Berlusconi repart à l’attaque.

« Berlusconi repart à l’attaque : ‘dans les journaux et à la télé, des vauriens ! La Rai ? Elle est contre moi’ » (La Stampa) : « Rarement Berlusconi était allé aussi loin dans la polémique qu’hier dans l’émission Porta a Porta, traitant ses opposants de ‘vieux hiboux de vétérans communistes’, prenant presque à partie Bruno Vespa, le présentateur, qui l’invitait à modérer ses propos : ‘je suis bien placé pour savoir ce que je veux dire’. Le président du Conseil a liquidé la possibilité d’une alliance avec l’UDC, parti dépeint comme clientéliste – d’où un appel en direct de Casini : ‘dans ce cas, il n’y aura pas d’alliance UDC-PdL’ et Berlusconi, inflexible : ‘eh bien bonne chance’. Puis il a repris ses attaques directes contre Ezio Mauro, directeur de La Repubblica, et De Benedetti. Selon lui, la plainte déposée contre le groupe éditorial est ‘la moindre des choses après 5 mois d’attaques’. Et quand Vespa dit qu’un quotidien peut y voir de l’intimidation, il rétorque : ‘Intimidé ? Quel sens de l’ironie, M. Vespa !’. Sur ses ‘fêtes privées’, il soutient être victime de calomnies. Berlusconi, citant également Fini (‘un professionnel de la politique’) et Bossi (‘il ne veut pas la sécession mais caresse ses électeurs dans le bon sens’), a totalement écarté l’idée d’élections anticipées. »

 

« Berlusconi : ‘un organe informel pour le PdL’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) : « La tension est toujours très forte entre le président du Conseil et Fini et les anciens d’Alliance nationale, qui ont signé hier la lettre adressée à Berlusconi, à l’initiative de Bocchino, demandant un débat interne approfondi pour éviter que la Ligue ne prenne le pas sur les autres. Berlusconi n’a aucunement l’intention de renoncer à son axe privilégié et à ses dîners avec Bossi mais il envisage la création d’un organe informel, avec les coordinateurs du PdL et les chefs de groupe à la Chambre et au Sénat, pour discuter des positions de Bossi. »

 

« Fini refuse une rencontre avec le Cavaliere : ‘Je ne vais pas à Canossa’ » et « Bossi téléphone à Fini. »

 

(Traductions : ambassade de France à Rome.)