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05/04/2010

Le Parti libéral allemand accusé de dérive populiste.

Le Président du DGB (Deutscher Gewerkschaftsbund  / Fédération des syndicats allemands) Michael Sommer a mis en garde face à la tendance populiste de droite qui, selon lui, se développe au sein du FDP, le Parti libéral (centriste) allemand. Il a déclaré qu’en Autriche un Parti libéral a connu la même dérive (le FPÖ sous Joerg Haider).

 

Le danger que le FDP prenne, selon lui, une direction populiste est grande. Sous l’influence de l’ancien vice-chancelier allemand Jürgen Möllemann, le FDP a déjà, dans le passé, émis des idées populistes.

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(page Wikipedia sur Jürgen Möllemann : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCrgen_M%C3%B6llemann)

03/04/2010

Salutations de Martin Graf en Bosnie.

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Le 6 mars 2010, une délégation  autrichienne s’est rendue pour plusieurs jours à Bihac, une ville de Bosnie et Herzégvine. Parmi les membres de la délégation se trouvait M.A. Jakob qui a remis les salutations du troisième Président du Sénat Martin Graf (FPÖ).
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La délégation autrichienne en Bosnie.

Heinz-Christian Strache rencontre le maire adjoint de Moscou.

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Le 4 mars 2010 a eu lieu à la mairie de Vienne le quatrième bal moscovite. Une importante délégation du FPÖ était présente autour du Président du parti Heinz-Christian Strache. Celui-ci a rencontré le Maire adjoint de Moscou Yuriy Roslyak.
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Au centre : le président du FPÖ et le maire adjoint de Moscou.
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Le président du FPÖ et le Maire adjoint de Moscou.
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Parmi les invités.

Représentants du FPÖ à Skopje.

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Le 6 mars 2010, le onzième ball viennois a eu lieu dans la capitale de la Macédoine (FYROM), Skopje. Andreas Karlsböck et Johann Gudenus du FPÖ ont été salués parmi les invités d’honneur.1.jpg
Le Député du FPÖ au Parlement du Land de Vienne Johann Gudenus, le Ministre des affaires sociales de FYROM/Macédoine Xhelal Bajrami, le Député national du FPÖ Andreas Karlsböck, l'Attaché social autrichien Gero Stuller.

02/04/2010

Heinz-Christian Strache rencontre Gogi Topadse.

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Autriche. Le 5 mars 2010, le chef du FPÖ Heinz-Christian Strache et le Président du parti d’opposition géorgien Mretsveloba Gadaarchens Sak'art'velos (მრეწველობა გადაარჩენს საქართველოს / Industry save Georgia / Industrie sauve la Géorgie) Gogi Topadse ont donné une conférence de presse commune.

 

Heinz-Christian Strache et Gogi Topadse sont candidats à un poste de maire. Gogi Topadse en mai 2010 à Tbilissi et Heinz-Christian Strache à Vienne. Topadse a rendu hommage à la position du FPÖ (neutralité) lors de la crise ossète.

 

Le thème de la conférence de presse a été : « Partenariat entre Vienne et Tbilissi pour une collaboration possible après des élections au sein des deux villes».

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Gogi Topadse et Heinz-Christian Strache donnent un conférence de presse à Vienne.

Ligue du Nord et Peuple de la Liberté.

 

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Entretien avec R. Calderoli, ministre pour la Simplification, dans Il Giornale – « La Ligue ? Avec les hauts et les bas du PdL, c’est la bouée de sauvetage du président du Conseil » :

« C’est l’entente parfaite entre le Cavaliere et U. Bossi, un tandem très réussi : Berlusconi a annoncé qu’il quittera la politique le jour où Bossi se retirera. Il faut profiter du fait que nous avons devant nous 3 ans sans élections pour établir une feuille de route ensemble, Gianfranco Fini compris, bien sûr. C’est aussi une occasion pour le PD de sortir de l’ombre, Bersani est intelligent et je suis certain qu’il répondra positivement. Le présidentialisme à la française est ce qu’il y a de mieux pour l’Italie. Elire le président au suffrage universel, c’est la vraie démocratie. Tremonti travaille depuis longtemps à la réforme fiscale et les projets en chantier verront bientôt le jour – le 1er en mai, avec le décret sur le fédéralisme domanial, ce qui signifie des dizaines de milliards de rentrées pour les collectivités locales, sans aggraver la pression fiscale. »

 

« De la pilule aux valeurs, Zaia en fait plus que Cota : ‘je veux suivre le Pape’ » (Il Foglio) :

« Le nouveau président de la région Vénétie explique la nouvelle entente de la Ligue avec le Vatican. ‘Nous sommes mieux placés que les autres pour interpréter la sensibilité des catholiques. En tant que catholique, je vais tout faire pour empêcher que la pilule abortive Ru486 n’arrive dans les hôpitaux. Je pense que le Pape dit des paroles sages en se prononçant contre l’avortement et en demandant de continuer à lutter en faveur de la vie, même au détriment d’une loi en vigueur. La Ligue incarne les valeurs chrétiennes qui ont fait notre histoire, notre territoire. La défense de la vie en fait partie et, s’il le faut, nous nous battrons. Je veux agir selon ma conscience et suivre le Pape’. Piémont, Lombardie et Vénétie, Cota, Formigoni, Zaia : l’axe du Nord est un axe de plus en plus en accord avec le Vatican. ‘En Vénétie, le résultat des élections nous montrent qu’une partie de l’électorat modéré et catholique nous a choisi’. »

 

« Le PdL choisit la ligne de la prudence » (Maria Corbi, La Stampa) :

« R. Polverini, nouvelle présidente du Latium, qui a eu l’appui de l’Eglise pendant la campagne électorale, contre E. Bonino ‘l’hérétique’, coupable d’avoir été active dans la lutte pour le droit à l’avortement, a choisi la voie de la prudence : ‘je ferai mon possible pour défendre la vie dans le respect des lois’, a-t-elle dit. Un choix bien différent de celui des nouveaux présidents léghistes, Cota et Zaia. Les présidents de régions PdL s’alignent plutôt sur le choix de R. Polverini. R. Formigoni rappelle qu’il a toujours défendu la vie, tout en respectant la santé des femmes et la loi 194. F. Cicchitto, chef de groupe PdL à la Chambre, avertit les nouveaux présidents : ‘il faut maintenir la ligne de conduite qui avait été décidée, sur la gestion hospitalière de la pilule du lendemain dans le respect de la loi 194’. Le sens des responsabilités implique de trouver des solutions qui ne soient pas source de division pour notre société’. »

 

« Premier problème pour Berlusconi : démontrer que le meneur de jeu n’est pas la Ligue » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Silvio Berlusconi se retrouve face à un problème important : il doit démontrer aux Italiens que c’est lui, le président du Conseil, qui mène le jeu dans le pacte qui le lie à Bossi. Il ne peut se permettre de laisser le sceptre du parti le plus réformateur à la Ligue – à part sur le fédéralisme. Ce ne sera pas facile mais l’alliance compétitive avec les léghistes l’impose, d’autant qu’un premier signal arrive des deux nouveaux gouverneurs du Piémont et de Vénétie, Cota et Zaia, qui ont pris une position intransigeante sur la pilule abortive, annonçant qu’ils ne la mettront pas en vente : c’est sans doute une ligne qui plaît à l’Eglise mais elle va à l’encontre des normes de l’Etat – notamment la loi 194 régulant l’avortement. En Lombardie par exemple, le catholique Formigoni a prévu que cette pilule soit administrée sous contrôle médical dans un hôpital. Les deux néophytes ont changé les choses sans en parler avec leur allié Berlusconi et sans crainte des conséquences mais démontrant toutefois combien la Ligue va à son propre rythme et suit sa propre logique. Voilà pourquoi Berlusconi tente de récupérer tout le mérite de la ‘grande réforme’ : un triptyque ambitieux comprenant la réforme de l’Etat (fédéralisme et présidentialisme), justice et fiscalité. Nous verrons qui mènera concrètement le jeu. La Ligue voudra probablement avant tout vérifier l’orientation du centre gauche. Pour le moment, Bersani laisse la porte ouverte, tout en demandant une discussion au Parlement. Le PD devra aller au-delà de ce jeu tactique. Au moment où Berlusconi s’empare de ‘Facebook’ pour communiquer, les démocrates doivent apparaître moins conservateurs et moins bridés. Plus qu’une ‘agressivité’ plus importante – comme le voudrait Veltroni – une capacité réelle de se mesurer au centre droit sur le terrain des réformes, y compris en tenant compte de toutes les conséquences du fédéralisme léghiste, serait nécessaire. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Krisztina Morvai choisie parmi 3 dirigeants politiques hongrois.

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Voici un reportage réalisé à Paris (en partie en français) au sein duquel des personnes doivent choisir entre les photos de trois personnages politiques hongrois. Parmi ceux-ci se trouve la Députée européenne Krisztina Morvai du Jobbik, le parti nationaliste hongrois. Les personnes choisissent sa photo parmi les images des trois candidats : http://index.hu/video/2010/04/02/parizs/
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Entre Viktor Orbán (Parti conservateur) , Ferenc Gyurcsány (Parti socialiste) et Krisztina Morvai, les personnes interrogées choisissent la photo de Krisztina Morvai.

Barbara Rosenkranz présente son programme en matière de sécurité.

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Autriche. La candidate du FPÖ à l’élection présidentielle, Barbara Rosenkranz, a présenté sa politique en matière de sécurité. Elle critique l’ouverture des frontières résultant des accords de Schengen. Elle ne désire cependant pas que l’Autriche sorte des accords de Schengen. Elle exige seulement que les contrôles aux frontières soient rétablis.

pro NRW : 2.500 affiches placées en une heure.

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Allemagne. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une grande action de collage d’affiches de pro NRW (pour la Rhénanie du Nord – Westphalie) a eu lieu en Rhénanie du Nord – Westphalie. Entre Aachen (Aix-la-Chapelle) et Köln (Cologne), entre Düsseldorf et Bonn, ainsi que dans les circonscriptions électorales voisines, vingt équipes de collage sont entrées en action. En 8 heures, 2.500 affiches ont été placées.

Négociations entre le FPK et le FPÖ : deux à trois semaines de plus.

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Autriche. Carinthie. Le plan de coopération entre le FPK, ancien BZÖ de Carinthie ayant fait sécession, et le FPÖ de Carinthie devait être mis en oeuvre pour Pâques. Uwe Scheuch, le chef de file du FPK a déclaré aujourd'hui que les négociations dureront deux à trois semaines de plus.

01/04/2010

Italie : la nouvelle géographie du vote.

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« Berlusconi verrouille le PdL : ‘la Constitution doit être changée tout de suite’ » (Ugo Magri, La Stampa) :
« Berlusconi réunira tout au long d’avril toutes les instances du PdL, voulant unir le parti et éviter le ‘feu ami’. Ceux qui sont d’accord avec lui et les autres pourront s’exprimer librement, un festival de démocratie jamais vu de mémoire PdL. A la fin, un vote aura lieu sur les choses à faire dans les 3 ans qui viennent, de la fiscalité à la justice, du fédéralisme fiscal à la réforme de la Constitution. Tous jurent qu’il ne s’agit pas de mettre Fini dos au mur mais que ce sursaut démocrate est une main tendue pour que le cofondateur du PdL puisse participer pleinement à la décision. Pour la réforme de la Constitution, des marges de manœuvre devraient être données aux groupes parlementaires, à commencer par le Sénat où Gasparri tentera de tendre la perche à l’opposition. Berlusconi éviterait volontiers le dialogue mais il y a la Ligue et elle souhaite des réformes partagées. De son côté, le PD craint de se faire prendre à contrepied, notamment sur le présidentialisme, par le gouvernement. »

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« La nouvelle géographie du vote » (Luca Ricolfi, La Stampa) :

« Selon Berlusconi, les électeurs ont récompensé son gouvernement. Ce n’est pas exact puisque son parti a perdu des voix, en valeur absolue et en pourcentage, par rapport aux européennes et aux législatives. Et les pertes du PDL ne sont pas compensées par le succès de la Ligue : l’avance du centre droit sur le centre gauche s’est réduite de moitié par rapport à 2008-2009, passant de 5-6% à 2-3%. Bersani a-t-il raison, alors, de parler d’‘inversion de tendance’ ? Non. Une légère faiblesse de la majorité gouvernementale lors d’élections locales à mi-mandat est naturelle ; elle signifie seulement que les électeurs sont sortis de la lune de miel et réclament que le gouvernement honore ses engagements. Pour le PD, si on fait bien les comptes, on observe un nouvel affaiblissement. Le pouvoir d’attraction du PD ne s’accroît pas et le parti est à un minimum historique. Rien à voir, donc, avec une inversion de tendance. Mais il y a deux nouveautés remarquables : 1/ le triomphe du parti du mécontentement, aux dépens du bipartisme : le score cumulé des deux principaux partis dépasse à peine 50 % des voix exprimées – mais 29 % seulement des inscrits ; 2/ la répartition géographique du succès de la Ligue, dont le succès est étroitement lié au dynamisme économique des territoires : pénétration forte dans les régions les plus productives, moindre dans les régions bénéficiant de la solidarité nationale (dont la Ligurie, malgré l’idée léghiste du ‘quadrilatère du Nord’). Les régionales ébauchent une carte politique inédite : au Nord, les quatre grandes régions les plus productives, riveraines du Pô, où la Ligue perce – le Piémont vient d’entrer dans le club et l’Emilie-Romagne pourrait le rejoindre ; au centre, la classique zone rouge (qui inclut la Ligurie mais pourrait finir par perdre l’Emilie-Romagne) ; au Sud, le reste du pays, du Latium à la Sicile, où la Ligue ne peut s’enraciner car toutes ces régions produisent moins qu’elles ne consomment. »

 

(Traduction : ambassade de France.)

pro NRW sera présent au sein des 53 circonscriptions électorales du Land.

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Allemagne. Lors des élections pour le Parlement du Land de Rhénanie du Nord – Westphalie du 9 mai 2010, pro NRW sera présent partout. Au sein de l'ensemble des 53 circonscriptions électorales du Land, des candidats du parti seront présents, en vue de l’élection directe des candidats. La liste a reçu le numéro 21.

Leefbaar Rotterdam déçu(e).

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Rotterdam. Leefbaar Rotterdam (Rotterdam vivante) s’est déclaré déçu(e) de son éviction des négociations en vue de former le Collège municipal (l’exécutif) de Rotterdam, ainsi que le refus du PvdA (Parti travailliste) du quartier de Feijenoord de gouverner cette partie de la ville avec Leefbaar Rotterdam.

Leefbaar Rotterdam ne sera pas dans la coalition municipale.

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Pays-Bas. Rotterdam. Le PvdA, D66, le CDA et le VVD vont tenter de former ensemble une coalition. Cest ce que l’informateur Pieter Winsemius a déclaré mercredi au Maire sortant (PvdA – Parti travailliste) Ahmed Aboutaleb.
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Le PvdA et Leefbaar Rotterdam ont interagi de manière constructive lors des négociations. Le PvdA estime que les deux partis sont trop éloignés, tant du point de vue de leur programme que de leur style.

Le PVV en recul dans un sondage.

 

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Pays-Bas. Un sondage Maurice de Hond montre que si les élections législatives avaient lieu maintenant, le VVD (libéraux de droite) obtiendrait 25 sièges, le CDA (chrétiens-démocrates) 24 sièges et le PVV 22 sièges.

 

Selon le sondage, le PVV qui a perdu deux sièges par rapport au précédent sondage le doit à son refus de participer à la coalition municipale à Almere et Den Haag (La Haye) malgré le succès que le parti a rencontré au sein de ces deux villes.

31/03/2010

Scandaleuse décision du Conseil fédéral: application provisoire de l'accord UBS avec les Etats-Unis.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
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Ignorant la recommandation de la commission parlementaire compétente, le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui d'appliquer le protocole modifiant l'accord d'entraide administrative avec les Etats-Unis dans l'affaire des données sur des clients de l'UBS. Il n'attend donc pas que le Parlement examine ce projet. Cette décision est scandaleuse. Non seulement le Conseil fédéral transforme avec effet rétroactif une injustice en droit, mais il contraint les personnes concernées de saisir des instruments de droit alors que le Parlement ne s'est même pas prononcé sur la base légale. Ce procédé est aussi une marque de mépris à l'égard du Parlement. En résumé, le Conseil fédéral se comporte comme le gouvernement d'une république bananière. 

Carinthie : pas encore d’union entre le FPÖ et le FPK.

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Pâques 2010 est la date limite fixée en vue d’une collaboration entre le FPK, ancien BZÖ de Carinthie qui a fait sécession et s’est allié au niveau national avec le FPÖ, et le FPÖ de Carinthie.
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La réunification n’a pas encore pu avoir lieu. Des conversations entre le FPK et le FPÖ de Carinthie ont eu lieu. Les deux présidents de parti reconnaissent que la campagne en vue de l’élection présidentielle en Autriche et le conclave budgétaire en Carinthie ont pesé sur le processus de rapprochement entre les deux partis.

 

La campagne électorale pour l’élection présidentielle sera un premier test de collaboration entre le FPK et le FPÖ de Carinthie. Les deux partis soutenant, bien entendu, la candidate du FPÖ Barbara Rosenkranz.

Le nouveau visage de la Ligue : populaire et bourgeoise.

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« Chute pour Brunetta – ‘la Ligue m’a trahi’ » (Jacopo Iacobini, La Stampa) :
« Sans la Ligue, pas de salut, telle est la leçon paradoxale de Venise. R. Brunetta y a recueilli nombre de voix, mais pas assez, car la Ligue n’a pas voté pour lui. C’est la réflexion – chiffres en main – que le ministre lui-même a livrée hier. Y aurait-il eu consigne, parmi les électeurs du Nord, de ne pas voter pour lui ? ‘L’analyse est plausible, répond Brunetta, je m’en tiens à constater que la Ligue ne vote que pour ses propres candidats quand, au Piémont, le PdL soutient Cota’. G. Orsoni a gagné dès le premier tour avec 51,2 %, Brunetta se contentant de 42,6 %. Il est intéressant de se pencher sur les votes de centre droit : 25,7 % pour le PdL aux municipales, contre 22,7% aux régionales ; pour la Ligue, 11,1% seulement, alors que Zaia avait recueilli 19,1% à Venise. Les deux partis perdent environ 11 points d’un scrutin à l’autre ; la liste Brunetta en récupère 6,7% – pas assez, accuse le ministre. En ville, le sentiment général a été le soulagement de citoyens rassurés par le flegme british d’Orsoni. La seule barrière contre la Ligue s’incarne dans un maire catholique, ancien de la M argherita. » 
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« Berlusconi : ‘le vote récompense le gouvernement’ » (Luca Ostellino, Il Sole 24 Ore) :

« S. Berlusconi a donné son évaluation – satisfaite – du vote régional : ‘ce résultat est la meilleure reconnaissance qui soit pour l’action du gouvernement, les perspectives de stabilité du système politique et la possibilité de réaliser les réformes nécessaires pour moderniser et développer le pays’. Un test à mi-législature largement gagné, au-delà sans doute des attentes du PdL : en particulier, même si les Pouilles restent un regret, la satisfaction pour avoir gagné dans le Latium est palpable. Les résultats, en un sens, ont ‘isolé’ Fini, l’obligeant à baisser d’un ton et à composer. Les réformes pourraient servir de trait d’union dans la majorité ; dans le viseur de Berlusconi, d’abord, la réforme de la justice, du fisc et l’inflexion présidentialiste des insitutions. La Ligue est prête à l’appuyer en échange du fédéralisme, pour rassurer son électorat. Calderoli, en son nom, a dit souhaiter un dialogue avec l’opposition, précisant qu’il devait avoir lieu au Parlement ‘et non par voie de presse’. Berlusconi, pour sa part, ne se fait guère d’illusions à ce sujet et compte peu sur les chances d’un dialogue avec Bersani. »

 

« La trêve de Fini avec l’objectif des réformes » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :

« Satisfait et convaincu : deux adjectifs résumant l’état d’esprit de Fini, qui a appelé hier Berlusconi pour se féliciter du résultat des régionales – ils se verront après Pâques. Malgré les dissensions passées, les co-fondateurs du PdL semblent aujourd’hui sur la même longueur d’onde. ‘Nous avons devant nous 3 ans de législature et, si nous voulons réaliser les réformes, il faut commencer tout de suite’ : ainsi raisonne le président de la Chambre. Le 8 avril, une table ronde de sa fondation Farefuturo évoquera le présidentialisme introduit par De Gaulle en France : l’ancien chef d’AN n’a jamais caché sa sympathie pour le modèle transalpin, tout en insistant pour que soit aussi renforcée ‘la centralité du Parlement’ et ‘garanti le contrôle institutionnel nécessaire sur l’action politique et administrative de l’exécutif’. Fini attend son tête-à-tête avec Berlusconi pour saisir quelle voie le Cavaliere compte prendre – y compris au-delà des réformes institutionnelles. La concurrence avec la Ligue pèse au sein du PdL, par-delà la volonté de Bossi de rassurer Berlusconi. Fini ne souhaite pas la guerre, encore moins avec Bossi, mais il veut qu’une ‘sérieuse réflexion’ débute au sein du PdL. »

 

« Le nouveau visage de la Ligue : populaire et bourgeoise » (Angelo Panebianco, Corriere Della Sera) :

« Le gouvernement est assurément sorti vainqueur des régionales, dont certains rêvaient qu’elles seraient un référendum anti-Berlusconi. On peut épiloguer longuement sur l’abstention mais, logiquement, les régionales mobilisent moins. En tout cas, Berlusconi président du Conseil a plus de motifs de sourire que Berlusconi chef du PdL – qui a de sérieux problèmes face à l’avancée de la Ligue dans le Nord ; un enjeu important va être son aptitude à résister au sein du centre droit dans le Nord. La progression de la Ligue dans les bastions de gauche devrait inquiéter tant le PdL que le PD. Elle prouve que la Ligue peut rivaliser aussi bien avec les partis dits ‘bourgeois’ (PdL) peu enracinés localement qu’avec les forces populaires bien implantées (le PD dans les zones rouges). Il faudra surtout saisir de quelle façon le mouvement de Bossi s’est transformé et va continuer de le faire sous l’effet de son expansion. Le capital politique de Casini perd de sa valeur du fait du glissement à gauche du barycentre de l’opposition. A gauche, une radicalisation accrue semble l’issue probable. L’IdV consolide ses positions et devient un interlocuteur/concurrent/allié de poids dont le PD ne peut se passer ; et il y a le phénomène mal prévu des listes de Beppe Grillo, ainsi que le sacre de N. Vendola, qui pourrait devenir un leader national. La composante réformiste du PD, qui devait en être l’âme et le moteur, sort mal en point du scrutin. Aujourd’hui comme hier, cela se confirme, le maximalisme paye plus que la modération et que les réformistes sont destinés à rester minoritaires – comme les libéraux à droite, du reste. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

La Suisse et les accords de Schengen.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

 

Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui de poursuivre le développement de l'acquis de Schengen. Ainsi, les étrangers au bénéfice d'un visa national pour une durée de séjour de plus de trois mois dans un Etat Schengen pourront voyager dans tout l'espace Schengen, donc aussi en Suisse. Avec cette nouvelle extension du droit Schengen, la Suisse a procédé à plus de 100 adaptations de son droit national au développement de l'acquis Schengen depuis la conclusion de cet accord en décembre 2008. La Suisse abandonne progressivement le contrôle de ses frontières et, par conséquent, l'insécurité dans le pays ne cesse de grandir. La statistique criminelle publiée la semaine dernière indique que plus de 14% des délits commis en Suisse sont le fait de touristes criminels. L'affaire libyenne nous a fait comprendre que la Suisse ne peut recourir aux instruments de l'accord de Schengen que si cela convient à l'UE. L'UDC demande donc une fois de plus un examen impartial des conséquences de l'accord de Schengen et des coûts qui en résultent. Ce thème sera aussi au centre de son assemblée des délégués du 1er mai.

 

La Suisse continue de trouer ses frontières en développant le droit de Schengen. Depuis l'adhésion à cet accord il y a à peine un an demi, il y a déjà eu plus d'une centaine d'adaptations de ce type. Notre pays restreint ainsi constamment sa marge de manœuvre qui lui permet de prendre des mesures de sécurité en faveur de ses propres citoyennes et citoyens. Les conséquences de cette politique sont fatales. La statistique criminelle publiée la semaine passée indique que 14% des délinquants sont des étrangers sans autorisation de séjour durable en Suisse, donc des touristes criminels. A cela il faut ajouter 4,4% de requérants d'asile criminels. 29% des délinquants font partie de la population étrangère résidante. Les affaires spectaculaires de criminalité en bande importée en Suisse indiquent également que notre pays, faute de contrôles frontaliers sérieux, est de moins en moins sûr. Et le différend avec la Libye nous a fait comprendre que les instruments de l'accord de Schengen sont de nature purement théorique et ne peuvent être engagés que si l'UE est d'accord. L'UDC demande donc que les conséquences politiques et financières de l'accord de Schengen fassent l'objet d'un examen objectif. Elle reprendra cette thématique lors de son assemblée des délégués du 1er mai 2010.

Le poids de la Ligue a doublé.

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Voici un lien vers un article du quotidien suisse Le Temps consacré à la percée léghiste :

Luca Zaia : « je ferai de ma région une Bavière italienne»

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Italie. Le ministre de l'Agriculture, Luca Zaia (Ligue du Nord), réalise le meilleur score de ces élections avec 62,5% des suffrages en Vénétie. Il déclare : « je ferai de ma région une Bavière italienne.». La Bavière est gouvernée depuis des décennies par la CSU.

D’autres députés du BZÖ pourraient quitter le navire.

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Autriche. Uwe Scheuch, le chef de file du FPK, l’ancien BZÖ de Carinthie qui a fait sécession et s’est allié avec le FPÖ de Heinz-Christian Strache, annonce que d’autres députés du BZÖ pourraient changer de camp.
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Le BZÖ lutte pour sa survie. Les élections pour les parlements des Länder et les scrutins municipaux se terminent de manière désastreuse pour le BZÖ. Le parti est donné à 2 ou 3% dans les sondages. Si des élections législatives avaient lieu en ce moment, le BZÖ serait éliminé du Parlement d'Autriche.

 

Le FPK dispose de 4 députés au Parlement national. Si un député du BZÖ rejoignait le FPÖ, le FPK disposerait de 5 députés et aurait droit à 1,42 million d’euros par an de financement public.

 

Le BZÖ déclare que ce sont des bruits lancés par le FPK et que les députés du BZÖ veulent rester au BZÖ.

30/03/2010

Carinthie : la coalition FPK-ÖVP reste en place.

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Autriche. Carinthie. Le Chef de l’ÖVP, le Parti conservateur, Josef Martinz a déclaré à l’issue d’une réunion de la direction du parti que la coalition FPK-ÖVP reste en place. L’objectif de la coalition de ramener le montant des déficits à zéro en 2019 est maintenu.
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Le premier pas dans cette direction est le potentiel d’économie de 53 millions d’euros décidé lors d’un conclave avec le FPK.

Bossi ouvre la voie à Berlusconi. Bossi passe à la caisse : ‘le fédéralisme, tout de suite’.

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« Bossi ouvre la voie à Berlusconi » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Berlusconi, à l’inverse de Sarkozy en France, a réussi à éviter le piège de l’abstention – à un niveau toutefois sans précédent pour la tradition italienne. Le centre droit domine dans 6 régions importantes (Lombardie, Vénétie, Piémont, Campanie, Calabre, Latium), contre 7 au centre gauche (Ligurie, Emilie-Romagne, Toscane, Marches, Ombrie, Pouilles, Basilicate). Dans le Latium, Emma Bonino est battue de quelques voix par Renata Polverini. Dans la géographie politique du pays, la force du centre droit se confirme et se ramifie. En dépit de tout, Berlusconi, 16 ans plus tard, sait encore ramasser des voix… Un point important : le succès crucial de la Ligue. La concurrence stimulée par Bossi au Nord avec le parti berlusconien a porté ses fruits ; il n’a jamais été aussi fort dans un arc alpin allant de la Vénétie au Piémont : Zaia a triomphé au nord-est, Cota s’est affirmé au nord-ouest, seul Formigoni a réussi à juguler l’avancée léghiste en Lombardie, mais la Ligue déborde sa zone habituelle – avec de bons résultats en Emilie-Romagne, Ligurie, Toscane et Ombrie. Son message à Berlusconi est très clair : tout en soutenant loyalement le président du Conseil, la Ligue devient le moteur du gouvernement, en position de force sur les réformes, avec Bossi comme un ‘président du Conseil fantôme’. Vu sa force, Bossi pourrait devenir le médiateur d’un nouveau pacte politico-institutionnel offert à l’opposition. Au sein de cette dernière, l’UdC confirme plus ou moins ses scores habituels ; il reste à Casini à bien mener sa barque en vue de 2013, sachant que ses voix sont parfois décisives. Bersani, lui, doit prendre acte du succès de l’IdV et des listes ‘pro-Grillo’ [comique protestataire], nouvelles formes du radicalisme. Pour le centre gauche, il sera ardu de dessiner une alternative gouvernementale crédible. Il y a un personnage nouveau : Vendola, gouverneur des Pouilles. Pour tous, le prochain défi à relever est le renouveau du pays – et il serait grave de le laisser aux mains du seul Bossi. »
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« Le centre droit parvient à conquérir 6 régions » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Sept à six pour le centre gauche, certes, mais la victoire revient au centre droit. L’abstention a été très forte : la participation perd 8 points par rapport à 2005 et 16 par rapport aux législatives de 2008. Le ministre de l’Intérieur donne l’alerte, parlant d’‘un signal de désaffection’. En 5 ans, le Latium a perdu 12 points, la Toscane 10. Berlusconi, c’est un fait inexplicable à l’étranger, continue de bénéficier d’un solide soutien chez les gens et sa force ne semble pas entamée par des mois de bombardement politique et judiciaire – cette technique pour se débarrasser de lui ne paraît pas fonctionner. Le centre gauche montre des signes de réveil avec notamment la victoire facile de Vendola, souriant et concret, dans les Pouilles. Pour l’heure, Berlusconi se tait, attendant les chiffres définitifs et s’apprêtant à déclarer que le centre droit administre désormais la majorité des Italiens. Bersani attend aussi, en conclave avec les dirigeants du PD. L’humeur fluctue – ce n’est pas celle des meilleurs jours. Seul Bossi peut s’exposer sans crainte : il se proclame vainqueur et surtout ‘arbitre’ de la période politique qui s’ouvre. »

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« Berlusconi crie victoire : ‘ils n’ont pas réussi à me jeter dehors’ » (Francesco Bei, La Repubblica) :

« La crainte d’un ‘effet Sarkozy’ en Italie a été vite oubliée. Si Berlusconi était surtout intéressé par le ‘référendum’ sur sa personne et par l’assurance de ‘3 ans tranquilles pour mener à bien toutes les réformes en chantier’, le PdL souffre – ‘on doit voir calmement ce qu’il faut changer’ a dit Berlusconi à ses proches. Certains parlementaires du Peuple de la liberté font déjà les comptes de la débâcle : dans les Pouilles, le PdL perd 1 voix sur 2 par rapport aux législatives, par exemple. Dans les 12 régions en jeu (sans compter le Latium, en l’absence de liste à Rome), le PdL récolte péniblement 5,4 millions de voix, contre 8 aux européennes de 2009 et presque 10 aux législatives 2008. Les données d’ensemble ont beau être positives pour Berlusconi, le PdL a quelques problèmes de solidité et G. Fini demandera lui aussi des comptes. Le président de la Chambre s’inquiète, en effet, de la fragilité du PdL ‘trop dépendant de Bossi, y compris culturellement – ce résultat le démontre’. »

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« Le référendum du Cavaliere » (Massimo Giannini, La Repubblica) :

« Malgré ses scandales privés, ses problèmes judiciaires, et deux ans de non gouvernement, S. Berlusconi a réussi à gagner les régionales en descendant dans l’arène. Son parti a perdu des centaines de milliers de voix et frise les 27%, mais le Cavaliere a gagné son référendum, grâce à la Ligue qui s’est adjugé le Nord. Malgré des problèmes au Sud, il a arraché la Campanie et la Calabre, et le Latium au centre, où Polverini, candidate au profil bas, a battu une figure nationale. On peut expliquer ce scrutin de diverses façons, mais l’Italie est gouvernée par le centre droit, même au niveau territorial. Berlusconi, comme le centre gauche, a perdu des milliers de voix du fait de l’abstention, clair signal d’insatisfaction dont aucun camp n’a tiré bénéfice. C’est le triomphe de la Ligue. Hier, la Padanie a vu le jour, fruit d’une classe politique engagée sur le territoire. Cela aura un impact au sein de la majorité, mais aussi sur tout le système politique. Il suffit d’écouter Zaia : ‘avec ces résultats, le bipolarisme est fini’. Pour la gauche, pas de catastrophe nationale, mais le parti réformiste de masse peine à toucher le cœur des électeurs rétifs au berlusconisme. Bersani va devoir revoir en profondeur la stratégie de son parti et ses alliances. Il est angoissant de penser que le pays va être gouverné trois ans encore comme depuis deux ans. Espérons que la victoire de la Ligue apporte de la nouveauté. Bossi l’a déjà annoncé : après les élections, il faudrait reprendre la voie du dialogue entre les pôles et il se ferait l’arbitre des réformes. L’Italie est entre les mains de cet homme qui, il y a quelques années encore, prêchait la sécession, urinait sur le drapeau et dénonçait ‘Rome voleuse’, mais représente aujourd’hui le ‘facteur de stabilité’ de ce centre droit secoué par les foucades du Cavaliere. Paradoxe extrême et autre signe du lent déclin du leadership berlusconien. »

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« Le Senatùr Bossi passe à la caisse : ‘le fédéralisme, tout de suite’ » (Michele Brambilla, La Stampa) :

« Au siège milanais de la Ligue, les fidèles sont là, pour un jour qui fera date. La Vénétie est gagnée, devant le PdL et le Piémont conquis ; en Lombardie, pas de ‘dépassement’, mais l’écart a fondu. Dans le Nord, le rapport PdL-Ligue est d’un pour un. Bossi rassure son allié : ‘la bataille n’était pas entre PdL et Ligue mais avec la gauche, qui a disparu ; nous sommes pour les réformes ; les gens ont compris que la Ligue veut changer le pays ; notre premier objectif est le fédéralisme, et tout de suite ; si les ouvriers du Nord ont abandonné la gauche, il y a une raison.’ Le siège de la Ligue ressemble au PCI d’autrefois. Un vrai parti, bien organisé. Bossi a changé depuis ses débuts ; de temps en temps, on voit qu’il est ému, surtout lorsqu’il parle de son fils, élu conseiller régional en Lombardie. Cette région qui, selon Bossi, avait ‘compris bien avant les autres que seule la Ligue pouvait changer le pays ; et si ce pays ne change pas, il coule à pic.’ Il annonce que le Piémont et la Lombardie seront les premières régions à mettre en place le fédéralisme fiscal. Pour lui, les électeurs ne sont pas déçus par la politique : ils ont préféré le soleil et la Ligue a eu de la chance. »

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« Trois ans sans alibi » (Massimo Franco, Corriere) :

« La dyarchie Berlusconi-Bossi sort consacrée des régionales. La crainte de l’abstention s’est en partie avérée : les 7 électeurs sur 100 perdus par rapport aux régionales de 2005 sont un avertissement à ne pas sous-estimer. Mais l’‘impartialité’ avec laquelle le phénomène a frappé majorité et opposition montre qu’il s’agit d’une déception envers les deux formations. Les résultats sont un succès pour le gouvernement et un vrai triomphe pour la Ligue. La victoire en Campanie et, surtout, dans le Latium et au Piémont, où l’incertitude était totale, renverse les équilibres. Le gouvernement émerge donc indemne d’une période qu’il a lui-même contribué à rendre confuse. Il est peut-être exagéré de parler du ‘plein mandat’ demandé par Berlusconi, mais la majorité a sans nul doute acquis une nouvelle légitimité, loin du désaveu que ses adversaires espéraient sortir des scandales et des enquêtes judiciaires. Le triomphe de la Ligue au Nord et sa pénétration dans les régions ‘rouges’ est contrebalancée par celle du PdL au Sud. L’axe Bossi-Berlusconi stabilise l’alliance et limite, somme toute, la marge de manœuvre des opposants internes, à commencer par Gianfranco Fini. Les trois ans que le gouvernement a devant lui ne lui offrent plus l’alibi de s’arc-bouter sur l’incapacité de réformer ou de prendre des décisions. Le centre droit doit gouverner pour de bon. Paradoxalement, l’opposition aura à gérer une période difficile, malgré son score de 7 à 6. Le PD n’a pas encore trouvé l’équilibre entre UdC et IDV et semble contraint d’aller vers une gauche extrême, telle celle de Grillo. L’opposition dont rêve Berlusconi et qu’il a contribué à modeler, avec l’aide involontaire de ses adversaires. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Almere. Le PVV pose la première question écrite.

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Pays-Bas. Almere. Le PVV a posé le première question écrite, depuis les élections, à l’exécutif de la ville. Elle porte sur la demande de suppression de subvention, d’un montant de 1450 euros, à un projet multiculturel auquel participent 20 habitants de la ville.