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19/02/2010

Italie : le projet de loi du gouvernement contre ceux qui ‘touchent’ : les rendre inéligibles.

Le Peuple de la liberté.jpg

« Cosentino, première victime de la grande peur » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :

« Nicola Cosentino, sous secrétaire à l’économie et coordonnateur PdL en Campanie, est la première victime de la grande peur de perdre les régionales. Il a été sacrifié pour une alliance avec l’UdC car, dans cette région, on ne gagne pas sans les électeurs UdC. Il y a aussi l’opération ‘listes propres’, mais Berlusconi essaye de récupérer Cosentino, en rejetant sa démission, car il a aussi besoin de sa machine électorale. Berlusconi veut une forte campagne publicitaire avec au centre ‘la moralité’, qu’il a mise au point hier, avec ses proches. Il pense qu’‘on veut le coincer’ et qu’il ‘ne peut se permettre une autre vague anti politique.’ Fini s’est dit d’accord sur la stratégie mais, se référant au Giornale qui a publié un article impliquant son frère Massimo dans les ‘magouilles’, il a demandé à Berlusconi ‘s’il y avait en cours une campagne contre lui’ – si oui, il ‘en [tirerait] les conséquences.’ Berlusconi a aussitôt diffusé un communiqué pour assurer qu’il avait ‘toujours soutenu le principe du respect de la vie privée, sacré à [ses] yeux’ et qu’il ‘se [dissociait] publiquement de l’article d’Il Giornale.’ »

 

« Le projet de loi du gouvernement contre ceux qui ‘touchent’ : les rendre inéligibles » (Liana Milella, La Repubblica) : 

« Un projet de loi prêt en moins de 24 heures. Le ministre Alfano, les avocats Ghedini et Bongiorno au travail. Le projet commandé par Berlusconi au Garde des Sceaux sera adopté aujourd’hui en Conseil des ministres. Deux chapitres : le premier modifie l’actuel texte unique sur les collectivités locales, sur l’impossibilité d’être candidat pour les personnes définitivement condamnées pour tout délit contre l’administration publique, de la malversation à la corruption ; le second prévoit une nette augmentation des peines : doublement pour les délits punis aujourd’hui légèrement (comme la prévarication) et aggravations moindre pour ceux déjà sévèrement sanctionnés – péculat, concussion, formes graves de corruption. Trois points ne bougent pas : enquêtes en cours, prescription, corrompus et corrupteurs – essentiellement pour ménager Berlusconi, lui-même poursuivi à Milan pour corruption : les augmentations de peine ne s’appliquent pas aux procès en cours, les délais de prescription ne changent pas, et la sévérité est la même pour les différents auteurs. »

 

(Traductions : ambassade de France à Rome)

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