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21/09/2009

Bossi obtient tout ce qu’il veut, étant craint du président du Conseil.

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« En un an, le président du Conseil perd 20% auprès de l’électorat léghiste » (Renato Manhiemer, Corriere della Sera de dimanche) : « En un an, la popularité du président du Conseil a baissé, mais moins qu’on n’aurait pu imaginer après les récentes ‘affaires’. Contrairement à certaines attentes, le Cavaliere a perdu des points plutôt auprès de l’électorat laïque qu’au sein de l’électorat catholique (- 2%). Sa popularité parmi les électeurs du PdL est quasi stable sur un an, à plus de 90% : il a donc bien ‘tenu’ auprès de son électorat de référence. La donnée la plus significative – et surprenante – tient aux électeurs de la Ligue : il y a un an, ils étaient pro-Berlusconi à environ 80%, en juin à 67% et aujourd’hui à 59,5%, soit une baisse de 20 points, qui contribue notablement au tassement national. Avec un impact sur les relations agitées Bossi-Berlusconi aujourd’hui et, peut-être, dans les prochains mois, durant lesquels Berlusconi cherchera à retrouver des niveaux de popularité plus élevés. »

« Fini présente ses conditions à Berlusconi » (Ugo Magri, La Stampa) : « Aujourd’hui aura lieu la rencontre tant attendue entre le président de la Chambre et le président du Conseil. Préoccupés, les ‘colonels’ espèrent une réconciliation véritable – ce qui apparaît difficile, Fini souhaitant poser ses conditions. D’abord, il veut être consulté sur tout ce qui a trait au PdL. A propos de Bossi, Fini n’admet pas que Berlusconi négocie tout avec le chef de file de la Ligue lors des habituels dîners du lundi, à Arcore, où Bossi obtient tout ce qu’il veut, étant craint du président du Conseil. A ses yeux, les désaccords éventuels doivent être discutés lors de réunions appropriées Ligue-PdL. Autre exemple : la loi de finances de Tremonti ; Fini devrait demander aujourd’hui si elle est intouchable ou susceptible d’amendements au Parlement. Et il serait amusant d’être là quand Fini demandera à Berlusconi de mettre une ‘muselière’ à Feltri ; sans doute Berlusconi évoquera-t-il alors les attaques La Repubblica et de L’Unità. »

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

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