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02/12/2009

Fini-Berlusconi, règlement de comptes.

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« La colère de Silvio : ‘ça suffit, il doit s’en aller’, mais Fini déclare à la télévision : ‘je n’ai rien à clarifier’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Hier, Berlusconi était hors de lui : ‘comment peut-on parler de manière si désinvolte, légère et méprisante d’un ami, du président du Conseil et du chef d’une majorité qui l’a fait élire président de la Chambre ! C’est dévastateur ’. Il est prêt à publier un communiqué-ultimatum (‘ou il se dédit, ou il sort du parti’) mais La Russa tente de calmer le jeu. A la fin, sort un communiqué demandant à Fini de rentrer dans le rang. Entre-temps, Berlusconi a confirmé les candidatures léghistes aux régionales en Vénétie et dans le Piémont, soulignant : ‘et, là-dessus, que Fini ne pipe mot’. S’il a appelé Mancino (mis en cause par Spatuzza) pour s’excuser, le président de la Chambre n’a pas téléphoné à Berlusconi. Intervenant lors de l’émission Ballarò, il s’est dit ‘totalement convaincu que Berlusconi n’a rien à voir avec la mafia et a toute légitimité pour gouverner car élu par le peuple’, mais qu’il a aussi le ‘devoir de respecter les autres pouvoirs’ ; ‘je ne téléphone pas pour m’expliquer’, a-t-il dit, ‘mais pour rappeler certaines idées’. »

 

« Bossi contre Fini : ‘c’est un ancien fasciste ami de la gauche’ – Sur Berlusconi : sans nous, il rentre chez lui » (Andrea Montanari, La Repubblica) : « Fini : ‘un ancien fasciste désormais ami de la gauche’. Berlusconi ? ‘Nous le contrôlons bien, sans nos voix, il rentre à la maison’. Propos de Bossi lors d’un dîner à Milan en l’honneur du président du Parlement catalan. ‘Fini veut donner le droit de vote aux immigrés mais notre peuple ne le suivra pas ; quand la Padanie sera devenue un Etat-nation, nous pourrons le faire, mais pas maintenant. L’Europe, je ne sais pas, mais la Lombardie a toujours dressé un mur contre l’Islam’ »

 

« Affrontement ouvert entre léghistes et finiens » (GM De Francesco, Il Giornale) : « L’opposition frontale entre les deux sensibilités de la majorité, ‘loyaliste’ et ‘finienne’, s’est aussi exprimée dans l’affaire des minarets : la proposition de la Ligue sur un référendum a trouvé ses opposants les plus virulents non au sein du PD mais dans l’entourage intellectuel du président de la Chambre. Le ministre Maroni dit : ‘j’aurais voté comme les Suisses’ ; sur Internet, la fondation FareFuturo réplique : ‘les démagogues devraient retourner à l’école pour comprendre que la majorité ne peut pas décider n’importe quoi, que la démocratie moderne est faite de principes inviolables, intangibles, même pour une majorité absolue’. »

 

 (Traduction : ambassade de France à Rome.)

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