17/06/2025
" Meloni propose « une initiative commune pour que la voix du G7 se lève en faveur d’un cessez-le-feu."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur la situation au Moyen-Orient « Raids et victimes, Téhéran veut négocier » (Corriere della sera), « Tuer Khamenei » (Repubblica), « Trump: « évacuez Téhéran » » (Stampa), « Téhéran prête à négocier » (Messaggero), « Les ayatollah demandent grâce » (Giornale) et sur le G7 au Canada « G7, déchirure entre les États-Unis et l'Europe, Trump n'arrête pas Israël » (Repubblica).
Le G7 au Canada : Corriere della Sera : « Trump a revendiqué vouloir garder les mains libres, poussant Meloni à se retourner vers une autre urgence : promouvoir une initiative commune pour le cessez-le-feu à Gaza. La conviction de la Présidente du Conseil est qu’à moyen terme, « un allègement de la pression sur la bande de Gaza soit possible ». Et son idée, selon certaines sources, serait en train de rencontrer une ouverture de la part des partenaires européens. À un certain moment, Meloni, écoutant Macron qui lui parlait à l'oreille, a d'abord écarquillé les yeux, comme surprise, puis a levé le pouce en direction du président français avec lequel les relations semblent, en apparence, vraiment plus détendues après la rencontre bilatérale à Rome. ». Messaggero : Meloni propose « une initiative commune pour que la voix du G7 se lève en faveur d’un cessez-le-feu ». Elle obtient l’accord des européens, ainsi que la reconnaissance des accomplissements de l’Italie sur le terrain. (…) Tous, sans exception, s’accordent sur la nécessité de garder les liens avec les Etats-Unis. Mais l’espoir qu’une image unifiée émane de ce sommet dans les Rocky Mountains est réduit à une lueur. (…) Quelques heures plus tard, Ursula von der Leyen convoque une réunion de coordination avec Meloni, Macron, Merz et le président du Conseil européen, Antonio Costa. L’objectif est que l’Europe arrive à la table des 7 avec une seule voix. L’on discute des thèmes les plus brûlants, celui de la guerre entre l’Iran et Israël, de la préoccupation pour Zelensky, en arrivée aujourd’hui au sommet. Mais également, de la proposition italienne pour un cessez-le-feu à Gaza, qui a obtenu le plein accord de von der Leyen. Dans la réunion des leaders, le problème des droits de douane est aussi affronté : le G7 peut être une occasion d’obtenir une entente. (…) En cas d’échec, l’UE serait encline à accepter un impôt de 10% sur toutes les exportations vers les Etats-Unis. (…) Trump et von der Leyen se « sont accordés pour continuer le travail et joindre à un accord d’ici le 9 juillet ». L’objectif, non déclaré, est celui de franchir la ligne d’arrivée déjà à Kananaskis ». Il Foglio : « Le G7 est devenu un sommet imprévisible du G7 moins 1. Mais c'est un « un » dont personne ne veut se passer, car il s’agit de la première puissance mondiale. Trump résiste à la pression des Européens qui souhaitent adopter des sanctions plus sévères afin de convaincre Poutine d'accepter le cessez-le-feu. Parmi les Européens, Emmanuel Macron insiste pour un rapport de force dans les négociations commerciales. Mais le président français se heurte à la prudence de Giorgia Meloni et Friedrich Merz ». La Stampa « Les Européens, pris de court, craignent un troc Ukraine-Iran : le soutien de Poutine en Iran en échange d’un épilogue en Ukraine favorable à la Russie. Si ce scénario devait se confirmer, ce serait l’échec de la ligne européenne. Contrairement à Macron, Merz et Starmer – qui ont affiché leur opposition à l’idée que Poutine puisse jouer un rôle de médiateur comme proposé par Trump – Meloni se défile, elle préfère rester fidèle à sa stratégie : restée accrochée aux partenaires européens sans se mettre Trump à dos ».
Moyen-Orient. Messaggero : « Selon le ministre de la Défense Crosetto « Le chef d’Etat-Major a donné les indications qui sont données lorsque les conditions de sécurité au niveau international se dégradent. Donc il ne devrait pas y avoir de problèmes spécifiques pour nos bases, le niveau d’attention a augmenté ». Sur la proposition de Donald Trump d’appeler V. Poutine à la table comme négociateur : « N’importe quel acteur, et je dis bien n’importe lequel, ne me faîtes pas préciser qui », une pause, « je ne m’intéresse pas à sa couleur ». (…) Ce sont des jours de travail intense au ministère de la Défense. (…). En revenant aux mouvements de la Défense à dix jours du sommet de l’OTAN à la Haye, le maxi budget du gouvernement pour financer « les forces à très haute disponibilité opérationnelle » ne passe pas inaperçu : quasiment 200 millions d’euros dans les deux prochaines années. (…) Presque 3 000 soldats italiens mobilisables dans des théâtres de crise sous 5 jours, au sein d’une mission internationale. Ou dans le cadre de l’OTAN, éventuellement sur le front Est qui borde la Russie. Désormais la force d’intervention rapide est équipée et financée. Et peut-être, de cette manière aussi, le gouvernement se rapproche-t-il à pas feutrés des objectifs de dépenses de l’OTAN revus constamment à la hausse par le président américain ».
Fin de vie. La Stampa : « La voie vers un accord entre l'État et l'Église sur la fin de vie passe aujourd'hui par deux rencontres. L'audience de Léon XIV à la Conférence des Evêques Italiens et la rencontre à Villa Madama entre les négociateurs des deux rives du Tibre (le cardinal Pietro Parolin et le vice-Premier ministre Antonio Tajani (Forza Italia). Les évêques italiens sont engagés dans une médiation avec le centre-droit afin d'aboutir à une loi qui évite à la fois l'euthanasie et l'acharnement thérapeutique. Le nœud à dénouer concerne l'implication du Service national de santé dans les cas de fin de vie. Frères d’Italie s'y oppose et demande que le SSN ne s'occupe que des soins palliatifs. Forza Italia ne l'exclut pas (conformément à ce qu'a déclaré la Cour Constitutionnelle). La Ligue oscille entre laisser la liberté de conscience à ses parlementaires (Matteo Salvini : « Nous ne sommes pas une caserne ») et s'aligner sur les associations traditionalistes qui boycottent toute réglementation. Ce qui est certain, c'est le refus de l'ensemble du centre-droit de laisser le dernier mot à un juge et son accord à la création d'un comité éthique national dont les membres seront choisis par un décret du président du Conseil des ministres ».
Le rapport Caritas sur la pauvreté. La Stampa : « Sur les 277 775 personnes accompagnées, un nouveau record a été atteint : 56,2 % sont de nationalité étrangère, mais 42,1 % sont italiennes. En 10 ans, le nombre de personnes qui s'adressent aux centres d'écoute Caritas a augmenté de 62,6 %. Pour la plupart, il s’agit de familles avec des enfants mineurs (62,2%). Il y a ensuite l'urgence des renoncements aux soins de santé : environ 6 millions d'Italiens (9,9 %) ne bénéficient pas de prestations essentielles en raison de coûts ou d'attentes excessifs. Avant, les pauvres étaient ceux qui n'avaient pas de travail, ceux qui vivaient dans la rue, ceux qui ne percevaient aucun revenu, c'étaient surtout des étrangers. Aujourd'hui, le coût de la vie est tellement élevé et les salaires tellement bas que la pauvreté a le visage des travailleurs à durée déterminée, précaires et exploités ».
Nucléaire. Sole 24 Ore : « C’est aussi dans la perspective européenne de l’abandon définitif au gaz russe que s’inscrit la décision du ministre de l’environnement et de la sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin (Forza Italia) d’entrer à part entière comme membre effectif de l’Alliance européenne pour le nucléaire, instituée en février 2023 par la France. Jusque-là, l’Italie figurait en tant que simple observateur. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Une conseillère municipale écologiste demande si ses abonnés accepteraient de donner un organe à un électeur de l'AfD.
Allemagne. Une conseillère municipale écologiste demande sur X si ses abonnés accepteraient de donner un organe si le receveur votait pour le parti patriotique AfD. 1/4 répondent "Non".
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Pologne : le perdant du deuxième tour de la présidentielle introduit un recours.
Pologne. Le perdant de l'élection présidentielle Rafał Trzaskowski introduit un recours contre le candidat élu à la présidence de la République Tadeusz Nawrocki soutenu par les conservateurs de Droit et justice (PiS).
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/06/02/kar...)
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