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11/02/2009

Pays-Bas : Geert Wilders interdit d’entrée au Royaume-Uni.

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Geert Wilders, le chef de file du P.V.V., doit se rendre, demain jeudi, à Londres. Il a été invité par des membres de la Chambre des Lords à venir présenter son film anti-islam « Fitna » et à participer à un débat sur la liberté d’expression.

Les parlementaires des autres partis néerlandais ont trouvé anormal qu’un député néerlandais soit interdit d’entrée dans un pays de l’Union Européenne.

Geert Wilders a indiqué que, malgré l’opposition du gouvernement du Royaume-Uni, il voyagera, demain jeudi, vers le Royaume-Uni.

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Des cochons roses et des cochons jaunes.

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25 partisans du mouvement pro-Köln se sont réunis, aujourd’hui, devant la mairie de Cologne. Ils ont protesté contre le scandale de la Caisse d’Épargne. Des politiciens auraient touché de grosses sommes de l’institution sans lui fournir de prestations. Ils auraient perçu plusieurs centaines de milliers d’euros en tant que « conseillers ».

 

Les manifestants arboraient des cochons gonflables roses pour illustrer le slogan : « Des cochonneries à la mairie et à la Caisse d’Épargne. »

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Á Anvers, le Vlaams Belang a distribué, hier, 1.500 cochons tirelire jaunes avec l’inscription « L’argent flamand dans les mains des Flamands ».

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10/02/2009

Carinthie : nouvelle affiche du BZÖ.

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Le BZÖ de Carinthie lance une deuxième vague d’affiches pour l'élection du Parlement du Land qui aura lieu le 1 mars. Le slogan est « nous prenons soin de ta Carinthie. C’est garanti. »

 

En dessous du sigle du BZÖ a été ajouté : « le parti du gouverneur ».

 

Sur l’affiche figurent les prénoms des trois premiers de la liste, sans leurs noms de familles. Stefan Petzner, le directeur de la campagne électorale (et ex-fils spirituel de Joerg Haider), a dit que les trois personnages sont connus en tant que personnes et amis et que leurs prénoms sont suffisants.

 

Le slogan « nous prenons soin de ta Carinthie. C’est garanti. » est proche de celui que devait utiliser Joerg Haider en 1992, et qu’il n’a pu utiliser car il a été éjecté de son poste de gouverneur suite à une déclaration sur la politique de l’emploi.

Italie : tensions entre Silvio Berlusconi et le président de la République.

Voici un communiqué de Reuters :

 Silvio Berlusconi repart

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 à l'attaque

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 après la mort d'Eluana.

Le décès de cette femme de 38 ans, plongée dans le coma depuis un accident de la route en 1992, est consécutif à une décision de la Cour de cassation qui a autorisé vendredi les médecins à cesser de l'alimenter, comme le demandait son père.

Dans la presse, Silvio Berlusconi est reparti à l'attaque contre le président Giorgio Napolitano, qui avait refusé de valider un décret du président du Conseil inversant ce jugement.

"Eluana n'est pas morte de mort naturelle, elle a été tuée", affirme le dirigeant conservateur dans les colonnes du journal Libero. "Napolitano a fait une grave erreur", ajoute-t-il.

C'est la première Italienne "condamnée à mort", a encore lancé le président du Conseil dans les colonnes du quotidien romain Il Messaggero.

"Ils l'ont tuée", renchérit en Une Il Giornale, journal appartenant au frère de Berlusconi, avec une photo de la jeune femme tout sourire, avant son accident il y a 17 ans.

Silvio Berlusconi estime que la mort d'Eluana Englaro est un cas d'euthanasie, qui est illégale en Italie.

L'affaire a pris un tour politique, la droite et le centre gauche s'accusant mutuellement de chercher à exploiter ce drame. Certains dirigeants de l'opposition voient dans les déclarations de Silvio Berlusconi l'influence des cardinaux du Vatican.

"Si Eluana est morte parce qu'on lui a retiré l'eau et la nourriture, nous sommes en face d'un crime horrible", a déclaré le cardinal Javier Lozano Barragan, le ministre de la Santé du Vatican, au quotidien La Stampa.

"QU'ON ME LAISSE SEUL"

Comme c'était prévisible, les autorités judiciaires ont ordonné une autopsie. "A ce stade, rien n'indique qu'un crime ait été commis", a déclaré le procureur régional Beniamino Deidda.

Les militants catholiques opposés au droit de mourir ont demandé pourquoi Eluana Englaro était morte si rapidement alors que son propre médecin déclarait encore lundi qu'il faudrait sans doute attendre deux semaines avant son décès.

"C'est très étrange", a déclaré Gianluigi Gigli, qui dirige l'association "Pour Eluana" opposée à l'euthanasie.

Devant la clinique d'Udine, dans le nord de l'Italie, où Eluana est morte, des gens ont prié et chanté toute la nuit à la lueur de chandelles.

Ce cas rappelle celui de Terri Schiavo aux Etats-Unis, autorisée à mourir en 2005 au terme d'un long bras de fer judiciaire.

Le quotidien de gauche l'Unita a publié une première page sobre et noire, avec deux mots : "In Pace" (en paix).

Certains Italiens se sont dits soulagés pour cette femme, quelle que soit leur position dans le débat éthique.

"Je suis heureux que ses souffrances soient terminées. Elle méritait de mourir en paix", a déclaré une habitante de Rome, Laura Lichieri.

"Je veux juste qu'on me laisse seul", a pour sa part dit le père d'Eluana, après dix années de bataille judiciaire.

Suisse : l'UDC prépare la suite.

La votation de dimanche est présentée comme une défaite des patriotes. 60% de "oui" et 40% de "non". A première vue, c'est en effet une défaite. En réalité, seulement une partie de l'UDC et les Démocrates Suisses soutenaient le "non" au niveau national, plus la Ligue du Tessin dans le canton du Tessin et le Mouvement des Citoyens Genevois. Les autres partis (y compris une partie de l'UDC), les médias, les entreprises, etc... ont soutenu le "oui". Face à ce déferlement de soutiens au "oui", le résultat n'est donc pas si mauvais.

voici un article de La Liberté :

L'UDC veut faire primer le droit suisse sur le droit international.

Echaudée par sa défaite de dimanche, l'UDC repart en guerre contre le droit international. Par le biais d'interventions parlementaires, voire par une initiative populaire si nécessaire, le parti veut modifier la constitution pour faire primer le droit suisse.

La droite nationaliste n'a pas apprécié que les partisans de la libre circulation brandisse la menace d'un effrondement de l'édifice bilatéral en cas de "non". Pour le vice-président de l'UDC Christoph Blocher, la votation de dimanche était "manipulée", a-t-il déclaré devant la presse.

Le parti risque de remettre la compresse le 17 mai lors du vote sur les passeports biométriques. La Suisse a été contrainte de modifier son droit pour reprendre la législation liée à l'accord de Schengen. Celui-ci devrait être résilié en cas de non. "Une fois de plus, le Conseil fédéral a donc la possibilité de menacer le peuple".

Expertise "indépendante" à l'appui, l'UDC entend convaincre que la Suisse "délègue" de manière illimitée et incontrôlable des compétences à des organisations internationales démocratiquement peu légitimées. Les droits de l'homme "constituent aujourd'hui une porte ouverte aux idées étatistes, écologistes et collectivistes".

"Baillis étrangers", "simulacres de votations", "minage de la démocratie directe", l'UDC ne manque pas de qualificatifs dans son combat contre l'extension du droit international, voulu, selon Christoph Blocher, par une "élite" qui refuse de se soumettre à la volonté populaire.

Pour le reste, le droit fédéral devrait primer sur le droit international. En cas de contradiction entre un traité et une loi, le Tribunal fédéral serait lié par la loi. Toute norme de droit international devrait impérativement être répercutée dans une norme nationale d'application pour déployer ses effets.

Source : www.sda-ats.ch - 10.02.2009 14:16

09/02/2009

Christoph Blocher promet des lendemains noirs.

voici un article du quotidien Le Temps :

L’ancien conseiller fédéral exprime sa déception

Christoph Blocher prédit des lendemains noirs à la Suisse, dans une interview diffusée sur sa télévision privée Teleblocher dimanche soir. Et de brandir le spectre d’une «immigration de plus en plus incontrôlable, la pression sur les salaires, l’augmentation du chômage des ressortissants des pays qui profitent de la libre circulation, des loyers, de la criminalité et la mise en danger massive de nos assurances sociales».

Ces dernières ne pourront pas «surmonter cette augmentation». En raison de leur fonctionnement, le Zurichois pense qu’elles provoqueront un afflux supplémentaire. Autant de raisons qui font dire au politicien que «les Suisses vont devoir se saigner». La prochaine extension des accords aux pays des Balkans accentuera les problèmes. «Et ils sauront qu’ils peuvent tout obtenir de la Suisse», avertit-il.

Christoph Blocher a insisté sur la menace que constituait l’Union européenne pour la Suisse. «Prochainement, Bruxelles ramènera la question des impôts et du secret bancaire sur le tapis», prévient-il.

Le Zurichois n’a pas manqué de critiquer une nouvelle fois le camp du oui qui a ficelé un paquet regroupant la reconduction et l’extension des accords de libre circulation. Les autorités se sont montrées coupables d’une «manipulation», selon lui.

Elles ne se seraient posé qu’une question, selon lui: «Comment tourner la question pour que le peuple dise oui?» Cette observation lui fait dire que l’on assiste à «l’enterrement de la démocratie», qui rappellerait le Zimbabwe.

Le combat était inégal, toujours selon lui: l’UDC, dont la base était «à 90%» contre la libre circulation, était seule contre une «meute» composée d’economiesuisse, des autorités, des partis politiques et des médias.

Néanmoins, l’ancien conseiller fédéral zurichois qualifie de succès «étonnant» le fait que 40% de la population ait glissé un non dans les urnes. «C’est un formidable potentiel», pronostique-t-il. Il prétend ne jamais s’être attendu à un meilleur résultat.

08/02/2009

Suisse : le verdict du peuple ne peut pas être interprété.

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voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % des voix.
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(UDC) Compte tenu des menaces massives proférées en Suisse et à l'étranger, le oui du peuple suisse au projet de libre circulation des personnes est relativement faible. Conséquence de la conception antidémocratique de ce "paquet", il est impossible d'affirmer aujourd'hui avec certitude si le souverain helvétique voulait de l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie ou s'il n'en voulait pas. Les pressions énormes exercées ces derniers jours par Bruxelles sur la Suisse montrent bien que la libre circulation des personnes est uniquement dans intérêt de l'UE. En effet, la Suisse peut parfaitement recruter la main-d'ouvre étrangère dont elle a besoin sa ns libre circulation des personnes, donc aussi sans conséquences sociales excessivement onéreuses pour le pays.

L'UDC s'est battue totalement seule contre une armée de défenseurs du projet mis au vote. L'acceptation de ce dernier montre que la majorité des citoyennes et des citoyens ont cru la menace qu'un non mettrait en péril la poursuite de la libre circulation. Cela dit, le résultat qui sort de l'urne illustre aussi le grand malaise que suscitent au sein du peuple suisse la libre circulation des personnes et le minage systématique de la démocratie directe. La poursuite et, surtout, l'extension de la libre circulation des personnes renforceront le chômage en Suisse et affaibliront nos institutions sociales qui sont déjà dans un état financier lamentable. La responsabilité en incombe aux partisans de ce projet.

L'ouverture complète des frontières et le libre accès au marché du travail sans possibilité de contrôle et sans condition auront des conséquences insupportables pour la Suisse. Il sera inévitable à moyen terme de durcir les règles de l'immigration, de restreindre l'octroi de permis de travail et de renforcer les exigences donnant droit au séjour et aux prestations sociales en Suisse. L'UDC est prête à lancer, en cas de besoin, une initiative populaire "pour limiter la libre circulation des personnes" afin de contraindre le Conseil fédéral et le Parlement à chercher une solution financièrement et socialement supportable pour notre pays.

Berne, 8 février 2009

Suisse : la carte des résultats.

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(sources : Le Temps).
Résultats par cantons.
Vert : "oui"
Rouge : "non"
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Seuls trois cantons alémaniques et le Tessin (canton italophone) ont dit «non». La participation a dépassé les 51%.
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L'affiche des partisans du "non" et celle des partisans du "oui".

Suisse : 59, 6 % de oui.

Voici un article de La Liberté :
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Libre circulation: les Suisses votent massivement pour le "oui".
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Les Suisses ont voté massivement par 59,6% des voix en faveur de la reconduction et de l'extension à la Bulgarie et à la Roumanie des accords de libre circulation des travailleurs entre l'UE et la Confédération. Seuls trois cantons alémaniques et le Tessin ont dit "non".
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Malgré sa netteté finale, ce résultat n'était pas acquis d'avance vu les réticences à l'égard des deux nouveaux membres de l'Union européenne (UE) et la conjoncture difficile. Un peu plus de 1,51 million de citoyens ont suivi le Conseil fédéral, l'économie et la majorité des partis. Les opposants, UDC en tête, ont obtenu environ 1,02 million de suffrages. La participation a atteint quelque 51,5%.

Vingt-deux cantons ont dit "oui", de surcroît sans rideau de rösti entre les deux côtés de la Sarine. La palme revient aux Vaudois, avec 70,2% d'avis positifs. Cela avait déjà été le cas lors du vote de 2000 sur les premières bilatérales, mais avec un taux d'acceptation de 80% à l'époque.

La deuxième place est occupée par Neuchâtel (69,4%). Suivent le Jura (66,9%) et Bâle-Ville (66,8%).

La poursuite et l'extension de la libre circulation à Bucarest et Sofia ont aussi trouvé grâce aux yeux des Fribourgeois (64,5%), des Bernois (62,9%) et des Genevois (62,4 %). A l'instar de la majorité des cantons alémaniques, le Valais (59,6%) est en dessous des 60%.

Après avoir refusé la précédente ouverture à l'Est en 2005, Nidwald, Uri et Obwald sont de nouveau dans le camp des europhiles, mais leur enthousiasme reste modéré (50,3%, 51,8% et 52,3%). La barre des 55% n'a pas non plus été franchie à Schaffhouse (54,3%).

Un "non" est sorti des urnes dans quatre cantons. Comme pour tous les scrutins européens, les Tessinois ont posé leur veto, à 65,8% des voix. Idem, mais sur des scores moins nets, de Schwyz (56,6%), Appenzelle Rhodes-Intérieures (53,4%) et Glaris (51%).
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(L’expression « sans rideau de rösti entre les deux côtés de la Sarine » signifie : sans différences entre la Suisse alémanique et romande.)

06/02/2009

Fin de grève dans la raffinerie Total de Lindsey, au Royaume-Uni.

Reuters

voici une dépêche de Reuters du 5 février 2009 :

Ils protestaient contre le recours à de la main d'oeuvre portugaise et italienne sur le site.

Les salariés britanniques ont accepté de reprendre le travail après la conclusion d'un accord soutenu par leurs syndicats qui prévoit d'offrir une centaine d'emplois à des nationaux qualifiés.

"Nous avons accepté de reprendre le travail lundi parce que notre objectif est atteint", a déclaré Tony Ryan représentant local du syndicat Unite.

Les travailleurs étrangers étaient employés par le groupe italien Irem, sous-traitant du groupe américain Jacobs qui avait lui-même obtenu un contrat de Total pour les travaux à la raffinerie de Lindsey.

Total a assuré que les étrangers avaient été embauchés conformément au droit du travail européen et britannique.

Des dirigeants syndicaux et des hommes politiques italiens ont accusé les Britanniques de protectionnisme. Les Britanniques travaillant dans d'autres pays de l'UE étaient près de 50.000 en 2006, selon des chiffres gouvernementaux.

Jeudi, Guglielmo Epifani, dirigeant de la Confédération générale des travailleurs italiens (CGIL), principale organisation syndicale italienne, avait dit craindre ce genre de mouvement qui pourrait déboucher sur du racisme.

"Je comprends cette grève, mais je pense qu'il faut être prudent, car si la crainte du chômage est utilisée contre les travailleurs étrangers, qu'ils soient Italiens ou non, cette question peut devenir très délicate", a-t-il dit à Reuters.

"Cela signifierait que les Italiens risquent de devoir travailler uniquement en Italie, les Britanniques en Grande-Bretagne et les Français en France."

Le gouvernement britannique risque d'être soumis à des pressions en faveur d'un remaniement du droit du travail qui autorise actuellement les sous-traitants étrangers à opérer en Grande-Bretagne au salaire minimum britannique au détriment des ouvriers qualifiés britanniques qui gagnent habituellement davantage.

Peu après son arrivée au pouvoir, en 2007, Gordon Brown avait promis "des emplois britanniques pour les travailleurs britanniques", un slogan inventé par la formation d'extrême droite British National Party, mais il peine aujourd'hui à concilier cette promesse avec ses appels à éviter le protectionnisme en pleine période de crise économique.

Luke Baker, version française Nicolas Delame

Suisse : chacun pourra vider son sac dans le groupe UDC

voici un article de La Liberté :
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Les divergences d'opinion et les heurts sont devenus courants au sein de l'UDC depuis l'éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral. Histoire que chacun puisse vider son sac, le groupe parlementaire a agendé une discussion franche entre ses membres.

Les députés UDC se rencontreront les 20 et 21 février pour préparer la session de printemps qui débute le 2 mars. Lors du premier après-midi, chacun pourra mettre sur la table ce qu'il a sur le coeur, a expliqué la secrétaire générale par interim Silvia Bär, confirmant une information de la "Berner Zeitung".

Les frictions au sein du parti, jusqu'ici réputé pour être très uni, se sont multipliées depuis que Christoph Blocher ne siège plus au gouvernement. Le dernier incident date de samedi, lorsque que le Zurichois a traité l'UDC thurgovienne de "ver dans la pomme" durant l'assemblée des délégués de cette section. En cause: le "oui" prôné par les Thurgoviens pour la votation sur la libre circulation.

A cela s'ajoute le contexte tendu entre l'ex-conseiller fédéral et le conseiller national Peter Spuhler, grand défenseur des accords bilatéraux avec l'Union européenne. Les différends entre les deux hommes ne se comptent plus. M. Spuhler est notamment celui qui a osé conseiller à Christoph Blocher de ne pas rater le bon moment pour se retirer de la politique.

Au cours de la discussion du 20 février, certains UDC pourraient aussi remettre en cause la clause d'exclusion adoptée après l'élection d'Eveline Widmer-Schlumpf. Cette nouvelle disposition prévoit qu'un membre du parti qui accepte son élection au Conseil fédéral sans être un candidat officiel serait automatiquement exclu de l'UDC.

Source : www.sda-ats.ch - 05.02.2009 16:03

05/02/2009

Suisse : augmentation massive du chômage.

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Voici un communique de l'UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix).

(economiesuisse est la Fédération des entreprises suisses. Elle fait campagne en faveur du "oui" lors de la votation qui aura lieu ce dimanche, alors que l'aile patriotique de l'UDC fait campagne pour le "non").

Les dissimulations d'Economie suisse: la libre circulation augmente le chômage.

(UDC) Le chômage progresse rapidement en Suisse – notamment à cause de la libre circulation des personnes. Il est navrant de voir economiesuisse dépenser autant d'argent pour une campagne grossière et malhonnête alors que des milliers de personnes perdent leur emploi.

L'organisation economiesuisse fait paraître des annonces aussi grandes qu'onéreuses dans divers quotidiens de Suisse alémanique. Ces annonces affirment notamment que la douteuse page internet alémanique www.come-to-switzerland.com a un rapport avec l'UDC.

Economiesuisse sait parfaitement qu'il n'en est rien. Le seul but de son annonce est de miner la crédibilité des arguments contraires et, plus particulièrement, le constat parfaitement établi que la libre circulation des personnes fait augmenter le chômage. La question se pose dès lors: quelles entreprises dépensent de l'argent pour une campagne honteuse alors que nous vivons une crise qui entraîne la perte de milliers d'emplois?

Les chiffres actuels sur le chômage sont clairs: entre septembre et décembre 2008, le nombre de chômeurs en Suisse a augmenté de plus de 25%. Le phénomène touche tout particulièrement les salariés étrangers chez lesquels le taux de chômage atteint 6,1%. Ce sont autant de personnes qui vivent à la charge des institutions sociales suisses. Cette tendance se poursuivra sans doute en janvier comme le confirmeront les derniers chiffres sur le chômage qui paraîtront demain.

L'extension de la libre circulation des personnes aggraverait encore la situation sur le marché du travail; elle ferait augmenter le chômage et, partant, la pression sur les assurances sociales. De ce point de vue, toute autre réponse qu'un NON le 8 février 2009 est irresponsable.

04/02/2009

Royaume-uni: les grèves contre les travailleurs étrangers se poursuivent

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"Des emplois britanniques pour les Britanniques"
"Il est temps de faire à nouveau grève"
BNP (British National Parti).
"Quand nous le disons, nous le faisons"

Voici un communiqué de l'AFP.

Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Peter Mandelson, a indiqué lundi devant le Parlement que la production n'était pas perturbée.

Plusieurs nouveaux sites ont imité lundi la vingtaine d'autres entrés dans l'action vendredi, dont les employés intérimaires de deux centrales nucléaires, Sellafield et Heysham, dans le nord-ouest.

Les syndicats ont appelé leurs membres du secteur du bâtiment à se joindre au mouvement, destiné à l'origine à protester contre l'emploi par un sous-traitant italien de Total de plusieurs centaines d'Italiens et de Portugais sur un projet d'extension de la centrale de Lindsey (est de l'Angleterre), troisième raffinerie du pays où Total emploie déjà 550 personnes et entre 200 et 1.000 intérimaires.

Les grévistes estiment qu'ils auraient pu être tout aussi qualifiés pour ce travail.

Les dirigeants de Total et des représentants des syndicats et du sous-traitant devaient se rencontrer dans la journée, autour d'un médiateur.

Le Premier ministre Gordon Brown a qualifié de "contre-productives" ces grèves, tout en disant "comprendre l'inquiétude des gens quant à leur emploi".

Le ministre du Commerce, Peter Mandelson, a insisté sur le fait que Total s'était publiquement engagé à ne faire aucune discrimination contre les travailleurs britanniques. Il a estimé que "cela devrait rassurer les gens et faire cesser ces grèves non officielles". Il a promis cependant que le gouvernement ferait appliquer la loi s'il s'avérait que celle-ci avait été bafouée.

Mais il a rappelé aussi devant le Parlement que "300.000 entreprises britanniques travaillaient en Europe hors du Royaume-Uni" et il a défendu les règles économiques d'échange en vigueur dans l'Union européenne, indiquant qu'il était "important de respecter et de garantir" ce principe.

Le ministre du Commerce du gouvernement fantôme conservateur, Kenneth Clarke, a lui aussi indiqué "comprendre que les gens soient anxieux pour leur travail". "Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure façon de le démontrer", a-t-il dit.

Alstom, qui emploie également des ouvriers au Royaume-Uni, s'est défendu comme Total de toute discrimination envers les ouvriers britanniques.

Le syndicat Unite, derrière ce mouvement, a estimé que le gouvernement "ne comprenait pas les problèmes fondamentaux dans cette affaire".

"Il ne s'agit pas des ouvriers d'autres pays européens travaillant au Royaume-Uni ou de sous-traitants étrangers obtenant des contrats au Royaume-Uni, mais d'employeurs qui empêchent les travailleurs britanniques de postuler même à ces contrats", a-t-il indiqué.

Le Fonds monétaire international (FMI) a prédit le mois dernier que le Royaume-Uni connaîtrait la pire contraction (-2,8%) du PIB de tous les grands pays industrialisés en 2009.

AFP, Lundi 2 février, 16h59

Suisse : la votation, c'est dimanche.

Voici un article de La Liberté.
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L'INCERTITUDE EST TOTALE À QUATRE JOURS DU VOTE
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LIBRE CIRCULATION • En matière de prévisions, on nage en plein brouillard! Bien malin celui qui peut prévoir l'issue du scrutin du 8 février sur la libre circulation. Le sujet est aussi d'actualité au Royaume-Uni. Des milliers de salariés britanniques sont en grève depuis vendredi. Une colère aux airs protectionnistes: ils protestent contre l'engagement de travailleurs immigrés européens dans le secteur de l'énergie. C'est le premier mouvement social d'ampleur depuis que le pays s'est enfoncé dans la crise.
ERIK REUMANN


Côté façade, tout va bien. Le dernier sondage de la SSR donne le «oui» gagnant avec 50% contre 43% de «non» en vue de la votation sur la libre circulation de ce week-end. La campagne est restée calme et rationnelle, bien loin des émotions que suscitent en temps normal les questions européennes en Suisse.Côté coulisses, les partisans de la libre circulation et de son extension à  la Roumanie et la Bulgarie se rongent cependant les ongles. «Je suis très inquiet», avoue un responsable du PS. Le même sondage, réalisé entre le 19 et le 24 janvier dernier, montre aussi que le camp du «non» a progressé plus rapidement que celui du «oui». Un sondage précédent donnait encore 49% de «oui» contre 40% de «non», avec 11% d'indécis.

L'électorat flottant oublié

Le problème, ce ne sont pas tant les fidèles de chaque parti. «Je crois que tous tiennent bien leurs troupes», analyse le cadre socialiste interrogé. C'est d'ailleurs un reflet de la campagne: que ce soient l'UDC, le PS ou les partis centristes, tous semblent s'être avant tout adressés à  leur base, oubliant un peu l'électorat flottant. «Ce qui me fait souci, ce sont les citoyens qui gagnent entre 3000 et 5000 francs par mois et qui n'ont pas de préférence partisane. Avons-nous réussi à  les atteindre?», s'interroge notre observateur socialiste.La campagne n'a pas vraiment pris, note pour sa part Damien Cottier, responsable de communication du Parti radical. Le PRD a lancé ses annonces en décembre, dans la foulée de la dernière votation. Mais la crise financière et l'actualité internationale (transition gouvernementale américaine et crise de Gaza) ont tout relégué en arrière-plan, observe-t-il.Du côté de l'UDC, la campagne est aussi restée assez confidentielle. Certes, Christoph Blocher a fait une série d'apparitions publiques. Mais sa propre crédibilité a été malmenée par ses atermoiements sur la question. Dans un premier temps, il était opposé à  la tenue d'un référendum, avant de se voir forcer la main par les jeunes de son parti. Mais durant toute la campagne, on avait plutôt l'impression qu'il cherchait avant tout de convaincre les siens qu'il est bien resté le même et qu'il se contenterait d'une défaite honorable.«Au début je croyais aussi cela», avoue Damien Cottier. Mais depuis que l'UDC a tout récemment lancé une série d'annonces imputant l'accroissement du chômage en Suisse à  la libre circulation, il est moins convaincu par cette analyse. «Ils veulent gagner», estime-t-il désormais.Le front de l'UDC reste cependant confus: il mêle côte à  côte ceux qu'anime une hostilité totale à  la libre circulation, à  ceux qui se limitent à  la critique du paquet noué par le parlement, qui lie la poursuite des accords de libre circulation à  leur extension à  la Bulgarie et la Roumanie dans un même référendum. «C'est antidémocratique», répète Kevin Grangier, président des jeunes UDC vaudois. L'aile économique de l'UDC préconise pour sa part majoritairement le «oui», ce qui n'ajoute rien à  la clarté du message.

L'affichage tombe à  plat

Le camp du «oui» ne va pas beaucoup mieux. La campagne d'economiesuisse avec ses pommiers menacés de stérilité est tombée émotionnellement à  plat en dépit des moyens mis en œuvre, tandis que l'argument jusqu'au-boutiste du Conseil fédéral - «il n'y a pas de plan B en cas de non» - suscite plus de suspicions que de convictions dans une large frange de l'électorat. Même la traditionnelle polémique sur l'affiche de l'UDC - les Roumains et les Bulgares comparés aux corbeaux - est tombée à  plat.Les affrontements picaresques qui marquent habituellement les votations sur les questions européennes font donc totalement défaut. Les médias, pris dans le tourbillon de l'actualité de la crise financière et en partie démoralisés par les restructurations que celle-ci leur impose, n'ont pas pris le relais. «Ils se sont contentés de publier des dossiers majoritairement favorables à  la libre circulation», observe Kevin Grangier.

Prévisions difficiles

Mais n'est-ce pas là  le retour à  un certain train-train de la politique suisse observé par le passé? Il suffit de se pencher sur les courriers des lecteurs des quotidiens pour se rendre compte que sous le calme apparent, les opinions fermentent toujours. Les inquiétudes sur la présence de frontaliers à  Genève et d'Allemands de plus en plus nombreux à  Bâle et Zurich augmentent. Elles fragilisent des bastions traditionnels de la libre circulation. «S'ils deviennent trop hostiles, nous commencerons à  perdre systématiquement ce genre de votations», observe un de nos interlocuteurs. L'absence d'un débat public électrique, polarisant les citoyens de façon révélatrice, rend toute prévision sur le résultat de dimanche extrêmement difficile. Tous les camps s'accordent pour le dire: cela sera serré.

Dernières nouvelles de Cologne.

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Le local de pro-Köln, une nouvelle fois attaqué.


La première édition de 2009 du journal pro-Köln est parue. Le journal est tiré à 50.000 exemplaires. Les sujets abordés sont : la candidature de Markus Beisicht au poste de maire de la ville, la présentation des candidats du mouvement dans les différentes circonscriptions de la ville, la manifestation du samedi 14 février 2009 contre la grande mosquée et le lancement de la nouvelle campagne d’adhésion au parti.

Le local de pro-Köln a été une nouvelle fois la cible de l’extrême-gauche. Des jets de couleur ont eu lieu. Dans le passé, des pierres ont été jetées sur les vitres du local.

03/02/2009

"L'argent flamand dans les mains des Flamands"

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Le Vlaams Belang réclame l'indépendance de la Flandre. Il lance une campagne sur le thème de "L"argent flamand aux Flamands".
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Chaque année, la riche Flandre paye pour la Wallonie socialiste des sommes importantes. Si la Flandre ne payait plus, chaque citoyen flamand économiserait, selon le Vlaams Belang, 2000 euros par an.
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"L'argent flamand dans les mains des Flamands".
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2000 euros en plus pour chaque Flamand (par an), si la Flandre devient indépendante.
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VL = Vlaanderen = Flandre. Le jaune et le noir sont les couleurs de la Flandre et du Vlaams Belang, qui signifie "Intérêts flamands".

Le panneau du pont « Joerg Haider » a été volé.

Le panneau du pont « Joerg Haider » a été installé il y a une semaine et volé dans la nuit de dimanche à lundi (2 février 2009). Le dommage est évalué à 150 euros. La police se demande si c’est un chasseur de souvenir qui l’a dérobé ou un opposant à Joerg Haider.
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Il y a un peu plus d'une semaine, le pont "Lippitzbach" devenait le pont "Joerg Haider".

02/02/2009

"L'Italie sur le fil du rasoir" (suite).

Voici les passages intéressants du livre de Marc Lazar : l'Italie sur le fil du rasoir.

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Sur la campagne électorale de 2008 qui a conduit à la victoire de Silvio Berlusconi :

 

« Ensuite, le centre droit sut développer une campagne qui répondait aux préoccupations des électeurs apeurés, en particulier pour leur sécurité, inquiets notamment de la présence des immigrés et plus encore de celle des Roms, et fortement pessimistes, l’Italie étant le pays occidental actuellement le plus pessimiste pour son avenir économique et social. Le PDL et la Ligue du Nord ont critiqué sans cesse le gouvernement Prodi pour exploiter par exemple l’incapacité des autorités municipales et du centre à Naples et en Campanile à ramasser les ordures dans les rues, reportages télévisés à l’appui. Et ils ont mis en avant des thèmes porteurs comme la sécurité quotidienne, la lutte contre l’immigration clandestine, la baisse des impôts, l’emploi, la hausse des salaires et des revenus, le logement, la protection face aux effets de la mondialisation  et d’une forme de nationalisme économique, … » (1)

 

(1)   LAZAR Marc, L’Italie sur le fil du rasoir, Perrin, 2009, p. 30-31.

 

Sur l’Alliance Nationale :

 

« Les institutions de la République ont exercé leur effet classique d’intégration, de modération et de conciliation. Une preuve éclatante en a été administrée par Gianfranco Fini, le 13 septembre 2008, après que deux membres éminents de son parti, le maire de Rome, Gianni Alemanno, et le ministre de la Défense, Ignazio La Russa, eurent célébré les mérites du fascisme (tout en condamnant ses mesures antisémites) : « La droite italienne et, à plus forte raison, les jeunes doivent dire sans ambiguïté qu’ils se reconnaissent dans certaines valeurs de notre Constitution : la liberté, l’égalité et la justice sociale. Valeurs qui ont guidé la droite et qui sont à plein titre antifascistes ». Or ce mélange de polarisation intense entre deux protagonistes et de pratiques de médiation est le propre de la République sur le long terme, une République qui a été capable d’acculturer à la démocratie le plus puissant parti communiste du monde occidental. » (2)

 

      (2) Lazar Marc, l’Italie sur le fil du rasoir, 2009, Perrin, Paris, p.73.

 

Sur le fédéralisme prôné par la Ligue du Nord :

 

« …l’Italie à aller vers le fédéralisme. La pression de la Ligue du Nord, les revendications d’une majorité de maires et de gouverneurs de région poussent dans cette direction qui semble faire plus ou moins consensus entre le centre gauche et le centre droit. Le premier engage, en 1997-98, des transferts de compétences vers les régions, notamment en matière d’agriculture, de forêts, de chasse, de pêche, de transport public local, de marché du travail, de développement économique territorial et de commerce, puis en 1999, des transferts financiers, en matière fiscale notamment. Le mode de scrutin des élus régionaux a été changé en 1995. En novembre 1999, une révision constitutionnelle renforce le pouvoir des présidents des régions, appelés « gouverneurs », élus au suffrage universel. En 2001, la loi constitutionnelle indique dorénavant que la « République est constituée de communes, de provinces, de villes métropolitaines, de régions et de l’État. Son nouvel article 117 énonce que « c’est aux régions que revient le pouvoir législatif pour tout domaine non expressément réservé à la législation de l’État ». (3)

 

      (3) Lazar Marc, l’Italie sur le fil du rasoir, 2009, Perrin, Paris, p.66.

01/02/2009

De Cologne à Vienne, l’Europe des patriotes se construit.

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Pour la manifestation du 9 mai 2009 à Cologne, différentes personnalités ont annoncé leur présence : le Député européen Mario Borghezio (Lega Nord - Italie), le Député au Parlement allemand Henry Nitzsche, des dirigeants du Vlaams Belang (Belgique) et du FPÖ (Autriche), Robert Spieler (Nouvelle Droite Populaire - France) et le Député européen Carl Lang (France).

 

A l’invitation de l’institut de formation du FPÖ (Autriche), différents représentants de partis politiques européens se sont retrouvés à Vienne, de jeudi à samedi. Le thème de la rencontre était « Une Europe qui résiste au diktat de Bruxelles à propos de la Constitution européenne, une Europe fédérale des diversités et des patries. »

 

Pour le mouvement pro-Köln, ont pris part au rassemblement: le Président Markus Beisicht, le chef de file du parti au conseil municipal de Cologne Judith Wolter et le Secrétaire général Markus Wiener. Pour le FPÖ (Autriche) étaient présents : le Président Hans Christian Strache, le président d’honneur Hilmar Kabas, le Député européen Andreas Mölzer, le Secrétaire général Harald Vilimsky, ainsi que le troisième président du Parlement autrichien : Martin Graf. Pour le Parti du Peuple danois, le Vlaams Belang (Belgique) et l’UDC (Suisse), se trouvaient présents le Député européen Mogens Camre, le Député européen Philip Claeys et le Député Walter Wobmann. D’autres invités venaient des Balkans et même de Russie.

 

Au cours de cette rencontre à Vienne, le mouvement pro-Köln a noué de nouveaux contacts pour la manifestation du 9 mai à Cologne.

 

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Les dirigeant de pro-Köln et les dirigeants du FPÖ.

Marie-Rose Morel, une des figures de proue du Vlaams Belang, se bat contre le cancer.

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Marie-Rose Morel (36 ans) souffre d’un cancer de l’utérus à un stade avancé. Les médecins lui donnent 10% de chances de survie au cours des cinq années à venir.

 

Elle a déclaré au journal Het Laatste Nieuws : « Je le surmonterai. ». Elle est mère de deux enfants qui ont respectivement deux et cinq ans.

 

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31/01/2009

Le 9 mai 2009 à Cologne.

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L’Italie sur le fil du rasoir de Marc Lazar.

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Marc Lazar, professeur à Sciences-Po, publie un livre sur la politique en Italie.

Cet ouvrage décrit l'avènement du gouvernement nationaliste de Silvio Berlusconi en 2008.
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En 2007, la gauche fonde le Parti Démocratique qui réunit différentes tendances de la gauche. Ce parti s'allie au mouvement Italie des valeurs de l'ancien juge Di Pietro.

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En réaction, Silvio Berlusconi crée, à la fin 2007, le Peuple de la Liberté (annoncé le 18 novembre 2007 et lancé le 28 février 2008) qui s'allie à la Ligue du Nord d'Umberto Bossi et au Mouvement pour l'Autonomie de la Sicile. Le Peuple de la liberté comprend divers partis dont l'ancien parti Forza Italia de Silvio Berlusconi (parti au départ néolibéral qui est devenu nationaliste), l'Alliance Nationale de Gianfranco Fini et l'Action Sociale d'Alexandra Mussolini.

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Une partie des membres de l’Alliance nationale ne désire pas rejoindre le Peuple de la Liberté et fonde La Destra (La Droite).

L'auteur explique les évolutions du pays et se pose la question de savoir si l'Italie est à un tournant de son histoire ou non.

Berlusconi et la sécurité.

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Silvio Berlusconi a abandonné les recettes néolibérales pour se pencher vers un programme sécuritaire. Le PDL (Peuple de la Liberté) a adopté l’idée de fédéralisme fiscal prôné par la Ligue du Nord. La religion catholique, le retour de l’Ėtat et la  nation italienne sont mis en avant.

 

« En atteste le succès d’un livre d’un des principaux dirigeants  actuels de la droite aujourd’hui ministre de l’économie, Giulio Tremonti, La paura et la speranza. Après avoir diagnostiqué la montée croissante des peurs, l’incapacité des organisations internationales et la crise profonde de la gauche social-libérale, Tremonti souligne les mérites de l’économie de marché mais prône une politique étatique, le fédéralisme, un protectionnisme européen, le retour à des valeurs fondées sur la famille, l’ordre et l’autorité, et à l’exaltation des racines judéo-chrétiennes de l’Europe. » (1)

(1)   Lazar Marc, l’Italie sur le fil du rasoir, 2009, Perrin, Paris, p.80.

Ça plane pour Berlusconi.

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Le Point publie un article intéressant sur le gouvernement italien, composé de formations nationalistes :

Lune de miel. Le Cavaliere peut tout se permettre. Les Italiens l'adorent...

Dominique Dunglas

« Les sondages me donnent 70,2 % d'opinions favorables. Franchement... c'est presque embarrassant. » Même s'il a tendance à arrondir à la louche et à la hausse les chiffres qu'il distille avec une joie gourmande, ça plane pour Silvio Berlusconi. L'immunité judiciaire qu'il s'est accordée à peine élu, une campagne xénophobe contre les Roms, le soutien à la Russie lors de la guerre de Géorgie, une plaisanterie douteuse sur le « bronzage » d'Obama et même la crise économique : rien n'entame la lune de miel entre le Cavaliere et les Italiens. « La politique s'est écroulée dans la péninsule, estime le politologue Nicola Piepoli. Il n'y a plus de droite ni de gauche. Les gens se déterminent en fonction de la capacité d'agir qu'ils attribuent à un leader. »

Et force est de constater que le Cavaliere a démontré un activisme que l'Italie n'avait pas connu depuis Bettino Craxi.

Pendant la campagne électorale, Silvio Berlusconi avait ainsi fait de la résolution de la crise des ordures napolitaines son cheval de bataille. Un pari risqué, tant les ingrédients du chaudron parthénopéen étaient explosifs : anarchie, corruption, Camorra. Mais, en tenant son premier conseil des ministres à Naples, le président du Conseil a montré toute sa détermination. Réquisition de nouveaux lieux de stockage, militarisation des décharges contestées par la population, reprise des convois quotidiens à destination d'incinérateurs en Allemagne : en moins de trois mois, les rues de Naples sont devenues plus propres qu'elles ne l'avaient jamais été depuis quinze ans. Certes, le problème est loin d'être réglé. Les nouvelles décharges ouvertes sont en voie de saturation et les incinérateurs promis, encore dans les cartons. La rechute est peut-être pour demain. Mais, au regard de la pitoyable impuissance du gouvernement Prodi, Berlusconi a démontré qu'il existait une autre politique que la résignation.

Autre promesse électorale tenue : le sauvetage d'Alitalia. Même si c'est au prix de douloureuses contorsions. En visite à Paris, Berlusconi privilégie Air France comme partenaire étranger d'Alitalia. A Moscou, son choix se porte sur Aeroflot. Devant Angela Merkel, il déclare sa flamme à Lufthansa... La compagnie a cessé de desservir de nombreuses destinations internationales, mais elle vivra. L'opération a consisté à privatiser les secteurs bénéficiaires et à laisser sur les bras du Trésor, donc des contribuables, les activités déficitaires. Pour le plus grand bénéfice d'Air France, qui a payé 320 millions d'euros 25 % de la compagnie, alors qu'elle offrait plus de 3 milliards pour l'acquérir en totalité il y a moins d'un an. C'est Silvio Berlusconi qui a personnellement convaincu chacun des vingt repreneurs italiens de mettre la main au portefeuille alors que l'establishment économique ne croyait pas à l'opération. Air France est en embuscade pour en prendre à terme le contrôle total, mais l'« italianité » d'Alitalia est maintenue. L'honneur du pays est, en apparence, sauf.

La guerre aux « fonctionnaires tire-au-flanc »

Certains ministres ont eux aussi atteint des résultats inespérés. Ainsi le bouillant responsable de la fonction publique, Renato Brunetta, est devenu une idole nationale pour avoir déclaré la guerre aux « fonctionnaires tire-au-flanc ». Une provocation dans un pays qui en compte 3,6 millions, pour la plupart électeurs de gauche. Mais en faisant chuter de 40 % en deux mois l'absentéisme dans l'administration, Brunetta a coupé l'herbe sous le pied des ayatollahs de la fonction publique.

La réforme de l'enseignement a fait descendre les étudiants dans la rue. En Italie comme ailleurs, on ne dégraisse pas le mammouth sans faire grincer des dents. Surtout en réduisant le nombre d'enseignants, en fermant des écoles et en mortifiant une recherche universitaire déjà exsangue. Mais en rétablissant le principe de l'autorité des instituteurs, en ouvrant les universités aux fondations privées et en introduisant un système de méritocratie dans le corps enseignant universitaire, la ministre Mariastella Gelmini a effacé des années d'immobilisme. Lors des élections des syndicats d'étudiants de l'université de la Sapienza de Rome, la plus grande d'Europe avec 140 000 étudiants, les listes de droite l'ont emporté sur celles de gauche. Du jamais-vu.

Jamais vu, non plus, le grand écart permanent du président du Conseil en matière de politique étrangère. Dévot de George W. Bush, il s'est découvert « une grande affinité » avec son successeur. Atlantiste convaincu, il a soutenu Poutine lors de la crise en Géorgie. Volte-face aussi à propos du bouclier antimissile déployé par les Américains en Pologne et en République tchèque. « Une provocation à l'égard de la Russie », juge Berlusconi, avant d'atténuer son propos.

Face à la crise économique, la meilleure arme du Cavaliere est l'optimisme : « Une chute de 2 % du PIB en 2008 ne fait que nous ramener au niveau de 2006. Ce n'est pas la catastrophe. Mais si les familles se font prendre par l'atmosphère dramatique entretenue par la gauche, alors on aura vraiment la crise. » Optimisme toujours : à 72 ans, et malgré plusieurs malaises, il se sent « dans la peau d'un homme de 35 ans » et prévoit de vivre jusqu'à... 120 ans. Pour preuve, il écume les boîtes de nuit milanaises jusqu'à 6 heures du matin. Une cure contre « la sinistrose que distille la télévision ». Après avoir critiqué le look « dark » des présentatrices des journaux de RAI 3, le président du Conseil s'en prend aux trop nombreuses émissions satiriques qui le parodient. Il oublie au passage que 50 % du paysage audiovisuel italien lui appartient et a pour le gouvernement les yeux de Chimène. « Ce n'est pas un hasard s'il attaque la RAI, explique l'ancienne porte-parole de Romano Prodi, aujourd'hui députée du PD, Sandra Zampa. Sa bataille est plus culturelle que politique. Berlusconi ne parle pas comme un homme politique, avec qui on peut être d'accord ou non, mais comme on s'exprimerait au bistrot du coin. Son langage est celui des tripes. C'est la culture de ses télévisions où un message doit être compris en 3 secondes sinon il n'a pas lieu d'être énoncé. Une culture qui s'est imposée en Italie. »

La débâcle de la gauche

Amertume d'une opposition encore sonnée par la défaite du mois d'avril 2008. L'extrême gauche n'est plus représentée au Parlement. Le Parti démocrate est paralysé par les luttes intestines opposant les courants de Walter Veltroni, Massimo D'Alema ou Francesco Rutelli. Un combat des chefs digne de la Rue de Solferino. Et une demi-douzaine de maires de grandes villes détenues par la gauche viennent d'être impliqués dans des affaires de corruption. Longtemps brandie pour dénoncer l'affairisme douteux de Berlusconi, la « question morale » revient à la face du PD tel un boomerang. Résultat : nouvelle chute de 5 points dans des sondages déjà catastrophiques.

Débâcle de l'opposition, mais aussi premiers grincements de dents dans la majorité. La Ligue du Nord était favorable à une alliance d'Alitalia avec Lufthansa et non Air France, car la compagnie allemande aurait fait de l'aéroport milanais son second hub, alors que les Français favoriseront l'aéroport de Rome Fiumicino. Umberto Bossi s'est fait flouer par Berlusconi, qui avait rejeté Air France avant les élections pour l'accepter huit mois plus tard. Jusque-là alliée modèle, la Ligue promet d'engager la bataille pour sauver Malpensa, l'aéroport de Milan, et imposer un fédéralisme dont le reste de la droite ne veut pas vraiment. Président de l'Assemblée et leader d'Alliance nationale (AN), Gianfranco Fini s'est opposé à l'utilisation excessive de l'équivalent italien de l'article 49-3 par le gouvernement, allant jusqu'à dénoncer le « césarisme » du président du Conseil. Mais, plus que le respect de la Constitution, c'est son avenir politique que Fini tente de sauvegarder. En mars prochain, Forza Italia et AN doivent en effet fusionner pour donner naissance au Peuple de la liberté (PDL). Plus qu'une fusion, c'est d'une annexion qu'il s'agira. Les secrétaires régionaux seront désignés par Berlusconi et les cadres de Forza Italia monopoliseront 75 % des candidatures. Seul concurrent potentiel de Berlusconi à droite, Fini cherche donc à conserver une parcelle d'autonomie. Mais sa marge de manoeuvre est restreinte. Il a vu l'UDC, le troisième parti de droite de la précédente législature, se faire exclure de la coalition l'hiver dernier sur un coup de téléphone, pour insubordination aux diktats du Cavaliere.

Président d'un PDL hégémonique, Berlusconi pourra alors songer à s'installer en 2013 au Quirinal, le palais de la présidence de la République. Ce serait l'aboutissement de sa carrière d'outsider longtemps marginalisé par l'establishment en raison de ses manières de nouveau riche. Le Cavaliere père noble de la nation italienne et garant de la Constitution : même si l'idée donne des cauchemars à l'intelligentsia de gauche, c'est désormais plus qu'une hypothèse.

Rien ne peut donc arrêter le patron du Milan AC ? « Berlusconi n'a qu'un seul ennemi... c'est Berlusconi lui-même », explique Marc Lazar, auteur de plusieurs ouvrages sur la vie politique transalpine.

Pugnace et provocateur

Car ceux qui avaient parié sur un Berlusconi enfin serein et capable de collaborer avec l'opposition pour rassembler au-delà de la droite ont dû se raviser. Il est plus pugnace que jamais. Le président du Conseil ne cesse de provoquer ses adversaires et a transformé la scène politique en un ring de boxe. A la tête du parti d'opposition Italie des valeurs (IDV), l'ancien magistrat Antonio Di Pietro est un « délateur » qui lui « fait horreur ». Les responsables du PD sont « des couillons avec qui il est inutile d'ouvrir un dialogue ». Le Cavaliere reçoit certains syndicats et ignore les autres dans le seul but de provoquer la zizanie. Il menace d'envoyer la police pour déloger des facultés les étudiants en grève. Il n'hésite pas à fournir des munitions à ses adversaires sur le délicat sujet du conflit d'intérêts. Il a aussi profité des mesures contre la crise économique pour doubler la TVA sur Sky, la télévision par abonnement concurrente de Mediaset. Le moindre écart de la presse indépendante provoque ses foudres, et il n'a pas hésité à demander publiquement la tête des directeurs du Corriere della Sera et de La Stampa.

Mais rien n'y fait. Le Cavaliere peut en effet tout se permettre, du moins en paroles. Et rêver, en toute quiétude, à son avenir présidentiel

30/01/2009

Je publie un livre d'histoire politique aux éditions Deterna.

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Né dans la Belgique de l’Entre-deux-guerres, le rexisme a connu une trajectoire brève et fulgurante. Surgi dans la mouvance de l’Action Catholique de la Jeunesse Belge, le rexisme va progressivement évoluer vers un « poujadisme » avant la lettre. Il va ensuite s’attaquer au régime parlementaire belge et le faire trembler, avant de connaître une dérive politique et un déclin électoral à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.

 

L’histoire du rexisme a été étudiée sous différentes perspectives. De nombreuses publications ont vu le jour. Différentes facettes du mouvement ont été passées au crible. Cependant, le rexisme n’a pas été envisagé sous son aspect journalistique. Il a pourtant été, avant tout, un mouvement de presse.

 

Cet ouvrage conte l’histoire de la presse rexiste depuis les débuts du mouvement jusqu’au 10 mai 1940, jour de l’invasion de la Belgique par l’armée allemande. Il retrace l’aventure d’un groupe d’écrivains, de dessinateurs et de journalistes dont certains sont connus en Belgique et d’autres en Europe, tel Hergé le dessinateur de Tintin.

 

L’homme à l’origine de ce courant politique est Léon Degrelle. Il entend rester « un homme de lettre qui fait de la politique ». Il va connaître un destin exceptionnel.

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Ce livre est disponible au prix de 23 euros

http://www.tilsafe.com/libfr/2413-DET/L%C3%A9on+Degrelle+...

 

ainsi qu'à la librairie Primatice à Paris (10, rue Primatice à 75013 Paris : diffusion@francephi.com).

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Je remercie Philippe Randa et les éditions Deterna pour la publication de cet ouvrage, qui fut au départ mon mémoire de fin d'étude de journalisme.