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23/03/2010

Fini calme le jeu.

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« Fini calme le jeu : ‘réformes utiles, mais pas tout de suite’ » (Antonella Rampino, La Stampa) :

« Au lendemain de la manifestation du PdL, Fini montre qu’il est bien présent, sachant qu’il faudra faire les réformes en tenant compte du PD, mais surtout de la Ligue, après les régionales. Berlusconi pense à son avenir, accéder à la Présidence de la République avec des pouvoirs renforcés. Fini s’inquiète pour l’avenir et le profil politique du centre droit. Il pense qu’il est prématuré d’en parler parce que l’opposition n’est pas disposée à suivre la majorité sur cette voie. Berlusconi s’inspire du modèle américain, alors que le présidentialisme finien est sur le modèle français. Fini sait qu’en Italie les réformes faites par la majorité ne portent pas bonheur. L’unique solution est de mener à bien les réformes avec l’opposition. Le résultat des élections et la manière dont l’opposition abordera le problème seront primordiaux. Il faudra commencer par la réforme du mode de scrutin, à moins que Berlusconi ne sorte grand vainqueur des régionales. »

 

« Entretien avec S. Berlusconi, président du Conseil, dans La Stampa – « A cause des magistrats, j’ai dû me jeter encore une fois dans la mêlée » :

« Notre gouvernement a su gérer la crise. Elle est derrière nous et nous avons approuvé une loi pour relancer l’économie. R. Cota est l’homme qu’il faut pour libérer le Piémont de son isolement et de la marginalité où la gauche l’a plongé. Bossi est un allié loyal. Si la Ligue se renforce, le PdL et le gouvernement seront plus forts eux aussi. Dans un grand parti comme le nôtre il est naturel d’avoir des positions différentes, comme avec Fini, l’important est de rester unis. Je trouve vexant de parler de succession face à un leader en pleine forme et avec une cote de popularité à 62%. L’élection directe du chef de l’Etat, ou du président du Conseil, serait un plus pour notre démocratie, mais nous devons encore en discuter. La réforme de la justice est une urgence pour notre pays et je la mettrai en chantier immédiatement après les élections. Malheureusement, les leaders du PD, aussi bien Veltroni que Bersani, ne parviennent pas se libérer de l’extrémisme, comme maladie infantile du communisme (Lénine). Nous avons toujours cherché le dialogue mais avec cette opposition il n’est pas possible. Nous avions le devoir d’essayer d’intervenir au niveau des listes électorales avec un décret et je dois reconnaître que le chef de l’Etat a fait preuve, à cette occasion, d’un grand sens de l’Etat et de la démocratie. La décision de la RAI de bloquer certains débats télévisés est juste, on ne peut pas utiliser l’argent public pour des émissions idéologiques faites d’insultes et de calomnies. Je suis le conseil de Bossi et je fais attention en parlant au téléphone mais c’est bien triste. Nous allons changer cela au plus tôt. C’est urgent et indispensable. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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