10/12/2009
Oskar Freysinger sur France 2.

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Initiative UDC sur le renvoi: le Conseil des Etats retarde les mesures en faveur de la sécurité.

L'UDC condamne sévèrement la décision du Conseil des Etats - prise par 30 voix contre 6 - de supprimer l'initiative UDC sur le renvoi des criminels étrangers de l'ordre du jour de cette session d'hiver. La Petite Chambre retarde ainsi des mesures efficaces pour renforcer la sécurité intérieure. De surcroît, il manifeste un mépris évident pour le processus de décision démocratique.
La population suisse attend depuis longtemps des mesures efficaces contre les criminels étrangers pour renforcer la sécurité intérieure du pays. L'initiative UDC pour le renvoi des criminels étrangers constitue précisément un pas dans cette direction. La majorité du Conseil des Etats a pourtant décidé de retarder le traitement de cette initiative, montrant du même coup que la sécurité des citoyennes et des citoyens ne l'intéressait pas. Cette décision marque aussi un mépris profond du processus de décision démocratique. Après le succès de l'initiative sur les minarets, la majorité du Conseil des Etats a manifestement peur du peuple suisse. Pour des représentants élus du peuple et des cantons, cette décision est un témoignage d'une inquiétante indigence intellectuelle et morale.
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BZÖ : « les privilèges pour les fonctionnaires ne sont plus supportables ».

Le chef du BZÖ, Josef Bucher, a déclaré que « les privilèges pour les fonctionnaires ne sont plus supportables ».
Le BZÖ national exige la non-augmentation des fonctionnaires qui gagnent plus de 1800 euros brut par mois. Il exige également l’instauration de l’interdiction de faire grève pour les fonctionnaires.
17:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Elections pour la Chambre d’économie de Vienne.

Le FPÖ a débuté ce mercredi son combat électoral en vue des élections pour la Chambre d’économie de Vienne. Il a présenté sa nouvelle liste « FPÖ pour les classes moyennes». L’élection a lieu du 27 février au 2 mars 2010.
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2009
Initiative UDC sur le renvoi: la commission du Conseil des Etats refuse la discussion.

Une majorité de la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats demande de biffer de l'ordre du jour de cette session d'hiver l'initiative UDC sur le renvoi des étrangers criminels. Cette proposition, qui équivaut à un refus de discuter, étonne l'UDC. Ses auteurs se moquent manifestement de la volonté des plus de 232 000 citoyennes et citoyens qui ont signé cette initiative. Par cette décision, la commission parlementaire admet aussi implicitement que des négligences ont été commises lors de l'examen de cette initiative.
La population suisse attend impatiemment que des mesures efficaces soient prises contre les étrangers criminels afin de rétablir la sécurité publique. L'initiative UDC sur le renvoi permet précisément de répondre à ce souhait. Une majorité de la Commission des institutions politiques du Conseil des Etats refuse cependant d'ouvrir le débat sur cette initiative qui est prête pour l'examen parlementaire. L'UDC y voit clairement une tentative d'ajourner un thème important, donc une violation des règles du processus de décision démocratique. La commission admet aussi implicitement par cette décision que l'examen de ce projet était douteux et négligent. L'UDC invite le plénum du Conseil des Etats à ne pas entrer en matière sur la proposition de la majorité de la commission, mais au contraire à soutenir la minorité UDC qui exige le traitement de ce projet durant cette session d'hiver comme prévu. Les conseillers aux Etats UDC ont de surcroît déposé aujourd'hui des propositions qui durcissent le contreprojet indirect du Conseil fédéral à l'initiative sur le renvoi, donc qui tiennent mieux compte des idées de l'initiative.
Berne, 9 décembre 2009
16:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
Union européenne : la Serbie est ‘sur les rails’
« Les Balkans plus proches de l’UE. » (Il Foglio) : « Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères, a déclaré hier que pour la Serbie ‘le moment est arrivé pour présenter sa candidature’ pour adhérer à l’UE. Les 27 ministres des Affaires étrangères ont promis de procéder ‘avant six mois’ à la ratification de l’accord de stabilisation et d’association, pas nécessaire vers l’Europe. La Serbie est ‘sur les rails’ a ajouté Frattini.
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
« La Ligue vise l’hégémonie politique sur tout le centre droit. »


« La Ligue vise l’hégémonie politique sur tout le centre droit » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Après les attaques de la Ligue contre le cardinal Tettamanzi [comparé à un imam car parlant un langage d’accueil et de solidarité à l’égard des immigrés], il n’est pas étonnant que le Président de la République ait tenu à adresser à l’église milanaise un signe de solidarité. Napolitano a laissé entendre, de façon mesurée, que la dérive léghiste outrepasse totalement une certaine tradition italienne de respect envers l’Eglise et sa fonction sociale. Il ne pouvait dire plus et c’est maintenant à Berlusconi de réagir. Pour le PdL, Bossi est un allié important et encombrant. S’il parvient à entraîner tout le centre-droit sur sa ligne intransigeante – aujourd’hui sur l’immigration, demain sur la sécurité, après-demain la sécession douce – il aura établi une hégémonie politique sur toute la majorité, hormis quelques franges destinées à s’en détacher. En pareil cas, la physionomie de la droite prendra des contours très différents de ceux auxquels Berlusconi nous a habitués ces dernières années, sous le signe du PPE et de la tolérance. La ligne léghiste, au contraire, obéit à d’autres logiques – l’affaire Tettamanzi le prouve. Voilà comment s’explique le geste de Napolitano que Berlusconi a très certainement apprécié, ayant toujours eu une relation spéciale avec l’Eglise (au moins jusqu’à l’affaire Boffo-Avvenire) comme en atteste notamment la douloureuse affaire Eluana Englaro. Il ne sera pas simple pour le président du Conseil de résister la double pression de Bossi, d’une part, et du président de la Chambre, d’autre part. Deux droites sont à nouveau en train d’émerger, deux visions différentes du pays, et on n’entrevoit aucun point de synthèse. »
« Bossi isolé sur l’immigration » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore de mardi) : « Sur l’immigration, Gianfranco Fini ne fait pas machine arrière. Il attaque de nouveau la position de la Ligue du nord : pour lui, le délit de clandestinité ne peut être exclu de la loi sur le procès court. Le président de la Chambre est intervenu à la rencontre ‘Accueil, intégration et droit de citoyenneté, un parcours possible’ à la communauté Capodarco, avec Casini, chef de file de l’UDC, et Pisanu, président de la commission Antimafia. Certains parlent déjà du ‘pacte de Capodarco’. Après l’attaque de la Ligue contre le Cardinal Tettamanzi, accusé, entre autres, de défendre les immigrés et non le crucifix, Fini s’est montré d’une ironie méprisante : ‘c’est beau de défendre la tradition mais en regardant la crèche, il faudrait se rendre compte qu’elle est pleine d’immigrés extracommunautaires’. Analyse que partagent Casini et Pisanu, lequel évoque de ‘misérables spéculations électoralistes’. Fini, content que d’autres membres du PdL soient d’accord avec lui, plaisante : ‘je suis heureux d’entendre le camarade Pisanu’. »
« Napolitano : l’engagement de l’Eglise est essentiel » (Giovanni Cerruti, La Stampa) : « Le Président de la République serre longuement la main au cardinal Tettamanzi : ‘je suis particulièrement heureux de vous voir dans cette circonstance’, dit-il. L’archevêque de Milan remercie, et le secrétaire d’Etat Bertone n’est pas en reste. Ce geste a suffi pour savoir et faire savoir ce que pense le Président de la République des attaques de la Ligue qualifiant d’‘imam’ le cardinal de Milan. Giorgio Napolitano a déclaré : ‘j’ai souligné un grand nombre de fois à quel point la religion est un fait public et combien l’engagement de l’Eglise dans la vie sociale est essentiel pour la société italienne’. Le ministre Calderoli, qui avait ajouté que Tettamanzi à Milan, c’était comme d’‘envoyer un prêtre mafieux en Sicile’, a fait un demi pas en arrière en déclarant : ‘je suis absolument d’accord avec Napolitano sur le rôle de l’Eglise’. »
« Et Bossi reprend ses proches : ‘finissons-en avec cette histoire » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « ‘Maintenant ça suffit, il faut faire cesser cette histoire rapidement’, dit Umberto Bossi sur la polémique avec Tettamanzi ouverte par un éditorial de La Padania. Bossi semble penser que ‘cette histoire’ pouvait lui causer du tort. Au micro de Radio Padania en effet, de nombreux auditeurs ont dit que ‘certaines choses pouvaient être dites autrement’. Les déclarations de Calderoli auraient donc choqué aussi l’électorat léghiste. Or la Ligue du Nord ne peut prendre le risque de perdre des voix. »
(Traduction : ambassade de France à Rome.)
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Elections des juges fédéraux : l'UDC spoliée.

La Suisse est régie par le principe de la concordance. Ce système veut que les quatre principaux partis reçoivent les postes en fonction des résultats électoraux. Hors, l’UDC, premier parti de Suisse avec 29% des voix, est systématiquement victime des agissements des partis de gauche. L’UDC qui doit disposer de deux sièges au sein du gouvernement n’en a reçu qu’un suite à ces pratiques. Lors de l’élection des juges fédéraux, l’UDC a été, une nouvelle fois, victime des manœuvres des partis de gauche.
Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
L'UDC revendique le siège vacant au Tribunal administratif fédéral
La coalition de centre-gauche du Parlement fédéral a une nouvelle fois foulé au pied la concordance lors des élections de juges fédéraux. Au lieu d'élire les candidats proposés par l'UDC, elle a choisi des personnes de ses propres rangs. L'UDC invite les autres partis à respecter enfin la concordance et à accorder à l'UDC, lors des prochaines élections judiciaires, les sièges auxquels elle a droit.
Méprisant systématiquement les règles les plus élémentaires de la concordance, le PDC, le PS et les Verts écartent depuis plusieurs années l'UDC des élections aux tribunaux fédéraux. Ces partis ont déjà refusé à l'UDC durant la session d'automne 2008 un siège au Tribunal fédéral et un autre au Tribunal administratif fédéral alors que le droit de l'UDC à ces postes était largement établi en fonction de la force du parti. La lamentable coalition des milieux, qui se vantent d'avoir évincé Christoph Blocher, a frappé une fois de plus aujourd'hui sous la conduite du PDC: au lieu de respecter enfin la concordance et d'élire les deux candidats UDC, qui avaient été estimés aptes par la Commission judiciaire, le copinage politique entre les Verts, le PS et le PDC a joué à fond. Conséquence: l'Assemblée fédérale a élu avec 125 voix une représentante socialiste au Tribunal administratif fédéral alors que ce parti y est déjà surreprésenté avec environ 2,5 postes de juges. Le Parlement a également élu avec 111 voix la candidate du PDC au Tribunal administratif fédéral, bien que ce parti soit lui aussi surreprésenté dans cette cour avec 1,5 poste. En revanche, le candidat UDC, de loin le mieux qualifié lors des auditions de la Commission judiciaire, n'a obtenu que 104 voix si bien qu'il n'est venu qu'en troisième position. L'UDC reste donc sous-représentée dans cette cour avec désormais 7 postes.
L'élection au Tribunal fédéral d'un juge PDC du Tribunal administratif fédéral a provoqué aujourd'hui une vacance dans ce dernier. Le PDC, le PRD et le PS sont tous massivement surreprésentés dans cette cour. L'UDC invite ces partis à respecter enfin la concordance et le droit de l'UDC a presque sept postes de juges, donc à élire les candidats UDC lors des prochaines élections au Tribunal administratif fédéral.
Berne, 9 décembre 2009
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Le comte Otto Lambsdorff est décédé.
Le comte Otto Lambsdorff est décédé samedi, à Bonn, à l'âge de 82 ans. Figure importante du Parti libéral allemand (FDP), il a été l'un des artisans de la rupture entre les libéraux et les sociaux-démocrates et de l'alliance du FDP avec les chrétiens-démocrates. Il a été ministre de l'Economie du chancelier social-démocrate Helmut Schmidt, puis du chrétien-démocrate Helmut Kohl, mais a dû démissionner, en 1984, à la suite de son implication dans l'affaire Flick.
Il avait soutenu le FPÖ de Joerg Haider, lorsque celui-ci a eu des problèmes en 1991 avec l'Internationale libérale, suite à une déclaration sur la politique du plein emploi. En 1993, il a soutenu l'exclusion du même FPÖ de Joerg Haider de l'Internationale libérale, estimant que le tournant nationaliste pris par le FPÖ était incompatible avec les idées libérales.
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08/12/2009
Autriche : percée du FPÖ lors de l’élection des représentants du personnel des services publics.

La semaine dernière, a eu lieu l’élection des représentants du personnel des services publics. L’AUF (Aktionsgemeinschaft Unabhängige und Freiheitliche), proche du FPÖ de Heinz-Christian Strache, a gagné de nombreux mandats et des présidences. Dans des domaines tels que l’armée, la justice et la police, l’AUF a doublé son score. L’AUF obtient 5,7% au niveau national. Cela indique, selon Heinz-Christian Strache, une large adhésion à la politique sécuritaire du FPÖ.
Au sein de certains services publics, l'AUF dépasse les 50%.
La fête qui a suivi l'annonce des résultats. A droite, H-C Strache.
23:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : réussite du gouvernement.


La réussite du gouvernement nationaliste en Italie : http://www.youtube.com/watch?v=B2pyRiO-HmQ&feature=pl...
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L'affiche de l'UDC sur les minarets inspire des Allemands.




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600.000 euros pour le BZÖ.
Suite à l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le BZÖ obtient un élu. Il obtient de par ce fait le remboursement de ses frais de campagne électorale et doit recevoir 600.000 euros. Normalement, les autres partis autrichiens qui ont des élus au Parlement européen doivent rembourser les 600.000 euros qui doivent aller au BZÖ. L’office de la chancellerie a cependant déclaré que les autres partis ne devraient pas rembourser la somme que doit recevoir le BZÖ. Ils la garderont et l’État payera les 600.000 euros au BZÖ.
Le Secrétaire général du BZÖ Stefan Petzner s’oppose à cette mesure et dit que les autres partis doivent rembourser cette somme.
Notons que le FPÖ a touché 1,68 millions d’euros.
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07/12/2009
A propos du Cardinal Tettamanzi : "Est-il évêque ou imam ?"


« La Padania attaque le cardinal Tettamanzi ‘Est-il évêque ou imam ?’ » (Zita Dazzi, Teresa Monestiroli, La Repubblica) : « C’est ce que titrait le quotidien de la Ligue, hier, deux jours après le discours annuel de l’archevêque de Milan à la ville. Un discours lors duquel le cardinal Tettamanzi a critiqué la récente vague d’expulsions qui a mis à la rue les 250 roms d’un camp situé à la périphérie de la ville. Un thème cher à la Ligue : hier soir, U. Bossi déclarait que ‘les gens se sentent en sécurité quand la tradition est respectée’, tradition ‘en danger’, selon lui, ‘si l’on fait venir trop de personnes apportant leurs propres traditions.’ Mais les mots les plus durs viennent du quotidien du parti : ‘Tettamanzi nous a habitués à ses ouvertures pour le moins originales à la présence de mosquées dans chaque quartier’ ; le cardinal ne s’occupe pas de ce qui ‘théoriquement, devrait le plus intéresser l’Eglise’ : la décision de la CEDH sur le crucifix, l’avancée de l’islam et la crise des vocations. Tettamanzi, qu’on dit serein, a décidé de ne pas répondre à la provocation. Mais à l’évêché ces nouvelles attaques de la Ligue et la froideur du maire suscitent une certaine nervosité : le Discours avait en effet été calibré à la virgule près, afin d’éviter les polémiques de l’an dernier après l’invitation à laisser construire ‘des lieux de culte pour toutes les fois’. »
Entretien avec Sergio Chiamparino dans La Stampa de dimanche « Pour nous, c’est un jour historique » : « C’est ainsi que S. Chiamparino a qualifié la liaison ferroviaire rapide Turin-Milan à l’occasion de l’inauguration du ‘super-train’ reliant Milan à Rome – et desservant Turin. ‘A présent, il faut regarder vers la France, ou bien nous perdrons une occasion unique. Nous deviendrons une gare terminus au lieu d’être un carrefour international. Milan-Turin en 50 minutes est un grand pas en avant vers l’intégration entre les deux villes. Le précédent de la ligne Paris-Lyon, avec un rééquilibrage à long terme au profit de Lyon, est emblématique. La grande vitesse, en modernisant les réseaux, permettra de récupérer des investissements au profit du transport local. »
« Berlusconi : folie que ces accusations » (Il Sole 24 Ore de samedi) : « ‘Ce sont des accusations qui ne méritent pas de commentaires, mais en Italie il n’y a personne qui soit disposé à croire ces absurdités’. ‘Ce n’est qu’une absurde machination contre moi’. ‘Notre gouvernement est celui qui a fait le plus contre la mafia’. ‘C’est ainsi qu’on démolit l’image du pays à l’étranger, qu’on ne fait que du mal’. Officiellement, Silvio Berlusconi n’a pas commenté les accusations portées à son encontre par gaspare Spatuzza, le repenti qui l’accuse d’avoir été, avec Marcello Dell’Utri, un des contacts politiques de la famille Graviano à l’époque des attentats mafieux ; le président du Conseil ne peut pas descendre sur le même plan qu’un meurtrier récidiviste pour répliquer à des accusations qu’il estime insensées. Mais il a saisi l’occasion du Conseil des ministres de vendredi, en fin de matinée, pour se défouler. Il s’en est également pris à l’émission Annozero : ‘il s’agit d’une dégénérescence ; ces procès médiatiques doivent cesser ; on ne peut pas continuer ainsi.’ La réaction officielle est laissée à Paolo Bonaiuti, porte-parole : ‘il est tout à fait logique que la mafia utilise ses membres pour relancer des déclarations contre le président du Conseil d’un gouvernement qui agit de façon aussi déterminée et concrète à l’encontre de la criminalité organisée’. »
« Ouvertures de Bossi : ‘des réformes consensuelles’ – ‘Silvio ne pose pas de bombes ; il faut revoir les textes sur les repentis, mais pas de lois ad personam » (Carmelo Lopapa, La Repubblica de lundi) : « Sur son chemin à marches forcées afin de se protéger de la justice, le président du Conseil n’entend pas faire machine arrière : tout doit être réglé en quelques mois. Et pourtant, dans la soirée, Umberto Bossi, ministre des réformes, insiste sur la nécessité de faire les réformes avec l’opposition, parce que ‘les lois constitutionnelles ne sont pas ad personam mais sont utiles pour changer le pays.’ De façon surprenante, Bossi indique parmi les priorités la révision de la loi sur les repentis : ‘je ne pense pas que Berlusconi se promène pour poser des bombes ; disons que la mafia s’est un peu énervée et qu’elle remue.’ ‘Son’ ministre Maroni avait, lui, garanti l’exact contraire (‘il n’y aura pas de modifications’). Les textes sur la justice restent en tête de l’ordre du jour. Le coordonnateur la Russa demande des correctifs : ‘par force, il y aura des modifications, surtout sur les questions de constitutionnalité douteuse’, indique-t-il à propos du ‘procès court’. »
(Traductions : ambassade de France à Rome.)
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L'UDC lance son initiative en faveur des familles.

C'est à l'unanimité que les délégués UDC se sont prononcés pour le lancement de l'initiative en faveur des familles. Ils ont ainsi posé un jalon clair et net en faveur des familles qui assument toutes leurs responsabilités éducatives. Cette initiative permettra de corriger la discrimination voulue par le Parlement dans l'imposition des familles.
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2009
Autriche : le FPÖ et les Verts veulent autoriser les Habsbourg à être candidats au poste de président.

La constitution autrichienne interdit aux descendants des Habsbourg d’être candidats à la présidence de la République d’Autriche. Les écologistes et le FPÖ désirent supprimer cette interdiction constitutionnelle qui date de la naissance de la Première République, après la Première guerre mondiale.
Ulrich de Habsbourg-Lorraine est conseiller municipal des Verts au sein de la municipalité de Wolfsberg en Carinthie. Il a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle à l’encontre de cette interdiction.
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05/12/2009
BZÖ : vers le retour d'Hubert Gorbach?

L’ancien Ministre autrichien des transports et ancien Vice-chancelier, FPÖ puis BZÖ, Hubert Gorbach, pourrait revenir en politique. D’un autre côté, il est en discussion afin de devenir le coordinateur européen pour la construction du tunnel de base du Brenner.
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Procès contre Geert Wilders.

Le 20 janvier 2010 sera un jour crucial dans le domaine de la liberté d’expression. Ce sera le début du procès politique contre Geert Wilders, le chef de file du PVV. Geert Wilders vient d’être assigné en justice dans le cadre de cette procédure.
20:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Photos de la convention du BZÖ de Styrie.

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04/12/2009
Bossi : "nous contrôlons Berlusconi, sinon il rentre chez lui".


« Sondage IPSOS-Il Sole 24 Ore : l’Italie bipolaire tient bon, le PdL arrive à 38%, le PD à 30 » (Roberto D’Alimonte, Il Sole 24 Ore) : « Le PdL bénéficie d’une croissance de 3 points par rapport aux élections européennes (38%) et le PD de 4 (30,5%), l’IdV de Di Pietro et l’UDC de Casini sont en recul, la gauche radicale dégringole. Le bipolarisme s’accentue et se renforce : c’est ce qui ressort d’un sondage du Sole 24 Ore-IPSOS sur les intentions de vote des Italiens. La confiance dans le gouvernement est à 53% alors que le jugement porté sur l’opposition est pire que celui donné individuellement sur les partis de l’opposition : uniquement 24% des personnes interrogées considèrent qu’elle peut être une alternative satisfaisante. La base électorale du PdL est de plus en plus méridionale (proche de la majorité absolue), et 36% des ouvriers se disent électeurs du parti du président du Conseil. Le PD n’est majoritaire que chez les employés et les enseignants. Ce sondage fait ressortir que le PD n’est pas mal vu par les Italiens, c’est plutôt l’opposition dans son ensemble qui est mal vue car elle est peu crédible. Et comment donner tort à l’électorat ? Où est l’alliance ? Où est le programme commun ? C’est là que réside une partie de la réponse au phénomène de la tenue de Berlusconi et de son gouvernement. Dans une démocratie bipolaire, le consensus va à qui sait exprimer un leadership et une unité de vues. Berlusconi l’a compris depuis longtemps, les autres non. »
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« Les fractures politiques et la force du vote » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Le sondage Ispos-Sole commenté par Roberto D’Alimonte explique pourquoi, si l’on votait aujourd’hui, le centre droit remporterait de nouveau les élections alors que la faiblesse de l’opposition perdure. La ‘gaffe’ de Fini, c’est certain, est un prétexte : c’est le pistolet de Sarajevo qui fait exploser les tensions réprimées au sein du centre droit et qui confirme l’incompatibilité entre la vision plébiscitaire du pouvoir, propre à Berlusconi, et celle politico-institutionnelle du président de la Chambre. Berlusconi parle maintenant de Bossi comme du seul allié en qui il peut avoir confiance, ce qui permet à ce dernier de dire : ‘nous contrôlons Berlusconi, sinon il rentre chez lui’. D’autre part, la fracture avec Fini – due aussi à des erreurs politiques et psychologiques du président de la Chambre – montre que le PdL est tout sauf une fusion politique réussie. Il y a quelque chose de paradoxale dans la situation actuelle : une majorité reconnue, selon le sondage IPSOS, s’use dans une sorte de court-circuit quotidien, au lieu de mettre sa force au service des italiens. Le pire est que nous risquons d’aller au devant d’une longue période de polémiques inutiles. Si Berlusconi et Fini ne s’expliquent pas clairement, les forces institutionnelles sont en danger, risquant une lente usure. Pour le moment, les Italiens ne semblent pas s’en apercevoir et les intentions de vote ne changent pas de manière drastique, grâce à la popularité de Berlusconi mais surtout à l’inconsistance du centre gauche. Mais l’histoire nous enseigne que les contradictions sont parfois résolues de manière dramatique. »
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« Berlusconi : ‘aucune compétition avec Fini ; je suis désolé, je n’ai jamais dit ni pensé de Gianfranco ce qu’en ont écrit les journaux’. Fini : ‘l’indépendance des magistrats est une garantie pour la démocratie ; oui à la séparation des carrières’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « Obligés de rester ensemble, pour le moment tout au moins : c’est la conclusion à laquelle sont arrivés Berlusconi et Fini, avec bien sûr la médiation de Gianni Letta. Le président du Conseil a choisi de rompre le silence lors de la conférence de presse avec Medvedev, après le sommet Italie-Russie, pour faire savoir qu’il n’a jamais ‘dit ni pensé’ ce qu’ont écrit les journaux – soit d’écarter Fini du PdL. Bref, Berlusconi ne veut pas accélérer les choses, mais il serait faux d’y voir une marche arrière. Ce n’est que de la Realpolitik, et Fini n’est pas en reste : hier, au salon de la justice, il a approuvé la séparation des carrières entre Parquet et Siège et l’hypothèse d’atténuer le caractère obligatoire de l’action pénale. Il soutient la réforme de la justice mais sans revenir sur ses positions – proches, comme souvent, de celles du chef de l’Etat. Ces signaux confirment la nécessité, sinon la volonté, de freiner la dérive scissionniste qui était en train de s’emparer du PdL, avec comme issue inévitable une crise gouvernementale et des élections anticipées. Italo Bocchino, et à travers lui les finiens, avertit les faucons du PdL : ‘il ne faut pas sous-estimer Fini, il a des appuis déterminants au Parlement pour que la législature continue’. Entre Berlusconi et Fini, aucun contact pour le moment ; et, s’il y en avait dans un avenir proche, comme le souhaitent certains, ce serait seulement pour les caméras et les électeurs. »
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(Traductions : ambassade de France à Rome).
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Berlusconi choisit le gaz de Moscou.


« Berlusconi choisit le gaz de Moscou » (Emanuele Novazio, La Stampa) : « Pour S. Berlusconi, le sixième sommet intergouvernemental italo-russe, qui a réuni hier 24 ministres des deux pays à la Villa Madama, a servi à définir les termes de la ‘relation spéciale’ bâtie avec la Russie, centrée sur un thème clef : l’énergie. Le Président du Conseil s’est déclaré ‘content et fier’ des accords passés entre ENI et Gazprom pour le gazoduc Southstream. Il s’agit de garantir ‘sécurité et stabilité énergétique à l’Italie, aux Balkans et à l’Europe’. Pour les Américains, la dépendance italienne par rapport aux approvisionnements russes aurait des répercussions politiques ‘préoccupantes’. Aux perplexités de Washington qui soutient le concurrent Nabucco, S. Berlusconi peut maintenant opposer l’adhésion à Southstream du français EDF. Il souligne, du reste, qu’‘il n’y a pas de concurrence avec Nabucco’ et que l’Italie aussi participera au projet. ‘30% seulement de nos importations’ viennent de Russie. On voit là se dessiner le rôle que Rome entend jouer en Europe en faveur de Moscou. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/12/2009
Le bus du FPÖ se promène à travers Vienne.

Depuis la mi-octobre 2009, le bus du FPÖ se promène à travers Vienne avec son équipe engagée. Le bus parcourt Vienne jusqu’au 8 décembre 2009. Au début de l’année 2010, il parcourra de nouveau la ville de Vienne avec le slogan « Nous ne vous laissons pas en plan ».

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Silvio Berlusconi en Belarus (suite).

Loukachenko : « Avec Silvio, c’est l’Europe qui me reconnaît». « Loukachenko est aimé du peuple comme le montrent les résultats des élections», a soutenu Silvio Berlusconi en visite à Minsk.
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02/12/2009
"Nous viennois".


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Russie : attentat islamiste.
Des responsables islamistes ont revendiqué l’attentat à la bombe, contre un train en Russie, qui a fait 26 morts.
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