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28/09/2008

Les nationalistes maîtres du jeu?

Par euronews.

Le leader d'extrême-droite Heinz-Christian Strache est le grand vainqueur des élections législatives anticipées qui se sont déroulées ce dimanche. Avec autour de 18% et 35 sièges, son parti le FPÖ enregistre une progression spectaculaire par rapport à 2006. Ce jeune dirigeant politique - il a 39 ans - réalise ainsi un coup de maître en s'imposant sur la scène nationale pour son premier essai.

Son grand rival, un vieux loup de la politique autrichienne, Jörg Haider, obtient lui aussi un excellent résultat. Son parti, le BZÖ, triple son score de 2006, et il disposera de 23 sièges. Haider estime au vu des résultats que son parti est devenu "respectable". Et il a fait acte de candidature pour participer au futur gouvernement.

Ce ne sera en tout état de cause pas avec le parti social-démocrate, le SPÖ, de Werner Faymann. Arrivé en tête avec près de 30% des suffrages, soit 56 sièges, Faymann va être chargé par le président de former un nouveau gouvernement. Et il a dès ce soir exclu tout accord avec l'extrême-droite. Il a d'ailleurs d'emblée proposé au parti populaire ÖVP de Wilhelm Molterer de reconduire une grande coalition. Mais Molterer, dont le parti subit une chute de 9 points par rapport à 2006, soit 50 sièges, s'est bien gardé de lui répondre. Il veut réfléchir.

Les Verts d'Alexander van der Bellen stabilisent leur score. 10,0% et 19 sièges. Ils aimeraient participer au prochain gouvernement. Mais il faudrait pour cela que se constitue une coalition à trois. C'est bien là l'un des éléments du casse-tête politique autrichien. Avec cette progression impressionnante de l'extrême-droite, le scénario le plus vraisemblable semble une reconduction de la coalition entre sociaux-démocrates et conservateurs du parti populaire.

 

3 élections, 3 déroutes pour les partis du système.

par Lionel Baland

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Ce dimanche 28 septembre ont eu lieu trois élections : les législatives en Autriche ; les élections au parlement de Bavière et les municipales au Brandebourg.

 

En Autriche, les deux partis nationalistes obtiennent près de 30 % des voix, au détriment des deux partis du régime.

 

En Bavière, la CSU qui gouvernait la région depuis 1962 avec une majorité absolue perd sa majorité absolue. Le grand vainqueur est le mouvement des « électeurs libres », constitué de citoyens rejetant les partis politiques.

 

Au Brandebourg, la région située autour de Berlin, mais dont Berlin ne fait pas partie, les élections municipales servaient de test et de préparation aux élections du parlement du Land qui auront lieu l’année prochaine. Le parti Die Linke, héritier du parti communiste d’Allemagne de l’Est est le grand vainqueur. Il est à noter que la DVU (1,5%) ne progresse pas. Il s’agit d’un parti nationaliste extrémiste qui appartient à un richissime éditeur munichois. Le NPD, un parti ultranationaliste et ultra-extrémiste, adepte des solutions musclées passe de 0,5 à 2%. Le NPD et la DVU ont l’habitude de travailler ensemble. (Il est bien entendu que nous n’avons rien en commun avec ces deux partis).

 

Le lien entre ces trois élections est le rejet des partis du régime.  En Autriche, ce sont les patriotes qui empochent la mise, en Bavière « les électeurs libres » et au Brandebourg les postcommunistes.

Elections en Bavière: cuisante défaite pour la CSU, alliée d'Angela Merkel

Voici une dépêche de l'AFP à propos des élections au parlement de Bavière.

AFP - il y a 12 minutes

BERLIN (AFP) - La CSU, alliée de la CDU de la chancelière conservatrice allemande Angela Merkel, a perdu dimanche aux élections régionales en Bavière la majorité absolue qu'elle détenait depuis 46 ans, selon des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote pour les télévisions

L'Union chrétienne-sociale (CSU), alliée bavaroise de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de Mme Merkel, recueillerait 43% des suffrages, contre 60,7% en 2003, selon ces sondages.

Elle obtiendrait 87 sièges au parlement régional de ce riche Etat, contre 124 en 2003, et devra se trouver un partenaire de coalition pour continuer à gouverner.

Celui-ci pourrait être le Parti libéral FDP, qui reviendrait au parlement de Bavière après 14 ans d'absence, avec environ 8% des suffrages, soit 17 sièges, et/ou les "sans étiquette" qui obtiendraient 10% des voix (20 sièges).

"C'est le meilleur résultat que notre parti ait jamais obtenu en Bavière", s'est félicité Guido Westerwelle, président du FDP.

En revanche, le parti social-démocrate (SPD), adversaire traditionnel des conservateurs mais leur partenaire dans le gouvernement de coalition au niveau fédéral, n'a pas profité du recul de la CSU, recueillant 19% des voix contre 19,1% en 2003.

"C'est un jour noir pour la CSU", a admis la secrétaire générale du parti, Christine Haderthauer. "Nous avons clairement raté notre cible".

"C'est un jour noir pour la CSU et une bonne journée pour la Bavière", a estimé de son côté la responsable des Verts Margarete Bause, dont la formation serait passé de 7,7% à 9% des suffrages (15 à 18 sièges).

Les représentants de l'opposition ont affirmé qu'il était désormais possible de former une majorité contre la CSU qui, selon Mme Bause, n'a plus de mandat pour gouverner.

La participation électorale se serait élevée à 57%, selon les projections, comparable à celle de 2003.

Autriche : premiers résultats (AFP)

Voici une dépêche AFP à propos des premiers résultats

Les Autrichiens ont sévèrement sanctionné la coalition gauche-droite, au terme de 20 mois de paralysie gouvernementale, au profit des partis d'extrême droite lors des législatives anticipées dimanche, selon les estimations des médias à la clôture du scrutin.

Les deux grands partis autrichiens, le social-démocrate SPÖ et le conservateur ÖVP, devraient, selon ces estimations publiées à 15h00 GMT, enregistrer leur plus mauvais score historique.

Mais, paradoxalement, l'arithmétique et la logique politique devraient conduire à une reconduction du gouvernement de grande coalition des deux perdants.

Quoique toujours en tête, les sociaux-démocrates perdent plus de 6 points de pourcentage avec un résultat autour de 29% par rapport à leur score de 2006. Pour les conservateurs, la chute est encore plus lourde, à 25,1% contre 34,3% il y a deux ans.

Le parti d'extrême droite FPÖ fait un bond de plus de 7 points autour de 18% et le parti populiste BZÖ de Jörg Haider est crédité de 11,7% à 11,9%, triplant presque son score de 2006 (4,1%).

Quant aux Verts, encore de justesse troisième formation politique en 2006, ils sont relégués au 5e rang avec autour de 10% des voix (11,5% auparavant).

Ainsi, si l'on additionne les voix de l'extrême droite FPÖ et du parti populiste BZÖ, l'extrême droite dépasserait son score historique de 1999 lorsque le parti de Jörg Haider avait atteint 26,9% des voix.

Si ces estimations de l'institut ARGES pour l'agence de presse APA et de l'institut SORA pour la télévision publique ORF se confirment, les Autrichiens ont sanctionné les partis de la coalition gouvernementale gauche-droite qui a échoué après 20 mois de querelles, au profit de l'extrême droite.

Le Parti social-démocrate SPÖ, fondé en 1885, et les démocrates-chrétiens du Parti du peuple (ÖVP) enregistreraient ainsi leur plus mauvais score historique. Et cela non seulement depuis l'après-Deuxième Guerre mondiale, mais même depuis la naissance de la République, issue en 1918 de l'Empire austro-hongrois après la défaite de la Première Guerre mondiale.

L'impasse gouvernementale sur tous les grands dossiers a surtout profité au FPÖ du bouillant Heinz-Christian Strache qui redevient ainsi la troisième force politique du pays, position déjà occupée dans les années 1990 et au début des années 2000. Mais, son ancien mentor, Jörg Haider, peut lui aussi se considérer comme l'un des vainqueurs du scrutin.

La gauche s'était dotée d'un nouveau dirigeant en juin, Werner Faymann, 48 ans, en remplacement du chancelier Alfred Gusenbauer, qui n'avait plus la confiance des militants.

Affichant un perpétuel sourire, Werner Faymann a caracolé en tête des cotes de popularité des chanceliers potentiels, battant son rival conservateur, le vice-chancelier Wilhelm Molterer, 53 ans, peu charismatique.

Dans une campagne électorale axée surtout sur la lutte contre la vie chère, en s'alliant tantôt avec l'extrême droite, tantôt avec les Verts, Werner Faymann avait in extremis fait adopter pêle-mêle lors de la dernière séance du Parlement le 24 septembre la réduction de moitié du taux de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les médicaments, l'abolition des droits d'inscription universitaires, une substantielle augmentation des retraites et des allocations d'entraide.

En cette journée ensoleillée, le taux de participation parmi les 6,3 millions d'électeurs a atteint un peu plus de 70% contre 78,5% lors du précédent scrutin.

Les résultats définitifs ne seront toutefois connus que le 6 octobre après dépouillement des votes par correspondance, une formule choisie cette année par plus de 580.000 électeurs (9,27%).

Pour la première fois, 183.000 jeunes de 16 et 17 ans, soit 3% de l'électorat, ont pu participer au scrutin et le mandat des députés sera de cinq ans, contre quatre auparavant.

25/09/2008

Autriche : les nationalistes sont de retour.

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par Lionel Baland

 

Article publié dans Synthèse nationale 10.

 

Les élections législatives en Autriche ont lieu ce 28 septembre 2008. Aux cours des dernières années, l’Autriche a connu une percée spectaculaire des formations nationalistes. En 1999, ayant obtenu 27 % des suffrages, le FPÖ entre dans le gouvernement autrichien. Le FPÖ connaît ensuite un effondrement électoral et une scission : le leader charismatique du parti, Jörg Haider, le quittant pour fonder le BZÖ.

 

Les électeurs autrichiens sont en présence de deux partis nationalistes aux programmes proches : le FPÖ et le BZÖ. Ces deux partis peuvent-ils survivre ou un des deux partis tuera-t-il l’autre?

 

Le FPÖ

 

En 1945, Vienne et l’Autriche sont, à l’instar de Berlin et de l’Allemagne, partagées en zones d’occupation. En 1955, l’occupation de l’Autriche se termine. Les Soviétiques ont accepté la neutralisation du pays et se retirent. Les Alliés occidentaux font de même. C’est à cette époque que le FPÖ est fondé en tant que parti libéral. En 1983, le FPÖ entre dans une coalition avec les sociaux-démocrates (SPÖ).

 

En 1986, lors de la convention nationale du FPÖ à Innsbruck, Jörg Haider prend le contrôle du parti. Docteur en droit de l’université de Vienne, il représente la tendance nationaliste du FPÖ. En 1989, Jörg Haider devient gouverneur du Land de Carinthie en s’alliant aux conservateurs (ÖVP). Il démissionne de son poste en 1991, suite à des propos controversés sur la politique de l’emploi.

 

En 1994, la tendance libérale du FPÖ, conduite par Heide Schmidt, quitte le parti. En 1999, Jörg Haider est réélu gouverneur du Land de Carinthie et amène sont parti, qui a obtenu 27% des suffrages au niveau national, au gouvernement national dans une coalition avec les conservateur de l’ÖVP.

 

Lors des élections de 2002, le FPÖ, ayant mal résisté à l’exercice du Pouvoir, tombe à 10% des voix. Malgré cela, le FPÖ reste au sein du gouvernement, avec les conservateurs. En septembre 2003, Jörg Haider obtient plus de 40% des voix pour le FPÖ lors du scrutin pour le parlement de Carinthie. Il est à nouveau gouverneur du Land dans une coalition avec les sociaux-démocrates (SPÖ).

 

Le BZÖ 

 

En Avril 2005, des dissensions éclatent entre les dirigeants du FPÖ (toujours au pouvoir). Jörg Haider, partisan de la poursuite de l’exercice du pouvoir, fonde le BZÖ (Mouvement pour l’Avenir de l’Autriche). Les adeptes d’un retour dans l’opposition restant au FPÖ. En octobre 2006, le BZÖ obtient 4,2% des suffrages lors des élections au parlement national. Un gouvernement social-démocrate–conservateur voit le jour : les nationalistes se retrouvent dans l’opposition.

 

Le FPÖ poursuit sa route sans Haider.

 

Après le départ de Jörg Haider, Heinz-Christian Strache, l’homme fort du FPÖ de Vienne, est élu président du parti en avril 2005. Lors des élections législatives de 2006, le FPÖ remonte la pente et obtient 11,2% des suffrages nationaux, malgré la concurrence du BZÖ.

 

Heinz-Christian Strache a 39 ans. Il a fait des études de technicien dentaire, est séparé de son épouse et a deux enfants. Sa ligne politique est liée à la dénonciation du « trop plein d’étranger » et de l’islamisme. Ces thèmes centraux sont : la politique d’immigration, le thème social, la sécurité, les demandes d’asile abusives et la prostitution forcée.

 

Il a également lancé une campagne intitulée « Liberté pour le Tyrol du Sud ». Il exige un élargissement de l’autonomie pour ce territoire germanophone d’Italie et s’est rapproché du parti "die Freiheitlichen" qui représente les intérêts des germanophones de cette région.

 

Joerg Haider est de retour

 

Joerg Haider, gouverneur de Carinthie, ne participait plus à la vie politique nationale depuis plusieurs années. Au début du mois d’août de cette année, Jörg Haider ressurgit sur la scène politique nationale autrichienne. Il dirige le BZÖ lors des prochaines élections législatives.

 

Bénéficiant des succès engrangés en tant que gouverneur du Land de Carinthie, il a pour objectif d’appliquer à l’ensemble de l’Autriche les méthodes qui ont été les siennes dans la gestion du Land de Carinthie. Son programme : stop à l’augmentation des prix, lutte contre l’immigration, euro scepticisme, rejet de la corruption.

 

Le système électoral voulant que pour être représenté au Parlement, un parti doit obtenir 4% des voix (ou des mandats directs), la question qui se pose est celle de savoir si le BZÖ passera cette barre des 4%.

 

Au-delà des élections législatives, se profilent pour 2009 les élections dans le Land de Carinthie. Le BZÖ y est crédité, dans les sondages, de 42% des voix et le FPÖ de 5% des voix. Cela signifie que dans cette partie d’Autriche dirigée par Joerg Haider, un électeur sur deux est prêt à voter nationaliste. 

 

Les deux partis peuvent-ils survivre ensemble?

 

Les faits nous ont montré que deux partis politiques qui roulent sur la même bande de l’autoroute politique ne peuvent survivre sur le long terme. Un des deux disparaît.

 

Dans le cas de l’Autriche, une particularité pourrait nous laisser penser que, cependant, les deux partis pourraient exister l’un à côté de l’autre et obtenir tous les deux de bons résultats. Cette particularité vient du fait que le BZÖ est très puissant en Carinthie, dont son membre le plus célèbre, Jörg Haider, est gouverneur ; et quasi inexistant en terme de résultats politiques dans les autres Länder d’Autriche.

 

Nous pourrions donc assister à un scénario qui verrait le BZÖ représenter le nationalisme en Carinthie et le FPÖ représenter le nationalisme dans le reste de l’Autriche. C’est ce qui se passe en Allemagne, avec les partis de la droite chrétienne. La CSU (Union Sociale Chrétienne : ultraconservatrice, qui roule à droite toute) gouverne la Bavière avec une majorité absolue depuis soixante ans et a fait de cette région, qui au sortir de la Seconde guerre mondiale était la plus pauvre d’Allemagne, un bastion de l’ordre, de la sécurité, de la richesse et du plein emploi. La CDU (Union démocrate chrétienne, de centre droit) représente l’Union dans les autres Länder. Lorsque l’Union participe à un gouvernement, les deux partis obtiennent des ministres nationaux. Il s’agit donc de deux partis différents, totalement indépendants qui gouvernent ensemble.

 

Si le FPÖ et le BZÖ arrivaient à un tel compromis, cela permettrait aux deux ténors que sont   Heinz-Christian Strache et Jörg Haider de coexister au niveau national tout en empêchant les interférences au niveau local. Chacun gardant le contrôle de ses bastions. 

 

En attendant, les deux partis se tirent dessus à boulet rouge. Tous les coups sont permis.

 

Les enjeux

 

Le BZÖ passera-t-il la barre des 4% ? Verrons nous à l’issue du scrutin une coalition conservatrice - nationale ÖVP-FPÖ-BZÖ ou une coalition social-démocrate - nationale SPÖ-FPÖ-BZÖ ? Ou l’ancienne coalition entre les sociaux démocrates et les conservateurs SPÖ-ÖVP sera-t-elle reconduite, ouvrant la porte à un succès encore plus grand pour les partis nationalistes? Outre les 3 possibilités citées ici, l’arithmétique électorale permettra-t-elle une autre coalition, par exemple entre les sociaux-démocrates et les écologistes? Le prochain chancelier d’Autriche sera-t-il nationaliste ? Rendez-vous ce 28 septembre 2008, pour les premiers résultats.

 

Sièges pour chaque parti : (total des sièges au parlement: 183).

Partis

2008

2006

2002

1999

1995

SPÖ (social-démocrate)

 

68

69

65

71

ÖVP (conservateur)

 

66

79

52

52

Grüne (écologiste)

 

21

17

14

9

FPÖ (nationaliste - HC Strache depuis 2005)

 

21

18

52

41

BZÖ (nationaliste – Joerg Haider)

 

7

0

0

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La réaction en chaîne.

 

Ces élections anticipées sont la conséquence directe du « non » irlandais au référendum sur le Traité de Lisbonne. En effet, le chancelier social-démocrate d’Autriche, voyant dans les sondages l’Union européenne totalement discréditée auprès de la population autrichienne, a profité du « non » irlandais pour réclamer l’approbation de tout nouveau traité européen par référendum. Suite à cette déclaration, les conservateurs ont fait tomber le gouvernement.

 

Il est vrai qu’en Autriche, les sociaux-démocrates sont loin d’être allergiques au nationalisme. Ils n’ont pas hésité à gouverner en Carinthie avec Joerg Haider et le Parti social-démocrate n’a abandonné l’idée d’une annexion de l’Autriche à l’Allemagne qu’en 1950 (1).

 

Pour plus d’informations :

 

Mon site : http://lionelbaland.hautetfort.com/

Le site du FPÖ (en allemand) : http://www.fpoe.at/

Le site du BZÖ (en allemand) : http://www.bzoe.at/

 

(1) HUBERT Laurence, Jörg Haider, le successeur ?, Éditions Luc Pire, Bruxelles, 2000, p.41.

23/09/2008

Autriche: les listes en présence

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SPÖ = sociaux-démocrates

ÖVP = conservateurs, sociaux-chrétiens

Grune = écologistes

FPÖ = patriotes

BZÖ = patriotes

Lif = forum libéral

Dinkhauser = dissidence "sociale-chrétienne"

KPÖ = parti communiste

Autriche: derniers sondages

Voici le résultat des derniers sondages en Autriche, avant les élections de dimanche.

Pour siéger au parlement national, un parti doit obtenir 4% des voix ou des mandats directs.

Quatre partis sont assurés de passer cette barre des 4%: les sociaux-démocrates (SPÖ), les conservateurs (ÖVP) et les écologistes (Grüne), ainsi que les patriotes du FPÖ. Le BZÖ de Joerg Haider, l'autre parti patriotique devrait lui aussi être représenté au parlement.

La question est de savoir si le Forum libéral sera rreprésenté, la liste Dinkhauser quant à elle ne devrait pas passer la barre des 4%.

Les deux partis nationalistes devrait obtenir plus de 25%.

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Interview Haider

Alors qu'un tremblement de terre politique est annoncé en Autriche , la presse francophone n'aborde pas le sujet. Euronews, télévison européenne multilingue, a rencontré Joerg Haider.

Voici l'interview.

http://www.euronews.net/fr/article/17/09/2008/jorg-haider...

22/09/2008

Irlande

L’Irlande fut longtemps un pays d’émigration. Ensuite, dans les années 90, l’Irlande connu un boom économique au détriment d’autres pays de l’Union européenne. Certaines entreprises quittèrent le continent pour aller s’installer sur l’île.

 

Face à ce boom, l’Irlande eu recours à de la main d’œuvre immigrée en provenance d’Europe, d’Asie  et d’Afrique. De nos jours, un nombre impressionnant de Polonais travaillent en Irlande. Résultat des courses : les Irlandais doivent à nouveau émigrer pour trouver du travail.

 

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Devant un magasin de Dublin : « prix anti-récession ».

Scandale politique à Cologne!



Le Députe européen Andreas Mölzer du FPÖ autrichien a été empêché, par la terreur de groupuscules d’extrême-gauche, de prononcer un discours contre la construction de mosquées.

Le Députe européen du FPÖ Andreas Mölzer a participé au congrès contre l’islamisation de Cologne avec d’autres représentants du FPÖ et devait y prendre la parole. Après des violences organisées par des groupuscules gauchistes, une conférence de presse a été empêchée ce samedi et la police n’est pas intervenue. L’organisation du congrès n’était pas non plus possible ce dimanche.

Des députés européens originaires d’Autriche, France et Italie ont été empêchés par des groupuscules violents d’extrême-gauche de s’exprimer sans que les autorités allemandes n’interviennent afin de rétablir la démocratie et la liberté d’expression.

16/09/2008

Synthèse nationale 10

IL VIENT DE SORTIR :

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Synthèse nationale n°10

Septembre-octobre 2008

 

LA FIN DU NOUVEL ORDRE MONDIAL ? Editorial de Roland Hélie

OSSETIE : CONFLIT EXEMPLAIRE Patrick Parment

POUR UNE ARMEE AUTHENTIQUEMENT POPULAIRE Ulric Hellier

ALEXANDRE SOLJENITSYNE ET NOUS Nicolas Tandler

LES SOUCIS DE L'ONCLE SAM Pieter Kerstens

AUTRICHE : LES NATIONALISTES SONT DE RETOUR Lionel Baland

LE DENIER BELGE EST PRIE D'ETEINDRE LA LUMIERE AVANT DE PARTIR Jean-Claude Rolinat

QU'AVONS-NOUS DE COMMUN AVEC NOS ELUS ? Pierre Descaves

LES DELIRES XENOPHILES DE L'UNION EUROPENNE Arnaud Raffard de Brienne

Les chroniques de Philippe Randa, Robert Spieler, Ursule  Minoret-Levrault...

 

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13/09/2008

Joerg Haider et les sociaux-démocrates.

Un article intéressant est paru sur le site du Standart, un des grands organes de presse d’Autriche, ce 12 septembre 2008.

 

Voici la traduction que j’ai réalisée :

 

Père omnipotent et fils adoptif.

 

De Leopold Wagner (SPÖ) à Jörg Haider (BZÖ).

Klagenfurt – Il est le gouverneur de Carinthie qui est resté en place le plus longtemps : le social-démocrate Leopold Wagner (81) a gouverné la Carinthie de 1974 jusqu’en 1988, sans interruption et avec une majorité absolue.  Après les élections de 2009, Haider aura la même durée d’exercice dans la fonction de gouverneur de Carinthie que Leopold Wagner.  Malgré de nombreux scandales et son départ de la politique fédérale, Haider s’est accroché en Carinthie et est, à l’instar de Wagner, invaincu.

L’originaire de Haute-Autriche Haider a été recruté en 1976, par le chef du groupe parlementaire du FPÖ en Carinthie : Mario Ferrari-Brunnenfeld, en tant que secrétaire du parti du Land. Il devait ensuite, en tant qu’espoir libéral, nettoyer le parti carinthien poussiéreux de notables. Cependant ça s’est passé autrement.

Wagner trouva enfin en Haider son fils adoptif et meilleur élève, a côté duquel son propre dauphin se fanait. Haider attaqua le parti social-démocrate. Cela lui réussit. Il a thématisé avec succès l’abus de pouvoir et l’incompétence économique du  SPÖ. Aussi, beaucoup de « nationaux » et « anciens » que Wagner, de par ses relations et le fait qu’il était un haut gradé de la Jeunesse hitlérienne, avait lié au SPÖ, le réflexe national-socialiste aidant, changèrent de camp  et rejoignirent le FPÖ de Haider.

Après un attentat avec arme à feu, Wagner se retira de la politique en 1987. Son successeur Peter Ambrozy perdit en 1989 la majorité absolue rouge et Haider devint gouverneur pour la première fois. En 1991, après avoir loué la politique de plein emploi du Troisième Reich, Haider démissionna et s’occupa de politique au niveau fédéral. Depuis ce moment, le SPÖ ne fut plus tranquille. Dans les combats intenses entre les camps « nationaux » et « libéraux » déchirés, on cherche infructueusement, jusqu’à aujourd’hui, un homme qui peut tout faire du calibre de Leopold Wagner.

(Elisabeth Steiner, DER STANDARD, Printausgabe, 13.9.2008)

Les débats entre les différents candidats se poursuivent à la télévision.

 

Voici le lien vers une petite video (en allemand) sur le débat Haider – Faymann (SPÖ).

 

http://www.kleinezeitung.at/allgemein/video/oesterreich/1...

 

Voici un article trouvé sur le site Internet Kleinezeitung.at, que j'ai traduit.

 

 

Débat Haider contre Faymann: dispute avant tout sur le passé.

 

  Haider-Faymann.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

Foto: APA

 

Lors d’un débat télévisé sur la chaîne ORF, jeudi soir, le chef  du SPÖ (Parti social-démocrate) Werner Faymann et  le leader du BZÖ Jörg Haider se sont affrontés. Haider et Faymann confirment vouloir négocier le paquet anti-vie chère du parti social-démocrate.


Haider "content". Haider s’est montré content de Faymann. Celui-ci a corrigé la trajectoire du SPÖ, depuis le référendum sur l’Union européenne jusqu’à la diminution de moitié de la T.V.A. sur les aliments et les médicaments. Ce sont des anciennes exigences du BZÖ. Haider pensait pouvoir obtenir beaucoup pour les gens avec le SPÖ. Haider a adressé des critiques à Faymann, parce que l’attitude hésitante du SPÖ en la matière a assez duré. De plus, pour lui, les sociaux-démocrates sont responsables de la chute des pensions.

Faymann attend le vote du BZÖ. La diminution de moitié de la T.V.A., Haider la votera, si entre autre les privilèges qu’il a constatés pour les pensionnés de la Banque nationale sont supprimés. Faymann veut la division de moitié de la T.V.A. sur les aliments et les médicaments, et le ministre des finances pourrait étendre le nombre de produits de luxe qui ne sont pas concernés par la mesure (exemple : caviar) à plus de douze. Faymann s’attend au vote du BZÖ pour la diminution de moitié de la T.V.A. au parlement, car Haider avait déjà trouvé l’idée auparavant. Il n’est pas opposé à une association parlementaire sur d’autres points.

 
Approximation et démarcation.
 Le point de tension s’est cristallisé sur le fait de savoir quel gouvernement a eu le plus d’impact négatif sur la protection sociale dont bénéficient les gens; le gouvernent noir-bleu-orange ou le gouvernement noir-rouge. Les deux contradicteurs se sont accusés de ne pas dire la vérité.

11/09/2008

Affiches électorales de Joerg Haider.

Cliquez sur ce lien et vous voyez les affiches de Joerg Haider.

http://www.bzoe.at/index.php?content=kampagne_wahl08

Joerg Haider, l'"original"; par opposition à la "copie" Hans-Christian Strache.

Deinetwegen signifie en Autriche et dans ce contexte: "cela dépend de toi".

 

Les slogans peuvent être en français:

"Emprunter la voie, le chemin social(e)."

"L'Autriche aux Autrichiens."

"Relever (ou retrousser) ses manches."

 

Les affiches se déclinent en quatre formats différents.

 

 

Sondage NEWS-Market

Sondage NEWS-Market

 

Résultats d’un sondage News: les sociaux-démocrates (SPÖ), ainsi que Joerg Haider, montent et le parti conservateur (ÖVP) descend.

 

Á deux semaines et demi des élections, le SPÖ monte de 2,5% et atteint 29%, l’ÖVP perd 2 point et tombe à 27 %. LE FPÖ perd 2% et se trouve à 18 %, les verts à 11% et Joerg Haider à 7%.

 

On constate donc que, parmi les partis du système, les sociaux-démocrates gagnent du terrain au détriment des conservateurs. Les sociaux-démocrates sont eurosceptiques, alors que les conservateurs sont plus favorables à l’Europe.

 

Parmi les formations nationalistes, il y a un déplacement de voix du FPÖ de H-C Strache vers le BZÖ de Joerg Haider.

31/08/2008

Italie: la gauche en déroute.

Voici un article paru dans le journal Le Monde à propos de la gauche italienne. Il apparaît clairement que la stratégie d'union de toute la droite et le fait que la droite ne fait aucune concession à la gauche porte ses fruits.

 

Parfum de déprime à la fête de la gauche italienne

FLORENCE ENVOYÉ SPÉCIAL

L'évocation des souvenirs du vieil Oscar Luigi Scalfaro, 89 ans, président de la République italienne de 1992 à 1999, n'a pas suffi à remplir la salle des débats de la fête du Parti démocrate (PD), mercredi 27 août à Florence. Luisa, une militante du Piémont est déçue : "Je suis venue chercher des signes de renaissance, explique cette jeune femme entrée en politique par le parti communiste (PCI) puis les démocrates de gauche (DS), mais je n'ai rien trouvé. J'ai envie d'un vrai parti d'opposition, mais celui-ci est trop modéré." Avant de quitter la salle, emmenant mari et enfant, elle lâche : "Trop de saucisses et pas assez d'idées."

Des saucisses, il y en a dans toutes les allées de la forteresse de Basso, où se déroule l'événement. La fête du PD, qui remplace la Fête de l'unité, tient à la fois de la Foire du Trône et du forum politique. Le forum ? Des débats bipartisans organisés chaque soir, suivis d'un concert. Umberto Bossi, le leader de Ligue du Nord, y a été invité, Giulio Tremonti, le ministre des finances, était attendu jeudi 28 août. La foire ? Des restaurants à ciel ouvert qui côtoient des boutiques de vêtement ethniques. Il y a un marchand de scooters à côté d'une librairie new-age. Les rayonnages sont organisés ainsi : dépression, travail et confiance en soi. Cela tombe bien, c'est exactement ce dont le parti de Walter Veltroni a besoin.

Sa défaite face à Silvio Berlusconi, aux législatives en avril, l'a ébranlé. Ses amis se sont mis à douter de sa stratégie, malgré son score honorable - 33,2 % à la Chambre des députés, 33,7 % au Sénat. La presse de droite dresse le portrait d'un homme sans projet et à la dérive. Sur sa gauche, Antonio di Pietro et l'Italie des valeurs le dénigrent à cause de sa supposée "mollesse". "Il nous pose plus qu'un vrai problème", reconnaît un cadre du parti. Et le berlusconisme a fait le reste.

Pour avoir montré de l'intérêt pour le dialogue bipartisan proposé par le président du conseil, il s'est aliéné le soutien de la gauche radicale sans vraiment, pour l'heure, séduire les centristes. Son attitude déroute. Dans une contribution récente envoyée au quotidien La Repubblica, il cite Woody Allen et des auteurs américains, sans dire un mot de Silvio Berlusconi. "Nous sommes aphones", reconnaît un député. "Il est très difficile de communiquer contre Berlusconi", affirme un autre.

Mais la majorité solide dont dispose la droite n'encourage pas à rêver à un retour rapide au pouvoir. Le congrès n'est prévu qu'à l'été 2009... D'ici là, il faudra faire avec Walter Veltroni. "Il faut se restructurer autour de nos dirigeants actuels et ne pas empêcher le renouvellement de la classe politique au centre gauche dans les quatre prochaines années", analyse Sandro Gozi, un "quadra" du parti. Une manière de sous-entendre que M. Veltroni ne pourra pas être le prochain candidat à la présidence du conseil. Cette génération se dit prête à prendre les rennes et à bousculer les équilibres entre les différentes familles qui composent le Parti démocrate (ex-PCI, ex-DS, ex-Marguerite, etc.).

C'est dans cette atmosphère un rien désenchantée que Ségolène Royal a choisi de conduire sa campagne. Le programme annonce sa venue à Florence samedi 30 août. Pour la fin de la fête, le 7 septembre, Walter Veltroni a choisi, au lieu du traditionnel discours politique de clôture, de donner une simple interview. Pas de quoi galvaniser les militants.

Philippe Ridet

30/08/2008

Haider président du BZÖ

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Ce samedi a eu lieu un congrès du BZÖ, au cours duquel Joerg Haider a été élu, avec un résultat de 100% des voix, par 661 délégués, au poste de dirigeant du parti.

 

Voici un article en français du Journal du dimanche :

 

Haider élu à la tête d'une formation populiste

 

Jörg Haider a été élu samedi à la tête du parti populiste autrichien BZÖ. Le gouverneur de Carinthie depuis 1999 reprend ainsi les rênes de l'Alliance pour l'avenir de l'Autriche, née d'une scission au sein du FPÖ en 2005. Jörg Haider, qui a été élu à l'unanimité lors d'une convention du parti, est également la tête de liste du BZÖ pour les élections législatives anticipées du 28 septembre. Lors du précédent scrutin en 2006, le parti avait péniblement franchi la barre des 4% nécessaire pour entrer au Parlement. Le Parti libéral (FPÖ) avait rejoint le gouvernement de coalition autrichien en 2000, ce qui avait conduit l'Autriche à connaître des mois de sanctions européennes.

Ouverture du SPÖ en direction des nationalistes.

Le parti social-démocrate tente de faire passer, avant les élections du 28 septembre, des mesures contre la vie chère au parlement : pour cela, le SPÖ cherche des alliés pour obtenir une majorité de votes des députés autrichiens.

 

Le parti social-démocrate a fait des ouvertures aux deux partis nationalistes : le FPÖ et le BZÖ.

 

Hans-Christian Strache, le leader du  FPÖ a répliqué que ce n’était pas suffisant. Qu’il fallait aller plus loin. Joerg Haider, le leader du BZÖ a rejeté ce projet en disant : c’est bien de copier mes idées, mais j’avais proposé plus.

 

On voit que le SPÖ, devenu réticent à l’avancée de la construction européenne, réalise des ouvertures en direction des nationalistes.

 

Les trois grandes possibilités de coalition sont :

 

1/ sociaux-démocrates et conservateurs

2/ conservateurs et nationalistes

3/ sociaux-démocrates et nationalistes

 

La solution 1/ verrait la reconduction d’une majorité impopulaire qui n’a pas fonctionné et placerait les nationalistes dans l’opposition, leur permettant de gonfler électoralement.

 

La solution 2/ amènerait un ou deux partis nationalistes au pouvoir. (Le FPÖ et peut-être le BZÖ)

 

La solution 3/ constituerait un tremblement de terre politique. Les sociaux-démocrates qui ont déjà gouverné en Carinthie avec Joerg Haider et au niveau national avec le FPÖ, alors que ce parti était à l’époque un parti libéral, accepteraient pour la première fois de gouverner au niveau national avec un ou deux partis nationalistes.

29/08/2008

Débat Haider - Molterer

Voici un résumé que j'ai réalisé du débat télévisé:

 

 

La troisième confrontation télévisée a vu s’opposer le dirigeant de l’ÖVP (parti conservateur, tendance sociale-chrétienne) Wilhelm Molterer et le candidat de tête du BZÖ Joerg Haider. 847000 téléspectateurs ont regardé le débat.

 

Le débat a tourné autour du thème de l’augmentation du coût de la vie.  Joerg Haider a plaidé pour l’instauration d’un bonus de taxes non bureaucratique. Wilhelm Molterer s’est concentré sur une augmentation de l’aide aux familles et une meilleure gestion des soins de santé afin de préserver des moyens financiers pour abaisser les impôts sur les classes moyennes.

 

Wilhelm Molterer est le ministre des finances sortant. Joerg Haider lui reproche d’avoir encaissé des taxes mais de n’avoir rien redistribué au peuple.  Joerg Haider y voit la preuve de l’attitude anti-sociale du parti conservateur.

 

Joerg Haider prône 200 euros de bonus d’impôt sur les salaires et 50 euros d’allocations familiales en plus.

 

Molterer dit que les engagements de Joerg Haider ne sont pas financièrement réalisables. Il reproche également à Joerg Haider son attitude très dure envers les demandeurs d’asile en Carinthie, dont il est gouverneur.

 

Les deux protagonistes n’excluent pas la formation d’une coalition qui comprendrait leurs deux partis respectifs. Après le débat, ils ont bu ensemble une bière.

 

Voici une petite vidéo (en allemand) du débat:

http://www.kleinezeitung.at/nachrichten/politik/regierung... 

 

28/08/2008

Haider, candidat en Italie lors des élections européennes?

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Voici un texte trouvé sur le site Internet http://www.nachrichten.at que j’ai traduit :

 

Haider réfléchit à une candidature lors des élections européennes.

 

ROME. Le gouverneur de Carinthie Jörg Haider (BZÖ) n’exclut pas sa candidature dans la région du Nord de l’Italie du Frioul - Vénétie Julienne lors des élections européennes du printemps prochain. « Je pourrais présenter ma candidature en Italie, bien que je doive d’abord étudier l’italien » a déclaré Joerg Haider, selon une dépêche de l’agence de presse Ansa, ce mercredi.

 

Lors d’une visite à Udine, où il a rencontré le Président de la région du Frioul Renzo Tondo, Joerg Haider s’est exprimé en faveur de listes qui dépassent les frontières. "Si les régions veulent avoir plus de poids à Bruxelles, elles doivent s’unir. Nous voulons une Europe des régions. C’est pourquoi l’idée de listes électorales par delà les frontières entre les régions de différents pays me fascine", déclare Haider.

 

Á la question de savoir avec quel allié il veut être candidat,  Haider répond: « Pour cela nous avons le temps. Il faut d’abord se concentrer sur les élections nationales en Autriche et, au printemps 2009, sur les élections prévues pour le parlement de Carinthie. Ensuite nous penserons aux élections européennes. »

 

 

© apa/nachrichten.at      16:10 27.08.2008

27/08/2008

bracelet électronique

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Voici la traduction que j’ai réalisée d’une dépêche en allemand trouvée sur Internet.

 

Haider veut un bracelet électronique

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pour les demandeurs d’asile.

 

 

AFP – Mardi  26. August, 14h33

Vienne (AFP) – Le populiste de droite autrichien Jörg Haider veut que les demandeurs d’asile en Autriche porte un bracelet électronique. Dans un interview du magazine "Profil", il dit qu’au moins les demandeurs d’asile condamnés doivent être surveillés de cette manière. "Je peux aussi me le représenter pour chaque demandeur d’asile", dit Haider. Il veut garantir que chaque personne qui vient en invité, se comporte comme un invité, dit le président de l’orienté à droite Mouvement pour l’Avenir de l’Autriche (BZÖ).

 

25/08/2008

Débat Haider - Strache

Voici un résumé que j’ai réalisé à partir d’articles en allemand sur le débat Haider - Strache.

 

La première confrontation télévisée à l’ORF avec le "Killer-Match" Strache contre Haider qui a eu lieu vendredi- au vu du passé des adversaires – s’est déroulé sur le plateau télévisé calmement et sans scandales. Jörg Haider (BZÖ) s’est montré pragmatique et a cherché dés le début à se réconcilier avec son ex-collège HC Strache (FPÖ). Haider a démarré promptement et s’est comporté d’une manière amusante, comme on y était habitué auparavant. Pour le sondeur d’opinion Wolfgang Bachmayer et pour d’autres personnes Joerg Haider s’est présenté en grande forme et a emporté le duel.

 

 

 

Il n’y a pas eu de règlement de compte entre les deux hommes.

Joerg Haider a utilisé chaque possibilité pour présenter la Carinthie comme preuve du succès de sa politique.

Le sondeur d’opinion voit un succès pour Strache dans la partie finale du débat. Le chef du FPÖ a pu marquer des points par rapport à son rôle d’opposant au gouvernement SPÖ-ÖVP.

Haider commence: "Nous ne pouvons pas nous conduire comme les rouges et les noirs. Nous devons discuter de coopération après les élections, afin d’éviter une grande coalition (SPÖ – ÖVP)"

Il n’y a pas eu de contacts entre Strache et Haider avant le duel télévisé.

Haider : « On doit s’être rencontré pour la dernière fois lors d’un bal en Carinthie (au temps commun du FPÖ). »

Strache: « Mais Monsieur Haider, nous ne nous tutoyons plus depuis l’an 2005. Vous avez trahi et vendu le FPÖ. »

Haider: « Vous êtes une photocopieuse complète de moi ! « Il sont contre lui, parcequ’il est pour vous .» C’est mon slogan, je vais vous envoyer la facture »

« Depuis mon retrait de la politique, vous n’avez apporté aucune idée neuve. »

 

Débat Strache - Haider: présentation vidéo

Un débat a eu lieu en Autriche entre les leaders du FPÖ et du BZÖ, Monsieur Strache et Monsieur Haider. Voici une courte présentation vidéo (en allemand) du débat.
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Voici la traduction que j’ai réalisée d’un article paru sur le site Internet http://salzburg.orf.at/stories/302322/

 

Le duel télévisé, décisif pour vous?

 

Jusqu’à 915.000 téléspectateurs ont vu ce vendredi soir (22 août) le premier duel TV, pour l’élection au parlement national à la fin du mois de septembre, entre les deux dirigeants de partis Jörg Haider (BZÖ) et Heinz-Christian Strache (FPÖ). 

    

Mobilisation des indécis

 

La confrontation entre les deux anciens amis de partis, le mentor et son ancien supporter marquait le début de dix duels télévisés sur la chaîne ORF et un débat entre des candidats de tête.

 

Les politologues et les personnes qui étudient l’opinion sont d’accord pour dire que ce débat à mobilisé aussi bien les partisans que les indécis et a une signification dans le débat politique.

 

Est-ce que ces confrontations vont modifier votre vote, à vous aussi ?

Sondages en Autriche.

Voici un tableau représentant l'évolution des résutats de sondages électoraux réalisés en Autriche.
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Nous voyons que les deux partis nationalistes sont crédités, ensemble, de 20 à 25 % des voix (FPÖ+BZÖ).
SPÖ = Parti social-démocrate
ÖVP = Parti conservateur (social-chrétien)
Grüne = vert, écologistes
FPÖ = nationaliste (H.C. Strache)
BZÖ = nationaliste (Haider)
Dinkhauser = dissidence du parti conservateur
Lif = forum libéral, ancienne dissidence du FPÖ constituée de libéraux centristes.
Nous constatons que 3 partis sont proches de la barre des 4%: le BZÖ, Dinkhauser et Lif (Forum libéral). Pour entrer au parlement autrichien, un parti doit obtenir 4 % des voix au niveau national ou des mandats directs.

15/08/2008

Le retour.

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C’est confirmé : Joerg Haider a annoncé, lors d’une conférence de presse, qu’il dirigera la campagne du BZÖ (Mouvement pour l’Avenir de l’Autriche) lors des prochaines élections législatives. La presse germanophone a largement relayé l’information.

 

Voici la traduction que j’ai réalisée d’un article paru sur le site Internet du Spiegel, un des plus grands hebdomadaires d’Allemagne.

 

14.08.2008

Autriche

Haider veut revenir dans la politique fédérale.

Il y a huit ans, il avait proclamé son retour. Maintenant, le populiste de droite veut faire son retour au niveau fédéral. Lors des élections de fin septembre, il s’engage en tant que candidat de tête pour le BZÖ.

Vienne – Agé de 58 ans, il confirme lors d’une conférence de presse sa candidature en tant que candidat de tête du Bündnisses Zukunft Österreich (BZÖ) lors des élections du 28 septembre. Il voit sa candidature en tant qu’obligation patriotique précise Joerg Haider à propos de son nouvel engagement. Un mandat à l’assemblée nationale ne l’intéresse pas, il veut rester gouverneur du Land de Carinthie. En tant qu’objectif  électoral  pour son parti: devenir plus fort, mais il ne fixe pas de pourcentage, ni de limite vers le haut.

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Dans les semaines à venir, Haider sera nommé au poste de nouveau président du BZÖ. L’élection doit avoir lieu lors d’un congrès spécial du parti à Graz.

Celui qui est, jusqu’à présent, président du BZÖ Peter Westenthaler avait renoncé à la candidature de tête, après qu’il ait été condamné à une peine de neuf mois de prison pour faux témoignage dans un procès à l’encontre d’un de ses gardes du corps.

Le BZÖ est une scission du Freiheitlichen Partei Österreichs (FPÖ), dont le chef était autrefois Haider. Le fait de savoir si le parti passerra la barre des 4 % pour pouvoir siéger au perlement fédéral n’est pas certain.

De par ses déclarations à l’encontre des étrangers, Haider est un des politiciens autrichiens les plus controversés. En l’an 2000, il avait fait ses adieux à la politique au niveau fédéral, tout en continuant à s’immiscer dans les débats. Au printemps prochain, il veut à l’issue des élections pour le parlement de Carinthie continuer à être gouverneur de Carinthie.

asc/AFP/AP

Joerg Haider se profile comme candidat du BZÖ au poste de chancelier, mais il prépare surtout les élections du printemps prochain en Carinthie, dont il est gouverneur.

13/08/2008

Interview de HC Strache, leader du FPÖ

Voici la traduction que j'ai réalisée d'un Interview de HC Strache, leader du FPÖ, parue dans Profil, un organe de presse autrichien.

Im aktuellen PROFIL profil 33/08

"Si Haider entre en campagne, je m’en réjouis"

  • Le chef du FPÖ, Strache en conversation avec Profil.

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Le chef du FPÖ Heinz-Christian Strache à propos de ses vacances à l’étranger, la  “maladie homosexuelle“, le footballer Ümit Korkmaz et son job de rêve en politique.

profil: vous êtes le seul candidat de tête qui part maintenant pour un long moment en vacances. Ne renoncez-vous pas maintenant?

Strache: je suis le seul honnête. Je m’amuse du fait que les autres politiciens ne vont jamais en voyage, et quand ils le font c’est seulement en Autriche. Je rencontre souvent dans l’avion des collaborateurs politiques. J’ai rencontré Peter Wes­tenthaler dans un vol vers la Thailande. Il a raconté qu’il était pendant ce temps là en Autriche. Qui dit qu’il a beaucoup de travail et qu’il n’a pas besoin de vacances est un escroc. Je ne trompe pas les gens.

profil: le choix du lieu de vos vacances nous émerveille aussi. Vous êtes le représentant d’un parti autrichien et partez en voyage à l’étranger.

Strache: c’est une absurdité que de vouloir lier le patriotisme au choix d’un lieu de vacances. Cela se mesure à bien d’autres choses.

profil: Vous ne serez pas, comme attendu, opposé au cours de la campagne à Peter Westenthaler, mais probablement à Jörg Haider. Comment est-ce lorsque l’on doit affronter le mentor et le grand exemple qu’est pour vous Joerg Haider.

Strache: Haider n’a jamais été mon mentor. Et je ne combats pas contre les petits mais contre les grands partis complètement encroûtés: SPÖ et ÖVP. Je me réjouirais si Haider s’engageait dans la campagne et s’il assumait enfin, une fois lui-même, la défaite. Mais j’ai peur qu’il soit trop lâche pour cela et qu’il utilise Westenthaler comme paravent.

profil: Votre ancien dauphin à la tête du parti Karlheinz Klement a été exclu du parti et se présente en Carinthie avec sa propre liste FPÖ. Comment est-ce que les électeurs peuvent s’y reconnaître ?

Strache: C’est un non-sens et ce n’est pas légitime. Les autorités de vote doivent aussi décider que ce n'est pas légitime. Il y a seulement un FPÖ. Tout autre est une tromperie à bon marché de l’électeur, comme nous en connaissons de la part du BZÖ.

profil: Pourquoi avez-vous exclu Klement du FPÖ. Vous était-il si extrême?

Strache: il n’avait pas d’esprit d’équipe, il ne nous renforçait pas. Qui veut un mandat chez nous doit être performant.

profil: Klement a entre autre désigné l’homosexualité comme « culture de la mort ».  Approuvez-vous ces propos?

Strache: Je n’approuve pas cette représentation, ce ne sont pas mes mots. Mais nous écartons le mariage homosexuel. Nous n’avons pas besoin en Autriche de la promotion de relations basées seulement sur la sexualité. Je suis catholique et chrétien, aussi l’église parle-t-elle de la maladie homosexuelle. Je suis de l’avis du Saint-Père, que tous les politiciens catholiques partagent, de ne pas subventionner le couple homosexuel.

profil: Klement a aussi parlé de folie du genre.

Strache: Quand nous voyons que les femmes sont à peine représentées sur sa liste, ça doit être ses idées..La folie du genre se joue aujourd’hui. Lors des séparations, les femmes sont préférées.

profil: Financièrement, les hommes sont privilégiés lors des séparations.

Strache: C’est vrai, mais il y a de nombreux cas, où les hommes ne sont plus autorisés à voir leurs enfants. Là, les hommes sont lésés.

profil: Pourquoi le FPÖ est-il un parti dominé par les hommes?

Strache: Nous sommes un parti de la justice et de la liberté.

profil: Et ça ne correspond pas aux femmes?

Strache: Bien entendu que si. Nous augmentons aussi la participation des femmes, mais nous n’avons pas de pourcentages imposés. Les femmes ne sont peut-être pas si égoïstes que les hommes, qui sont plus orientés vers leurs carrières. La question, de savoir si quelqu’un représente la requête féminine, on ne peut pas le réduire au sexe. Moi, par exemple, en tant que politicien, je me sens également excellement représenté par une politicienne telle que Barbara Rosenkranz.

profil:... à propos de l’Islam.

Strache: Nous restons sur nos exigences. Dans notre pays européen chrétien l’Islam n’a pas de bien-fondé historique et culturel. Nous n’allons pas mener de combats anti-étrangers, mais nous voulons placer les intérêts des Autrichiens au centre. Les étrangers ne doivent pas recevoir de prestations sociales

profil: ce n’est pas praticable. Les immigrés payent aussi les cotisations sociales

Strache: c’est pourquoi il y a 22 organismes de sécurité sociale. Nous voulons les réduire à trois : un pour les Autrichiens, un pour les citoyens de l’Union européenne, un pour les autres.

profil: Différencier les citoyens européens des Autrichiens, c’est contraire aux principes fondamentaux de l’Union européenne

Strache: C’est ce que disent l’ÖVP et le SPÖ, mais ce n’est pas vrai.

profil: Ca se trouve dans tous les jugements de la Cour européenne.

 Strache: Qui dit que quelque chose n’est pas possible ne veut simplement pas. Nous voulons l’équité des prestations: les citoyens peuvent prétendre à toutes les prestations sociales  particulières. Les immigrés, par contre, ne doivent pas dés le premier jour recevoir des allocations familiales et une habitation sociale. Ils doivent cotiser dix ans avant de recevoir cela.

profil: Il y a aussi des Autrichiens, qui sont bénéficiaires net de l’Etat social.

 Strache: Mais dans ce cas, les générations précédentes ont payé, le père, le grand-père. Et on doit faire une différence entre les citoyens et les non citoyens.…

profil: C’est aussi valable chez certains Autrichiens.

Strache: Chez les Autrichiens, je ne peux pas me représenter, si c’est courrant ou pas. Chez les étrangers, c’est courrant.

...

profil: L’action du bus de Joerg Haider vous plait-elle? Non, je n’attends rien du fait d’envoyer un demandeur d’asile d’un Land vers un autre.: Si c’est un criminel , il doit être expulsé du pays.

profil: Le footballer Ümit Korkmaz a demandé dans une interview: Que fait Strache, quand le stade crie « Ü-Ü » ? Que faites-vous ?

Strache: Que dois-je faire? Quand quelqu’un joue bien au football, alors je m’en réjouis Et je me réjouis quand il est bien intégré. Il y a assez de gens qui viennent d’Europe de l’Est, comme des Serbes, qui sont excellemment intégrés. Mais les gens qui viennent des pays musulmans ne montrent pas souvent de volonté d’intégration.

profil: Vous appréciez les Serbes. Vous êtes allés souvent à Belgrade. Lors de l’arrestation de Radovan Karadzic, vous vous êtes visiblement tu. Pourquoi?

Strache: Je peux seulement condamner fermement cette arrestation. Visiblement, jusque là, Monsieur Karadzic pouvait se mouvoir librement et maintenant la Serbie a décidé de plier le genoux devant l’Union européenne et de le  livrer …

profil: Karadzic est rendu responsable de massacres et génocides. Doutez-vous de cela ?

Strache: Ie n’ai pas à pré-condamner quelqu’un. Il y a la présomption d’innocence.

profil: Sans quoi vous accordez moins de valeur à la présomption d’innocence.


Strache: Je n’ai pas examiné les reproches que l’on fait à Monsieur Karadzic. Mais je condamne tous les crimes contre l’humanité. Aussi longtemps qu’il n’y  a pas de jugements, on doit attendre pour savoir qui est responsable pour les crimes.

profil: Que pensez –vous du Tribunal Pénal international?

Strache: Cela a un sens de juger les crimes contre l’humanité, de manière internationale. C.a me consterne seulement que les Américains n’aient pas reconnu le TPI C’est un des plus grands crimes de l’administration Bush. Une super-puissance autoproclamée ne se trouve pas sous juridiction internationale. Il serait sage que l’Europe ne soit pas seulement orientée vers les USA et l’Otan, mais un peu plus vers la Russie.  L’union européenne doit accroître chaque contact.

profil: Votre ligne par rapport à l’Union européenne ne nous est pas claire. Si vous pouviez aujourd’hui décider,  quitteriez vous l’Union européenne?

Strache: La question ne se pose pas.

profil: Nous vous la posons.

Strache: Nous avons d’autres problèmes: l’Union européenne n’est pas sociale et est loin du citoyen. Je veux changer l’Europe et ne pas devenir une province de Bruxelles. La majorité du peuple serait pour une Europe sociale.

profil: Qu’est ce que c’est pour vous que la justice sociale?

Strache: Le grand problème, c’est l’augmentation des prix et l’inflation. L’Etat doit intervenir pour réguler les prix dans le domaine de l’énergie, des aliments de base et des médicaments. En outre, la TVA doit être divisée en deux. Et à moyen terme, nous devons renforcer les classes moyennes. Abaissement de tous les impôts. Les impôts les plus hauts doivent être limités à 45% et pas à 50%.

profil: De nos jours, il se trouvent réellement à 43%, si on inclut dans le calcul les 13 et 14ème mois.

Strache:je parle des douze mois. Noël et primes de vacances, je ne les inclus pas ici.

profil: la réduction de moitié de la TVA coûterait deux milliards d’Euros. Votre paquet global coûterait des  milliards. Comment voulez-vous financer cela?

Strache: Le ministère des finances a augmenter les impôts de huit milliards depuis l’an 2000, une réforme de l’administration peut rapporter 5 milliards et moins de bureaucratie peut raporter un milliard. Il y a des sommes énormes si l’on est un peut innovant et a un peu de courage. Mais le ministre des finances est l’inverse de cela. Il est exsangue. Notre concept coûte 6 milliards d’euros. Il y a également les allocations familiales qui doivent être versée jusque l’âge de six ans.

profil: Ce n’est pas possible

Strache: Combien d’enfants naissent par an?

profil: environs 80.000.

Strache Cela coûtera plus, mais seuls les Autrichiens doivent recevoir cela et pas les étrangers.



profil: Afin d’appliquer tout cela, vous devez gouverner. En février, vous avez dit que le SPÖ vous était sympathique. Est-ce encore valable.

Strache: Les différences de personnes n’interfèrent pas avec les qualités politiques. Depuis deux ans nous voyons que le ÖVP et SPÖ n’ont pas la volonté et la capacité de travailler ensemble. Maintenant, ils provoquent des élections qui coûtent des millions d’euros et malgré cela ne réfléchissent pas

...

profil: Voulez-vous gouverner en coalition, ou non?


Strache: Je veux faire chuter les rouge
s et les noirs et réaliser une coalition avec les Autrichiens.

profil: Les coalitions, on les fait avec les partis, pas avec le peuple.


Strache: Si. Je voudrais, ensemble avec les Autrichiens, briser la majorité des 2/3 du SPÖ et de l’ÖVP. ... Nous devons devenir si fort et les autres partis si faibles que cela provoque un changement de mentalité au sein des partis.

profil: Á quel pourcentage pensez-vous ?

Strache: nous démarrons à 11%. Peut-être y aura-t-il un miracle bleu et nous atteindrons 20%.

profil: Vous nous avez plusieurs fois communiqué vos plans Vous voulez devenir chancelier et maire de Vienne Quel job préférez-vous?


Strache: On fait son travail, là où on est en fonction.

profil: Vous êtes le chef, vous pouvez vous même décider où vous serez engagé.

Strache: Pour le moment, il y a des élections fédérales et nous nous concentrons là dessus. S’il y avait en ce moment une élection à Vienne, nous devrions réfléchir à la manière d’expulser le SPÖ du fauteuil de maire.



Interview: Eva Linsinger, Rosemarie Schwaiger