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10/09/2009

Berlusconi-Fini : nouvelles étincelles.

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« Berlusconi-Fini : nouvelles étincelles – Le président du Conseil : ‘entre nous, tout va bien’ ; le président de la Chambre : ‘ce n’est pas vrai’ » (Rodolfo Sala, La Repubblica) : « Après l’attaque du Giornale contre Fini, Berlusconi a tenté de calmer les choses : ‘il n’y a aucun problème avec Fini’, mais le président de la Chambre rétorque ‘des problèmes politiques demeurent et il est paradoxal que Berlusconi le nie’. Le fossé s’élargit entre les deux co-fondateurs du PdL. Fini devrait y revenir demain, lors d’un séminaire à Gubbio. En attendant, Berlusconi a fait un nouveau show hier à Milan contre la presse, les magistrats, les ‘catho-communistes’, déclarant notamment que les journaux l’accusent d’être un ‘dictateur’ mais ‘en général, les dictateurs censurent et ferment les journaux ; chez nous au contraire, la liberté de la presse est devenue liberté de mystifier, de calomnier, d’insulter’. »

« Un bras de fer qui officialise la rupture annoncée » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le bras de fer en cours entre Berlusconi et Fini est désormais officiel, mais sans être surprenant. La manière dont il se développe laisse cependant entrevoir un isolement accru pour Fini au sein de ‘sa’ majorité et rend embarrassante la solidarité qu’affiche l’opposition à son égard. Le président de la Chambre est en rupture avec le Palais Chigi et la politique du PdL et de la Ligue, ce n’est pas nouveau ; ce qui l’est, c’est la réaction agacée de la coalition. L’idée finienne d’un ‘autre centre-droit’ est perçue comme une quasi-provocation en vue des régionales, comme une volonté inacceptable de se démarquer de Berlusconi et Bossi. Le ‘tout va bien’ du président du Conseil, réfuté par Fini, n’a pas marqué le début d’une trêve ; c’est au contraire le début d’un conflit officiel entre les chefs de file de deux partis récemment unifiés, qui augure d’une fracture grave au centre-droit. La tension est palpable au sein de la majorité où certains évoquent des législatives anticipées – même si ce scénario apparaît extrême – et Berlusconi souhaite ressouder l’axe avec la Ligue. Fini, en vue des régionales, devrait donc s’adapter. Question : que se passera-t-il si un compromis n’est pas trouvé ? »

« Le président du Conseil : ‘deux parquets complotent contre moi’ » (Fabio Poletti, La Stampa) : « Face à un auditoire composé d’industriels du textile, Berlusconi s’en est pris à tout le monde – magistrats, politiciens, journaux – en déclarant ‘ici, il y a un torero qui n’a peur de personne’. Olé, le public applaudit. De nouveaux ennemis pointent à l’horizon : ‘c’est de la folie pure, certains parquets, de Milan à Palerme, examinent des faits de 92 et 93. Que des personnes payées avec de l’argent public complotent contre moi, qui œuvre pour le bien du pays, me fait mal’, sans autre précision, comprenne qui pourra : les magistrats, notamment ceux qui s’intéressent à de vieilles histoires mafieuses, ne lui ont jamais été sympathiques. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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