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03/08/2010

Reportage : Hongrie : Magyar Sziget 2010.

Le Magyar Sziget (http://magyarsziget.hu/english), un grand rassemblement nationaliste, a débuté ce lundi en Hongrie. L’événement a lieu cette année du 2 au 9 août près de Verőce, une ville située à 30 km de Budapest, la capitale du pays. L’endroit est accessible en train. Les personnes doivent ensuite marcher vers le lieu de rassemblement situé dans une vallée entourée d’une forêt. De nombreux hongrois viennent en voiture.

 

Le mouvement qui organise le festival est le HVIM (http://hvim.hu), une organisation proche du Jobbik, le parti nationaliste hongrois.

 

Différents types de personnes fréquentent l’événement. De nombreuses familles sont présentes. Les personnes logent sous tente, dans des caravanes, dans des chalets en bois.

 

De nombreuses activités ont lieu : depuis des démonstrations relatives au folklore hongrois jusqu’au conférences portant sur différents sujets, en passant par de nombreux concerts de musique patriotique hongroise.

 

Ayant été invité au festival, voici des photos que j’ai réalisées : 

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L'entrée du site.

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La caisse.

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La tente de radio Szentkoronaradio (www.szentkoronaradio.com)
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Informations pour les visiteurs.
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Les châlets où logent les visiteurs.
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Boire un verre à l'ombre.
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Les commerces.
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Patriote dés le plus jeune âge.
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Folklore.
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Deux chapiteaux accueillent les différentes manifestations.

FPÖ, FPK et BZÖ unis dans la défense de Joerg Haider.

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Autriche et Liechtenstein. Le procureur du Liechtenstein a démenti l’information disant qu’un dossier contenant des informations sur une fortune appartenant à Jörg Haider et déposée au Liechtenstein avait été découvert.

 

Le chef du FPK, Uwe Scheuch, a déclaré qu’il s’agit d’une campagne visant à salir Jörng Haider et que les reproches mis en avant à l’encontre de celui-ci apparaîtront faux.

 

Pour Stefan Petzner, qui dirige le BZÖ de Carinthie, il s’agit d’une action commando des rouges et noirs (sociaux-démocrates et conservateurs).

 

Peter Westenthaler du BZÖ a réclamé au minimum des excuses pour la famille Haider.

 

Gerald Grosz du BZÖ a dénoncé le plus grand scandale médiatique de la Seconde République.

 

Le Vice-président du FPÖ Norbert Hofer a déclaré que la situation était proche du scandale judiciaire et a exigé de la ministre de la justice qu’elle produise les résultats de l’enquête afin de mettre fin aux spéculations.

BNP : campagne en vue de l’élection du président du parti.

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Quatre candidats au poste de président du British National Party (BNP) se sont déclarés. Il s’agit de Nick Griffin, actuel président du BNP et député européen, Derek Adams, Richard Barnbrook et Eddy Butler.

Le programme électoral de chaque candidat est placé sur le site internet du BNP : http://www.bnp.org.uk/leadership

D’autres candidats peuvent encore se déclarer d’ici le 10 août 2010, date de clôture des inscriptions.

Pays-Bas : vers un gouvernement minoritaire de droite soutenu de l’extérieur par le PVV de Geert Wilders?

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Des négociations sont en cours aux Pays-Bas, depuis cinq jours, afin de tenter de former un gouvernement minoritaire incluant le CDA (Parti chrétien-démocrate) et le VVD (Parti libéral de droite), soutenu de l’extérieur par le PVV de Geert Wilders.

Ces trois partis ont des opinions divergentes sur le caractère de l’islam. Les trois formations politiques acceptent cependant leurs différences d'idées sur la question.

Le PVV désire des discussions avec ses, peut-être, futurs partenaires sur les questions de l’immigration, de la sécurité, de l’intégration, de l’asile et de la prise en charge des personnes âgées.

Si un tel gouvernement voyait le jour, il serait constitué sur le même modèle que celui en vigueur au Danemark, où la droite conservatrice et la droite libérale gouvernent le pays avec le soutient externe du Parti du Peuple danois.

02/08/2010

Berlusconi - Fini : divorce à l'Italienne après 16 ans d'alliance.

 

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« L’heure de la Liberté » (Ezio Mauro, La Repubblica) :
« L’irruption de la légalité a fait sauter le PdL, le plus grand parti italien. La légalité a eu l’effet d’une bombe dans le monde fermé du Cavaliere. En transformant la légalité en politique, Fini a trouvé la meilleure façon de diminuer le pouvoir du président du Conseil. Il peut maintenant donner naissance à une culture de ‘droite-centre’ qui pour la première fois, pourra parler d’ordre, de règles, de moralité et de Constitution. Et ceci face à un populisme basé sur un leadership issu du consensus populaire et donc suprême, hors de tout équilibre et séparation des pouvoirs. Berlusconi est maintenant seul aux commandes, entouré par les Verdini, Dell’Utri et Brancher, qui lui doivent tout, à l’ombre du château fort où est enfermé son gouvernement sans politique. Maintenant, le fédéralisme fiscal est la seule raison qui peut le maintenir au pouvoir, une idéologie qui n’est pas la sienne, mais qu’il accepte pour faire plaisir à Bossi. Nous en sommes au compte à rebours pour le peuple berlusconien, et l’heure de la liberté est arrivée. »

 

« Une victoire à la Pyrrhus pour le président du Conseil » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) :
« La logique suggérait un accord, ou au moins un pacte, de cohabitation qui établisse des règles pour que Berlusconi et Fini parviennent à se supporter. A l’opposé, il y avait l’hypothèse d’une scission immédiate, et concordée entre les deux parties, FI et AN, dont était né le PdL. Les dirigeants du parti berlusconien ont choisi une troisième voie, non sans ambiguïtés, qui comporte de nombreux risques. Pas d’expulsion, mais un défi frontal pour le délégitimer totalement le président de la Chambre, coupable d’avoir créé un ‘parti dans le parti’ et qui aurait cessé de représenter un point d’équilibre institutionnel. Il se peut que le choix berlusconien soit efficace pour régler des comptes avec un adversaire interne, mais ça il l’est beaucoup moins pour garantir à l’exécutif et à la législature un parcours serein. Fini est vaincu, pourrait-on dire, mais la victoire de Berlusconi ressemble à celle de Pyrrhus. Une réconciliation à ce stade paraît irréalisable. Le point crucial est désormais de savoir combien de parlementaires rejoindront le groupe autonome de Fini. S’ils n’étaient que 15 environ, ce ne serait qu’une épine au pied de la coalition Berlusconi-Bossi, mais s’ils étaient 30-35, alors l’optimisme du président du Conseil devrait se calmer : 30 et plus dissidents sont en mesure de soustraire au gouvernement la majorité à la Chambre. D’abord, le groupe finien restera dans la majorité (formellement, il ne sera même pas hors du PdL) ce qui signifie que Berlusconi devra sans cesse négocier leur appui. Le fédéralisme, la justice et autres mesures auront besoin de chiffres sûrs. Une situation dont Casini tire avantage, mais le président du Conseil devra de toute manière traiter avec Fini, surtout s’il reste à son poste. Quoiqu’il en soit, au final, cette rupture affaiblit le gouvernement. Son sens ? Redonner à Berlusconi le contrôle total de son parti, s’il souhaite des élections anticipées, mais Bossi n’en veut pas, il veut le fédéralisme. A partir d’aujourd’hui, une nouvelle partie commence et il n’est pas dit que Berlusconi ait joué ses meilleures cartes. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

31/07/2010

Reportage : Klub64 à Budapest.

Le Jobbik, un parti nationaliste hongrois, est entré, il y a peu, au Parlement européen et au Parlement de Hongrie.

 

Des personnes proches du parti et de ses organisations annexes ont ouvert une discothèque dans le centre de Budapest.

 

Je m’y suis rendu afin de réaliser un reportage et d’y mesurer l’ambiance qui y règne.

 

Le club se situe dans le centre de la ville, près d’une des gares de la cité. Il est en général ouvert le vendredi et samedi soir. Dans l’entrée se dresse la hampe d’un drapeau hongrois. Un escalier mène au sous-sol. Là, différents espaces ont été aménagés : une salle où des groupes de musique se produisent et où le public danse, trois bars différents et divers espaces où les visiteurs peuvent s’asseoir afin de déguster une boisson. Un des bars fournit de l’alcool 100 % hongrois.

 

Le public est constitué de patriotes venus de tous horizons. Depuis les cadres d’entreprises de 40 à 50 ans, militants de la cause nationaliste depuis toujours, jusqu’aux jeunes militants plus radicaux en passant par des couples dans la trentaine.

 

La musique est patriotique, les employés et les clients sont patriotes, les recettes vont aux mouvements patriotiques. Tout ce fait ici entre nationalistes, selon le principe : « les nationalistes font vivre les nationalistes.»

 

L’ambiance est charmante et amicale. Tout le monde parle avec tout le monde. Les habitués se connaissent. La soirée se termine vers 3h. du matin.

 

Le Klub64 présente de nombreux avantages. Outre la création d’un point d’attraction nationaliste dans le centre de la ville, il permet aux patriotes de se retrouver. Ce Klub64 fournit du travail à des patriotes. Les bénéfices restent au sein du milieu patriotique. La musique est également une musique patriotique hongroise, jouée par des groupes de cette tendance politique. Le modèle de ce club patriotique est à exporter dans toute l'Europe.

 

(Site internet en hongrois du Klub64 : http://klub64.com/)

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Le Klub 64 durant la journée.
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Au mur: la photo de patriotes hongrois.
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Un concert de musique hongroise.
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Portraits de héros hongrois.
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Un des bars.
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Un des espaces où le public peut s'asseoir.
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Klub64. Pourquoi 64? Parce que la "Grande Hongrie" comptait 64 comtés.

Une Porsche de compétition porte le logo de pro NRW.

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Une Porsche qui participe à des compétitions automobiles et qui est conduite par Claus J. jun porte désormais le logo de pro NRW.

 

Fête nationale suisse : UDC : prenons soin de notre pays.

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Toni Brunner, président de l'UDC Suisse, et Yvan Perrin, vice-président de l'UDC Suisse, souhaitent une bonne fête nationale aux Suisses et Suissesses. Voir la vidéo:

29/07/2010

Loveparade : pro NRW réclame toujours la démission du maire de Duisburg.

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Le bilan de la Loveparade est maintenant de 21 morts. Le maire de la ville de Duisburg, oú l'événement a eu lieu, refuse toujours de quitter sa fonction. Pro NRW exige son départ.

28/07/2010

Le FPÖ de Carinthie cherche un nouveau président.

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Un congrès extraordinaire du FPÖ de Carinthie est convoqué pour le 14 novembre 2010 afin d’élire un président.

Le Président faisant fonction Christian Leyroutz n’a pas encore décidé s’il serait candidat à cette fonction.

Le président du BNP interdit de thé à Buckingham Palace.

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Le refus politiquement motivé de permettre au président du British National Party (BNP), Nick Griffin, d’assister à un thé à Buckingham Palace est perçu par ce dernier comme une attaque contre la démocratie, les médias, la liberté d’expression et un million de patriotes britanniques (les électeurs du BNP).

Berlusconi : préparons-nous même à des élections.

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« La résignation glaciale de Berlusconi : ‘préparons-nous même à des élections’ » (Francesco Bei, La Repubblica) :

« Avec Fini, les marges pour un accord n’existent plus. Les proches du Cavaliere en sont sûrs, Berlusconi leur est apparu ‘serein’, de la sérénité de ceux qui n’ont plus rien à perdre et sont prêts à jouer le dernier match jusqu’au bout. Après avoir lu les dernières déclarations de Fini – qui demande que ceux qui sont mis en examen démissionnent – il est certain d’être arrivé à un carrefour, il faut maintenant décider que faire. ‘Nous allons de l’avant avec le gouvernement’, a-t-il dit, mais ‘nous devons nous tenir prêts à tout, j’entends par là même aux élections’. Sa priorité est de refonder le PdL et de le préparer à un éventuel affrontement électoral, il entend s’y consacrer comme à une mission, le PdL en effet n’a pas d’inscrits, il n’est jamais né. ‘Nous devons prendre racine sur le territoire’, a-t-il estimé. Si la situation devait se précipiter, Berlusconi n’est pas particulièrement inquiet du résultat : ‘selon les sondages que j’ai entre les mains’, a-t-il confié, Fini ‘n’arrive pas à 4% s’il se présente seul’. Il ne considère pas un instant que ce dernier puisse se présenter avec un troisième pôle centriste, sûr que Casini ‘reviendra avec nous dès que Fini sera parti, et il pourra garder son symbole, au même titre que la Ligue’. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/07/2010

L'UDC lance une consultation populaire sur la politique d'asile et des étrangers.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
 
(Attention : il ne s'agit pas d'une votation comme celle qui a eu lieu sur les minarets, mais simplement du fait que l'UDC ouvre le débat sur le sujet)

 

L'UDC a tenu conférence de presse pour annoncer le lancement d'une consultation populaire sur la politique d'asile et des étrangers. Un journal sera envoyé à cet effet à tous les ménages suisses à partir de demain. Le questionnaire peut également être rempli en ligne sur le site internet www.consultation-populaire.ch. Le peuple aura ainsi la possibilité de se prononcer librement sur la thématique des étrangers. De plus en plus de Suissesses et de Suisses se sentent étrangers dans leur propre pays. L'UDC prend au sérieux les soucis de la population et exige l'application d'un principe fort simple: celles et ceux qui ne respectent pas nos règles, donc qui abusent de notre hospitalité, doivent quitter la Suisse. Il en va du bien-être et de la sécurité de tous - aussi de la grande majorité d'étrangères et d'étrangers qui se comportent correctement.

 

La Suisse a perdu le contrôle de l'immigration depuis l'introduction de la libre circulation des personnes et l'ouverture des frontières. Il en résulte des problèmes sérieux au niveau de la population étrangère vivant en Suisse. Nombre d'étrangers ne parlent pas la langue de leur lieu d'habitation ou refusent carrément de respecter nos règles. Aujourd'hui près de la moitié des crimes commis en Suisse sont le fait d'étrangers. La classe politique, le Conseil fédéral et les autres partis, préfèrent fermer les yeux et affirment que la Suisse n'a pas de problème avec les étrangers. L'opinion du peuple ne les intéresse pas. L'UDC refuse de participer à ce jeu. Elle prend au sérieux les craintes et soucis de la population. Le journal qui accompagne la consultation populaire analyse les causes de cette problématique. Il comporte en son milieu un questionnaire que les citoyennes et citoyens peuvent remplir et renvoyer à l'adresse indiquée. Il est aussi possible de répondre aux questions en ligne en visitant le site www.consultation-populaire.ch. Cette action est accompagnée par une campagne d'affiches et d'annonces dans la presse quotidienne.

 

L'UDC exige un règlement rapide et rigoureux des problèmes posés par les étrangers. Sa position est parfaitement claire: les personnes qui viennent en Suisse pour abuser de nos institutions sociales ou pour commettre des crimes doivent quitter le pays! Il faut que les citoyennes et citoyens de Suisse se sentent à nouveau en sécurité et chez eux. L'UDC ouvre cette consultation populaire pour inciter la population à exprimer son avis sur la politique des étrangers au lieu de faire le poing dans la poche. L'objectif de cette action, qui dure jusqu'au 31 octobre 2010, est de lancer une large discussion publique qui débouchera sur des propositions offrant des solutions à cette problématique.

Pro NRW organise un rassemblement en vue de soutenir le président du parti à Aix-la-Chapelle.

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Le 20 août 2010, pro NRW organise à Aachen (Aix-La-Chapelle) un rassemblement devant la préfecture de police afin de soutenir le Commissaire Wolfgang Palm, le nouveau président de pro NRW pour la circonscription d’Aix-La-Chapelle. Celui-ci a subi des mesures de représailles dont nous avons parlé sur ce site internet.

26/07/2010

Duisburg : des musulmans se félicitent des 19 décès de la Loveparade.

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Alors que la Rhénanie du Nord – Westphalie pleure le décès de 19 personnes lors de la Loveparade, grande fête de la musique techno, des musulmans de Duisburg considèrent que ces décès sont un châtiment de dieu.

 

Voir le site musulman en allemand : http://www.ahlu-sunnah.com/threads/31351-quot-Trag%C3%B6die-quot-in-der-Loveparade?p=398891

 

Précisons que la Loveparade est une fête de la musique ouverte à tous et que le site musulman considère à tort que les personnes qui participent à cet événement sont des homosexuels.  

 

Pro NRW exige la démission du maire de Duisburg qui refuse de porter la moindre responsabilité dans cet accident.

Le Secrétaire général de pro NRW Markus Wiener propose une coopération à René Stadtkewitz.

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René Stadtkewitz a été élu député au Parlement du Land de Berlin sur les listes de la CDU, le Parti chrétien-démocrate. Il a quitté la CDU en 2009 tout en restant membre du groupe parlementaire de la CDU au sein du Parlement du Land de Berlin.

 

René Stadtkewitz s’oppose à l’islamisation et veut inviter Geert wilders à Berlin. La CDU l’a menacé d’une exclusion de son groupe parlementaire.

25/07/2010

Berlusconi : que faire de Fini?

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« Le Cavaliere admet son échec ‘je n’avais pas le choix’ » (Francesco Bei, La Repubblica) :
« ‘Ce n’est pas la loi que je voulais mais Napolitano ne m’a pas laissé le choix’. Berlusconi a été obligé de signer une loi très différente de celle qu’il voulait, y compris de la dernière version qu’il considérait déjà comme une trahison. Les finiens exultent : ‘après l’affaire Cosentino, le président du Conseil a encore dû plier’. En quelques jours, ils ont obtenu la démission de Cosentino et la révision de la loi-bâillon : les deux conditions qu’ils avaient mises à la reprise du dialogue. La déception de Berlusconi n’est pas causée par le Garde des Sceaux ; une fois de plus, sa colère est provoquée par le président de la Chambre, qui l’a trahi, et par Napolitano qui l’a déçu avec sa tendance à tout négocier à la baisse. Sa bête noire reste Fini : ‘depuis 6 mois il nous force à avancer avec le frein à main’. L’entourage du Cavaliere montre aussi du doigt Umberto Bossi, coupable d’avoir abandonné Berlusconi, à force de s’occuper du fédéralisme. Forcé de laisser tomber la loi-bâillon, Berlusconi est convaincu d’avoir ainsi ôté à ses ennemis un moyen de l’affaiblir. ‘Maintenant qu’on a déchargé le pistolet de Fini, que vont-ils encore inventer ?’, se demande un faucon berlusconien du Palais Grazioli. Du côté de la Chambre, on a les idées claires : ne pas voter en août la loi sur les écoutes à cause de son impact sur les affaires Cosentino et Verdini – ‘quand arriveront les demandes de recourir aux écoutes, si la Chambre est en session, il faudra faire face à cette question immédiatement’. Un renvoi en septembre arrangerait tout le monde. »

« Berlusconi veut un PdL uni » (Il Sole 24 Ore) :
« Berlusconi rappelle son parti à la cohésion : ‘le PdL doit rester uni pour battre nos adversaires’. Il lance ensuite l’‘opération mémoire’, dépliant qui sera diffusé lors des fêtes du parti et mis en ligne pour faire l’éloge du gouvernement ‘du faire’. Berlusconi veut montrer qu’il a repris les choses en main, mais il ne veut nullement dévoiler sa stratégie, à commencer par la résolution du problème Fini. Il veut d’abord se débarrasser de la ‘manœuvre’ budgétaire et du projet de loi sur les écoutes qu’il veut faire adopter d’ici la première semaine d’août. En fait, la loi sur les écoutes, après les corrections Fini-Quirinal, n’est plus son souci majeur : c’est désormais le Conseil Supérieur de la Magistrature. Le rappel du chef de l’Etat sur la nomination des membres civils de l’instance ne semble pas l’avoir ému. Il fait le forcing sur A. Marini, ex-président de la Cour constitutionnelle, proche de G. Letta. Mais l’éternelle question est ‘que faire de Fini’. Les accusations du finien Barbareschi contre la berlusconisation de la RAI et l’appel de Granata en faveur des procureurs de Caltanisetta enquêtant sur l’attentat de 1992 n’ont pas été appréciés au Palais Grazioli. ‘Des propos sans fondement, l’action anti-mafia du gouvernement saute aux yeux de tout le monde’ dit Cicchitto. Sur la télévision, le président du Conseil s’estime attaqué à tort : ‘ils me prennent pour cible, mais sans jamais parler de Murdoch (Sky) qui fait et défait les gouvernements. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Suisse : Chritoph Blocher envisage une votation visant à exclure l'adhésion à l'Europe.

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Voir l'article de la Tribune de Genève : http://www.tdg.ch/actu/suisse/blocher-envisage-initiative...

20/07/2010

Le Maire de Hambourg a démissionné.

 

Allemagne. Hambourg. Le Maire CDU de la cité-État de Hambourg Ole von Beust a démissionné de ses fonctions.

 

Ole von Beust est l’homme qui s’était allié avec le juge Schill, surnommé le juge sans pitié, et son Parti pour l’Offensive de l’État de droit. Ole von Beust dirigeait Hambourg depuis 2001. Depuis 2008, il était à la tête d’une coalition entre la CDU et les Verts.

Congrès de pro NRW samedi dernier à Berlin.

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Patrik Brinkmann assistait finalement, samedi dernier, à Berlin-Schöneberg, au congrès de pro Deutschland (Pour l’Allemagne) et n’était pas, comme annoncé, à la manifestation de pro NRW à Dortmund-Hörde.

 

Parmi les invités figuraient Filip Dewinter et Bart Debie du Vlaams Belang ainsi que Jacques Cordonnier du mouvement Alsace d’Abord.

 

 

Voir les photos : http://www.pro-berlin.net/?p=734 (Les deux dernières photos sont liées à la contre-manifestation).

 

Voir la vidéo : http://www.pro-berlin.net/?p=769

18/07/2010

Manifestation de pro NRW à Dortmund-Hörde.

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Ce samedi 17 juillet 2010, 200 personnes ont pris part à la manifestation anti-islam qui a eu lieu à Dortmund-Hörde et a été organisée à l’initiative de pro NRW.

 

Parmi les personnes qui ont pris la parole se trouvaient les dirigeants de pro NRW, ainsi que Johann Gärtner des Republikaner.

17/07/2010

Deux dirigeants du FPK membres de la direction du FPÖ.

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La direction fédérale du FPÖ s’est réunie le lundi 12 juillet 2010 à Velden en Carinthie. Le président du FPK, Uwe Scheuch, et le gouverneur de Carinthie (FPK), Gerhard Dörfler, seront désormais membres de la direction fédérale du FPÖ.

16/07/2010

Karim Van Overmeire quitte le Vlaams Belang.

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Belgique. Le Parlementaire du Vlaams Belang Karim Van Overmeire a annoncé jeudi, lors du bureau du parti, qu'il quittait le Vlaams Belang.

 

Il veut fonder à Alost (Aalst), son fief politique, un nouveau parti qui ne sera pas tenu à l’écart de la vie politique par les autres partis, comme l’est le Vlaams Belang au travers d’un cordon sanitaire.

15/07/2010

Italie : succès du gouvernement dans la lutte contre la mafia.

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« La Ligue stoppe l’UdC et avertit Berlusconi : ‘au gouvernement, c’est eux ou nous’. La pression sur Fini augmente » (Ugo Magri, La Stampa de dimanche) : « Plaquage digne d’un match de rugby de la part de la Ligue contre le Cavaliere. Bossi & Cie bloquent dans l’œuf son idée de ramener l’UdC au gouvernement. De fait, Berlusconi se tait. Il prend note : Umberto a mal pris son dîner avec Casini et d’autres, invités par Vespa sur sa terrasse de la Trinité-des-Monts : ces conciliabules intimes entre super-VIP, cette façon de sentir le vent ‘à la romaine’ déplaît foncièrement à Bossi. Il a donc coupé court : ‘les centristes ? Si nous sommes au gouvernement, ils ne peuvent y être’, dit-il sur La Padania. Selon Calderoli, explicite : ‘le peuple, en choisissant le bipolarisme, a choisi de dire stop aux salons, et surtout stop aux Casini’. L’UdC ne leur va pas, c’est clair. Maroni laisse entendre ce que cache en fait cette levée de boucliers : ‘Nous représentons les réformes, le fédéralisme, un Etat moderne et efficace, alors que l’UdC représente le contraire, ce système que la Ligue veut changer’. »

Attention : il ne faut pas confondre l’UDC Suisse, parti patriotique de droite, et l’UDC en Italie, parti démocrate-chrétien du centre.

Entretien avec R. Maroni, ministre de l’Intérieur, dans Corriere della Sera - « ‘Nous avons pris le chef des chefs de la ’ndrangheta ; les politiciens impliqués doivent être punis » (Andrea Garibaldi) :
« Roberto Maroni, ministre de l’intérieur, est content : ‘enfin, les médias vont mettre en exergue cette opération record contre la ’ndrangheta plutôt que la dernière polémique de Fini et Bocchino…’ Maroni juge importante cette opération qui a abouti à l’arrestation de 304 personnes en Calabre : elle a mis en évidence les ramifications de l’organisation de la Calabre à la Lombardie, et en a dévoilé la structure. La ’ndrangheta, souligne le ministre, est à ce jour l’une des plus puissantes organisations, notamment par ses ramifications internationales. L’opération a révélé l’implication d’hommes politiques, qui seront punis ‘s’ils étaient impliqués en connaissance de cause dans un circuit mafieux’, ainsi que l’utilisation d’entreprises ‘propres’ pour recycler l’argent. Cette opération fait suite à un précédent coup de filet contre les Casalesi (camorra), dont les biens ont été saisis pour un montant d’1 Md€. Maroni souligne l’efficacité du gouvernement dans la lutte contre la Mafia : ‘en deux ans, nous avons saisi 11 Md€ de biens au crime organisé.’ Interrogé sur ses rapports avec Pignatone, procureur qui a enquêté sur la ’ndrangheta en Calabre, et P. Grasso, procureur national antimafia, qui se sont tous deux opposés à la loi sur les écoutes, Maroni dit avoir aussi modifié le texte sur leurs conseils. Quant au général des ROS (Raggruppamento Operativo Speciale, unité anti-crime organisé des Carabiniers) impliqué dans une affaire de trafic de drogue, Maroni fait valoir la présomption d’innocence. A ses yeux, dans l’enquête sur la ‘P3’, ‘il ya plus d’ombres que de fond’. Quid des dîners Casini-Berlusconi ? ‘Qui gagne (les élections) gouverne, qui perd reste dans l’opposition’. Sur Fini, Maroni admet qu’il cause une tension constante dans le PDL. ‘La Ligue ne fera jamais tomber Berlusconi, mais s’il ne trouve pas de solution au PDL et perd sa majorité, on va aux élections’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

UDC Suisse : retirer enfin la demande d'adhésion à l'UE.

 

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % des voix : 

 

 

Le "Think Tank" Avenir Suisse a tenu conférence de presse aujourd'hui pour réclamer la relance du projet EEE ou l'examen de l'adhésion de la Suisse à l'UE. Il y a une semaine, les gouvernements cantonaux ont propagé l'idée d'un accord-cadre avec l'UE. De toute évidence, lesdites "élites" et la classe politique tentent à nouveau de pousser la Suisse dans l'UE. L'UDC saura résister à ces tendances néfastes. En adhérant à l'UE, la Suisse perdrait sur toute la ligne: suppression de la démocratie directe, baisse des salaires, augmentation du chômage, hausse des loyers, alourdissement des impôts et redevances, obligation de verser chaque année des milliards à l'UE. L'UDC demande donc que la demande d'adhésion toujours pendante à Bruxelles soit enfin retirée.

 

Lesdites élites et la classe politique se sentent toujours irrésistiblement attirées par Bruxelles. Voilà pourquoi ils recommencent à propager l'idée d'une adhésion ou à proposer de nouvelles étapes conduisant la Suisse dans l'UE. Et cela précisément à un moment où il s'avère que la Suisse maîtrise infiniment mieux la crise économique et financière internationale que les membres de l'UE. L'UE est de toute évidence un projet raté. La Suisse ne peut faire durer sa prospérité et sa démocratie directe unique au monde que si elle reste indépendante, souveraine et neutre. Or, cela est impossible comme membre de l'UE. De moins en moins de Suissesses et de Suisses souhaitent entrer dans l'UE. Ils savent bien pourquoi: adhérer à l'UE, c'est baisser les salaires, augmenter le nombre de chômeurs, renchérir les loyers, alourdir la charge fiscale; adhérer à l'UE, c'est verser chaque année 5 à 6 milliards de francs à Bruxelles; adhérer à l'UE, c'est faire passer la TVA de 7,6% actuellement à au moins 15%, ce qui représente une charge fiscale supplémentaire de 10 000 francs par an pour une famille de quatre personnes.

 

La demande d'adhésion déposée à Bruxelles, une absurdité sans nom, doit enfin être retirée. La question de l'UE doit être clarifiée, si possible par le biais d'une votation populaire. L'UDC exige que les rapports avec l'UE continuent de passer par des accords bilatéraux réglant des objets précis qui sont dans l'intérêt des deux parties. L'UDC combattra avec détermination tout rapprochement institutionnel de l'UE.