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30/04/2010

Berlusconi : "Avec Fini, la rupture est irrémédiable".

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« Dans un entretien au Secolo d’Italia (finien), Bocchino, vice-président démissionnaire du groupe PdL à la Chambre, accuse Berlusconi ‘je suis le premier sur la liste’ et Flavia Perina, directrice du quotidien, parle de ‘néo-maccarthysme’, d’une ‘chasse aux sorcières digne de l’Inquisition’. ‘Le cas de Bocchino est sans précédent, il s’agit d’une vengeance, d’un acte de rétorsion incompréhensible qui créera des problèmes au groupe parlementaire’. Chez les finiens, on se demande qui sera le prochain. Et Fini a déclaré aux siens : ‘ils ont éliminé Bocchino, qui avait juste exprimé une opinion, pour me frapper ; cela devrait inquiéter quiconque croit en notre parti.’ Pris dans les ennuis liés à Fini et Scajola, Berlusconi devrait aussi penser à gouverner et à faire face à des problèmes nationaux et internationaux bien plus sérieux, comme la question grecque, mais il ne semble pas en mesure de prendre du champ par rapport aux problèmes internes. Bocchino a raconté que Berlusconi avait tenté de l’empêcher de participer à une émission télé, ce qui n’est pas digne d’un parti démocratique. Pour Berlusconi, ‘Bocchino est un voyou arrogant et insolent’. Et Fini a dit ‘s’être senti humainement trahi et déçu.’ Pour le Cavaliere, Fini est isolé tant dans le parti que dans le pays. Berlusconi veut le mettre à l’écart, le pousser à la faute et éviter qu’il ne se renforce avec le temps. Fini, lui, conseille aux siens de rester sourds aux provocations. »
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« Berlusconi : ‘Avec Fini, la rupture est irrémédiable’ » (Marco Galluzzo, Corriere Della Sera) :

« Chez lui, à un dîner avec une vingtaine de sénateurs, S. Berlusconi parle de GF. Fini : ‘il m’a trahi et nous ne sommes plus amis, on verra s’il sera fidèle aux électeurs ; le problème Bocchino étant réglé, il reste celui du cofondateur du PdL, qui ne se terminera pas en drame s’il sait rester loyal au parti et à la majorité ; et même s’il ne le veut pas nous irons aux élections’. ‘Ce Fini qui aurait pu être mon héritier et qui m’a trahi, se comporte comme s’il n’était plus des nôtres ; il fait même des clins d’œil à Rutelli et Casini’. Déclarations provocatrices qui font partie de la stratégie de Berlusconi pour pousser Fini à faire la même erreur que Bocchino – que personne, ou presque, n’a défendu. ‘Il est isolé, dit une chose et en fait une autre ; et si la tension a baissé ces derniers jours, c’est seulement parce qu’il a réalisé qu’il n’avait pas assez de partisans pour le suivre’. Berlusconi parle de son ‘année horrible’, de l’affaire Noémi à D’Addario. Il se compare à d’autres chefs de gouvernement, comme Poutine, qui ont des services de sécurité importants et efficaces : ‘quand il est venu me voir en Sardaigne, il y avait deux croiseurs russes au large ; devant chez moi, il y a juste une camionnette des carabiniers’ ‘Nous avons des milliers d’hommes dans les services, mais vu ma longue expérience au Palais Chigi je ne peux pas dire qu’ils brillent par leur efficacité’. Puis le Cavaliere entonner une chanson en français et l’amertume s’en va. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.) 

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