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27/02/2009

Elections, ce dimanche, pour le Parlement du Land de Salzbourg.

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sources: "diepresse.com".
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Surface : 7154 km2
Habitants : 530.000
Gouverneur : Gabi Burgstaller (SPÖ - social-démocrate).
Rendez-vous électoral : 1 mars 2009.
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Résultats 2004 :
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SPÖ (social-démocrate) : 45,4%
ÖVP (conservateur) : 37,9%
FPÖ (nationaliste, à l'époque le parti de Joerg Haider) : 8,7%
Grüne (verts, écologistes) : 8%
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Sièges au Parlement du Land :
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SPÖ (social-démocrate) : 17
ÖVP (conservateur) : 14
FPÖ (nationaliste, à l'époque le parti de Joerg Haider) : 3
Grüne (verts, écologistes) : 2
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Gouvernement :
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(Les partis qui décident librement de former une majorité détiennent les sièges au sein du gouvernement du Land.)
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SPÖ : 4
ÖVP : 3

26/02/2009

Pro-Köln invite Geert Wilders à participer à son congrès contre l’islamisation, le 9 mai 2009 à Cologne.

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Le 9 mai 2009 doit avoir lieu à Cologne, en Allemagne, un congrès anti-islamisation. De nombreux représentants de partis patriotiques sont invités par le mouvement pro Köln qui lutte contre l’implantation d’une mosquée géante dans Cologne.

http://synthesenationale.hautetfort.com/list/samedi-9-mai...

Le président de pro Köln, Markus Beisicht, a invité officiellement le Député néerlandais Geert Wilders à participer à cette manifestation. Markus Beisicht a déclaré que l’interdiction qui frappe Geert Wilders de se rendre au Royaume-Uni montre clairement que la liberté d’expression des opposants à l’Islam est menacée en Europe. Il a également déclaré que Geert Wilders est une des figures principales de la lutte contre l’islamisation et que pour cela sa présence est vivement souhaitée.

25/02/2009

Autriche : le mercredi des Cendres du FPÖ fait salle comble.

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Filip Dewinter et Heinz-Christian Strache, les hommes forts du Vlaams Belang et du FPÖ, lors du Mercredi des cendres du FPÖ à Ried en Autriche.

Depuis deux semaines, toutes les places étaient réservées. 2000 personnes se pressaient, après avoir payé 12 euros, sous un chapiteau dressé à Ried, en Autriche. Le FPÖ organisait, ce 25 février 2009, son mercredi des Cendres politique. L’invité d’honneur était Filip Dewinter, figure de proue du Vlaams Belang.

Parmi les personnalités du FPÖ présentes, se trouvaient le Président du FPÖ Heinz Christian Strache, le Député européen du FPÖ Andreas Mölzer, le chef de file du FPÖ de Haute-Autriche Lutz Weinzinger. Les thèmes des discours ont été : l’immigration et la sécurité. Les élections du 1 mars dans le Land de Salzbourg et en Carinthie ont été le point de mire.

L’invité d’honneur était Filip Dewinter, figure de proue du Vlaams Belang. Filip Dewinter a déclaré que « le FPÖ et le Vlaams Belang doivent dire tout haut ce que, en Europe, les gens pensent tout bas : notre peuple d’abord. Les partis nationalistes européens doivent construire une internationale des nationalistes afin de garder l’Islam dehors ». Les salutations de Filip Dewinter ont été entrecoupées par de nombreux applaudissements.

Election du conseil municipal de Klagenfurt, dimanche prochain.

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Source : ville de Klagenfurt.
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Voici les résultats obtenus dans la ville de Klagenfurt, capitale de la Carinthie, en 2003, pour le conseil municipal.
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SPÖ (sociaux-démocrates) : 36,7%
ÖVP (conservateurs) : 31,2%
FPÖ  (nationalistes): 19,8%
Grüne (verts-écologistes) : 10,7%
KPÖ (communistes): 0,4%
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Sur la droite du graphique, vous voyez le nombre actuel d'élus que détient chaque parti.
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Lorsque Joerg Haider a fondé le BZÖ, en 2005, l'ensemble des élus du FPÖ l'a suivi au BZÖ.
Depuis les élections de 2003, deux élus sociaux-démocrates et deux élus conservateurs ont fait sécession.

24/02/2009

Carinthie : la situation avant les élections.

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sources : "diepresse.com"
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traduction:
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Elections pour le parlement du Land de Carinthie.
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surface : 9.536 km2
habitants : 561. 000
gouverneur : Gerhard Dörfler.
élections: le 1 mars 2009.
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résultats des élections 2004 :
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FPÖ (nationaliste, à l'époque le parti de Joerg Haider) : 42,4%
SPÖ (social-démocrate) : 38,4%
ÖVP (conservateur) : 11,6%
Grüne (verts, écologistes) : 6,7%
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sièges au Parlement (en ce moment) :
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FPÖ : 1
BZÖ : 15
(En 2005, Joerg Haider a quitté le FPÖ et fondé le BZÖ. 15 élus l'ont suivi au BZÖ et un est resté au FPÖ.)
SPÖ : 14
ÖVP : 4
Grüne : 2
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Gouvernement du Land :
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(Les différents partis du parlement du Land sont représentés (selon leurs poids respectifs) au sein du gouvernement du Land.)
BZÖ : 3
SPÖ : 3
ÖVP : 1

Steiermark (Styrie) : Gerald Grosz est réélu président du BZÖ du Land.

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Dimanche, le BZÖ du Steiermark (Styrie, en français), un Land d'Autriche, organisait une convention à Lannach. 143 des 146 délégués ont choisi la réélection de Gerald Grosz à la tête du BZÖ du Land de Steiermark. 2 délégués se sont abstenus et 1 délégué a voté contre.

Les discours étaient influencés par les élections qui vont avoir lieu en Carinthie et dans le Land de Salzbourg.

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Gerald Grosz.

22/02/2009

Le 1 mars 2009, auront lieu différentes élections en Carinthie.

La Carinthie, le Land d’Autriche dont Joerg Haider a été trois fois le gouverneur, connaîtra ce 1 mars trois scrutins différents : l’élection du parlement du Land, l’élection des conseils municipaux et l’élection des maires.

Land

Le parlement du Land se compose de 36 députés. Ils sont élus pour une durée de 5 ans. L’exécutif est composé d’un gouvernement de concentration, sous la direction du gouverneur du Land. Les différents partis du parlement du Land sont représentés (selon leurs poids respectifs) au sein du gouvernement du Land. Le gouvernement est composé de 7 membres : le gouverneur, 2 vice-gouverneurs et 4 conseillers du Land.

Le Land de Carinthie est divisé en 4 circonscriptions électorales.

Circonscription 1 : Klagenfurt, 9 mandats.
Circonscription 2 : Völkermarkt, St. Veit/Glan und Wolfsberg, 10 mandats.
Circonscription 3 : Villach, 8 mandats.
Circonscription 4 : Feldkirchen, Hermagor und Spittal/Drau, 9 mandats.

Pour obtenir un mandat direct dans une des 4 circonscriptions, 10 à 12% des voix sont nécessaires. Les partis qui n’obtiennent pas de mandat direct dans une des 4 circonscriptions doivent obtenir au moins 5% des voix au niveau du Land pour pouvoir avoir des élus.

L’électeur choisit un parti et peut également choisir un des candidats sur la liste du même parti.

Municipalités

Les maires sont élus directement par les citoyens. Si personne n’obtient de majorité absolue à l’issue du scrutin, un autre scrutin a lieu le 15 mars 2009.

Les conseils municipaux et les maires sont élus pour 5 ans.

Pour le conseil municipal, l’électeur choisit un parti et peut également choisir un des candidats sur la liste du même parti. Pour l’élection du maire, l’électeur choisit un candidat.

Résultats

Les premiers résultats seront annoncés le 1 mars 2009 à 17h, après la fermeture des bureaux de vote.

21/02/2009

Le groupe UDC soutient l'initiative contre les minarets pour renforcer notre Etat de droit.

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Voici un communiqué de l'UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix) :

(UDC) Le groupe UDC des Chambres fédérales soutient à l'unanimité l'initiative contre les minarets. Il entend ainsi stopper l'islamisation rampante de la Suisse et le minage constant de notre Etat de droit. Les minarets n'ont pas de caractère religieux, mais sont des symboles de puissance et l'expression d'une culture intolérante.

L'initiative populaire fédérale "contre la construction de minarets" vise à inscrire cette interdiction dans la Constitution fédérale. Les minarets en tant que bâtiment n'ont pas de caractère religieux. Ils ne sont mentionnés ni dans le Coran, ni dans d'autres écritures saintes de l'islam. En fait, ils sont le symbole d'un pouvoir politico-religieux. Depuis toujours les minarets sont des signes de victoires, de conquêtes. Ils sont surtout l'expression d'une culture intolérante qui place le droit islamique, un droit donné par Dieu, au-dessus du droit national.

L'UDC combat avec véhémence l'éclosion de pareilles tendances en Suisse. Nos règles sont valables pour tous! L'UDC rejette catégoriquement l'instauration de règles spéciales pour les musulmans comme des cimetières musulmans, des exceptions à l'enseignement scolaire, voire un système légal musulman, autant de revendications que l'on entend de plus en plus souvent. Aux yeux de nombreux citoyens suisses - et pas seulement pour les parlementaires UDC - il est grand temps de fixer des limites. Faute de quoi les minarets seront suivis par des muezzins et finalement par l'imposition de la sharia en Suisse.

L'islamisation rampante de notre pays doit être stoppée. L'initiative populaire déposée par le Comité d'Egerkingen est un premier pas dans la bonne direction. Aussi, le groupe parlementaire UDC a-t-il décidé à l'unanimité de lui apporter son soutien.

Berne, 21 février 2009

20/02/2009

Filip Dewinter, invité d’honneur du "mercredi des Cendres du FPÖ", en Autriche.

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Dans la partie catholique du monde germanique se déroule en ce moment le carnaval.  Celui-ci se termine mercredi prochain (mercredi des Cendres). Le FPÖ organise chaque année une réunion politique lors du mercredi des Cendres. Joerg Haider a été l’initiateur de cette organisation qui en est à sa 18ème édition.  

 

La réunion a lieu sous un chapiteau et la bière est un élément essentiel de la manifestation. Parmi les personnalités qui seront présentes se trouvent Filip Dewinter du Vlaams Belang, le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache, le Député européen du FPÖ et écrivain Andreas Mölzer, le candidat de tête du FPÖ lors des élections pour le parlement de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner et le chef de file du FPÖ dans le Land de Haute-Autriche Lutz Weinzinger.

 

Pour cette manifestation, il n’y a plus de places disponibles depuis deux semaines. Tout est réservé. Elle se déroule à Ried en Haute-Autriche.

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Les députés du FPÖ au Parlement national.

18/02/2009

Autriche : l’émission de la chaîne de télévision ATV sur Joerg Haider a connu un franc succès.

L’émission «  Jörg Haider - politicien, populiste, popstar. » a obtenu une part de marché de 13,5%, alors que la chaîne de télévision ATV détient, en moyenne, une part de marché de 5%.

Suisse : l'immigration doit être endiguée.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier partie de Suisse, 29% des voix :

UDC) L'Office fédéral de la migration (ODM) a publié aujourd'hui ses derniers chiffres sur l'immigration et la population étrangère résidant dans notre pays. Oser, face à cette statistique, parler de politique de migration qui a fait ses preuves, c'est se moquer du monde. Une fois de plus, on tente de minimiser et d'enjoliver ce qui est en réalité une explosion du nombre d'étrangers vivant en Suisse.

D'une part, ces chiffres confirment l'augmentation massive de l'immigration en provenance des pays pour lesquels les contingents ont été levés dans le cadre de la libre circulation des personnes. Cette dernière a eu pour effet un énorme afflux d'étrangers durant les sept dernières années. Entre l'introduction de la libre circulation le 1er janvier 2002 et la fin 2008, le nombre d'Allemands résidant en Suisse a presque doublé pour passer de 127 085 à 233 352.

D'autre part, on constate que l'immigration en provenance de pays non membres de l'UE a continué d'augmenter contrairement aux pronostics du Conseil fédéral. Pour un petit Etat comme la Suisse, une progression de la population étrangère résidante de 0,4% constitue une croissance relativement forte. L'augmentation effective, donc compte tenu du taux de naturalisation élevé chez les non ressortissants UE (les Serbes mènent cette statistique), est encore bien plus élevée.

Les grands défis que devra relever la politique de migration suisse sont encore à venir. Le contrôle de l'immigration échappe de plus en plus aux autorités suisses et les demandes d'asile sont aussi en hausse constante. Aujourd'hui déjà, plus de 1,6 million d'étrangers vivent dans notre pays. Il est grand temps que le Conseil fédéral prenne des mesures de précaution pour les prochaines années afin d'endiguer cette immigration incontrôlée en Suisse.

Berne, 18 février 2009

17/02/2009

Réactions de membres du Peuple des Libertés après la victoire de leur parti en Sardaigne.

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Le Peuple des libertés (PDL) est constitué de divers partis. Vous trouvez entre les parenthèses la fonction et le parti d'origine de ces personnes qui appartiennent toutes au nouveau parti Peuple des libertés (PDL).
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Mario Valducci  (président de la commission du transport de la Chambre et responsable des organismes locaux de Forza Italia) :

 

« Le premier set se termine par 6 à 0  pour Silvio Berlusconi : après les élections régionales au Frioul, en Sicile, dans les Abruzzes,… et à la municipalité de Rome, le PDL est largement majoritaire en sardaigne. »

 

Altero Matteoli  (ministre des Infrastructures - Alliance nationale) :

 

« Claire et indiscutable, la victoire du centre droit qui reconquiert la Sardaigne récompense le projet du gouvernement pour l'île et le projet politique naissant du Peuple des Libertés. »

 

Daniele Capezzone (porte-parole de Forza Italia) :

 

« En Sardaigne, c’est la faillite complète du Parti Démocrate. »

 

Alessandra Mussolini  (député - Action sociale) :

 

« Une victoire collective, qui a su interpréter la volonté de renouveau des citoyens de la Sardaigne. ».

 

« L’engagement en première ligne de Silvio Berlusconi a donné une image gagnante de l’action du gouvernement national.»

 

« Je suis heureuse d’avoir contribué, de par mon engagement dans la campagne électorale et de par l’engagement des militants d’Action sociale, à la victoire de Ugo Cappellacci. »

 

Ignazio La Russa  (ministre de la défense – Alliance nationale ) :

 

«  très content du résultat qui provoque un petit tremblement de terre avec la démission de Veltroni .»

Sardaigne : résultats presque définitifs.

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Ugo Cappellacci (48 ans), le candidat du Peuple des libertés (PDL), a obtenu 51,9% des voix, contre 42,9% à son rival, le Président sortant de la région Renato Soru (51 ans), selon des résultats quasi-définitifs publiés aujourd'hui. (environ 91% des bureaux de vote).

Rappelons que le Peuple des libertés (PDL) , le parti de Silvio Berlusconi, comprend son ancien parti Forza Italia, l’Alliance Nationale de Gianfranco Fini (postfasciste) et d’autres partis dont l’Action sociale d’Alessandra Mussolini. Le Peuple des libertés est allié, au sein du gouvernement italien, à la Ligue du Nord d'Umberto Bossi et au Mouvement pour l’Autonomie.

La gauche sort K.O. de la confrontation et son chef de file démissionne.

Il est clair que 10 mois de gouvernement nationaliste ont porté leurs fruits. C'est une grande victoire pour nos idées.

Italie: victoire de la droite patriotique en Sardaigne.

voici un article d'Euronews :

Un chef de l’opposition qui démissionne après une victoire éclatante de la droite en Sardaigne, Silvio Berlusconi ne pouvait rêver mieux en Italie.

Son rival des législatives de 2008, Walter Veltroni, a confirmé ce mardi sa démission au Parti Démocrate. Démission que la direction du mouvement avait refusée dans un premier temps.

La gauche et le centre gauche n’ont cessé d’accumuler les claques électorales.

Propriétaire d’une villa en Sardaigne et de plusieurs chaînes de télévision italiennes, Silvio Berlusconi s‘était personnellement impliqué dans la campagne électorale sarde pour battre Renato Soru le président sortant de la région.

Soru est le fondateur du groupe italien de télécommmunications Tiscali. Certains le voyaient comme l’“anti-Berlusconi” et comme un potentiel successeur de Veltroni. Il Cavaliere n’avait pas hésité à le rabaisser en déclarant qu’il avait “failli comme entrepreneur et comme homme politique” et en le traitant de “charmeur de serpents”.

Ugo Cappellacci est l’heureux vainqueur du scrutin local qui s’est déroulé dimanche et lundi. Ce conseiller fiscal, novice en politique, est le fils d’un ami de Berlusconi.

Mais sa victoire revient au Cavaliere, comme l’ont souligné les quotidiens italiens ce mardi. Berlusconi a confirmé qu’il était le patron de l’italie, a écrit le journal de gauche La Repubblica.

16/02/2009

Pays-Bas : le P.V.V. se présente aux élections pour le Parlement européen.

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Le P.V.V. participera au scrutin pour le Parlement européen, le 4 juin 2009. Le P.V.V. va mener une campagne pour les Pays-Bas. Le P.V.V. désire « moins d’Europe et plus de Pays-Bas ». « Les milliards qui sont donnés chaque année à l’Europe doivent rester aux Pays-Bas. »

 

Le président du P.V.V., Geert Wilders, veut l’expulsion de la Roumanie et de la Bulgarie de l’Union européenne. Il dit que la Turquie ne doit pas devenir membre de l’Union européenne. « Pas dans 100 ans, pas dans 1000 ans, jamais. »

 

Italie : élections en Sardaigne.

Voici un artcile paru sur RFI.fr :

En Sardaigne, près d'un million et demi d'électeurs se sont rendus aux urnes dimanche 15 février pour élire un nouveau président de région. Dans cette île située à l'ouest de l'Italie, les Sardes doivent choisir entre reconduire le président actuel, Renato Soru, à la tête d'une coalition de gauche ou élire le candidat de droite, Ugo Capellacci, soutenu par le chef du gouvernement italien. Silvio Berlusconi a en effet joué un grand rôle dans la campagne. Il est venu cinq fois en Sardaigne. Un engagement qui traduit l'enjeu national de ce scrutin. Le scrutin se déroule sur deux jours, les 15 et 16 février.

Jamais Silvio Berlusconi n'a dépensé autant d'énergie pour le renouvellement d'un conseil régional. Celui de la Sardaigne, région autonome où il possède une villa de rêve et qui compte un peu plus d'un million d'électeurs; lesquels devront choisir entre deux candidats : celui de la droite, un conseiller fiscal âgé de 48 ans, Hugo Cappellatti, peu connu et totalement dirigé par le chef du gouvernement, et celui de la gauche, Renato Soru, un industriel sarde de 51 ans qui a fondé Tiscali, la première société internet en Italie.

Si le président du Conseil s'est autant démené dans cette campagne, c'est parce que Renato Soru représente un cauchemar pour lui.  Cet anti-Berlusconi, très riche, très attaché à la méritocratie, est très attaché également au modèle incarné par l'ex-chef du gouvernement, Romano Prodi.

En cas de victoire, Renato Soru démontrerait qu'il pourrait être un excellent successeur de Walter Veltroni, chef du parti démocrate en pleine déconfiture et il se présenterait certainement aux prochaines législatives.

On comprend donc mieux pourquoi le richissime entrepreneur Berlusconi veut faire gagner à tout prix son petit protégé. Il s'agit pour lui de prouver qu'il est le numéro 1 de la politique italienne. Il tient à le rester encore plusieurs années.

Italie: un ministre de la Ligue du Nord propose de castrer les violeurs.

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Voici une dépêche de l'AFP :

L'Italie doit pouvoir recourir dans certains cas à la castration chirurgicale des personnes coupables d'agression sexuelle, a estimé lundi Roberto Calderoli, ministre de la Simplification administrative et membre de la Ligue du Nord, le parti anti-immigration du gouvernement Berlusconi.

"Face à certains cas, je ne pense pas qu'une réinsertion soit possible (...) je crois que la castration chimique peut être insuffisante et qu'il ne reste que la castration chirurgicale. La société doit se défendre", affirme le ministre dans une interview au quotidien La Stampa.

L'Italie a été confrontée à trois affaires de viols ces derniers jours, notamment celui d'une adolescente samedi dans un parc de Rome.

Le gouvernement a réagi en annoncent qu'il présenterait dans les jours qui viennent un décret-loi pour que les auteurs d'agression sexuelle soient systématiquement mis sous les verrous et qu'ils ne puissent être assignés à résidence dans l'attente de leur jugement.

Une autre mesure envisagée serait, selon la presse, l'autorisation donnée aux maires de former des groupes de "citoyens volontaires non armés" pour surveiller les zones à risque.

L'opposition de centre gauche a immédiatement rejeté cette hypothèse. "Elle risque surtout d'entraîner plus de violence. Le monopole de la sécurité doit rester à l'Etat", a déclaré lundi dans La Repubblica Marco Minniti, ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme du Parti Démocrate (PD) de Walter Veltroni.

Congrès européen du Vlaams Belang.

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"Europe : laissez le peuple décider."
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Congrès européen à Gent ( = Gand, en Belgique) avec Frank Vanhecke, ancien président du parti et tête de liste pour les élections européennes,  et Marie-Rose Morel, dernière de liste.

Cologne : quatrième manifestation du samedi contre la construction de la grande mosquée.

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Ce samedi 14 février 2009 avait lieu la quatrième manifestation du samedi contre la grande mosquée, à l’initiative de pro-Köln (Pro-Cologne).
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200 citoyens ont manifesté avec humour et charme contre la construction de la grande mosquée de Cologne. Des dizaines de citoyens d’Ehrenfeld (un quartier de Cologne où la grande mosquée doit être construite) ont soutenu le mouvement pro-Köln (Pro-Cologne) et pro-NRW (Pro-Rhénanie du Nord-Westphalie).

 

En face, le maire du quartier n’a pu rassembler que 25 personnes pour une contre-manifestation.

 

15/02/2009

Une émission de télévision consacrée à Joerg Haider.

La chaine de télévision (en allemand) ATV lance une nouvelle série intitulée « document ». La première émission sera consacrée à Joerg Haider : « Joerg Haider – politicien, populiste, popstar ».

14/02/2009

La chasse aux sorcières.

Les opposants au système font l’objet de persécutions au sein de différents pays d’Europe. Aux Pays-Bas, Geert Wilders, le chef de file du PVV, est persécuté par la justice pour son film anti-islam "Fitna". En Belgique, l’ancien président du Vlaams Belang, Franck Vanhecke, est poursuivi pour un article dont il n’est pas l’auteur, paru  dans une revue dont il est l’éditeur responsable. Cela alors que l’auteur de l’article est connu et que dans la législation belge, si l’auteur est connu, c’est lui qui doit être poursuivi. L’éditeur responsable n’est poursuivi que si l’auteur n’est pas trouvé.

 

En Suisse, Toni Brunner, président de l’UDC (premier parti du pays – 29% des voix) est, lui aussi, inquiété.

 

voici un communiqué de l'UDC :

 

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un traitement inégal est un

règlement de compte politique

(UDC) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a confirmé aujourd'hui par 14 voix contre 10 sa décision de lever l'immunité parlementaire du conseiller national Toni Brunner. Toute poursuite contre d'autres personnes impliquées dans l'affaire Roschacher ayant été abandonnée, cette attitude met une fois de plus en évidence le règlement de compte politique auquel se livre la majorité de cette commission.

La décision de lever l'immunité parlementaire du président de l'UDC est une condamnation par avance aux motivations purement politiques. La Commission des affaires juridiques du Conseil national viole gravement les principes essentiels de l'Etat de droit. Cette même commission a en effet refusé il y a quelques semaines de lever l'immunité parlementaire de la conseillère nationale Lucrezia Meier-Schatz, de l'ancien conseiller national Jean-Pierre Glasson et de plusieurs représentants du Ministère public de la Confédération.

Cette manière éclatante de faire deux poids et deux mesures montre une fois de plus que l'égalité des droits de tous n'a aucune valeur pour cette commission, contrairement au Conseil des Etats qui a maintenu l'immunité de Toni Brunner. Ces parlementaires ont sacrifié des valeurs centrales de l'Etat de droit au profit d'un mesquin règlement de compte.

L'UDC et le conseiller national Toni Brunner continuent néanmoins de penser que l'immunité (relative) des parlementaires constitue un droit fondamental et que la majorité du plénum du Conseil national se ralliera à cette conception.

Berne, 13 février 2009

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Le président de l'UDC, Toni Brunner, et Zettel, la mascotte du parti.

13/02/2009

Geert Wilders demande que le gouvernement néerlandais prenne ses responsabilités.

 

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Geert Wilders veut que le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende (démocrate-chrétien) et son ministre des affaires étrangères exigent la levée de l’interdiction de se rendre au Royaume-Uni qui frappe Geert Wilders.

Geert Wilders a indiqué que la compagnie aérienne BMI ne lui a pas mis de bâtons dans les roues et qu’il a pu prendre l’avion sans problèmes.

 

C’est lors de son arrivée à Londres-Heathrow que Geert Wilders a été mis de côté et que son entrée sur le territoire du Royaume-Uni a été empêchée. Il dit que cela démontre le penchant du Royaume-Uni pour la menace et l’intimidation.

 

12/02/2009

Arrêté à Londres, le député néerlandais Geert Wilders est renvoyé aux Pays-Bas.

AFP

Voici un nouveau communiqué de l'AFP :

Quelques heures plus tard, il est reparti vers son pays à bord d'un avion qui a décollé en début de soirée, a indiqué le Home Office joint par l'AFP.

"J'ai été très surpris et très attristé que la liberté d'expression, que je considère comme un atout de la société britannique, soit aujourd'hui bafouée", a déclaré M. Wilders à la BBC, traitant le Premier ministre Gordon Brown de "plus grand lâche d'Europe".

"On devrait avoir un débat public et la liberté d'expression", s'est-il insurgé. "Je crois qu'une discussion vaut toujours mieux que de bloquer les gens et de les renvoyer".

Les autorités britanniques avaient fait savoir au chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) qu'il n'était pas autorisé à entrer en Grande-Bretagne en raison de ses propos sur l'islam et les musulmans. Ceux ci constituent, selon elles, une "menace pour la sécurité publique".

M. Wilders, 45 ans, avait prévu d'assister à la projection de son film à la chambre des Lords, suivi d'un débat, dans le courant de l'après-midi. Lord Pearson, membre du parti nationaliste britannique UKIP à l'origine de l'invitation du député néerlandais, a indiqué que la projection et le débat auraient lieu, avec ou sans M. Wilders.

"Le gouvernement s'oppose à l'extrémisme sous toutes ses formes", s'est pour sa part justifié le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. "Il empêchera d'entrer dans notre pays tous ceux qui veulent propager l'extrémisme, la haine et des messages de violence".

M. Wilders est poursuivi aux Pays-Bas pour incitation à la haine et à la discrimination envers les musulmans.

Son film Fitna ("discorde" en arabe) de 17 minutes, est destiné à montrer ce qu'il considère comme le caractère "fasciste" du Coran, ouvrage dont il demande l'interdiction et qu'il compare à "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.

Le gouvernement néerlandais a pour sa part "regretté" l'arrestation de M. Wilders.

"Les Pays-Bas regrettent cette décision. Les Pays-Bas estiment que tout parlementaire néerlandais doit pouvoir circuler librement dans l'Union européenne", a déclaré à l'AFP Christof Prommersberger, un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

"Le Royaume-Uni a le droit, tout comme les Pays-Bas, de refuser l'entrée à des gens pour des raisons de sécurité. Nous acceptons cela mais nous n'acceptons pas la manière dont cela se passe dans ce cas", a-t-il poursuivi.

Contre l'édification de la plus grande mosquée d'Europe !

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Contre l'édification de la plus grande mosquée d'Europe à Cologne, un grand rassemblement des patriotes d'Europe est organisé le samedi 9 mai 2009.

A l'appel de :

- Pro Köln (Allemagne)
- Vlaams belang (Flandre)
- FPö (Autriche)
- Ligue du Nord (Italie)
- Nouvelle Droite Populaire (France)
- La revue Synthèse nationale (France)
- Le réseau Les Villes contre l'Islamisation (partout en Europe)

Avec la participation de Carl Lang, député européen.

VENEZ NOMBREUX !

Contre l'édification de la plus grande mosquée d'Europe !

L’UDC, premier parti de Suisse, dit « non » aux abus.

voici l'article que j'ai publié dans Synthèse nationale n°12 de janvier - février 2009 :

 

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par Lionel Baland

 

L’UDC (Union Démocratique du Centre) est le premier parti de Suisse. 29% des électeurs du pays lui ont accordé leurs votes lors des élections fédérales d’octobre 2007. Ce score exceptionnel, l’UDC le doit au tournant politique que lui a donné le patriote Christoph Blocher. Cet homme issu du peuple, qui a réussi dans les affaires, a transformé un petit parti agrarien de centre-droit en  bélier de la politique suisse.

 

Fondé en 1971, de la fusion du Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAB) qui participe au gouvernement depuis 1929 et de deux autres partis, l’UDC (SVP en allemand) va connaître, à partir des années 90, un essor en Suisse alémanique sous l’impulsion de Christoph Blocher. Lors des élections fédérales de 2003, l’UDC réalise une percée dans la partie francophone du pays.

 

Christoph Blocher

 

Christoph Blocher nait en 1940 dans une famille de onze enfants, à Schaffhausen, dans le Nord de la Suisse alémanique. Fils de pasteur protestant, il étudie l’agriculture, puis le droit à l’université de Zurich. Il obtient en 1971 le titre de docteur en droit. En 1969, Christoph Blocher entre dans le département juridique de l’entreprise EMS-Chemie. Entre 1972 et 2003, il dirige cette entreprise. Il la redresse et en devient finalement actionnaire majoritaire, ce qui lui permet de faire fortune.

 

Christoph Blocher est colonel de l'armée suisse et collectionne les œuvres des peintres Albert Anker et Ferdinand Hodler. Marié, il a quatre enfants et six petits-enfants.

 

En 1975, Christoph Blocher est élu au Grand Conseil zurichois. En 1977, il prend la direction de l’UDC du canton de Zurich. En 1979, il devient conseiller national (député fédéral).

 

Entre 1986 et 2003, Christoph Blocher dirige l'ASIN (Action pour une Suisse indépendante et neutre). Cette association a été fondée dans le but d’éviter l’adhésion de la Suisse à l’Organisation des Nations Unies. Elle s’oppose à l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne.

 

Donner la parole au peuple

 

La Suisse étant un des pays les plus démocratiques au monde, le peuple est appelé à se prononcer sur des sujets divers lors de votations qui ont lieu trois ou quatre fois par an. Le résultat de ces scrutins est contraignant. La décision du peuple doit être respectée et appliquée par le pouvoir exécutif. L’UDC utilise ce système de recours au peuple afin de barrer la route aux mesures qui vont à l’encontre des intérêts de la population.

 

En 1992, le peuple suisse se prononce, lors d’une votation, sur l’adhésion à l'Espace Économique Européen. Christoph Blocher se pose en leader du « non ». Le « non » l’emporte. C’est le début d’une fulgurante ascension.

 

La formule magique

 

Depuis 1959, l’élection du Conseil fédéral (gouvernement suisse, qui comprend sept membres) par le Parlement est régie par le principe de la formule magique : les trois grands partis reçoivent deux postes de ministre et le quatrième parti en obtient un. L’UDC étant, à l’époque, le plus petit parti des quatre reçoit un des sept sièges. La formule magique est donc une règle tacite dont l’objectif est de constituer un gouvernement représentant la majeure partie de l'électorat suisse afin d’éviter le blocage de projets gouvernementaux par le peuple (via le référendum et l'initiative populaire).

 

La percée spectaculaire de l’UDC va modifier la donne. En effet, l’UDC devenue le premier parti du Parlement, ne peut plus accepter une représentation au Conseil fédéral limitée à un siège. L’UDC exige deux sièges et obtient gain de cause suite aux élections fédérales de 2003. Christoph Blocher devient conseiller fédéral (ministre) et siège à partir du 1 janvier 2004. Il prend la direction du Département fédéral de justice et police. Il fusionne l'Office fédéral de l'immigration, émigration et intégration (IMES) et l’Office des réfugiés (ODR). L’organisme issu de cette union prend le nom d’Office fédéral des migrations (ODM).

 

Intrigues contre Blocher

 

Faisant suite aux élections fédérales de 2007, le Parlement doit désigner les sept conseillers fédéraux (ministres). Le Parlement vote pour Eveline Widmer-Schlumpf (UDC) alors qu’elle n’est pas candidate. Il s’agit pour les partis de gauche de placer un membre de l’aile non-blocherienne de l’UDC à la place de Christoph Blocher.

 

Madame Eveline Widmer-Schlumpf (UDC) accepte son élection. Cette attitude, perçue comme une trahison, lui vaut d’être exclue du groupe parlementaire UDC. L’autre conseiller fédéral UDC, Samuel Schmidt, fait sécession.

 

L’UDC, ne disposant plus de ministres, adopte une stratégie d’opposition. Suite à la démission, pour raison de santé, du Conseiller fédéral Samuel Schmidt, en novembre 2008, un poste est vacant au sein du gouvernement.

 

L’UDC propose deux candidats : Christoph Blocher et Ueli Maurer. Deux hommes qui appartiennent à la même aile du parti. L’aile gauche du Parlement réitère la tactique qu’elle a utilisée lors de l’élection précédente : elle choisit de voter pour un parlementaire qui n’est pas candidat à la fonction de conseiller fédéral (ministre) : Hansjörg Walter. Celui-ci appartient à une autre aile de l’UDC. Il dit que s’il est élu, il refusera son élection.

 

À l’issue du premier tour, Hansjörg Walter arrive en tête. Christoph Blocher se retire en faveur d’Üli Maurer. Lors du deuxième tour de scrutin, Hansjörg Walter obtient 121 voix et Üli Maurer 119. Le score à atteindre pour être élu est de 122 voix. Lors du troisième tour de scrutin, Üli Maurer obtient 122 voix et Hansjörg Walter: 121. Üli Maurer accepte son élection et devient ministre. Christoph Blocher a su se sacrifier pour ouvrir la voie à un de ses proches. À moyen terme, l’UDC vise un deuxième poste de conseiller fédéral.

 

Üli Maurer

 

Ueli Maurer naît en 1950, près de Zurich, en Suisse alémanique. Entre 1978 et 1986, il est membre du gouvernement communal d'Hinwil. En 1983, Il est élu au parlement cantonal zurichois. En 1991, il le préside. En 1996, il devient président de l’UDC et contribue aux victoires du parti.

 

Toni Brunner

 

Né en 1974, Toni Brunner devient en 1995 membre du Parlement. En 2000, il est vice-président de l’UDC et en 2008 président. Il est agriculteur de profession.

 

Moutons et corbeaux

 

Le 8 février 2009, le peuple Suisse doit se prononcer, par une votation, sur le projet de libre circulation des personnes. Il concerne la poursuite de la libre circulation des personnes avec les anciens États membres de l'Union Européenne (25 pays). Le même arrêté fédéral comprend cependant aussi l'extension de cet accord à la Roumanie et la Bulgarie. Le Parlement a donc couplé deux questions différentes : le fait que des citoyens de pays riches de l’Union Européenne puissent travailler en Suisse et l’ouverture des frontières de la Suisse aux travailleurs de Roumanie et Bulgarie.

 

Le lien établi entre ces deux questions et le fait que les citoyens doivent se prononcer pour ou contre le paquet comprenant deux mesures différentes relève de la malversation. En effet, si de nombreux citoyens suisses sont, plus ou moins, favorables à la libre circulation des travailleurs venant d’Allemagne, d’Autriche, Italie ou France, ces mêmes citoyens sont nettement plus réservés quant à l’ouverture des frontières en faveur des Roumains et Bulgares.

 

Un débat a lieu au sein de l’UDC. Christoph Blocher recommande finalement de voter « non » à la question. Il dit que si le « non » l’emporte, alors les autorités devront reposer les deux questions séparément :

1/ la poursuite de la libre circulation des personnes avec les anciens États membres de l'UE.

2/ l’ouverture des frontières de la Suisse aux travailleurs de Roumanie et Bulgarie.

Dés lors, les citoyens pourront répondre « oui » à la première question et « non » à la deuxième.

 

Une affiche représentant la Suisse agressée par des corbeaux a été lancée avec le slogan « Ouvrir la porte aux abus ? Non ». Une autre affiche avait fait du bruit lors des élections de 2007. On y voit des moutons blancs sur un drapeau suisse expulsant un mouton noir, c'est-à-dire quelqu’un qui se comporte mal. (L’expression « le mouton noir » est connue).

 

Des adversaires de l’UDC, déformant complètement le message de l’affiche, ont prétendu que celle-ci était raciste. Cette fois-ci, va-t-on voir ces mêmes personnes reprocher à l’UDC l’utilisation de corbeaux noirs ? Peut-être l’UDC aurait-elle dû placer sur le dessin des corbeaux albinos ?