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12/08/2008

Autriche: vers une coalition socialiste-nationale-nationale?

Un article paru sur le site Internet du journal Le Monde, nous dit que le nouveau leader social-démocrate est eurosceptique.

Les sociaux-démocrates autrichiens se sont dotés d'un nouveau leader pour affronter les élections, mais celui-ci marche dans les pas de son prédécesseur et maintient sa position eurosceptique. Il réclame, lui aussi, un référendum pour chaque nouveau traité européen. Position rejetée par les conservateurs de l'ÖVP.

Verrons-nous les sociaux-démocrates autrichiens s'allier avec les deux partis nationalistes FPÖ et BZÖ? Ce n'est nullement impossible. Joerg Haider a gouverné deux fois la Carinthie avec l'appui des sociaux-démocrates.

Les sociaux-démocrates nous disent qu'ils n'accepteront jamais une telle alliance au niveau national. Mais, au lendemain des élections, tout sera possible. 

Si tel était le cas, la coalition SPÖ-FPÖ-BZÖ serait-elle dirigée par un chancelier social-démocrate ou nationaliste? Et si ce chancelier est nationaliste, qui de Joerg Haider ou HC Strache obtiendra le poste?

Lionel Baland

Voici l'article du journal Le Monde:

 

Les sociaux-démocrates autrichiens

 

misent sur un nouveau leader affable

VIENNE CORRESPONDANCE

A un mois et demi des élections législatives autrichiennes, le Parti social-démocrate (SPÖ), sorti K.-O. de l'épreuve de grande coalition avec les conservateurs, intronise son nouveau chef et présente son programme de campagne.

L'élection de Werner Faymann par 98,36 % des voix, vendredi 8 août, lors du 40e congrès du SPÖ, n'est que la régularisation statutaire du coup de force opéré le 16 juin. Ce jour-là, le chancelier Alfred Gusenbauer, accusé d'être le principal responsable de la crise traversée par le SPÖ, avait remis ses fonctions de chef de parti à son ministre des transports.

Trois semaines plus tard, le Parti conservateur (ÖVP), prenant prétexte d'un revirement du SPÖ sur la politique européenne, a rompu la coalition. Des élections anticipées ont alors été fixées pour le 28 septembre, ne laissant qu'une période très brève au SPÖ pour reconquérir un électorat désenchanté.

"Assez de querelles". Ce surprenant slogan, leitmotiv de la campagne, semble aller comme un gant au nouveau leader social-démocrate. Figure lisse et toujours souriante, Werner Faymann, âgé de 48 ans, est issu du sérail viennois dominé par le puissant maire Michael Häupl. Son principal trait de caractère est d'avoir peu d'ennemis. A l'inverse de son prédécesseur, Alfred Gusenbauer, porté en 2000 à la tête du parti et en 2006 à la chancellerie, qui était parvenu à s'aliéner la plupart des courants et des cadres du SPÖ. Pour beaucoup, il était devenu "celui qui capitule" devant le partenaire conservateur. Une image qui avait fini par déteindre sur le parti : le SPÖ est passé pour la première fois de son histoire sous la barre des 30 % dans les sondages.

Le Parti social-démocrate mise désormais sur un homme neuf pour sortir de la crise. Werner Faymann suscite la sympathie auprès de l'électorat (44 % des sondés), mais il n'est pas encore jugé crédible (30 %). Homme de réseaux, l'ancien ministre des transports, qui dispose aussi de nombreuses accointances dans la presse populaire, a su se réconcilier avec les syndicats et s'assurer leur appui dans la campagne. Pour rallier les jeunes sociaux-démocrates, il a placé leur représentante en quatrième position de la liste électorale.

 

VIRAGE EUROSCEPTIQUE

 

Son programme de campagne, placé sous le signe de la lutte contre la vie chère, promet une réforme fiscale en faveur des classes moyennes, un contrôle des prix de l'énergie et l'abolition des frais universitaires. Il reprend les grandes lignes du programme de 2006. A une variante près : le nouveau chef du parti social-démocrate confirme son virage eurosceptique. Il a affirmé que toute nouvelle modification du traité de Lisbonne serait soumise à un référendum.

Ce revirement avait déclenché l'ire de nombreux cadres. Prise sans consultation, la décision avait été annoncée sous forme de lettre ouverte à la Kronen Zeitung, quotidien populaire à grand tirage, réputé pour ses campagnes antieuropéennes. Sur le plan tactique, le calcul est rationnel. D'après les sondages, le SPÖ, tombé dans les suffrages entre 24 % et 27 %, aurait perdu un quart à un tiers de ses électeurs séduits par le parti d'extrême droite FPÖ. Celui-ci obtiendrait entre 16 % et 19 % des suffrages, tandis que le second parti d'extrême droite (BZÖ de Jörg Haider) récolterait encore 5 % des voix.

Le Parti conservateur, pour sa part, atteindrait 26 à 30 % des suffrages ; les Verts entre 14 % et 15 %. Aucun des deux grands partis ne pourrait donc former une coalition avec ces derniers.

A ce stade, sociaux-démocrates et conservateurs récusent vigoureusement une alliance avec le FPÖ. Cependant, ni la population ni les acteurs politiques n'ont plus le goût d'une nouvelle expérience de grande coalition paritaire.

Laurence Monnot

08/08/2008

Mannequin de Carinthie

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Voici une traduction que j'ai réalisée d'un article paru ce jour sur le site Internet http://www.krone.at, un des plus grands quotidiens d'Autriche.

 

La photographe munichoise des stars
 
réalise les photos de Joerg Haider.

 

  

 

Peut-être que Jörg Haider s’est trompé de profession: en tant que mannequin, âgé de 58 ans, il fait excellente figure sur les photos pour les affiches électorales du FPÖ. Le photographe responsable de cela est à nouveau la photographe munichoise des stars Astrid Obert, dont la campagne d’été de l’année dernière était déjà consacrée à cela.

 

 

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"Les photos de l’année dernière étaient si bonnes, que le candidat de tête du Parti Social-démocrate Werner Faymann a demander à Obert, de photographier sa campagne, rapporte le chef de campagne du BZÖ Stefan Petzner.

"Ils sont prêts"

 
Durant quatre jours le modèle Haider et sa  photographe étaient en chemin en Carinthie. "Nous sommes préparés de la même manière pour une campagne au niveau fédéral que pour une campagne en Carinthie, déclare énigmatique Petzner."

Il est clair après les premières photos que Haider s’adresse à un public urbain. Le slogan a pour objectif d’éviter une coalition rouge-noire

Probablement Haider candidat de tête

Les variantes probables actuelles: Haider sera candidat de tête et pourra ainsi prétendre au poste de chancelier. De toute façon, il n’est pas obligé d’être élu député pour prétendre au poste de chancelier et peut aussi prétendre à cette fonction en tant que gouverneur du Land de Carinthie.

Von Waltraud Dengel/Kärntner Kronee

On ne sait donc pas si Joerg Haider va diriger la campagne du BZÖ en tant que tête de liste du parti, ou pas. Mais dans tous les cas, il va tenter de briguer le poste de chancelier.

 

 

19/07/2008

En Italie, l’union des droites est possible.

article publié dans Synthèse nationale N°9
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par Lionel Baland

           

 

            L’exemple nous vient d’Italie. Les trois ténors de la droite ont obtenu un résultat retentissant. Umberto Bossi, Silvio Berlusconi et Gianfranco Fini ont mené la droite à la victoire. L’Italie, pays par excellence de la politique, berceau de tant d’expériences politiques, laboratoire de nombreuses idées et ayant accouché d’hommes politiques extraordinaires est, une fois de plus, le laboratoire de la politique.

            Pourquoi cette union des droites est-elle possible ? Parce que le centre et le centre-droit ont accepté une alliance avec les formations nationalistes, patriotiques et régionalistes.  L’effondrement de l’ancien centre-droit (la démocratie chrétienne) a laissé la place à la formation de Silvio Berlusconi qui, elle, accepte une alliance avec la Ligue du Nord et l’Alliance Nationale. Ce qu’aurait refusé la Démocratie Chrétienne.  Les autres formations du centre et centre-droit ont-elles aussi accepté cette alliance.

Gianfranco Fini

            Gianfranco Fini débute en politique au sein du Mouvement Social Italien, un parti politique qui entretient l’héritage politique du Duce. Devenu le dauphin du dirigeant du parti, Giorgio Almirante, il lui succède à la présidence du mouvement en 1987.

            Au fil du temps, il fait évoluer le M.S.I. vers le centre et lui permet d’apparaître plus fréquentable. Ce mouvement entre en 1994 dans le gouvernement de Silvio Berlusconi. En 1995, le M.S.I. est réformé en Alliance nationale. En 2001, Gianfranco Fini devient ministre du gouvernement Berlusconi. Le 30 avril 2008, Gianfranco Fini devient président de la chambre des députés.

            Le fait que Gianfranco Fini se soit progressivement démarqué de l’aile la plus à droite de son parti et qu’il ai réformé progressivement l’image que donne son mouvement, lui  a permis de faire de l’Alliance nationale une force politique capable de supplanter celle de Silvio Berlusconi, lorsque celui-ci quittera l’arène politique.

Umberto Bossi.

            Certaines entreprises mondialement connues et cotées sur le Nasdaq, (l’indice des valeurs technologiques de la bourse de New York) ont été créées au domicile de leurs dirigeants. Partis de rien, ces capitaines d’industries se sont taillés, grâce à leurs talents,  des empires économiques et ont placé à la disposition des consommateurs des biens technologiques exceptionnels. Il en est de même, en politique, d’Umberto Bossi, le leader de la Ligue du Nord. Il a créé la Ligue dans l’appartement de sa compagne.

            Umberto Bossi naît en 1941 dans un village situé près de Varèse en Lombardie, dans le Nord de l’Italie, à proximité de la frontière suisse. Sa famille est pauvre. Il déclare à propos de  cette période de jeunesse : « Mon enfance a été plus qu’heureuse, ce fut un rêve »,  « Je suis content d’être né suffisamment tôt pour voir les dernières lueurs du monde paysan. Á ce monde, au fond de mon âme, je suis toujours resté fidèle ».

            Umberto interrompt ses études à l’âge de 15 ans. Il pratique différents petits emplois. En mai 1968, Umberto Bossi manifeste contre la guerre du Vietnam. Il adhère ensuite au parti communiste, puis tombe dans l’orbite du parti fédéraliste européen, puis du parti socialiste italien.

            Umberto reprend ensuite ses études et entre à l’université de Pavie, en faculté de médecine. En 1979, il bouscule, en sortant du bâtiment de l’université, un homme qui lit une affiche électorale. Cet homme n’est autre que Bruno Salvadori, chef de file de l’Union valdotaine. Il cherche de l’aide pour sa campagne électorale. Umberto décide de le soutenir. Il abandonne ses études à quelques mois du doctorat en médecine et se lance dans la politique.

            En 1980, Bruno Salvadori se tue dans un accident de voiture et laisse à Umberto une dette de vingt millions de lire. En 1982, Umberto fonde la Ligue lombarde dans l’appartement de sa future femme. Il officialise la Ligue par acte notarié en 1984.

Le mythe

            Le 29 mai 1176 a lieu la bataille de Legnano. Les villes du nord de l’Italie se sont révoltées contre l’Empereur Frédéric Barberousse, représentant du centralisme médiéval, et rassemblées au sein de la Ligue lombarde. Á la tête des combattants se trouve le seigneur de Legnano.  La silhouette de ce guerrier devient le symbole du parti.

            En 1989, Umberto Bossi est élu secrétaire général de la Ligue lombarde. En février 1991, ayant fédéré au sein d’un seul parti la mouvance autonomiste du nord de l’Italie, il est élu secrétaire fédéral de la Ligue du Nord. Umberto Bossi est élu sénateur en 1987 et député en 1992. Il déclare : « Le vrai combat oppose Rome, la capitale du parasitisme et du clientélisme, et milan, la capitale de l’économie. Les chrétiens-démocrates sont à Rome, la Ligue est à Milan ».

           En mars 1994, la Ligue entre dans le gouvernement Berlusconi I. Sept mois plus tard, la Ligue fait tomber le gouvernement Berlusconi, suite à des divergences entre Umberto Bossi et le chef du gouvernement Silvio Berlusconi.

            Lors des élections législatives de 2001, la Ligue s’allie aux autres partis de droite, au sein de la Maison des libertés. La ligue entre dans le gouvernement Berlusconi II et Umberto Bossi devient ministre. En 2004, Umberto Bossi entre au parlement européen. En 2008, il redevient ministre dans le nouveau gouvernement de Silvio Berlusconi.

En France ou en Belgique, l’union des droites est, pour le moment, impossible.

             En France ou en Belgique, le centre et le centre-droit n’accepteront jamais une alliance avec le courant patriotique, nationaliste, régionaliste, identitaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que certains lobbys, tels que la franc-maçonnerie, ou d’autres coteries qui gangrènent l’arène politique empêchent de telles alliances.

             Ce qui permettra aux nationalistes d’arriver au pouvoir, ce n’est pas le fait de voir un parti patriotique atteindre les 10, 15, 20, 25 ou 30% des voix mais le fait de savoir si ce parti peut arracher une alliance avec le centre-droit, le centre, le centre-gauche ou la gauche. (Des alliances entre les patriotes et la gauche sont elles aussi possibles : la Ligue du Nord a gouverné certaines municipalités du Nord de l’Italie avec la gauche. Jörg Haider a gouverné la Carinthie avec le soutient des sociaux-démocrates.)

            Ce qui doit nous guider, c’est avant tout le nettoyage du centre et du centre-droit de l’échiquier politique. Nous devons tout faire pour permettre aux centristes et aux adeptes du centre-droit qui acceptent une alliance avec nous, d’écraser les centristes et les adeptes du centre-droit qui refusent une alliance avec nous.

             Ce nettoyage du centre, centre-droit voire centre-gauche est plus important que les scores que réalisent les mouvements issus de notre mouvance. Mieux vaut une formation patriotique qui obtient 10% des voix, et un centre centre-droit qui en obtient 40% et qui accepte de gouverner avec les patriotes, plutôt qu’un résultat qui donne 20% pour les nationalistes et 35 % pour un centre centre-droit qui refuse de gouverner avec les patriotes et nous place dans une sorte de placard, nous barrant la route du pouvoir.

18/07/2008

Précisions, suite à l’article que j’ai publié dans la revue Synthèse nationale : « En Italie, l’union des droites est possible ».

Silvio Berlusconi et Gianfranco Fini appartiennent au parti le Peuple de la Liberté.

Le 8 février 2008, Gianfranco Fini déclarait :

« Je partage la proposition de Berlusconi de donner au peuple du 2 décembre, au Peuple de la liberté, une voix unique au Parlement. C'est une page d'histoire de la politique italienne : le 13 avril naîtra un nouveau grand sujet politique, inspiré par les valeurs du Parti populaire européen et donc une alternative aux gauches. J'espère que nos amis de l'UDC veuille écrire cette page importante avec nous » (8 février 2008)

Ce parti réunis les anciens partis : (sources : Wikipedia)

Forza Italia

Alliance nationale

ainsi que d'autre petits groupes :

la Démocratie chrétienne pour les autonomies

ce qui reste du Nouveau Parti socialiste italien (la majorité ayant rejoint le Parti socialiste constitué en 2008)

le Parti républicain italien

les Libéraux-démocrates 

la Démocratie chrétienne (1997) 

les Populaires libéraux, les Libéraux-démocrates

l'Action sociale d'Alessandra Mussolini 

le Parti des retraités

le Parti républicain italien

Forza Paris en font également partie.

 

 

Ce parti réuni donc différents courant de droite.

La Ligue du Nord et l’UDC n’en font pas partie.

La Ligue du Nord a dit, dés avant les élections, qu’elle s’associerait au parti Peuple de la Liberté pour gouverner l’Italie au lendemain du scrutin.

Silvio Berlusconi est né en 1936, il y a 72 ans. Gianfranco Fini, en 1952, il y a 56 ans. Les chances de Gianfranco Fini de succéder à Silvio Berlusconi au poste de Président du conseil sont importantes.

Les résultats obtenus en Italie par la droite, sont dus à cette stratégie sans complexes qui veut que toutes les droites s’allient pour battre les gauches. Cette union de toutes les droites a porté ses fruits.

Les droites d’autres pays feraient bien de s’en inspirer. Pour arriver à cela, les partis de centre-droit doivent réunir deux conditions. Ne pas subir en leur sein la dictature de groupements souterrains (loges maçonniques) et ne pas subir les diktats de la gauche.

 

Euroscepticisme en Autriche

Voici un article publié sur le site Internet www.letemps.ch à propos des élections législatives qui auront lieu en Autriche ce 28 septembre 2008.
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AUTRICHE. Les prochaines élections législatives pourraient marquer le retour de l'extrême droite au gouvernement.


Maurin Picard, Vienne
Vendredi 18 juillet 2008

L'Autriche a mis fin le 9 juillet à sa coalition de gouvernement «noire-rouge», après dix-huit mois d'une pénible et stérile cohabitation entre ministres de gauche et de droite. La petite république alpine s'achemine vers des élections législatives anticipées le 28 septembre prochain, sur lesquelles planent le spectre du retour de l'extrême droite et d'une profonde vague d'euroscepticisme. 

L'échec est cuisant pour le social-démocrate Alfred Gusenbauer (SPÖ), qui «rêvait de devenir chancelier» et n'a pu, une fois arrivé au sommet du pouvoir, faire la synthèse entre son programme de campagne et celui des démocrates-chrétiens (ÖVP) du vice-chancelier et ministre des Finances, Wilhelm Molterer.

Mais la faute en incombe également à Alfred Gusenbauer lui-même, qui a commis une grave erreur politique, en publiant le 26 juin dans le quotidien populiste Kronen Zeitung un article qui a scandalisé ses pairs et indigné l'ÖVP. Constatant l'échec du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, Gusenbauer exigeait qu'à l'avenir, les traités européens en Autriche soient systématiquement soumis à ratification par la voie référendaire, et non plus parlementaire. Outré, Wilhelm Molterer a annoncé la fin de la coalition. Si Molterer peut se féliciter d'avoir fait chuter son concurrent de gauche, désavoué par le SPÖ et remplacé par le ministre des Transports Werner Faymann, il pourrait retrouver un redoutable adversaire sur son chemin, avant de pouvoir rêver de constituer son propre cabinet.

L'ÖVP, en effet, atteint 33% des intentions de vote, contre 26% au SPÖ, mais cela ne sera pas suffisant, et de loin, pour espérer dégager une nette majorité parlementaire. Or, le FPÖ, ce mouvement d'extrême droite emmené par le hargneux Heinz-Christian Strache voit les sondages en sa faveur culminer à 22%, alors qu'il atteignait péniblement les 11% lors des dernières élections du 1er octobre 2006.

SPÖ comme ÖVP clament haut et fort qu'ils ne s'allieront «jamais» au FPÖ pour gouverner, mais l'échec spectaculaire de leur alliance, si elle sonne le glas des grandes coalitions d'après-guerre, pourrait aussi rappeler l'extrême droite autrichienne au pouvoir, huit ans après le succès inattendu du parti de Jörg Haider. L'Union européenne avait alors imposé des sanctions collectives à l'encontre de Vienne, avant que la crise ne se résolve au bout de six mois.

28% de pro-Européens

En position d'arbitre, bien campé dans son rôle d'opposant dénonçant l'incurie des gouvernants, Heinz-Christian Strache savoure pour le moment sa revanche sur les partis traditionnels et se contente de répéter ses discours habituels contre l'immigration clandestine et l'Europe, jugée coupable de tous les maux. Du petit-lait pour les électeurs, dont 28% seulement conservent une opinion favorable de Bruxelles, tout en se déclarant globalement «très heureux» à 82%. Mais l'Europe, jure-t-on en Autriche, n'a absolument rien à voir avec ce bonheur-là.

10/07/2008

Le parlement autrichien vote sa dissolution à l'unanimité

  

 

Les élections législatives auront lieu en septembre en Autriche, ce qui ouvre des perspectives pour les deux partis nationalistes: le FPÖ et le BZÖ. 

08/07/2008

Le plombier polonais n'est pas un mythe.

Vu en pologne:

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PRAN: Polish recruitement agency Netherlands (Agence de recrutement polonaise pour les Pays-Bas).
Me promenant à Gdansk en Pologne, je tombe sur cette agence de recrutement qui permet aux Polonais de trouver directement du travail aux Pays-Bas.

Le vrai Christophe Blocher est de retour.

03/07/2008

Le numéro 9 (juillet – août 2008) de Synthèse nationale est sorti…

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Au sommaire :


La cause a besoin de toutes les bonnes volontés… éditorial de Roland Hélie

□ Défendre la famille Française : Une priorité nationale ! François Ferrier

□ Libérons les énergies françaises ! Jean-Philippe Wagner

□ Nous sommes tous des Afrikaners Jean-Claude Rolinat

□ 1er juin 2008 : création de la Nouvelle Droite Populaire Guirec Sèvres

□ Un mois d’actualité à travers les réactions nationales et identitaires

□ En Italie, l’Union des droites est possible… Lionel Baland

□ Entretien avec Jean Robin, propos recueillis par Fabrice Dutilleul

□ « Des fleuves de sang » le fameux discours d’Enoch Powell prononcé le 20 avril 1968

□ L’inévitable se produira immanquablement aux USA Pieter Kerstens

□ La revue des blogs

□ Métapédia, un wiki pour les nationaux… Propos recueillis par Pierre-Marie Le Diberder

□ La démocratie, c’est la décadence Ursule Minoret-Levrault

□ Municipales 2014 : l’autre scénario… Une fiction de Romain Vincent

□ Slavoj Zizek : l’homme qui ne croit pas aux vertus du capitalisme et de l’ordre américain

□ Le surpeuplement en question Francis Verdavoine-Bourget



Le n°9 de Synthèse nationale sera disponible à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIème) à partir de vendredi après midi....

17/06/2008

Suisse: Ligue du Tessin

La Lega lancera le référendum, avec ou sans l'UDC

La Lega tessinoise lancera à coup sûr le référendum contre les accords bilatéraux et leur extension à la Roumanie et la Bulgarie. Ceci quelle que soit la décision de l'UDC, a annoncé le président de la Lega Giuliano Bignasca.

Au cas où l'UDC Suisse jetterait l'éponge, son parti récoltera seul les 50'000 signatures nécessaires, précise-t-il. Au besoin, la Lega ira même à Berne et Zurich pour collecter des paraphes. M. Bignasca s'attend pour le moins au soutien de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) ainsi que des Démocrates suisses.

Par un "non" dans les urnes, le président de la Lega espère une annulation générale des accords bilatéraux. Car, à ses yeux, ils ont eu des conséquences très néfastes pour le Tessin avant tout.

L'invasion de frontaliers a conduit à un appauvrissement au Tessin, selon lui. De plus, l'insécurité règne en raison des personnes criminelles venues d'Europe de l'Est. Enfin, la pollution a augmenté fortement à cause du trafic de transit "parasitaire" des 40 tonnes de l'Union européenne.


Sources: SDA-ATS News Service

16/06/2008

Tremblement de terre électoral au Tyrol.

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"Le miracle  bleu du Tyrol". 12,66% pour le FPÖ.

Résultat des élections du 8 juin 2008 au Tyrol:

(sources: http://orf.at)

Vorläufiges Endergebnis: (résultats provisoires):

Partei Prozent Mandate
ÖVP 40,5 16
SPÖ 15,6 5
Grüne 10,4 4
FPÖ 12,7 4
KPÖ 1,2 -
Die Christen 1,4 -
Dinkhauser 18,3 7

So hat Tirol 2003 gewählt: (résultats de 2003)

Partei Prozent Mandate
ÖVP 49,9 20
SPÖ 25,9 9
Grüne 15,6 5
FPÖ 8,0 2

Résultat des courses: un dissident du parti conservateur (ÖVP), Monsieur Dinkhauser obtient 18, 3% des voix. Le seul parti national qui gagne, c'est le FPö (droite nationale) qui passe de 2 à 4 sièges. Le parti conservateur (ÖVP) perd sa majorité absolue détenue depuis 1945. Les partis du régime subissent une déroute électorale.

10/06/2008

Référendum en Irlande

 Voici une traduction que j'ai réalisée, d'une partie du texte paru sur le site de http://www.zurzeit.at/

C’est mauvais pour les petits Etats.

 Le porte-parole de

.

 Libertas John

.

 McGuirk  à propos

.

 du Traité de

 Lisbonne,

.

 du manque de

 démocratie

.

 au sein de l’UE

.

 et du référendum

.

 en Irlande.

.

Quelles sont les raisons les plus importantes du rejet du Traité de Lisbonne par Libertas?

John McGuirk: Avant tout, avec ce traité la démocratie est bafouée, car les Français et les Néerlandais ont rejeté le projet de constitution … Ainsi, leur décision de 2005 sont totalement ignorées.

Y a t il une pression lors du vote actuel de Bruxelles sur les Irlandais, pour qu’ils votent oui le 12 juin?

McGuirk: Il y a une grosse pression de Bruxelles sur le peuple irlandais. Bruxelles s’immiscent dans nos affaires, d’une manière non démocratique et investi beaucoup d’argent dans la campagne des partisans de ce traité, ce qui est selon notre avis illégal.

Quelle serait la conséquence, si les Irlandais rejetaient le Traité de Lisbonne?

McGuirk:

On a déjà vu il y a trois ans que la décision des citoyens n’est pas respectée, lorsque les Français et les Néerlandais ont rejeté la Constitution européenne.

Lorsque vous évoquez l’exemple de la France et des Pays-Bas, il apparaît que Bruxelles n’est pas prête à respecter la volonté du citoyen.

McGuirk: Oui, on peut le voir ainsi. On doit remarquer que le Traité de Lisbonne crée de facto une constitution  qui contient en substance plus de 90% du contenu de la Constitution européenne que les Français et Néerlandais ont rejeté en 2005.

Voyez-vous en fait une possibilité d’éliminer le manque de démocratie au sein de l’UE?

McGuirk: Ici, il n’y a qu’une possibilité: les Européens ne doivent pas se laisser abattre.  Ils doivent dire « non », ils doivent toujours dire « non » et ils doivent dire « non » de plus en plus fort.

Quel résultat attendez-vous du référendum du 12. Juin?

McGuirk: J’attends un résultat très serré, mais les Irlandais vont dire  « non », au Traité de Lisbonne.

L’entretien a été réalisé par Bernhard Tomaschitz.

07/06/2008

Irlande

Jeudi, le peuple irlandais doit se prononcer par référendum sur l’adhésion de son pays au Traité de Lisbonne. Le « non » pourrait l’emporter. Cela signifierait une nouvelle déroute pour l’Union Européenne et sa bureaucratie.

Et à nouveau, le grand cirque de ces politiciens européens afin de bricoler de nouvelles solutions qui, à nouveau, bafoueront les décisions du peuple.

06/06/2008

Résistance croissante contre l’islamisation.

Pays-Bas: 

 

GROEIEND VERZET TEGEN ISLAMISERING

Uit een grote enquête in opdracht van tv-programma Netwerk en het Nederlands Dagblad blijkt dat steeds meer Nederlanders zich zorgen maken over de groei van de islam en de invloed daarvan op de samenleving. Niet minder dan 57% noemt de groei van het aantal moslims bedreigend voor de Nederlandse cultuur. Liefst twee derde (65%) van de Nederlanders wil ook dat er een stop komt op de bouw van grote moskeeën.

(Bron: Nederlands Dagblad, 05.06.2008)

Voici la traduction que j’ai réalisée:

Résistance croissante contre l’islamisation.

Il ressort d’une enquête réalisée à la demande du programme de télévision « Réseau » et du journal « Dagblad » que toujours plus de Néerlandais se font du soucis à propos de la croissance de l’islam et de son influence sur la vie en société. Pas moins de 57% estiment que la croissance du nombre de musulmans représente une menace pour la culture néerlandaise. Mieux, 65% des Néerlandais veulent également un arrêt de la construction de grandes mosquées.

(Source : Nederlands Dagblad, 05.06.2008)

 

05/06/2008

Alsace d'Abord: élection cantonale partielle

Alsace d'Abord.jpg Le Général Alain Voelckel, candidat d’Alsace d’Abord à l’élection cantonale de Saverne les 8 et 15 juin 2008

Un bain chaud danois pour l’aimable Wilders

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Een warm Deens bad voor 'aimabele' Wilders 

maandag 02 juni 2008 

REPORTAGE, Van Volkskrant-verslaggeefster Nanda Troost

KOPENHAGEN - Tijdens zijn bezoek aan Kopenhagen sprak Geert Wilders veel a ‘Wat een dappere man.’

Hij is ‘geen wilde met slachttanden’, ‘geen satan’ en ‘geen vampier’, maar een ‘aimabele, elegante, welbespraakte en intelligente man’. De toehoorders van Geert Wilders in de voormalige Eerste Kamer in het parlementsgebouw in Kopenhagen zijn lyrisch over ‘de duivel die we in Denemarken nog nooit hebben kunnen zien’.

Wilders krijgt zondag in Christiansborg tot drie keer toe een staande ovatie van ongeveer 150 leden van Trykkefrihedsselskabet, een vereniging die opkomt voor de vrijheid van meningsuiting. Ze worden ingewijd in het hoe en waarom van de film Fitna, en kunnen in debat met de man die uitgroeit tot hun held, als verdediger van het vrije woord.

Traduction que j’ai réalisée:

Un bain chaud danois pour l’aimable Wilders

Lundi 2 juin 2008-06-05

Reportage de la correspondante du Volkskrant Nanda Troost.

 

Copenhague – Durant sa visite à Copenhague,  Geert Wilders a beaucoup parlé. « Quel brave homme »

Ce n’est pas un sauvage avec de grandes dents, pas un Satan ou un vampire, mais  un homme aimable et intelligent qui parle bien. Les auditeurs de Geert Wilders dans l’ancienne première chambre du parlement à Copenhague sont lyriques à propos du diable que nous n’avons pas encore pu voir au Danemark.

Wilders a obtenu dimanche à Christiansborg jusqu’à trois standing ovation d’environ 150 membres du Trykkefrihedsselskabet, un mouvement qui défend la liberté d’expression. Ils étaient dans le secret du comment et pourquoi du film Fitna, et pouvaient débattre avec l’homme qui devient leur héros, en tant que défenseur de la libre parole.

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 "Stop à l'islamisation des Pays-Bas" Geert Wilders - Chef de file du groupe parlementaire du PVV.

04/06/2008

"Le Tyrol du Sud n'est pas l'Italie"

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816149034.jpgAm 11. November 2007, wurde von der SÜD-TIROLER FREIHEIT auf dem Brennerpass, wenige Zentimeter vor der Tiroler Unrechtsgrenze, eine große Tafel mit der Aufschrift „SÜD-TIROL IST NICHT ITALIEN“ angebracht. Darunter befindet sich eine kleinere Informationstafel, die in 6 Sprachen kurz die Geschichte der Unrechtsgrenze und deren politische Bedeutung für Süd-Tirol erläutert.

Voici la traduction que j'ai réalisée:

Le 11 novembre 2007, le SÜD-TIROLER FREIHEIT a installé un grand panneau sur la passe du Brenner, quelques centimètres avant la frontière injuste du Tyrol, avec l'inscription "Le Tyrol du Sud n'est pas l'Italie". En dessous se trouve un petit panneau d'information, qui explique brièvement en six langues l'histoire de la frontière iinjuste et sa signification politique.

Traduit depuis le site http://www.suedtiroler-freiheit.com/ 

 

 

 

03/06/2008

Action: nous ne nous laisserons pas prendre notre langue maternelle.

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Aktion: Wir lassen uns unsere Muttersprache nicht nehmen! - Radiospots online!

pressekonferenz_muttersprache_30_05_2008.jpgMit dem Gesetzesdekret Nr. 574, vom 15.7.1988, wurde festgelegt, dass die deutsche Sprache in Süd-Tirol in allen Breichen des öffentlichen Lebens der italienischen Sprache gleichgestellt ist. Obgleich das Recht auf Gebrauch der deutschen Muttersprache somit seit nunmehr fast 20 Jahren gesetzlich bindend ist, sieht die Realität in Süd-Tirol vollkommen anders aus: Das Autonomiestatut wird in diesem wichtigen Bereich täglich außer Kraft gesetzt.
Die Bevölkerung in Süd-Tirol wird täglich mit Situationen konfrontiert, in denen dieses Recht einfach völlig ignoriert und man zum Verzicht auf die eigene Muttersprache genötigt wird. Mehr noch, wer auf die Ausübung seines Rechtes besteht, muss sich nicht selten Beschimpfungen und Beleidigungen gefallen lassen.

Voici la traduction que j'ai réalisée:

Action: nous ne nous laisserons pas prendre notre langue maternelle.

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Avec le décret-loi numéro 574, du 15 juillet 1988, il a été établi que la langue allemande est au Tyrol du Sud, dans tous les domaines de la vie publique, l'équivalent de la langue italienne. Bien que l'utilisation de la langue maternelle allemande est depuis presque vingt ans, de par la loi, contraignante; la réalité au Tyrol du Sud apparaît complètement différente: le statut d'autonomie n'est pas respecté.

La population du Tyrol du Sud est confrontée quotidiennement au fait que ses droits sont complètement ignorés et que l'on sera obligé de renoncer à sa langue maternelle. Encore plus, celui qui veut exercer son droit subit souvent des insultes et des injures.

 

Traduit depuis le site http://www.suedtiroler-freiheit.com/

30/05/2008

La voix du Nord de l'Europe.

            Dans cette nouvelle rubrique, je vous proposerai des informations sur les mouvements politiques du Nord de l’Europe en général, et du monde germanique en particulier. (Norvège, Danemark, Pays-Bas, Bavière, Suisse, Autriche) et notamment la traduction d’informations récoltées sur les sites des partis politiques patriotiques de ces pays.

17/05/2008

La Belgique expliquée.

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                                                                                                                                                                              par Lionel Baland

Au cours des derniers mois, la Belgique a fait beaucoup parler d’elle. Ces tensions, qui paraissent surgir de nulle part, existent en réalité depuis des siècles. Elles sont réapparues, de manière récurrente, au cours de l’histoire. Au sein de cet article, nous allons tenter de fournir des pistes afin de mieux comprendre cet imbroglio incompréhensible qu’est la Belgique.

Dans la Belgique de l’Antiquité vivent les Belges, une peuplade combattue par Jules César. Ensuite, la Belgique fait partie de l’Empire Romain. Lors des invasions germaniques, le pays est submergé par les tribus germaniques. Les langues germaniques s’imposent.

Pourtant, au fil des siècles, une frontière linguistique se forge. D’un côté de cette ligne fictive, les dialectes germaniques l’emportent définitivement sur le latin. De l’autre, les parlés latins reprennent le dessus sur les parlés germaniques.

 

Au XVIème siècle, le latin est remplacé en tant que langue de culture par le français, le néerlandais et l’allemand. Chaque village parle son dialecte latin ou germanique et doit se choisir une langue de culture. Les villages optent pour la langue de culture la plus proche de leur dialecte. Par exemple, un village de dialecte wallon (donc latin) choisit le français comme langue de culture.

 

Des exceptions existent : le village de Baelen qui parle un dialecte allemand décide de prendre le français comme langue de culture, car ce village situé sur la frontière linguistique est proche de Verviers, ville de dialecte latin et de langue de culture française. Des villes ou villages situés sur la frontière linguistique changent de dialecte au cours de l’histoire. Ils sont de dialecte wallon ou flamand, selon les époques.

 

Bruxelles est au départ une ville flamande. Une partie de la population, surtout au sein des couches sociales les plus élevées, parle le français à côté du flamand. C’est également le cas dans d’autres cités de Flandre et même à Maëstricht, ville qui se situe actuellement aux Pays-Bas.

 

En 1815, le congrès de Vienne construit un royaume des Pays-Bas qui comprend les actuels Pays-Bas et la Belgique. Le Luxembourg est octroyé au roi des Pays-Bas avec un statut particulier.

 

En 1830, la révolution belge éclate. Une guerre a lieu et les Néerlandais sont chassés du territoire. La Belgique est consacrée par les puissances internationales. Un roi est trouvé : il règne sous le nom de Léopold Ier. Il est prince allemand, marié avec une princesse anglaise qui est décédée. Il se marie avec la fille du roi des Français. En 1839, un traité régit les relations entre les Pays-Bas et la Belgique. La partie germanophone du Luxembourg devient un État indépendant qui revient au roi des Pays-Bas. La partie francophone du Luxembourg devient belge. Le découpage du Luxembourg entre la partie germanophone et  francophone ne se fait pas seulement sur ce critère et des territoires germanophones se trouvent en Belgique. C’est le cas de la ville d’Arlon.

 

La Belgique de 1830 étant une réaction contre les Pays-Bas, la langue qui prime au sein de l’État belge est le français. La Belgique est un territoire où, selon les régions, la population parle un dialecte de type flamand, latin, allemand ou luxembourgeois et où les langues de culture sont le néerlandais, l’allemand et le français. Á ces différentes composantes le français fut imposé par la bourgeoisie. Á l’école primaire, le français, le néerlandais ou l’allemand sont les langues utilisées. Les études secondaires et supérieures sont seulement possibles en français.

 

Á Bruxelles, ville d’origine flamande, un citoyen a le choix entre mettre son enfant à l’école primaire en français ou en néerlandais, sachant que les études d’un niveau supérieur sont seulement possibles en français. Ce phénomène conduit nombre de Bruxellois à choisir le français comme langue d’éducation pour leurs enfants. La cité se francise progressivement.

 

En Flandre naît, au cours du XIXème siècle, un mouvement nationaliste dont le fer de lance est  la flamandisation de la société et des instances officielles. En effet, comment un agriculteur flamand peut-il être par exemple jugé en français, langue qu’il ne comprend pas ? Le clivage est en premier lieu social. La bourgeoisie est en Flandre, comme dans le reste du pays, francophone. Le peuple en Flandre est de langue flamande.

 

Peu à peu, pas à pas, la conscience du peuple flamand s’aiguise. Hendrik Conscience publie en 1838 Le Lion des Flandres. Cet ouvrage retrace la lutte du peuple flamand, contre l’envahisseur français, et sa victoire lors de la bataille des Éperons d’Or (1302).

 

Lorsque la Première guerre mondiale éclate, les paysans flamands sont envoyés au front combattre les Allemands en étant dirigé par des officiers francophones.  De nombreux soldats flamands meurent car ils ne comprennent pas les ordres qui leurs sont donnés en français par des officiers francophones. D’autres flamands accueillent les Allemands en libérateurs.

 

Les nationalistes flamands enrôlés au sein de l’armée belge sont envoyés au casse-pipe. L’Etat belge est ainsi débarrassé de ces troublions. Les autres, ceux qui ont collaboré avec les Allemands, sont brisés par l’État belge au sortir de la Première guerre mondiale.

 

Lorsque la deuxième guerre mondiale éclate, l’État belge fait arrêter, alors qu’ils sont protégés par la constitution, les députés d’opposition ainsi que de nombreux opposants politiques. Face à l’avancée des troupes allemandes, ces gens sont refilés par l’État belge à la République française. Joris Van Severen, un des chefs de file du nationalisme flamand, est assassiné par des soldats français à Abbeville. Les autres déportés terminent leur périple dans les camps de concentration de la République.

 

Au sortir de la deuxième guerre mondiale, la répression aveugle s’abat sur les nationalistes flamands qui ont choisit de faire un bout de chemin avec l’Allemagne.

 

Mais dés la fin des années 40, le mouvement nationaliste flamand est reconstitué. Le combat se poursuit. Pendant que les nationalistes flamands engrangent des succès, la Flandre devient, au fil des ans, économiquement de plus en plus prospère. L’économie wallonne périclite. 

 

La Flandre prend de plus en plus de poids au sein de l’État belge, mais les zones de langue flamande reculent. De nombreux Bruxellois vont habiter dans la périphérie de Bruxelles, c’est-à-dire en Flandre et ne parlent pas le Flamand. Des communes flamandes de la périphérie bruxelloise sont peuplées de francophones qui refusent de s’exprimer en néerlandais lors de leurs contacts avec les autorités.

 

Bruxelles, devenue capitale de l’Union Européenne, attire de nombreux fonctionnaires et entreprises internationales. Ces ressortissants d’autres pays préfèrent parler le français, langue plus internationale et plus répandue, plutôt que le néerlandais.

 

Les revendications des nationalistes flamands sont tout à fait justifiées et ne sont pas extrémistes. Elles se limitent à la défense de la langue, de la culture et de l’identité flamande au sein de la Flandre et de Bruxelles. Quoi de plus légitime ?

 

Cet article est paru dans Synthèse nationale N°7.

 

1989.

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                                                                                                                                                                           par Lionel Baland

Les années qui se terminent par 89 ont cette particularité de voir advenir des événements majeurs qui influencent considérablement le siècle suivant. 1789: la révolution française. 1889 : la naissance d’Adolf Hitler. 1989: la chute du communisme. Au début de cette année 1989, qui pouvait prévoir l’effondrement, à l’instar d’un simple château de carte, de cet immense empire communiste qui avait placé la moitié de la planète en coupe réglée et était prêt à submerger l’autre moitié ?

1989, c’était il y a moins de vingt ans. Á cette époque, un terrible ennemi se dressait face à nous : le communisme. Depuis 70 ans,  la terreur rouge étendait ses tentacules sur le monde. En plein cœur de l’Europe,  un immense rideau de fer séparait le vieux continent en deux blocs antagonistes. Berlin, symbole de la division de l’Europe,  était coupée, elle aussi, en deux par un mur de la honte.

Derrière le rideau de fer, l’autre Europe était maintenue dans la terreur et l’asservissement. La misère matérielle y côtoyait la détresse morale. Les révoltes des peuples avaient été broyées par les chars du Pacte de Varsovie. Berlin-Est, Poznan, Budapest, Prague résonnaient comme des symboles de la liberté assassinée.

En Europe de l’Ouest, le communisme s’était engouffré dans toutes les brèches idéologiques du régime. Il avait introduit son poison venimeux au cœur de la société en utilisant les médias et l’enseignement. Il avait imposé ses raisonnements au monde occidental. Idéologiquement, l’Occident était déjà conquis.

Face à ce déferlement, seul une poignée de nationalistes et d’anticommunistes luttaient de toutes leurs forces dans un combat inégal dont l’issue laissait peu de doutes. Les Marxistes devaient l’emporter.

Pourtant, en cette fin des années 80, contre toute attente, les premières brèches apparaissent dans le système. La Pologne, foyer de toutes les résistances et la Hongrie connaissent des évolutions.

En juin 1989, Erich Honecker, dirigeant communiste de la République Démocratique Allemande, déclare, lors d’un voyage à Moscou, que le mur de Berlin est encore là pour cinquante ou cent ans. 

Neuf novembre 1989, Berlin-Est. 19h. Les autorités de la R.D.A. annoncent que les candidats à l’immigration peuvent, dés l’instant, passer à l’Ouest en utilisant tous les postes frontières. Personne n’ose y croire. Personne ne bouge.

21h30. Un jeune couple franchi le mur. Des milliers de gens s’engouffrent dans la brèche. Une marée humaine se lance à l’assaut du mur de Berlin. Le mur tombe. Au cours des semaines qui suivent, l’onde se propage à travers l’Europe de l’Est. Les démocraties populaires tombent. Le 25 décembre 1991, l’onde de choc atteint Moscou. L’U.R.S.S. s’effondre.  Le totalitarisme est mort.

Même si les nationalistes et anti-communistes de l’époque n’ont pu contrer ou juguler le communisme, celui-ci, miné de toutes parts s’est écroulé. La situation que nous connaissons à l’heure actuelle est similaire. Une idéologie totalitaire qui a pénétré tous les rouages de la société. Une situation qui apparaît désespérée aux yeux des nationalistes, des résultats électoraux souvent médiocres, une population amorphe qui se désintéresse de la situation générale.

Et pourtant, à l’instar de ce qui s’est passé il y a vingt ans avec le communisme, le système qui régit l’Europe occidentale est miné de toutes parts. Que les listes nationalistes obtiennent de bons scores ou des résultats médiocres lors des élections a une importance toute relative. La société actuelle est un échec cuisant. Ce système vermoulu s’effondrera, comme le communisme s’est effondré dans la honte et la famine, il y a vingt ans. Les faits nous donnerons raison.

Article paru dans Synthèse nationale N°8.

14/05/2008

Création d'un lien

13.05.2008.

Instauration d'un lien depuis le site de Synthèse nationale vers ce site.

09/05/2008

Synthèse nationale n°8

VERS UNE NOUVELLE DROITE POPULAIRE : Synthèse nationale n°8 1503192860.jpg

Au sommaire de ce nouveau numéro (n°8 - mai/juin 2008) de Synthèse nationale, la revue politique et culturelle nationale et identitaire :

- la situation actuelle de la droite nationale et sur la création de la Nouvelle Droite Populaire... (Robert Spieler, Jean-François Touzé, Bruno Mégret)

- l'écologie et la surpopulation... (Jean-Philippe Wagner, Francis Verdavoine-Bourget)

- Mai 1968 (Chantal Spieler, Patrick Gofman, Patrick Parment, Philippe Randa)

- les rubriques consacrées à l'actualité (Arnaud Raffard de Brienne, Pieter Kerstens, Jean-Claude Rolinat) ou à l'histoire (Lionel Baland, Pierre Descaves)

Et bien d'autres sujets traités...

124 pages, 12,00 €

http://synthesenationale.hautetfort.com/

Synthèse nationale N°7

Synth_se_7                               Synthèse nationale n°7 (mars-avril 2008),

12 €, 120 pages.

Dans ce numéro, vous retrouverez :

Lionel Baland, Odile Bonnivard, François Ferrier, Patrick Gofman, Roland Hélie, Patrick Parment, Martin Peltier, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Chantal Spieler, Nicolas Tandler, Jean-François Touzé, Patricia Vayssière, Pierre Vial... et la revue des blogs.

Publications de Lionel Baland

Articles au sein de différentes publications:

Ardennes Magazine à Houffalize (Belgique)

Clin d'Oeil à Malmedy (Belgique - Groupe Vers l'Avenir)

La Libre Belgique - Gazette de Liège (Belgique)

Sud (Belgique - Organe de presse du mouvement politique Sud)

C4 (Liège - Belgique)

Reportage de guerre:

Publié dans le journal La Meuse (Liège - Belgique) du 12 octobre 1992.

La Presse rexiste (des débuts au 10 mai 1940) :

Mémoire de fin d'étude de journalisme.

Publié dans la Revue du CLHAM (Liège - Belgique).  

Travail cité à plusieurs reprises dans l'ouvrage de l'historien Mathieu Simons préfacé par le Professeur d'université liégeois Francis Balace Rex et l'ordre nouveau dans l'arrondissement de Verviers, 1935-45 paru aux Editions Vieux Temps à Andrimont en Belgique.

Publié aux éditions Deterna à Paris sous le titre : Léon Degrelle et la presse rexiste (1ère, 2ème et 3ème édition).

Réédition chez L'Æncre en 2021.

Dans ce cadre, réalisation de la préface de la réédition du livre La Révolution du XXème siècle de José Streel aux édition Déterna à Paris.

 Réédition chez L'Æncre en 2021.

Synthèse nationale:  http://synthesenationale.hautetfort.com

Synthèse nationale N°7 : La Belgique expliquée.

Synthèse nationale N°8 : 1989, lorsque l'inimaginable devint réalité.

Synthèse nationale N°9 : En Italie, l’Union des droites est possible.

Synthèse nationale N°10 : Autriche : les nationalistes sont de retour  /  La Transnistrie, un pays illégal.

Synthèse nationale N°11 : Joerg Haider, un mythe est né.

Synthèse nationale N°12 : L'UDC, premier parti de Suisse, dit "non" aux abus.

Synthèse nationale N°13 : Cologne : Pro Köln s'oppose à la construction d'une mosquée géante.

Synthèse nationale N°14 : Le vent du Nord gonfle le voile du nationalisme (I) : la Norvège / Congrès anti-islamisation de Cologne : un succès incontestable, malgré les entraves des autorités et de l'extrême-gauche.

Synthèse nationale N°15 : Le vent du Nord gonfle le voile du nationalisme (II) : le Danemark et Hambourg. / Voyage au pays de Jörg Haider, la Carinthie...

Synthèse nationale N°16 : Heinz-Christian Strache : la deuxième marche sur Vienne a débuté.  

Synthèse nationale N°17 : Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. / Espagne : la résistance identitaire fait irruption dans le paysage politique catalan… (En collaboration avec Enrique Ravello, directeur de la revue espagnole Identidad).

 

Synthèse nationale N°18 : Pia Kjærsgaard, la présidente du Parti du Peuple Danois, donne une interview au Vlaams Belang.

 

Synthèse nationale N°19 : Le nouveau nationalisme russe.

 

Synthèse nationale N°20 : Le Jobbik ou la nostalgie de la Grande Hongrie... / Hongrie : la répression antinationaliste pour cacher les manoeuvres antinationales d'un pouvoir mondialiste... 

 

Synthèse nationale N°21 : La longue route du nationalisme aux Pays-Bas.

 

Synthèse nationale N°22 : La longue route du nationalisme aux Pays-Bas (II).

 

Synthèse nationale 23 : Les partis nationalistes en Pologne après 1989 (en collaboration avec l'écrivain nationaliste polonais Michal Kowalczyk).

 

Synthèse nationale N°24 : Entretien avec le Président du parti nationaliste hongrois Jobbik Gabor Vona. / Un entretien exclusif avec la soeur de György  Budahazy, le prisonnier  politique le plus célèbre de Hongrie.

 

Synthèse nationale N°25 :  L'énigme Otto Rösch et la tache brune du SPÖ.

 

Synthèse nationale N°26 : Les racines brunes du Parti socialiste autrichien.

 

Synthèse nationale N°27 : Pierre Nothomb et la Grande Belgique.

 

Synthèse nationale N°28 : Jörg Haider, l'homme qui ébranla l'Europe.  / Jörg Haider  : répondre aux calomnies de la presse du système. / Interview à propos du livre Jörg Haider, le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche.

 

Synthèse nationale N°29 : Le livre La nouvelle colonisation de Filip Dewinter.

 

Synthèse nationale N°30 : Les racines du Parti social-chrétien autrichien.

 

Synthèse nationale N° 31 : L'Abbé Norbert Wallez.

 

Synthèse nationale N° 32 : Entretien avec Filip Dewinter.

 

Synthèse nationale N° 33 : Fernand Neuray, figure méconnue du nationalisme belge.

 

Synthèse nationale N° 34 : Samoobrona, la troisième voie agrarienne polonaise... (en collaboration avec l'écrivain nationaliste polonais Michal Kowalczyk).

  

Flash infos magazine:

 

Flash infos magazine N° 14: interview.

 

Magazine Non conforme: articles repris dans les N° 80, 81, 82, 83, 84.

 

Jörg Haider, le phénix. Histoire de la famille politique libérale et nationale en Autriche :

 

Parution aux Editions des Cimes à Paris. 192 pages de texte et 16 pages de photos.

 

Invité de l'écrivain Emmanuel Ratier au sein de son émission sur Radio Courtoisie à Paris.

 

L'hebdomadaire parisien Rivarol titre Jörg Haider a-t-il été assassiné ? et consacre une pleine page à une interview sur le livre par le rédacteur en chef Jérome Bourbon.

 

Interview parue sur Novopress et reprise en russe par un site Internet russe.

 

Le magazine Synthèse nationale N° 28 titre également à cette occasion sur le sujet.

 

Conférence en anglais avec traducteur en hongrois à Veröce en Hongrie lors du premier Festival boréal.

 

Invité de l'émission de Martial Bild sur Radio Courtoisie.

 

Donne une conférence lors de la Journée identitaire 2012 à l'invitation de Philippe Vardon.

 

Minute du 19 septembre 2012 titre Jörg Haider, le livre qui conteste la thèse officielle du décès et consacre une page et demi à son interview par le rédacteur en chef Patrick Cousteau.

 

Présent publie au sein de son numéro du 21 septembre 2012 un article de Rémi Fontaine consacré à la sortie du livre.

 

En octobre 2018, TV Libertés diffuse un reportage réalisé par Nicolas de Lamberterie pour cette chaîne sur la base de l'ouvrage Jörg Haider, le phénixhttps://vimeo.com/294580283

 

Minute :

 

Minute 2572 : article d'une page sous pseudonyme : Législatives aux Pays-Bas. Geert Wilders tire à boulets rouges sur l’Union européenne.

 

Minute 2585 : article d'une page : Tornade nationale-centriste sur la Flandre.

 

Minute 2604 : reportage d’un page  Avec Geert Wilders en Allemagne.

 

Ouvrage collectif Face à la crise : une autre Europe!

 

Participation à la rédaction, aux côtés de 30 personnalités françaises et européennes du courant national, du livre publié en 2012 à Paris aux Editions Les Bouquins de Synthèse nationale.

 

Revue du Centre d’Histoire et d’Archéologie Militaires (CLHAM) :

revue du CLHAM Fernand Desonay : des C.A.U.R. au maquis des Ardennes Belges, in : Bulletin d’Information du Centre Liègeois d’Histoire et d’Archéologie Militaires, n° 137, 2014, p. 63-66.

revue du CLHAM Rex en wallon : Joseph Mignolet et Amand Géradin, in : Bulletin d’Information du Centre Liègeois d’Histoire et d’Archéologie Militaires, n° 141, 2017, p. 65-70.

revue du CLHAM Fernand Neuray : figure de proue du nationalisme belge, in : Bulletin d'Information du Centre Liègeois d'Histoire et d'Archéologie Militaires, n° 142, 2017, p. 5-14.

revue du CLHAM L'écrivain liégeois Paul Gérardy a appartenu au Cercle Stefan George, comme Claus von Stauffenberg, le colonel qui a réalisé l'attentat contre Adolf Hitler, in : Bulletin d'Information du Centre Liègeois d'Histoire et d'Archéologie Militaires n° 158, 2024, p. 16-21. 

Xavier de Grunne, de Rex à la Résistance

Xavier de Grunne. De Rex à la Résistance, Godefroy de Bouillon, Paris, 2017.

Pierre Nothomb

Pierre Nothomb, collection Qui suis-je ?, Pardès, Paris, 2019.

La Légion nationale belge

La Légion nationale belge. De l'Ordre nouveau à la Résistance, collection Le devoir de mémoire, Ars Magna, Nantes, 2022.

Revue éléments

éléments Article collectif La fin du populisme de gauche paru au sein du numéro 178 (juin-juillet 2019)

éléments Allemagne : droite patriote (AfD) et gauche anti-immigration (BSW), numéro 210 (octobre-novembre 2024)