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22/09/2009

Bossi : "j’ai, moi aussi, voté pour la mission en Afghanistan mais pas pour les envoyer à la mort."

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« Bossi : ‘j’ai, moi aussi, voté pour la mission en Afghanistan mais pas pour les envoyer à la mort’ » (Alberto Custodero, La Repubblica) : « Lors des funérailles des soldats italiens tombés en Afghanistan, hier à Rome, Umberto Bossi a exprimé ses doutes : ‘c’est nous les y avons envoyés et ils sont morts’ mais le Ministre La Russa a balayé les hésitations de la Ligue sur la mission : ‘nous resterons à Kaboul tant que les Afghans ne seront pas en mesure de se défendre seuls’. Le président du Conseil était visiblement ému, de même que Gianfranco Fini. Le Président Napolitano s’est incliné face aux cercueils. Le monde politique était uni hier en la basilique Saint-Paul pour rendre un dernier hommage aux parachutistes tués dans l’attentat de Kaboul mais il demeure divisé sur la mission italienne en Afghanistan. »

« Fini et Berlusconi, trêve intéressée » (Ugo Magri, La Stampa) : « Lors de ce déjeuner Berlusconi-Fini chez Gianni Letta, l’heure était à l’entente. Silvio à Gianfranco : ‘tu penses bien que je n’ai jamais voulu te mettre sur la touche ; si tu crois ces médisances, ça me fait mal…’. Apparemment, le président de la Chambre ne sera plus snobé et reprendra son rôle de co-fondateur du PdL car (Gianfranco à Silvio) ‘rappelle-toi, nous l’avons créé ensemble’. Si les promesses sont le critère de la réussite, alors le déjeuner sera sans nul doute un succès : consultations permanentes, frein aux prétentions de la Ligue, élargissement des dîners Berlusconi-Bossi aux ex-AN, réunions régulières des organes du parti pour parler politique. Bossi ironise (‘ils feront la paix, comme ils l’ont toujours faite’) mais, cette fois, il est permis de croire que le pacte sera honoré, quelques mois au moins, vu les échéances parlementaires à venir – à commencer par la loi de finances et les difficiles questions relatives à la justice, sur lesquelles Berlusconi aura besoin de la Chambre, et notamment de son président. L’échange serait, en somme : plus de place pour Fini dans le parti contre moins d’ennuis au Parlement. »

(Traductions : ambassade de France à Rome.)

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