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02/12/2009

Fini-Berlusconi, règlement de comptes.

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« La colère de Silvio : ‘ça suffit, il doit s’en aller’, mais Fini déclare à la télévision : ‘je n’ai rien à clarifier’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Hier, Berlusconi était hors de lui : ‘comment peut-on parler de manière si désinvolte, légère et méprisante d’un ami, du président du Conseil et du chef d’une majorité qui l’a fait élire président de la Chambre ! C’est dévastateur ’. Il est prêt à publier un communiqué-ultimatum (‘ou il se dédit, ou il sort du parti’) mais La Russa tente de calmer le jeu. A la fin, sort un communiqué demandant à Fini de rentrer dans le rang. Entre-temps, Berlusconi a confirmé les candidatures léghistes aux régionales en Vénétie et dans le Piémont, soulignant : ‘et, là-dessus, que Fini ne pipe mot’. S’il a appelé Mancino (mis en cause par Spatuzza) pour s’excuser, le président de la Chambre n’a pas téléphoné à Berlusconi. Intervenant lors de l’émission Ballarò, il s’est dit ‘totalement convaincu que Berlusconi n’a rien à voir avec la mafia et a toute légitimité pour gouverner car élu par le peuple’, mais qu’il a aussi le ‘devoir de respecter les autres pouvoirs’ ; ‘je ne téléphone pas pour m’expliquer’, a-t-il dit, ‘mais pour rappeler certaines idées’. »

 

« Bossi contre Fini : ‘c’est un ancien fasciste ami de la gauche’ – Sur Berlusconi : sans nous, il rentre chez lui » (Andrea Montanari, La Repubblica) : « Fini : ‘un ancien fasciste désormais ami de la gauche’. Berlusconi ? ‘Nous le contrôlons bien, sans nos voix, il rentre à la maison’. Propos de Bossi lors d’un dîner à Milan en l’honneur du président du Parlement catalan. ‘Fini veut donner le droit de vote aux immigrés mais notre peuple ne le suivra pas ; quand la Padanie sera devenue un Etat-nation, nous pourrons le faire, mais pas maintenant. L’Europe, je ne sais pas, mais la Lombardie a toujours dressé un mur contre l’Islam’ »

 

« Affrontement ouvert entre léghistes et finiens » (GM De Francesco, Il Giornale) : « L’opposition frontale entre les deux sensibilités de la majorité, ‘loyaliste’ et ‘finienne’, s’est aussi exprimée dans l’affaire des minarets : la proposition de la Ligue sur un référendum a trouvé ses opposants les plus virulents non au sein du PD mais dans l’entourage intellectuel du président de la Chambre. Le ministre Maroni dit : ‘j’aurais voté comme les Suisses’ ; sur Internet, la fondation FareFuturo réplique : ‘les démagogues devraient retourner à l’école pour comprendre que la majorité ne peut pas décider n’importe quoi, que la démocratie moderne est faite de principes inviolables, intangibles, même pour une majorité absolue’. »

 

 (Traduction : ambassade de France à Rome.)

01/12/2009

L'UDC Suisse demande une session extraordinaire du Parlement.

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Voici un communiqué de l'UDC Suisse, premier parti du pays, 29% des voix :
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Le groupe UDC a analysé aujourd'hui les résultats des votations du weekend dernier. La nette acceptation de l'initiative sur les minarets illustre le malaise que ressentent les Suissesses et les Suisses face à la politique d'asile et des étrangers du Conseil fédéral. Ce dernier n'a manifestement plus la confiance du peuple. Il est urgent de prendre des mesures sévères contre les étrangers criminels et de corriger les négligences qui se multiplient en politique d'asile. Le gouvernement doit aussi se ménager rapidement une plus grande marge de manœuvre pour limiter l'immigration. L'UDC demande donc à l'unanimité la tenue d'une session extraordinaire sur la thématique de l'asile, des étrangers et de la migration. Son groupe déposera une intervention dans ce sens au Parlement. L'UDC confirme également son exigence de résilier et de renégocier l'accord de libre circulation des personnes avec l'UE. Le Conseil des Etats est invité à accepter durant la session en cours l'initiative UDC sur le renvoi des étrangers criminels. Ce projet doit être rapidement soumis au peuple.

 

Les Suissesses et les Suisses en ont plus qu'assez de l'inaction en politique d'asile et des étrangers. Le Conseil fédéral et le Parlement ont reçu le weekend dernier la juste récompense pour leur passivité. Le peuple veut que la politique s'attaque enfin sérieusement aux problèmes qui marquent le domaine de l'asile et des étrangers. Il est urgent d'agir contre l'explosion des dépenses et du nombre de cas pendants en matière d'asile. Les citoyennes et les citoyens attendent également une intervention rigoureuse contre les étrangers criminels. Durant cette session parlementaire, le Conseil des Etats aura l'occasion de répondre à cette volonté du peuple en acceptant l'initiative UDC pour le renvoi des étrangers criminels. Ce projet doit être rapidement soumis au peuple afin de débarrasser le pays de ces hôtes indésirables. Il faut en outre que la Suisse retrouve sa capacité d'agir dans le domaine de la migration. L'immigration incontrôlée peut être stoppée moyennant une adaptation de l'accord de libre circulation des personnes avec l'UE. Ce traité doit donc être résilié et renégocié. L'UDC demande l'ouverture rapide d'une session extraordinaire sur la thématique de l'asile, des étrangers et de la migration. Elle a décidé de déposer une intervention dans ce sens.

 

Prendre au sérieux les droits du peuple

 

L'UDC est choquée par les réactions de la classe politique suisse et étrangère après le verdict clair et net du peuple suisse le 29 novembre dernier. Il va de soi pour l'UDC que cette décision du peuple doit être appliquée sans réserve. Il est hors de question que le doute soit jeté sur le résultat d'une votation populaire en se référant à des traités internationaux, voir que des tribunaux puissent l'annuler. Si nécessaire, il faudra résilier la Convention européenne des droits de l'homme, puis la signer une nouvelle fois en faisant une réserve à propos des minarets.

Styrie : rapprochement entre le FPÖ et le BZÖ.

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Lors des élections pour la Chambre de commerce 2010 en Styrie, le BZÖ de Styrie va soutenir le Cercle des entrepreneurs libéraux, qui est lié au FPÖ. Des entrepreneurs proches du BZÖ seront candidats sur les listes du Cercle des entrepreneurs libéraux.

 

C’est la conséquence d’un rapprochement qui a lieu entre les dirigeants du BZÖ et du FPÖ en Styrie.

Berlusconi fait l’éloge du dirigeant biélorusse Loukachenko.

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« Berlusconi fait l’éloge du dirigeant biélorusse Loukachenko et reçoit en échange les archives du KGB sur les déportés italiens » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) : « Echange de cadeaux : Berlusconi se déclare ‘satisfait des élections qui ont confirmé plusieurs fois Loukachenko au pouvoir’ ; l’ancien soldat de l’Armée rouge, qui gouverne la Biélorussie depuis trois lustres, selon des critères jugés peu démocratiques en Occident, lui fait un cadeau inattendu : les archives du KGB sur les Italiens morts dans les camps nazis de son pays, et sur les déportés italiens persécutés en Union soviétique. Au cours de la visite, les sujets de coopération économique ont aussi été abordés avec Finmeccanica. Sur la question délicate des adoptions d’enfants biélorusses, il y a eu un échange de garanties réciproques. Selon E. Bonino, il s’agit ‘d‘une politique étrangère mystérieuse’. Ce à quoi Bonaiuti a répliqué ‘des problèmes importants ont été affrontés’. PF Casini s’est dit lui aussi ‘stupéfait des déclarations du Cavaliere’ et il a annoncé qu’il demanderait au chef du gouvernement d’en référer au Parlement’, suivi par P. Fassino, PD. »

(Traductions de l'ambassade de France à Rome).

Fini s’oppose à la croisade de la Ligue.

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« Plus qu’aux guerres de religion, la Ligue pense à quelques voix de plus » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Un des nos talents nationaux est la capacité de discuter dans le vide et de faire de choses insignifiantes des sujets majeurs, qui font les manchettes quelques jours avant de disparaître. Tout récemment, on parlait déstabilisation institutionnelle, chute du gouvernement du fait de la magistrature etc. Le scénario a changé : on parle maintenant de l’idée de la Ligue (ou du ministre Calderoli) de faire en Italie un référendum contre les minarets, sur le modèle suisse, et on perd du temps autour de l’idée (du vice-ministre Castelli) d’ajouter la croix au drapeau italien pour rappeler clairement ‘les racines catholiques de notre identité’. Que ce soit clair : aucune de ces initiatives n’est à prendre au sérieux, et les gens de la Ligue sont les premiers à ne pas y croire. Les amis de Bossi (d’ailleurs silencieux) agitent l’étendard anti-islamique à des fins électorales : plus leurs attaques sont virulentes, mieux c’est ; l’important est de donner à la base matière à s’identifier une fois de plus au parti. Le véritable objectif de la Ligue, ce sont les régionales, et sûrement pas des guerres de religion. Le pacte politico-électoral PdL-Ligue demeure solide et tout reste plus ou moins comme avant. D’un côté, les propositions sur le référendum et la croix sur le drapeau ne servent qu’à créer du folklore ; de l’autre, aucun droit à obtenir la nationalité ne sera reconnu aux immigrés. Nous n’imiterons pas la Suisse par une décision qui, selon Fini, sert seulement à exciter ‘le fondamentalisme et le fanatisme religieux’, mais nous ne prendrons pas non plus de façon résolue la voie opposée. Nous resterons, comme d’habitude, à mi-chemin. »

« L’utilisation du catholicisme version léghiste embarrasse le Vatican » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « L’attitude de la Ligue face au référendum suisse tient au désir de récupérer des suffrages apeurés plus que catholiques. Elle confirme la ‘conversion vaticane’ de Bossi, après une longue phase où il assimilait le Saint Siège au centralisme romain, et relance la tentative de se légitimer comme ‘parti chrétien’, en occupant l’espace déserté par Fini, désormais sur des positions toujours plus éloignées du Vatican. Paradoxe : la hiérarchie catholique se dissocie des applaudissements léghistes au référendum suisse et accueille avec un embarras évident l’idée de Castelli d’ajouter une croix au drapeau italien. Le Saint Siège craint les guerres de religion, non pas tant en Europe que dans l’Orient musulman et hindouiste. A la Ligue qui veut importer de Suisse une autre dose de peurs et de fermetures, l’Eglise catholique oppose un choix opposé, quoique peut-être plus impopulaire. Le cardinal Bagnasco, président de la conférence des évêques, juge déplacée ‘l’instrumentalisation de la religion’, et L’Osservatore romano compare les minarets aux crucifix – jugement convergent, cette fois, avec celui de Fini, pour qui la Suisse ‘fait un formidable cadeau à l’islamisme le plus excessif’. Mais la Ligue va de l’avant et fait écho à la peur, une des clef de ses succès. »

« Fini s’oppose à la croisade de la Ligue » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Pour Fini, la proposition de Calderoli d’un référendum sur les minarets est ‘pure propagande’ : ‘si on veut modifier la Constitution et y insérer une forme de consultation des citoyens, c’est possible, mais indépendamment de la question de l’immigration’. Pour le président de la Chambre, le référendum suisse est ‘fruit de la peur’. Au PdL, on estime que la Ligue, déjà en campagne pour les régionales, veut faire le plein de voix au Nord. »

(Traduction de l'ambassade de France à Rome)

Dernières nouvelles d'Italie.

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« La Ligue : un coup porté à l’islamisation » (Marco Cremonesi, Corriere della Sera) : « Après le ‘non’ suisse aux minarets, Umberto Bossi s’est dit ‘satisfait, et comment !’, ajoutant ‘mais s’il y avait un référendum chez nous, je pense que les gens voteraient aussi contre l’église’. Le chef de la Ligue s’associe à la satisfaction des siens, mais avec prudence. Plus qu’une critique contre l’Eglise, son observation semble plutôt viser l’outil référendaire. Sa première pensée, après le non suisse, est revenue à une de ses vieilles phrases, cheval de bataille de campagnes électorales passées : ‘l’ombre des minarets risque de couvrir celle des églises’. Luca Zaia, ministre de l’Agriculture, est à l’unisson de son chef : ‘je me demande quel serait le résultat d’un référendum de ce genre ici, et je ne dis pas en Padanie mais en Italie’ ; ‘l’harmonie avec ce que ressent le peuple, nous l’avons depuis toujours’. Le vice ministre des Infrastructures Castelli recourt, lui, à un ton polémique : ‘nous devons demander que la croix soit mise sur le drapeau italien ; il faut un signal clair pour combattre l’idéologie maçonnique et islamophile qui traverse aussi les forces alliées à la Ligue’. »

« Fini insiste sur les immigrés : il faut un pacte de nationalité » (Andrea Galli, Corriere della Sera de dimanche) : « A l’occasion d’un congrès organisé par sa fondation Farefuturo en collaboration la fondation Konrad Adenauer, au bord du lac de Come, GF Fini aborde à nouveau le thème de la nationalité pour les immigrés : une nationalité ‘sociale et politique’, qui doit être ‘étendue’ et requiert un ‘pacte’. ‘L’appartenance à la nation ne dépend pas seulement d’un arrière-plan ethnique ; c’est aussi le produit d’un acte volontaire d’amour envers ceux qui ont choisi la nation comme patrie’. Le grand défi pour la politique ? ‘L’intégration’. Les réformes à réaliser ‘doivent être vue comme un renouvellement du pacte de citoyenneté’ et constituer ‘un facteur de relance de la cohésion morale et sociale’. Depuis Palerme, R. Schifani, président du Sénat, lui fait écho : ‘la politique doit être plus réfléchie, il faut s’asseoir autour d’une table pour faire ces grandes réformes.’ Fini a aussi lancé un appel aux partis (‘qu’ils se renouvellent et s’ouvrent aux nouvelles formes de participation, aux mouvements et aux associations’) et prononcé deux citations : l’une de Piero Calamandrei, un des constituants (‘la République est notre famille’), et l’autre de Tocqueville : ‘si je cherche à imaginer le nouvel aspect que pourra prendre le despotisme, je vois une foule d’hommes égaux cherchant seulement à se procurer des plaisirs petits et vulgaires.’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

BZÖ : élections présidentielles en Autriche.

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Le BZÖ prend position par rapport à la future élection présidentielle en Autriche. Le BZÖ national veut se mettre d’accord avec d’autres partis afin de présenter un candidat commun en vue de faire front contre l’actuel président, considéré comme proche des sociaux-démocrates du SPÖ. Le BZÖ de Carinthie préfère que le BZÖ présente son propre candidat. Quand au BZÖ de Styrie, il désire que le BZÖ boycotte le scrutin afin d’obtenir à terme la suppression du poste de président.

Les minarets s’invitent dans la campagne pour les élections municipales de Vienne.

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Les minarets s’invitent dans la campagne pour les élections municipales de Vienne qui doivent avoir lieu à l’automne 2010. Le FPÖ espère que la votation suisse de ce dimanche opérera en tant que signal de déclenchement.

 

Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ, a réclamé l'organisation  d'une consultation populaire sur le sujet dans le Land de Vienne. (Vienne est une municipalité et un land).

30/11/2009

Suisse : menace sur les résultats de la votation.

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Minarets : l'UDC veut résilier les traités.

 

Voici un communiqué de l'AFP : 

 

Le parti UDC de la droite populiste helvétique a menacé d'exiger que la Suisse "résilie les traités" internationaux garantissant la liberté religieuse s'ils étaient invoqués pour annuler le résultat du référendum interdisant la construction de minarets. "Si des tribunaux avaient l'outrecuidance de casser la décision populaire en se référant à la Convention européenne des droits de l'homme ou à la Convention de l'ONU sur les droits civiques et politiques, la Suisse doit tout simplement résilier les traités concernés", a proclamé le secrétaire général de l'UDC Martin Baltisser.

 

"Au lieu d'accepter tout simplement la décision du peuple, on brandit la menace du droit international public", s'indigne le dirigeant du premier parti politique suisse dans une déclaration publiée sur le site internet de l'UDC. Plusieurs hommes politiques, notamment du parti des Verts, ainsi que des membres de la communauté musulmane en Suisse, ont évoqué la possibilité de recourir à l'ONU ou à la Cour européenne des droits de l'homme, en estimant que l'interdiction de construire des minarets viole les traités internationaux souscrits par la Suisse.

 

"Avancer de pareils arguments, c'est manifester une conception lamentable de la démocratie et mépriser ouvertement les droits populaires", tempête M. Baltisser en annonçant que "l'UDC se battra avec tous les moyens à sa disposition pour que la décision populaire soit appliquée dans toute sa rigueur".

UDC de Zurich : porte d'entrée démolie.

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La porte d'entrée du secrétariat de l'UDC zurichoise a été démolie hier.

UDC Suisse : certaines municipalités avaient interdit l'affiche alors que le peuple a dit "Oui".

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Alors que le peuple a dit "Oui", au cours de la campagne, certaines municipalités ont interdit l'affiche.

Voir la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=sFAQ308KZ20&feature=pl...

UDC Suisse : l'initiative sur les minarets doit être appliquée sans réserve.

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Voici un communiqué de Martin Baltisser, secrétaire général de l'UDC Suisse :

 

Le peuple a parlé. "La construction de minarets est interdite": voilà l'énoncé du nouvel alinéa 3 de l'article 72 de la Constitution fédérale. Son application est simple et il ne laisse aucune place à l'interprétation. Si les perdants de la votation d'hier, le Conseil fédéral en tête, doutent aujourd'hui de l'applicabilité de ce texte et renvoient aux tribunaux et au droit international public, ils manifestent une bien curieuse conception de la démocratie. Dans tous les cas, l'UDC se battra avec tous les moyens à sa disposition pour que la décision populaire d'hier soit appliquée dans toute sa rigueur.

 

Le résultat du scrutin de ce dimanche a montré combien le Conseil fédéral et le Parlement se sont éloignés du peuple. Les réelles aspirations et inquiétudes des citoyennes et citoyens sont systématiquement ignorées ou écartées. Preuves en sont non seulement les discussions sur les minarets, mais aussi le débat qui vient de commencer sur la libre circulation des personnes avec un Conseil fédéral qui n'a pas jugé nécessaire d'invoquer la clause de sauvegarde l'été dernier alors que les problèmes graves posés par l'immigration se dessinaient déjà clairement.

 

La maturité de la démocratie suisse

 

La décision sur les minarets a une fois de plus révélé la grande maturité des citoyennes et des citoyens suisses. Les tentatives d'intimidation et les pronostics pessimistes des adversaires du projet ont raté leur cible. Nonobstant tous les efforts de censure, un réel débat public a eu lieu. Les manifestations et soirées d'information sur cet objet des votations ont été plus fréquentées que jamais. La décision finale du peuple est d'une clarté incontestable. Une fois de plus, le peuple a indiqué le chemin à ses autorités. Face à ce témoignage de maturité du souverain, la mesquinerie des perdants et, en particulier, du Conseil fédéral est d'autant plus frappante. Au lieu d'accepter tout simplement la décision du peuple, on brandit la menace du droit international public. On oser affirmer que le dernier mot n'appartient pas au peuple, mais au Tribunal fédéral, voire à la Cour européenne de justice. Avancer de pareils arguments, c'est manifester une conception lamentable de la démocratie et mépriser ouvertement le droits populaires.

 

Résilier si nécessaire

 

L'UDC exige que le Conseil fédéral applique sans réserve le résultat de la votation d'hier. Et si des tribunaux avaient l'outrecuidance de casser la décision populaire en se référant à la Convention européenne des droits de l'homme ou à la Convention de l'ONU sur les droits civiques et politiques, la Suisse doit tout simplement résilier les traités concernés. Il est hors de question que le droit international public élimine notre démocratie directe. L'UDC s'engagera de toutes ses forces pour la défense des intérêts du peuple. 

29/11/2009

PVV : Geert Wilders exige un référendum sur les minarets.

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Suite au « Oui » suisse à l’initiative en faveur de l’interdiction de construction des minarets, Geert Wilders, le chef de file du PVV néerlandais, a réclamé l’organisation d’un référendum sur le sujet aux Pays-Bas.

L'UDC maintient son deuxième siège au gouvernement zurichois.

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Voici un article de la Tribune de Genève :

L'UDC reste représentée par deux ministres au gouvernement zurichois. Ernst Stocker a été élu dimanche avec 54,85% des voix contre 45,15% à son adversaire socialiste Daniel Jositsch, lors de l'élection complémentaire au Conseil d'Etat. Il succède à sa collègue de parti Rita Fuhrer.

L'élection de l'agriculteur et maire UDC Wädenswil ne constitue pas une surprise dans un canton à majorité bourgeoise. Le député au Grand Conseil de 54 ans était d'ailleurs soutenu par tous les partis du centre-doit.

Conseiller national et bien plus connu, son adversaire Daniel Jositsch n'a pas réussi à profiter de sa notoriété. La campagne de ce professeur de droit de 44 ans a toutefois permis au PS d'occuper le terrain en vue des élections cantonales et fédérales de 2011, alors que le parti a accumulé les échecs ces dernières années.

A l'issue de ce scrutin dont le taux de participation n'atteint que 38,64%, la composition du gouvernement zurichois reste donc inchangée. Les sept sièges sont toujours occupés par deux UDC, deux libéraux-radicaux, deux socialistes et un démocrate-chrétien.

"OUI" clair du peuple à l'initiative sur les minarets. 3 votations, 3 victoires pour l'UDC Suisse.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% :

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NOS RÈGLES SONT VALABLES POUR TOUS

 

L'UDC se réjouit du OUI clair du peuple à l'initiative sur les minarets. Ce choix du souverain clarifie définitivement les débats et les incertitudes juridiques concernant la construction de minarets. Il prouve également que le peuple suisse refuse l'émergence de sociétés parallèles, conséquence de l'islamisation rampante de notre pays. Nos droits sont valables pour tous et l'immigration doit être contrôlée. Celles et ceux qui ne respectent pas nos lois doivent quitter le pays.

 

Le comité d'Egerkingen s'est battu seul, avec l'unique soutien de l'UDC, contre la campagne d'intimidation et de dénigrement lancée par les adversaires de l'initiative. On ne pourra donc plus construire de minarets en Suisse et il n'y aura pas d'appels à la prière des muezzins du haut des minarets. Le Conseil fédéral doit y veiller et pren-dre les mesures législatives. Le résultat de cette votation illustre bien le malaise qui règne dans la population suisse face à l'islamisation rampante de notre société. Il constitue aussi un mandat clair et net au gouvernement d'imposer le respect de no-tre Etat de droit par toutes les personnes vivant dans notre pays. Celles et ceux qui ne respectent pas nos règles ont perdu leur droit à une autorisation de séjour. Il est hors de question pour l'UDC d'accorder aux musulmans des droits exceptionnels fon-dés sur la sharia - par exemple, des dispenses des cours de natation, des mariages arrangés, des cimetières séparés, etc.

 

L'UDC se félicite aussi du net refus de l'initiative "pour l'interdiction des exportations de matériel de guerre". Le peuple suisse s'est ainsi prononcé clairement pour une défense autonome du pays. Le non clair et net opposé à cette initiative signifie aussi l'échec de la gauche et de sa politique économique et de défense hostile à l'écono-mie, bureaucratique et destructrice d'emplois.

 

Le oui au financement spécial des tâches dans le trafic aérien était attendu par l'UDC et incontesté, car conforme au principe de causalité en vertu duquel les infrastructu-res de la navigation aérienne doivent profiter du produit des impôts versés par ce mode de transport.

 

Berne, 29 novembre 2009

27/11/2009

FPÖ : Europe, Russie, Georgie.

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Le 20 novembre 2009, l’institut de formation du FPÖ, le Center for Strategic Studies of Religion and Politics of the Modern World et le Austrian Technologies organisaient à l’hôtel SAS à Vienne, une conférence internationale. Le sujet de la réunion porte sur la solution à  apporter aux  conflits entre anciens Etats membres de l’Union soviétique.

 

Parmi les personnes présentes, des invités russes, ainsi que des représentants de l’opposition géorgienne (pro-russe).

FPÖ : possibilité de présenter un candidat lors des élections présidentielles.

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Le FPÖ envisage de présenter un candidat lors des prochaines élections présidentielles autrichiennes.

Belgique : la ministre de la santé et la drogue.

La fille de la ministre socialiste de la santé a été arrêtée en compagnie d’un dealer de drogue. L’ancien mari de la ministre, Abbès Guenned, est un trafiquant de drogue. Dans le passé, la sœur de la ministre en question a été incarcérée pour trafic de drogue.

Bonn : un conseiller municipal de pro NRW agressé.

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Nico Ernst, conseiller municipal de pro NRW (Pour la Rhénanie du Nord-Westphalie) a été agressé près de la mairie de Bonn par un extrémiste de gauche. L’agresseur a été attrapé par des passants et emmené par la police. Nico Ernst a été opéré à la clinique universitaire « Venusberg ».

Vladimir Poutine à Paris.

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Lors de la visite du Premier ministre russe Vladimir Poutine à Paris, 25 accords de coopération entre la Russie et la France ont été signés. Ces accords portent sur l'énergie, le climat, l'innovation, l'industrie pharmaceutique, les transports, l'industrie automobile.

Belgique : action contre les abatages rituels.

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La Jeunesse du Vlaams Belang a conduit une action contre les abatages rituels. Ceux-ci ont lieu chaque année de manière massive et illégale lors de la fête musulmane du sacrifice. Les normes d’hygiènes ne sont pas toujours respectées.

Le référendum sur les minarets met la Suisse en émoi.

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Voici un artcile du Figaro sur la votation de ce dimanche en Suisse à propos des minarets :

Les Suisses voteront ce dimanche pour savoir s'il faut ou non interdire la construction de minarets dans la Confédération. Un scrutin à haut risque qui a déjà provoqué un débat national d'une rare violence.

Une campagne d'affichage provocatrice, des centaines d'heures de débats, des mois de controverses, une seule journée pour trancher. Demain, les Suisses répondront à la question qui les divise : faut-il ajouter à l'article 72 de la Constitution fédérale, qui garantit la paix entre les diverses communautés religieuses, l'interdiction de construire des minarets ? Une proposition de loi déposée par la droite conservatrice qui, si elle passait, pourrait créer un véritable choc en Europe.

Comment en est-on arrivé là ? L'affaire commence en novembre 2006, comme une banale querelle de voisinage, à Wangen bei Olten, un village du canton de Soleure, quand le tribunal administratif autorise, contre l'avis des riverains, la construction d'un minaret de six mètres de haut sur le toit du centre de la communauté turque. Très vite, le débat s'envenime, pose la question de la liberté religieuse et prend une dimension politique. De local, il devient national. Des militants de la très puissante Union démocratique du centre (UDC), qui dispose de 58 conseillers nationaux, et de l'Union démocratique fédérale (UDF), inquiets de l' «islamisation rampante de la société», sautent alors sur l'occasion et déposentune « initiative populaire » - l'arme absolue de la contestation politique en Suisse - visant à interdire toute édification future de minarets.

Pourtant, même s'il existe un projet de construction à Langenthal, dans le canton de Berne, seuls quatre minarets, à Genève, Zurich, Winterthour et Wangen, ont été bâtis à ce jour. Et aucun d'entre eux n'est utilisé pour l'appel à la prière. Mais, au pays de la démocratie directe, l'initiative populaire permet à n'importe quel Suisse de proposer une modification de la Constitution. Seule condition : être signée par 100 000 citoyens dans un délai de dix-huit mois, puis ratifiée par la population après une « votation » nationale.

«Nous avons lancé notre comité le 1er mai 2007 et obtenu 114 895 signatures, explique Oskar Freysinger, conseiller national, fondateur de l'UDC dans le canton du Valais et principal artisan de l'initiative. Pourquoi tout cela? Tout simplement parce que nous pensons que le minaret est le symbole d'une revendication de pouvoir qui, au nom d'une pseudo-liberté religieuse, conteste des droits fondamentaux comme l'égalité des sexes devant la loi, par exemple. Le minaret est aussi le reflet de la domination de l'islam. Et cela est inacceptable. Il symbolise donc une conception contraire à la Constitution et au régime légal suisse. Toutefois, cette initiative ne restreint pas la liberté de croyance, qui est garantie dans la Constitution comme un droit fondamental. Notre combat est d'abord juridique.»

Professeur d'allemand dans un lycée de Sion, une petite ville francophone, musicien, écrivain et politicien, Oskar Freysinger est le porte-drapeau des anti-minarets et le symbole d'un discours ouvertement radical sur l'islam. Coiffé d'une queue de cheval, habillé souvent d'une chemise indienne et roulant dans une voiture hors d'âge avec un autocollant «Free Tibet» collé à l'arrière, l'homme ressemble plus aux clichés de l'altermondialisme qu'à ceux de l'extrême droite. Son franc-parler, ses poèmes et ses chansons, abondamment commentés sur internet, lui ont valu le feu des critiques et une place de choix aux « Bouffons de la Confédération », l'équivalent suisse des « Guignols de l'info ». Mais, après ses nombreuses interventions hautes en couleur avec le gratin de la classe politique, même les plus chevronnés ne se risquent plus à le sous-estimer. Et son affrontement avec Tariq Ramadan sur la question des minarets, en mars 2009, en direct à la Télévision Suisse Romande, est resté dans les annales.

«Je peux comprendre l'émergence d'un débat, mais cette affaire est allée beaucoup trop loin, regrette Adel Mejri, président de la Ligue des musulmans de Suisse. A notre avis, il existe d'autres sujets beaucoup plus importants, mais le lancement de cette initiative bloque désormais les possibilités de dialogue. Son objectif est surtout de faire peur et de montrer l'islam sous une lumière noire.» De fait, la question des minarets a dépassé depuis longtemps la polémique architecturale. Malgré la prudence de l'exécutif, les nombreuses campagnes en faveur du non et l'interdiction à Bâle, à Lausanne ou à Neuchâtel des affiches en faveur du oui, jugées trop outrancières, elle a déjà réussi au-delà des espérances de l'UDF et de l'UDC. Sur fond d'inquiétude sur la montée de l'immigration, le débat sur la visibilité même de l'islam est désormais lancé.

Dans les années 70, la population musulmane était de 16 300 personnes pour 6,3 millions d'habitants. En 2010, selon l'institut suisse Religioscope, elle devrait s'élever à 400 000 personnes, dont 48 000 de nationalité suisse, pour 7,7 millions d'habitants. Soit un peu moins de 6 % de la population. Plus de 130 centres islamiques seraient aujourd'hui en activité. Autre élément : la diversité de l'islam dans la Confédération. Dans sa très grande majorité, la communauté est venue très récemment des Balkans (56,4 %) ou de Turquie (21 %). Mais les imams viennent, eux, le plus souvent d'Afrique du Nord ou du Moyen-Orient. Des pays qui ne représentent que 6 % des croyants.

Au XIXe siècle, des clochers catholiques ont été interdits

Visible lors de la grande prière du vendredi à la mosquée de Genève du Petit-Saconnex, construite en 1978 avec des fonds saoudiens, cette diversité d'intérêts économiques, politiques et religieux alimente depuis plusieurs années les fantasmes et les peurs d'un pays qui, dans sa majorité, «n'entend rien concéder de plus aux musulmans que ce que la Constitution fédérale accorde déjà aux autres religions», comme l'explique Chantal Tauxe, éditorialiste à L'Hebdo, magazine édité à Lausanne.

«La vraie question est d'ordre identitaire, précise-t-elle. Les Suisses sont très attachés à la liberté religieuse et le comité anti-minarets rappelle des heures difficiles de notre pays quand, au XIXe siècle, des cantons protestants ont interdit aux catholiques de construire des clochers. Mais ceux qui ont lancé l'initiative surfent sur le malaise actuel sur l'avenir de la Suisse et sur le vieux fond xénophobe qui s'exprime parfois, à l'image des récentes déclarations outrancières et populistes du Mouvement citoyen genevois contre les travailleurs frontaliers français ou des craintes que peut inspirer un certain regard sur l'islam.»

Des affaires récentes pèsent également sur l'opinion publique, comme la question douloureuse de l'adhésion ou non à l'Union européenne, l'interrogation récurrente sur le rôle de la Suisse en Europe, les récents problèmes de la banque UBS et la pression très lourde des autorités américaines, les derniers démêlés avec la Libye, sans oublier les discours parfois enflammés des musulmans fondamentalistes. Des déclarations sur le port du voile en Suisse, la lapidation et la place des femmes dans le monde musulman qui, d'après les sondages, ont marqué profondément une population souvent prête à évoquer sans complexes sa xénophobie.

A quelques jours du scrutin, la dernière projection faisait état de 37 % pour l'interdiction et 53 % contre, 10 % des sondés restant encore indécis. Mais tout peut changer et, quel que soit le résultat du vote, une large partie de la classe politique s'inquiète déjà de ses possibles conséquences. «L'initiative sur les minarets a troublé l'image de la Suisse et souligné de façon trop caricaturale nos divisions internes et le traitement que nous réservons à la minorité musulmane, déplore Alain Berset président (PS) du Conseil des Etats, le Sénat suisse. Il y a un véritable risque que le débat dérape et que le monde arabe en prenne ombrage. Ce qui pourrait avoir des conséquences politiques et économiques déplorables.» Hani Ramadan, directeur influent du Centre islamique de Genève et frère de Tariq, a déjà prévenu : «Il serait absurde aujourd'hui de faire de la Suisse, au sein de l'Europe, une exception se distinguant par des relents de xénophobie.» Qu'en pensent les Suisses ?

La victoire du MCG à Genève porte ses fruits.

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Voici un article de la Tribune de Genève :

La déclaration de la conseillère fédérale genevoise, mardi soir à Infrarouge, n’est pas passée inaperçue. En période de crise, dit-elle, les entreprises «doivent engager des personnes bien intégrées sur le marché suisse du travail». Au Département de l’économie, on approuve: la future présidente de la Confédération Doris Leuthard est «sur la même longueur d’onde».

Une longueur d’onde qui rappelle furieusement les propos d’Eric Stauffer, le leader du Mouvement citoyens genevois (MCG). Le député genevois en rigole: «Je viens d’envoyer à Micheline Calmy-Rey un bulletin d’adhésion au MCG… Notre succès du 11 octobre a fait prendre conscience à la classe politique d’une situation que nous dénonçons depuis quatre ans!» Et sur laquelle est venu aujourd’hui se greffer l’UDC qui demande au parlement de résilier l’accord de libre circulation des personnes.

«C’est une simple question de bon sens», analyse Christian ­Levrat, qui partage la position de la ministre socialiste. Pour le président du PS, c’est surtout l’occasion rêvée d’apporter les corrections nécessaires à la libre circulation des personnes et durcir les modalités vers le patronat.

Les milieux économiques accueillent ces propos avec consternation. Pour le directeur des entrepreneurs romands, Blaise Matthey, désigner les employeurs comme «boucs émissaire est navrant.

26/11/2009

Suisse : le Parlement se sert dans la caisse de l'Etat.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

Le groupe parlementaire UDC est scandalisé par la hausse démesurée des contributions aux groupes - 2,5 millions de francs de plus, soit une augmentation de 53% - que le Conseil national a approuvée aujourd'hui. En pleine crise économique, le Parlement puise à pleines mains dans la caisse de l'Etat. Une gifle au visage des contribuables. Par ce comportement, le Parlement viole grossièrement diverses décisions populaires. Le Conseil national et le Conseil des Etats cherchent ainsi à abolir le système parlementaire de milice pour le remplacer par un parlement professionnel. L'UDC se battra contre cette évolution avec tous les moyens à sa disposition - si nécessaire aussi avec une initiative populaire.

L'UDC, qui dispose du plus grand groupe parlementaire, réussit parfaitement à garantir un suivi professionnel de ses 66 élus fédéraux. Les moyens financiers actuellement à disposition suffisent à cela. Réagissant à la crise, le parti UDC a compensé la baisse des rentrées intervenue cette année en réduisant ses dépenses de 20%. La Confédération doit elle aussi prévenir la baisse des recettes consécutive à la crise économique par des programmes d'économies pour plusieurs milliards de francs. Cela n'empêche pas la majorité de centre-gauche du Parlement de puiser sans gêne aucune dans la caisse de l'Etat pour se remplir les poches. Il s'agit là, ni plus, ni moins, d'un détournement de fonds publics.

 

Le Parlement a fait un pas de plus aujourd'hui dans la direction d'un parlement professionnel. Un nombre croissant de parlementaires dépendent financièrement de leur mandat, donc de l'Etat. Ce développement est funeste. Si les Chambres fédérales continuent d'évoluer vers un parlement professionnel, l'UDC examinera l'opportunité de lancer une initiative populaire pour sauvegarder le système parlementaire de milice qui a fait ses preuves.

25/11/2009

L'ambassadeur slovène rend visite à H-C Strache.

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Le 19 novembre 2009, le nouvel ambassadeur de Slovénie en Autriche a rendu visite à Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ.

 

L’ambassadeur s’intéresse aux prochaines élections à Vienne et à la position du FPÖ par rapport à la minorité slovène de Carinthie. L’importance du maintient des bonnes relations entre l’Autriche et la Slovénie a été soulignée à la fin de la réunion, qui s’est déroulée dans une ambiance stimulante et harmonieuse.

 

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H-C Strache et l'ambassadeur de Slovénie.