La soeur de Joerg Haider annonce qu'elle porte plainte contre le Parquet de Klagenfurt.

Le magazine "News" a publié le dossier secret à propos du décès de Joerg Haider.

"Joerg Haider: l'autopsie. Enfin la clarté. Une année après l'accident de la route mortel. Comment il était vraiment saoul. Tous les détails du dossier secret fermé."

.

En réalité, ce dossier n'apporte rien de neuf. Il est publié juste avant les élections de dimanche en Haute-Autriche, où Ursula Haubner, la soeur de Joerg Haider, mène la tête de liste du BZÖ.

Elections en Haute-Autriche ce 27 septembre 2009.

1,086.323 électeurs sont appelés aux urnes. Ils doivent élire le Parlement du Land de Haute-Autriche pour six ans. Les personnes peuvent voter à partir de 16 ans.

La législature de 6 ans pour le Parlement du Land existe seulement en Haute-Autriche. Dans les autres Länder, la période est de cinq ans.

Les conseils municipaux et les maires sont également élus en Haute-Autriche ce dimanche 27 septembre 2009 pour six ans.

Evolution des différents partis en Haute-Autriche depuis 1945:

Noir : ÖVP : conservateurs.

Rouge : SPÖ : sociaux-démocrates

Bleu : FPÖ : nationalistes

Vert : Grüne : écologistes

Répartition des sièges suite aux élections de 2003:

Les sociaux-démocrates autrichiens font de la publicité électorale en turc.

Les sociaux-démocrates autrichiens font de la publicité électorale en turc pour les élections de ce dimanche 27 septembre 2009 en Haute-Autriche.

Berlusconi: l'opposition est anti-italienne.

Silvio Berlusconi: "j’aimerais que la presse italienne enlève ses oeillères lui empêchant de voir les résultats du gouvernement", pour ne pas parler de l’opposition "fièrement anti-italienne, qui est fan de la crise".

Haute-Autriche : campagne du BZÖ.

Le BZÖ de Haute-Autriche fait campagne autour de la soeur de Joerg Haider, Ursula Haubner.

Ursula Haubner, la soeur de Joerg Haider, et Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider.

.

Les slogans : "Social. Pas radical. / Baisser le prix de l'énergie, les loyers et les impôts." et "L'un avec l'autre. Pas l'un contre l'autre. Surmonter la crise, aider les familles et créer la sécurité."

Vorarlberg : le FPÖ exclu du gouvernement malgré sa victoire.

Lors de la campagne électorale au Vorarlberg, le FPÖ s'est radicalisé. Cela lui a permis de gagner de nombreuses voix. Mais cette radicalisation a entrainé son exclusion du gouvernement du Vorarlberg. Le Parti conservateur a exclu définitivement la reconduction de son alliance avec le FPÖ.

Bossi : "j’ai, moi aussi, voté pour la mission en Afghanistan mais pas pour les envoyer à la mort."

« Bossi : ‘j’ai, moi aussi, voté pour la mission en Afghanistan mais pas pour les envoyer à la mort’ » (Alberto Custodero, La Repubblica) : « Lors des funérailles des soldats italiens tombés en Afghanistan, hier à Rome, Umberto Bossi a exprimé ses doutes : ‘c’est nous les y avons envoyés et ils sont morts’ mais le Ministre La Russa a balayé les hésitations de la Ligue sur la mission : ‘nous resterons à Kaboul tant que les Afghans ne seront pas en mesure de se défendre seuls’. Le président du Conseil était visiblement ému, de même que Gianfranco Fini. Le Président Napolitano s’est incliné face aux cercueils. Le monde politique était uni hier en la basilique Saint-Paul pour rendre un dernier hommage aux parachutistes tués dans l’attentat de Kaboul mais il demeure divisé sur la mission italienne en Afghanistan. »

« Fini et Berlusconi, trêve intéressée » (Ugo Magri, La Stampa) : « Lors de ce déjeuner Berlusconi-Fini chez Gianni Letta, l’heure était à l’entente. Silvio à Gianfranco : ‘tu penses bien que je n’ai jamais voulu te mettre sur la touche ; si tu crois ces médisances, ça me fait mal…’. Apparemment, le président de la Chambre ne sera plus snobé et reprendra son rôle de co-fondateur du PdL car (Gianfranco à Silvio) ‘rappelle-toi, nous l’avons créé ensemble’. Si les promesses sont le critère de la réussite, alors le déjeuner sera sans nul doute un succès : consultations permanentes, frein aux prétentions de la Ligue, élargissement des dîners Berlusconi-Bossi aux ex-AN, réunions régulières des organes du parti pour parler politique. Bossi ironise (‘ils feront la paix, comme ils l’ont toujours faite’) mais, cette fois, il est permis de croire que le pacte sera honoré, quelques mois au moins, vu les échéances parlementaires à venir – à commencer par la loi de finances et les difficiles questions relatives à la justice, sur lesquelles Berlusconi aura besoin de la Chambre, et notamment de son président. L’échange serait, en somme : plus de place pour Fini dans le parti contre moins d’ennuis au Parlement. »

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

Élections dimanche prochain en Haute-Autriche : le FPÖ donné en progression.

Les sondages réalisés en vue des élections de ce dimanche 27 septembre 2009 donnent le FPÖ en forte progression. Le BZÖ ne devrait pas entrer au parlement de Haute-Autriche.

Bossi obtient tout ce qu’il veut, étant craint du président du Conseil.

« En un an, le président du Conseil perd 20% auprès de l’électorat léghiste » (Renato Manhiemer, Corriere della Sera de dimanche) : « En un an, la popularité du président du Conseil a baissé, mais moins qu’on n’aurait pu imaginer après les récentes ‘affaires’. Contrairement à certaines attentes, le Cavaliere a perdu des points plutôt auprès de l’électorat laïque qu’au sein de l’électorat catholique (- 2%). Sa popularité parmi les électeurs du PdL est quasi stable sur un an, à plus de 90% : il a donc bien ‘tenu’ auprès de son électorat de référence. La donnée la plus significative – et surprenante – tient aux électeurs de la Ligue : il y a un an, ils étaient pro-Berlusconi à environ 80%, en juin à 67% et aujourd’hui à 59,5%, soit une baisse de 20 points, qui contribue notablement au tassement national. Avec un impact sur les relations agitées Bossi-Berlusconi aujourd’hui et, peut-être, dans les prochains mois, durant lesquels Berlusconi cherchera à retrouver des niveaux de popularité plus élevés. »

« Fini présente ses conditions à Berlusconi » (Ugo Magri, La Stampa) : « Aujourd’hui aura lieu la rencontre tant attendue entre le président de la Chambre et le président du Conseil. Préoccupés, les ‘colonels’ espèrent une réconciliation véritable – ce qui apparaît difficile, Fini souhaitant poser ses conditions. D’abord, il veut être consulté sur tout ce qui a trait au PdL. A propos de Bossi, Fini n’admet pas que Berlusconi négocie tout avec le chef de file de la Ligue lors des habituels dîners du lundi, à Arcore, où Bossi obtient tout ce qu’il veut, étant craint du président du Conseil. A ses yeux, les désaccords éventuels doivent être discutés lors de réunions appropriées Ligue-PdL. Autre exemple : la loi de finances de Tremonti ; Fini devrait demander aujourd’hui si elle est intouchable ou susceptible d’amendements au Parlement. Et il serait amusant d’être là quand Fini demandera à Berlusconi de mettre une ‘muselière’ à Feltri ; sans doute Berlusconi évoquera-t-il alors les attaques La Repubblica et de L’Unità. »

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

Leçons du scrutin au Vorarlberg.

Le FPÖ s’est repositionné sur le thème « national. ».  Ce repositionnement lui a fait gagner massivement des voix. Ce choix stratégique lui pose cependant problème au moment de former la coalition gouvernementale du Vorarlberg. Le Parti conservateur (ÖVP), qui détient la majorité des sièges au Parlement, a pour habitude de s’allier avec le FPÖ et de lui donner un des 7 sièges de ministre. Hors, suite à la campagne « dure » du FPÖ, les conservateurs ne veulent plus d’alliance avec le FPÖ au sein du gouvernement du Vorarlberg.

 

Le BZÖ, l’autre parti nationaliste, ne perce pas. Si cette tendance se confirme lors des élections de dimanche prochain en Haute-Autriche où Ursula Haubner, la sœur de Joerg Haider, mène la liste du BZÖ, cela signifierait que le BZÖ reste confiné à la Carinthie et le FPÖ aux autres régions.

 

L’élection du Vorarlberg est une double victoire pour Heinz-Christian Strache et son FPÖ. Victoire électorale, mais également victoire dans sa lutte pour supplanter le BZÖ au niveau national.

 

Selon une enquêté, le Parti conservateur a capté les voix des femmes âgées, alors que le FPÖ a un électorat d’hommes jeunes et plutôt âgés.

FPÖ : "l'immigration ne nous amène rien."

La couverture du quotidien du FPÖ de cette semaine:

"Ce à propos duquel le FPÖ a déjà toujours averti! Des experts allemands confirment les craintes. L'immigration ne nous amène rien!"

Vorarlberg : le FPÖ double son score et atteint 25,2 %.

Dieter Egger, le chef de file du FPÖ au Vorarlberg, est le grand vainqueur du scrutin.

Le Parti conservateur ÖVP subit un fort recul et tombe à 50,8%. Il garde cependant la majorité des sièges au Parlement de Vorarlberg.

Le FPÖ double son score et atteint les 25,2 %. Il est le deuxième parti du Land, devant les écologistes. Les sociaux-démocrates du SPÖ tombent à 10,1%. Le BZÖ n'entre pas au Parlement.

Le président du FPÖ national, Heinz-Christian Strache, a accueilli avec joie et satisfaction les résultats obtenus par son parti au Vorarlberg. Il a déclaré que la politique d'exclusion menée par les autres partis à l'encontre du FPÖ a été sanctionnée par les électeurs du Vorarlberg.

ÖVP : conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : nationalistes

Grüne : écologistes

BZÖ : nationalistes

.

Répartition des sièges au sein du nouveau parlement de Vorarlberg :

La promenade du FPÖ à l’Ulrichsberg s’est déroulée sans incidents.

150 personnes ont participé à la manifestation ainsi que 60 contre-manifestants. Le monument est dédié à ceux qui sont revenus de la guerre (seconde guerre mondiale). La manifestation officielle, à laquelle l'armée autrichienne ainsi que des politiciens des partis conservateurs, sociaux-démocrates et nationalistes participent chaque année, a été annulée. Malgré cela, le FPÖ a décidé de déposer une couronne de fleurs.

Le chef du FPÖ de Carinthie, Jannach, et l'ex-député au Parlement de Carinthie, Schwager, portent la couronne de fleurs à travers la contre-manifestation gauchiste.

Le local du FPÖ à Klagenfurt a été vandalisé.

Le local du FPÖ à Klagenfurt, capitale de la Carinthie, a été attaqué au cours de la nuit de vendredi à samedi. Le porte et les vitres sont cassées et de la couleur a été jetée à l’intérieur du local.

La Russa : « Gianfranco (Fini) a atteint ses objectifs. »

Entretien avec Ignazio La Russa, ministre de la Défense, dans La Stampa – « Gianfranco (Fini) a atteint ses objectifs » : « La Russa, coordinateur AN du PdL, estime que la réconciliation entre Berlusconi et Fini est proche car ‘Fini a atteint ses objectifs’ : ‘le processus est désormais lancé, le calendrier de la démocratie interne ayant été fixé. A propos d’immigration, Fini, ‘en réalité, ne tient pas à la proposition de loi de notre député Fabio Granata, qui est spécialisé dans les initiatives qui font perdre des voix’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Vorarlberg : dernière ligne droite avant les élections de dimanche.

Les deux partis nationalistes, le FPÖ et le BZÖ, ont indiqué leur intention de participer au gouvernement du Land de Vorarlberg, après les élections de dimanche prochain.

Les partis qui décident de former une majorité obtiennent les postes de ministre. Cependant, depuis 1945, six postes de ministres sont dévolus au Parti conservateur (ÖVP) et le septième à un des autres partis. Jusqu'en 1974, c'était un membre du Parti social-démocrate (SPÖ). Depuis cette date, c'est un membre du FPÖ.

Cette répartition des postes de ministres n'est pas une obligation, mais émane du Parti conservateur (ÖVP) qui détient une majorité absolue et a pris cette décision.

Berlusconi repart à l’attaque.

« Berlusconi repart à l’attaque : ‘dans les journaux et à la télé, des vauriens ! La Rai ? Elle est contre moi’ » (La Stampa) : « Rarement Berlusconi était allé aussi loin dans la polémique qu’hier dans l’émission Porta a Porta, traitant ses opposants de ‘vieux hiboux de vétérans communistes’, prenant presque à partie Bruno Vespa, le présentateur, qui l’invitait à modérer ses propos : ‘je suis bien placé pour savoir ce que je veux dire’. Le président du Conseil a liquidé la possibilité d’une alliance avec l’UDC, parti dépeint comme clientéliste – d’où un appel en direct de Casini : ‘dans ce cas, il n’y aura pas d’alliance UDC-PdL’ et Berlusconi, inflexible : ‘eh bien bonne chance’. Puis il a repris ses attaques directes contre Ezio Mauro, directeur de La Repubblica, et De Benedetti. Selon lui, la plainte déposée contre le groupe éditorial est ‘la moindre des choses après 5 mois d’attaques’. Et quand Vespa dit qu’un quotidien peut y voir de l’intimidation, il rétorque : ‘Intimidé ? Quel sens de l’ironie, M. Vespa !’. Sur ses ‘fêtes privées’, il soutient être victime de calomnies. Berlusconi, citant également Fini (‘un professionnel de la politique’) et Bossi (‘il ne veut pas la sécession mais caresse ses électeurs dans le bon sens’), a totalement écarté l’idée d’élections anticipées. »

 

« Berlusconi : ‘un organe informel pour le PdL’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « La tension est toujours très forte entre le président du Conseil et Fini et les anciens d’Alliance nationale, qui ont signé hier la lettre adressée à Berlusconi, à l’initiative de Bocchino, demandant un débat interne approfondi pour éviter que la Ligue ne prenne le pas sur les autres. Berlusconi n’a aucunement l’intention de renoncer à son axe privilégié et à ses dîners avec Bossi mais il envisage la création d’un organe informel, avec les coordinateurs du PdL et les chefs de groupe à la Chambre et au Sénat, pour discuter des positions de Bossi. »

 

« Fini refuse une rencontre avec le Cavaliere : ‘Je ne vais pas à Canossa’ » et « Bossi téléphone à Fini. »

 

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

Strache : priorité d'embauche pour les parents.

Heinz-Christian Strache veut que les parents soient privilégiés lorsqu’ils se présentent pour un emploi. Á qualification égale, l’employeur doit engager la personne qui a un ou plusieurs enfants. Le système social doit être réservé aux Autrichiens.

Les jardins d’enfants doivent être immédiatement accessibles gratuitement pour les Autrichiens et les ressortissants de l’Union européenne. Les immigrants doivent attendre quelques années.

500 militants et sympathisants du Vlaams Belang ont manifesté contre la régularisation de clandestins.

Hier, 500 militants et sympathisants du Vlaams Belang ont manifesté, à Anvers, contre la régularisation de clandestins, en utilisant les slogans « plein est plein ! Les illégaux doivent retourner dans leurs pays » et « ne pas récompenser l’illégalité ».

Le Daily Star publie de fausses informations sur le BNP.

Le Daily Star publie de fausses informations sur le BNP.

 

Que fait le BNP ?

 

Il demande à ses membres d’envoyer des e-mails aux entreprises qui placent des annonces publicitaires au sein de cet organe de presse, afin de leur demander pourquoi ils placent des publicités dans un journal qui ment.

Suisse : l'UDC renonce, pour le moment, à un deuxième poste de ministre.

 

Le gouvernement Suisse compte sept membres. Une règle tacite veut que chacun des 3 premiers partis obtiennent 2 sièges et le quatrième un.

.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_magique_(Suisse) et http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2009/02/12/l-u....

 

Or, la gauche a manœuvré pour empêcher l’UDC, premier parti du pays, d’avoir deux ministres. (Nous avons suivi ce dossier sur ce blog, notamment l’élection d’Ueli Maurer).

 

Voici un communiqué de l’UDC à ce propos :

 

(UDC) Le groupe parlementaire UDC était le seul à soutenir intégralement le PLR dans cette élection complémentaire au Conseil fédéral. Avec l'élection de Didier Burkhalter, une nouvelle tentative du PDC et des partis de gauche d'enterrer définitivement la concordance a échoué. Dans cette élection, l'UDC a renoncé à faire valoir son droit parfaitement établi à un deuxième siège au Conseil fédéral. Elle y reviendra à la prochaine occasion.

 

L'UDC félicite Didier Burkhalter pour son élection au Conseil fédéral. Elle lui souhaite la force et le courage politiques nécessaires à l'exercice de cette fonction. La concordance n'a été sauvée aujourd'hui que grâce à l'UDC. Cette élection a montré une fois de plus que le PS et le PDC ont abandonné l'idée de la concordance et cherchent à établir un gouvernement de gauche. Avec sa tentative d'obtenir grâce à l'aide du PS et des Verts un deuxième siège au Conseil fédéral alors qu'il n'y a pas droit, le PDC a définitivement quitté le camp politique bourgeois. Il s'en est fallu de peu pour que la coalition, qui est responsable de l'éviction du conseiller fédéral Christoph Blocher et qui a failli empêcher l'élection d'Ueli Maurer, parvienne une nouvelle fois à ses fins. Il appartiendra au peuple de réunir lors des élections fédérales de 2011 les conditions nécessaires au rétablissement de la concordance. L'UDC s'attachera désormais à faire avancer son projet d'initiative pour l'élection du Conseil fédéral par le peuple afin de renforcer les droits populaires et de couper court aux jeux politiques indignes qui entourent régulièrement les élections au gouvernement suisse.

 

Berne, 16 septembre 2009

Parti du Progrès : meilleur résultat des législatives obtenu à Farsund.

Le Parti du progrès a obtenu son meilleur résultat lors des élections législatives de ce lundi dans la municipalité de Farsund avec 39,8%.

Les 41 députés du Parti du progrès.

Voici les 41 députés du Parti du progrès élus ce lundi en Norvège :

Elections au Vorarlberg, dimanche prochain, le 20 septembre 2009.

Voici les résultats des différents partis politiques pour les élections au Parlement de Voralberg depuis 1945 :

ÖVP : conservateurs

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : nationalistes

Grüne : verts

Le BZÖ (nationalistes) sera également présent lors du scrutin de ce dimanche.

.

Pour obtenir des élus, les partis doivent récolter au moins 5% des votes (ou obtenir un mandat direct).

.

Le Parlement de Vorarlberg compte 36 députés. Il y a quatre circonscriptions électorales : Bludenz, Bregenz, Dornbirn et Feldkirch.

 

Les citoyens peuvent voter dés 16 ans. 261.130 personnes ont la possibilité de se rendre aux urnes ou de voter par correspondance.

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) critique la Suisse en invoquant des prétendues discriminations d'étrangers dans le domaine social et politique.

La Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (Ecri) est un organe indépendant mis en place par le Conseil de l’Europe. Voici un communiqué de l'UDC à ce propos :

(UDC) La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) demande à la Suisse de lutter plus activement contre le racisme sur son territoire. L'UDC invite le Conseil fédéral à renvoyer ce rapport unilatéral à ses auteurs et à se défendre contre ces immixtions de commissions internationales dans les affaires intérieures de la Suisse.

La Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) critique la Suisse en invoquant des prétendues discriminations d'étrangers dans le domaine social et politique. Elle conclut en invitant notre pays à renforcer la lutte contre le racisme sur son territoire. Ce n'est évidemment pas dans les mauvaises expériences que les citoyens suisses et les étrangers respectueux des lois helvétiques font régulièrement avec des immigrants criminels et non intégrés que l'ECRI voit une raison de cette prétendue hostilité à l'égard des étrangers; elle considère le "discours raciste" de l'UDC comme cause de ce phénomène. Il va de soi que l'ECRI n'est pas avare de propositions: la Suisse doit durcir son droit pénal dans le domaine du racisme et de la discrimination et ratifier divers protocoles de la CEDH et de l'ONU contre la discrimination.

 

Détail intéressant des critiques de l'ECRI: sa présentation indifférenciée de l'UDC qui témoigne surtout de son ignorance complète de la situation. En fait, cette commission serait bien inspirée d'appliquer à elle-même les reproches qu'elle adresse à l'UDC. L'UDC ne critique pas les étrangers par principe et ne voit nullement dans les étrangers le thème principal de sa politique, comme le prétend l'ECRI; en réalité, l'UDC condamne la criminalité étrangère et les étrangers qui refusent d'observer les règles de la Suisse. Et, contrairement aux allégations de l'ECRI, l'UDC ne se réfère pas à des incidents isolés et à des statistiques manipulées, mais se base sur les chiffres des statistiques policières et d'autres sources officielles. Le fait est que l'ECRI n'a pas jugé nécessaire de consulter ces statistiques. On la comprend: il est plus simple de donner à l'UDC la faute d'une prétendue xénophobie que de réfléchir au vrai problème de la criminalité étrangère. C'est pourtant cette dernière qui préoccupe les Suisses.

 

Au lieu de soutenir la Suisse en général et l'UDC en particulier dans ses efforts de rendre le pays plus sûr, les organisations internationales, aiguillonnées par la gauche politique suisse, nous abreuvent régulièrement de critiques. Ces accusations publiques d'organismes internationaux sont intolérables et doivent être rejetées sans ambages. L'UDC invite avec insistance le Conseil fédéral à critiquer sévèrement ces immixtions dans les affaires intérieures de la Suisse et à agir enfin avec plus de dureté contre la criminalité étrangère qui peut attiser la xénophobie. Le gouvernement en a l'occasion en soumettant aussi rapidement que possible au peuple l'initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels.

 

 Berne, 15 septembre 2009