton-Lewinski ; le président des Etats-Unis resta alors en selle, mais fut contraint de traverser un calvaire personnel, avec discours de contrition adressé à la nation. Il en sortit avec une image très affaiblie, et sa chance fut que son épouse Hillary reste à ses côtés, fût-ce par calcul. Voilà ce que risque Berlusconi : la lente dégradation de son image, c’est-à-dire de son charisme et de sa popularité, fondement de son pouvoir personnel depuis 15 ans. La pire issue, d’un certain point de vue, car fragilisant la figure du président du Conseil à l’heure des choix difficiles. »
Entretien avec Raffaele Lombardo, président de la région Sicile dans Il Riformista – « Silvio ne gouverne qu’une seule des deux Italie » : « Ce soir, je rencontre Berlusconi pour lui demander s’il a l’intention de gouverner les deux Italie. Ce n’est pas une opinion : l’Istat et le Svimez travaillent sur des statistiques. L’Italie est coupée en deux, il y a 700 000 cerveaux en fuite : l’absence de compétences est pire que le manque d’infrastructures. La semaine dernière, j’ai signé quelques modifications au plan de dépense des fonds FAS pour compenser les choix faits pas l’Etat. Maintenant, la Sicile attend les fonds. Le Parti du Sud n’existe pas encore, mais on s’y achemine. L’intérêt pour le Sud se réveille peu à peu, dans les Pouilles, en Calabre, en Campanie. C’est bien plus important que de fonder un parti. Sur le texte anti-crise, je ne voterai pas contre Berlusconi, car nous faisons partie de l’alliance qui soutient le gouvernement, mais le groupe parlementaire pourrait s’abstenir. J’attends de Berlusconi qu’il prenne acte d’une situation insoutenable, quoique sans me faire trop d’illusions. »
« L’identité du PdL sous la pression des poussées localistes » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le président du Conseil est inquiet d’une dérive qui, au-delà du ‘parti du Sud’, tendrait à remplacer la stratégie berlusconienne d’amalgame des deux Italie par une politique fondée sur la situation géographique au nord ou au sud du Pô. Le phénomène a commencé avec la Sicile de R. Lombardo avant de s’étendre à la Campanie et à la Calabre. Il semble que Berlusconi cherche à l’exorciser, y voyant la fin de la politique engagée en 1994 et de l’originalité du PdL comme force politique présente sur tout le territoire et apte à réunir des intérêts différents. Le phénomène se développe en opposition à la Ligue qui s’est récemment étendue à l’Emilie-Romagne et à la Toscane. Face à cette dérive, Berlusconi pourrait utiliser les conflits internes à son camp pour se renforcer : un parti du Sud en rébellion contre le Palais Chigi pourrait devenir une arme dans ses négociations avec la Ligue qui revendique des régions aux prochaines élections. Berlusconi assure que dans trois ans il sera encore là. C’est fort probable. Son problème : comment neutraliser les caciques locaux et parvenir à juguler une éventuelle régression ‘léghiste’ au sein du PdL. »
« Ironie de Berlusconi sur l’affaire ‘escorts’ : ‘les Italiens ne sont pas idiots’ » (Paolo Foschi, Corriere della Sera) : « Hier matin, à l’inauguration du chantier ferroviaire Brescia-Bergame-Milan, puis dans l’après-midi, devant la direction du PdL réunie à la Chambre, Berlusconi a ironisé : ‘je ne suis pas un saint, tout le monde l’a compris et j’espère que Repubblica fera de même … Chez moi j’ai aussi reçu des chefs d’Etat, pas seulement des starlettes : je suis un homme de culture, de bon goût, élégant. Qu’on n’aille pas dire qu’il se passe chez moi des choses inconvenantes. On utilise les ragots contre moi parce qu’on n’a aucune critique à me faire’. Puis il a parlé du parti du Sud auquel il ne croit pas, ayant déjà beaucoup fait pour cette région. ‘Ma popularité est à 68%, mon gouvernement à 56%, je suis très fier de mon équipe et dans les Abruzzes nous avons fait des miracles’. Il a encouragé les étudiants à s’inscrire à ‘l’université des libertés’ qui verra bientôt le jour, puis à ‘entrer dans la magistrature, aujourd’hui aux mains de la gauche’. ‘J’ai demandé pardon à la Libye au nom de l’Italie, Kadhafi est un personnage original mais nos entreprises auront des marchés’. »
« Frattini : ‘les accusations contre Berlusconi sont fausses. Les ‘escorts’ ont été payées par les journaux’ » (Dino Martirano, Corriere della Sera) : « Franco Frattini répond à la BBC sur les dernières révélations qui se sont abattues sur Berlusconi : ‘rien n’est vrai, certains journalistes ont payé cette fille, cette prostituée pour faire des déclarations contre le Premier ministre ; c’est immoral’. Selon Frattini, ces ‘accusations sexuelles’ reposent sur des trucages. P. D’Addario réagit immédiatement en annonçant qu’elle réagirait aux calomnies devant les tribunaux. Berlusconi, de son côté, a juste dit ‘je cèderai pas au chantage’. Pour D. Franceschini, secrétaire du PD, c’est le juste retour des choses pour un Berlusconi qui a voulu mélanger politique et vie privée. Selon l’avocat de Berlusconi, si ces enregistrements avaient vraiment été réalisés, ils seraient illégaux et toute forme de publication serait interdite. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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